GIÁO ÁN DẠY THÊM (KẾ HOẠCH BÀI DẠY BUỔI 2) - TIẾNG ANH 6, 7 GLOBAL SUCCESS (2...
Diane
1. Diane
Diane est très tôt devenue la déesse de la chasse et de la lune dans la
mythologie romaine, après son assimilation à la déesse Artémis du
panthéon grec durant le lectisterne de 399 av. J.-C.. Pourtant, son nom
semble indiquer qu'elle n'était originellement que l'incarnation féminine
de la lumière diurne, et donc par extension du divin, à la manière de
Jupiter.
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2. 1 Étymologie
1.1 Origine du nom
Le nom de Diane est une forme adjective issue d'un ancien *divius,
correspondant au latin 'divus', 'dius', comme dans Dius Fidius, Dea Dia
et au neutre à dium signifiant le ciel1. La racine indo-européenne
*d(e)y(e)w signifie le ciel lumineux ou ciel diurne, que l'on retrouve
également dans le Latin deus (dieu, originellement dieu du ciel diurne),
dies (jour), et dans le nom de Jupiter, contraction de *Dius Pater2. Diane
serait donc à l'origine la "Divine", c'est-à-dire l'incarnation féminine de la
lumière du jour, substantivation d'une forme adjective.
Diana chasseresse et ses nymphes, œuvre de Pierre Paul Rubens,
colection privée, Madrid.
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G.Dumezil La religion Romaine archaique Paris, 1974, part 3, chap.1
Georges Dumézil, La religion romaine archaïque, 2e édition revue et corrigée, Paris : éditions Payot, 1974.
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3. 2 Description
2.1 Diane et ses caractéristiques
Après son assimilation à Artémis (Voir cet article), la déesse italique
Diane hérite de l'histoire mythologique de son homologue grecque,
romanisée avec des noms latins. Ainsi d'après la légende d'Artémis, elle
est la fille de Latone (Léto) et de Jupiter, sœur jumelle d'Apollon dieu de
la musique, du soleil. Née sur l'île d'Ortygie appelée plus tard Délos. Elle
vint au monde quelques instants avant son frère. Témoin des douleurs
maternelles, elle conçut une telle aversion pour le mariage, qu'elle
demanda et obtint de son père la grâce de garder une virginité
perpétuelle comme Minerve (Athéna) déesse de l'intelligence et
protectrice d'Athènes. C'est pour cette raison que ces trois déesses
reçurent de l'oracle d'Apollon le nom de Vierges blanches. Jupiter l'arma
lui-même d'un arc et de flèches, et la fit reine de la chasse. Il lui donna
pour cortège soixante nymphes, appelées Océane, et vingt autres
nommées Asie, dont elle exigeait une inviolable chasteté.
Avec ce nombreux cortège, elle se livre à la chasse, son occupation.
Toutes ses nymphes sont grandes et belles, mais la déesse les
surpasse toutes en taille et en beauté. Elle avait un grand nombre de
surnoms, selon les qualités qu'on lui attribuait, les contrées qu'elle
semblait favoriser, les temples où on l'honorait. Elle portait aussi un
croissant de lune sur la tête et était souvent représentée en compagnie
d'une biche.
Quand Apollon (le Soleil) disparaît à l'horizon, Diane (la Lune) resplendit
dans les Cieux et répand discrètement sa lumière dans les profondeurs
mystérieuses de la Nuit. Ces deux divinités ont des fonctions non
3
4. identiques, mais semblables : alternativement, elles éclairent le monde ;
de là leur caractère de fraternité. Apollon est célébré de préférence par
les jeunes garçons ; Diane, plutôt par les chœurs de jeunes filles.
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5. 3 Domaine
3.1 Lieu la concernant
Les forêts, les clairières et les sources. En général tous les lieux de
marge entre deux univers, entre la sauvagerie et la civilisation : c'est elle
qui règle le passage d'un monde à l'autre.
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6. 4 Culte
4.1 Caractéristique de son culte
La Diane de Gabies revêtant un diplax suite à une offrande.
Diane est une jeune déesse commune à toutes les tribus latines.
Plusieurs sanctuaires de Diane se trouvaient ainsi dans la région du
Latium. Le premier aurait été situé près d'Albe avant que la ville ne soit
détruite par les Romains.
La position géographique du sanctuaire de Diane au cœur des Monts
Albains, berceau ethnique des Latins témoigne de l'ancienneté de son
culte3.
À Rome, un sanctuaire de Diane existait sur la colline de l'Aventin. Selon
la tradition transmise notamment par Tite-Live, il aurait été fondé par le
roi Servius Tullius qui aurait institué un culte fédéral auquel participait
l'ensemble des Latins affirmant la domination de Rome sur le Latium. Sa
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F.-H. Massa-Pairault Diana Nemorensis, déesse latine, déesse hellénisée., In: Mélanges d'archélogie et
d'histoire, T. 81, 1969. p. 425-471
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7. location est remarquable car l'Aventin est située hors du pomerium,
c'est-à-dire hors du territoire originel de la cité.
Certains historiens modernes, comme Theodor Mommsen ont avancé
que Diane ne serait pas une divinité originelle de Rome, en notant son
absence du plus ancien calendrier romain ou encore son accueil lors du
lectisterne de -399, à côté d'Hérakles, héros d'origine étrangère. D'autres
arguments soulignent au contraire son ancienneté dans l'Urbs4.
Le culte de la déesse fut influencé par celui de son homologue grec
Artémis et il devient dès lors difficile de dissocier l'apport grec du
substrat romain.
Il y avait aussi des temples de Diane à :
•
Sens qui fut détruit pour fortifier la ville au IVe siècle.
•
Au cœur de Nîmes où des ruines d'un temple de Diane sont
ouvertes à la visite dans le Jardin de la Fontaine.
•
Dans la ville d'Evora, les ruines du temple de Diane se dressent au
sommet de la ville.
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F.-H. Massa-Pairault Diana Nemorensis, déesse latine, déesse hellénisée., In: Mélanges d'archélogie et
d'histoire, T. 81, 1969. p. 427-428, http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_02234874_1969_num_81_2_7581
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9. À l'époque moderne, les princesses étaient volontiers représentées en
Diane : ici un portrait de la magravine Louise-Henriette de Brandebourg.
De façon assez courante, le nom de Diane remplace celui d'Artémis
dans les représentations de cette dernière. Ainsi les deux déesses,
originellement différentes et issues de deux cultures distinctes, sont
unies dans leur représentation : on produit donc communément des
représentations d'Artémis sous le nom de Diane, de la même façon que
le nom de Neptune est associé aux représentations de Poséidon. Les
statues de Diane d'Éphèse sont assez connues : le corps de la déesse
est ordinairement divisé par bandes, en sorte qu'elle paraît pour ainsi
dire emmaillotée. Elle porte sur la tête une tour à plusieurs étages ; sur
chaque bras, des lions ; sur la poitrine et l'estomac, un grand nombre de
mamelles. Tout le bas du corps est parsemé de différents animaux, de
bœufs ou taureaux, de cerfs, de sphinx, d'abeilles, d'insectes, etc. On y
voit même des arbres et différentes plantes, tous symboles de la nature
et de ses innombrables productions.
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10. Ailleurs on l'a parfois représentée avec trois têtes, la première de cheval,
la seconde de femme ou de laie, et la troisième d'un chien, ou encore
celles d'un taureau et d'un lion.
Ces diverses représentations de la déesse semblent se rapporter à un
culte primitif, d'origine asiatique, mélangé de traditions égyptiennes se
rapportant au culte de la Déesse Neith. Dans l'art grec proprement dit,
c'est surtout la chaste Diane, la Diane chasseresse, amante des bois et
des montagnes, la déesse fière et hautaine, la resplendissante reine des
nuits, que la sculpture et la gravure ont le plus souvent représentée.
On la voit en habit de chasse, les cheveux noués par derrière, la robe
retroussée avec une seconde ceinture, le carquois sur l'épaule, un chien
à ses côtés, et tenant un arc bandé dont elle décoche une flèche. Elle a
les jambes ainsi que les pieds nus, et le sein droit découvert.
Quelquefois elle est chaussée de brodequins. Souvent elle a un
croissant au-dessus du front, symbole de la Lune. On la représentait
chassant, ou dans le bain, ou se reposant des fatigues de la chasse. Les
poètes la dépeignent tantôt sur un char traîné par des biches ou des
cerfs blancs, tantôt montée elle-même sur un cerf, tantôt courant à pied
avec son chien, et toujours entourée de ses nymphes, armées comme
elle d'arcs et de flèches.
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11. 6 Notes
1. ↑ G.Dumezil La religion Romaine archaique Paris, 1974, part 3,
chap.1
2. ↑ Georges Dumézil, La religion romaine archaïque, 2e édition revue
et corrigée, Paris : éditions Payot, 1974.
3. ↑ F.-H. Massa-Pairault Diana Nemorensis, déesse latine, déesse
hellénisée., In: Mélanges d'archélogie et d'histoire, T. 81, 1969.
p. 425-471,
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_02234874_1969_num_81_2_7581 [archive]
4. ↑ F.-H. Massa-Pairault Diana Nemorensis, déesse latine, déesse
hellénisée., In: Mélanges d'archélogie et d'histoire, T. 81, 1969.
p. 427-428,
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/mefr_02234874_1969_num_81_2_7581 [archive]
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Étymologie ......................................................................................................................... 2
1.1
Origine du nom........................................................................................................... 2
Description ........................................................................................................................ 3
2.1
Diane et ses caractéristiques....................................................................................... 3
Domaine............................................................................................................................. 5
3.1
Lieu la concernant ...................................................................................................... 5
Culte................................................................................................................................... 6
4.1
Caractéristique de son culte........................................................................................ 6
Représentations artistiques ............................................................................................. 8
5.1
Diane dans l’art .......................................................................................................... 8
Notes ................................................................................................................................ 11
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