1. NOTE
D'INFORMATION NT
Obe/tuationb de pClénorn2neb atmo4phiMqu~
. . anohmaux en U.R.S.S.
2. Le document que nous éditons ici constitue l a premiere Note d 'infor-mation
du GEPAN et il succbde d la premiPre Note Technique qui f u t produite en
octobre 1979.
Conf ormément 3 ce qui f u t annonc8, les Notes d' Information Jif férent
des Notes Techniques en ceci q u ' e l l e s sont g r a t u i t e s et que leur contenu ne pré-sente
pas des travaux ou des recherches développés au GEPAN ou en collaboration
avec le GEPAN. 11 s ' a g i t plutdt de travaux menés independamment du GEPAN et.dont
la connaissance semble u t i l e , v o i r e c a p i t a l e , pour tous ceux qui s'inléressent
de pres a l'étude des phénomhes aérospatiaux non i d e n t i f i é s .
Le document que nous présentons dans cette première Note d'Infomation
nous f u t communiqué par leurs auteurs. Il est remarquab1.e d plus d'un t i t r e :
- la rigueur de la m6thodologi.e employée est sans doute un exemple : aucune
ambiguité n ' e s t éludbe ou passée sous silence, Au contragre, des hypothe-ses
de t r a v a i l sont. clairement formulées et mises en oeu+re :
- les r é s u l t a t s obtenus sont comparés aux r é s u l t a t s connus que des études
anterieures avaient pu produire à p a r t i r d'autres fichiers, c o n s t r u i t s
indépendamment dans d'autres pays et/ou à d'autres époqups. C e t t e démar-che
comparative est -5s intéressante. En effet, un f i c h i e r donné de nar-ration
d'observations contient simultanément la trace des éventuels phé-nomhes
observés, celle de l ' é c h a n t i l l o n d e s temoins des observations et
enfin la marque, la signature du c i r c u i t s u i v i par l'inf~rmation des té-moins
jusqu'au f i c h i e r . Pour les r é s u l t a t s s t a t i s t i q u e s pbtenus sur un
f i c h i e r donné, il est difficile d e s a v o i r ce qui releve de chacun des troi:
aspects. Par contre, la d i f f i c u l t é peut A t r e tournée en comparant les ré-s
u l t a t s de f i c h i e r s relevanb d'échantillons do témoins d i f f é r e n t s et de
c i r c u i t s d'information d i s t i n c t s . A ce s u j e t , le GEPAN dispose d'un f i c h i e r
o r i g i n a l constitué des procès-verbaux de la Gendarmerie nationale. Son étu-de
s t a t i s t i q u e est en cours et les r é s u l t a t s seront comparés à ceux du
f i c h i e r de POHER, du f i c h i e r de ZIGUEL et c e l u i de RYNEK et enfin celui de
SAUNDERS, .., Ceci sera le s u j e t d'une prochaine Note Techiiique ;
3. - enfin, ce t r a v a i l a ét4 effectué à MOçCOU, par des chercheurs e t
ingénieurs soviétiques sur des données d'observations f a i t e s en
U.R.S.S. Il s ' a g i t d'un t r a v a i l bénévole et spontané. Pl faut ce-pendant
noter que ce document a reçu l'approbation pour publication
de l'Académie des Sciences de l'U.R.S.S. Peut-Gtre f a u t- il y voir
l a preuve que les réticences souvent remarqu8es au sein de l a Commu-nauté
Scientifique tenaient moins au fond-qu'a l a forme : ces r é t i-cences
.~ro~enahc5mnto ins du sujet trait4 que des wméthodeswd 'analy-ses
et de réflexions employées. 11 n'y a pas de s u j e t indigne de la
Science, il n'y a que des méthodes indignes d'elle.
Ce document est édité afin que Chacun puisse disposer de ces dléments
pour poursuivre ses études. Afin d'en f a c i l i t e r le maniement, nous avons p r i s la
l i b e r t é d'adjoindre une t a b l e d e s matiercs au d4but du document, a i n s i qu'une
liste des tableaux et des figures. Cependant, nous avons gard6 les figures ras-semblées
3 la fin, came dans l ' o r i g i n a l .
11 nous reste 3 souhaiter que l e s études de phénomènes aérospatiaux
non i d e n t i f i é s vont se développer en U.R.S.S. et dans tous l e s pays pour c l a r i f i e r
toujours davantage ce problsme grdce a l a multiplicité des sources d'information
e t des approches indépendantes et rigoureuses,
4. ACADÉMI E D E S S C I E N C E S D'u.R.S.S.
Moscou- 1979
Pr - 473
OBSERVATIONS DE PHCNOMÈNES ATMOSPHÉRI QUES
ANORMAUX EN U,R,SaSa
- ANALYSE STATISTIQE -
Par L.M. GUINDILIS
D.A. hi??NKOV
I. G. PETROVSKAIA
-OEJEl' : R6sultats du traitement d'un premier choix de données d'observation.
Document présenté pour impression par le dmco rresponht
de l'Académie des Sciences d'U.R.S.S., N.S. KARDACf-IEV.
Cocument traduit par Madame MarieJeanne FERET.
5. Cet ouvrage est publié sur décision du Département de Physique
générale e t d'Astronomie du Présidium de l'Académie des Sciences dtU.R.S.S.
La préparation du mitement et la mise en fom des documents
d'observation de base ont été faits par I.G. PEïROVSKAIA (IKI) .
L'étude statistique des àocments, la çystémtisation et le calcul
des erreurs de données ont été réalisés par D.A. MENKOV (Institut d'Ingénieur
en Physique de MOSCOIJ).
e
La rédaction scientifique générale dc ce document a été réalisée
par L.M. GUINDILIS (Institut Astmnomique dlEtat Sterinberg) . II est également
1 'auteur des points 3.3. et 14 (cmsidérations) .
Institut dlEtudes Cosmiques
Académie des Sciences
Publication IM-AN-URSS-197 9
6. INTRODUCTION ............... p 10
5. R~PARTITIODENS &NC&NES DANS LE TEMPS : ............... P 18
5.1. mAKITI?CN SEIInl LES ANNEES ET LES MIIÇ DE L'ANNEE
5.2. REPAiTiTICN DES PHENCMENES SEZlXI LEÇ JUJRS DE 1967
5.3. REPARITI'ICiN DES EVENEMENIS A'UUXES DE LA JOURNEE
6. CIASSIFICATIONES P&~ES,WT~ELwESm ............... p 23
6.1. EXAPES DE CNX2TWECN DE IWMES ET TRANÇITKNS
6.2. SïXl!ïSTIQVE DES TYPOj DsCBTE!ïS
6.3. mICNS ~DE PLSITEl.'RÇ OBJ~ETS
7, DU$E DES ÉVÈNEMNTS ............... p 28
7.1. DUREE C;ENERAIE DES ET REPAKTITICN IA DUREZ
7.2. REPAFU!ITICN~IA~BOURDESOB~E~TSDETYPEÇ D-
7. Cet ouvrage compmd 1 ' analyse statistique d ' informat ions présen-tées
dans 256 rapports d 'observation de phénomènes atmosphériques anomaux,
en U.R.S.S.
Cette amlyse permet de mettre en évidence certaines régularités
s tat i s t iques de ces phérmhes. ks ~a~ctéristiqudees terrps et certaines
aums données sont analogues à celles obtenues par d'autres auteurs (dans
d'autres pays). Ceci permet de conclure qu'il existe une classe déterminée
de phémdnes présentant des propriétés statistiques stables.
11 est actuellement pdniitd de juger de la nature de ces phé-nomènes
à partir des données obtenues. Il est indispensable de développer
une méthode pour obtenir des données plus fiables, élargir 1' ensemble d ' in-formtions
de base u t i l i s é , et approfondir l'analyse statistique de certains
pardtres du phénom'ene.
8. TBLEAU N" 1 : Caractéristiques de la nébulosité
TABLEAU 2 : Nombre de tbins .
TABLEAU NO 6 : Nombre d'observations par jour
TABLEANUe 7 : No des cas où intervient la redondance
TABLEAUN" 8 : Fom des objets
TABLEAU N" 10 : Détails intérieurs
TABLEAU NO U : Caractère de la brillance
TABLEAU N" U : Couïeur des objets
TABLEAU N" 15 : Vitesse angulaire
TABLEAU NO 16 : Trajectoire des objets
TÀB~E~Nu" 17 : Directim d'éioig~emait des objets
Talrf~u 20 : Observations du 19.09.67
9. 9. DIIçENSIONS PNUIRES DES OBJETS ........... p 34
10, CARACTÉRISTIQIES DU mumen CES OUTS
10.1. au
10.2. 'Immxom DES OBJETÇ
10.3. DIRBXICN iXJ KL
UsE STIMATIWD ES VALELRS LINUIRES ........... P 40
11.1. DI-
11.2. DlMENSIa WNENFU3 DES 0-S .
11.3. AElTilDE AU-DESSUS DE LA SURFPCE DE LA TERRE
11.4. VTESS
12, EFFETS ET PHÉ&NEs ACCWAGNAMS ........... P 41
14, CONSI&RATIONS ........... P 43
14.1. FïABILï'iE DES D'ûSEXiQlTICN
14.2. -QIJES D'ClSEWzQICN DU
14.3. DES ORJETS ET EXTDES üL-
10. sLISTE DES FIGURES
: Répartition selon les
: Répartition selon les
: Répartition selon les
FIGURE 9 : Répartition selon les
NO FIGWE 10
: Répartition selon les
NO FIGURE U
: Répartition selon les
NO : Rémition selon les
FIGLRE NO U : Répartition selon les
FIGLRE NO fi
FIGURE NO 20
: Répartition selon les
: Rgpartition selon l a
: Répartition selon la
: Répartition selon la
: Répartition selon la
: Répartition selon la
: Points d 'observation
: Points d'observation
: Points d'observation
années
mis (échantillon conplet)
mis (sous-échantillons)
jours (année 1967)
heures locales et solaires
heures locales et solaires (comparaison)
heures suivant les saisons
heures sidérales
heures en teaps universel
3de
durée (conparaison)
&de et le type
direction du muvernent
direction et le type
du 17.07.67
du 19.09.67
du 18.10.67
11. Cette analyse a été f a i t e 3 p a r t i r de la documentation d'un premier
ensemble de rapports sur des phénomènes atmosphériques et spatiaux anormaux,
observés en URSS (2) .
Afin de Laciliter le traitement, les rapports d'observation ont été
m i s sous forme de code développé spécialement 3 cet e f f e t . Les rapports m i s en
forme, reportés sur des cartes perforées Jç-5, représentent l'ensemble i n i t i a l
du Catalogue Général (OK) préliminaire des phénomènes atmosphériques et spatiaux
anormaux. Les rapports utilis6s constituent un échantillon du Catalogue Général
preliminaire. Ci-dessousr on examine les caractéristiques s t a t i s t i q u e s de cet
échantillon.
Dans cet ouvrage, nous u t i l i s o n s le terme "PhénomGnes atmosphériques
et spatiaux anormaux", ou bien nphénomGnes atmosphériques anormaux". Parfois,
on u t i l i s e dans le texte, dans le même sens, les termesabrégés "phénomènes anor-maux"
ou "objets anormaux". Le terme NU) (OVNI) ,utilisé auparavant nous para2 t
moins adéquat pour ce t r a v a i l car il implique.une c e r t a i n e i n t e r p r é t a t i o n du
phénomëne observé. Cependant, dans certains cas, par exemple dans des références
ou lorsqu'on examine d'autres travaux, nous u t i l i s o n s également ce terme dans
notre t r a v a i l .
1, CARA&ISTIQUE GÉNÉRALE DES iXXiMlm DE BASE
Ce document comprend 207 rapports dans lesquels sont présentés 256
cas d'observation de phénomènes ou d'objets anormaux (on a a t t r i b u é 3 ces cas
des numéros dans le Catalogue Général préliminaire de O001 a 0253 et de 0462
a 0464) . (**)
(+) Les rapports de cet échantillon de données d'observation ont bté col2ectés
e t aimablement m i s A n o t r e d i s p o s i t i o n par F.J. ZIGUEL.
(9%) b'aptès les indications données par lettre par M. GUINDILIS, ce chdx f u t
tfirdhok0~jk~h(èb ob .du GE9AN).
12. Ils ccmprennent :
- Observations terrestres .........................,,... 242 cas - Observations a bord d'un avion ...................**.. 13 cas
-Observations en m e r , 3 bord d'un vaisseau ............ 1 cas
Parmi ceux-ci, il y a 11-12 cas d'observation 3 c o u r t e d i s t a n c e .
Dans cette catégorie, nous comprenons l e s cas où, d ' a p r è s l ' e s t i m a t i o n de
l'observateur, la distance de l ' o b j e t é t a i t de l ' o r d r e d e 100 ou quelques
centaines de mètres (une erreur est possible dans plusieurs cas, m a i s l ' o r-dre
de grandeur reste apparemment e x a c t ) , s o i t des cas où la distance n ' e s t
pas indiquée m a i s où l ' o b s e r v a t e u r d i s t i n g u e des détails à l'oeil nu, per-ç
o i t un c e r t a i n e f f e t , observe un o b j e t sombre l a n u i t , etc...
Dans le cas d'observations a bord d'un avion, nous classons dans la catégo-rie
"proche", c e l l e s f a i t e s a une distance de l'ordre de 10 km, a i n s i que
dans le cas d'une manoeuvre de l ' o b j e t p a r r a p p o r t l'avion ou en présence
d ' e f f e t s subis.
La plus grande majorité des observations (97 0) s o n t d e s obser-vations
ordinaires à l ' o e i l nu. Dans 9 cas, on a u t i l i s é des équipements op-tiques
(jumelles dans 4 cas, l u n e t t e dans 4 cas, t6lesmpa dans 1 cas). 11 y
a deux observations d'enregistrement par radar. De plus, dans l'un des cas
(OK-02181, il y a eu simultanément observation v i s u e l l e et enregistrement radar.
Les rapports comprennent l e s descriptions orales du phénomène ob-servé
avec indication des circonstances de l'observation. Dans 50 cas, il y a
des dessins, dans 3 cas des photographies ont été p r i s e s .
Pour 16 cas, il y a dans le document i n i t i a l une référence 3 l ' e x i s-tence
d'un document de service (lettre de service : 2 cas, télégramme de s e r v i-ce
: 8 cas, rapport de service : 5 cas, article dans une revue : 1 cas) (*).
Les auteurs de l a plupart des rapports indiquent l e u r adresse, domicile
ou télephone de service, communiquent leur l i e u de t r a v a i l et les fonctions q u ' i l s
y occupent.
Pour 1 'analyse des cas concrets, la connaissance des conditions rngtéo-rologiques
a une grande s i g n i f i c a t i o n . Malheureusement, dans la majorité des rap
p o r t s , c e s données sont totalement absentes. Pour 83 cas d'observation (sur les
256 considérés), soit dans 32 % des cas, on a des données sur la nébulosité. Ces
données sont présentées dans l e tableau no 1.
(2) Document de service désigne ici un document administratif i n t e r n e ou non
(N.D.T)
13. CARACTERISTIQUES DE LA NEBULOSITE I
8 DU NOMBRE
TWAE DE CAS
I. Absence de nébulosité (temps clair).. . I I - Présence de nébulosité ...............
A savoir : I
. nuages rares................... 9 . nuages fréquents .............. 1 . ciel entierment couvert....... 4 . non mentionné ................. 7
1 - Données manquantes ................... I
La visibilité des objets célestes pendant l'observation presente
également un intérêt.
On voyait :
- le soleil dans 28 casr
dont : 4 cas au lever
15 cas au coucher
- la lune dans 19 cas,
- des étoiles dans 38 cas.
Pour 177 Cas, on ne parle pas des objets célestes vus.
.
NOUS appelons observateurs, les personnes ayant f a i t l'observation.
Dans la grande majoritg des cas (214, c'est 3 dire 86 % des casIr ils ne sont
pas les auteurs des rapports. Dans certains cas, le rapport est écrit avec les
mots de l'observateur, par une autre personne, ou bien à partir de documents
manuscrits (26 cas = 10 8). Dans 8 cas (3 81, on ne sait pas clairement si le
rapport a été écrit par l'observateur lui-même ou non.
Nous appelons témoins (ou témoins oculaires) les observateurs et
les personnes au sujet desquels d'après les rapports, on sait qu'ils étaient
également présents et qu'ils ont observé Re phénomène décrit.
14. 3.1. NOMBRE DE TEMOINS DU PHENOMENE
te nombre de témoins est caractérisé par le tableau no 2. Il y a
34 % d'observateurs isolés. Dans 64 % des cas, il y a plus d'un témoin. Ceci
est supérieur aux données de l'étranger (Réf. 1). Le pourcentage des observa- ,
tions "de massen est important (15 a). Dans cette catégorie, nous classons les
cas où les témoins oculaires du phénomene ont représentg des groupes importants :
spectateurs d'un cinéma en plein air, habitants d'un village, nanbreux habitants
d'une ville, etc... Ce sont des dizaines, des centaines et parfois même des m i l-liers
de gens.
- TABLEAU No 2 -
NOMBRE DE TEMOINS
1 témoin .............................
2 témoins ..........................-a
3 témoins ............................
4 témoins ............................
"quelques" ...........................
observation de masse .................
L
3.2 . WTEGORIES DES OBSERVATEURS
Nbre DE CAS
D'OBSERVATION
87
39
13
9
70
38
Les catégories des observateurs sont présentées dans le tableau no 3
d'aprss leur lieu de résidence e t l e caractère de leur activit6.
Le nombre total de cas (voir tableau no 3) est égal à 259, car trois
cas (OK-208, OK-126 et OK-259) sontpris en compte deux fois dans la mesure où
les témoins oculaires se trouvent dans deux catégories différentes. Le pourcen-tage
est pris a partir du nombre total de cas, égal a 256.
% DU Nbre TOTAL
DE CAS
34 %
15 %
5 %
3,s %
27,s %
15 '%
TOTAL .................... 256 100 %
15. Catégories
- IndigGnes du pays ...................
- Gens de passage .....................
dont :
. gens se reposant ............ 32 . gens en mission ............. 7
- Personnes en voyage .................
dont :
. en excursion ................ 4 . en expédition ............... 5 . en v o l ...................... 9
- Personnes dans des s t a t i o n s
d'observation .......................
dont :
. s t a t i o n s météo .............. 6 . observatoires astronomiques.. 4
- Personnes en service militaire, l o r s
de l'exécution d'une opération de
service .............................
- Non mentionné, inconnu ..............
Nbre de cas
observés
% du Nbre t o t a l
des 256 cas
- TABLEAU No 3 -
3.3. REPARTITION PAR SPECIALITES (+)
La r é p a r t i t i o n du nombre de cas selon les s p é c i a l i t é s des observateurs
est présentee dans le tableau no 4. Dans 134 cas, sur les 256 cas d'observation,
la spécialit6 des témoins o&aires n ' e s t pas indiquée. Dans 122 cas (48 %), l a .
s p é c i a l i t é est présentée pour 130 témoins o c u l a i r e s a y a n t p a r t i c i p é 3 l*observation.
La r é p a r t i t i o n de ces témoins d'après l e u r spécialite est présentée ci-dessous.
(*) Le terme "sp4cialité" désigne l ' a c t i v i t é professionnelle - (NDT) -
16. SPECIALITE DE L'OBSERVATEUR
a Scient i f iques ..............................
dont :
. astronomes ............. 10 (7. 5 0) . météorologues ........... 6 (4. 5 %) . géologues/géophysiciens . 6 (4. 5 %)
. autres spéciali t&s ..... 5 (4 $1 . non indiquée ............. 6 (4;s %)
w Ingénieurs .................................
a Aviateurs ... ...............................
Enseignants ................................
8 Etudiants ..................................
Personnes en études ........................
Militaires .................................
a Médecins ...................................
Activités culturelles ......................
a Ouvriers ...................................
Fonctionnaires administratifs ..............
Prestations de services ....................
Marins .....................,,...............
TOTAL ..................
Nbre
D ' OBSERVATEURS
. TABLEAU No 4 .
(1) : Pourcentage du nombre total de témoins de la spécialité mentionnée .
17. ~e pourcentage important d'observateurs prdsentant une certaine quali-f
i c a t i o n attire l ' a t t e n t i o n : s c i e n t i f i q u e s , ingénieurs, aviateurs (52 a). A l'op-posé
d'une erreur largement répandue, parmi les observateurs, il y a un pourcenta-ge
très important d'astronomes (7,s du nombre total des témoins dont l a çpécia-lit6
est mentionnée, et 30 % du c h i f f r e des s c i e n t i f i q u e s ) .
Considérant l a p a r t r e l a t i v e des personnes de s p é c i a l i t é s d i f f é r e n t e s
dans l'effectif t o t a l de la population du pays, on peut citer un c o e f f i c i e n t ca-ractgrisant
" l ' a c t i v i t é" (R) des d i f f é r e n t s groupes professionnels :
où = mL : nombre d'observateurs d'une profession donnée
N; : nombre t o t a l de personnes de cette profession
'2( : multiplicateur normalisant
Les valeurs H; pour les d i f f é r e n t s grcupes professionnels sont p r i s
conformément aux r é s u l t a t s du recensement de l'Union de 1970 (Rdf. 2). Pour l a
détermination du coefficient d ' a c t i v i t é , ce n ' e s t pas la valeur absolue NL ,qui
joue un r ô l e , mais le rapport entre ces valeurs. Nous u t i l i s o n s les données du
recensement de 1970 car- c'est cslul qui se trouve le plus pz& de l'and- 1967,
qui est d'une contribution e s s e n t i e l l e dans l ' é c h a n t i l l o n étudié. Les données
sur le nombre d'étudiants et de personnes f a i s a n t des études sont p r i s e s dans
l'Annuaire de la Grande Encyclopédie Soviétique (Réf. 3). Les données sur le
nombre d'astronomes est p r i s en accord avec A.S. CHAROV (elles ont été obtenues
avec le Fichier du Conseil Astronomique de 1'A.N. URSS et d'autres documents).
Les r é s u l t a t s s o n t p r é s e n t é s dans le tableau no 5.
Le tableau i l l u s t r e tri!% clairement le c o e f f i c i e n t dlevé du secteur
d ' a c t i v i t é s s c i e n t i f i q u e s , en p a r t i c u l i e r d'astroncmes, ce qui indique que l ' o p i-nion
largement rdpandue d i s a n t que parmi les observateurs il y a s u r t o u t des gens
non expérimentés, et q u ' i l n'y a s o i t- disant pas de rapports de çp6cialistes, est
t o u t a f a i t fausse. Déja en 1966.3. HYNEK** a t t i r a i t l ' a t t e n t i o n sur ,l'erreur
de ce p o i n t d e vue (Réf. 4).
(2) "L'activité" désigne ici la propension s t a t i s t i q u e de la catégorie désignée
Zi fournir un rapport d ' observation (NDT) .
(R*) Rappelons que J. HYNEK, conseiller s c i e n t i f i q u e des conunissions m i l i t a i r e s
américaines sur le sujet de 1952 à 1969, est lui-même astronome profe~~ionel
(NE).
18. l GROUPE P RûFESS IONNEL
I Toute population d'un
age superieur à 9 ans
.... .......... l Scientifiques
dont :
I . . astronomes
.......... ingénieurs
.......... O Médecins ...............
~echniciens/laborantfns.
Activités culturelles...
mseignants d'Institue
Supérieurs et d'écoles..
Etudiants ..............
Prestations de services.
.... O Personnes en études
Ouvriers ...............
EFFECTIF
DU GROUPE
millions d'hl
Nbre OBSERVA-TEURS
DE CE
GROUPE
- TABLEAU No 5 -
COEFFICIENT
D ' ACTNITE
19. 3.4. REPETITION D'OBSERVATIONS DE PHENONENES ANORMAUX PAR UN MEME TEMOIN
La plupart des observateurs ont vu les phénomGnes anormaux une fois.
Cependant, il y a des témoins qui les ontobservés pendant des intervalles de
temps différents plusieurs fois. Parmi ceux-ci, 16 témoins ont fait l'observa-tion
2 fois, 6 l'ont faite 3 fois e t 2 l'ont faite plus de 3 fois.
Les points oO ont été observés des ph4nomGnes sont reportés sur les
cartes (fig. 1,2). Dans l'ensemble, ils occupent tout le t e r r i t o i r e de l'Union
Soviétique. Cependant, a certaines périodes, on observe une "activiti 6levéeU
dans certaines régions. Ainsi, en 1967, a eu lieu une "activité élevée' dans les
régions du CAUCASE NORD, du DOMBASS et dans celle de ROSTOV. Dans l e t e r r i t o i r e
asiatique de l'Union Soviétique (sans l e CAUCASE) prédominent des observations
faites dans la période de 1957-1966. Po- 1960, le t i e r s des observations tombe
sur la partie européenne du territoire de l'URSS et les deux tiers sur l a partie
asiatique. Il va de soi qu'on ne peut pas considerer ceci conmie des lois ferme-ment
établies (la statistique est trop pauvre), cependant, on remarque apparem-ment
certaines tendances a la variation de ces régions "d'activité" avec l e temps.
Une confirmation complémentaire de cette déduction est l a répartition spatiale des
piiénomèries obtenue selon d'autrss &hantillons.
En figure 3, est présentée la répartition bidirnentionnelle du nombre
de cas d'aprss la longitude e t l a latitude. En figure 4, la répartition unidi-mensionnelle
du nombre de cas d'après l a longitude, e t en figure 5, la réparti-tion
selon la latitude. 11 se dégage nettement un maximum longitudinal pour la
longitude 35-45'. La répartition en latitude est plus homogène, cependant i c i
aussi on dégage deux maximums : aux latitudes 44-46' e t 48-50'.
5.1. REPARTITION SELON LES ANNEES ET LES MOIS DE L'ANNEE
L'échantillon étudiB camprend des cas d'observation d'objets
anormaux de 1923 a 1974, dont :
- jusqu'a 1957 ............ 14 cas......... s o i t 5,s % - de 1957 a 1966........... 36 cas......... soit 14 - ................. % en 1967 194 cas......... soit 76 % - de 1968 a 1974 .......... 12 cas......... s o i t 4.5 %
20. En figure 6, sont présentées plus en d é t a i l les données de répar-t
i t i o n selon les années. Celles-ci ne refl&tent qu'indirectement l ' a c t i v i t é
réelle du phénomsne dans le temps. Ainsi, l a brusque augmentation du nombre
de rapports en 1967 est sans doute liée a une émission de l a délévision cen-t
r a l e p a r l a n t du phénomgne OVNI, i n v i t a n t 1 communiquer les observations de
phénomènes semblables. En même temps, 3 en juger d'aprEs les données de 1'4-
tranger (5,6), en 1967, on observe effectivement un certain accroissement de
l ' a c t i v i t é OVNI. De façon analogue, la brusque baisse du nombre de rapports
apres 1968 est apparemment liée aux déclarations c r i t i q u e s de l a presse cen-t
r a l e ("PRAVDAn - 1960, 29.P) 013 le problème des OVNI est q u a l i f i é de non
s c i e n t i f i q u e .
A n o t r e a v i s , l ' e x i s t e n c e d'observations d ' o b j e t s anomaux avant
1957 est t o u t a f a i t e s s e n t i e l l e . En plus des données correspondantes à l ' é t r a n-ger,
ceci indique, au moins, que tous les cas d'observation de tels o b j e t s
ne peuvent être liés à des equipements techniques habituels (connus) ou a des
expériences de l'espace cosmique.
La r é p a r t i t i o n des observations selon les mois de l'année est pré-sentée
en figure 7. Les histogrannnes ont bté faits sans t e n i r compte et en tenant
compte deune redondance possible provenant de l ' o b t e n t i o n de plusieurs rapports
indépendants d'un seul et même ph6nomSne (cf. 5 5.2) . Comme on le v o i t , l ' e f f e t
de redondance ne déforme pratiquement pas l'image de l a r é p a r t i t i o n . "L'activité
élevéen en été/automne peut être due au f a i t que c'est une période plus propice
aux observations. Cependant, pour l a courbe se rapportant à 1967, l ' a t t e n t i o n se
porte sur le f a i b l e nombre de cas d'observation ayant l i e u en juin, et également
sur l a n e t t e asymétrie printemps/automne. Ces p a r t i c u l a r i t é s de r é p a r t i t i o n se
répetent pour t o u t lt4chantillon dans l a mesure où l a majorité des cas de celui-ci
se rapporte a 1967. La r é p a r t i t i o n obtenue pour l e s autres annees, sans 1967,
est beaucoup plus symétrique (fig. 8a).
5.2. REPARTITION DES PHENOMENES SELON LES JOURS DE 1967
La répartition des phénomènes selon les jours pour 1967 est présentée
en figure 9. Sur les 70 jours designés corne date d'observation, 24 présentent
plus d'une observation de'phénomhe dans l a journée. Il s ' a g i t d'observations
indépendantes de phénom6nes faites par des gens d i f f é r e n t s à des e n d r o i t s d i f f é-r
e n t s (dans l a plupart des cas, en des points géographiques d i s t i n c t s ) . Au t o t a l ,
pour 70 jours, on a observé 157 phénomènes (en moyenne 2,2 phénomènes par jour).
Les données sur le nombre d'observations (d1év5nements) par jour sont présentées
dans l a tableau 6. i
21. - TABLEAU No 6 -
R é p a r t i t i o n d e s phénom0nes sebon les jours en 1967
Ainsi, s u r 157 évènements, 111 ( s o i t 71 %) .se rapportent 3 des cas oO
il a été observé p l u s d'un évènement par jour, Pour les jours 00 l a date est in-diqu2e
avec p r é c i s i o n , l e s c h i f f r e s correspondants s o n t : 82 evènements s u r 117
(soit 70 %) .
Pour une série de cas les évènements se rapportant 3 une même d a t e
ont étB observés 3 peu près au même moment à des p o i n t s d i s t a n t s entre-eux de pas
p l u s de quelques c e n t a i n e s de kilomètres. Ceci permet de supposer que nous avons
a f f a i r e a des observations indépendantes d'un seul et même o b j e t ou phénomène.
Dans ce cas, la p r i s e en compte des données d'après tous les rapports d'observa-t
i o n s peut impliquer des défamations dans les r é p a r t i t i o n s s t a t i s t i q u e s obtenues
a cause de la redondance. Dans la mesure où a part3.r des documents que nous poss6-
dons, sans une analyse ccmplémentaire, il n ' e s t pas p o s s i b l e d'indiquer precisément
combien d ' o b j e t s ont été observés pour chaque jour concret, nous présenterons dans
cette étude a u s s i bien les r é p a r t i t i o n s s t a t i s t i q u e s selon tous les r a p p o r t s s a n s
redondance que les r é p a r t i t i o n s "corrigées" en t e n a n t compte des redondances. Dans
22. cette correction on a supposé que toutes les observations, coincidant en date
et proches dans l'espace se rapportaient 3 un même ob3et. C'est bien s û r une
hypothèse majorante. Certaines de ces observations "coincidantesn peuvent se
rapporter a des objets diff6rents. C'est pourquoi on peut affirmer que les ré-partitions
réelles se situeront entre les courbes tracées sans tenir compte et
en tenant compte de la redondance. Le procédé de prise en compte de la redon-dance
est mentionné il part pour chaque répartition concrète.
Ci-dessous, on presente les numéros des cas pour lesquels on tient
compte de l'effet de la redondance :
Ne DES CAS SE= LE CATALOGUE GENERAL PRELlMINAIRE
- TABLEAU Nb 7 -
No des cas pour lesquels on tient compte de l'effet
de redondance
23. 5.3. REPARTITION DES EVENEMENTS AU COVRS DE tA JWRNEE
Dans l a plupart des cas (207 sur 256, soit 81 a) les temoins communi-quent
l ' h e u r e d e l'observation du phénomène. En f i g u r e 10, s a n t présentés l e s his-togrammes
de rgpartition du nombre de cas d'observations en fonction de l'heure
l o c a l e l é g a l e et solaire msyenne. Par heure locale légale_nous comprenons l'heure
adoptée officiellement dans un point donné ( l ' h e u r e selon l a q u e l l e fonctionnent
les i n s t i t u t i o n s et v i t la population). E l l e correspond soit h l ' h e u r e zonale, soit
en est d i s t i n c t e d'un nombre e n t i e r d'heures. Dans la plupart des cas, les obser-vateurs
indiquent l'heure l o c a l e 18gale. Pour passer de celle-ci i3 l'heure s o l a i r e
moyenne, sous avons u t i l i s é l a "liste des territoires sur lesquels le comptage du
temps réel est d i f f é r e n t de c e l u i é t a b l i".
La prise en compte de la redondance s'est faite pour les rapports in-diqués
dans le tableau no 7. Ici, pour toutes les observations "cofncidantes"
l'heure est prise en compte une seule f o i s . Cormne on le v o i t en f i g u r e 10, l a p r i-se
en compte de l a redondance ne change pas le caractère de la r é p a r t i t i o n .
Le maximum des observations a l i e u dans les heures de l a soirée : vers
21 heures. En outre, on remarque un maximum secondaire faiblement marqué le matin,
vers les 7 heures.
En figure 11, on présente la comparaison des données soviétiques et
étrangères, celles-ci ont été prélevées dans l'étude (Ref. 1). Les courbes sont
normalisées selon le nombre de cas -les surfaces bornées p a r t o u t e s les courbes
scnt identiques-. Corne on peut le voir, le caractere de la répaftition pour les
d i f f é r e n t s pays est de façon gdnerale, identique. te maximum nettement marqué
des heures du soir reste inchange. Pour les observations soviétiques, celui- ci
est plus pointu. La p r i s e en compte de la redondance permet d'abaisser un peu le
maximum, mais il reste cependant plus élevé que c e l u i Obtenu d'après les données
de l ' é t r a n g e r . Apparemment, c'est une propriétb réelle de l ' é c h a n t i l l o n étudié.
selon VALLEE e t POHER (Ref. 1) , l a courbe observée est une conséqu,o nce
de l a superposition de deux e f f e t s :
- la r é p a r t i t i o n -vraie du phénomene, .
- l'occupation journaliere de l a population (le temps pendant lequel
la population e c t i v e ne se trouve pas chez elle).
Après réduction a cet effet, le maximum d e r é p a r t i t i o n se déplace sur l e s heures
après minuit (envircn 3 heures aprk minuit, et l a quantité total2 des cas cnre-gi
strés doit être augmentée de 14 Pois (Ré£ 1) .
En f i g u r e 12, on a présenté l a repartition dans l a journée pour les
d i f f é r e n t e s saisons de l'année. En hiver, le maximum se produit moins t a r d , ceci
est apparennnent l i é à l ' o b s c u r i t é qui tombe plus tôt. Il est souhaitable d'étudier
plus en d é t a i l le rapport de l'heure de la tde de la nuit. Notons qu'en hiver,
une part importante des o b s e r v a t i o n s a l i e u dans l a péride de l a journée où l a
population a c t i v e ne se trouve pas chez elle. Donc, l'hypothèse i n t e r p r é t a t i v e
u t i l i s é e par VALLEE et POHER (Ref. 1) n ' e s t pas t o u t a f a i t sans ambiguité. 11
semble qu'en p l u s d e l'occupation de l a population, il f a u t également t e n i r compte
de l a durGe des heures c l a i r e s et des heures sombres de l a journée.
24. En f i g u r e no 13, on a présenté l a r é p a r t i t i o n du nombre de cas d'obser-vations
en fcbnction du temps s i d é r a l au point d'observation. Pour la r é p a r t i t i o n
obtenue selon tout l ' é c h a n t i l l o n (figure 13a) outre le maximum p r i n c i p a l ayant
l i e u a 18-19 heures, on v o i t nettement apparaitre un maximum secondaire, avec .
un décalage par rapport au premier de 6 heures et ayant lieu à 12-13 heures du
temps s i d é r a l . Il semble que ces particulat.it6s de r é p a r t i t i o n s o n t s u r t o u t pro-pres
a l'année 1967 qui présente le plus grand apport de l ' é c h a n t i l l o n considéré.
Pour les a u t r e s années (sauf 1967) la r é p a r t i t i o n est p l u s homoghe (figure 13b)
Il faut cependant t e n i r compte que la s t a t i s t i q u e pour ces années-ci est pauvre.
En f i g u r e no 14, on présente la r é p a r t i t i o n du nombre de cas en fonc-tion
de l'heure universelle.
Pour les c a r a c t é r i s t i q u e s d e s types des objets, nous avons u t i l i s é les
criteres suivants : n e t t e t é , transparence et forme. Dans le premier critGre, tous
les objets peuvent être rangés dans t r o i s aspects :
- o b j e t s semblables à des nuages, avec un bord hon net, flou, - o b j e t s a contours nets ("corps"), - o b j e t s d'aspect intermédiaire. (Cet aspect est utilis6 lorsqu'il
est d i f f i c i l e de ranger l ' o b j e t observé dans l'un des deux aspects
précédents, par exemple : lorsqu'une p a r t i e du contour est n e t t e et
une p a r t i e est floue).
En ce qui concerne la transparence, il y a également 3 aspects
d'objets :
- non transparents, - transparents ,
- semi-transparents,
Les formes observ6es des objets anormaux sont tr6s d i v e r s i f i é e s . Ceci
peut s'expliquer s o i t par la d i v e r s i t é dit phénomène lui-même, soit parce que nous
avons ici a f f a i r e à des phdnomenes de nature différente. Peut- être que les deux
facteurs agissent. De plus, il faut t e n i r compte qu'un mhe objet observé sous des
angles difforents peut apparaitre et Stre classé diffdremment. Enfin il f a u t t e n i r
compte des facteurs psychologiques : sn observant un phénomsne inhabituel auquel
il n e s ' a t t e n d p a s et souvent complexe, le témoin le perçoit diffikenmient, et dans
l a rédaction écrite, les rapports comportent des déformations supplémentaires car
il est souvent tres d i f f i c i l e de transmettre précis4ment ses impressions.
La c l a s s i f i c a t i o n des formes des o b j e t s est presentée dans le tableau 8.
11 va de s o i que celle-ci est purement conventionnelle, les critères de formes
adoptés ont é t é p r i s d'après les descriptions des tëmoins(telles q u ' i l s les ci-t
e n t dans leurs rapports). De plus, les differences entre c e r t a i n s types de formes
sont uniquemant conventionnelles. Par exemple, on ne peut pas toujours distinguer
un disque p l a t rond d'un objet de forme sph6rique s i t u é à une grande distance ;
ou bien un disque vu de cdté d'un objet ovale. Tout aussi conventionnelle est la
différence entre un corps ovale et une sphere légèrement déformde (aplatie) a i n s i
que celle entre un ovale allongé e t un "coiicombre" ou un "cigare".
25. 8
11 semble que l'on puisse distinguer les formes principales
d'objet suivantes :
- Objets en forme d'étoile, objets de faibles dimensions angulaires
(au-dela des limites de résolution de l'oeil humain). En ce sens,
une "étoile de volume visible" signifie manifestement un objet dont
les dimensions angulaires se situent 3 la limite de la résolution.
Paifois, des objets en forme d'étoile ont être vus au télescope
ou à la lunette, dans ce cas ils peuvent avoir une forme tout 3 fait
différente.
- Corps sphériques (y compris sphères aplaties ou ovales pas très
allong6es). Comme ils sont perçus par rapport 3 leur voPume, on peut
penser que ce sont des objets relativement proches.
- Objets en forme de disque.
- Objets oblongs (ovales très étirés, "concombres", "cigares", "cylin-dres",
"barres") .
- Objets en forme de croissant. Par leur forme, dimensions angulaires
e t brillance, ils rappellent la lune dans ses phas-s précsdant le
ler quart. D'habitude, ils se déplacent assez rapidement dans le ciel.
Dans une série de cas, ils ont été observés en mOme temps que la vraie
lune. On distingue les croissants droits ("a deux cornes") e t ceux na
une corne", une forme rappelant une virgule a l'envers. Souvent, ils
sont accompagnés d'un ou de plusieurs objets en forme d'étoile. De fa-çon
générale, c'est un type assez rare d'objets. Pourtant, en été 1967,
ils ont été observés assez souvent au-dessus de la partie sud du terri-toire
européen d'URSS. C'est pourquoi, dans l'échantillon considéré,
ces objets représentent une part importante (cf. tableau no 8).
- Objets de forme régulière "éxotique' (triangle, carré, anneau, etc...),
- Objets de forme i rréguligre,
- Objets de forme changeante, constaument,
11 faut remarquer que dans cette classification, on ne prend en consi-dération
que la forme principale de l'objet. On ne tient absolument pas compte
de détails secondaires comme par exemple la présence d'une queue lumineuse ou bien
d'autres particularités de structure. Ces caractéristiques scront examinées 3 part
(dans le chapitre 8) .
26. 6.1. ETAPES DE CONSl'ITUl'I6N DE FORMES ET TRANSITIONS ENTRE E U E S
Dans l'analyse de la forme, il f a u t distinguer l e s t r o i s types
suivants de phénomènes :
a) On observe un ou plusieurs objets de forme constante,
b) On observe un ou plusieurs objets de forme changeant constamment.
C) On observe un ou plusieurs o b j e t s d e forme stable, puis a l i e u une
modification de formes, par s u i t e de laquelle on observe un a u t r e
o b j e t ou groupe d'objets également de forme s t a b l e , Ces modifications
comprennent : . modification de l a forme de l ' o b j e t ( t r a n s i t i o n d'une forme à une
a u t r e ) , . séparation de deux o b j e t s e n t r e eux, . jonction d'un o b j e t à un autre, . "extinction* d'un o b j e t lumineux, . d i s s i p a t i o n progressive d'un objet, . apparition d'un nouvel objet, . etc...
D a n s tous les cas où il y a une t e l l e modification, nous parlons de
p l u s i e u r s &tapes de c o n s t i t u t i o n de formes. A chaque phase, les o b j e t s
ont une forme stable. On p e u t d i s t i n g u e r les phases du phénomène égale-ment
a p a r t i r d ' a u t r e s i n d i c a t i o n s , p a r exemple d'aprss l a modification
d e s c a r a c t é r i s t i q u e s du mouvement, Pour souligner q u ' i l s ' a g i t d'une mo-d
i f i c a t i o n de la forme, nous ncwnons les étapes correspondantes "phases
de constitution de forme".
Dans la p l u p a r t d e s c a s (77,s a), l e s temoins ont observé.une seule
phase de formation de la forme ; Dans 29 cas, (11 %), deux phases ont été ob-servées
; Dans 20 cas, (8 %) , t r o i s phases ; Dans 9 cas, (3,s %) , plus de t r o i s
phases. Au t o t a l , on a remarqué des modifications de phases de c o n s t i t u t i o n de
forme dans 58 cas sur 256 (22,5 8). 149 modifications p a r t i c u l i è r e s y ont été I
observées concernant les objets :
- t r a n s i t i o n d'une forme 3 une autre......,.. 51 cas, soit 39 8 8
- extinction d'un o b j e t ...................... 33 cas, s o i t 22 %
- d i s s i p a t i o n d'un o b j e t . .................... 17 cas, soi t 11 %
- apparition d'un nouvel objet ............... 29 cas, s o i t 20 %
- séparation de deux objets l'un de l ' a u t r e . . 17 cas, soit 11 %
- adjonction d'un o b j e t à un autre........... 1 cas, soit pres de 1 %
- division d'un des objets ................,.. 1 cas, s o i t pres de 1 %
27. 6.2.STATISTIQUE DES TYPES D'OBJETS
La présence d e p l u s i e u r s phases z'e c o n s t i t u t i o n de formes donne une cer-t
a i n e imprécision dans l a s t a t i s t i q u e car il se pose le problème de savoir com-bien
do f o i s on d o i t prendre en compte un o b j e t ?'un même type observé dans di-verses
phases. Nous avons canpté de tels o b j e t s une seule fois (*).
La p r i s e en compte de la redondance (cf. 5 5.2) s'est f a i t e de l a façon
suivante :
- pour les observations "cofncidantes" (tableau no 7), les o b j e t s , dont
toutes l e s c a r a c t é r i s t i q u e s du type adopté, sont i d e n t i q u e s , n ' o n t été
p r i s en compte qu'une f o i s ;
- l e s objets dont une s e u l e c a r a c t é r i s t i q u e ne correspond pas, o n t &té
considérés differents et sont comptes chacun 3 part.
Par exemple, si en un même moment, on a observé en diff4rents points un o b j e t
en forme de c r o i s s a n t , il est pris en compte une s e u l e f o i s . S i au même moment
3 d'autres points, on a observb un o b j e t sphèrique, il est considéré il part.
Les questions concernant lc changement de la perspective l o r s de l'observation
des differents points, n e s o n t pas p r i s e s en compte ici. Ceci necessite une analyse
d é t a i l l é e complémentaire concernant chaque point concret.
Tenant compte de ces remarques, la s t a t i s t i q u e a l'aspect suivant : dans
256 cas, on a e n r e g i s t r é les objets a i n s i r é p a r t i s :
TYPES D'OBJETS
SELON LE CARACTERE DE :
. aspect nuageux ...................
. o b j e t à contour net ("corps") .....
. objet de type intem8diaire. ......
. type d i f f i c i l e B déterminer. ......
EtON LE CARACTERE DE LA TRANSPARENCE :
. non transparent.. .,.....,..,.......
. transparent ou semi-transparent, . .
. type d i f f i c i l e à determiner.. .....
- TOTAL ............................
SANS REDONDANCE
cas
AVEC REDONDANCE
cas
(+) Par contre, m a i s ce n ' e s t pas d i t explicitement, diverses phases occasionnant
des forizes de types différents, sont sans doute comptées séparément. C ' e s t
ce qui permet d ' a t t e i n d r e le t o t a l de 457 (N.D.G.)
28. - TABLEAU No 8 -
- Répartition des objets selon leur forme -
. NOTA : Le détail des modalités ne couvre pas toujours tous les aspects de la
modalité et la soime des formes dgtaillées d'une modalité est donc parfois
hférieure au nombre de cas 'de la modalité (NE) ,
29. 6.3. OBÇERVATION SIMULTANEE DE PLUSIEURS OBJETS
-
Dans la plupart des cas, on a observé un seul objet. Cependant, dans
environ le tiers des cas, on a observé simultanément plusieurs objets. C'est Zi
dire :
I sans la redondance -- avec la redondance
- deux objets .................... 62 cas
- trois objets .............*..... 24 cas
- quatre objets ..............-... 6 cas - plus de 4 objets ............... 2 cas
TCITAL.................. 94 cas
45 cas
22 cas
6 cas
2 cas
75 cas
Dans une série de cas, il y a eu observation de plusieurs objets pas
simultanément mais de façon successive (dans differentes phases du phénomène).
Parmi les cas ail il a été observé plus d'un objet, dans la moitié des
cas (47 sur 941, on a remarqué une association d'objets de forme variable avec
des formes d'étoile. Très souvent, il s'associe 3 ceux-ci des objets en forme
de croissant : 42 cas sur 47, ce qui fait 89 % de tous les cas où il y a asso-ciation
avec des objets en forme d'étoile. Par rapport 3 l'ensemble des cas
d'observation d'objets en forme de croissant, on a :
sans la redondance - avec la redondance
- nombre total d'objets ........ 109 cas 93 cas - nombre d'objets liés à des
formes d'étoiles ............ 42 cas 31 cas
(38 S) (33 %) .
Ainsi, dans environ un tiers des cas, les objets en forme de croissant
sont associés 3 ceux en forme d'&aile.
7' DURE€ DES ÉVÈNEMNIS
- -- -- -
Nous appellerons durée de l'év5nement, l'intervalle de temps entre le
début et la fin de l'observation. Dans la plupart des cas, la durée de lfév5ne-ment
est inférieure 3 celle du phénomène.
Dans 146 cas sur 256 (57 %Ir on indique conmient 3 commencé l'obssrva-tion.
Dans 42 cas, le début de l'observation coincide avec le début du phénoms-ne
(ou de l'apparition de l'objet). Dans 104 cas, le début du phdnomene précède
celui de l'observation,
30. Dans 141 cas ( 55 %), on indique la f i n de l'observation. Dans 47 cas,
elle s'est arrêtée au moment de l a f i n du phénoméne. Dans 14 cas, l'observation
a pris fin avant l a f i n du phinomene (les gens ont p r i s une autre occupation et
ont cessé d'observer). Dans 57 cas, l ' o b j e t s'est éloigné au point q u ' i l a cessé
d'0tre v i s i b l e . Dans 23 cas, l ' o b j e t a é t é caché par un obstacle (ou a q u i t t é
l'horizon) .
La durée d'observation des phénoménes anormaux est indiqude dans 177 cas-
Parmi ceux-ci, dans 13 cas, l a durée de l'évenement est indiquée de façon approxi-mative
("quelques secondesu, "quelques minutesu, "quelques dizaines de minutes").
Dans 164 cas, on donne une valeur c h i f f r é e de l a durée, pour c e r t a i n s d'entre-eux
elle n ' e s t communiquée que pour l'une des phases du phénomene. Dans 144 cas, la
'
durée concerne tout le phénomène. Nous l'appelons : durée totale de l'évènment.
Dans 14 de ces cas, l'heure du début et de la f i n de l'observation correspond au
début et 3 l a fin du phénomène. Dans ces cas là, l a durée totale de l'bvènement
correspond à celle du phenornene lui-même. Dans les a u t r e s cas, on peut la consi-dérer
comme l i m i t e i n f é r i e u r e de l a durée du phénomhe.
La r é p a r t i t i o n du nombre de cas d'observation selon la duree (pour l a
durée t o t a l e des év&nemenbs), est présentée en f i g u r e 15. Le maximum de l a répar-t
i t i o n est obtenu pour l'intervalle 1/4 minutes.
La canparalson avsc les données de leetranger (d'après l ' é t u d e - Ref. 1)
est p.résentée en figure 16. On peut voir une similitude incontestable pour les
differents pays, ce qui témoigne du caractére conmiun du phénom5ne observé.
7.2. REPARTITION SELON LA DUREE POUR DES OBJFTS DETYPESDIFFEREmS
La r é p a r t i t i o n selon l a durée des événements pour des o b j e t s de types
d i f f é r e n t s , est présentée en f i g u r e 17. Le c a r a c t è r e de la r é p a r t i t i o n pour des
o b j e t s d i f f é r e n t s est d i f f é r e n t . Les o b j e t s d e forme sphèrique et les disques se
distinguenh par une r é p a r t i t i o n plus homogsne. Les o b j e t s en forme de c r o i s s a n t ,
outre le maximum p r i n c i p a l (obtenu pour 1/4 mn), se c a r a c t é r i s e n t par un maximum
secondaire d'une durée de l'ordre de quelques secondes. Les o b j e t s de forme irré-guliere
s'observent pendant de plus longues durées, parmi ceux-ci on remarque
nettement une part d'évènements d'une durée de l ' o r d r e d'une heure. A ce point
de vue, l a r é p a r t i t i o n des o b j e t s de forme "éxotiquea régulisre ( t r i a n g l e , c a r r é ,
etc...) est tout a f a i t caract6ristique. Bien sQr, les c a r a c t é r i s t i q u e s indiquées
ne peuvent pas être considérées corne solidement é t a b l i e s : la s t a t i s t i q u e pour
c e r t a i n s types d ' o b j e t s est trop pauvre. Cependant, on peut penser que l a prédo-minance
d'bvhements de plus longue durée, venant de l'observation d ' o b j e t s de
forme i r r é g u l i è r e , et surtout de forme "éxotique" régulière, est tout b f a i t réa-liste.
31. 8, STRUCNRDEE S OBJETS ET CARACDET LWELR LUIINESCENCE
Outre leur forme, les objets anormaux sont souvent caractbrisés par dif-férents
détails internes ou externes (de la surface, de la structure), mais éqale-ment
souvent par le caractère tout il f a i t complexe de leur luminescence.
Ci-dessous, sont présent8esles caractéristiques des objets.
8.1. DETAILS EXTERIEURS
Au total, dans 256 cas étudi6s d'observations d'objets anormaux, 457
objets diffdrents sont décrits (redondance non prise en campte). Pour 254 objets
il n'y a dans les rapports aucune information sur les details extérieurs. On peut
penser que dans ces cas, soit ils sont absents, soit ils sont exprimés de façon
évidente. La présence ou l'absence de détails exterieurs est notifiée dans 129
cas (pour 193 objets). De plus, dans 17 cas (poux 25 objets), les témoins remar-quent
l'absence de tout détail extérieur. Pour les 168 autres objets dans les rap-ports,
sont décrits certains détails exterieurs. Ces données sont présentées dans
le tableau ne 9. Pour neuf objets sur les 168, on remarque 2 ditriils. Les objets
correspondnnts sont pris en compte deux fois dans l e tableau. C'est pourquoi le
nombre total des objets dans la deuxième colonne du tableau na 9 est égal il 177.
Le pourcentage est pris à partir Gu nombre total d'objets : 168.
p~ - - -
DESCRIF'TION DES DETAILS NBRE D'OBJETS
i Queue ................................
dont : - queue sombre, trafnée sombre..,
- queue brillante, forme varia-ble...........................#
i Etincelles............................
R Flux orientés de lumiere (rayons, arcs
lumineux, colonne lumineuse, cene de
lumière, etc..) ......................
R Flamme...................,.............
R Luminescence au tour de 1'o bjet (auréole
éclat,,etc ... ) .......................
+ Enveloppes de formes variables....... .
b DU- NBRE TOTAL
D'OEiJETS A DGTAIW
EXTERIEURS
- TABLEAU no 9 -
- LIFTAILS EXTERIEURS -
32. 8.2. DGTAILS INTERIEURS, STRUCTüRE DE SURFACE DES OBIETS
- -- - - -
Dans les rapports pour 71 cas d'observation (28 % des 256 cas), il y a
une indication sur la présence ou l'absence de.la structure de s u r f a c e d e s o b j e t s
De plus, dans 12 cas (pur 20 o b j e t s ) on remarque que l a surface des o b j e t s est
homogène, La présence d'une s t r u c t u r e v i s i b l e ou d'une inhomogénéité de l a sur-face
est notée dans 82 cas (18 % des 457 objets).
Pour 355 o b j e t s , il n'y a pas d'indications sur l a s t r u c t u r e . Peut- être
que dans ces cas, il n'y a v a i t pas de détails "int6rieurs" ( s t r u c t u r e hcmnog4ne)
ou bien q u ' i l s dtaient faiblementcontrast8s etpeu discernables 3 l'oeil nu. De
plus, il f a u t considérer que l ' a t t e n t i o n des observateurs ne se porte pas tou-jours
s u r ces d é t a i l s .
Les données sur l a s t r u c t u r e d e surface et sur l e s d&tails " i n t é r i e u r s"
des o b j e t s sontportées daris le tableau no 10. Pour 3 objets, on note deux carac-t
é r i s t i q u e s d'inhomogénéIt8, ces o b j e t s sont pris en compte deux fois dans le ta-bleau.
2 1nhbmogénéit6 stationnaire..........
dont : - - raie sanbre..,.,........,,..,...... ...... r a i e c l a i r e . . . - feux, tache lumineuse...... - hachures....... ............ - bord brillant...,...,...... - a u t r e s inhomogénéités. .....
i InhomogénBité non stationnaire....,.
dont : - écoulement, courant........ - tourbillons................ - s t r u c t u r e de flamme........ - flambeaux..;............... - etincelles. ................
i Présence de d é t a i l s protubérants rap-pelant
des d é t a i l s de *structurew....
TOTAL............,......,.... I
Nombre
-d'objets
% des 82 o b j e t s d e
surf. inhomogène
- TABLEAU No f O -
Détails "int4rieursU, s t r u c t u r e s de surface des o b j e t s
33. On possède des indications sur le caractère de la brillance dans 240 cas
d'observations (94 % des 256 cas). Dans 16 cas (ou 36 objets) il n'y a aucune
indication sur la brillance ou bien ses caractéristiques ne sont pas claires. La
brillance de 421 objets est caractérisée d'une maniere ou d'une autre par les ob-servateurs.
Les donnees sur le caractère qualitàtif de la brillance sont présen-tées
dans le tableau ne 11.
Caractère de la brillance
i Corps visible sur un fond de ciel clai r dans l a lumière réfléchie. ....
Corps ~cmbre...........,..~.........
* Corps brillant sur le fond de ciel
s~mbre.........~...~~...~...........
TOTAL..................
1 % du nbre total des
Nbre d'objets 421 objets avec in-lance
- TABLEAU ne 11 -
Caractère de la brillance
La nature de la brillance sur fond de ciel sombre est difficile a éta-blir,
pour cela il faut une analyse spéciale. ûn peut penser que dans la plupart
des cas, nous avons affaire a la brillance des objets eux-mêmes. Pour 4 objets,
selon l'avis des observateurs, la brillance est liee a la réflexion de la lumiè-re
du soleil.
L'intensité de la brillance est estimée par les observateurs (surtout
qualitativement] pour 183 objets. Ces données sont prtées dans le tableau no 12.
Pour 249 objets, les observateurs présentent des données sur le caracte-re
de variation de 1 'intensité. Parmi ceux-ci, pur 157 objets, l'intensité de la
clarté est restée constante pendant toute l'observation. pour 56 objets on a ob-servé
une diminution de l'intensité, pour 8 objets une augmentation, pour 18 ob-jets
on a remarqué des variations brutales de llintensit& du type de l'éclair ou
de l'explosion.
34. l CaractérLst4ques qiialitatives
de l ' é c l a t : I
.................... I - Aveuglant..
- Intense........................ I - Moyen..... .....................
- Faible............... ..........
- Comme c e l u i d e l a Lune. ........
- Comme celui du Soleil.,........
- Comme celui de l a voie lactée..
1 - Ccone c e l u i d'un s a t e l l i t e . . ... l - La valeur de l'intensité est
préseatéc en magnitude stel-laire.......,....
..............
I TOTAL............. I
- --
Nbre d ' o b j e t s
% du nbre total de 183
o b j e t s où l'interislt6 de
1 ' é c l a t e s t irid iquée
- TABLEAU No 12 -
Intensi te! d ' é c l a t
8.3.1. Couleur des objets
Pour 184 cas d'observations (pour 295 o b j e t s ) , on possëda des donnees
sur la couleur. Pour 162 o b j e t s , ces données soiit marquantes. La game des cou-leurs,
conforin&nent aux indications des témoins, est extrêmement large. Ces
doiinées sont présent6es dans le tableau no 13. Remarquqns que pour 53 o b j e t , il
a été remarqué une couleur complexe mélangée (par exemple : jaurie/vert). 12 ob-jets
avaient une surface de couleurs variées. Dans tous les cas, on a tenu comp-te
de cliaque couleur a part. es o b j e t s corresponùaiits sont pris en compte dans
le tableau no 13, plus d'une f o i s .
8.3.2. Variation de la coiileur
Dans 23 cas, on a observé une dynamique de la couleur de b r i l l a n c e (modi-fications
aussi bien daris le sens d'ui~e diminrition de la longueur d'onde que d'une
augmentation de celle-ci : pulsations, clia toicineiits, variation de la couleur d'un
secteur de la surface vers un a u t r e ) . Au total, on a observe des variations de l a
couleur d a n s 28 o b j e t s . Dans 61 c a s sur 162 o b j e t s . on a ~ot8l ' a b s e n c e de varia-t
i o n de l a couleur de brillance. Dans les autres cas, il n'y a aucune indication
sur la ùynamiqiic de l a couleur de brillance.
35. - roiy*:, rose.. ...............
- o+iiti<.lct "Z..ii"..... ..........
- J~IIIIP," JcJc~c".. .............
- vrrt............... .........
- hlcu ciei ...................
- b3.c~ fourfi.. ................
- vL0let.. ....................
- ~1...r. .....................
- grls ........................
- blanc. ......................
- per1.e .......................
- arqent.. ....................
- avec une nuance mbi:aLliqtie. .
Nbre .feohjets
- -T-ABm u na 13 -
Couleurs des abjate
L* sstjrna t-lon cles cl lmenn f ons atigtihirea pur des observateurs non prépa- I
r's offre nppnrnnunm t clc qranrlcs dl. Ef iott tes. bans Ica rapports an ttmve souvent
de3 dc:s<:rjptJ.ons du type : "l'objet avaJt l n di.menwioii d'une ocangeWr 'd'une pm- l
mc", "d'unc! pnst6quaW, "d'uiic! tri-illc de tcnnfsa, etc... sans indication srir la dirr-tancc
d'où n Gt.6 obsr?tvA f'objet: crmparé. Il. n ' e s t pas pesfhlc d'ittiliser rstJ.on-i~
crllemciti dr! tel les c~tlmalions.
mur 244 objets (sur 457) il y s dans les rapports une tentatlve de don-ner
uiic c.stlmatlon qtinl ltativc ou qwntltative des tli.manaCons angulattes. - Parmi
cwx-ci : 34 ob)et?; sont ~stlrnos comma des btmiles (mcsttte angulaire O) :
7 objets sont caractrkls6.s par r3c, "Eafhtcs" rnemrns angc~lalrss t 31 objets p.rr
dc "gra~~iesm"v wres aiiy~lajr~P.~or.~ r les ailtrc?~1 12 ohjets, on donne itoe estima-tlnn
qunntltat-Lvc. II fatit avotr t?n vtte qri'il e'nqit deestlmatJons visuslleo fnJ-ter;
par tlcs r~Liiierva~etir.psm , prrFpar6s. SL, srnivent. For lee st lmatt an cks nwsatc.s
ai~uialrra, or1 iitJ.1. tsc comnc- comparaisan l a tune ou le ÇoJ.allr cas tmnparalsrms ac 1
36. f o n t dans Ia pl.iiyart des cas de m4motre (en absence da la Iuno OU du Solal1 3
observ~re n mGmc temps qua l'objet dbcrit). C'e.st porirqiioj. le9 estCrnations p r é -
sent.6eç na donnent qu'une estima thxi t o u t 3 fa Lt grossi+ra des mr?siires angvlai-res
r6elles des o h j c t s .
ks r6sul t n t s dcrs as t.imat totis s o n t présentbs dans le tnidcaci nn I I .
Pori? 10 objets sc~r 206 (1 12 + 94) on présent^ dans les r a p p o r t s dcrtx valeurs
dl£ ferentas de mesiires rrngalaircç (clnris les cas d'une v a r i a t i o n d e la merirure
nngulaiio ou de 1'obonrval.iun d'un o b j e t asymAtrLqtie) . Ies ohjets mrrespn-d
a n t s s o n t pris an compte deux Eois dans le tabl~nu.
Mesare anqdlaire (approx.imatif)
- O ( o b j e t cormne une é t o i l e ) . . ....................
- 15' et moins........... .......,.................
3O* ..........................................-..
45*................................. .........-..
I'.. ...........................................
2' et plris ....................................
TOTAt,....................... ..a..... 21 4
Mesures angrilaires des objets
9.2. MODIFICATIOSJ DES HESIJRRS ArKXlLhlRES
Nhre d'objets
9 4
4 1
6 1
2
I l
5
Pour l a p l u p a r t des objets, on ne d i t rien s u r les m o d i f i c a t i o n s des mm-s
u r e s angulair~sd a n s les rapports. Pour 150 objets, on tmte que les masiircs an-g
u l a i r e s s o n t rest6es constantes. ttne augmmtatian des mestires ;rngul s ires est no-tée
polir 36 objets, une dimfnutivn p u r 22 objets. 9 ohjets presentaJent ai1 dS1nit:
d e s mesures aiigulaire~c onstankes, puts se s o n t m i s e b se morljfiar.
La modification des mesures aiigulaires v i s i b l e s des cibjats est dite B une
m o d i f i c a t i o n d e la d i s t a n c e 3 l'objet lors de son muv.ement, ou bien par s u i t e da
l n modification des dlmsnsionn lin6airns (par rxcmple : blargisnement d'un objet
ressemblant a un nuage). Dans l ' a n a l y s e des r a p p o r t s qiie l'on pssCde, il est d i f-ficile
de fairo la cldlimlt.atJ.on Fintrs ces deux cas d'autant, p l u s q u ' i l est pssi-ble
que ces deux c a s se superposent. Dans Les donnees presantées, auciinil rfdlimita-t
i o n n'a Oté faite.
37. Les donilées prt5seritées dans les rapports s u r le nmuvement des objets
comprennent des caracteristiqiics q u a l i t a t i v e s de la v i t e s s e ct de sa v a r i a t i o n ,
a i n s i que des ùonnbes s u r le c a r a c t è r e d e la t r a j c c t o l r e et sur l a ùircct.ion de
vol.
10.1. VITESSE ET ACCELERATION
Des donndes sur le c a r a c t è r e q u a l i t a t i f de l a v i t e s s e sont indlqu8es
daas 80 cas d'observation p u r 176 objets. Dans 69 cas. pour 3 o b j e t s , e l f e
presente une caractérlstiqi~ed e r é g u l a r i t é . Dans 36 cas pour 65 o b j e t s , les te-moins
remarquent une i r r é g u l a r i t é de muuvemcnt, comprenant :
- v i t e s s e uiodlfide I Pois........... 29 cas.....,.. pour 53 o b j e t s - v i t e s s e nmdifiée 2 fois........... 2 cas........ pour 2 o b j e t s - v i t e s s e nidifiée 3 fois....,...... 2 cas........ pour 2 o b j e t s - vftesse modifiée p l u s i e u r s f o i s. .. 1 cas........ pour 4 o b j e t s - rnouvcm~ntp ar à-coi~ps. .........,.. 2 cas. . ....... pour 4 objets
De il a ét6 remarqué un mouvement avec a c c é l é r a t i o n dans 21 cas
( p u r 36 o b j e t s ) , un moiivement avec raleritissement dans 9 cas (pour 18 o b j e t s )
e t une modification do signe de la v i t e s s e (changeajent d'accélérat~ons et de
ralentissemcnts) dans 6 cas pour 11 o b j e t s .
Dans 18 cas (pour 21 o b j e t s ) il a été remarqué une modification b r u t a l e
de l a vltesse (accél6raÉioii élevée), dans 15 cas (41 o b j e t s ) une modification
regirllèrc de la v i t e s s e , dans 3 cas (3 o b j e t s ) l a c a r a c t é r i s t i q u e . d ' a c c é l é r a t i o n
n ' e s t pas donnée.
CF-dessocis. soitt. donriées les Lndications s u r les v i t e s s e s a n g u l a i r e s des
o b j e t s . Wns 152 cas d'observation p u r 242 o b j e t s . L1 y a t e n t a t i v e de caracté-riscr
la valeur dc la vitesse anquiriire. Dans 1i1 majorit4 des cas, on donne des
caractérist Lques qua1 l tatives de la v i t e s s e "élevée* (47 cas), " f a i b l e" (33 cas),
"moyennem (2 cas) , "semi~lalle 3 un avion" (41 cas) , "semblable à un satelli te*
(15 c a s ) . Dans 14 c a s , on évalue la v i t e s s e procJie de zéro. Pour 14 cas, on donne
des valeurs c h i f f r é e s de l a v i t e s s e angrilaire. Ces données s o n t pr6sentées dans
l e tableau no 15.
10.2. TRAJECTOIRE DES ORlETS
Pour 51 o b j e t s star 457, l e c a r a c t è r e du mouvement des objets n ' e s t pas
indiqcicZ on n'est pas c l a i r . Pour 406 objets, on donna dans les r a p p o r t s d e s in-d
i c a t i o n s s u r le mouvement. Parmi ceux-c i , on note 8 objets tournanb.Les données
sur les t r a j e c t o i r e s des 406 o b j e t s sont prt5sent6es dans le tableau no 16. Parmi
c e l l e s- c i , pour 24 ohjcts. on a observé deux t r a j e c t o i r e s d i f f é r e n t e s , pour 11
o b j e t s : 3 t r a j e c t o i r e s , pour 2 o b j e t s : 4 t r a j e c t o i r e s et pour 1 objrk : 6 tra-jectoires.
ces o b j e t s sont rrspectiveinent p r i s en cnapte 2, 3, 4 et 6 f o i s dans
le tableau no 16. I L faut en t e n i r cotiipte lors de la d6tcrminùtJ.on du naabre to-t
a l d ' o b j e t s de l a deuxième colonne.
38. -TABLEAU ne --.- 15- V i t e s s e aricjtitaf re des objets
1 degdmin ..........................'......
2 degrés/min ...............................
3 degrGdmin ...............................
40 dcgrGs/rnin. .............................-
1 degré/sec ................................
1,s degré/sec ..............................
2 degrés/s ec...............................
4 degrés/sec.: .............................
5 degrés/sec ...............................
9 degt&s/s W..................-............
20 dqrés/aec ...............................
1
- -
NOMBRE DE cns
Type de t r a j e c t o i r e
Caractère du mouvement I N b t e d'objets
- T r a j e c t o i r e rbgtillSre, le carac-tère
du mouvement ne change pas... I - Modification de l a d i r e c t i o n di1
vol 1 ou p l u s i e u r s fois........... I - Manoeuvres des o b j e t s (rkiproques
ou par rapport B dos avions) ...... I - L'objet est innroblle (suspendu) . . . I 45
- On remarque une "mise en suspmsion"
ou un arr&t(sortie) de celle-ci... I
/ t- des 406 o b j e t s cm
prenant des indica-tidm
de tra j~cîmire!
- T r a j e c t o i r e s inhabikuelles (balan-cement,
spira.Le, s irmsoïde, con tour
d'obstacles, vol en cercle).......
11
- TXLFAU Ne 16 - Tra jcctoires du mouvement des objets
39. Eiisiiita, coiiunc? on peut le v o i r dans le tableau ne 16, dans la p l u p a r t
des c a s (2U4 sur 406), 1.1 a Bté observé un mouvement selon une t r a j e c t o i r e ré-g
u l i è r e . Cependant, pour 122 objets (30 % du nombre total d'ot~jets comprenant
des indicotioris sur la t r a j e c t o i r e ) , des p a r t i c u l a r i t é s fondamcntales ont étf
remarqudes : niod FE i c a t ion I)rital e de la course, m i se en suspension, manociivre
des oh jets, r o t a t i o n , trajectoires inhal)J.tuelles.
IO. 3. DIRECl'lON DU VOL
Dans les observatioris à l'oeil nu, il n ' e s t possfble de déterminer
l a JLrcction réelle du mouvement d'uri objet élolynd que 3orsqr1'il passa le
zénith. Daris l e s a u t r e s casr rious obtenons la d i r e c t i o n v i s i b l e du mouvement
dans la projection sur l a sphère céleste. Sans information complementaire, la
rédiiction d La d i r e c t i o n v r a i e est a s s e z imprécise, cependant les e r r e u r s n e
depssciit pas .Oe. C'est pourquoi ces iloiinécs ne peuvent être u t i l i s é e s que .
pour foire iirie de termina tiori s tatis tiqtlc g r o s s i 6re des directions prfdomlnantes
du niouveniciit. En cc qui concerne les erreurs dans l ' e s t i m a t i o n de la d i r e c t i o n
par 1 'oLscrva teur Irii -niéme, elles o n t un c a r a c t è r e al8at.o ire et donc, o n t peu
d ' irif luciica s u r les directioiis prédominantes didui tes d'un grand ensemble de
doi~riée.s
kmr sirnplif icr l a r e p r é s e n t a t i o n , iious n'avons considéré que les ob Jcls
s'bloigtiant et ii'avons tenu minptc que de l a v i t e s s e d'éloignement, et non de la
d i r e c t i o n d'où est apparu l'objet. Pour les objets dont la d i r e c t i o n du mouvement
a v a r i é peiidant L'observation, nous n'avons considéré que la d i r e c t i o n de l ' é l o i-gnement
firial dc l'objet. CcLts procédure permet d ' o b t e n i r une r é p a r t i t i o n gros-sière
des o b j e t s s e l o n lcs d i r e c t i o n s du mouvement.
Dariç 99 cas s u r 256, la d i r e c t i o n de l'éloignement n ' e s t pas indiquée.
Daiis 157 cas, on donne la directioii de l'éloignement pour 220 objets. ta r e p a r-ti
tion scloii l o s d i r e c t i o n s es t 11étermitide par deux procédés dlfféren ts. Dans
le premier s o n t c h o i s i s tous les cas où tous les objets observés simultanément
se s o n t é l o i g n é s dans une même directjon, et on établit l a r é p a r t i t i o n du nombre
d e C-AS en f o n c t i o n de l a directfoii d e 1'6loignement. Dans l e s e cond, on a taiiii
compte de tous les o b j e t s s ' é l o i g n a n t ( a u s s i b i e n ceux se d i r i g e a n t v e r s une me-me
d i r e c t i o n que ceux se d i r i g e a n t v e r s des directions différentes), et on en a
dediil t la répartitjon du nonibre d10R.7ETS e n f o n c t i o n de la d i r e c t i o n . Les r é s u l-t
a t s s o n t prt5sentés dans le tableau no 17 et la f i g u r e ne 10.
Cornoie on p e u t le v o i r , l a r é p a r t i t i o n moyenne pour t o u t e s les anndes, à
l ' e x c e p t i o n de 1967, est asscz symétriqric. C e r t a i n s é c a r t s s o n t statlstlqucment
sans s i g n i f i c a t i o n et ont salis doute un caractere a l é a t o i r e . Cependant, la répar-t
i t i o n pour 1' anii8e 1367 est maiiif estemen t asymb t r i q u e : les mouvements daris la
d i r e c t i o n de l'Est prédominent. Ceci se v o i t de façon é v i d e n t e s u r la f i g u r e nelB.
I;i répart;itioii s e l o n le nombre de cas et selon le nombre d ' o b j e t s est, de façon
40. l Direction d'éloignement
des o b j e t s
Sud......................
Sud-est..................
Est.......................
Nord-est.................
Nord.....................
Nord-ouest...............
Ouest....................
Sud-ouest................
Nbre de cas
Total 1967
8 3
14 12
6 4 59
33 29
15 9
5 3
5 2
5 1
149 1 i8
Sauf 1967 Total
N b r e d ' o b j e t s
Sauf 1967
Répartition selon les d i r e c t i o n s
Les r é p a r t i t i o n s pour des types p a r t i c u l i e r s d ' o b j e t s s o n t présentées
en fiaurc no 19. Elles sont classées d'après le nombre d'objets (le nombre t o t a l
dbbjets d'un type donné, totalisé pour toutes les d i r e c t i o n s est p r i s égal à l ' u-n
i t é ) . CRI ne caprend pas dans l a catégorie "objets d'autres types" les o b j e t s
en forme d ' é t o i l e , associ4s a des formes de croissant, ou des sphères ou des dis-ques.
Comme on peut le voir, 1' asyrnetrie est déterminée essentiellement par les
o b j e t s en forme de c r o i s s a n t mais également par des spheres et des disques. Cepen-dant,
les objets en forme de c r o i s s a n t o n t une contribution e s s e n t i e l l e dans l a
s t a t i s t i q u e genérale c a r l e u r nombre est plus important.
41. 11, ESTIMTSCW DE VALENS LINÉAIRES (DISTPNCE, ALTITUDE, DIMEtjSICCJ, VITESSE)
Lors des observations depuis la surface de la Terre d'objets anomaux
situés à une grande distance, lorsque la vision binoculaire ne permet plus de
percevoir le volume de l'objet e t d'en estimer la distance, e t donc son a l t i t u-de
au-dessus de la surface de la Terre, ses djmensions et sa vitesse, des ohser-vations
à l ' o e i l nu permettent de déterminer au moins des valeurs angulaires
telles que l'altitude angulaire de l'objet au-dessus del'horizon, ses mesures
angulaires et sa vitesse angulaire.
Dans certains cas extrêmement rares, on a réussi b donner une estimation
des valeurs linéaires. C'est devenu possible lors d'observations proches (dans les
limites de la vision bionoculaire) ainsi que dans les cas où les objets observés
peuvent être comparés à des objets connus ou 3 des phénomènes situés a des distan-ces
connues (par exemple : on observe un objet sur le fond des montagnes, au-dessous
des nuages, etc. . .) . Des données sur l a d'istance peuvent également ê t r e
obtenues en analysant des cas d'observation simultanée d'objets en différents
points. Dans ces cas, on peut faire une estimation des valeurs lineaires ( a l t i-tude,
dimension, vitesse de l'objet) si on connait les valeurs angulaires corres-pondantes
.'
11.1. DISTANCE
Dans l'échantillon considéré, la distance par rapport aux objets est
estimée dans 20 cas, parmi ceux-ci dans la majorité des cas, les estimations fai-tes
sont tout à f a i t arbitraires.
pes valeurs chiffrées de la distance, selon ces estimations, sont les
suivantes :
- 100 m..................... 3 cas - de l00m à 1 km ........... 2 cas - de 1 km a 10 km...........ll cas - de 10 km a 100 km ........ 3 cas
- 230 km ................... 1 cas
Cette dernière valeur (230 km) a ét€ obtenue par Z.S. KADIKOV a partir de l'ana-lyse
de l'observation sirnultanGe en deux points avec recalage de la position ob-servée
de l'objet par rapport aux étoiles (OK-0075).
11.2. DIMENSIONS LINEAIRES DES OBJETS
Lesdmensions linéaires sont estimées dans 10 cas, elles sont également
en grande part touh a f a i t arbitraires. L'estimation la plus petite est 4 mètres,
la plus grande 600 mètres (Z.S. KADIKOV). La répartition pour les cas intermédiai-res
est la suivante :
- de 10 m à 100 m ........... 4 cas - - de 100 m à 300 m........... 4 cas
Dans une série de cas, les ténioins donnent une estimation tout d f a i t dénuée de
fondements des dimensions Uneaires pour un objet éloigné, où il n'est pas possi-ble
de déterminer des dimensions réelles. Ces types d'estimation ne sont pas pri-ses
en ccmpte dans la statistique.
42. 11.3. ALTITUDE AU-DESSUS DE LA SLTRFACE DE LA TERRE
Elle est estimée dans 27 cas, y compris certaines estimations faites a
bord d'un avion. Plus petite estimation : 35 m, plus grande : 100 km (Z.S. KADIKC
La répartition pour les cas intermédiaires est la suivante :
- de 100 m a 1 km ................. 7 cas - de 1 km à 10 km ................. - ............... 14 cas de 10 km a 100 km 3 cas
Les données sont plus fiables sur le caractère de la variation de l'alti
tude. Elles sont indiquées pour 68 cas d'observation, dont :
- dans 30 cas,
l'altitude de l'objet n'a pas changé
- dans 12 cas,
on a observé une diminution progressive de l'altitude de l'objet
- dans 10 cas,
l'altitude a progressivement augmenté
- dans 6 cas,
on a observé une ascension verticale de l'objet
- dans 9 cas,
an a observé une descente verticale
- dans 1 cas,
on a observé une oscillation de l'altitude.
11.4. VITESSE LINEAIRE
Elle est estimée dans 10 cas. L'estimation minimale est de 5 m/sec.
L'estimation maximale est de 5 km/sec.
12. EFFETS & P&WNACECWASGN ANTS
Dans une série de cas, des phénomènes atmosphériques anormaux ont une
influence déterminée sur l'environnement.
Dans la plupart des cas, ils se passont apparemment sans bruit ; les
témoins ne remarquent aucun effet sonore, mais dans un nombre important de cas,
ils insistent particulièrement sur l'absence de son. Les rares cas of3 le phéno-mène
s'accompagne de son, demandent une analyse spéciale. Ceci peut être lié aux
observations d'objets non anormaux spécifiques (par exemple : les bolides), soit
étre dds au fait que les phénomènes se déroulent prgs de I'observateur (dans ce
cas, la prgsence de son peut servir d'indication indirecte pour l'estimation de
la distance.
43. On a noté des cas d'influence s u r des moyens techniques et s u r le
système nerveux de l'homme. Ces cas s o n t extrêmement rares. Cependant, ils o n t
une s i g n i f i c a t i o n tres importante. 11 f a u t ici contrdler tres soigneusement et
stocker des données complémentaires.
Le b i l a n des e f f e t s accompagnants observés est présenté dans le tableau
no 18. On a indiqué e n t r e parenthèses le numéro des cas selon le Catalogue ané-r
a l préliminaire.
E f f e t s accompagnants
-SON :
. Absence de son remarquée ...............
. Phénomène accompagné de son............
dont : b r u i t sourd .................. 1
grondement ................... 1
bruissement. ................. 3
,sifflement................... 2
grésillement ................. 2
MODIFICATIONS DES CONDITIONS DU MILIEU :
. Modification des conditions du
passage du son....................,....
Nbre de c a s d'observation
. Postluminescence du ciel ............... I
. Rafales de vent dues au mouvement
de l ' o b j e t . ............................
. Disparition des nuages p r è s d e l ' o b j e t .
INFLUENCE SUR MACHINES ET EQUIPEMENTS :
- Perturbation de l ' é c l a i r a g e ............
. Perturbation du fonctionnement de
< moteurs à explosion .................,..
. Influence s u r le fonctionnement
d'équipements r a d i o . . . . . . ..............
. Panne d'une p a r t i e é l e c t r i q u e d'un
équipement .............................
. A r r ê t des moteurs d'un avion...........
DETERIORATION MECANIQUE D'UN EQUIPEMENT .. I
INFWENCE SUR LE SYSTEME NERVEUX DE L'HOMME
. P e r t e p r o v i s o i r e de l a vue.............
. Etouffement (oppression) du psychisme..
. P e r t e de connaissance I 1 (OK-0219)
- TABLEAU no 10 -
E f f e t s et phénomènes accompagnants
44. Dans l e 5 5.2, on f a i t remarquer Pa présence d'observations indépen-dantes,
faites 3 la même date, à peu près au mëme moment en des points diffé-rents.
Dans les tableaux no 19, 20 et 21, on donne comme exemple une courte
description des observations d'objets anormaux pour trois dates de 1967. Les
objets ont été observés sur un territoire assez important. La répartition des
points d'observation est présentée dans les figures no 20, 21 e t 22.
Les observations indépendantes faites en différents points sont des
témoignages supplémentaires de la réalité du phénomène observé.
Par principe, on peut admettre les possibilités suivantes :
a - observations simultanrSes d'un même objet en des points différents,
b - observations successives d'un mëme objet,
c - observations de différents objets.
Pour choisir entre ces possibilités, il faut faire une analyse détaillee. Il
semble que certains des cas décrits correspondent 3 l'observation d'un seul
objet. S i ce sont des observations simu1tanées;et non successCve~l~' a l t i tude
doit être de l'ordre de centaines de kilomètres, e t les dimensions linéaires
de l'ordre du kilometre.
En conclusion, examinons les t r a i t s essentiels du phénomGne observé
ainsi que les conclusions déduites de l'analyse statistique des documents d'ob-servation,
~--- ~ -- - - -
On a pris comme base d'analyse les rapports écrits de témoins de phéno-mènes
anormaux observés par eux. Aucune verification des rapports d'auteur n'a
été faite.
Il faut noter la part relativement peu élevée d'observations isolées :
dans les deux tiers des cas, plus d'un témoin a participé aux observations. De
plus, il y a un pourcentage tout 3 f a i t important d'observations de masse. Pour
un nombre important de cas, il y a eu des observations indépendantes, faites
simultanément en des points différents.
Dans la majorité des cas, les observateurs jouissent d'une qualifica-tion
assez élevée, ce qui élève aussi la fiabilité du document de base.
45. -
JO de OK
0 2 2 4
0 2 2 9
0 0 1 2
HEURE TU
- --- - - - --
POINT D ' OBSERVATION
- -
0015
- -
FORME
UKRAINE, ville da POUTIVL
UKRAINE, région de DONETSK,
v i l l e de IACINOVATAIA
RUSSIE, Région de STAVROPOL,
KRASNOGORSKAIA
UKRAINE, région de DONETS,
village : NOVO-AMROSEVSKI 18.15
croissant e t étoile
- . --
raie avec angle
croissant
croissant assym4trique
corps sombre, étoile
1 v i l l e : JDANOV 1 18.30 1 croissant symetrique
0013
0 2 2 2
0 2 2 6
0014
0 2 2 1
&ORGIE, v i l l e de AGOUDZERI
pr8s de SO~OUMI
17.45
18.00
18.00
I ...
disque vue de la tranche
RUSSIE, région de STAVROPOL
v i l l e : NEVINOMISK
UKRAINE, région de VOROCHILOVGRAD
v i l l e : KRASNY LOUTCH
RUSSIE, région de KRASNODAR
village : LAZOPSVÇKAIA
UKRAINE, région de VOROCHIIXlVGRAD
Ville : MALODOGVARDEISK
UKRAINE, region de DONETS
TRAJECTOIRE DIRECTION
non indiquée --
18.15
18.15
1 8 . 2 0
18.30
réguligre O - E
croissant
croissant se transfor-mant
en étoile
croissant demi-disque
croissant et 2 dtoiles
reguliere O - E
réguli8re avec
virage sur un
angle faible
non indiquee SO-P
regulière I O - E
- TABLEAU no 19 -
- OBSERVATImS DE PIENOMENES ANORMAUX DU 17.07.67 -
46.
47.
48. Les c a r a c t é r i s t i q u e s de temps, r é p a r t i t i o n s des évènements dans l a
journée et selon l e u r durée, correspondent bien aux données de l ' é t r a n g e r .
Cecf témoigne de ce que noas avons a f f a i r e 3 une classe déterminée de phénomè-nes,
présentant des propri4t4s s t a t i s t i q u e s s t a b l e s déterminées. A ce point de
vue, il est important que, conformément a VALLEE et POHER (~éf. 1). la r é p a r t i-t
i o n d e s évènements en durée pour des phbnomènes anomaux (non i d e n t i f i é s ) est
fondamentalement d i f f é r e n t e d e c e l l e des ph4nomènee et o b j e t s connus ( i d e n t i-fiés).
Tout ceci permet d ' a r r i v e r à l a conclusion suivante : dans les rapports
sont décrites les observations de phénomenes réels. S ' i l y a des hallucinations
ou des rapports erronés, leur pourcentage n ' e s t pas important car ils i n f l u e n t
peu sur les propriétés s t a t i s t i q u e s de l ' é c h a n t i l l o n choisi.
14.2. CARACTERIÇTIQUEÇ D'OBSERVATION DU PHENOMENE
1) La r é p a r t i t i o n s p a t i a l e du phénomène englobe t o u t le t e r r i t o i r e
d'URSS. A c e r t a i n e s périodes, apparemment, on observe une a c t i v i t é
plus élevée dans des régions déterminées. En outre, les zones d'ac-t
i v i t é plus blevée varient au cours du temps. Ceci a déjà été indi-qué
a 1'6chelle globale par SAUNDERS (Réf. 6). Les régul.arités de ce
processus ne sont pas encore très c l a i r e s et demandent 2i ê t r e étudiée
cwtiplémentairement.
2) La r é p a r t i t i o n des évènements selon les mois de l'année varie apparem
ment également dans l e temps. En p a r t i c u l i e r , l'année 1967 e s t carac-térisée
par une asymétrie importante : printemps/automne.
3) La r é p a r t i t i o n au cours de l a journée donne un maximum nettement marq-le
soir vers 21 heures locales. La courbe observée est sans doute la
superposition de plusieurs e f f e t s : la r é p a r t i t i o n vraie du phénomène
les occupations journalieres de l a population a i n s i que l'heure de l a
tanbée de la nuit. De toutes façons, l e s données que l'on a indiquent
une r e l a t i o n avec les saisons dans la r é p a r t i t i o n observée. Cet e f f e t
demande a Otre étudié plus en d é t a i l s . Il est souhaitable de f a i r e un,
canparaison de l'heure d'observation du phénomène avec l'heure de l a
tombée de l a nuit. La r é p a r t i t i o n selon l'heure s i d é r a l e locale révèl
un maximum secoridaire décalé dü premier d'environ 6 heures. La réalit.
de ce fait reste a v é r i f i e r a p a r t i r d'une documentation s t a t i s t i q u e
plus large.
4) Les formes observées des o b j e t s anormaux sont extrêmement variées. Ce-ci
peut s'expliquer soit par une d i v e r s i t é du phénomène lui-même, soi:
par le fait que nous avons a f f a i r e 3 des phénomsnes d e n a t u r e d i f f é r e r
te. Peut 3tre que les deux f a c t e u r s e x i s t e n t . Il f a u t remarquer la pal
importante d ' o b j e t s en forme de c r o i s s a n t q u i sont d'habitude t o u t a
f a i t rares. Ceci est lie aux p a r t i c u l a r i t é s de l'année 1967 qui est
d'un apport fondamental dans l ' é c h a n t i l l o n considéré.
49. 5) La durée moyenne du phénomène est de l ' o r d r e de quelques minutes.
Cependant, des types d ' o b j e t s d i f f é r e n t s sont caract6risés par une
durée d i f f é r e n t e . Ainsi parmi les objets en croissant, une p a r t im-portante
présente une durée de l ' o r d r e d e quelques secondes, et les
o b j e t s en forme "éxotique" réguligre (carres, trizingles, etc,..) ont
une durée d e l ' o r d r e d'une heure.
6) Dans un nombre important de cas (22,5 $1, on a remarque d i f f é r e n t e s
phases du phénomhe, liées à une modification des constitutions de
formes : modification de l a forme de l'objet ( t r a n s i t i o n d'une for-me
à une autre) ; séparation d'un o b j e t d'un a u t r e 8 jonction d'un
o b j e t à un a u t r e ; extinction d'un o b j e t lumineux t d i s s i p a t i o n pro-gressive
d'un objet ; apparition d'un nouvel o b j e t , etc.,.
7) Dans 94 cas s u r 256 (37 $1, on a observé simultanément plusieurs
objets. On associe particulièrement souvent des o b j e t s de forme va-r
i a b l e avec des o b j e t s en forme d'étoile,
8) Pour une p a r t i e importante d'objets (168 sur 467), on a observé d i f-f
é r e n t s d é t a i l s e x t é r i e u r s : queues lumineuses, é t i n c e l l e s , rayons
lumineux, arcs, rayonnement autour d ' o b j e t s , enveloppe de forme va-r
i a b l e . Pour 82 o b j e t s (18 %), on a remarqué des details " i n t é r i e u r s"
(inhomogénéité de l a surface, r a i e s sombres et c l a i r e s , feux, tdches
lumineuses, jets) a i n s i que des dgtails rappelant des details de
"structure".
9) Une majorité importante d ' o b j e t s présente un corps lumineux (apparem-ment
"autolwnineux"), observé sur un fond de ciel sombre ; cependant,
dans une série de cas, l ' o b j e t a été vu sur un fond de ciel clair et
b r i l l a i t , vraisemblablement par lumiere r é f l é c h i e , Enfin, dans une
s é r i e de cas, on a observé un objet sombre (au total : 32 o b j e t s som-bres
ont été observ6s) .
10) La couleur de b r i l l a n c e est tres variable : les observateurs remarquent
toutes l e s couleurs de l ' a r c en ciel du rouge au v i o l e t . Le plus sou-vent,
on cite : rouge, orange (feu), jaune et blanc. Dans une série
de cas, on a remarqud une couleur argentée ou une couleur de nuance
métallique. On a également remarqué des couleurs mélangées, (par exem-p
l e : jaune/vert) et des o b j e t s présentant une surface de plusieurs
couleurs. Dans la majorité des cas, la couleur de b r i l l a n c e n'a pas
changé, cependant dans 23 cas, sur 184, on a remarqud une modification
de l a oouleur.
11) Les mesures a n g u l a i r e s desobjet~sonet s t imé e s avec une i n c e r t i t u d e
élevée. Une p a r t i e importante cies objets (94 sur 457) présente des
mesures ponctuelles (objets en étoilc) . Une p a r t notable (61 o b j e t s )
a des dimensions de l'ordre de l a pleine-lune, c'est 3 d i r e de près de
30'. Une p e t i t e p a r t i e (16 ob jet9 est plus grande qu'un degré.
50. 12) La v i t e s s e angulaire d e s o b j e t s , s e l o n les e s t i m a t i c n s des obser-vateurs
est camprise e n t r e 1°/mn et 20°/s. Dans la majorité des cas,
le mouvement est r é g u l i e r . Cependant, dans 36 cas (pour 65 o b j e t s ) ,
on remarque une i r r é g u l a r i t é de mouvement, une f o i s ou p l u s i e u r s
fois, un changement de l a v i t e s s e , des mouvements par-a-coup. De
plus, dans 18 cas (pour 21 o b j e t s ) , on souligne un changement b r u t a l
de la v i t e s s e .
tes t r a j e c t o i r e s sont en général r é g u l i è r e s . Cependant, pour 122 objei
(30 % du nabre t o t a l d ' o b j e t s dont la t r a j e c t o i r e est indiquée) , on
a noté des particularit6s importantes : brusque changement d e d i r e c-t
i o n , s t a t i o n n a i r e en "suspension", manoeuvres d e s o b j e t s , r o t a t i o n ,
trajectoires i n h a b i t u e l l e s (balancement, spirales~ Sinus@Id@? sc ontour:
d ' o b s t a c l e s , etc.. . ) .
Dans les d i r e c t i o n s du v o l d e s o b j e t s , on remarque une asymétrie ma-n
i f e s t e : il y a prédominance de mouvements v e r s l'Est. Ces p a r t i c u l a-rités
sont également inlierentes s u r t o u t 3 1967. W r é p a r t i t i o n en di-rectlone,
pour les a u t r e s annnées,sauf 1967, estassez symétrique.
13) Les données s u r les paramètres l i n é a i r e s des o b j e t s ne eont absolument
p a s f i a b l e s . La d i s t a n c e minimale, selon les e s t i m a t i o n s des témoins
est de 100 mr l ' a l t i t u d e minimale de 35 m. Certains cas, peuvent, ëtre
c l a s s é s dans l e s observations proches 6tant donné des i n d i c a t i o n s in-d
i r e c t e s oQ l ' o b s e r v a t e u r d i s t i n g u e des d é t a i l s à l'oeil nur éprouve
c e r t a i n s effets, ou p a r f o i s observe un objet sombre dans l a n u i t .
Les dimensions lfnbafres des o b j e t s s o n t estimées de 4 à 600 m. A par-tir
de l ' a n a l y s e d'observations simultanées f a i t e s en des points diffC
rents, on peut estimer l ' a l t i t u d e de vol à quelques centaines de km,
et les dimensions lin6aires 3 environ 1 km.
La v i t e s s e l i n é a i r e e s t estimée e n t r e 5 m/s et 5 km/s.
14) Dans la majorité des cas, l e s phénomène8 anormaux se déroulent appa-rement
s a n s b r u i t . On a remarqué des cas d'influence s u r des moyens
techniques et s u r le système nerveux de l'honme. Ces cas sont extrême-ment
rares. Mais, ils o n t une s i g n i f i c a t i o n trSs importante. 11 est
nécessaire de verifier ceci soigneusement et de stocker d ' a u t r e s don-nées.
14.3. NATURE DES OBJETS ET ETUDES ULTERIEURES
A p a r t i r des données que l'on a, il n ' e s t p a s possible d ' a v o i r une con-clusion
s u r la nature des phénomènes observés. Peut- être que c e r t a i n s d ' e n t r e eux
peuvent être appelés effets d'optique atmosphérique. Cependant, dans la grande
m a j o r i t é d e s cas, ils sont apparemment d'une t o u t e a u t r e nature. Ceci se v o i t en
particulier au grand pourcentage d'observations indépendantes f a i t e s simultanément
en d i f f é r e n t s p o i n t s d i s t a n t s de centaines de kilomstres.
51. Une certaine p a r t i e des observations peut être due a d i f f é r e n t e s
expériences techniques dans l'atmosphère et dans l'espace cosmique proche
de l a Terre. Cependant, l e s c a r a c t é r i s t i q u e s cin6matiques excluent l a pos-s
i b i l i t é d'une t e l l e explication au moins pour un tiers des cas. Une telle
explication ne correspond pas non plus aux données s u r la forme des o b j e t s
et à d'autres p a r t i c u l a r i t é s mentionnées ci-dessus. Enfin, il f a u t pnendre
en considération le f a i t q u ' i l e x i s t e des observations d a t a n t de-bien avant
1957, c'est 3 d i r e avant le début de l'ère cosmique.
Apparemment, la question de la nature des ph6nomGnes anormaux reste
jusqu'à présent ouverte.
Pour obtenir des conclusions p l u s p r é c i s e s , il f a u t disposer de don-nées
pous f i a b l e s . Les rapports sur les observations de phénomsnes anormaux
doivent être bien doaimentés.
Il e s t nécessaire d'organiser une collecte de ces rapports par le réseau exis-t
a n t de s t a t i o n s d'observations astronomiques, géophysiques et météorologiques,
a i n s i que par d'autres voies de service.
On d o i t prévoir un mécanisme de vérifi&ation des rapports que l'on
obtient, aussi bien du point de vue de leur conformité avec des phénomhes réel-lement
observés que de c e l u i de l'établissement de la n a t u r e p o s s i b l e du phé-nomène
(phénomsnes astronomiques et géophysiques ou expériences techniques
dans l'atmosphère et dans l'espace cosmique proche de la Terre).
Il est nécessaire de r é f l é c h i r soigneusement à la question d'une orga-nisation
d'observations avec des instruments spéciaux.
A notre avis, le stockage actuel des données soviétiques et étrangeres
j u s t i f i e l ' o r g a n i s a t i o n de telle &tudes.
On propose de poursuivre l'analyse s t a t i s t i q u e des documents que l'on
possède, a i n s i que d'étudier les paramètres physiques dos phénomènes anormaux.
52. - FIGURE No 1 -
Points d'observation, partie européenne d'URSS
4- avant 1957 - 1 cas d'observation
K - de 1957 a 1966 .- 2 cas d'observation - 3 cas d'observation
6- 4 cas d'observation
53. - FIGURE No 2 -
Points d'observation, partie asiatique d'URSS.
54. 1 cas
2 cas
[-1 3 cas
5 - 10 cas
. 10 - 20 cas
+ 20 cas 'Po
- FIGURE No 3 -
Répartition bidimensionnelle du nombre de cas selon la latitude e t ' l a
longitude. On représente de façon approximative l e s contours des frontières
d'U.R.S.S.
57. - FIGURE No 8 -
Répartition du nombre de cas selon les m o i s :
- a) pour toutes les années sauf 1967
- b) pour 1967
58. am. mai juin juillet aout sept. oct. mv .
- FIGURE No 9 -
Répartition du nombre de cas selon les jours de l'année 1967 :
I : date indiquée précisément i : date indiquée approximativement
!
59. Heure légale locale (compté a partir. de minuit)
I IO avec nàondance (*) - n
30 sans redondance (il
20
10
Signification de la
redondance : voir 5 5.2.
et figures 4 & 5.
(comptée a partir de minuit)
heure solaire moyenne loca-le
- FIGURE No 10 -
Répartikion du nombre de cas au cours de la journée
60. cas
- FIGURE No 11 -
Répartition du nombre de cas au cours de la journée - comp<traison
avec des données de l'étranger
61. JUIN-JUILLFT
(*) signification de
sans redond. (t) la redondance :
voir 5 5.2. et
figures 4 & 5.
heures légales locales
AVRIL-MI-AOUT-SEPTEMBRE
1
heures légales locales
heures legales locales
- FIGURE No 12 -
pr5nart-i pion Air nhro do Pa= a11 rnl~rc de la .IC)IIV~C~O nnllr différentes
62. - FIGURE No 13 -
Répartition du nombre de cas au cours de la journée, heure sidérale locale :
- a) pour tout l'échantillon
- b) sans l'année 1967
63. I I "
3:-
3 aSms Y
OP 0-
Z$ 'LI c MQ) sr O .-i .g
ken al2 .ta. a
CO:
Caal dO .
3 @FI aal id
>.r Orn
C7 ri
O Q) WM -4s 4 u- Ch
44 ml4
u 40
95 "13 a-i a: 5
64. en FRANCE Observations mondiales
URSS (premier échantillon)
(1) - % de 135 cas
(2) - % de 375 cas
(3) - % de 114 cas
FtEPAFtTITION DU NOMBRe D'EVENEMENTS EN DUREE,
COMPARAISON AVEC DONNEES ETRANGERES
65. 3 - 1-l-m SPHERES
3 -
I I 11.f1i OafETS OBLONGS
CROISSANTS
3 i* &q 0 46 JO f m2i n 4.8
FORMES" EXOTIQUES " REGULIERES
hedrea . 7- FORMES IRREGULIERES
6 -
3 -
FIGURE no 17 : Répartition du nombre d'objets selon la duree
d'observation pour les différents types d'objets
N - nombre d'objets
I I
66. - - échantillon complet
-+ - - - données 1967
-----O ---ne --- -- toutes les années sauf 1967
FIGURE no 18 : Répartition selon l a direction du mowement
a) nombre de cas tenant compte uniquement des cas
d'éloignement des objets dans 1 seule direction
b) nombre d'objets tenant compte de tous les objets
s'éloignant
67. a) SPHERES - DISQUES (33 objets)
b) OBJETS EN CROISSANT (64 objets)
c) OBJETS D'AUTRES FORMES (38 objets)
FIGURE no 19 : Répartition selon les directions du mouvement
pour des objets de types différents (1967)
68. FIGURE no 20 : Points d'observation'du 17.07.67
Le nombre ii 4 chiffres désigne le numéro da cas selon le Catalogue Général.
On indique l'heure To du début de l'observation et la dir,ection de l'&loi-gnement
(selon les indications de 1 'observateur) .
69. FIGURE no 21 : Points d'observation du 19.09.67
Le numéro à 4 chiffres désigne le numéro du cas d'observation selon le
Catalogue Général.
0 On indique également l'heure TU de l'observation et la direction d'éloi-gnement
de l'objet (selon les indications de l'bbservateur).
70. FIGURE n-o 22 : Points d'observation du 18.10.67
0 Le numéro à 4 chiffres désigne le numéro du cas d'observation selon
le Catalogue G6néral.
0 On indique également l'heure TU de l'observaticm et la direction
d'éloignement de l'objet (selon les indications de l'observateur).
71. REF. 1 - C. POHER, J. VALLEE
Basik patterns i n UFO observations
AIAA 13th Aerospace Science Meeting, Pasadena, Calif. 1975 January 20-22
REF. 2 - Bilan de recensement de l'Union
1970 - Tome Y.M.
" S t a t i s t i q u e" - 1973
REF. 3 - Grande encyclopédie soviétique
Ed. 2, Annuaire 1967
M.,"Encyclopédie soviétique" - 1968
REF. 4 - J. A. HYNEK
Science - 1966
154 - October 21, 329
REF. 5 - V.J.B. OLMOS
A r e UFO sightings related to population 7
Proceedings of the 1976 CWOS Conference
Center f o r UFO Studies, Evanston, I l l i n o i s , 1976, 16
REF. 6 - D. R. SAUNDERS
A spatio-temporal invariant for major UFO waves.
Proceedings of the 1976 CUFOS Conference
Center for UFO Studies, Evanston, Illinois, 1976, 232
72. Rappel des notes déja aitées par le GEPAN.
ies Notes Tcxhniques sont diçponibles au prix unitaire de
10 F, payables par chèque 3 l'ordre du CNES et adressé au GEPAN.
TRÇ Mtes d''Information sont gratuites.
Note Techique ne 1
Référence : 79/CT/GEPAFJ/0397 du 29 octobre 1979
Objet : "Analyse du probl.ème du pri6-traitent des données".