Enjeux posés par la circonscription de la souffrance en lien avec l'euthanasie et le suicide assisté : l'exemple des Pays-Bas
Présentation d'Isabelle Marcoux. Professeure adjointe à l'École interdisciplinaire des sciences de la santé, Université d'Ottawa.
Plan de la présentation :
1. Le concept de la souffrance
2. L'euthanasie et le suicide assisté (ESA) aux Pays-Bas
3. Les demandes d'ESA
4. Les pratiques d'ESA
DEPRESSION ET TROUBLES DU COMPORTEMENT DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER ...alzheimer.tunisie
DEPRESSION ET TROUBLES DU COMPORTEMENT DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER ...
Intervention du Docteur OULD AOUDIA
source: http://alzheimer44.site.voila.fr/intervention29SEPT06.pdf
Enjeux posés par la circonscription de la souffrance en lien avec l'euthanasie et le suicide assisté : l'exemple des Pays-Bas
Présentation d'Isabelle Marcoux. Professeure adjointe à l'École interdisciplinaire des sciences de la santé, Université d'Ottawa.
Plan de la présentation :
1. Le concept de la souffrance
2. L'euthanasie et le suicide assisté (ESA) aux Pays-Bas
3. Les demandes d'ESA
4. Les pratiques d'ESA
DEPRESSION ET TROUBLES DU COMPORTEMENT DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER ...alzheimer.tunisie
DEPRESSION ET TROUBLES DU COMPORTEMENT DANS LA MALADIE D'ALZHEIMER ...
Intervention du Docteur OULD AOUDIA
source: http://alzheimer44.site.voila.fr/intervention29SEPT06.pdf
Et vous ! Avez-vous le même souhait que la plupart d'entre-nous ?Crahay Jean-Luc
Communiqué de presse et présentation www.bienchezvous.be. Magazine en ligne pour les seniors, pensionnés et retraités. Objectif : Bien vivre longtemps chez soi. Maintien à domicile des seniors.
Le CESE a été saisi par le Premier ministre, le 18 février 2014, du projet de loi relatif à l'adaptation de la société au vieillissement.
La population française connaîtra d’ici 2035 un fort vieillissement, mais seule une minorité de personnes devrait connaître une perte grave d'autonomie (en 2013, 17 % des plus de 85 ans sont dépendants). Les aînés, même fragilisés et moins mobiles, souhaitent pouvoir vieillir chez eux. Adapter notre société au vieillissement implique d'imaginer des espaces urbains, des transports, des logements, qui autorisent les âgés à rester dans leur quartier, leur chez « soi », même s’ils deviennent plus vulnérables. Les accompagner dans leur projet de vie suppose une prise en compte de leurs besoins. Le projet de loi apporte certaines réponses comme la revalorisation de l'APA ou le droit au répit des aidants. Il aborde également la question des droits des personnes âgées et de leur représentation.
Le CESE considère que ce projet de loi va dans le bon sens en proposant un changement de regard sur le vieillissement et des mesures d'anticipation de la perte d'autonomie. Pour autant, la réponse aux besoins appellera des financements supplémentaires au delà des 645 millions de la seule contribution additionnelle de solidarité pour l'autonomie prévue aujourd'hui.
La chute chez la personne âgée est unproblème de santé publique aux conséquences potentiellement lourdes : c'est une des 1es causes de décès accidentels des personnes âgées. 15 à 20 % des personnes âgées meurent dans l'année qui suit une fracture du col du fémur
Cette présentation est un cours de gériatrie donné en 2015 à l'université Internationale de Casablanca par le Dr Khadija Moussayer
Guide pratique de la Fondation Roi Baudouin / Rester à la maison le plus long...Crahay Jean-Luc
Beaucoup d’entre nous ont un souhait : vivre le plus longtemps possible à domicile. Là où la vie s’est
toujours écoulée, où les souvenirs se sont accumulés et où l’on se sent réellement chez soi. De nombreuses
études scientifiques le montrent régulièrement et disent aussi que continuer à vivre dans son
milieu de vie naturel permet de maintenir plus longtemps son intégrité physique et psychique.
Avec l’âge cependant, les besoins en matière de confort et de sécurité évoluent. Le logement doit parfois
être aménagé et certaines habitudes doivent être changées pour pouvoir conserver au maximum une bonne
qualité de vie.
Ce guide est destiné à aider les (futurs) seniors à regarder leur logement et leurs comportements d’un oeil
nouveau. Des petites astuces et des aménagements faciles à mettre en oeuvre offrent déjà des solutions
qui permettent d’obtenir plus de confort et de prévenir des dangers potentiels. La personne qui arrive à se
poser à temps les bonnes questions réussira mieux à éviter les problèmes de diverses natures.
Ce guide ne se limite pas à des conseils pour améliorer l’aménagement de son logement. Pour préserver
au mieux son autonomie, il est également très important de conserver un bon équilibre physique et mental
et de faire attention à son alimentation. De même, il est fondamental de conserver des contacts sociaux.
On trouvera aussi dans cet ouvrage des conseils pour s’y retrouver plus facilement dans ses documents et
les classer efficacement.
Ce guide aborde donc tous les aspects – et les soucis – de la vie quotidienne. Il formule des propositions
et des solutions mais il appartient à chacun de faire les choix qui lui correspondront au mieux.
À quoi sert le traitement ?
L’objectif optimal est la disparition totale du virus. Elle intervient actuellement avec les molécules Antivirales à Action Directe (AAD), tous génotypes confondus, dans plus de 90 % des cas.
Quoi qu’il arrive, dites-vous que les efforts que vous allez consentir pendant cette période sont justifiés car le traitement aura des effets bénéfiques sur votre santé.
La durée du traitement peut varier de 3 à 6 mois, 12 à 24 semaines, en fonction de plusieurs paramètre
La maladie d’Alzheimer, c’est quoi ?
La maladie d’Alzheimer est une démence neurodégénérative. C’est un trouble des fonctions supérieures qui a un impact sur l’autonomie du sujet et sur son adaptation socio-professionnelle et familiale. On parle de dégénérescence lente et progressive puisqu’elle entraine un désapprentissage de la vie. Le patient au départ oubliera des événements récents, puis des événements passés, et enfin des éléments fondateurs de son existence. Il oubliera le nom de ses enfants, de ses proches. Le patient se retrouve perdu et l’entourage très inquiet de son devenir.
La maladie d’Alzheimer en quelques chiffres
C’est la plus fréquente des maladies neurodégénératives.
Elle touche environ 26 millions de personnes dans le monde.
En France environ 860 000 personnes souffriraient de la maladie.
Chaque année, on recense 225 000 nouveaux cas.
La maladie d’Alzheimer : Pourquoi moi ?
Si on ne connaît à ce jour pas encore la cause exacte de la maladie, l’hypothèse la plus largement suivie aujourd’hui est celle de la cascade amyloïde.
La protéine β-Amyloïde est le constituant principal des plaques séniles des neurones. Suite à un dysfonctionnement chromosomique, la β-amyloïde va être produite en trop grande quantité jusqu’à avoir une agrégation : cette dernière provoquera une importante entrée de calcium, et donc la mort du neurone.
reseauprosante.fr
En tant que futurs professionnels de santé,les étudiants de l'Institut de Formation aux Soins Infirmiers de Troyes ont le plaisir de vous présenter : « Un outil innovant dans la prise en charge de la maladie d'Alzheimer, le Coach Alzheimer » Cet outil se veut innovant dans le sens où nous désirons avec votre aide amener le projet à être choisi parmi les participants afin que ce projet, qui nous tient à coeur aboutisse et que nous puissions le porter à une version finalisée sous la forme d'une application pour smartphone. Un blog Wordpress est en ligne en cliquant sur le lien suivant afin de donner un aperçu de ce que pourra être l'application une fois finalisée: http://alz-memo.com/
Résumés de thèse, mémoire - La déprescription en médecine générale chez le su...Réseau Pro Santé
Revue 'La Gazette du Jeune Gériatre " AJGH - N°13 - Novembre 2016
Expérience et opinion des médecins généralistes de Picardie
Auteur : Céline BOUFFLET | Directeur de thèse : Dr Yan ZBOROWSKA | Soutenue le 25 avril 2016
Contexte : Le vieillissement de la population entraîne l'augmentation du nombre de patients polypathologiques et polymédiqués. La polymédication est associée à l’augmentation du risque d'événements indésirables médicamenteux, mais également à d’autres risques : chutes, aggravation de troubles cognitifs, diminution de l’observance, augmentation des prescriptions non optimales et des dépenses de santé. La déprescription entre dans la démarche globale de réévaluation des prescriptions, et peut apporter des bénéfices sur la santé individuelle et publique. L'objectif de cette étude était d’explorer la pratique de la déprescription chez les médecins généralistes, afin d’identifier ses déterminants et les pistes d’amélioration pour alléger les ordonnances du sujet âgé.
Méthodes : Dans cette étude qualitative, les médecins généralistes étaient interrogés lors d’entretiens individuels semi-dirigés. Chaque entretien était enregistré, retranscrit, et analysé par l’identification de mots et expressions porteurs de sens. A partir de ces citations, des thèmes centraux ont été extraits. Les inclusions se sont poursuivies jusqu’à saturation des données. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Maladie de Raynaud : 3 à 5 % de la population mondiale en est touchée.Khadija Moussayer
Le phénomène de Raynaud est un arrêt temporaire de la circulation du sang, principalement au niveau des doigts. Ceux-ci deviennent alors blancs et insensibles. Le plus souvent, quelques bons gestes suffisent à soulager ces symptômes. Parfois aussi cela revêt un caractère plus grave.
Le phénomène de Raynaud correspond à un arrêt temporaire et réversible de la circulation sanguine à l’exposition au froid, au niveau des extrémités essentiellement les doigts plus rarement les orteils, le nez ou les oreilles. Durant les crises, ceux-ci deviennent blancs et insensibles.
On distingue, la maladie de Raynaud ou la forme primitive sans cause et la forme secondaire à une autre maladie appelée phénomène ou syndrome de Raynaud. On estime que de 3 % à 5 % de la population est atteinte de la maladie ou du syndrome de Raynaud.
1/ quels sont les symptômes de la maladie de Raynaud ?
Les extrémités deviennent soudainement blanches, car le sang n’y circule plus, ensuite deviennent bleues par manque d’approvisionnement en oxygène, puis rouges quand la circulation remarche avant de reprendre leur couleur normale. Une crise peut durer de quelques minutes à quelques heures.
3/ Quelles sont les causes ?
La maladie de Raynaud est sans cause connue. C’est la plus fréquente, ses symptômes sont en général légers et surviennent le plus souvent entre l’âge de 15 et 25 ans et la maladie se résorbe d’elle-même après quelques années dans environ les deux tiers des cas.
Le syndrome de Raynaud est causé par des maladies qui atteignent les vaisseaux sanguins, notamment la sclérodermie, une maladie auto-immune qui se traduit par un épaississement et un durcissement de la peau et de certains organes. Cette forme peut être à l’origine de douloureux ulcères des doigts ou même de mort des tissus (gangrène).
4/ Y – a-t-il un traitement et une prise en charge au Maroc ?
Des médicaments qui dilatent les vaisseaux sont nécessaires en cas de syndrome de Raynaud. En cas d’ulcères ou de gangrènes, on utilise des prostaglandines en injection intraveineuse. Pour prévenir de nouveaux ulcères digitaux, notamment en cas de sclérodermie, on utilise le Bosentan, un antagoniste de l’endothéline. Un médicament qu’on utilise par ailleurs dans l’hypertension artérielle pulmonaire.
Tous ces médicaments sont disponibles au Maroc
5/ Quels conseils aux personnes qui souffrent de cette maladie ?
Il faut se protéger du froid, arrêter de fumer et faire attention à certains médicaments qui aggravent la maladie.
Dr MOUSSAYER KHADIJA الدكتورة خديجة موسيار
اختصاصية في الطب الباطني و أمراض الشيخوخة Spécialiste en médecine interne et en Gériatrie en libéral à CASABLANCA
Présidente de l’Alliance Maladies Rares Maroc رئيسة ائتلاف الأمراض النادرة المغرب
Présidente de l’association marocaine des maladies auto-immunes et systémiques (AMMAIS), Vice-présidente du Groupe de l’Auto-Immunité Marocain (GEAIM)
POUR EN SAVOIR PLUS : I/ 10 CONSEILS POUR APPRENDRE A GERER LA PATHOLOGIE,
Depression Estudiantine - Pr. Asri & Pr. BENALI MedecIN-Casa
Présentation sur la dépression estudiantine par le Professeur Asri Benalia et le Professeur Benali Abdeslam lors de la 4ème Assemblée Générale Nationale d'IFMSA-Morocco qui s'est tenue le 07, 08 et 09 Novembre à l'Hotel Ryad Mogador à Marrakech.
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الأطــوار التــي تمــر بــها القضيــــة
1. Association Alzheimer Suisse
Alzheimer
et autres formes de démence
Diagnostic
Traitement
Prise en charge
Les recommandations
des spécialistes suisses
3. Démences : nos
connaissances progressent
S’il n’est toujours pas possible d’empêcher ou de guérir la maladie d’Alzheimer
et les autres formes de démence, de sérieux progrès ont été accomplis en
matière de diagnostic, de traitement et de prise en charge. Se basant sur
les meilleures informations et pratiques disponibles, les 50 plus grands
spécialistes suisses de la démence ont mis en commun leurs expériences.
Début 2008, ils ont publié un état des lieux présentant leurs recommandations
sur le diagnostic, le traitement et la prise en charge d’une démence. Ils
insistent sur les trois points suivants :
Importance d’une investigation précoce et approfondie de la démence.
L’investigation permet de comprendre la maladie et de prendre les
mesures adéquates. Lire les recommandations sur l’examen et le diagnostic
en pages 7 à 11.
Utilité des médicaments et d’autres formes de traitement en cas de
démence. Médicaments et traitements aident à lutter contre le déclin
des facultés mentales et contre d’autres symptômes. Lire les recommanda-
tions sur le traitement médicamenteux en pages 12 à 14.
Importance des offres thérapeutiques et de prise en charge et de
soutien. Elles permettent aux malades et à leurs proches de vivre avec
la maladie. Elles améliorent leur qualité de vie. Découvrez les principales
offres en pages 15 à 21.
Cette brochure présente les recommandations des spécialistes dans
un langage simple et accessible à tous. C’est avec leur collaboration
que l’Association Alzheimer Suisse en a assuré la rédaction.
Un glossaire (page 22) explique les principaux termes spécialisés utilisés. 3
4.
5. Alzheimer et autres formes de
démence : l’essentiel en bref
Troubles des fonctions cérébrales
En cas de démence, le cerveau présente des perturbations de plusieurs
fonctions qui n’existaient pas auparavant. Les troubles de la mémoire sont
communs à toutes les formes de démence. De plus, le patient souffre d’au
moins un autre déficit : difficulté à parler, à agir, à reconnaître des personnes
ou des objets, à planifier ou à organiser ses activités courantes. On parle
de démence lorsque les déficits cognitifs perturbent de manière significative
les activités de la vie quotidienne de la personne atteinte.
Les causes sont diverses
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine d’une démence. On distingue
les formes réversibles de démence (partiellement ou complètement
guérissables par un traitement adéquat) et les formes irréversibles. Dans
ce dernier cas, la maladie touche directement le cerveau en détruisant pro-
gressivement ses cellules. La maladie d’Alzheimer et la démence vasculaire
sont les formes les plus fréquentes de démence irréversible. Viennent ensuite
la démence à corps de Lewy, la démence frontotemporale et celle associée
à la maladie de Parkinson. Une investigation précoce approfondie permet
de cerner les causes éventuelles des troubles.
Cependant, on ne connaît toujours pas aujourd’hui les causes exactes d’une
démence. Les scientifiques supposent une interaction de plusieurs facteurs,
dont l’un des plus importants est l’âge. Le risque de développer une
démence, encore faible à 60 ans, double ensuite tous les cinq ans. En 2008,
on estime que quelque 100'000 personnes sont atteintes de démence en
Suisse; environ 25'000 nouveaux cas se déclarent chaque année.
Pas de guérison, mais des traitements efficaces
Les formes irréversibles de démence durent environ huit à neuf ans et pré-
sentent différents stades. Elles perturbent progressivement la vie quotidienne
des malades et de leurs proches. En l’état actuel des connaissances, on ne 5
6. L’essentiel en bref
peut ni prévenir, ni stopper ou guérir les formes irréversibles de démence,
mais de nombreux traitements contribuent à améliorer la qualité de vie de
toutes les personnes concernées. Un diagnostic précis permet d’initier le
bon traitement médicamenteux, ainsi que des soins et un accompagnement
spécifiques à la démence.
Prévenir une démence
Diverses mesures préventives contribuent à réduire le risque de démence :
suivre, si nécessaire, un traitement médicamenteux agissant sur la circulation
sanguine, adopter une alimentation saine (régime méditerranéen), faire de
l’exercice, éviter le surpoids, contrôler régulièrement sa tension et le bilan
lipidique sanguin, entraîner ses facultés intellectuelles et cultiver les contacts
sociaux. Ces mesures seront d’autant plus efficaces si elles sont prises tôt,
avant d’atteindre un âge avancé.
6
7. Examen et diagnostic
Il est essentiel de procéder à un dépistage précoce de la démence. Cela
permet de connaître sa situation et d’agir si nécessaire : commencer
le traitement, mettre en place les mesures d’accompagnement, planifier
la vie future et prendre, soi-même, les décisions importantes.
Les avantages d’une investigation précoce approfondie
• L’examen permet de déterminer si les altérations observées sont normales
ou si elles sont dues à une maladie. Si l’examen donne un résultat peu
clair ou suspect, il faut le répéter après un certain temps.
• Il permet aussi de déterminer si les troubles sont réversibles ou pas.
Donc de savoir s’ils sont totalement ou partiellement guérissables par
un traitement adéquat, ou seulement susceptibles d’être stabilisés
quelque temps à l’aide de diverses thérapies.
• Il détermine, avec une forte probabilité, de quelle forme de démence
il s’agit.
• Il permet de savoir à quel stade de la maladie se trouve le patient.
• Il donne des indications sur la capacité du patient à conduire un véhicule.
Le médecin doit procéder à une investigation de la démence dans
les cas suivants :
• Le patient se plaint de pertes de mémoire ou d’autres troubles cognitifs.
Il se sent psychiquement moins bien qu’avant, il manque d’énergie et
d’intérêt ou redoute de souffrir de la maladie d’Alzheimer.
• La famille et les proches informent le médecin que son patient présente
des troubles du comportement, de la mémoire ou d’autres facultés
mentales. Ceci doit inciter le médecin à procéder à un examen. En effet,
les malades au stade initial ne parlent souvent pas de leurs difficultés
ou les nient carrément.
7
8.
9. Examen et diagnostic
• Le médecin constate que le patient oublie ses rendez-vous, s’exprime
de manière imprécise ou redondante, se bloque sur un sujet, se comporte
de façon inhabituelle ou présente des signes de négligence.
Chacun a droit au diagnostic de sa maladie. Une démence non
diagnostiquée ou la simple suspicion d’une démence augmente
la souffrance des malades et de leurs proches.
Le médecin de famille décide de la nécessité à procéder à des
examens complémentaires.
Le médecin de famille est le premier interlocuteur de la personne touchée.
Un entretien approfondi constitue un élément important de l’examen
médical. Dans la mesure du possible, et si le patient y consent, il faut y
associer des proches.
Ensuite, le médecin fait passer au patient de courts tests de dépistage de la
démence. Les plus courants sont le Mini Mental State Examination (MMSE),
le test de l’horloge ou un questionnaire sur le déclin des facultés mentales
pour les personnes âgées. En outre, des examens de laboratoire aident à
rechercher des causes possibles des modifications observées.
Si les résultats sont peu clairs ou suspects, des examens plus précis sont
effectués dans une clinique de la mémoire. Le médecin prend cette option
notamment pour les personnes de moins de 65 ans ou lorsque le patient
présente des signes atypiques de la maladie ou de son évolution. Il y recourt
également si les déclarations du patient, celles des proches et les résultats
médicaux ne concordent pas ou si les personnes impliquées se sentent
dépassées par la situation.
9
10. L’examen dans une clinique de la mémoire permet de poser
un diagnostic spécifique.
Le bilan interdisciplinaire de la démence dans une clinique de la mémoire
permet de diagnostiquer ou d’exclure une démence. Le diagnostic détermine
également les causes possibles de la démence et le stade de la maladie.
Ces indications sont très importantes pour organiser le traitement et la prise
en charge.
L’examen neuropsychologique joue un rôle central dans ce bilan. Il analyse
toutes les fonctions cognitives du cerveau et différencie les modifications
normales des altérations suspectes.
Les examens complémentaires servent à déceler des causes telles que
des tumeurs ou une hémorragie. On recourt entre autres à des techniques
d’imagerie qui montrent la structure ou le fonctionnement du cerveau.
Les plus courantes sont la tomographie assistée par ordinateur ou la
tomographie par résonance magnétique. Plus rarement, et seulement
en cas de doute, on recourt aux scanners dits « PET » ou « SPECT ».
Si les altérations des capacités cérébrales sont faibles et ne perturbent
pas les activités de la vie quotidienne, on parle de MCI (mild cognitive
impairment), soit une légère diminution des fonctions cognitives. De
nombreuses personnes atteintes de MCI voient leurs facultés cognitives
rester stables ou s’améliorer à nouveau. D’autres par contre développent
peu à peu une démence. Il est donc recommandé de procéder à un nouvel
examen neuropsychologique au bout de 6 à 12 mois.
10
11. Examen et diagnostic
Le médecin annonce le diagnostic au patient et à ses proches
En règle générale, le médecin communique le diagnostic de démence
à la personne atteinte. Si le patient y consent, les proches sont également
informés. Le diagnostic aide toutes les personnes concernées à prendre
elles-mêmes des mesures importantes (directives anticipées, procuration).
Le médecin peut renoncer à annoncer le diagnostic de démence si la
personne malade l’a expressément demandé ou s’il estime que le bien-être
de son patient s’en trouverait gravement perturbé.
Le médecin évalue l’aptitude à la conduite d’un véhicule
• Une personne atteinte de démence modérée ou sévère n’est en général
plus apte à conduire.
• Une personne atteinte de démence légère est également inapte à la
conduite en cas de comportement anormal au volant, de somnolence
diurne, de manque d’attention, de problèmes de la représentation de
l’espace ou suite à des accidents mineurs de plus en plus fréquents.
• Si, malgré l’avis du médecin, la personne atteinte de démence ne renonce
pas de son propre gré à conduire, le service cantonal des automobiles
effectue une course-test, accompagnée par un expert dont le verdict sera
définitif.
11
12. Traitement médicamenteux
Chacun a droit à un traitement qui soulage sa souffrance, mais il
faut respecter la volonté présumée du patient. Il existe aujourd’hui
de nombreuses thérapies qui, mises en place à temps, améliorent
la vie des patients et de leurs proches soignants.
Médicaments en cas de maladie d’Alzheimer légère à modérée
(procognitifs)
Certains médicaments améliorent passagèrement les fonctions cognitives
ou retardent leur perte. Admis par les caisses maladie, ils font partie du
groupe des inhibiteurs de la cholinestérase (ChE) et sont indiqués si le
résultat du MMSE est supérieur à 10 (sur 30). Le traitement initial doit,
si possible, commencer au stade précoce de la maladie et être poursuivi,
selon la prescription et s’il est bien toléré, pendant au moins trois à six mois.
On considère le traitement comme bénéfique lorsqu’il y a amélioration,
stabilisation ou ralentissement de la dégradation des fonctions cognitives,
mais on tient aussi compte des effets au niveau de l’autonomie dans les
activités quotidiennes, de l’humeur ou du comportement. Les observations
du patient et de ses soignants font partie de l’évaluation. Si le traitement
est inefficace ou si son effet est douteux, le médecin proposera d’essayer
un autre inhibiteur de la ChE.
Les trois inhibiteurs de la ChE autorisés pour la maladie d’Alzheimer sont
le donézépil (Aricept®), la galantamine (Reminyl®) et la rivastigmine (Exelon®).
La rivastigmine peut aussi être utilisée en cas de démence associée à la
maladie de Parkinson. Par contre, ces médicaments ne sont pas autorisés
pour le traitement d’autres démences, même si des études ont prouvé une
certaine efficacité. Selon les connaissances actuelles, les inhibiteurs de la
ChE n’agissent pas en cas de MCI et ne sont donc pas prescrits.
12
13.
14. Traitement médicamenteux
Médicaments en cas de maladie d’Alzheimer modérée à sévère
La mémantine (Axura®, Ebixa®) améliore passagèrement les fonctions
cognitives ou retarde leur perte en cas de maladie d’Alzheimer modérée
à sévère (3 à 19 points au MMSE). Elle est admise par les caisses maladies.
Par contre, la mémantine n’est autorisée ni pour le traitement d’autres
démences, ni en combinaison avec un inhibiteur de la ChE. Cependant,
quelques études montrent que la prise simultanée de ces deux substances
a une meilleure efficacité que la monothérapie.
Médicaments pour traiter les symptômes psychiques d’une démence
(psychotropes)
Les personnes atteintes de démence souffrent souvent de troubles psychiques.
Avant de les traiter, il convient d’en rechercher précisément la cause. Des
mesures adéquates (soulagement de la douleur, adaptation de la structure
journalière, du logement ou de l’alimentation) permettent de diminuer
ou supprimer de nombreux problèmes psychiques. Si ces mesures restent
sans effet, une médication spécifique doit être prescrite :
• Un antidépresseur de la classe des « inhibiteurs sélectifs de la recapture
de la sérotonine » est indiqué en cas de dépression.
• Le neuroleptique rispéridone (Risperdal®, Risperidon Sandoz®, etc.)
est autorisé en cas d’anxiété, d’agitation ou de symptômes hallucinatoires
et délirants.
• En cas de troubles du sommeil, il convient de commencer par prendre
des mesures non médicamenteuses : programme journalier structuré et
bien rempli, activité physique quotidienne, bonne hygiène du sommeil
et exposition suffisante à la lumière du jour. On peut en outre administrer
des sédatifs sans action anticholinergique, c’est-à-dire sans effets négatifs
sur la démence.
14
15. Prise en charge,
thérapie et soutien
La prise en charge, les thérapies et le soutien spécifiques à la démence
sont essentiels à tous les stades de la maladie. Leur objectif est
de permettre aux personnes atteintes, à leurs proches et à tous les
soignants de vivre le mieux possible avec la maladie.
Outre le diagnostic précoce et le traitement médical, les mesures psycho-
sociales jouent un rôle central pour les personnes atteintes de démence.
Ces mesures comprennent les offres de soutien, d’accompagnement et de
thérapies et doivent être organisées dans un réseau de collaboration. Elles
préservent ou améliorent la qualité de vie des malades, de leurs proches et
de toutes les personnes impliquées, y compris les soignants professionnels.
Plus d’indépendance et de bien-être pour les malades
Les personnes atteintes de démence ont besoin d’aide et de soutien dans
leur quotidien pour faire face aux effets de la maladie. Les offres de prise
en charge et de thérapies ont notamment pour objectif d’améliorer ou de
stabiliser les fonctions cognitives restantes, afin que la personne touchée
puisse aussi longtemps que possible gérer elle-même son quotidien et vivre
selon ses habitudes. Autre objectif des offres de prise en charge : la sauve-
garde du bien-être psychique du malade. Diverses thérapies préviennent ou
traitent la dépression, l’anxiété, les hallucinations ou les troubles du compor-
tement, à la place ou en complément des médicaments. Ces offres augmen-
tent les chances du malade de continuer à vivre à la maison tant qu’il le
souhaite. Elles devraient être accessibles à toutes les personnes concernées.
Soutien et répit pour les proches soignants
60 pour cent des personnes atteintes de démence vivent à la maison et on
estime qu’en Suisse plus de 300'000 personnes entourant les malades sont
directement concernées par une démence (proches soignants et autres).
15
16.
17. Prise en charge, thérapie et soutien
L’entourage a besoin d’aide et de soutien, notamment d’informations sur les
effets de la maladie et sur la manière de s’occuper de la personne atteinte.
Des centres de conseil sont à disposition pour les guider lors de décisions
importantes, sur la manière de gérer le stress, de préserver sa santé et
de surmonter des sentiments comme la honte, la culpabilité et la tristesse.
D’autres offres permettent aux proches soignants de trouver du répit, avant
que ces personnes ne soient complètement épuisées.
Formation et perfectionnement des professionnels
En Suisse, des professionnels travaillant dans les soins à domicile aident
les proches à s’occuper au quotidien d’une personne atteinte de démence.
D’autres soignent les quelque 40'000 malades atteints de démence dans des
homes. Les soins, la prise en charge et le traitement de ces malades exigent
des compétences spécifiques : les professionnels qui s’occupent de personnes
âgées atteintes de démence dans les cabinets médicaux, les services d’aide
et de soins à domicile, les hôpitaux, les homes et autres institutions ont
besoin d’une bonne formation et de cours de perfectionnement.
Déterminer les besoins et coordonner les offres
Les proches soignants fournissent une partie de la prise en charge et des
thérapies à la personne atteinte de démence. Ils doivent être soutenus par
des professionnels spécialement formés. Avant de recourir à des offres
de soutien, d’accompagnement et de thérapie, une analyse des besoins
spécifiques par un spécialiste s’impose. En effet, une combinaison d’offres
bien choisies et bien coordonnées est plus efficace que des mesures prises
séparément.
Tenir compte des besoins individuels
Les prestations doivent être adaptées au stade de la maladie, aux symptômes
et aux capacités du patient. En outre, elles tiendront compte du mode de
vie, des possibilités et des caractéristiques individuelles des malades et des 17
18. soignants. Comme les symptômes évoluent et les besoins se modifient au
fil du temps, les spécialistes doivent les redéfinir régulièrement et adapter les
offres en conséquence.
Associer les institutions
Les malades et leurs proches bénéficient de soutiens divers : celui du
médecin de famille ou de spécialistes compétents, celui des cliniques de
la mémoire et d’autres établissements médicaux spécialisés. Ils peuvent
demander aide et conseil aux centres de soins ambulatoires, aux groupes
d’entraide, à l’Association Alzheimer et à d’autres organismes spécialisés
ainsi qu’à diverses institutions locales.
Les offres de prise en charge, de thérapie et de soutien pour
les malades et proches sont nécessaires et leur efficacité prouvée.
Ces offres aident les personnes atteintes et leurs proches soignants à faire
face, à vivre avec la maladie. Certaines prestations essentielles sont indispen-
sables et doivent être disponibles partout en Suisse. D’autres sont utiles ou
souhaitables. Il existe des thérapies et des concepts de prise en charge dont
l’efficacité a déjà été prouvée scientifiquement. L’évaluation de certains
autres prendra encore plusieurs années. Selon le groupe des spécialistes, les
offres ci-dessous sont soit indispensables, soit très utiles (les thérapies sont
brièvement décrites dans le glossaire).
• Thérapies visant à maintenir ou améliorer les facultés cognitives
et donc à préserver l’indépendance : entraînement de la mémoire,
rééducation de la mémoire, « reality orientation therapy » (ROT), ainsi
qu’un soutien pour les actes de la vie quotidienne (par exemple pour
l’hygiène corporelle).
18
19. Prise en charge, thérapie et soutien
• Concepts de prise en charge visant à privilégier les capacités et
besoins individuels, à améliorer le bien-être et à réduire le stress :
thérapie par réminiscence, concept des trois mondes, thérapie de maintien
du soi (TMS), stimulation multisensorielle ou snoezelen, « simulated
presence therapy » (SPT), manger-mains, massages, le toucher, etc.
• Environnement adapté aux capacités et besoins du malade pour lui
simplifier la vie quotidienne : aménagement intérieur et extérieur du
logement, mise en place fonctionnelle de l’éclairage, gestion des sons,
de la musique, des voix, etc.
• Psychothérapies visant à juguler les difficultés dues à la maladie :
consultation psychologique, thérapies comportementale et cognitive,
thérapie psychodynamique, thérapie de famille, interventions de crise, etc.
• Thérapies corporelles visant à diminuer le stress et à réduire des
troubles physiques et psychiques : exercice physique (promenades,
rythmique, danse, jeux), physiothérapie, soulagement de la douleur
(positionnement, massages, chaleur).
• Formation et informations pour les proches soignants, visant à les
aider à faire face à la situation : conseils, groupes d’entraide, formation
des proches, centres d’information, antennes téléphoniques, sites web.
• Conseils donnés par d’autres proches et par des spécialistes concer-
nant des questions juridiques, financières et éthiques, visant à aider
les malades et leurs proches à prendre eux-mêmes des décisions
importantes les concernant.
• Offres visant à soulager les proches soignants et à préserver leur santé :
offres de répit à domicile, centres de jour et de nuit, vacances Alzheimer. 19
20. D’autres questions ?
Discutez avec votre médecin de famille
Votre médecin de famille est votre premier interlocuteur. Pour vous préparer
à cet entretien, notez les incidents inhabituels et quand ils ont eu lieu.
Listez toutes vos questions concernant le diagnostic, le traitement et la prise
en charge. A l’issue de l’entretien, demandez de la documentation afin de
pouvoir l’étudier en toute tranquillité à la maison.
Chacun a droit au diagnostic précis de sa maladie. Le médecin doit donc
prendre vos craintes ou votre demande de dépistage de troubles cognitifs
au sérieux. S’il n’entre pas en matière, insistez, et s’il refuse toujours,
consultez un autre médecin ou contactez une clinique de la mémoire.
Tout le monde a droit à un traitement susceptible de soulager sa souffrance.
Si le médecin refuse de soigner une personne malade, s’il la soigne de
façon insuffisante ou sans tenir compte des recommandations de traitement,
demandez-lui pourquoi. Si sa réponse est insatisfaisante, exprimez votre
désaccord. Et si cela ne devait pas suffire, renseignez-vous auprès des
conseillères du Téléphone Alzheimer ou contactez une clinique de la
mémoire.
Contactez une clinique de la mémoire pour un entretien approfondi
Si vous avez des questions ou des doutes concernant un diagnostic de
démence ou son traitement, les cliniques de la mémoire vous renseigneront
de façon compétente. En outre, la plupart de ces centres médicaux
disposent d’un service de conseil et de soutien. Vous obtiendrez l’adresse
des cliniques en vous adressant au Téléphone Alzheimer ou à la section
cantonale de l’Association Alzheimer.
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21. Demandez conseil auprès du Téléphone Alzheimer
A l’Association Alzheimer Suisse, des conseillères spécialisées répondent
à vos questions et vous orientent dans tous les domaines ayant trait
à la démence. Elles tiennent également à disposition un grand choix de
documentation complémentaire.
Téléphone Alzheimer : 024 426 06 06 (français, allemand, italien)
lundi–vendredi, 8–12 h et 14–17 h
Consultez le site www.alz.ch
Vous y trouvez d’autres brochures et des fiches d’information sur Alz-
heimer et les autres formes démence, par exemple sur les thèmes suivants :
diagnostic, soins et accompagnement, médicaments et autres thérapies,
conseils pratiques pour la vie avec une démence, etc. Vous pouvez
commander les publications par courrier, par téléphone ou les télécharger
en format pdf.
Sur notre Forum, vous pouvez échanger avec d’autres personnes concernées
(www.alz.ch/f/html/_discussionf.html).
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22. Glossaire
Antidépresseurs Mild Cognitive Impairment (MCI)
médicaments utilisés pour traiter une dépression. légère diminution des fonctions cognitives.
Bilan interdisciplinaire de la démence Mini Mental State Examination (MMSE)
dépistage de la démence au moyen de méthodes ou Mini Mental Status (MMS)
provenant de divers domaines de spécialisation le plus connu des tests courts servant à dépister
médicale : gériatrie, neurologie, neuropsychologie, des troubles cognitifs sur une échelle de 0 à
psychiatrie, etc. 30 points. Si le résultat se situe en dessous
de 27 points, il est probable que les facultés
Clinique de la mémoire cognitives sont altérées (démence légère).
centre médical spécialisé dans les troubles S’il se situe en dessous de 20 points, on parle
cognitifs. En plus des examens et des conseils, de démence modérée et en dessous de 10,
cette institution peut aussi proposer des thérapies. de démence sévère.
Concept des trois-mondes Neuroleptiques
modèle de soins pour les personnes atteintes médicaments utilisés en cas de symptômes
de démence vivant en EMS. Il consiste en trois persécutoires ou hallucinatoires (voir p. 23) et
degrés d’accompagnement adaptés aux trois dont l’effet est calmant.
principaux stades de la maladie.
PET (positron emission tomography) :
Examens neuropsychologiques tomographie par émission de positrons
investigations relatives à des modifications des technique d’investigation issue de la médecine
processus cognitifs et du système nerveux. nucléaire, permettant de rendre visibles les
processus métaboliques à l’aide de substances
Hygiène du sommeil faiblement radioactives.
habitudes de vie, aménagement de la chambre
à coucher et techniques d’endormissement visant Procognitifs
à améliorer la qualité et la durée du sommeil. médicaments utilisés pour traiter une démence,
en particulier les déficits cognitifs.
Médicaments anticholinergiques
médicaments qui inhibent l’effet de l’acétylcholine Psychotropes
(un neurotransmetteur). Comme la maladie médicaments agissant sur les fonctions psychiques
d’Alzheimer provoque une carence en acétylcho- (anxiolytiques, somnifères, stimulants, etc.)
line, il est contre-indiqué d’administrer des
médicaments qui aggravent cette carence.
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23. Reality orientation therapy (ROT) Thérapie cognitive et comportementale
méthode visant à aider les malades atteints de psychothérapie visant à faire découvrir au patient
démence à mieux s’orienter au quotidien grâce des types de comportements qui lui paraissent
à des informations importantes (par exemple problématiques et à les lui faire remplacer par
indication du moment de la journée) d’autres, ressentis comme non problématiques.
Simulated presence therapy (SPT) Thérapie de maintien du soi (TMS)
méthode consistant à faire écouter au patient méthode visant à renforcer l’identité personnelle
les voix des soignants enregistrées sur magnéto- du patient atteint de démence en lui rappelant
phone afin de l’apaiser. des informations sur lui-même.
SPECT (single photon emission computed Thérapie psychodynamique
tomography) : tomoscintigraphie par série de procédures visant à traiter des conflits
émission monophotonique internes et interrelationnels (par exemple la
technique d’investigation similaire au PET psychanalyse).
Stimulation multisensorielle ou snoezelen Tomographie assistée par ordinateur
(prononcez « snouzlen ») (CT scan)
méthode consistant à stimuler agréablement technique d’investigation permettant de réaliser
les sens (par exemple effleurements, sons et une multitude de radiographies sous divers
musique, stimuli visuels avec un mobile) angles, puis de les assembler par ordinateur
pour créer une image en trois dimensions.
Symptômes persécutoires ou hallucinatoires Appelée « scanner » dans le langage courant.
la personne touchée s’imagine dans des situations
irréelles (délire de persécution, par exemple), Tomographie par résonance magnétique
voit des objets ou entend des voix et des bruits (TRM) ou imagerie par résonance magnétique
imaginaires. (IRM) ou tomographie par résonance magné-
tique nucléaire
Tests de dépistage de la démence technique d’investigation utilisant des champs
tests simples et rapides, mais très sommaires, magnétiques pour représenter les tissus des
qui déterminent la nécessité de faire d’autres organes humains. Aussi appelée « scanner »
examens. dans le langage courant.
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24. Association Alzheimer Suisse
Rue des Pêcheurs 8E
1400 Yverdon-les-Bains
Tél. 024 426 20 00
Fax 024 426 21 67
info@alz.ch
www.alz.ch
Téléphone Alzheimer: 024 426 06 06
✁ Talon-réponse
Je veux en savoir plus
Envoyez-moi s.v.p. :
la brochure «Troubles de mémoire ? Un examen permet d’en savoir plus.» (gratuit)
la brochure «Conseils utiles pour les proches et les soignants» (gratuit)
le bulletin «memo» (trois fois par an, gratuit)
J’aimerais devenir membre de l’Association Alzheimer Suisse
membre individuel (cotisation annuelle Fr. 40.–)
membre collectif (cotisation annuelle Fr. 200.–)
Madame Monsieur
Nom Prénom
Rue, No
No postal, Localité
Je suis concerné(e) (information facultative)
comme malade comme proche par ma profession autre raison
Envoyer à : Association Alzheimer Suisse, Rue des Pêcheurs 8E, 1400 Yverdon-les-Bains