L’intervention de l’UICN a également permis d’accompagner les partenaires dans la mise en oeuvre
de leurs Plans d’Actions Stratégiques.
Les résultats et réalisations présentés dans ce rapport donnent une photographie de la dynamique
de l’UICN dans la région et de sa contribution à la conservation, gestion durable du capital naturel et
aux objectifs du développement durable.
8. AAAC : Autoridade de Avaliação Ambiental
Competente
AD : Acção para o Desenvolvimento
AGEREF/CL : Association inter villageoise de Gestion
des Ressources Naturelles et de la Faune
de la Comoé-Léraba
AGR : Activités génératrices de revenus
AMCC : Alliance Mondiale pour le Changement
Climatique
AMMCO : Organisation africaine pour la conservation
des mammifères marins
AMP : Aire marine protégée
APEF : Aires Protégées et Écosystèmes Fragiles
du Tchad
ASUDEC : Africa's Sustainable Development Council
BBP : Business and Biodervisity programme
BIODEV2030 : Approche participative et inclusive fondée
sur la science pour enrayer le déclin de la
biodiversite d'ici 2030
BIOPAMA : Programme pour la biodiversité et
la gestion des aires protégées
BRIDGE : Building River Dialogue and Governance
CAFER : Centre d'Appui aux Femmes et
aux Ruraux
CBLT : Commission du Bassin du Lac Tchad
CDB : Convention sur la diversité biologique
CDN : Contribution déterminée nationale
CdS-R : Comité de suivi régional
CEC : Commission de l'éducation et
de la communication
CECN : Comptabilité Écosystémique du Capital
Naturel
CEDEAO : Communauté Économique des États de
l'Afrique de l'Ouest
CEEAC : Communauté Économique des États de
l'Afrique centrale
CEW : Cameroon Environmental Watch
CGE : Commission sur la gestion des
écosystèmes
CHF : Franc suisse
CITES : Convention sur le commerce international
des espèces de faune et de flore
sauvages menacées d'extinction
CLE : Comité local de l'eau
CMAP : Commission mondiale des aires protégées
CMDE : Commission mondiale du droit de
l’environnement
CNULD : Convention des Nations Unies sur la lutte
contre la désertification
COMIFAC : Commission des Forêts d'Afrique Centrale
CPA : Comité Provincial d’Action
CPEES : Commission des politiques
environnementales, économiques et
sociales de l’UICN
CREMACO : Comité Régional des Membres en Afrique
Centrale et Occidentale
CSE : Commission pour la sauvegarde
des espèces
CSE : Centre de Suivi Écologique
DRS : Défense et Restauration du Sol
DU-GAP : Diplôme d’Université en Gestion des Aires
Protégées
ESARO : Bureau de l'Afrique orientale et australe
(Eastern and Southern Africa Office)
FEM : Fond pour l’environnement mondial
FFEM : Fonds français pour l'environnement
mondial
FODER : Forêt et développement rural
FVC : Fonds vert pour le climat
GEFZ : Grand Écosystème Fonctionnel de
Zakouma
GTPIE : Groupe de travail sur le pétrole et les
industries extractives
Ha : Hectare
IBAP : Institut de la Biodiversité et des Aires
Protégées
ICRAFT : Centre mondial d'agroforesterie (World
Agroforestry Centre)
IMET : Outil intégré sur l'efficacité de gestion
(Integrated Management Effectiveness
Tool)
INBAR : Organisation internationale pour le
bambou et le rotin
IRAG : Institut National de Recherche Agricole
KAFO : Fédération de peuples indigènes
(Mandinke, Peul, Manjack), Guinée Bissau
KBA : Zone clé pour la biodiversité (Key
Biodiversity Area)
LRE : Liste Rouge des Écosystèmes
ACRONYMES
UICN PACO rapport annuel 2021
4
9. MACO : Programme régional marin et côtier, UICN
MEOR : Méthodologie d’Évaluation des
Opportunités de Restauration
MINEPDED : Ministère de l'Environnement, de
la Protection de la Nature et du
Développement Durable
MINFOF : Ministère des Forêts et de la Faune
OBAPAO : Observatoire pour la biodiversité et les
aires protégées d’Afrique de l’Ouest
OCP : Opérations coups de poings
ODD : Objectifs de Développement Durable
OFAC : Observatoire des forêts d’Afrique Centrale
ONAC : Observatoire National sur les
Changements Climatiques
ONED : Organisation pour la Nature,
l’Environnement et le Développement du
Cameroun
ONG : Organisation non-gouvernementale
ORLOA : Observatoire régional du littoral ouest
africain
OSC : Organisation de la société civile
PACO : Programme Afrique centrale et occidentale
PAPBio : Programme d'appui pour la préservation
de la biodiversité et les écosystèmes
fragiles, à la gouvernance régionale et
au changement climatique en Afrique de
l'Ouest
PAS : Plan d'action stratégique
PFNL : Produit forestier non ligneux
PLANOPAC : Plateforme Nationale des Organisations
Agro-Sylvo-Pastorales et Halieutiques du
Cameroun
PNB : Parc National de la Bénoué
PNUE : Programme des Nations Unies pour
l’environnement
PNZ : Parc National de Zakouma
PPC : Paysages prioritaires de conservation
PPI : Programme petites initiatives
PRCM : Partenariat Régional pour la Conservation
de la zone côtière et Marine en Afrique de
l'Ouest
PREE : Projet Partenariat Régional sur l'Eau et
l'Environnement en Afrique Centrale et de
l'Ouest
PTR : Programmes thématiques régionaux
PWYP : Plateforme sur la transparence et la bonne
gouvernance des industries extractives
RACEGAP : Réseau africain des coaches pour
l'efficacité de gestion des aires protégées
RAMPAO : Réseau Régional d'Aires Marines
Protégées en Afrique de l'Ouest
RASTOMA : Réseau de l’Afrique centrale de
conservation des tortues marines
RCA : République Centrafricaine
RDC : République Démocratique du Congo
REDD+ : Réduire les émissions dues à la
déforestation et à la dégradation
des forêts (Reducing Emissions from
Deforestation and Forest Degradation)
RNA : Régénération naturelle assistée
RPF : Restauration des paysages forestiers
SICE : Système d’Information sur la Criminalité
Environnementale
SIG : Système d’information géographique
SRJS : Projet Ressources partagées, solutions
communes (Shared Resources, Joint
Solutions project)
TNS : Tri national de la Sangha
UFM : Union du Fleuve Mano
UICN : Union internationale pour la conservation
de la nature et de ses ressources
UEMOA : Union Économique et Monétaire Ouest
Africaine
USFS : Le Service des forêts des États-Unis (The
United States Forest Service)
UNOPS : Bureau des Nations Unies pour les
services d'appui aux projets
WA BiCC : Programme pour la Biodiversité et le
Changement Climatique en Afrique de
l'Ouest
WACA ResIP : Projet d'investissement pour la résilience
des zones côtières de l'Afrique de l'Ouest
WATSCON : Réseau Ouest Africain de Conservation
des Tortues Marines
WCMC : World Conservation Monitoring Centre
WCS : Wildlife Conservation Society
WRC : The Water Resources Commission (WRC)
of Ghana
WWF : Fonds mondial pour la nature
ZP : Zone périphérique
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 5
11. L’UICN est une union de Membres composée
de gouvernements et d’organisations de la
société civile. Elle offre aux organisations
publiques, privées et non-gouvernementales
les connaissances et les outils nécessaires
pour que le progrès humain, le développement
économique et la conservation de la nature se
réalisent en harmonie.
Créée en 1948, l’UICN s’est agrandie au fil des
ans pour devenir le réseau environnemental le
plus important et le plus diversifié au monde.
Elle compte avec l’expérience, les ressources
et le poids de ses plus de 1 400 organisations
Membres et les compétences de ses plus de
18 000 experts. Elle est l’un des principaux
fournisseurs de données, d’évaluations et
d’analyses sur la conservation. Son expérience
lui permet de jouer le rôle d’incubateur et de
référentiel fiable de bonnes pratiques, d’outils et
de normes internationales.
L’UICN offre un espace neutre où diverses
parties prenantes - gouvernements, ONG,
scientifiques, entreprises, communautés
locales, groupes de populations autochtones,
organisations caritatives et autres - peuvent
travailler ensemble pour élaborer et mettre en
œuvre des solutions pour lutter contre les défis
environnementaux et obtenir un développement
durable.
Travaillant de concert avec de nombreux
partenaires et soutiens, l’UICN met en œuvre
un portefeuille vaste et divers de projets liés à
la conservation dans le monde. Associant les
connaissances scientifiques les plus pointues
et le savoir traditionnel des communautés
locales, ces projets visent à mettre un terme
à la disparition des habitats, à restaurer les
écosystèmes et à améliorer le bien-être des
populations.
www.iucn.org/fr
https://twitter.com/IUCN/
L’UICN EN UN CLIN D’OEIL
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 7
14. Expertise locale / Expertise étrangère par sexe
L’UICN a un effectif important de staff local par
rapport au staff expatrié. Il existe donc des
compétences locales capables de répondre
aux besoins de l’institution. C’est un bon augure
qui permet de répondre à l’un des principes
fondamentaux de l’institution.
Recrutement entre 2020 et 2021 par sexe
L’on une hausse appréciable du nombre des
nouveaux collaborateurs. Cela a un impact
important sur la visibilité de l’institution dans
l’arène des organisations. Cette hausse est à
mettre au compte du démarrage effectif des
nouveaux projets au Tchad. Ça nous interpelle
donc au niveau des Ressources Humaines de
mettre l’accent sur les compétences qui ont
la flexibilité dans la rédaction des projets et
programmes de développement.
Il est aussi important de noter que parmi le
personnel nouvellement recrutement nous avons
six (6) qui sont des anciens collaborateurs de
l’UICN. Ce qui veut dire donc que sous certaines
réserves, les gens accordent de l’importance
aux actions de l’UICN.
Effectifs des départs en 2021 par sexe
L’on note quatorze (14) départs au cours de
l’exercice 2021 ce qui représente 15% de
l’effectif global au 31 décembre 2021.
RESSOURCES HUMAINES
Expertise locale / Expertise étrangère par sexe
8
60
4
23
0
20
40
60
80
Expatrié Local
Homme Femme
Personnel expatrié / Personnel local en Genre
Recrutement entre 2020 et 2021 par sexe
Exercice 2020
Exercice 2021
Homme Femme
6
24
8
0
40
20
Exercice 2020 Exercice 2021
Nouveaux collaborateurs 2020 / 2021 en Genre
Effectifs des départs en 2021 par sexe
10
4
Homme Femme
Effectifs des départs en 2021 en Genre
UICN PACO rapport annuel 2021
10
16. Des conventions ont été signées dans les
3 pays cibles du projet WACA FFEM (Bénin,
Sénégal, Togo) pour une implication des acteurs
à différents niveaux (local et international) dans
la mise en œuvre des solutions fondées sur la
nature.
L’intégration régionale a été promue avec la
participation du RAMPAO qui a appuyé la
caractérisation du secteur de l’embouchure du
fleuve Mono (Bouche du Roy) au Bénin. Cette
caractérisation a permis l’élaboration du plan
d’action et de gestion de l’AMP de la Bouche du
Roy en création, et d’un projet de décret devant
consacrer cette création.
En Guinée Bissau, 33 acteurs
gouvernementaux et de la société civile
(13 femmes et 20 hommes) ont reçu des
formations sur les instruments juridiques, légaux
et environnementaux de la bonne gouvernance
minière et extractive dans le cadre du projet
« Renforcement des capacités des acteurs et du
cadre juridico-institutionnel pour une extraction
minière transparente, équitable et durable ».
Grâce au projet APEF Zakouma mis en œuvre
au Tchad, l’UICN a appuyé le processus
d’élaboration et de révision de 2 schémas
provinciaux et soutenu le processus du zonage
participatif de la zone périphérique (ZP) du
Parc National de Zakouma (PNZ). Avec APEF
Nord, l’UICN a facilité l’élaboration d’un plan
stratégique de conservation et de gestion
durable des écosystèmes oasiens du Borkou au
Tchad.
Les capacités des agriculteurs et des
partenaires de 7 communautés des chefferies de
Koya et Barri en Sierra Leone ont été renforcées.
Au total, 249 agriculteurs (101 femmes/
filles, 148 hommes/jeunes garçons) ont été
formés sur la sélection des espèces d'arbres,
l'établissement de pépinières, les meilleures
conditions d'achat et de transport des plantes, la
transplantation et la cogestion des plantations.
Le renforcement des capacités sur la MEOR
dans 3 pays (Cameroun, Ghana et Burkina Faso)
a permis à l'UICN de poursuivre le plaidoyer
en faveur des droits, des rôles, des obligations
et des responsabilités des différents groupes
sociaux qui supportent sa vision. Ceci dans le
but de garantir une conservation et une utilisation
durable de la nature équitables et inclusives.
L’UICN a facilité les engagements
communautaires visant à renforcer les structures
de gouvernance locales et les contributions
techniques de l’Union sur des plateformes
nationales telles que le groupe de travail
technique CREMA et le sous-groupe de travail
sur les sauvegardes REDD+ au Ghana.
En Guinée, l’UICN a initié la mise en place, au
profit de toutes les communautés locales, des
parcelles de démonstration, d’expérimentation
des interventions de restauration dans la
zone tampon de la réserve forestière de
Ziama. Cette action a été appuyé par la
réception de 5 attestations de donation des
parcelles co-signées par les représentants de
15 communautés et autorités locales (maires,
chefs de district).
PRINCIPALES RÉALISATIONS
1. L’HUMANITÉ
1.1. Droits, rôles, obligations et responsabilités pleinement
réalisés pour garantir une conservation juste et inclusive et
une utilisation durable de la nature
UICN PACO rapport annuel 2021
12
19. Il devrait progressivement recevoir les données
mises à disposition par les acteurs de terrain
engagés dans la lutte contre la criminalité
liée aux espèces sauvages, afin de permettre
la caractérisation régulière des pressions et
menaces sur la biodiversité.
Le Réseau Africain des Coaches pour l’Efficacité
de Gestion des Aires Protégées (RACEGAP)
a été mis en place, avec l’appui du BIOPAMA,
par des professionnels de la gestion des aires
protégées de 26 pays d’Afrique de l’ouest et
du centre. Ce réseau a pour mission de créer et
promouvoir un cadre d’intervention certifiée des
coaches en efficacité de gestion aux niveaux
national, sous-régional et régional en partenariat
avec les observatoires régionaux (OBAPAO
& OFAC) et les institutions de chaque pays. Il
vise également à renforcer les capacités des
professionnels du secteur en vue d’améliorer
la gestion des parcs et réserves du continent
africain ; renforcer la protection à la biodiversité
et valoriser d’avantage le rôle des communautés
locales dans le développement durable. Le
réseau, dont le siège se trouve à Abidjan, est
disponible pour appuyer les différents acteurs
publics et privés, des partenaires techniques et
financiers dans la prise de décisions concertées
pour plus d'efficacité.
Un système d’information de référence d’Afrique
de l’Ouest (https://www.obapao.org/en) a
été lancé avec l’appui du centre commun de
recherche de la commission européenne. Ce
système constitue, avec l’observatoire des forêts
d’Afrique Centrale de la COMIFAC (https://www.
observatoire-comifac.net/analytical_platform),
une des bases de données les plus importantes
pour la gestion et la gouvernance de la
biodiversité et des aires protégées de la région.
Ces plateformes permettront de faire le lien entre
les producteurs et les utilisateurs de données
en matière de conservation et assureront
la disponibilité des informations fiables et
pertinentes en vue des prises de décision.
En Afrique de l’Ouest, l’UICN a assuré la
passation de compétences entre le PNUE-WCMC
et l’OBAPAO pour la collecte de données
dans le cadre de l’alimentation de la base de
données mondiale sur les aires protégées (World
Database on Protected Areas-WDPA). Dans cette
dynamique, 11 pays (Burkina Faso, Guinée
Bissau, Mali, Niger, Togo, Gambie, Cap Vert,
Côte d’Ivoire, Guinée, Nigéria et Ghana) ont
entièrement mis à jour leurs données dans la
WDPA.
L’UICN a travaillé en Afrique de l’Ouest, de
concert avec l’observatoire régional pour la
biodiversité et les aires protégées (OBAPAO), à
l’appropriation par les pays de l’outil d’évaluation
de l’efficacité des aires protégées (IMET).
C’est dans ce cadre que des campagnes IMET
pour l’évaluation de l’efficacité de gestion des
aires protégées ont été réalisées dans 4 pays :
Sénégal (AMP de Joal et Abéné), Guinée (AMP
de Tristao et Kapatchez), Guinée Bissau (AMP
Orgango et Cacheu), et Gambie (AMP Tanbi et
Niumi).
Dans le même ordre d’idée, en Afrique Centrale
et en collaboration avec l’observatoire des
forêts d’Afrique Centrale (OFAC), l’Union a
réalisé des campagnes IMET pour l’évaluation
de l’efficacité de gestion des aires protégées
dans 6 pays : Cameroun (Réserve de faune du
Dja et Mbankomo), Guinée Équatoriale (Parc
National Monte Alen), Rwanda (Parc national
Gishwati-Mukura), République Centrafricaine
(Parcs nationaux de Bamingui-Bangoran et
Mbaéré-Bodingué), Congo (Parc national de
Ntokou-Pikounda) et Tchad (Réserve Culturelle
et Naturelle de l’Ennedi, Parc National de
Manda, Parc National de Zakouma, Réserve de
Faune de Binder Léré et Réserve de Faune de
Ouadi Rimé-Ouadi Achim).
Au total, 127 personnes (113 hommes et
14 femmes) membres du Comité Provincial
d’Action (CPA) et du Comité d’Action
Départemental (CDA) dans 3 provinces au
Tchad (Salamat, Guéra et Moyen Chari) ont été
formées sur les thèmes suivants : biodiversité,
développement territorial, gestion concertée et
intégrée du Grand Écosystème Fonctionnel de
Zakouma (GEFZ). Les bénéficiaires contribueront
à la conservation des ressources naturelles
de la zone du projet et à la gestion intégrée et
concertée de ses ressources naturelles.
Aussi, 43 organisations de base dont
16 féminines et 27 mixtes ont reçu un
financement pour développer les activités
génératrices de revenus en lien avec la
conservation et la valorisation des ressources
naturelles dans le .
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
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Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
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Situation
financière
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Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 15
21. L’UICN a soutenu des actions de restauration
des écosystèmes et des terres dégradées.
Divers résultats ont été engrangés, notamment :
• la restauration de :
> 308,64 ha de mangroves en Guinée
Bissau, selon une approche mixte
consistant à utiliser la méthode de
plantation manuelle et la régénération
naturelle assistée par l’ouverture de
brèches ;
> 287,20 ha de rizières en Guinée Bissau ;
> 110,46 ha (dont 67,3 ha de terres
agricoles dégradées) au Cameroun ;
> 5 ha de terres avec 5 000 plants dans
le village de Gbapleu, Département de
Danane en côte d’ivoire ;
> 67,3 ha de terres agricoles dégradées,
39,16 ha de terres forestières et 4 ha de
zones humides dégradées (y compris les
estuaires et les mangroves) ;
> 100 ha de terres dégradées sont aux
alentours de la zone humide de la
Taamourt Naaj en Mauritanie dans le cadre
du projet FEM6 « Adaptation des Zones
Humides Continentales et Résilience au
Changement Climatique » ;
> 1 261,31 ha de terres agro-sylvo-
pastorales dans 3 pays (Burkina Faso,
Ghana et Niger) ;
> 135,3 ha des berges dégradées de la
Volta noire ont été reboisées au Burkina
Faso et au Ghana ;
• la création de plus de 249,75 ha de
plantations de bambou et de PFNL au
Cameroun. Ce qui a permis d’aboutir à
la production de plus de 105 042 plantes
(46 982 bambous, 54 060 PFNL et
4 000 mangroves) ;
• la formation sur l’application de la
Méthode d’Évaluation des Opportunités de
Restauration (MEOR) de :
> 22 praticiens agro-sylvo-pastoraux dans
4 pays (Cameroun, Burkina Faso, Ghana
et Niger) ; pour le plaidoyer en faveur
des droits, des rôles, des obligations
et des responsabilités des différents
groupes sociaux qui supportent sa vision
afin de garantir une conservation et une
utilisation durable de la nature équitables
et inclusives ;
> 151 personnes issues des ministères,
des universités, des communautés
locales et autochtones, des organisations
de la société civile et des collectivités
décentralisées sur l’approche KBA au
Cameroun (24), Nigéria (13), Ghana (38),
Côte d’Ivoire (30), Libéria (20) et Sierra
Leone (25).
L’UICN a développé des directives relatives aux
interventions de restauration pour l'intégration
des arbres agroforestiers à Gola en Sierra
Leone. Ces directives ont mis l'accent sur
l'adéquation des espèces endogènes pour le
bois de chauffage communautaire, la plantation
de petits arbres de commodité, l'application des
techniques agroforestières, et les opportunités
de régénération naturelle assistée.
Au total, 287 ha, soit 79,5% de la superficie
totale de mangrove des sites de Bolol,
Caboxanque, Cadique Nalu, Cadique Maila,
Djabada Porto, Djobel et Elia, ont été restaurée,
avec la participation de 449 personnes issues
desdits sites. Ce qui ramène à 20,5% de la
superficie totale de mangrove à restaurer.
En prélude de la restauration des rizières,
17 personnes (animateurs des ONGs et des
producteurs) ont été formées en techniques de
réhabilitation de rizières, de gestion hydraulique
des rizières, en pose d’ouvrages hydrauliques.
2. LES TERRES
2.1. Les écosystèmes sont maintenus et restaurés, les
espèces sont conservées et rétablies et les zones clés pour
la biodiversité sont sauvegardées
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 17
24. Au Burkina Faso, 7,56 t de semences
améliorées ont été fournies à 112 ménages et
35 organisations pour améliorer la productivité
des paysages agraires et offrir des opportunités
basées sur les terres. Environ 300 ha de terres
ont été emblavés par les producteurs dans les
régions du Centre-Est et du Centre-Sud du pays.
Au Niger, 8,89 t de semences améliorées
ont été acquis au profit de petits producteurs.
Au total, 272 producteurs dont 51 jeunes
et 68 femmes de ce pays ont bénéficié de
ces semences améliorées. Dans l’optique
d’amélioration la productivité des paysages
agraires, 20 producteurs dont 13 femmes
ont été formés en technique de production et
d’entretien des plants.
Dans le but d’inverser la tendance à la dégradation,
540 personnes de 12 communautés riveraines
du fleuve Mouhoun au Ghana ont bénéficié de
semences améliorées pour emblaver 198 ha de
maïs et 120 ha de soja.
Aussi, 924 producteurs et 35 associations
de producteurs ont bénéficié de soutien en
semences agricoles améliorées à emblaver sur
une superficie estimée à 618 ha ; pour améliorer
la productivité des paysages agraires au Burkina
Faso, au Ghana et au Niger.
Une collaboration a été développée entre les
programmes BBP et BIODEV2030, en vue de
valoriser la biodiversité des sols et les stratégies
de conservation, de restauration et gestion
de ladite biodiversité. Cette collaboration a
abouti à la mise en place d’un groupe de
travail incluant les gouvernements et le secteur
privé. Ce groupe de travail a produit un plan
de travail visant à restaurer et maintenir les
services écosystémiques sans compromettre la
biodiversité.
Au Ghana, Projet régional « Opportunités
au Sahel », a permis à l’UICN de faire un
don de 5 000 semis d'arbres fruitiers d'une
valeur de 3,359 USD pour les planter dans les
communautés de la région de l'Upper East, l'une
des régions cibles du projet.
Avec le projet FEM/UICN/UFM, l’UICN a facilité
la plantation de 5 000 arbres sur une superficie
de 5 ha dans le village de Gbapleu en Côte
d’Ivoire, lors de la Journée Internationale de
l’Environnement sous le thème « Restauration
des écosystèmes ». L’action a mobilisé
200 personnes, dont 120 hommes et 80 femmes.
Dans le paysage de Gola en Sierra Leone, le
partenaire d’exécution du projet FEM-UICN Mano
River a ajouté 700 nouveaux agriculteurs dans
le cycle de plantation. Ceux-ci ont été dotés en
matériels pour le développement des pépinières
de cacao. Certaines des cabosses de cacao ont
été achetées auprès des communautés.
Au Burkina Faso, 102 bénéficiaires dont
66 femmes (65%) et 53 jeunes (52%) ont été
formés à l’utilisation des bonnes pratiques
d’utilisation des produits phytosanitaires et
promotion des bio pesticides. Il en est de même
de 221 agriculteurs sur les meilleures pratiques
agricoles dans les Districts autour des massifs
de Ziama, Diecké et Nimba dans l’Union du
Fleuve Mano (UFM).
2.2. Les paysages productifs prospères sont durables
et la valeur et les avantages de la nature sont sauvegardés
à long terme
UICN PACO rapport annuel 2021
20
27. 4. LES OCÉANS
4.1. La disparition des espèces marines et le déclin
de l’intégrité des écosystèmes marins cessent et la
restauration est commencée
Un guide pour la mise en œuvre de solutions
douces en particulier pour les praticiens des
AMP a été élaboré sous la coordination du
RAMPAO, dans le cadre du projet WACA FFEM.
Ce document contribue à orienter les praticiens
pour une réduction du déclin des écosystèmes
marins et côtiers.
L’UICN a réalisé des diagnostics prospectifs
de la situation environnementale, socio-
économique et culturelle dans les paysages
prioritaires de conservation - PPC (Rivière du
Sud : Casamance, Guinée-Bissau, Guinée,
Grand Mano Grand Saloum). Les rapports
du diagnostic ont été validés dans le but
d’approfondir les priorités identifiées, la mise en
place et le fonctionnement des plateformes, ainsi
que les activités à réaliser dans les aires marines
protégées.
Par ailleurs, 4 plateformes de concertation,
d’échanges et de coopération transfrontalière ont
été mises en place, dans les 4 PPC, avec l’appui
de l’UICN.
Dans le paysage du Mono Volta, au regard de
la taille et de la fragmentation des paysages de
mangroves, deux plans d’aménagements ont
été réalisés sur les zones identifiées, dont un au
Ghana, avec la mise à jour du plan de gestion du
site Ramsar de Anlon Keta.
Le projet PAPBio C1 Mangrove a mis en place et
exécuté des programmes de subventions pour
soutenir les initiatives locales de conservation
de la biodiversité et de valorisation durable des
ressources naturelles à l’échelle des paysages
prioritaires de conservation.
4.2. Les diverses utilisations des ressources marines
naturelles ont des résultats globalement positifs pour
la biodiversité et génèrent des avantages soutenant les
moyens d’existence des communautés côtières.
Les projets de petites subventions ont été
sélectionnés dans le cadre du projet sur les
mangroves. Des plateformes nationales et
régionales sur les mangroves établies. Ils
travailleront ensemble pour concevoir et mettre
en œuvre des stratégies qui contribueront à la
gestion durable et à la restauration des zones
marines et côtières ainsi qu'aux moyens de
subsistance des communautés marginales.
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
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L’UICN
en
un
clin
d’œil
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Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
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Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 23
31. 9 membres de l’UICN ont été impliqués
dans la mise en œuvre du projet « Managing
mangroves and production landscapes for
climate change mitigation » et ont contribué à
l’atteinte de résultats encourageants ;
Participation de 9 Membres
l'atelier régional avec les points focaux
nationaux de l’OBAPAO au cours de laquelle
BIOPAMA a collaboré avec la Commission
mondiale des aires protégées (CMAP), par
l'intermédiaire de son membre Harry Jonas, à
animer une session sur d'autres mesures de
conservation efficaces par zone ;
Collaboration initiée avec des membr
la Commission pour la Survie des Espèces
(SSC) dont des Experts du Groupe de travail
sur la Conservation de la Translocation
pour la fourniture d’avis techniques et
scientifiques durant le processus de sélection
des bénéficiaires de bourses de recherche
doctorale et des subventions aux centres de
conservation ex situ ;
Signature de mémorandum de collaboration
entre l’UICN-PACO et l’Organisation pour la
Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG) en
vue du suivi/conseil pour les études d’impacts
environnementaux associées au barrage
hydroélectrique de Sambangalou.
En Guinée Bissau, l’UICN et le comité national
ont consolidé les partenariats régionaux et
nationaux en vue d’une meilleure gouvernance
de l’environnement et des ressources naturelles.
Les actions de partenariats ont concerné :
Partenariat avec le Forum des Nations
Unies sur le Forêts : Il vise le renforcement
des capacités des acteurs nationaux et, le
développement du portfolio, en particulier
le financement d’activités de restauration
forestière et de gouvernance des ressources
forestières ;
Mise en place d'un réseau
acteurs de la mangrove : l'initiative regroupe
17 ONGs, institutions, acteurs, projets et
programmes travaillant sur l'écosystème de
mangrove. L'objectif consiste à échanger et
construire des synergies afin de protéger,
restaurer et valoriser l'écosystème de
mangrove et surtout mettre en place une
plateforme nationale avec une stratégie et
des plans d'actions communs.
Des consultations ont été engagées pour
l’inclusion des experts du Secrétariat de l’UICN
et de ses organes dans l’identification, la
conception et la programmation des activités
sur les thèmes suivants : Solutions fondées
sur la nature™ (SfN) ; Gestion durable de la
mangrove ; Suivi et traitement des déchets
plastiques en zones côtières ; Liste Verte des
aires marines protégées (AMP) ; Étude sur la
Liste Rouge des Écosystèmes.
Des membres de l’UICN en Mauritanie ont
été impliqués dans la formulation des projets
notamment :
La formulation du projet GCF « Renfor
de la résilience au changement climatique
pour les communautés, les écosystèmes
et les systèmes agro-sylvo-pastoraux de la
région du Brakna, Mauritanie » ;
Le projet FEM7 Dr
d’un Système intégré pour promouvoir la
neutralité de la dégradation des terres
dans trois régions arides de Mauritanie »,
dont la formulation est assurée par le
bureau d'études Mauritanien BAWA de
l'Association NAFORE pour la protection de
l'environnement ;
Développement du projet « Restaurer
d’anciennes plaines inondables pour le
renforcement de la résilience au changement
climatique des communautés et des
écosystèmes en Mauritanie » en partenariat
avec l'Association NAFORE pour répondre à
l’appel du Fond d’Innovation pour le
Développement.
IMPLICATION DES MEMBRES ET
DES COMMISSIONS DANS LA MISE
EN ŒUVRE DU PROGRAMME
Le Secrétariat, les membres et les experts des Commissions de l’Union ont activement
participé à la mise en œuvre du programme régional de l’UICN, tenant compte de l’approche
« Un seul Programme » de l’Union :
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
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Situation
financière
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Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 27
32. ÉVÈNEMENTS SIGNIFICATIFS
Le PACO au Congrès mondial de la nature,
Marseille, France
Du 2 au 11 Septembre 2021, le Parc Chanot à
Marseille a accueilli le dernier Congrès mondial
de la nature de l’UICN. L’Afrique Centrale et
Occidentale, était fortement représenté à la
fois par son secrétariat, ses membres, ses
partenaires techniques et financiers ainsi que
diverses organisations de la société civile.
Avec près de 6 000 participants inscrits sur
place et plus de 3 500 participants en ligne,
la manifestation hybride a rassemblé de
hauts responsables venus des États et des
administrations publiques, de la société civile,
des communautés autochtones, du secteur
privé et de l’enseignement supérieur et de la
recherche, pour décider collectivement des
mesures à prendre face aux défis les plus
pressants en matière de conservation et de
développement durable. Par ailleurs, plus de
25 000 personnes ont visité l’espace « Pavillons
et Exposition » et les Espaces Générations
Nature.
Au total une centaine de participants d’Afrique
centrale et occidentale représentant des États
(4 Ministres), des ONG (54 ONG Membres),
des institutions partenaires de l’UICN et des
personnes de ressources y ont pris part. Ces
experts ont pu suivre des présentations et
prendre part aux échanges avec pour objectifs:
d’identifier et faire connaitre les principaux défis
de la conservation et de l‘utilisation durables
de ressources naturelles dans le monde ainsi
que dans notre région, afin de favoriser une
vision commune, de partager les expériences
réussies en matière de réponse aux défis
environnementaux, d’assurer une gouvernance
efficace et équitable de son utilisation, et
développer des solutions basées sur la nature
pour relever les défis mondiaux du climat.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le
Président français en personne, M. Emmanuel
Macron, qui a rappelé être « très fier que nous
(la France) ayons, durant cette année, eu à
organiser (…) le Congrès de l’UICN à Marseille,
qui (…) crée des alliances et où on prend
des engagements. Et donc, plus on a des
éléments de mobilisation comme le Congrès,
plus on accélère en quelque sorte la marche
de notre action, la capacité à avancer et à
tenir le rythme parce que l'urgence est là (…).
Ces moments permettent de renouveler nos
engagements (…) ».
En marge de tous les évènements d’exposition,
le congrès Mondial a aussi été l’occasion de
renouveler le Conseil de l’Union qui a ainsi
permis à Mme Razan Al Mubarak, des Émirats
Arabes Unis, de devenir la nouvelle Présidente
de l’Union et à Mme Gloria Ujor d’être au rang
des 4 conseillers pour l’Afrique, Membres du
Conseil 2021-2025. Nous rappellerons ici que le
Conseil est placé sous l'autorité et la direction du
Congrès mondial de la nature de l'UICN. Le
rôle du Conseil de l'UICN est de définir les
orientations stratégiques et politiques pour les
travaux de l’Union, conformément aux décisions
du Congrès mondial, assurer la supervision et
le contrôle des résultats de l’Union dans son
ensemble et de celles du Directeur général,
cherchant à améliorer la cohérence entre ses
différentes composantes, s’acquitter de ses
responsabilités statutaires vis-à-vis des membres
de l’Union et leur rendre compte de la réalisation
des objectifs de l’Union, définir des politiques
et des lignes directrices et élaborer des
déclarations sur des questions importantes et les
communiquer à l’UICN ainsi qu’à la communauté
mondiale.
UICN PACO rapport annuel 2021
28
33. Le bureau régional de l’UICN a également connu
une forte participation de plusieurs ministres
et personnalités influentes de la région dont,
le ministre burkinabè de l’Environnement, le
Ministre Mauritanien, la Ministre du Niger de
l’Environnement, le président de la CEDEAO,
le président de la BAD.
Plateforme d’échanges le Congrès a créé une
occasion de partager des connaissances et
d’expériences récentes sur les développements
scientifiques, les politiques et pratiques en
matière de conservation et d’utilisation durable
des ressources naturelles dans leurs espaces
respectifs. Les participants ont ainsi largement
discuté des problèmes environnementaux de
l’heure et surtout des opportunités de synergies
d’actions dans la perspective de l’après
pandémie a COVID-19, qui a fondamentalement
bouleverse les paradigmes ontologiques de la
conservation.
En termes de défi, les participants ont par
exemple reconnu la nécessité d’élaborer des
politiques de conservation et actions sur le
terrain, basées sur un état des connaissances de
la biodiversité, le plus fiable possible. Pour cela,
il serait nécessaire de faire un état des lieux sur
l’élaboration de la Liste Rouge des écosystèmes
et leur mise en œuvre effective et urgente dans
la région PACO.
L’UICN a également appelé à un moratoire
sur l’exploitation minière des fonds marins et
adopté une position de neutralité sur tous les
aspects de la biologie de synthèse, s’appuyant
sur le principe de précaution, jusqu’à l’adoption
officielle d’une politique de l’UICN sur ce sujet.
La participation active des organisations de
peuples autochtones, membres de l’UICN,
a conduit à ce que l’accent soit mis, dans
de nombreuses résolutions, sur les droits
des peuples autochtones et leur rôle dans la
conservation.
9 motions nouvelles et urgentes ont été adoptées
dont une proposée par les membres français
de l’UICN sur les liens entre pandémies et
biodiversité pour soutenir l’approche « Une seule
santé ». D’autres soutiennent la protection de
l’Amazonie en défendant le rôle des populations
autochtones (Éviter le point de non-retour en
Amazonie en protégeant 80% d’ici à 2025) et
des positions pour éviter la dégradation de
sites naturels emblématiques face à des grands
projets (Appel au retrait d’un projet de permis
d’exploration de combustibles fossiles dans
la mer des Wadden, site inscrit au Patrimoine
mondial de l’UNESCO ; Protéger le bas-
Congo de la construction de grands barrages
hydroélectriques ; Protéger l’Okavango de
l’exploitation pétrolière et gazière.
Le Congrès et au-delà, le Manifeste de Marseille
Le Manifeste de Marseille
Le Congrès de Marseille s’est soldé par
l’élaboration du Manifeste de Marseille qui vise
entre autres objectifs a :
1. Respecter et tirer parti des perspectives et
des capacités d’agir de tous les citoyens ;
2. Poursuivre les collaborations et les
partenariats ;
3. Contrer les impacts de la pandémie de
COVID-19 ;
4. Assurant la promotion des investissements
en faveur de la nature ;
5. Oeuvrant pour une transition vers une
économie respectueuse de la nature ;
6. Accordant la priorité aux investissements en
faveur de nature qui font progresser justice et
inclusion sociales.
En définitive, le Manifeste de Marseille invite
à mettre fin à la perte de biodiversité en
s'engageant en faveur d'un cadre mondial
de la biodiversité pour l'après 2020 qui soit
transformateur, efficace et ambitieux.
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
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Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 29
34. Elle a été organisée du 10 au 13 février 2021
pour diffuser les acquis du projet d’appui aux
populations dépendantes de la forêt au Burkina
Faso. Composée d’une quinzaine de journalistes
de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne,
elle a sillonné trois des 5 régions d’intervention
du programme pour discuter avec les acteurs
des acquis pendant les 5 ans d’intervention de
l’Union.
Caravane de presse au Burkina Faso
Journée mondiale des zones humides 2021
Elle a été célébrée sous le thème « Zones
humides et eau », choisi afin de rappeler
l’importance de ces milieux pour assurer à
l’humanité un accès à l’eau en quantité et en
qualité suffisante pour son bien-être et celui de
la planète. En Mauritanie, la commémoration
par le Ministère de l’Environnement et du
Développement Durable de la Mauritanie et
l’UICN, en collaboration avec ses partenaires et
Membres, s’est déroulée grâce au projet FEM/
ANGMV/UICN « Adaptation et résilience des
zones humides au changement climatique ».
Sous le haut patronage du Ministère de
l’Environnement et du Développement Durable,
Tamourt En Naaj, l’un des sites du projet
classé comme site Ramsar dans la région
du Tagant, a abrité l’événement. Plusieurs
stands et expositions avaient été érigés à
cet occasion, des sketchs par les écoliers et
chants des populations avaient aussi rythmés
l’événement. Près de 400 personnes y ont pris
part dont plusieurs partenaires techniques et
financiers (GIZ, BACOMAB, Agence Française
du Développement, FAO, Parc National du
Diawling…).
La commémoration s’est déroulée dans
plusieurs pays de la région sous le thème
de la restauration des paysages. En Guinée,
la journée a été organisée sous l’égide de
5 ministres (Environnement et Biodiversité, Santé,
Femme et Famille, Administration territoriale et
Pêche) et d'institutions internationales (PNUD,
FAO et Banque mondiale). Au Cameroun,
en collaboration avec l’UICN, le Ministère de
l'Environnement, de la Protection de la Nature
et du Développement Durable et INBAR ont
organisé une table ronde sur l'utilisation du
bambou et d'autres produits forestiers non
ligneux pour la restauration des paysages et
écosystèmes dégradés. L’événement a permis
d'informer les décideurs politiques et les
organisations de la société civile sur la nécessité
d'exploiter le potentiel du bambou dans les
activités de restauration des paysages forestiers.
Journée mondiale de l'environnement 2021
« Aires protégées d’Afrique centrale : État 2020 »
Le lancement de la publication a eu lieu en ligne,
le 29 juin 2021 avec plus de 200 participants.
Ce document multi-auteurs élaboré sous la
coordination de la Commission des Forêts
d'Afrique Centrale (COMIFAC), avec le
financement de BIOPAMA vise à apporter les
connaissances pertinentes pour améliorer
l'efficacité de la gestion et la gouvernance des
Aires Protégées dans la région. Le document est
disponible en ligne : https://www.observatoire-
comifac.net/publications/edap
UICN PACO rapport annuel 2021
30
35. Le budget prévisionnel du portefeuille
des projets du PACO en 2021 a été
de 20.5 millions CHF dont 62% pour
l’ensemble des programmes régionaux
et 38% pour les programmes pays.
SITUATION FINANCIÈRE
Pour l’exécution des activités des
projets, en plus du solde de l’année
précédente, le PACO a reçu en 2021 des
fonds de l’ordre de CHF 11.4 millions,
soit directement des bailleurs de fonds,
soit à travers le siège ; par rapport
à l’année précédente, on note une
hausse importante des fonds reçus des
bailleurs multilatéraux qui passaient
de 56% à 75%. Ceci étant surtout dû
aux projets financés par le Fonds pour
l'environnement mondial ou FEM, l’Union
Européenne et la Banque Mondiale à
travers l’UEMOA.
Les sources de financement demeurent assez diverses et constituées d’une vingtaine de bailleurs.
On note une importante hausse du financement du FEM du fait des nouveaux projets qui s’ajoutent à
ceux déjà en cours d’exécution.
-
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
CHF
'000
Budgets des projets en 2021
CHF 8 548 k
CHF 2 425 k
CHF 419 k
75,03%
21,2…
3,68%
Fonds reçus par type de bailleur
MULTILATERAUX BILATERAUX FONDATIONS, ONG
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
CHF
'000
Fonds reçus en 2021 par source de financement
FEM
UNION
EUROPÉENNE
UEMOA
ASDI
UNOPS
SUISSE
BANQUE
MONDIALE
FRANCE
CBLT
ALLEMAGNE
SOS
SAHEL
COMITÉ
NATIONAL
UICN
PAYS-BAS
AWHF
IIED
MAVA
PATH
FAO
ÉTATS-UNIS
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 31
37. L’UICN PACO continue à travailler avec les partenaires financiers et techniques pour la mise en
œuvre de son programme. Nos principaux top 5 bailleur pour le Paco qui nous soutiennent pour la
réalisation de nos objectifs sont la Banque Mondiale pour WACA-ResIP, l’Union Européenne pour
PAPBio C1-Mangroves, la Coopération suédoise pour le projet PREE, le FEM et le Fonds Vert Climat
pour plusieurs projets ainsi que l’UNCDD.
Le partenariat est la principale approche que le PACO a adopté pour la mise en place de nos
programmes notamment :
Donateurs et PARTENAires
• Le partenariat avec Wetlands International
et Eclosio dans le cadre du projet PAPBio
C1-Mangroves est établi et fonctionnel. La
coordination du projet est effective, même si
certaines préoccupations des partenaires sur
la gouvernance et la gestion des budgets du
projet doivent encore être levées pour qu’elle
soit optimale.
• Le Centre de Suivi Écologique est le
partenaire principal dans le cadre du projet
WACA-UEMOA et WACA-Banque Mondiale.
• La Convention d’Abidjan est aussi un
partenaire de mise en œuvre dans le cadre
du projet WACA ResIP sur les aspects
réglementaires de la gestion de la zone
côtière ouest-africaine. À travers le projet
PAPBio C1-Mangroves, le MACO collabore
aussi avec ABC pour la rédaction et la mise
en œuvre du protocole sur la gestion et la
protection de la mangrove.
• Le PRCM et le RAMPAO, qui ont des liens
historiques avec l’UICN, sont des partenaires
privilégiés. En témoigne les 2 protocoles
d’accord signés entre ces ONG et l’UICN et
le développement de nombreux projets en
commun.
• L'institut de développement Ghanéen est
également fortement impliqué dans la
mise en œuvre du projet de mangroves
et s'associe à l'UICN pour organiser des
activités à l'occasion de la Journée mondiale
des mangroves le 26 juillet 2021.
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
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Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 33
38. • UICN PACO (2021). Rapport annuel 2020. Gland, Suisse : UICN.
- Français : https://portals.iucn.org/library/node/49538
- Anglais : https://portals.iucn.org/library/node/49537
• Starnes, T. et Darwall, W.R.T. (éds.) (2021). Identification et validation des Zones clés
pour la biodiversité des eaux douces d’Afrique occidentale. Gland, Suisse : UICN.
142p.
- Français : https://portals.iucn.org/library/node/49702
- Anglais : https://portals.iucn.org/library/node/49701
• La publication Aires protégées d’Afrique centrale : État 2020 fait suite à une première
édition publiée en 2015, devenue aujourd’hui la publication phare sur les aires
protégées de la région. 402 p. Rédigé par un groupe d’experts spécialisés dans la
conservation en Afrique centrale, avec l’appui financier de l’Organisation des États
d’Afrique, Caraïbes et Pacifique et de l’UE, par le biais des projets BIOPAMA et
RIOFAC, ainsi que de la GIZ.
- Français : https://www.observatoire-comifac.net/publications/edap?lang=fr
- Anglais : https://www.observatoire-comifac.net/publications/edap?lang=en
• Note de politique :
Sauver les terres de pâturage et de parcours au Burkina Faso. 6p.
- Français : https://bit.ly/3seI2NA
• Note de politique :
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger. 6p.
- Français : https://bit.ly/3ueyzIA
Communication
et PUBLICATIONS
UICN PACO rapport annuel 2021
34
39. • UICN - Bureau du Burkina Faso (2021). La méthodologie d’évaluation participative
des parcours : Application dans la commune de Gorouol au Niger. Ouagadougou,
Burkina Faso : UICN - Bureau du Burkina Faso. 32 p.
• UICN - Bureau du Burkina Faso (2021). La méthodologie d’évaluation participative
des parcours : Application dans les communes de Mogtedo et Boudry au Burkina
Faso. Ouagadougou, Burkina Faso : UICN - Bureau du Burkina Faso. 28 p.
• IBAP (2021). À la découverte des Mangroves en Afrique de l’Ouest - Manuel
d’Éducation à l’Environnement. The Restoration Initiative (TRI) - IBAP/UICN/GEF. 49p.
Vidéos
• Coopération pour une gestion durable des bassins transfrontaliers
de l’Union du Fleuve Mano.
- Français : https://youtu.be/cuyTMpOPYsk
- Anglais : https://youtu.be/rYs1afHI0VY
• Engagement des jeunes dans la restauration des écosystèmes en
République de Guinée.
- Français : https://youtu.be/_oH55e3P9nc
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
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Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 35
42. œuvrer pour
un monde juste
qui valorise et
conserve la nature
UNION INTERNATIONALE POUR
LA CONSERVATION DE LA NATURE
Complexe SICAP Point E
Bâtiment D, 4ème étage
BP 3215 Dakar, Sénégal
www.iucn.org/fr/regions/afrique-centrale-et-occidentale
www.iucn.org/resources/publications
E-mail:paco@iucn.org
twitter.com/iucn
facebook.com/iucn.org
Bureau Régional
Programme Afrique Centrale et Occidentale - PACO