Comparaison des Methodes "actives" et "traditionnelles" avec le modèle IMAIP. Inspiré de Lebrun. M. (1999). Des technologies pour enseigner et apprendre. Bruxelles: De Boeck Université (p. 168). Pour IMAIP voir : http://bit.ly/IMAIP-Batier-Lebrun et http://bit.ly/IMAIP-ELEARNING
Comparaison des Methodes "actives" et "traditionnelles" avec le modèle IMAIP
1. Françoise Docq, Marcel Lebrun, Denis Smidts (2008) – document de travail
Comparaison entre les pratiques pédagogiques « traditionnelles » et les pratiques
pédagogiques « actives »
Inspiré de Lebrun. M. (1999). Des technologies pour enseigner et apprendre. Bruxelles: De Boeck Université (p. 168)
Au niveau de
l'information
Au niveau de la
motivation
Au niveau des activités Au niveau des
interactions
Au niveau de la
production
Ingrédients des
pratiques
« traditionnelles »
d’enseignement
Le professeur fournit ses
propres ressources : son
exposé, son livre de
référence. Il a veillé à
filtrer les éléments
constitutifs de son
propre cours ;
l'information est épurée.
L'intérêt des étudiants
pour le cours est le plus
souvent influencé par les
qualités d'orateur de
l'enseignant : diction,
charisme, dynamisme,
capacité à illustrer par
des exemples, souci de
faire comprendre la
matière...
L’étudiant mobilise sa
motivation autour de la
réussite à l’examen.
Les activités principales
de l’étudiant sont
l’écoute d’un exposé, la
prise de note, la lecture
et l’étude.
Les exercices relèvent
de l'application. La
réponse est correcte si la
théorie est bien
appliquée. Les
alternatives sont
limitées : la réponse
correcte est singulière.
Les interactions sont
limitées, dans la salle de
cours mais aussi lors des
séances d'exercices.
L'interaction privilégiée
est celle du professeur à
l’étudiant, mais elle est
souvent difficile à mettre
en place. L'interaction
véhicule des questions et
des réponses, le plus
souvent sur ce que
l’étudiant n'a pas
compris dans l'exposé.
La production principale
de l'étudiant consiste en
l'examen final : c'est là
qu'il montre ce qu'il sait,
ce qu'il a retenu. La
démonstration de
l'apprentissage est
destinée à l'enseignant :
c'est lui qu'il s'agit de
convaincre.
Ingrédients des
pratiques
« actives »
Les exposés du
professeur ne sont pas la
seule source
d’information, la part
magistrale de
l’enseignement est
réduite. Le professeur
met un ensemble de
ressources, de natures
variées, à disposition.
La motivation pour les
activités proposées est
influencée par le
caractère contextualisé
de celles-ci : le sens et
l'utilité de
l'apprentissage sont
perçus par les
étudiants (parce que
explicités par
Les activités relèvent de
la résolution de
problème, de l'analyse
de cas, de la gestion de
projet. Les étudiants
adoptent une
démarche scientifique
de recherche, pour
résoudre les situations-
problèmes auxquelles ils
Les interactions entre
étudiants sont plus
fréquentes et sont
organisées : travail en
équipe.
L'enseignant interagit
davantage avec les
étudiants, notamment
pour les guider et leur
donner du feed-back.
L’étudiant est amené à
montrer ce qu’il a appris
à travers des
productions
personnelles (ou
collectives) : rapport de
synthèse, dossier
personnel (portfolio),
présentation orale,
éventuellement devant
2. Françoise Docq, Marcel Lebrun, Denis Smidts (2008) – document de travail
Ces ressources sont
plus concrètes, en lien
avec le champ
socioprofessionnel.
L'étudiant est invité à
chercher les
informations dont il a
besoin et à évaluer les
ressources pertinentes.
Les compétences en
recherche
d'information (y
compris en utilisation
des TIC) et en
évaluation des sources
sont exercées.
l’enseignant), les tâches
sont authentiques.
Au-delà de la motivation
à réussir l’examen,
l’étudiant mobilise sa
motivation autour du
sens et de l’utilité pour
sa formation des
activités qui lui sont
proposées. Il est
davantage motivé,
s’implique activement
dans les activités
proposées.
sont confrontés.
La réponse correcte est
celle qui est pertinente
par rapport au contexte.
Des réponses
alternatives se
présentent, qu'il s'agit
pour l’étudiant d'évaluer,
comme dans la réalité
de la vie
socioprofessionnelle.
Les compétences
d’organisation, de
gestion de projet, de
gestion du temps,
d’esprit critique… sont
exercées.
Les compétences
sociales et
relationnelles sont
exercées.
un jury, maquette, article
scientifique... Il s’agit de
démontrer aux autres et
à lui-même en quoi ses
compétences se
développent dans le sens
attendu.
L’élaboration
progressive de ces
productions donne lieu à
un suivi régulier de la
part de l’enseignant, qui
peut ainsi suivre et
conseiller l’étudiant de
manière personnalisée.
Les compétences en
communication écrite
et orale sont exercées,
ainsi que les
compétences réflexives
et d’auto-évaluation.