Storytelling e Branded Content – Comunicação e construção de marcas na era mu...Paulo Oliveira
O documento discute estratégias de comunicação e marketing digital, incluindo o uso de storytelling, conteúdo de marca e a importância de entender o comportamento do consumidor na era digital. Também aborda a criação de uma persona de marca para guiar as decisões de comunicação.
This document analyzes elements of film openings in Alfred Hitchcock films. It describes the black and white cinematography and shot types used in the first opening, including tracking shots, medium shots, and close ups. Title text fades in after 20 seconds. The second opening is in color and uses establishing shots of London. It also includes extreme long shots and long shots with mostly static camerawork and edits to add effects. The title appears 15 seconds in and fades away after 7 seconds in both openings. Hitchcock preferred using suspense over surprise in his films by showing the audience things characters did not know to build tension.
Storytelling e Branded Content – Comunicação e construção de marcas na era mu...Paulo Oliveira
O documento discute estratégias de comunicação e marketing digital, incluindo o uso de storytelling, conteúdo de marca e a importância de entender o comportamento do consumidor na era digital. Também aborda a criação de uma persona de marca para guiar as decisões de comunicação.
This document analyzes elements of film openings in Alfred Hitchcock films. It describes the black and white cinematography and shot types used in the first opening, including tracking shots, medium shots, and close ups. Title text fades in after 20 seconds. The second opening is in color and uses establishing shots of London. It also includes extreme long shots and long shots with mostly static camerawork and edits to add effects. The title appears 15 seconds in and fades away after 7 seconds in both openings. Hitchcock preferred using suspense over surprise in his films by showing the audience things characters did not know to build tension.
El documento habla sobre el técnico en emergencias médicas y define la urgencia y emergencia según la OMS. Explica que los cursos están desarrollados para apoyar a profesionales y voluntarios que trabajan en servicios de urgencias. Los objetivos son conocer la organización de los servicios de emergencias médicas y actuar de forma rápida en urgencias. Al finalizar el curso se otorgan diplomas y certificados acreditados por el centro y colaborador que acreditan la especialidad cursada.
Vivimos en una sociedad fuertemente condicionada por la evolución económica y el gran desarrollo tecnológico. Una sociedad en constante evolución que, cada vez más, requiere profesionales especializados capaces de adaptarse a un panorama laboral cambiante.
Este Centro de Formación ha elegido una de las áreas profesionales con mejores perspectivas de futuro, la Sanidad, y ha incorporado en su vademécum formativo una serie de cursos dirigidos a formar profesionales que actúen como personal de apoyo del colectivo sanitario. Al mismo tiempo una gran diversidad de acciones formativas para los profesionales del sector en su actualización y puesta al día en su campo de actuación.
FACTORS THAT AFFECT LEARNING LANGUAGE STRATEGIES.NurulSahira
This document discusses several factors that affect language learning strategies:
1) Gender differences - females tend to use social and metacognitive strategies more while males prefer metacognitive and compensation strategies.
2) Motivation - highly motivated learners are more likely to use a variety of language learning strategies.
3) Experiences studying languages - experiences such as studying abroad can influence learning styles and actual language ability.
It provides several examples and studies to support how these factors impact an individual's use of language learning strategies.
7. LUNDI 2 DECEMBRE 2013 / MONDAY DECEMBER 2, 2013 • ABAKA • 7
ABAKA
S E C T I O N
F R A N Ç A I S E
LUNDI 2 DECEMBRE 2013
Erévan signe un accord
d’union douanière avec la CEE
Le premier ministre arménien
Tigrane Sargisian a provoqué un tollé
dans les rangs de l’opposition en
déclarant publiquement qu’il n’était
pas informé des détails-clé du protocole d’accord qu’il a pourtant signé
avec le dirigeant de l’Union douanière
contrôlée par la Russie à Erévan
quelques jours avant. Un aveu d’ignorance pour le moins inquiétant en
effet, qui impliquerait que le chef du
gouvernement arménien a signé les
yeux fermés un accord crucial pour
l’avenir de l’Arménie et qui trahirait le
peu de cas que fait de son premier
ministre le président arménien, qui
avait créé la surprise en annonçant le
3 septembre à l’issue d’une rencontre
avec son homologue russe Vladimir
Poutine, aux environs de Moscou, sa
décision de rallier l’Union douanière
au péril de l’intégration avec l’UE.
Tigran Sargissian et Viktor
Khristenko avaient apposé leurs signatures au bas de ce protocole d’accord
commun près de deux semaines après
qu’il a eu l’approbation des présidents
de la Russie, de Biélorussie et du
Kazakhstan, les trois pays membres de
cette Union, lors d’un sommer à
Minsk. En vertu de ce texte, les
responsables arméniens pourront
assister aux réunions de la
Commission économique eurasienne
et d’autres instances de l’Union
douanière.
Erévan pourra aussi prendre connaissance des décisions prises durant
les débats et ratifiés par les différentes
instances concernées, et ce avant que
l’Arménie ait été admise comme membre de plein droit de cette Union
douanière, au terme d’un processus
qui s’annonce laborieux. Le texte précise que les autorités arméniennes
devront « s’abstenir de toute action ou
déclaration nuisant aux intérêts de
l’Union douanière ».
Moscou a déclaré que l’Union sera
élargie à une union économique
eurasienne, sur le modèle de l’Union
européenne, d’ici 2015.
Karékine II condamne les attaques contre
les communautés chrétiennes en Syrie
Sa Sainteté Karékine II, Patriarche
suprême et Catholicos de tous les
Arméniens, a sévèrement critiqué une
récente attaque terroriste à la porte de
l’école arménienne des Saints Traducteurs
à Damas, qui a coûté la vie à deux enfants
et fait des dizaines de blessés. Sa Sainteté a
décrit ce crime odieux contre un établissement d’enseignement comme « inacceptable » et a souligné que les communautés chrétiennes sont la cible dans le conflit en Syrie.
Le Catholicos a offert ses condoléances aux familles et aux amis des victimes,
soulignant que le Saint Siège d’Etchmiadzine maintiendra son soutien aux
Arméniens de Syrie.
Le 17 novembre un service de requiem sera offert à la Cathédrale Sainte-Mère
pour la paix des âmes des victimes et pour l’établissement de la paix en Syrie.
Le lundi 11 novembre, des tirs de mortier ont frappé un autobus scolaire
devant l’école arménienne alors que les enfants embarquaient pour rentrer à la
maison.
Les deux jeunes victimes ont été identifiées comme Hovhannes Atokhanian,
un élève de première année à l’école, 6 ans et Vanessa Mikho Bedros.
Le même jour, des obus de mortier ont également frappé Saint-Jean de
Damas, une autre école de la communauté chrétienne, à Damas.
Six cents ans de rêves
qui s’estompent
Editorial écrit en anglais par
Edmond Y. Azadian et publié
dans The Armenian MirrorSpectator en date du
7 novembre 2013
« Suis-je le dernier poète ? Suis-je le
dernier chanteur [chantant la louange]
de mon pays ? » demandait le poète
Vahan Terian au lendemain du génocide.
C’était une situation apocalyptique
qui a conduit le poète à un tel degré de
désespoir.
L’Arménie a connu de nombreuses
expériences catastrophiques tout au
long de son histoire mouvementée,
mais elle a survécu, parfois miraculeusement, grâce à des événements
imprévus.
Aujourd’hui, les personnes les plus
optimistes ne disposent que de cette
force mystérieuse pour alimenter leur
espoir. Sans quoi, le pays serait à nouveau au seuil d’une situation apocalyptique.
Pointer du doigt, se lamenter,
exprimer la colère et la frustration ne
sont pas des remèdes à la situation. Un
examen de conscience national
sincère serait une approche plus utile.
Les gens se demandent ce qui s’est
passé sur la longue et difficile route
vers l’indépendance. Que sont devenus
les rêves et les luttes vieux de six siècles pour voir l’Arménie indépendante
dans la situation actuelle ?
Après six siècles de rêves, les
Arméniens abandonnent leur patrie en
masse. Les statistiques sont déprimantes et il ne semble y avoir aucune
lumière au bout du tunnel. A l’aube de
l’indépendance en 1991, la population
de l’Arménie s’élevait à 4 millions.
Aujourd’hui, elle se situe entre 3 et 3,1
millions. Pour un petit pays de 4 millions, cette perte de 1 million peut
avoir un effet dévastateur.
Après la chute du régime de
Soekarno en Indonésie, la dictature du
général Suharto a massacré 500 000
habitants de l’ethnie chinoise. La
toute-puissante Chine n’a même pas
levé un doigt, non parce que c’était
politiquement correcte, mais surtout
parce que la perte d’un demi-million de
Chinois pour un pays de 1,5
milliard de personnes est un nombre
insignifiant sur le plan démographique.
Seulement au cours des neuf premiers mois de 2013, la population de
l’Arménie a diminué de 10 000 personnes. Un sondage réalisé à la fin de
décembre 2012 a montré que 50% de la
population restante partirait s’ils en
avaient la possibilité. Cette statistique
a été menée par l’Institut du conseil
politique et sociologique sous la direction de Samvel Manoukian.
Selon cet institut, les causes des
migrations sont nombreuses, avec au
premier rang les écarts de revenu, le
manque de confiance dans le système
judiciaire et la faible participation du
public. Nous devons aussi ajouter le
blocus et la menace imminente d’une
possible guerre.
Il y a des conditions qui sont au-delà
de la portée du gouvernement arménien.
Même si un miracle se produisait et
que les forces de la diaspora se
joignaient au gouvernement arménien
pour surmonter ces défis, rien ne pourrait changer la carte géopolitique de la
région, où la Turquie et l’Azerbaïdjan
ont uni leurs forces pour étrangler
l’Arménie.
La teneur du discours inaugural du
président azéri Aliev, lorsqu’il prenait
ses fonctions pour la troisième fois,
était que son pays continuerait d’isoler
internationalement l’Arménie. Il a
déclaré que l’Azerbaïdjan allait attendre de voir l’Arménie se dépeupler
jusqu’à être mûre pour une prise de
contrôle. Il a affirmé que l’Arménie faisait partie du territoire azerbaïdjanais,
basé sur un document nouvellement
découvert que son grand-père était
né à Erévan.
Notre alliée et défenseur, la Russie
n’a pas servi à stabiliser la situation de
la région et ainsi rassurer les
Arméniens et leur permettre de continuer à vivre sur leurs terres ancestrales.
Ajoutant l’insulte à l’injure, la Russie a
ouvert des bureaux d’immigration à
Erévan offrant aux travailleurs sains
de se déplacer vers les régions faiblement peuplées de Russie avec des
offres d’emploi et de citoyenneté.
Ainsi, les familles arméniennes démunies prennent à contrecœur avantage
de ces incitations et quittent définitivement l’Arménie.
Une incertitude qui tourmente le
peuple arménien est la question du
Karabagh. Le Karabagh est-il inclus
dans l’union douanière ? Si la guerre
éclate, la défense du Karabagh conclut-elle l’accord militaire entre Erévan
et Moscou?
Récemment, des voix rassurantes
ont été entendues du côté russe. En
effet, le commandant de la base 102e
russe à Gumri, Andrey Ruzinsky, a
déclaré : « Si les dirigeants azerbaïdjanais décident de reprendre le contrôle du Karabagh par la guerre,
l’armée russe interviendra en cas de
guerre et l’Arménie paiera le prix. »
Sans essayer d’interpréter la dernière
mise en garde, disons que l’avertissement comporte un certain poids, mais
n’est pas un substitut à un traité.
Les Arméniens croient que la base
russe est là pour leur défense, alors
que Moscou a des objectifs
stratégiques bien plus importants dans
la région, et a l’intention de maintenir,
par sa présence, l’équilibre entre la
Turquie et l’Iran mais aussi, dans la situation actuelle, de surveiller la guerre
en Syrie.
Il est un fait connu que l’armement
arménien et azerbaïdjanais est sur le
même plan ce qui ne fait qu’exacerber
la situation plutôt que de réduire la
tension qui est, de loin, la principale
cause de l’anxiété de la population
arménienne.
Revenant à la situation intérieure, le
gouvernement arménien peut et doit
prendre des mesures. Les investissements en Arménie ont chuté de 65%.
Les investissements de la diaspora en
Arménie ont chuté encore plus
Suite à la page 8
8. 8 • ABAKA • LUNDI 2 DECEMBRE 2013 / MONDAY DECEMBER 2, 2013
La déclaration de la Turquie
est du « bluff »
Conférence sur les Arméniens islamisés :
« Pourquoi 90 ans de silence? »
Selon le vice-président de
l’Assemblée nationale d’Arménie,
Edouard Sharmazanov, cette dernière
n’accepte pas toutes les conditions
préalables dans les relations arménoturques.
Edouard Sharmazanov a répondu à
la déclaration faite par le ministre turc
des Affaires étrangères Ahmet
Davutoglu selon laquelle l’ouverture de
la frontière arméno-turque était possible dans les années à venir si la
République d’Arménie retirait ses
troupes de la République du HautKarabagh. « Je crois que tout le monde
sait qu’il n’est pas digne de lancer des
ultimatums à l’Arménie. Nous avons
déclaré à plusieurs reprises qu’aucune condition préalable n’était acceptable
pour nous. Cette déclaration du ministre des Affaires étrangères de Turquie est
donc juste du chantage », a-t-il déclaré .
L’Arménie a demandé à la Turquie d’utiliser son influence sur l’Azerbaïdjan
pour qu’elle retire ses troupes des territoires occupés de Martunashen, de
Shahumian, de Getashen et du nord de Martakert, dans le Haut-Karabagh.
Du 2 au 4 novembre, la fondation
Hrant Dink, du nom du journaliste turc
d’origine arménienne assassiné en
2007, a organisé à Istanbul une conférence inédite sur un sujet encore
largement tabou en Turquie: les
Arméniens islamisés.
L’expression désigne ces
Arméniens, le plus souvent des
femmes et de jeunes enfants, qui ont
survécu au génocide de 1915 – un
terme que rejette fermement la
Turquie – en étant recueillis par des
familles musulmanes, perdant ainsi
leur langue et leur religion. La plupart
ont emporté ce lourd secret dans leur
tombe mais ces dernières années, une
poignée de chercheurs et de descendants commencent à raconter leur histoire dans des thèses, des livres et des
films.
Des représentants des Etats-Unis,
d’Europe, d’Arménie et de Turquie
participent à la conférence. Le rédacteur en chef d’« Agos », Sarkis
Seropian, a déclaré qu’une conférence
ayant un tel thème et à cette échelle
était organisée en Turquie pour la première fois. « Une grande conférence
consacrée à la question des Arméniens
islamisés n’a pas eu lieu jusqu’à
présent, ce qui permet à la fois à des
scientifiques et à des gens ordinaires
venus de différentes parties du monde
à participer. »
Avec près de 300 participants, la
conférence est d’abord une étape pour
comprendre et présenter les difficultés
L’Arménie lauréate du « Prix Découverte
de l’Année » par le National Géographic
La Fondation Nationale arménienne
pour la compétivité a annoncé que le
magazine National Géographic
Traveler, édition russe, a décerné son
prix annuel de la meilleure destination
touristique à l’Arménie, à l’issue d’un
vote public en ligne.
Plus tôt dans l’année, National
Géographic Traveler avait consacré
plusieurs articles et photos à
l’Arménie.
L’importance de celui-ci s’inscrit
dans le cadre de l’augmentation de la
prise de conscience du patrimoine historique, culturel et religieux de l’Arménie
sur le marché russe ainsi que stimuler les flux touristiques.
En avril dernier, une délégation de l’éditorial du National Geographic a été
organisé en Arménie pour un voyage de presse qui a donné lieu à une série
d’articles consacrés à l’Arménie et publié dans le National Geographic et les
magazines nationaux Geographic Traveler et une galerie de photos sur le site
Internet Nat-Geo.ru, a rapporté le Bureau des relations publiques de la
Fondation nationale de la Compétitivité de l’Arménie.
La ministre uruguayenne du Tourisme et du
Sport, Lilian Kechichian en Arménie
La ministre uruguayenne du Tourisme et du
Sport Lilian Kechichian
s’est rendue en Arménie.
Elle a été reçue par le
Premier ministre arménien
Tigran Sargissian.
Le centre de presse gouvernemental a informé que
le premier ministre a noté
que l’Arménie et l’Uruguay
ont un haut niveau de relations politiques, particulièrement la reconnaissance et la condamnation officielle du Génocide arménien par l’Uruguay, le premier dans le monde. « Dans le domaine du sport nous avons de bonnes traditions avec l’Uruguay et dans le domaine du tourisme nous avons un grand
potentiel non réalisé. Votre visite permettra de découvrir de nouvelles directions et nouveaux instruments qui donneront des impulsions à l’élargissement
des liens dans les domaines susmentionnés » a dit Tigran Sargissian. Durant la
rencontre, les interlocuteurs ont discuté les projets de coopération, l’échange
d’expérience dans le domaine du sport et la réalisation de projets communs.
A la fin de la rencontre, avec la participation du Premier ministre les deux
parties ont signé l’accord sur la coopération entre les gouvernements des deux
pays dans le domaine du tourisme.
Six cents ans de...
Suite de la page 7
spectaculairement. Seule la règle de
droit ne peut remédier à cette situation.
Combien d’investisseurs arméniens
de la diaspora doivent être battus ou
tués avant de mettre les responsables
à l’écart ?
En outre, la fiscalité est exercée
d’une manière injuste. Les autorités
fiscales sont tolérantes envers des oligarques alors que tout le poids de
l’impôt est dirigé vers les classes
moyennes ou inférieures jusqu’à
décourager les petites entreprises. Les
monopoles alimentaires ont fait augmenter les prix de trois ou quatre fois
que les prix dans la région.
Il y a un taux de chômage de 35%.
Pour une famille de la classe moyenne des vacances en Turquie ou en
Géorgie sont plus abordables qu’en
Arménie.
La corruption est endémique et seul
le gouvernement peut résoudre ce
problème, mais le gouvernement semble faire partie du problème plus que
de la solution.
Avec les jeunes qui quittent le pays
à un rythme alarmant, on se demande
qui défendra les frontières.
La situation politique actuelle n’est
pas propice pour aborder et résoudre
les problèmes graves. Depuis des
mois, le débat politique est centré
autour d’un élément désagréable du
parlement, le président est interrogé
au sujet de ses habitudes de jeu lors
d’un forum politique européen comme
Sarkis Seropian
rencontrées par les Arméniens
islamisés et ses conséquences ainsi
que la possibilité d’étudier et de discuter sur le silence existant sur la
question et le processus de violation
de ce silence.
Selon l’évaluation de Seropian, la
tenue de cette conférence montre qu’il
existe, en Turquie, un processus lent
mais certain vers la démocratie.
si l’Arménie n’avait pas d’autres problèmes. Ce n’est pas sans rappeler la
Cour byzantine débattre de combien
d’anges pouvaient tenir sur la pointe
d’une aiguille, alors que Fatih Sultan
Mehmet escaladait les remparts.
D’autre part, le chef de l’opposition
et ancien président Levon TerPetrosian, demande la démission du
président Serge Sargissian. Mais celui
qui le remplacera, sera lui aussi bientôt entouré des mêmes oligarques qui
contrôlent et étranglent l’économie
arménienne. Toute crise détériorera
encore plus la situation. Les influents
médias électroniques et papiers sont
financés par des sources étrangères
dont la dernière préoccupation est le
sort de l’Arménie.
C’est pourquoi le rôle des médias
rend la situation plus confuse
qu’éducative.
Incidemment, ces oligarques ont
déplacé leur capital à l’étranger pour
être les premiers à quitter le navire en
cas de naufrage.
Personne n’a encore trouvé ni suggéré une solution à ces situations dramatiques et cet article n’a pas la présomption d’offrir une solution miracle.
Ce n’est que lorsque le gouvernement et l’opposition reviendront à la
raison, et se rendront compte que le
problème les blesse tous les deux,
qu’ils auront le besoin d’un effort
suprême et uni afin de trouver une
solution interne et lutter contre les
menaces externes, alors seulement le
pays retrouvera une certaine stabilité
et l’espoir d’une amélioration tant
économique que de survie.
Traduction N.P.
9. LUNDI 2 DECEMBRE 2013 / MONDAY DECEMBER 2, 2013 • ABAKA • 9
ABAKA
E N G L I S H
S E C T I O N
MONDAY DECEMBER 2, 2013
PRESS RELEASE
TEKEYAN AND ITS SISTER
ORGANISATIONS HOLD THEIR VERY
FIRST INTERNATIONAL CONSULTATION
IN LONDON
Profusion of Medals:
Compensation or Compromise?
By Edmond Y. Azadian
The Russian novelist Anton
Chekhov once wrote a satirical short
story about the significance of medals
in 19th-century Russian society. The
story dwells on the predicament of a
poor teacher who is invited to a dinner
party in high society circles. To prove
that he deserves the honor, he decides
to borrow a medal from a friend. Upon
arriving at the party, however, he
encounters an acquaintance, who
knows that he has not received such
an honor. The teacher tries to hide the
medal, devising many ruses which
eventually spoil the dinner and the
evening. But before taking his leave,
he discovers that his acquaintance is
also in the same boat, trying to hide
his own borrowed medal.
Chekhov ridiculed characters chasing such vanities. He died in 1905 and
yet, since then, not much has changed
in that part of the world when it
comes to tributes.
The Soviet inheritors of the Russian
Empire also stressed the significance
of those medals, to the point that
many anecdotes and jokes were
cracked about Leonid Brezhnev, a particular devotee of medals. As the
chevrons on his lapel extended,
Armenians were wondering that they
had never seen hyphenated chevrons.
Today, those coveted medals can be
bought at the Vernissage, the glorified
flea market in Yerevan, for pennies.
But, on the other hand, the tradition
seems to be entrenched in Armenia so
much so that pretty soon no tourist
will return from Yerevan without a
medal awarded by an authority or
agency in Armenia.
The same may apply also to the
church. It looks like soon the recipients of medals will outnumber
Armenians who have been deprived of
such honors.
In the past, the people who were
awarded such medals were few and
far between. But today, the abundance
of such medals leaves everyone baffled and devalues the honor. Some
recipients even wonder what good
deed they have done for Armenia in
order to deserve such honors.
It looks as if the time has come to
revise the value system in Armenia,
where they seem to be banking on the
naiveté of Diasporan Armenians. It is
true that for some people, those
medals serve as an effective bait to get
them to make some contributions.
But, as time goes on, with the proliferation of those honors, the value system is undermined and deserving people cannot be distinguished from the
ones who have taken the bait and been
elevated to a rank to which they don’t
belong.
There is a saturation point where
the law of diminishing returns is activated.
Yet another group in the diaspora is
critical of generous distribution of
those questionable honors, that is,
until their turn arrives. At that point,
they believe that unlike undeserving
honorees, they are meritorious and
have fully earned the honors.
But eventually, they are bundled in
the same batch of people who had
been wearing those medals, whether
they deserved them or not.
Come to think, by the unrestricted
dispensation of those medals, the
authorities, eventually, insult the intelligence of the Diasporan Armenians,
believing that those methods can buy
influence, loyalty and sacrifice.
Any contribution to or sacrifice for
Armenia loses its value the moment
the motivation becomes reciprocal
compensation.
And unfortunately, our poor homeland has not much more to offer than
those pieces of metal to reward those
contributors.
It is really very difficult to differentiate who is more naïve: the people
who shower those honors or those
who get the medals? Maybe both.
When those medals were awarded
sparingly, the recipients were distinguished members of the community
and they stood above the multitudes.
But today, when the spigot of those
awards has been turned loose, the
value of those medals is dead on
arrival.
Individuals with self-esteem need to
think seriously if the medals they have
received truly signify an appreciation
for a righteous deed or whether they
have been decorated with an ulterior
motive.
Of course, the generous distribution
of medals needs to be distinguished
from the prizes awarded to the writers, scientists, scholars and performers by the government or by other
organizations, since the latter come
with monetary compensation, which
will go a long way to inspire new
pieces of literature or composition, or
new volumes of academic work.
Now that there is a large army of
medal bearers, where do we begin to
raise our value system?
Of course, the change has to begin
from the top. But before adopting a
new system, there has to be a change
in our people’s mentality and attitude.
Brezhnev is dead and his medals have
been buried with him; we cannot buy
them at the Vernissage anymore.
Once we change our mentality, it
Cont’d on page 10
Seated, from left, Varoujan Sirapian, Sarkis Khatchadourian, Haroutiun
Arzoumanian,Edmond Y. Azadian, Papken Megerian, Vartan Ouzounian, Taline
Avakian and Violetta Barzankian-Kaydan;
Standing, from left, Garo Boyadjian, Vartan Nazerian, Sossi Yerissian,
Krikor Shigaher, Kevork Erzinkazsian (Rapporteur of meeting), Dr. Hratch
Kouyoumjian (chair of meeting), Nar Khatchadourian, Garen Arevian and
Arthur Touryan
Tekeyan Cultural Association and its Sister Organisations took place 8-9
November 2013 in Kensington, Tara Copthorne Hotel London, organised and
hosted by the London Chapter of TCA. Attending were 18 delegates from
Canada, USA, Greece, Egypt, France, Switzerland, Lebanon and the UK, representing 3 of the 4 major Trusts of TCA, with the 4th Trust being represented
informally. Two senior figures of TCA who were unable to attend due to unforeseen emergencies were regularly briefed and their input sought whenever needed.
In his opening speech, the Chair of the London Chapter after welcoming the
delegates, gave the background of the consultation, reviewed briefly the current
situation of the organisation, and the proposed agenda. He dwelt on the democratic and liberal credentials of TCA as established by ADL and regretted the
absence of a few chapters from the Middle East who could not attend due to
various reasons.
This was the first meeting of its kind since 1947 with the theme of the meeting being “Integration, Complementarity and Sustainability”. Over the 2 days
the delegates reviewed the situation of the various chapters and sister organisations in the Diaspora and Armenia, in order to chart a new way ahead with a
new vision and mission statement. This was primarily a foresighting exercise
where various matters related to financial, operational and structural issues
were discussed. A thorough analysis of the strengths, weaknesses, opportunities
and threats were debated and the resultant indicators integrated into a future
plan of action. The participants listened and debated the key note presentations
covering such themes as the media, future trends, management models, innovative approaches and TCA relationships with major organisations and institutions.
In an ever-changing and competitive world with its clear impact on the
Diaspora and hence on TCA and its Sister Organisations, and in order to be prepared better to face these challenges, a number of resolutions, with set timelines were approved. Amongst these:
1. To organise formally a global network to be established virtually in the
Tekeyan Centre in Yerevan, but hosted and operated from Boston;
2. To establish a 4-member Ad Hoc Committee in order to review the written
and electronic media and prepare an action plan within 6 months.
3. To establish a 9-member Global Coordinating Committee (GCC) to act as
the “spokesperson of TCA”, to act as a think tank and a forum for problem-solving and dispute resolution, to fine tune the new mission statement of TCA along
the guidelines suggested at the meeting, to monitor and oversee the implementation of the resolutions locally and globally along set time-lines.
Members of GCC will include representatives of 4 major Trusts. Three slots
are currently left open, one of which is reserved for the Chair of ADL pending a
successful resolution of all divisive issues in our family of organisations. GCC
will submit its report to the follow-up meeting to be held during the first half of
2015 at the Tekeyan Centre in Yerevan.
On the evening of the 8th there was a formal cocktail reception given by the
London Chapter in honour of the participants to which about 50 guests representing community based structures were invited. After the welcoming words of
Cont’d on page 10
10. 10 • ABAKA • LUNDI 2 DECEMBRE 2013 / MONDAY DECEMBER 2, 2013
Armenian and NKR presidents
attended military drills
THE YOUTH CORNER
That got me thinking
What’s your yes story?
The President of the Nagorno Karabakh Republic Pago Sahagian and the
President of the Republic of Armenia Serj Sarksian attended the military drills
conducted by the NKR Defense Army in the northern part of the republic. The
Central Information Department of the Artsakh President’s Office informs that
in the evening of the same day the Presidents of the two Armenian states arrived
in Stepanakert and attended the consultation of the Defense Army supreme
command staff dedicated to the process of the drills.
The President Sahagian highlighted the ongoing improvement of the Defense
Army’s fighting efficiency considering it among the most effective components
of ensuring Artsakh security, peace and stability in the region.
The NKR and the Armenian Defense Ministers and other officials were present during the events.
Government increases
tourism allocations
For those of you who spend more time on YouTube than you should, you
might know the perky make-up, fashion and lifestyle YouTuber Zoella. Last
week, a friend of mine, following a conversation that we had earlier that
day, sent me one of her videos entitled ‘’Just say yes’’. Zoella explains the
importance of accepting opportunities that come your way rather than
shying away for whatever reason that might be holding you back; because
you never know what will come out of it.
For me, ‘’Life begins at the end of your comfort zone’’ is one of those
sayings that don’t mean anything. What is my comfort zone? Am I not living
enough? Should I be worried about what I’m doing with myself? It’s a quote
that makes you question your existence without actually inspiring you. But
when I watched this video, I realized that I had been looking at it the wrong
way. Getting out of your comfort zone isn’t about changing your life, it’s
about discovering what else you can do with it.
I think I finally get what CEGEP is about (except of course depriving you
of sleep and ruining your life). We’re at an age where we don’t really know
what we’re going to do with our future, nor what we’re going to do with
ourselves. I think these two years are about truly discovering what you like
and what you’re good at. And not just thanks to the classes we are taking
(most of them don’t inspire to do us anything at all). So go ahead, get
involved. Find out what you can do!
Also, accept invitations even if you’re more the type to stay at home;
don’t take the easy ‘’I don’t feel like it” way out. But I know that sometimes
it’s not just about not feeling like it; it’s also because some of you don’t feel
very comfortable there are a lot of people around. Zoella addresses that
issue in her video. I say, the very best way to overcome it is with a yes story.
Even if it doesn’t work out the way you planned, there is always something
that comes out of a yes story, as opposed to a no story.
At the beginning of the year, I decided to join the paper because I love
writing, and I wanted the chance to express myself in a way that is particular to me. What about you? What’s your yes story?
Sananne Wartabetian
Montreal
Tekeyan and Sister Organizations...
Cont’d from page 9
the Chair of the London chapter, Dr. Hratch Kouyoumjian, the Primate of the
Armenian Church in UK and Ireland Bishop Vahan Hovanessian welcomed the
participants and wished all the success to the TCA family for their continuous
devotion to Armenian Culture and values. On behalf of the delegates spoke
Edmond Azadian, member of TCA Central board of US and Canada, thanking
the host committee and outlining the organization’s mission. The Ambassador of
Armenia to the St. James’s Court being out of the country, his representative Mr.
Ara Margarian, conveyed in his turn their best wishes for the future, adding that
TCA is a vital force in the communities wherever it exists.
On the evening of the 9th, a formal dinner completed the social agenda of
the meeting.
The Consultation was closed by its chairperson after the customary speeches and good wishes at 5:00 pm, 9 Nov. 2013.
The Government of the Republic of
Armenia increases the budget allocations for tourism to improve the available conditions and settle the existing
problems.
The deputy minister of Finance of the
Republic of Armenia Bavel Safarian
stated about it at the National
Assembly. “The money, which is by 25
million drams more than the allocations of 2013, will be directed to the
improvement of the tourism information system, the organization of the
traditional events, the settlement of
the tourism issues and the programs
on the international cooperation”,said the deputy minister.
“Armenpress” reports that by the state
budget 2014 2,4 billion drams was allocated to the ministry of Economy of
the Republic of Armenia, which is
more by 550 million drams. In general
75 million drams will be directed to
the tourism development.
Earlier “Armenpress” informed that
the number of tourists coming to
Armenia increased during the months
of January-June 2013 by 14,3%.
According to the data provided by the
National statistical service of the
Republic of Armenia, within the
abovementioned period 321,279 people arrived in Armenia. During the
months of January-June 2013 343,263
people left Armenia for tourism purposes. In comparison with the same
period of the year of 2012 the indicator
increased by 13,6%. In the months of
January-December of 2012 Armenia
was visited by 843,330 tourists, which
exceeded the indicator of 2011 by
11,3%. By the results of the analyses of
the World Tourism Competitiveness
Report of the World Economic Forum
2013, Armenia occupied the 79th place
among 140 countries. In comparison
with 2011, the position of Armenia
advanced by 11 horizontals.
Signed : Consultation Chairperson and Rapporteur
London Nov. 14, 2013.
Profusion of...
Cont’d from page 9
would be rather easy to come up with
a new value system. Committees of
unbiased and qualified scholars may
be assigned with the task; people who
truly are familiar with the face (and
the heart) of the diaspora and
Armenia. They can come up with a
short list of candidates who should be
vetted properly, before being nominated for the awards. That way, no recommendation can be smuggled on the
list of nominations if all they have
done is treat a minister to lunch or
given a lavish present.
During the last 21 years, from the
ashes of the ragtag fighters an effec-
tive army was formed in Armenia.
Legislative and executive branches of
government were put in place.
Therefore, Armenia’s value system
should also correspond to those developments. If fewer people from the
diaspora are medaled, the DiasporanArmenians will feel more honored, not
less, if and when their turn comes.
If today Anton Chekhov were to be
resurrected, I have no reason to hide
my own medals. But, in my soul
searching, I will always wonder where
I stand in the value system of those
who have awarded the medals to me.
Note: This article is dedicated to
the memory of my dear friend, the late
Arsen Demerjian who motivated me to
write about this topic before his
untimely death.