3. East remains uncertain. She expressed, however, her satisfaction with the formal
resumption of the efforts for the Union of the Mediterranean, with the July 7 meeting of
the Euro‐Med senior officials in Brussels, and voiced her conviction that substantial
efforts have been set in motion for the establishment of a Secretariat.
FOREIGN MINISTER: PRESIDENT MUBARAK'S VISIT TO ITALY AND FRANCE
WITNESSES INTENSIVE MEETINGS WITH PRESIDENTS AND LEADERSHIPS OF
BOTH EUROPEAN COUNTRIES
18 juillet 2009
(c) 2009 States News Service
The following information was released by the Ministry of Foreign Affairs of the Arab
Republic of Egypt:
Foreign Minister Ahmed Aboul Gheit stated that President Mubarak's visit to Italy and
France is to witness intensive meetings with both European Presidents and leaderships.
President Mubarak together with the Italian Prime Minister Berlusconi will inaugurate
the Economic and Financial Forum for the Mediterranean, which is scheduled to be held
in Milan, Italy on July 20th and 21st 2009. Co‐chairing the Initiative of the Union for the
Mediterranean, President Mubarak will have the first speech at the opening session.
Foreign Minister added that Milan Forum mainly stresses the economic aspects,
targeting to achieve communication between businessmen, as well as representatives of
banking bodies and institutions, within the Mediterranean framework. The forum will
also focus on supporting economic and investment relations between the Mediterranean
banks, while the upcoming session will tackle three issues, energy, the infrastructure
and means to support small and medium projects as well as their funding sources. The
Ministers of Transportation, Trade, Industry, Energy and Petroleum will participate at
the Forum in addition to a number of Egyptian businessmen.
Aboul Gheit outlined that President Mubarak's visit to Italy will encompass as well
steering the bilateral cooperation in the light of the "enhanced strategic participation"
between the two countries whose second summit had been held on May 12th, 2009,
Sharm el‐Sheikh. Choosing Italy and France, specifically comes in the light of the
intensive bilateral relations between Egypt and the two countries, being regarded as the
major European countries and the more effective on the European and global arena.
Foreign Minister added that President Mubarak consultations with PM Berlusconi's then
with France's President Sarkozy will focus on tackling the key and main issues on the
regional and global arenas, particularly the situations in the Palestinian territories,
means of supporting the international efforts related to finding fair and comprehensive
solution for the Arab‐Israeli conflict, in addition to the situations in Sudan, Somalia and
combating piracy and other issues.
Moreover, consultations will handle the coming action plan of the initiative of the Union
for the Mediterranean, co‐chaired by President Mubarak and his French counterpart,
and underline the importance of the initiative to play a key and positive role towards
political files of common concern, and adopt an ambitious program for the projects
affecting the ordinary citizens' everyday life.
5. within three years of its establishment. The initiative’s clear focus on implementation is
set out in the DII Principles for all future DII shareholders.
Besides the business opportunities for the companies, there are other economic,
ecological and social potentials: greater energy security in the EU/MENA countries,
growth and development opportunities for the MENA region as a result of substantial
private investment, safeguarding the future water supply in the MENA countries by
utilising excess energy in seawater desalination plants, and reducing carbon‐dioxide
emissions and thus making a significant contribution to achieving the climate change
targets of the European Union and the German Federal Government.
The DII planning entity is to be established as a GmbH (limited liability company) under
German law by 31 October 2009. It is envisaged that other companies will join the DII
once the company has been established. The aim is for the DII to include shareholders
from a variety of different countries.
The Chairman of the Supervisory Board of the Desertec Foundation, Dr. Gerhard Knies,
summed up the latest development in the Desertec Project: "The founding of the DII is a
milestone in the Desertec Foundation's concept for global energy, water and climate
security."
For additional information:
www.desertec.org/
Actualités en Français
(EU) UE/EUROMED: Paris présente un bilan positif de la première année de l'UpM
et salue la « dynamique retrouvée »
17 juillet 2009
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(c) Agence Europe, Brussels 2009. All rights reserved.
Bruxelles, 16/07/2009 (Agence Europe) ‐ La France, qui co‐préside l'UpM (Union pour
la Méditerranée), a salué, à l'occasion du 1er anniversaire, lundi 13 juillet, de cette
nouvelle structure conjointe, la « dynamique retrouvée » qui, selon un porte‐parole du
ministère des Affaires étrangères, « témoigne de l'attachement de nos partenaires au
projet (...) qui est une priorité pour l'Union européenne ».
« Un an après son lancement, l'Union pour la Méditerranée, malgré les obstacles qu'elle
a rencontrés, constitue un projet porteur de sens, qui doit contribuer à faire de l'espace
euro‐méditerranéen un espace de paix, de stabilité et de prospérité pour les peuples des
deux rives », a‐t‐il affirmé. Le porte‐parole a rappelé les débuts difficiles de l'UpM: « en
raison de la crise ouverte à Gaza, les réunions de l'Union pour la Méditerranée prévues
entre janvier et avril ont été reportées. Les travaux ont ensuite pu reprendre, d'abord au
niveau des hauts fonctionnaires puis des ministres. En particulier, deux réunions
importantes ont marqué des avancées positives, conformes aux priorités définies par la
Déclaration de Paris du 13 juillet ». Un bilan positif de l'année écoulée est présenté: « La
6. France et l'Égypte ont co‐présidé à Paris, jeudi 25 juin, la première réunion ministérielle
de l'Union pour la Méditerranée sur les projets de développement durable.
Cette réunion a traité de quatre enjeux essentiels pour l'environnement: l'eau, les
transports, l'énergie et le développement urbain. L'ensemble des pays membres de
l'Union pour la Méditerranée était représenté lors de cette réunion. Mardi 7 juillet à
Bruxelles, une réunion des ministres des Finances de l'Union pour la Méditerranée (..) a
été l'occasion d'une discussion sur la crise financière et d'un débat animé par la
Présidence suédoise ». (F.B.).
Enagas attend un accord en 2010 sur le gazoduc FranceEspagne
THIBAUT MADELIN
All rights reserved ‐ Les Echos 2009
Les négociations avancent entre la France et l'Espagne sur la « viabilité » d'un nouveau «
grand gazoduc » entre les deux pays, qui longerait la côte méditerranéenne, a affirmé le
président du gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas dans un entretien publié
hier dans le quotidien espagnol « ABC ». La France « négocie avec intérêt depuis l'accès à
la présidence de [Nicolas] Sarkozy », a déclaré Llarden Carratala. « Je crois que la
prochaine présidence espagnole de l'Union européenne [au premier semestre 2010,
NDLR] nous permettra de parvenir à un accord », a‐t‐il affirmé. Selon le président
d'Enagas, si un accord est trouvé, les travaux du nouveau gazoduc, qui permettrait
d'établir une capacité d'interconnexion de 7 à 7,5 milliards de mètres cubes de gaz par
an, pourraient être terminés en 2015.
Naguib Sawiris : « Orascom souhaite s'implanter en France »
Marie‐Cécile Renault; mcrenault@lefigaro.fr
(c) Copyright 2009 Le Figaro.
TÉLÉCOMS Un entretien avec l'un des hommes d'affaires les plus puissants du
MoyenOrient.
LE FIGARO. ‐ Il y a dix‐huit mois, vous vouliez racheter Bouygues Telecom, prendre une
participation dans Vivendi et même dans France Télécom. Voulez‐vous toujours faire
des acquisitions en France ?
Naguib SAWIRIS. ‐ Oui, je souhaite m'implanter en France. Mon groupe est déjà présent
en Grèce et en Italie, où Wind vient d'être classé parmi les entreprises italiennes
donnant le plus de satisfaction à ses clients par le journal Il Sole 24 Ore . Moi, j'adore la
France. J'y passe la plupart de mon temps et toutes mes vacances depuis vingt‐cinq ans.
Et la France est un pays qui compte plus de 8 millions de Nord‐Africains, je pense que
cela fait sens industriellement de s'implanter en France et qu'il y a de nombreuses
synergies à dégager. En outre, cela irait dans le sens de l'Union pour la Méditerranée
prônée par le président Sarkozy.
Cela passe‐t‐il par des rachats ?
7. Nous sommes ouverts à toutes les combinaisons : acquisitions, fusions, alliances,
partenariats. Mais il est sûr que les acteurs de taille moyenne ne peuvent résister seuls
face à la puissance de géants comme Vodafone ou Telefonica, présents dans le monde
entier. Grâce à leur taille, ces géants peuvent offrir à leurs clients des tarifs de « roaming
» (les appels d'un pays à l'autre) ultracompétitifs et des terminaux à des prix
imbattables grâce à leur force d'achat auprès des constructeurs. Avec ces deux atouts, ils
attireront à eux inéluctablement tous les clients. Les opérateurs régionaux comme KPN,
Swisscom, Bouygues Telecom sont condamnés à perdre s'ils ne se regroupent pas.
Voulez‐vous de nouveau racheter Bouygues Telecom ?
Le prix des acquisitions aujourd'hui est exorbitant au regard de la situation des marchés
et du potentiel de création de valeur des entreprises. D'autant que, vu les conditions de
crédit, il est plus difficile de financer de telles opérations. Cela dit, Orascom a les moyens
de ses ambitions : nous avons récupéré plus de 2 milliards de la vente de notre
participation dans Hutchinson Telecom et 1,2 milliard de la vente de notre filiale
irakienne, ce qui nous a permis de réduire notre dette. Wind vient également de lancer
avec succès un emprunt obligataire de 2,7 milliards d'euros pour restructurer la dette
du groupe. C'est la plus grosse transaction réalisée en Europe depuis octobre 2006,
preuve que les investisseurs nous font confiance.
À défaut d'acquisitions, êtes‐vous intéressé par la quatrième licence mobile en France ?
Nous sommes ouverts à tout. Nous sommes prêts à nous allier à l'un des candidats à
cette licence. Il y a un créneau pour un quatrième opérateur en France, où le taux de
pénétration est moins élevé que dans les autres pays européens.
Préparez‐vous une alliance avec Free, dont on vous dit proche ?
J'ai beaucoup d'admiration pour Free et son fondateur Xavier Niel qui, comme moi, est
un véritable entrepreneur. Mais je ne connais pas ses intentions.
Votre partenariat avec France Télécom en Égypte au sein de Mobinil se passe mal.
Pourquoi ?
Vous savez, j'ai des liens très forts avec la France et je ne ferai jamais rien de contraire
aux intérêts de ce pays. Je suis très admiratif de France Télécom, dont j'ai beaucoup
appris, mais, dans ce cas précis, il ne joue pas le jeu et refuse d'appliquer le principe
d'égalité des actionnaires.
Que pensez‐vous du nouveau rejet, par les autorités de marchés égyptiennes, de l'offre
de France Télécom sur ECMS, votre filiale commune en Égypte ?
C'est la troisième offre que France Télécom fait sur les minoritaires d'ECMS et la
troisième fois que celle‐ci est rejetée, toujours pour les mêmes raisons : cette offre ne
traite pas de la même manière l'ensemble des actionnaires. Je ne pense pas que l'on
pouvait s'attendre à un changement de position du CMA alors que l'offre de France
Télécom n'a pas été modifiée.
Pourtant, France Télécom a eu en sa faveur une décision du tribunal arbitral. Pourquoi
refusez‐vous de l'appliquer ?
Peut‐on dire que cette décision soit en sa faveur quand le tribunal lui impose un prix
d'achat si élevé ? Si c'était mon argent, je ne serai pas fier. France Télécom doit appliquer
ce prix à l'ensemble des actions visées. Nous lui avons indiqué depuis le début
l'obligation légale de faire une offre pour l'ensemble des actionnaires au même prix. Il
conteste ce point parce que cela lui coûte très cher au vu du prix imposé par le tribunal
arbitral, mais la loi fait foi.
La situation est bloquée. Comment allez‐vous en sortir ?
J'ai fait plusieurs propositions amicales au président Lombard pour trouver une solution
amiable, et ce depuis longtemps : lorsque France Télécom a finalement reconnu son
8. erreur sur le budget prévisionnel de Mobinil ‐ c'était le point de départ de notre
désaccord ‐, nous avons proposé d'annuler la procédure en cours, mais France Télécom
a refusé. En attendant, la société Mobinil commence à être pénalisée sur le terrain par
cette mésentente d'actionnaires.
La crise ne rend‐elle pas difficile votre situation dans les pays émergents à risque, qui
représentent le plus gros de vos implantations ?
Pas du tout. Les télécoms, y compris dans les marchés émergents, sont résilients à la
crise. C'est l'une des industries les moins touchées. La croissance reste très forte dans
les pays émergents. Dans tous ces pays où il n'y a pas de services financiers, je compte
beaucoup sur le paiement par téléphone mobile qui est en plein boom et va nous
apporter des revenus supplémentaires.
AVEC Orascom, Naguib Sawiris a bâti en moins de dix ans un géant des télécoms,
principalement dans les pays émergents. Mais le milliardaire égyptien a aussi pris pied
en Europe en rachetant le numéro trois italien, Wind, et le numéro trois grec, Wind
Hellas. Au total, le groupe compte 100 millions d'abonnés.
Il entend continuer à jouer un rôle dans la consolidation du secteur et désire plus que
jamais s'implanter dans l'Hexagone. Malgré le conflit sur Mobinil‐ECMS, qui l'oppose
depuis deux ans à France Télécom et qui vient de connaître un nouveau rebondissement.
Michel Vauzelle réélu à la présidence de la Commission Interméditerranéenne de
la CRPM
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Conseil Régional de Provence Alpes Côte d'Azur
A l'occasion de son Assemblée générale, qui s'est tenue ce jour à Rome, à l'invitation de
la Région du Latium, la Commission Interméditerranéenne de la Conférence des Régions
Périphériques Maritimes (CRPM) a réélu à l'unanimité à sa présidence Michel Vauzelle,
Député, Président de la Région Provence‐Alpes‐Côte d'Azur.
Après avoir salué le travail conduit par Michel Vauzelle depuis 2007 à la tête de la
commission, l'Assemblée a approuvé sa détermination à faire prendre en compte la
dimension territoriale dans le partenariat méditerranéen et dans les projets mis en
oeuvre dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée.
La Commission Interméditerranéenne de la CRPM rassemble près de cinquante Régions
de la Méditerranée. Elle a pour mission de favoriser leur coordination avec pour objectif
de faire de la Méditerranée un espace de co‐développement, de solidarité, de dialogue,
de tolérance, de sécurité et de paix.
Cette commission est en outre une force de proposition et un cadre d'action commun
visant à garantir à la zone méditerranéenne une plus grande attention des institutions
européennes et une accélération des processus de développement économique,
territorial, social et culturel.
2e forum économique de Campanie
9.
Un ALE Méditerranée pour 2010
· Le Maroc s’implique pour booster ses échanges avec Naples
· Signature d’une lettre d’intention avec les pays de la région
· Tunisie, Egypte, Turquie, Israël, principaux partenaires
Un nouvel ALE en gestation. Il concerne cette fois‐ci cette fois‐ci la région de la
Méditerranée et sera signé en 2010. Dans cette perspective, la région de la Campanie,
dont le chef‐lieu est Naples, vient d’organiser la 2e édition de son forum international
pour la coopération dans la Méditerranée. Crise oblige, cette année l’accent a été mis sur
le renforcement des échanges économiques et commerciaux entre pays de la
Méditerranée. «La crise crée l’urgence, celle de coopérer», ajoute Antonio Valiante, vice‐
président de la région. C’est la raison pour laquelle la Campanie, l’une des 22 régions qui
composent l’Italie, fonde beaucoup d’espoir sur le 2e forum international.
Cinq délégations des pays partenaires de la région ont été invitées. Il s’agit du Maroc, de
l’Egypte, de la Tunisie, la Turquie et Israël. Au programme, un séminaire sur les
opportunités d’affaires dans l’espace méditerranéen, ainsi que les instruments et les
ressources à la disposition des entreprises. 70 opérateurs économiques de la région de
Campanie et 30 autres venant des cinq pays partenaires ont procédé à une série de
rencontres B2B dans l’agro‐industrie et l’agroalimentaire, la formation, le textile‐
habillement, les énergies renouvelables, l’innovation et les nouvelles technologies.
«Vous êtes cinq pays de la région à avoir un taux de croissance qui frôle 5% alors que
l’Italie est en crise», déclare d’emblée Fernando de Angelis, coordinateur des rapports
avec les pays de la Méditerranée en Campanie, au cours de son allocution.
Le forum en question s’inscrit dans le Programme de partenariat entre la région
Campanie et les Pays tiers de la Méditerranée/PTM, Campaniamed. Ce dernier est en fait
un espace d’échanges économiques créé en 2008. L’objectif est de «renforcer le réseau
de coopération institutionnel entre la Campanie et les 5 PTM et créer les conditions
favorables à une coopération économique, sociale, culturelle et scientifique entre la
région et les cinq pays de la Méditerranée», a indiqué Valiante.
Pour opérationnaliser l’espace économique impliquant Campanie et les pays concernés,
des institutions ont été mises en place: l’Aire générale de coordination (AGC 08), l’Unité
opérationnelle de la région de Campanie (UORM) et l’Institut des études pour le
développement économique (ISVE). Et cinq antennes Campaniamed ont été installées
dans chacun des 5 pays et plus précisément au sein des Chambres de commerce. Au
cours de sa première phase, cette plateforme s’est appuyée sur deux types d’actions: la
coopération institutionnelle et le partenariat d’affaires dans des secteurs aussi
stratégiques que le textile, l’artisanat, l’agroalimentaire…
Un an après la création de Campaniamed, la région éponyme, ainsi que les cinq pays
membres ont signé une lettre d’intention. Véritable pacte pour la promotion des
opportunités d’affaires entre les pays concernés. «Nous sommes en train d’effectuer les
10. derniers pas dans cette initiative pilote qui nous a permis de mettre en place un nouveau
modèle de gouvernance en vue de l’ouverture de notre région dans ce qui va devenir le
plus important marché du monde: la Méditerranée», explique Valiante. Pour ce dernier,
la création d’un réseau économique entre la région dont il est vice‐président et les pays
du sud de la Méditerranée, ainsi que le renforcement des relations public‐privé dans les
pays concernées, constituent deux jalons importants dans la création, à l’horizon 2010,
d’une zone de libre‐échange dans le bassin méditerranéen.
UE/AFRIQUE : UN PLAN POUR UN VÉRITABLE RÉSEAU EUROAFRICAIN DES
TRANSPORTS
14 juillet 2009
Europolitique Transport
L'UE et l'Afrique vont renforcer leur coopération dans le domaine des transports. La
Commission européenne a adopté, le 24 juin, une communication qui dresse les grands
axes de ce que le commissaire chargé des Transports, Antonio Tajani, qualifie de «
véritable partenariat stratégique dans les transports » et qui doit se traduire par une
planification commune d'infrastructures à développer et par le renforcement de la
coopération dans les différents secteurs aérien, routier, maritime et ferroviaire.
A ce stade, il s'agit cependant plus d'un catalogue d'intentions ‐ la communication
n'identifie pas de mesures précises ou de nouveaux projets d'infrastructure spécifiques ‐
avec des pistes qui devront être approfondies au cours des prochains mois. Pour l'heure,
aucun budget spécifique n'a été alloué à l'initiative : tout au plus la communication note‐
t‐elle que les mesures seraient mises en oeuvre « dans les cadres de coopération et sur
base des instruments existants » (accord de Cotonou, Fonds européen de
développement, politique de voisinage, politique commune des transports, etc.). Un plan
d'actions prioritaires « assorties de leur financement » sera cependant inscrit dans une
future déclaration conjointe de l'UE et de l'Union africaine. Et un forum informel sera
mis en place à l'occasion de la conférence ministérielle sur le réseau transeuropéen de
transport, prévue en octobre 2009 à Naples, qui sera ouverte aux partenaires
méditerranéens et africains.
Parmi les pistes de coopération envisagées : la simplification des procédures douanières
pour réduire les temps d'immobilisation du fret maritime, le développement de
programmes d'échange, de mesures d'assistance technique, de jumelage dans différents
secteurs ou la désignation de coordonnateurs pour les réseaux transafricains, etc. Le
président sénégalais Abdoulaye Wade, qui accompagnait Antonio Tajani lors de la
présentation de la communication à la presse, a spécifiquement souligné le besoin de
financer des études de faisabilité pour les infrastructures, en appelant l'UE à dégager «
une somme de l'ordre de 40 millions d'euros ».
In fine, l'initiative vise à créer un véritable réseau euro‐africain des transports, qui doit
faciliter les flux de transport entre les deux continents. Elle arrive dans un contexte de
crise économique mondiale qui fait craindre que les pays les plus pauvres soient plus
durablement touchés et que s'intensifient les flux migratoires. Or, les transports sont un
pilier du développement, principal moyen d'accès à l'emploi, aux soins de santé, à