le SCH :
Plusieurs adhérents du SCH ont lu ton livre : la critique est toujours favorable, souvent étonnés de la qualité de ce roman historique teinté d’un peu de fantastique : un chirurgien du 21ème siècle, est sur le point de découvrir le traitement génomique du cancer et de la production écolo-industriel de l’hydrogène. L’incendie criminel de son laboratoire le projette à la fin du 15ème siècle. Il va alors passer sa vie à parcourir la France et l’Italie de la Renaissance, à vivre de ses connaissances médicales et à envoyer à son fils qui vivra 5 siècles plus tard, les éléments de ses découvertes révolutionnaires. Il lui faudra prévenir et éviter les pièges des criminels responsables de l’incendie de son laboratoire. Les deux histoires s’imbriquent avec bonheur dans les 450 pages de ce roman et on se laisse alors entraîner sans difficultés dans cette « double hélice », écrite à 4 mains avec Sigolène Vinson.
Y-a-t-il un rapport entre le métier d’écrivain et la chirurgie ?
PK : aucun, je crois. Je suis, comme beaucoup d’entre-nous, passionné et fasciné par le métier de chirurgien qui est collé au réel. D’autre part, j’aime laisser divaguer mon imagination, libre de toute entrave et emmener le lecteur dans mes histoires. Il faut bien sûr, avoir une certaine rigueur, une certaine exigence pour écrire, mais ce n’est pas propre au chirurgien.
reseauprosante.fr
Good Stuff Happens in 1:1 Meetings: Why you need them and how to do them well
Interview du dr philippe kleinmann, chirurgien et romancier.
1. 12 Lettre du SCH N°22 - Octobre 2012 S H
Interview
le SCH :
Plusieurs adhérents du SCH ont lu ton
livre : la critique est toujours favorable,
souvent étonnés de la qualité de ce
roman historique teinté d’un peu de
fantastique : un chirurgien du 21ème
siècle, est sur le point de découvrir le
traitement génomique du cancer et
de la production écolo-industriel de
l’hydrogène. L’incendie criminel de son
laboratoire le projette à la fin du 15ème
siècle. Il va alors passer sa vie à parcourir
la France et l’Italie de la Renaissance, à
vivre de ses connaissances médicales
et à envoyer à son fils qui vivra 5
siècles plus tard, les éléments de ses
découvertes révolutionnaires. Il lui
faudra prévenir et éviter les pièges des
criminels responsables de l’incendie
de son laboratoire. Les deux histoires
s’imbriquent avec bonheur dans les 450
pages de ce roman et on se laisse alors
entraîner sans difficultés dans cette
« double hélice », écrite à 4 mains avec
Sigolène Vinson.
Y-a-t-il un rapport entre
le métier d’écrivain et la
chirurgie ?
PK : aucun, je crois. Je suis, comme
beaucoup d’entre-nous, passionné et
fasciné par le métier de chirurgien qui
est collé au réel. D’autre part, j’aime
laisser divaguer mon imagination, libre
de toute entrave et emmener le lecteur
dans mes histoires. Il faut bien sûr,
avoir une certaine rigueur, une certaine
exigence pour écrire, mais ce n’est pas
propre au chirurgien.
Est-ce que la plume de
l’écrivain pourrait être le
bistouri du chirurgien ?
PK : Peut-être pour certains mais pas
pour moi : très tôt, j’ai aimé les romans
d’aventures et de science-fiction qui me
faisaient voyager l’esprit.. J’aimais bien
aussi, organiser des chasses au trésor
et balader amis et cousins entre le réel
et l’imaginaire. J’ai eu une petite activité
de critique de roman de science-fiction.
Et je continue à lire beaucoup.
Qu’est ce que tu aimes dans
la chirurgie ?
PK : la chirurgie c’est… d’abord
une démarche intellectuelle, puis
la concrétisation physique du
raisonnement. Et surtout une prise de
décision qui conduit à un acte manuel,
pragmatique, efficace, immédiatement
visible. La chirurgie est une activité très
complète. Elle a toujours existé, elle fait
partie de l’histoire des hommes. Je suis
fasciné également par le fait que les
guerres ont fait progresser la chirurgie :
l’apparition des armes à feu a provoqué
l’apparition de lésions permettant à
Ambroise Paré de mieux comprendre la
physiologie, de proposer la ligature pour
faire l’hémostase en remplacement de
l’huile bouillante et la cautérisation au
fer rouge !
Et puis j’aime tellement mon métier de
chirurgien…
Et alors ?
La chirurgie est mal connue du grand
public et je voulais, à ma façon, décrire
ce qui se passait dans un bloc opératoire
autrement que ce qu’en rapportaient
les séries télévisées : faire pénétrer
le lecteur dans un bloc opéraroire a
été un des moteurs de notre premier
roman « bistouries blues ». Et faire
survenir dans un bloc un événement
complètement imprévisible tel l’arrivée
d’un parachutiste ou l’entrée en salle
d’opération d’un plongeur avec palme
et bouteille… cela m’a beaucoup
amusé d’imaginer cette scène et ses
conséquences.
Merci beaucoup de nous
avoir reçu. Le SCH te
souhaite une jolie réussite
littéraire.
Le SCH a rencontré le
Dr Philippe Kleinmann,
chirurgien et romancier