Démarche qualité et modèle économique d’une offre de formation à distance
Indexation des RELs
1. RESSOURCES ÉDUCATIVES LIBRES :
INDEXATION PAR MÉTADONNÉES PÉDAGOGIQUES
INTEROPÉRABLES
WEBINAIRE 25 AVRIL 2017
MOKHTAR BEN HENDA
2. Points à aborder
Le concept : un condensé de valeurs
Ressource : qu’est-ce une ressource ?
Éducative : en quoi c’est spécifique ?
Libre : quels rapports à l’ouverture, la gratuité, les droits?
Référencement, indexation : des exigences de visibilité
Des spécificités propres aux REL ?
Quelles solutions ?
Quelles affinités ?
Entrepôts : un environnement technologique particulier
Des métadonnées spécifiques ?
Des normes et des standards appropriés ?
Étude de cas : Omeka.net
3. Cadre général
Les REL (OER) : un sujet d’actualité qui fait l’objet de plusieurs :
Définitions
Chartes, conventions
Outils applications
Recherches/publications
Colloques/séminaires
Formations / Cursus
S’inscrivent dans la mouvance du libre et de l’ouverture (1990s :
e-decade 2000 : o-decade) :
Logiciel libre (Freeware) Richard Stallman (1980’)
Code source (Open source)
Systèmes ouverts (Open systems)
Standards ouverts (Open standards)
Libre accès (Open access)
Archives ouvertes (OAI) [Ginsparg 1991 / BOAI 2002]
Licence ouverte (CC : 2001)
Éducation ouverte (Open education)
Ressources éducatives Libres (Unesco, 2002)
4.
5. Définition retenue par l’UNESCO, 2012
«Des matériels d'enseignement,
d'apprentissage et de recherche sur tout
support, numérique ou autre, existant
dans le domaine public ou publiés sous
une licence ouverte permettant l'accès,
l'utilisation, l’adaptation et la
redistribution gratuite par d'autres, sans
restrictions ou avec des restrictions
limitées. » (Atkins, Brown & Hammond, 2007)
Domaines
Supports
Droit
CoûtsLicence
Atkins, Brown & Hammond (2007). A Review of the Open Educational
Resources (OER) Movement: Achievements, Challenges, and New
Opportunities. Report to The William and Flora Hewlett Foundation
Typologie
6. En quoi les REL sont-elles des ressources ?
Ambiguïté : Un document de recherche (article,
mémoire), peut-il être une REL ?
NON :
Un article scientifique n’est que la simple communication de l’avancée d’une
recherche, selon des méthodes de production (recherche
fondamentale/recherche-action) et d’évaluation (par les pairs) différentes ;
OUI :
L’apprenant en situation de formation professionnelle ou de formation continue
est exposé à des ressources qui ne sont pas spécifiquement reconnues par
l’autorité de formation, mais qui n’en demeurent pas moins valables.
Pour l’apprenant qui cherche des sources de connaissance fiables pour alimenter
sa réflexion, la REL peut provenir d’Internet et d’horizons totalement extérieurs
à son environnement d’apprentissage (Wikipédia, YouTube),
Néanmoins, on ne considérera de telles ressources comme des REL qu’à partir
du moment où elles sont incorporées dans une ressource utilisée dans une
démarche éducative précise.
7. En quoi les REL sont-elles des ressources ?
Les REL sont souvent assimilées à des documents texte,
audio ou vidéo !
Or la définition des REL est plus large : « matériels »
« numérique ou autre »
Les REL comprennent des supports de cours entiers, des
modules, des manuels, des vidéos en streaming, des tests, des
logiciels et d'autres outils, matériaux ou techniques utilisés
pour soutenir l'accès à la connaissance,
Dans une séance de Tchat ou de visio, c’est plutôt le flux ou le service généré
automatiquement qui constitue la source d'apprentissage
9. En quoi les REL sont-elles éducatives ?
Doit-on considérer uniquement les matériaux produits et
utilisés pour une éducation formelle ?
Doit-on exclure des matériaux produits en dehors du cadre
éducatif mais toutefois utilisés dans l’enseignement formel
(i.e. articles de journaux, documents administratifs) ?
Pourtant, l'apprentissage va au-delà des cadres formels et
les ressources utilisées dans un cadre non formel sont aussi
des REL,
Consensus : « éviter l’a priori » sur le caractère éducatif ou
non d’une ressource,
Seuls les matériaux utilisés pour l'enseignement devraient être
considérés comme des REL
L'avantage : éviter de faire des a priori
L’inconvénient : difficile de savoir si une ressource est réellement utilisée pour
l'apprentissage
10. En quoi les REL sont-elles libres ?
3 zones de « liberté » (ouverture) pour les REL ?
Sociale :
Motivée par les avantages sociaux et par des considérations éthiques liées à la
liberté d'utiliser, de contribuer et de partager.
Inspiré du logiciel libre : « logiciel pour lequel le ‘‘code source’’ est publié avec un
droit d'auteur qui permet explicitement à quiconque de copier, modifier et
redistribuer le code et ses modifications sans payer de redevances ou des frais ».
Technique :
Interopérabilité fonctionnelle et technique
Inspiré des standards ouverts : « Les standards ouverts sont importants car ils
permettent aux différentes applications logicielles de fonctionner ensemble ».
Économique :
Sans frais pour le consommateur ou l'utilisateur de la ressource
Inspiré des formats ouverts : « la ressources devrait être publiée dans un format
que tout le monde peut ouvrir sans avoir à acheter une licence d’un logiciel
propriétaire »
11. En quoi les REL sont-elles libres ?
Aspect de l’ouverture/liberté
Source : OCDE, 2007
12. Caractéristiques d’une REL
Gomez (2005) : toute entité (numérique ou non), utilisée dans un
contexte d’enseignement, de formation ou d’apprentissage et qui est :
durable : doit pouvoir résister aux changements technologique,
adaptable : doit permettre une modulation sur mesure c’est-à-dire tenant en compte les
spécificités physiques des apprenants,
gérable : doit pouvoir être administrée facilement,
fiable : doit répondre aux exigences pour lesquelles on l’a créée,
abordable : doit pouvoir être accessible,
évaluable : doit pouvoir être estimée facilement,
interopérable : permettre l’utilisation de contenus et composants développés par une organisation
sur une plate-forme donnée par d’autres organisations sur d’autres plates-formes,
retrouvable : doit pouvoir être accessible facilement,
réutilisable : doit pouvoir être utilisé dans des contextes et des buts différents,
indexable : doit être décrite par des métadonnées ou des annotations sémantiques.
13. Caractéristiques de partage
Interopérabilité :
Utilisation de contenus et composants développés par une organisation sur une plate-forme donnée par
d’autres organisations sur d’autres plates-formes,
Localisation (retrouvable) :
Facilement accessible,
Réutilisation :
Utilisation dans des contextes et des buts différents,
Indexation :
Description par des métadonnées ou des annotations sémantiques.
Diffusion des ressources pédagogiques par l’intermédiaire
d’un réseau (Internet ou Intranet) ou d’un autre média
électronique
Besoin d’un environnement technologique adapté
14. Quel environnement pour les REL ?
Livres et revues papier :
Bibliothèques
Centre de documentation
Cardex
Ressources numériques :
OPAC,
Bibliothèques numériques,
Archives ouvertes
Moteurs spécifiques de recherche
Ressources éducatives
Entrepôts, portails, agrégateurs
Archives ouvertes (CEL),
LCMS/LMS
Courseware (MIT)
Moteurs intégrés
16. Indexation des REL
Les REL doivent être annotées de
telle sorte que les utilisateurs
puissent comprendre de quoi
traitent certains objets
d'apprentissage spécifiques, ce
qu’ils contiennent et les conditions
préalables à leur utilisation avant
même de les consulter ;
Dans le cas d’un grand réservoir de
REL, il est encore plus important
qu‘elles soient bien décrites et
étiquetées de manière
standardisée en format lisible par
machine ;
17. Des standards d’Interopérabilité
Pour faciliter l'intégration d'une
ressource dans un LMS,
Pour que toute ressource
numérique, quelque soit son
format et son mode de production
puisse être utilisée dans tout
système de diffusion de contenu,
Pour récupérer automatiquement
les métadonnées d’une REL là où
elle est utilisée,
Cela permet donc de transporter
des descriptions de ressources
entre les systèmes informatiques.
18. Dublin Core (1995)
Un schéma générique de 15 champs
de description ,
DC fournit un socle d'éléments
descriptifs communs qui gère la
diversité des ressources du Web,
Dublin Core propose dans sa version
avancée (Qualified Dublin Core) 25
propriétés supplémentaires,
DCE (DC Education) a permis
d’enrichir l’ensemble initial des
éléments du DC par des termes
DCMI (DC Metadata Initiative) et
quelques éléments permettant de
décrire certains aspects
pédagogiques.
20. LOM (2002)
9 catégories de données
décomposées en éléments
permettant de décrire de
façon précise et cohérente
toute ressource pédagogique,
11 portent spécifiquement sur
la nature pédagogique de la
ressource (Catégorie 5)
Peut être utilisé pour décrire
des ressources tant
numériques que non
numériques.
24. MLR : Metadata for Learning Ressources
Le M.L.R. est une nouvelle norme en plusieurs parties qui
permet entre-autre de :
Pallier les insuffisances du LOM ,
Réutilisation des profils d'application du LOM
Faire converger la prolifération des profils d’application du LOM,
Décrire des ressources pédagogiques dans un contexte
international multilingue et multiculturel,
Définir des éléments de données structurée et réutilisable pour des
ressources pédagogiques, des offres de formation, des
compétences, etc. ,
Rester indépendant de toute technologie,
Extensions des vocabulaires selon les contextes locaux tout en
partageant un cœur commun (interopérabilité),
Intégration dans le Web sémantique et les données ouvertes et
liées,
Cf. sup-numerique.gouv.fr
25. Entrepôts et banques de ressources
Serveurs informatiques en réseau via l'Internet,
Mécanisme de moissonnage ou de recherche fédérée
(OAI-PMH) facilitant l'interopérabilité entre normes et
plateformes et profils d’application (Normétic,
SupLOMfr, …)
Indexation et partage des ressources grâce à :
des gestionnaires de ressources (ORI-OAI, Eurêka, Paloma,
COMÈTE),
des CMS et LCMS (Omeka, Dspace, Moodle)
Des portails de REL (IDNEUF, UNT)
26. Entrepôts et banques de ressources
Les REL ou les normes de métadonnées associées, sont
souvent stockées dans des Réservoirs ou entrepôts
d'Objet d'Apprentissage.
Différents réservoirs répondent à différents besoins et
ont donc différents schémas de métadonnées,
L'interopérabilité entre les réservoirs de métadonnées
passe par l’usage de schémas et profil d’application
ayant :
Des éléments communs de métadonnées
Des tables de correspondances entre des éléments différents