Revue "Le MIIFE n°23" Octobre 2014
Nous sommes 5 étudiants en ergothérapie de l’IFE de Nancy à être partis durant l’été 2014 au Bénin, grâce à l’association Amis d’gens : association de solidarité internationale nancéienne opérant au Bénin regroupant des étudiants en Médecine, Ergothérapie et Kinésithérapie.
Ainsi Laëtitia A., Mélanie C., Valentin A. (étudiants en 2ème année actuellement) et moi-même Camille B. (étudiante en 3ème année actuellement) sommes partis en juillet avec 4 étudiantes en médecine et 2 en kinésithérapie. Et Marine F. (étudiante en 3ème actuellement) est partie en Août avec 4 étudiantes en médecine.
Notre emploi du temps se partageait entre le centre de rééducation pour enfants handicapés (moteur et IMC) : Bethesda, ou dans les différents services de l’hôpital (notamment la chirurgie) le matin et l’orphelinat l’après-midi. Nous avons également eu la chance de faire des gardes à la maternité de l’hôpital de zone où nous avons pu assister à des accouchements !
Nos matinées à Bethesda furent extrêmement enrichissantes bien que difficiles. Ce centre possède un orthoprothésiste et une kinésithérapeute aidée par des soeurs, tous béninois mais aucun ergothérapeute. De plus les moyens étaient très limités. Trouver notre place fut donc assez compliqué et pris un peu de temps surtout en tant qu’étudiant ergothérapeute.
Cela nous obligea à nous montrer très autonomes et à prendre des initiatives. La difficulté majeure rencontrée est la communication car peu de famille parlaient le français.
reseauprosante.fr
Good Stuff Happens in 1:1 Meetings: Why you need them and how to do them well
Rencontres, partage, dépaysement et rééducation à la mode béninoise
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N° 23 - Octobre 2014
Rencontres, partage, dépaysement et
rééducation à la mode béninoise
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Nous sommes 5 étudiants en ergothérapie de l’IFE de Nancy à être partis durant l’été 2014 au Bénin,
grâce à l’association Amis d’gens : association de solidarité internationale nancéienne opérant au Bénin
regroupant des étudiants en Médecine, Ergothérapie et Kinésithérapie.
Ainsi Laëtitia A., Mélanie C., Valentin A. (étudiants en 2ème
année actuellement) et moi-même Camille B.
(étudiante en 3ème
année actuellement) sommes partis en juillet avec 4 étudiantes en médecine et 2 en
kinésithérapie. Et Marine F. (étudiante en 3ème
actuellement) est partie en Août avec 4 étudiantes en
médecine.
Notre emploi du temps se partageait entre le centre
de rééducation pour enfants handicapés (moteur
et IMC) : Bethesda, ou dans les différents services
de l’hôpital (notamment la chirurgie) le matin et
l’orphelinat l’après-midi. Nous avons également
eu la chance de faire des gardes à la maternité de
l’hôpital de zone où nous avons pu assister à des
accouchements !
Nos matinées à Bethesda furent extrêmement enri-
orthoprothésiste et une kinésithérapeute aidée par
des sœurs, tous béninois mais aucun ergothérapeute.
De plus les moyens étaient très limités. Trouver notre
place fut donc assez compliqué et pris un peu de
temps surtout en tant qu’étudiant ergothérapeute.
Cela nous obligea à nous montrer très autonomes
rencontrée est la communication car peu de famille
parlaient le français.
Ces séances se déroulaient dans l’unique salle
de rééducation et elles devaient se passer avec
un membre de la famille de l’enfant mais tous ne
restaient pas...
Cette rééducation se concentrait sur la récupération
de la marche et des amplitudes articulaires par des
plâtres, des appareillages et de la kinésithérapie.
Pour ma part j’ai pris le parti de me concentrer sur
des séances avec les enfants IMC pour réaliser des
exercices sur la dextérité, la mobilité du membre
supérieur, la stabilité de la position assise, etc. Ce fut
extrêmement valorisant de voir une évolution avec
ces enfants et l’utilisation de mes exercices par la
famille. Mais sur un temps aussi court les exercices
n’ont pas toujours eut l’impact recherché, ce qui
laissa un goût d’inachevé lors du départ.
Grâce à ce voyage nous avons pu nous confronter à
une réalité de terrain et une culture différente.
Nous avons pu échanger avec des professionnels
locaux et ainsi changer certains préjugés. Cela nous
a obligé à nous ouvrir à d’autres façons de travailler
et à nous remettre en question.
C’est une expérience extraordinaire que je conseille
à tous !
Camille B.
VP PCJS de l’UNAEE
3ème
année à l’IFE de Nancy