4. Définition d’écosystème
il s’agit d’un ensemble d’être vivants(biocénose) qui
vivent au sein d’un milieu ou d’un environnement
spécifique(biotope) et interagissent entre eux au
sein de ce milieu et avec ce milieu
importance d’écosystème:
les écosystèmes ont de nombreuses fonctions
utiles : ils servent d'habitat à des plantes et à
des animaux, abritent des poissons et d'autres
sources de nourriture, préviennent l'érosion et
protègent des inondations et d'autres
phénomènes météorologiques.
5. Les types des écosystèmes
Ecosystèmes terrestres: Ecosystèmes aquatiques:
7. Structure d’écosystème
Producteurs (Autotrophes) :Les plantes, les
algues et certaines bactéries sont des
producteurs. Ils produisent leur propre
nourriture par le processus de photosynthèse
en utilisant la lumière solaire, le dioxyde de
carbone et l'eau pour fabriquer des glucides
(sucres).
Consommateurs(Hétérotrophes):Les
consommateurs sont des organismes qui se
nourrissent d'autres organismes. On distingue
les herbivores (qui se nourrissent de plantes),
les carnivores (qui se nourrissent d'animaux),
et les omnivores (qui se nourrissent à la fois de
plantes et d'animaux).
Décomposeurs et Détritivores :Les
décomposeurs, tels que les champignons
et les bactéries, décomposent les
matières organiques mortes en éléments
nutritifs. Les détritivores, comme les vers
de terre et les insectes, se nourrissent de
matières organiques en décomposition.
8. Réseau trophique
se définit comme un ensemble de chaînes
alimentaires reliées entre elles au sein d'un
écosystème et par lesquelles l'énergie et
la matière circulent (échanges d'éléments tel
que le flux de carbone et d'azote entre les
différents niveaux de la chaîne alimentaire,
échange de carbone entre les végétaux
autotrophes et les hétérotrophes).
9. Niveaux trophique:
Les producteurs occupent le premier niveau
trophique, les herbivores le deuxième, les
carnivores le troisième.
Les facteurs abiotiques:
la température
l'ensoleillement,
l’humidité,
Le vent
les précipitations
pH du sol,
la présence de minéraux dans le sol,
l’aération du sol,
le relief,
la salinité de l’eau,
le pH de l’eau,
Les facteurs biotiques:
la prédation,
les maladies et le parasitisme,
la présence de nourriture,
la présence de partenaires pour la
reproduction,
la proximité de l’être humain,
la modification de l’environnement par un
autre individu
11. Les interactions dans un écosystème sont essentielles
pour comprendre comment les organismes vivants
interagissent les uns avec les autres et avec leur
environnement . Plusieurs types de relations peuvent
s'établir entre les individus d'une même espèce (relation
intraspécifique) ou entre des individus d'espèces
différentes (relation interspécifique).. Voici quelques-unes
des principales interactions au sein d'un écosystème
12. La compétition
La compétition est une relation entre des espèces qui ont besoin des
mêmes ressources (nourriture, eau, territoire, etc.). L'une des espèces,
généralement celle qui est la plus adaptée, tirera profit des ressources
disponibles dans le milieu.
la compétition peut également avoir lieu entre deux individus de la même
espèce. On dira alors que la compétition est intraspécifique. Par exemple,
lorsque les deux mâles veulent se reproduire avec la même femelle, ils vont
souvent combattre et le vainqueur aura accès à la reproduction.
13. La prédation
La prédation est une relation dans laquelle une espèce (le prédateur)
en consomme une autre (la proie).
On inclut dans ce type de relation les carnivores (prédation sur d'autres
animaux) et les herbivores (prédation sur des végétaux)
14. Le parasitisme
Le parasitisme est une relation où une espèce (le parasite)
profite d'une autre espèce (l'hôte) en lui étant nuisible.
Pendant son cycle biologique ou une partie de son cycle, le
parasite vit et se reproduit sur un ou plusieurs hôtes.
15. La symbiose est une relation où la survie de deux espèces dépend de
leur association. Outre les lichens, les micro-organismes se trouvant à
l'intérieur du système digestif d'animaux sont un autre exemple de
symbiose, comme ceux qui permettent la digestion de la cellulose chez
les ruminants.
La symbiose est une interaction étroite entre deux espèces, qui peut être
mutuellement bénéfique, ou l'une des espèces peut bénéficier tandis que
l'autre est neutre ou affectée négativement.
La symbiose
16. Le mutualisme
Le mutualisme est une relation de coopération, où deux espèces retirent un
avantage qui peut être lié à la protection, au déplacement ou à l'alimentation. Par
contre, cette relation n'est pas essentielle à la survie des deux espèces.
Le mutualisme n'a pas seulement lieu entre deux espèces animales. La
pollinisation des plantes par les abeilles est un autre exemple de mutualisme :
le nectar est une source de nourriture supplémentaire offerte par les plantes en
« échange » des services de pollinisateur des abeilles. Toutefois, bien que cette
relation soit mutuellement bénéfique, elle n’est pas essentielle à la survie des deux
espèces. Les abeilles ont d’autres sources de nourriture et les plantes ont d’autres
pollinisateurs.
17. Le commensalisme
Le commensalisme est une relation entre deux espèces, mais pour
laquelle une seule d’entre elles (le commensal) retire des bénéfices.
L’autre espèce (l’hôte) ne subit toutefois aucun dommage et n'en retire
aucun avantage.
Dans le cas de ce type de relation, il est important de se souvenir que la
présence ou l'absence du commensal ne change absolument rien à la
vie de l'hôte.
20. Le soleil est la principale source d'énergie pour la
majorité des écosystèmes de notre planète.
Dans un écosystème, les producteurs jouent un
rôle essentiel, car ils produisent la matière
organique par la photosynthèse à partir d’énergie
lumineuses du Soleil, matière minérale et en
absorbant le dioxyde de carbone.
Cette matière organique produite passe sans
cesse d’un niveau trophique à l’autre on parle
alors de flux de la matière
21. La matière organique mortes (feuilles mortes,
cadavres d’animaux…) issue de différents
maillons, se décompose progressivement en
substances minérales grâce aux décomposeurs,
pour qu’elles soient réutilisées par les végétaux
22. Biomasse
La biomasse énergie fait référence à la matière
organique qui peut être utilisée comme source
d'énergie.
En écologie, la biomasse est l’ensemble de la
matière organique d’origine végétale ou animale
présente dans un espace fini.
23.
24. Le rendement de biomasse et d’énergie est
variable d’un niveau à l’autre, il diminue du
producteur vers le dernier consommateur Le plus
grand rendement de productivité de la biomasse
est observé à la consommation directe du
producteur.
On déduit que le transfert de la biomasse
s’accompagne d’une grande perte de la matière
Surtout dans les niveaux supérieurs de la chaine
alimentaire.
25. La diminution des rendements de la biomasse
et de l’énergie d’un niveau à l’autre de la chaine
alimentaire est liée à des pertes qui
accompagnent le transfert.
27. Définition d’une perturbation
Définition : Une perturbation est un évènement qui cause des dommages
temporaires ou durables à un écosystème.
Les perturbations
naturelles
perturbations d'origine
humaine (anthropiques)
les humains n'ont absolument rien à voir
avec celui-ci.
Ex : tempêtes, éruptions volcaniques,
feux de forêt, sécheresses, inondations
ou toutes autres catastrophes naturelles
Les perturbations
tout événement généré par l’activité humaine
qui provoque directement ou non de graves
répercussions sur les écosystèmes naturels.
Ex : érosion des sols, pollution par les
pesticides des sols, relief des digues ,
l'industrie forestière.
28. Les perturbations des écosystèmes
Après une perturbation, les écosystèmes disposent de la capacité de se régénérer
et de retrouver leur état antérieur.
Le climax est l’état d’équilibre stable des écosystèmes. C’est l’aboutissement de la
succession écologique.
La capacité de se régénérer à la suite d’une perturbation s’appelle la résilience.
Si les perturbations sont trop fortes ou trop régulières, il existe un seuil au-delà
duquel les écosystèmes ne peuvent plus retourner à l’état initial. Dans ce cas, ils
tendent spontanément vers un équilibre plus simple et pauvre en biodiversité.
29. Exemple : perturbation d’une forêt par
un incendie
Un feu de forêt est un incendie qui se propage
sur une étendue boisée. Il peut être d'origine
naturelle (dû à la sécheresse, la foudre ou à
une éruption volcanique) ou humaine.
un incendie violent tue sans distinction la
végétation, les champignons et les animaux. Il
détruit la litière, cuit le sol en superficie et le
recouvre d’une couche de cendres
imperméable. Dans une certaine mesure, les
incendies participent aussi à la régénération
des écosystèmes. Certaines espèces, dites
pyrophytes, ont besoin des incendies pour se
disperser (eucalyptus, pins, sequoias).
30. Perturbation d’une forêt par un incendie
• Après une perturbation, les écosystèmes peuvent récupérer et revenir à
l’état antérieur à la perturbation
le climax
le climax
incendie incendie
succession végétale succession végétale succession végétale
31. perturbation d’une forêt par un incendie
Après une perturbation, les écosystèmes peuvent récupérer et
revenir à l’état antérieur à la perturbation.
• Après un incendie, de larges territoires sont dégagés de la
présence des arbres.
• d’autres espèces se développent. C’est le phénomène de
succession végétale. Des espèces dites pionnières
colonisent l’espace libéré. Il s’agit essentiellement de
plantes de prairie,
• Au bout de quelques années, des plantes arbustives font
leur apparition.
• Enfin, les premiers arbres arrivent et recouvrent tout l’espace touché initialement
par l’incendie, jusqu’à ce que la forêt retrouve son état stable antérieur. On appelle
cet état en équilibre le climax.
33. Un écosystème est une unité biologique de base formée par le milieu (biotope) et les organismes
qui y vivent (biocénose)
Exemples : écosystèmes terrestres , écosystèmes aquatiques…
La biocénose est constitué de producteurs autotrophes (les plantes) , les consommateurs
hétérotrophes (carnivores , herbivores et omnivores) et les décomposeurs et les détritivores
(champignons , bactéries…) , ils constituent le réseau trophique.
Parmi les principales interactions au sein d'un écosystème : La compétition , La prédation ,
Le parasitisme, La symbiose , Le mutualisme, Le commensalisme.
Conclusion
Les organismes autotrophes transforment l’énergie lumineuse qui vient du solei en
énergie chimique par le biais de la photosynthèse , les consommateurs peuvent
alors profiter de cette énergie . C’est le flux d’énergie.
L’équilibre d’un écosystème peut être perturbé a cause de perturbations
naturels ou humaines , mais il peut retrouver son équilibre antérieur :
c’est la résilience