1. L’ étude d’impact sur le climat ,
la flore et la faune
dans l’horizon local de Slatina
2013- le 30 novembre 2014
Projet Comenius “Reagir pour l’avenir”
ŞCOALA GIMNAZIALǍ
„EUGEN IONESCU” SLATINA (RO)
ROUMANIE
2. Notre équipe de France:
Les élèves:
• Mădălina Adam( Mada)
• Mihai Păduroiu (Mishu) et
• Mihnea Popescu(Cody)
Et le profs: Mădălina Popescu
Corina Leanca
Cătălina Ciobanu et
Maria Marian
4. L’hiver 2013-2014
En décembre 2013, janvier et février 2014, le temps pendent l’hiver a été
atypique pour cette saison. Le régime thermique, les précipitations, les
vents qui sont une composante de la circulation de l’atmosphére et les
phénomènes météo n’ont réflété que dans une petite mesure l’hiver. Les
températures ont eu des valeurs positives à l’exception de la fin du janvier
et le début du mois de février quand se sont enregistrées des valeurs
négatives et une couche de neige grosse de 70 cm. Les températures ont été
plus élevées pour cette période, faisant exception l’intervalle : le 25 janvier
jusqu’au 10 février 2014 quand se sont enregistrées des valeurs négatives
spécifiques à la saison froide. En même temps, des phénomènes météo ont
apparu ayant un effet négatif sur l’environment. On parle ici de la tempête
de neige, du brouillard épais et de la gelée au niveau du sol et de l’air. On
peut observer un décalage de l’hiver, celui-ci commençant très tard et
continuant jusqu’au premier mois de printemps, c'est-à-dire mars. Á partir
des observations sur le climat de l’horizon local on peut parler d’un
changement climatique pour l’hiver2013-2014 qui s’est manifesté par un
chauffage climatique. Ce changement produit des modifications au
niveau de la végétation, de la faune et même au niveau des activités du
corps humain.
6. Le printemps 2014
Si l’on parle du point de vue thermique, le printemps de
l’année 2014 a eu de grandes différences de températures
entre le jour et la nuit : pendant la journée les températures
s’encadraient entre 23-24 ˚C et pendant la nuit entre 7-8˚C.
Les quantités des précipitations ont été plus grandes que
les autres années. Ces grandes quantités de l’eau ont produit
des innondations dans notre département, mais pas dans
notre zone locale (la riviére d’Olt est endigué et présente huit
lacs d’accumulation dans le département d’Olt). Le vent a
soufflé fort et parfois des orages se sont manifestés.
En général, le printemps de l’année 2014 a été atypique á
cause des changements climatiques et dans l’horizon local on
a pu observer des différences entre les printemps d’autrefois
et ceux d’aujourd’hui.
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9. L’été 2014
L’été qui coïncide au mois de juin, juillet et août, a été atypique pour
l’année 2014.
Premièrement, le régime thermique a été sous le niveau des températures
moyennes enregistrées pendant l’été. Ce n’était que 2 jours caniculaires.
Ce qui est caractéristique à cette saison ce sont les précipitations qui ont
extrêmement dépassé la moyenne pluviométrique enregistrée pendant les
mois d’été.
Comme phénomènes météo inhabituels on peut remarquer les averses
accompagnées de vent fort, grêle, décharges électriques (foudres et
tonnerres) et les pluies abondantes et fortes.
Quelques phénomènes météo spécifiques à l’été ne sont pas du tout
manifestés durant tout l’été 2014: le dépassement de l’indice UV, le vent
chaud et sec, la tempête de poussière ou de sable, la sécheresse durant
plus de 14 jours.
En conclusion, en 2014 on a eu un été „plus froid” et plus pluvieux
comme d’habitude, fait qui peut être observé dans le périmètre local de la
végétation.
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11. L’automne 2014
• L’automne de l’année 2014 s’est manifesté
par un régime thermique situé sous les
limites normales ; c'est-à-dire , les mois
d’automne ont été plus frais que
d’habitude avec des précipitations
abondantes et une nébulosité accentuée.
Pendant la période 10-30 novembre, le ciel
a été entièrement couvert de nuages. À la
fin d’automne des phénomènes météo
negatifs tels que le verglas ont apparu.
15. L’hiver 2013-2014
Le règime de gelée pour la rivière d’Olt a été
normal pour cette période ; c’est pourquoi les
animaux aquatiques ont eu une période d’activité
prolongée.
Dans les forêts qui se trouvent à proximité de
notre zone locale on a pu observer des hardes de
sangliers et des troupeaux de chevrettes plus que
pendant les autres années. Les sangliers et les
chevrettes n’ont plus migré vers les zones
populées à la recherche de la nourriture.
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17. Le printemps 2014
Le printemps de l’année 2014 a été hâtif, la température moyenne
du mois de mars étant avec 3.5˚C plus grande que celle de l’année
précédente ; cette chose ayant comme conséquence l’activité
précoce des plantes, des vertébrés et des invertébrés. Les abeilles
ont fait aussi leur apparition autour des ruches.
Les poissons tels que : la carpe, la sandre, la perche ont deposé
leur œufs de poisson à temps sans avoir des problèmes. Les
pelicans, les cygnes, les mouettes et les foulques ont été plus
nombreux que l’année précédente ; tout ayant une contribution à
la maturation de l’écosystème aquatique du lac d’accumulation
Arcesti.
Le climat corroboré avec les conditions insalubres de quelques
sous-sols ont favorisé l’apparition excessive des moustiques et
des mouches ;c’est pourquoi il a été nécessaire qu’on prenne des
mesures de combat.
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19. L’été 2014
Les précipitations abondantes de l’été 2014 ont déterminé le
développement d’une végétation très riche qui a assuré les conditions
favorables pour la reproduction excessive de certaines espèces de la faune
comme : escargot, ver de terre, serpent de maison, grenouille, anoure, les
éphémères.
Dans les zones habitables on a observé une invasion de moustiques,
mouches et anoures.
Les poissons ont quitté les zones tables à cause des courants, des
différences de niveau, de la température et de la luminosité de l’eau.
Toujours les conditions atmosphériques défavorables, les
précipitations et les variations de températures, sont responsables pour la
pollinisation incomplète des plantes par les abeilles ce qui a conduit vers
une production de miel en baisse de 35% à l’acacia et au tilleul et de 20% au
miel polyfloral et de colza. C’est la plus faible production de miel des
derniers 50 ans, fait qui aura comme conséquence la croissance du prix de
15%.
20. L’automne 2014
Les oiseaux migrateurs spécifiques à notre zone : les
coucous, les huppes, les cigognes, les martinets, les hirondelles
ont formé des volées dans la même période que celle de l’année
précédente. Ça dénote une constante de l’évolution
climatique. Les températures ont été élevées jusqu’au mois
d’octobre ; cette chose favorisant l’activité des reptiles
spécifiques à notre horizon local. On parle du lézard, du lézard
vert et du serpent.
La même situation a été pour les animaux aquatiques du
lac d’accumulation Arcesti où la température s’est maintenue á
un niveau élevé.
Sans avoir des explications scientifiques adequates on
remarque des invasions des crapauds dans quelques zones et
aussi des invasions des rongeurs.
22. Quelques mots sur la flore
Dans notre région la flore est de steppe. Ici les graminacées, les
plantes aux rhizomes, les buissons, mais aussi les plantes épineuses
prédominent.
Les plus connues plantes herbacées sont :le dactyle aggloméré, la
plumet, l’absinthe, l’ail á toupet, la luzerne, le tréfle, l’épine, la chicorée, le
chiendent. Les arbres et les arbustes manquent des zones de steppe.
Les forêts feuillues sont spécifiques aux zones de plaine où on se
trouve. Ces forêts ont en leur composition des especes de chêne.
Dans les regions basses, les forêts ont en leur composition du chêne,
mais aussi un melange de chêne chevalu et d’autre variétés de chêne.
Les écosystèmes aquatiques sont représentés par des eaux
stagnantes (lacs, étangs). Leur flore est formée à l’aide de quelques plantes
telles que : la canne de jonc, le roseau, l’iris, la flèche d’eau, l’élodée.
Ces écosystèmes aquatiques ont en leur composition les eaux
courantes ( les riviéres). Ici il y a les algues vertes microsopiques qui
constituent « le phyto plancton » mais aussi la lentille d’eau et la conferve.
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24. L’hiver- décembre 2013, janvier et février 2014
La gelée(17-25 décembre : -1˚C/ -5˚C, 24-29 janvier -3˚C/ -5˚C, 2 février -13˚C) a affecté
la vigne greffée qui nécessite comme mesure de protection l’enterrement. Les branches
des arbres se sont rompus à cause de la gelée. Les bulbes des glaïeuls et des dahlias ne
sont pas résistant pendant l’hiver, c’est pourquoi ils sont détérres l’automne et on les
replante le printemps. Le figuier ne supporte pas la gelée et on doit le protéger en
l’enveloppant de cellophane pendant l’hiver.
La pluie gelée et le grésil ont détruit les branches des arbres des vergers et des forêts.
La neige ( la fin du mois de décembre et de janvier et le début du mois de février)
représente une nécessité pour les cultures des céréales , surtout pour le blé qui en a
besoin pour être protégé contre la gelée. En décembre le blé pousse et en mars il
produit de jeunes pousses et il a besoin de la neige. Si le blé ne produit pas de jeunes
pousses sous la neige en mars la recolte sera moindre.
La neige abondante ( 24-26 janvier- 40/50/60cm ; 29-30 janvier- code jaune) a détruit les
solariums avec les semis des légumes( de la salade, des radis, de l’onion frais, des
tomates et des concombres).
Le vent fort( 24/25/29 janvier- a eu une vitesse de 50/60/70km/h ; et dans la période 3-4
février a eu une vitesse de 30/40 km/h) a détruit des solariums aux semis des légumes
et a rompu les branches des arbres.
Les pluies et les températures élevées du printemps de la fin du mois de février ont
affecté les jardins des légumes et quelques plantes ont commencé leur période de
végétation plus tôt.
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26. Le printemps- mars, avril, mai 2014
A cause des pluies abondantes du mars( 15-19l/m²) et d’ avril( 16-17 avril)
quand les quantités ont été de 20-25 l/m² et parfois de 50l/m², les travaux agricoles (
le labourage de printemps, le semailles) ont été retardés à cause de l’humidité du
sol. C’est pourquoi le maïs a été sémé plus tard et les cultures agricoles, surtout les
céréales ont été affectées par une quantité semnificative de précipitations. C’est
pourquoi leur racine a pourri. Le maïs et le blé ne résiste que trois ou quatre jours
sous l’eau. En même temps les innondations ont détruit les légumes des jardins des
fermiers.
La neige abondante et la gelée du mars et le début d’avril ont affecté les légumes,
en détruissant les recoltes de salade, de radis et de l’onion frais.
Le frimas du 3,4,10 mars, quand les températures étaient de 0˚C pendant la nuit
et le jour elle se situaient entre 4-20˚C a laissé tomber les fleurs des arbres fruitiers.
Les pluies acides du mars et du mois d’avril ont affecté les feuilles et les fleurs
des arbres fruitiers. Les plus affectés ont été les abricotiers, les pêchers, les
cognassiers, les pruniers, les pommiers, les cerisiers et les griottiers. Les pluies
acides ont affecté les légumes, mais aussi les forêts en détruissant les feuilles et les
fleurs. Les légumiers ont construit des solariums pour protéger les légumes contre
les pluies acides.
Le vent fort du mars( 17 mars- 55 km/h) et le début du mois d’avril (70 km/h) a
détruit les cultures des céréales ( le blé, l’orge) et les branches des arbres fruitiers
aux feuilles et fleurs.
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28. L’été 2014
Le climat capricieux de l’été 2014 a affecté plus ou moins les cultures agricoles, les arbres
fruitiers et les légumes.
En ce qui concerne les céréales, les conditions atmosphériques ont négativement influencé
surtout le blé. La production de colza a été 2 fois plus grande que celle de l’année passée et la
plus grande des derniers 44 ans. Roumanie exportera 80% de la production obtenue. Tant la
surface cultivée de l’avoine que la production sont supérieures à l’année précédente. La
production de tournesol est plus petite de 1,6% que celle de 2013, toutefois c’est la plus grande
de l’Europe. Les pluies sont responsables pour la pollinisation tardive du maïs.
La récolte plus petite est due aux pluies et au vent qui a secoué les fruits. Roumanie
exportera la moitié de sa production.
Les pluies abondantes ont emmené des spores de manne et de mildiou, très nuisibles à la
vigne, aux fruits et légumes. Les arbres fruitiers ont eu, eux aussi, les feuilles affectées par la
manne, et donc une récolte plus faible. Chose étrange, on a observé ce phénomène même au
noyer et au mûrier. À cause des pluies les fruits des arbres fruitiers se sont gonflées de l’eau,
ont crevé et se sont gâtés. Les légumes, surtout les tomates et les poivres, ont eu les feuilles
brûlées par la manne jusqu’à la destruction totale des plantes qui sont mortes si l’on ne les a
pas traitées avant la pluie. Le vent fort a fait tomber les fruits et même détruire totalement les
plantes. Le vent fort et la grêle ont détruit aussi une partie des serres. L’alternance des
températures froides-chaudes a ajourné le mûrissement des fruits et a déterminé l’apparition
des ravageurs qui ont affecté même les rosiers.
Les pluies acides ont affecté les arbres des forêts, phénomène observable en regardant les
feuilles qui se fanent, beaucoup à l’avance, sans jaunir.
•
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30. L’automne- septembre, octobre, novembre 2014
Les pluies abondantes ( le 3 septembre- 25 l/m², le 30 novembre 20l/m², code jaune)
ont retardé la récolte du maïs et ont détruit les racines des cultures agricoles.
La vigne a été affecté dans une petite mesure à cause des pluies abondantes. C’est
pourquoi les grains ont crevé et ont été couverts de moisissure ; mais c’était la
manne celle qui a détruit entièrement la récolte des raisins, en affectant les feuilles
de la vigne. Mais d’autres variétés de vigne n’ont pas été affectées par la manne. Ici
on parle de la vigne noir qui s’appelle aussi l’ananas.
La grêle ( le 26-30 novembre) a détruit les légumes, les arbres fruitiers et les cultures
agricoles.
Le frimas( la fin du mois d’octobre et le début du novembre 5-6-7) a affecté les
aubergines, les tomates et les concombres d’automne.
Les pluies acides du septembre ont affecté les arbres fruitiers( les abricotiers, les
pêchers, les cognassiers, les poiriers et les pommiers). La récolte a été petite et
quelques variétés de poiriers n’ont pas porté des fruits cette année.
Le vent fort qui en septembre a soufflé avec 70 km/h et le 30 octobre a eu une
vitesse de 50 km/h a détruit les cultures des céréales et les branches des arbres
fruitiers.
La gelée (22-26 novembre, -1˚C jusqu’au +5˚C) a affecté quelques plantes (le blé,
l’orge et surtout le colza) qui ne résiste pas dans des conditions de gelée.
31. Conclusions
Les changements climatiques au niveau mondial se
reflétent même pour le climat de notre pays ; c'est-à-dire les
saisons traditionelles qui avaient un début et un fin bien
délimités se sont mélangés et on peut parler des saisons
écologiques :
• Prévernal( le printemps hâtif)- 1 mars- 1 mai
• Vernal (le printemps) 1 mai- 15 juin
• Estival (l’été)- 15 juin-15 aout
• L’automne hâtif- 15 aout- 15 septembre
• Automnal (l’automne)- 15 septempre- 1 novembre
• L’hiver – 1 novembre- 1 mars
33. Equipe de travaille:
Les élèves:
Prof. de géographie Nicolae CIOFLAN
Prof. de français Madalina POPESCU
Prof. de français Emilia ANDREI
Prof. de biologie Catalina CIOBANU
Prof. de biologie Cristian ODANGIU
Prof. Documentaliste Maria MARIAN
44. Ce projet a été financé par la Commission Européenne.
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