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AFRIQUE CENTRALE
ET OCCIDENTALE
BUREAU RÉGIONAL
RAPPORT ANNUEL 2021
UNION INTERNATIONALE
POUR LA CONSERVATION
DE LA NATURE
AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE
BUREAU RÉGIONAL
RAPPORT ANNUEL 2021
1 2 3 4
5 6 7
1
2
3
4
6
5
7
8 9 10
La terminologie géographique employée dans cet ouvrage, de même que sa présentation, ne sont en aucune
manière l’expression d’une opinion quelconque de la part de l’UICN sur le statut juridique ou l’autorité de quelque
pays, territoire ou région que ce soit, ou sur la délimitation de ses frontières.
Les opinions exprimées dans cette publication ne reflètent pas nécessairement celles de l’UICN.
Publié par :	 UICN, Gland, Suisse
Produit par :	 UICN Programme Régional pour l'Afrique Centrale et Occidentale (PACO)
Droits d’auteur :	 © 2022 UICN, Union internationale pour la conservation de la nature et de ses
ressources
	 La reproduction de cette publication à des fins non commerciales, notamment
éducatives, est permise sans autorisation écrite préalable du [des] détenteur[s] des
droits d’auteur à condition que la source soit dûment citée.
	 La reproduction de cette publication à des fins commerciales, notamment en vue de la
vente, est interdite sans autorisation écrite préalable du [des] détenteur[s] des droits
d’auteur.
Citation recommandée : 	 UICN (2022). Afrique Centrale et Occidentale Bureau Régional rapport annuel 2021.
Gland, Suisse : UICN.
Crédits photos : 	 Couverture :
	 1ère
de couverture :
2, 3, 4, 5 & 7 : © F. Maamouri/UICN
	 1 & 6 : © UICN
	 	 4ème
de couverture :
	 1, 2, 9 & 10 : © F. Maamouri/UICN
	 4 & 5 : © Isidore Amahohe/UICN
	 3, 6, 7, 8 & 11 : © UICN
	
	
Mise en page :	 S. Zida
IV
Table des matières
MESSAGE DU DIRECTEUR
RÉGIONAL. .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 3
ACRONYMES.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 4
L’UICN EN UN CLIN D’OEIL. .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 7
ORIENTATION STRATÉGIQUE.  .  .  .  .  .  .  .  .  . 8
RESSOURCES HUMAINES.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 10
PRINCIPALES RÉALISATIONS. .  .  .  .  .  .  . 12
1. L'Humanité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2. Les Terres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3. L'Eau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
4. Les Océans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
5. Le Climat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
IMPLICATION DES MEMBRES
ET DES COMMISSIONS DANS
LA MISE EN ŒUVRE DU
PROGRAMME.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 27
ÉVÈNEMENTS SIGNIFICATIFS.  .  .  .  .  .  . 28
SITUATION FINANCIÈRE.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 31
Donateurs et PARTENAires. . . . .32
Communication
et PUBLICATIONS.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  . 34
UICN PACO rapport annuel 2021 1
©
F.
Maamouri/UICN
MESSAGE DU DIRECTEUR
RÉGIONAL
En 2021, l’allégement des contraintes
sanitaires liées à l’épidémie de la COVID-19, la
dynamique du Congrès mondial de la nature et
le renforcement de notre équipe programme,
ont permis de retrouver un niveau de mise en
œuvre satisfaisant. L’UICN-PACO se félicite de la
résilience des communautés et des partenaires
concernées par nos projets. Leur engagement a
très largement contribué à l’atteinte des résultats
pour cette année clé.
Concrètement, durant cette période, les
efforts de conservation et de restauration
des écosystèmes terrestres et marins, de
gouvernance des ressources naturelles, de
lutte contre les changements climatiques et
la dégradation des moyens de production ont
porté sur  la réhabilitation des habitats,  la
restauration des mangroves,  le renforcement
des capacités des populations locales,  le
renforcement des capacités des acteurs et
l’implication des décideurs dans la gouvernance
des ressources naturelles et  la formulation de
nouveaux projets.
Le PACO a mis l’accent sur le renforcement des
capacités des acteurs en termes d’amélioration
des connaissances et des procédures de prise
en compte des thématiques environnementales
dans le développement local. Les thématiques
promues au cours de ces formations incluent
la gestion intégrée des ressources en eau,
la neutralité de dégradation des terres, la
production et l’entretien des plants et le
changement climatique :
L’UICN a également travaillé au développement
du portefeuille du PACO par la signature
(effective ou en cours) de plusieurs projets
stratégiques.
L'UICN continue de plaider en faveur des droits,
des rôles, des obligations et des responsabilités
afin de garantir une conservation et une
utilisation durable équitables et inclusives de
la nature ; ceci à travers des campagnes de
sensibilisation des usagers des ressources dans
les zones d’intervention de l’Union.
Aliou FAYE
Directeur Régional
UICN-PACO
©
f.maamouri/UICN
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
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Acronymes
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L’UICN
en
un
clin
d’œil
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Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 3
AAAC :	 Autoridade de Avaliação Ambiental
Competente
AD :	 Acção para o Desenvolvimento
AGEREF/CL :	 Association inter villageoise de Gestion
des Ressources Naturelles et de la Faune
de la Comoé-Léraba
AGR :	 Activités génératrices de revenus
AMCC :	 Alliance Mondiale pour le Changement
Climatique
AMMCO :	 Organisation africaine pour la conservation
des mammifères marins
AMP :	 Aire marine protégée
APEF :	 Aires Protégées et Écosystèmes Fragiles
du Tchad
ASUDEC :	 Africa's Sustainable Development Council
BBP :	 Business and Biodervisity programme
BIODEV2030 :	Approche participative et inclusive fondée
sur la science pour enrayer le déclin de la
biodiversite d'ici 2030
BIOPAMA :	 Programme pour la biodiversité et
la gestion des aires protégées
BRIDGE :	 Building River Dialogue and Governance
CAFER :	 Centre d'Appui aux Femmes et
aux Ruraux
CBLT :	 Commission du Bassin du Lac Tchad
CDB :	 Convention sur la diversité biologique
CDN :	 Contribution déterminée nationale
CdS-R :	 Comité de suivi régional
CEC :	 Commission de l'éducation et
de la communication
CECN :	 Comptabilité Écosystémique du Capital
Naturel
CEDEAO :	 Communauté Économique des États de
l'Afrique de l'Ouest
CEEAC :	 Communauté Économique des États de
l'Afrique centrale
CEW :	 Cameroon Environmental Watch
CGE :	 Commission sur la gestion des
écosystèmes
CHF :	 Franc suisse
CITES :	 Convention sur le commerce international
des espèces de faune et de flore
sauvages menacées d'extinction
CLE :	 Comité local de l'eau
CMAP :	 Commission mondiale des aires protégées
CMDE :	 Commission mondiale du droit de
l’environnement
CNULD :	 Convention des Nations Unies sur la lutte
contre la désertification
COMIFAC :	 Commission des Forêts d'Afrique Centrale
CPA :	 Comité Provincial d’Action
CPEES :	 Commission des politiques
environnementales, économiques et
sociales de l’UICN
CREMACO :	 Comité Régional des Membres en Afrique
Centrale et Occidentale
CSE :	 Commission pour la sauvegarde
des espèces
CSE :	 Centre de Suivi Écologique
DRS :	 Défense et Restauration du Sol
DU-GAP :	 Diplôme d’Université en Gestion des Aires
Protégées
ESARO :	 Bureau de l'Afrique orientale et australe
(Eastern and Southern Africa Office)
FEM :	 Fond pour l’environnement mondial
FFEM :	 Fonds français pour l'environnement
mondial
FODER :	 Forêt et développement rural
FVC :	 Fonds vert pour le climat
GEFZ :	 Grand Écosystème Fonctionnel de
Zakouma
GTPIE :	 Groupe de travail sur le pétrole et les
industries extractives
Ha :	Hectare
IBAP :	 Institut de la Biodiversité et des Aires
Protégées
ICRAFT :	 Centre mondial d'agroforesterie (World
Agroforestry Centre)
IMET :	 Outil intégré sur l'efficacité de gestion
(Integrated Management Effectiveness
Tool)
INBAR :	 Organisation internationale pour le
bambou et le rotin
IRAG :	 Institut National de Recherche Agricole
KAFO :	 Fédération de peuples indigènes
(Mandinke, Peul, Manjack), Guinée Bissau
KBA :	 Zone clé pour la biodiversité (Key
Biodiversity Area)
LRE :	 Liste Rouge des Écosystèmes
ACRONYMES
UICN PACO rapport annuel 2021
4
MACO :	 Programme régional marin et côtier, UICN
MEOR :	 Méthodologie d’Évaluation des
Opportunités de Restauration
MINEPDED :	 Ministère de l'Environnement, de
la Protection de la Nature et du
Développement Durable
MINFOF :	 Ministère des Forêts et de la Faune
OBAPAO :	 Observatoire pour la biodiversité et les
aires protégées d’Afrique de l’Ouest
OCP :	 Opérations coups de poings
ODD :	 Objectifs de Développement Durable
OFAC :	 Observatoire des forêts d’Afrique Centrale
ONAC :	 Observatoire National sur les
Changements Climatiques
ONED :	 Organisation pour la Nature,
l’Environnement et le Développement du
Cameroun
ONG :	 Organisation non-gouvernementale
ORLOA :	 Observatoire régional du littoral ouest
africain
OSC :	 Organisation de la société civile
PACO :	 Programme Afrique centrale et occidentale
PAPBio :	 Programme d'appui pour la préservation
de la biodiversité et les écosystèmes
fragiles, à la gouvernance régionale et
au changement climatique en Afrique de
l'Ouest
PAS :	 Plan d'action stratégique
PFNL :	 Produit forestier non ligneux
PLANOPAC :	 Plateforme Nationale des Organisations
Agro-Sylvo-Pastorales et Halieutiques du
Cameroun
PNB :	 Parc National de la Bénoué
PNUE :	 Programme des Nations Unies pour
l’environnement
PNZ :	 Parc National de Zakouma
PPC :	 Paysages prioritaires de conservation
PPI :	 Programme petites initiatives
PRCM :	 Partenariat Régional pour la Conservation
de la zone côtière et Marine en Afrique de
l'Ouest
PREE :	 Projet Partenariat Régional sur l'Eau et
l'Environnement en Afrique Centrale et de
l'Ouest
PTR :	 Programmes thématiques régionaux
PWYP :	 Plateforme sur la transparence et la bonne
gouvernance des industries extractives
RACEGAP :	 Réseau africain des coaches pour
l'efficacité de gestion des aires protégées
RAMPAO :	 Réseau Régional d'Aires Marines
Protégées en Afrique de l'Ouest
RASTOMA :	 Réseau de l’Afrique centrale de
conservation des tortues marines
RCA :	 République Centrafricaine
RDC :	 République Démocratique du Congo
REDD+ :	 Réduire les émissions dues à la
déforestation et à la dégradation
des forêts (Reducing Emissions from
Deforestation and Forest Degradation)
RNA :	 Régénération naturelle assistée
RPF :	 Restauration des paysages forestiers
SICE :	 Système d’Information sur la Criminalité
Environnementale
SIG :	 Système d’information géographique
SRJS :	 Projet Ressources partagées, solutions
communes (Shared Resources, Joint
Solutions project)
TNS :	 Tri national de la Sangha
UFM :	 Union du Fleuve Mano
UICN :	 Union internationale pour la conservation
de la nature et de ses ressources
UEMOA :	 Union Économique et Monétaire Ouest
Africaine
USFS :	 Le Service des forêts des États-Unis (The
United States Forest Service)
UNOPS :	 Bureau des Nations Unies pour les
services d'appui aux projets
WA BiCC :	 Programme pour la Biodiversité et le
Changement Climatique en Afrique de
l'Ouest
WACA ResIP :	Projet d'investissement pour la résilience
des zones côtières de l'Afrique de l'Ouest
WATSCON :	 Réseau Ouest Africain de Conservation
des Tortues Marines
WCMC :	 World Conservation Monitoring Centre
WCS :	 Wildlife Conservation Society
WRC :	 The Water Resources Commission (WRC)
of Ghana
WWF :	 Fonds mondial pour la nature
ZP :	 Zone périphérique	
Table
des
matières
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Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
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Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 5
©
F.
Maamouri/UICN
6
L’UICN est une union de Membres composée
de gouvernements et d’organisations de la
société civile. Elle offre aux organisations
publiques, privées et non-gouvernementales
les connaissances et les outils nécessaires
pour que le progrès humain, le développement
économique et la conservation de la nature se
réalisent en harmonie.
Créée en 1948, l’UICN s’est agrandie au fil des
ans pour devenir le réseau environnemental le
plus important et le plus diversifié au monde.
Elle compte avec l’expérience, les ressources
et le poids de ses plus de 1 400 organisations
Membres et les compétences de ses plus de
18 000 experts. Elle est l’un des principaux
fournisseurs de données, d’évaluations et
d’analyses sur la conservation. Son expérience
lui permet de jouer le rôle d’incubateur et de
référentiel fiable de bonnes pratiques, d’outils et
de normes internationales.
L’UICN offre un espace neutre où diverses
parties prenantes - gouvernements, ONG,
scientifiques, entreprises, communautés
locales, groupes de populations autochtones,
organisations caritatives et autres - peuvent
travailler ensemble pour élaborer et mettre en
œuvre des solutions pour lutter contre les défis
environnementaux et obtenir un développement
durable.
Travaillant de concert avec de nombreux
partenaires et soutiens, l’UICN met en œuvre
un portefeuille vaste et divers de projets liés à
la conservation dans le monde. Associant les
connaissances scientifiques les plus pointues
et le savoir traditionnel des communautés
locales, ces projets visent à mettre un terme
à la disparition des habitats, à restaurer les
écosystèmes et à améliorer le bien-être des
populations.
www.iucn.org/fr
https://twitter.com/IUCN/
L’UICN EN UN CLIN D’OEIL
Table
des
matières
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Message
du
Directeur
Régional
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Acronymes
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L’UICN
en
un
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Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
|
Situation
financière
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Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 7
L’UICN est une des organisations qui entre
autres, accompagne la mise à l’échelle de la
conservation. Le Programme Afrique centrale
et occidentale (PACO) de l’UICN contribue à la
mission et la vision de l’UICN au niveau régional
à travers ses programmes thématiques, ses
programmes pays et ses initiatives multi-pays.
Il intervient dans 21 des 25 pays de l’Afrique
centrale et occidentale selon la configuration
suivante :
ORIENTATION STRATÉGIQUE
7	programmes
pays
	 Burkina Faso, Cameroun, Guinée Bissau,
Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal, qui
mettent en œuvre leurs programmes et
projets et assurent un meilleur ancrage
avec les programmes globaux et les
6 Commissions
Cadre du Programme de l’UICN Nature 2030 (© UICN)
EAU
RECONNAÎTRE
RÉCONCILLIER
SOUTENIR
MAINTENIR
RESTAURER
TERRES
CLIMAT
OCÉANS
HUMANITÉ
L’année 2021 marque le début de la mise en
œuvre du programme quadriennal 2021-2024
de l’UICN approuvé par les organisations
et institutions Membres de l’UICN par vote
électronique en février 2021.
En plus de fournir une vision plus inclusive et
plus étendue, le nouveau programme définit de
larges domaines de travail et fixe des objectifs
ambitieux assortis d’indicateurs de mesure du
succès. Ce document aidera l’Union à obtenir
des impacts positifs concrets et tangibles sur
les personnes, les terres, l’eau, les océans
et le climat, au moyen de cinq voies vers un
changement transformateur : RECONNAÎTRE,
MAINTENIR, RESTAURER, SOUTENIR et
RÉCONCILIER.
Ce nouveau cycle programmatique de 4 ans, est
bâti sur 5 piliers : l'Humanité, les Terres, l'Eau, les
Océans et le Climat.
6	Commissions
de l’UICN
(CEC, CGE, CPEES, CSE, CMDE et CMAP)
4	 programmes thématiques
régionaux (PTR)
-	 Aires protégées et biodiversité, basé à Dakar ;
-	 Conservation des forêts, basé à Yaoundé ;
-	 Marin et côtier, basé à Dakar ; et
-	 Eaux et zones humides, basé à Dakar.
3	bureaux
de projets
Ghana, Guinée et Tchad.
UICN PACO rapport annuel 2021
8
Figure 5 : La Théorie du changement de l’UICN
La Théorie du changement de l’UICN, (© UICN)
Les actions de l’UICN dans la région s’étendent sur presque toutes les thématiques et de paysages
différents, couvrant à la fois la zone marine et côtière, les zones humides continentales ainsi qu’aux
zones arides. En 2021, les interventions étaient axées spécifiquement sur :
•	 la restauration des paysages et écosystèmes forestiers, des zones humides et littorales ;
•	 la gouvernance des ressources naturelles, participation citoyenne et conservation des
espèces ;
•	 la gestion Intégrée des Ressources en Eau dans les bassins transfrontaliers ;
•	 l’intégration de la biodiversité au secteur privé en Afrique centrale et de l’Ouest.
L’intervention de l’UICN a également permis d’accompagner les partenaires dans la mise en œuvre
de leurs Plans d’Actions Stratégiques.
Les résultats et réalisations présentés dans ce rapport donnent une photographie de la dynamique
de l’UICN dans la région et de sa contribution à la conservation, gestion durable du capital naturel et
aux objectifs du développement durable.
Table
des
matières
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Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
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Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
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Situation
financière
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Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 9
Expertise locale / Expertise étrangère par sexe
L’UICN a un effectif important de staff local par
rapport au staff expatrié. Il existe donc des
compétences locales capables de répondre
aux besoins de l’institution. C’est un bon augure
qui permet de répondre à l’un des principes
fondamentaux de l’institution.
Recrutement entre 2020 et 2021 par sexe
L’on une hausse appréciable du nombre des
nouveaux collaborateurs. Cela a un impact
important sur la visibilité de l’institution dans
l’arène des organisations. Cette hausse est à
mettre au compte du démarrage effectif des
nouveaux projets au Tchad. Ça nous interpelle
donc au niveau des Ressources Humaines de
mettre l’accent sur les compétences qui ont
la flexibilité dans la rédaction des projets et
programmes de développement.
Il est aussi important de noter que parmi le
personnel nouvellement recrutement nous avons
six (6) qui sont des anciens collaborateurs de
l’UICN. Ce qui veut dire donc que sous certaines
réserves, les gens accordent de l’importance
aux actions de l’UICN.
Effectifs des départs en 2021 par sexe
L’on note quatorze (14) départs au cours de
l’exercice 2021 ce qui représente 15% de
l’effectif global au 31 décembre 2021.
RESSOURCES HUMAINES
Expertise locale / Expertise étrangère par sexe
8
60
4
23
0
20
40
60
80
Expatrié Local
Homme Femme
Personnel expatrié / Personnel local en Genre
Recrutement entre 2020 et 2021 par sexe
Exercice 2020
Exercice 2021
Homme Femme
6
24
8
0
40
20
Exercice 2020 Exercice 2021
Nouveaux collaborateurs 2020 / 2021 en Genre
Effectifs des départs en 2021 par sexe
10
4
Homme Femme
Effectifs des départs en 2021 en Genre
UICN PACO rapport annuel 2021
10
©
Hellio
&
Van
Ingen
11
Des conventions ont été signées dans les
3 pays cibles du projet WACA FFEM (Bénin,
Sénégal, Togo) pour une implication des acteurs
à différents niveaux (local et international) dans
la mise en œuvre des solutions fondées sur la
nature.
L’intégration régionale a été promue avec la
participation du RAMPAO qui a appuyé la
caractérisation du secteur de l’embouchure du
fleuve Mono (Bouche du Roy) au Bénin. Cette
caractérisation a permis l’élaboration du plan
d’action et de gestion de l’AMP de la Bouche du
Roy en création, et d’un projet de décret devant
consacrer cette création.
En Guinée Bissau, 33 acteurs
gouvernementaux et de la société civile
(13 femmes et 20 hommes) ont reçu des
formations sur les instruments juridiques, légaux
et environnementaux de la bonne gouvernance
minière et extractive dans le cadre du projet
« Renforcement des capacités des acteurs et du
cadre juridico-institutionnel pour une extraction
minière transparente, équitable et durable ».
Grâce au projet APEF Zakouma mis en œuvre
au Tchad, l’UICN a appuyé le processus
d’élaboration et de révision de 2 schémas
provinciaux et soutenu le processus du zonage
participatif de la zone périphérique (ZP) du
Parc National de Zakouma (PNZ). Avec APEF
Nord, l’UICN a facilité l’élaboration d’un plan
stratégique de conservation et de gestion
durable des écosystèmes oasiens du Borkou au
Tchad.
Les capacités des agriculteurs et des
partenaires de 7 communautés des chefferies de
Koya et Barri en Sierra Leone ont été renforcées.
Au total, 249 agriculteurs (101 femmes/
filles, 148 hommes/jeunes garçons) ont été
formés sur la sélection des espèces d'arbres,
l'établissement de pépinières, les meilleures
conditions d'achat et de transport des plantes, la
transplantation et la cogestion des plantations.
Le renforcement des capacités sur la MEOR
dans 3 pays (Cameroun, Ghana et Burkina Faso)
a permis à l'UICN de poursuivre le plaidoyer
en faveur des droits, des rôles, des obligations
et des responsabilités des différents groupes
sociaux qui supportent sa vision. Ceci dans le
but de garantir une conservation et une utilisation
durable de la nature équitables et inclusives.
L’UICN a facilité les engagements
communautaires visant à renforcer les structures
de gouvernance locales et les contributions
techniques de l’Union sur des plateformes
nationales telles que le groupe de travail
technique CREMA et le sous-groupe de travail
sur les sauvegardes REDD+ au Ghana.
En Guinée, l’UICN a initié la mise en place, au
profit de toutes les communautés locales, des
parcelles de démonstration, d’expérimentation
des interventions de restauration dans la
zone tampon de la réserve forestière de
Ziama. Cette action a été appuyé par la
réception de 5 attestations de donation des
parcelles co-signées par les représentants de
15 communautés et autorités locales (maires,
chefs de district).
PRINCIPALES RÉALISATIONS
1. L’HUMANITÉ
1.1. Droits, rôles, obligations et responsabilités pleinement
réalisés pour garantir une conservation juste et inclusive et
une utilisation durable de la nature
UICN PACO rapport annuel 2021
12
Les capacités des acteurs de la région ont été
renforcées dans le cadre du projet Gouvernance
régionale à divers niveaux pour une contribution
accrue aux efforts de conservation :
•	 attribution de 25 bourses de Master à des
étudiants (20 hommes et 5 femmes) issus de
8 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire,
Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo)
et inscription dans divers programmes de
Master en gestion des aires protégées et/ou
changement climatique ;
•	 formations de :
>	 19 acteurs issus de 7 pays (Bénin,
Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée,
Mauritanie, Niger et Togo) lors de la
17e
 édition du Diplôme d’Université en
Gestion des Aires Protégées (DU-GAP) sur
la gestion des aires protégées ;
Formation à la surveillance et sécurisation des aires protégées, et suivi de la faune par technologie UAV (aéronef sans pilote),
Réserve de Bandia, Sénégal, © Isidore Amahohe/UICN
>	 18 acteurs venant de 5 pays (Bénin,
Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et
Togo) lors de la 18e
édition du DU-GAP sur
la spécialité « Lutte contre la criminalité
environnementale » ;
>	 28 personnes, membres des équipes
spéciales nationales chargées de la lutte
contre la criminalité liée aux espèces
sauvages dans les pays de la CEDEAO,
issues de 4 pays (Bénin, Côte d’Ivoire,
Ghana et Togo).
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
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Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
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Situation
financière
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Donateurs
et
Partenaires
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Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 13
L’UICN a soutenu le renforcement de différents
types, niveaux et dimensions de gouvernance
durable des ressources naturelles.
En Guinée Bissau, 125 personnes des sites
miniers ont reçu une formation spécifique sur
les impacts socio-économiques, sanitaires
et environnementaux de l'exploitation des
ressources naturelles et l’application des
mesures d’atténuation.
Par ailleurs, 330 personnes des villages
impactés par les projets miniers ont été
formées sur la veille citoyenne en matière de
transparence, de durabilité, de sauvegarde
environnementale et de développement
durable. Cette action fait suite aux 4 audiences
publiques organisées dans les sites miniers de
phosphate de Farim-Salequenhi, de Bauxite de
Boé, de dolorite de Cuntabane-Xitole, de sable
de construction de Caio. Les compétences
acquises sont censées faciliter l’implication
effective des communautés dans la gouvernance
des ressources minières et extractives.
Le dispositif régional de coordination, de gestion
et de suivi des aires protégées d’Afrique de
l’Ouest (RAPAO) a été finalisé à la suite d’un
processus participatif et inclusif et a porté
sur le choix du modèle associatif. Aussi, les
acteurs de la région ont défini les statuts dudit
dispositif régional et établi un comité restreint
de coordination du réseau pour conduire l’étape
préparatoire devant aboutir à la formalisation et
la reconnaissance officielle du réseau lors d’une
AG constitutive formelle.
Des acteurs engagés dans la lutte contre la
criminalité environnementale au niveau des
paysages du WAP (Parcs W-Arly-Pendjari) et du
PoMoCo (Complexe Ponasi - Parc Mole - Parc
Comoé) ont été mis en réseaux. Il s’agit ainsi de
faciliter le partage d’informations et les synergies
d’intervention dans la chaîne de contrôle et
de surveillance de la lutte contre la criminalité
environnementale au niveau des paysages
concernés. Concomitamment à la mise en
réseau des acteurs, un Système d’Information
sur la Criminalité Environnementale (SICE) a été
développé et intégré à l’Observatoire pour la
Biodiversité et les Aires Protégées en Afrique de
l'Ouest (OBAPAO).
Formation des femmes en ostréiculture, © UICN
1.2. Gouvernance équitable et effective des ressources
naturelles à tous les niveaux dans l’intérêt de l’être humain
et de la nature
UICN PACO rapport annuel 2021
14
Il devrait progressivement recevoir les données
mises à disposition par les acteurs de terrain
engagés dans la lutte contre la criminalité
liée aux espèces sauvages, afin de permettre
la caractérisation régulière des pressions et
menaces sur la biodiversité.
Le Réseau Africain des Coaches pour l’Efficacité
de Gestion des Aires Protégées (RACEGAP)
a été mis en place, avec l’appui du BIOPAMA,
par des professionnels de la gestion des aires
protégées de 26 pays d’Afrique de l’ouest et
du centre. Ce réseau a pour mission de créer et
promouvoir un cadre d’intervention certifiée des
coaches en efficacité de gestion aux niveaux
national, sous-régional et régional en partenariat
avec les observatoires régionaux (OBAPAO
& OFAC) et les institutions de chaque pays. Il
vise également à renforcer les capacités des
professionnels du secteur en vue d’améliorer
la gestion des parcs et réserves du continent
africain ; renforcer la protection à la biodiversité
et valoriser d’avantage le rôle des communautés
locales dans le développement durable. Le
réseau, dont le siège se trouve à Abidjan, est
disponible pour appuyer les différents acteurs
publics et privés, des partenaires techniques et
financiers dans la prise de décisions concertées
pour plus d'efficacité.
Un système d’information de référence d’Afrique
de l’Ouest (https://www.obapao.org/en) a
été lancé avec l’appui du centre commun de
recherche de la commission européenne. Ce
système constitue, avec l’observatoire des forêts
d’Afrique Centrale de la COMIFAC (https://www.
observatoire-comifac.net/analytical_platform),
une des bases de données les plus importantes
pour la gestion et la gouvernance de la
biodiversité et des aires protégées de la région.
Ces plateformes permettront de faire le lien entre
les producteurs et les utilisateurs de données
en matière de conservation et assureront
la disponibilité des informations fiables et
pertinentes en vue des prises de décision.
En Afrique de l’Ouest, l’UICN a assuré la
passation de compétences entre le PNUE-WCMC
et l’OBAPAO pour la collecte de données
dans le cadre de l’alimentation de la base de
données mondiale sur les aires protégées (World
Database on Protected Areas-WDPA). Dans cette
dynamique, 11 pays (Burkina Faso, Guinée
Bissau, Mali, Niger, Togo, Gambie, Cap Vert,
Côte d’Ivoire, Guinée, Nigéria et Ghana) ont
entièrement mis à jour leurs données dans la
WDPA.
L’UICN a travaillé en Afrique de l’Ouest, de
concert avec l’observatoire régional pour la
biodiversité et les aires protégées (OBAPAO), à
l’appropriation par les pays de l’outil d’évaluation
de l’efficacité des aires protégées (IMET).
C’est dans ce cadre que des campagnes IMET
pour l’évaluation de l’efficacité de gestion des
aires protégées ont été réalisées dans 4 pays :
Sénégal (AMP de Joal et Abéné), Guinée (AMP
de Tristao et Kapatchez), Guinée Bissau (AMP
Orgango et Cacheu), et Gambie (AMP Tanbi et
Niumi).
Dans le même ordre d’idée, en Afrique Centrale
et en collaboration avec l’observatoire des
forêts d’Afrique Centrale (OFAC), l’Union a
réalisé des campagnes IMET pour l’évaluation
de l’efficacité de gestion des aires protégées
dans 6 pays : Cameroun (Réserve de faune du
Dja et Mbankomo), Guinée Équatoriale (Parc
National Monte Alen), Rwanda (Parc national
Gishwati-Mukura), République Centrafricaine
(Parcs nationaux de Bamingui-Bangoran et
Mbaéré-Bodingué), Congo (Parc national de
Ntokou-Pikounda) et Tchad (Réserve Culturelle
et Naturelle de l’Ennedi, Parc National de
Manda, Parc National de Zakouma, Réserve de
Faune de Binder Léré et Réserve de Faune de
Ouadi Rimé-Ouadi Achim).
Au total, 127 personnes (113 hommes et
14 femmes) membres du Comité Provincial
d’Action (CPA) et du Comité d’Action
Départemental (CDA) dans 3 provinces au
Tchad (Salamat, Guéra et Moyen Chari) ont été
formées sur les thèmes suivants : biodiversité,
développement territorial, gestion concertée et
intégrée du Grand Écosystème Fonctionnel de
Zakouma (GEFZ). Les bénéficiaires contribueront
à la conservation des ressources naturelles
de la zone du projet et à la gestion intégrée et
concertée de ses ressources naturelles.
Aussi, 43 organisations de base dont
16 féminines et 27 mixtes ont reçu un
financement pour développer les activités
génératrices de revenus en lien avec la
conservation et la valorisation des ressources
naturelles dans le .
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
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Acronymes
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L’UICN
en
un
clin
d’œil
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Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 15
L’UICN a contribué à la mise en œuvre des
protocoles additionnels de la Convention
d’Abidjan et la mise en place des cadres
juridiques et législatifs adaptés à la gestion des
zones côtières. Ces contributions ont concerné :
•	 l’amendement de 16 projets de décisions
qui seront soumis au Bureau de la CdP pour
validation par le comité sur la science et la
technologie (CST) de la Convention d’Abidjan
pour l'adoption technique des plans d'actions
des protocoles additionnels ;
•	 l’établissement de la situation de référence
de la mise en œuvre des protocoles dans
5 pays du projet WACA ResIP (Côte d’Ivoire,
Sénégal, Bénin, Togo et Mauritanie) ;
•	 la revue qualité des avant-projets de textes
d’application des lois portant sur le littoral du
Bénin et du Togo.
Une analyse des cadres juridiques nationaux
pertinents susceptibles de contribuer à la
réduction des risques d’extinction a été réalisée
dans le cadre du projet Gouvernance régionale
des Aires Protégées dans 6 pays les plus
touchés par les problèmes d’extinction ou qui
constituent des relais importants dans les trafics
d’animaux protégés vivants (Bénin, Burkina
Faso, Ghana, Guinée, Niger et Sénégal). Des
propositions d’amélioration et d’harmonisation
des cadres juridiques ont été formulées et mis à
la disposition des administrations de tutelle des
aires protégées des pays concernés.
En collaboration avec CEW, Membre de l’UICN,
l’Union a élaboré avec un plan d'influence des
politiques. Ce document défini les différentes
actions qui seront mises en œuvre pour améliorer
les politiques sur la restauration des paysages
forestiers et la gestion durable des forêts.
1.3. Réalisation et application améliorées de l’état de droit
environnemental
Pirogue aluminium fournie par le projet TRI au village de Bolol, Guinée Bissau , © UICN
UICN PACO rapport annuel 2021
16
L’UICN a soutenu des actions de restauration
des écosystèmes et des terres dégradées.
Divers résultats ont été engrangés, notamment :
•	 la restauration de :
>	 308,64 ha de mangroves en Guinée
Bissau, selon une approche mixte
consistant à utiliser la méthode de
plantation manuelle et la régénération
naturelle assistée par l’ouverture de
brèches ;
>	 287,20 ha de rizières en Guinée Bissau ;
>	 110,46 ha (dont 67,3 ha de terres
agricoles dégradées) au Cameroun ;
>	 5 ha de terres avec 5 000 plants dans
le village de Gbapleu, Département de
Danane en côte d’ivoire ;
>	 67,3 ha de terres agricoles dégradées,
39,16 ha de terres forestières et 4 ha de
zones humides dégradées (y compris les
estuaires et les mangroves) ;
>	 100 ha de terres dégradées sont aux
alentours de la zone humide de la
Taamourt Naaj en Mauritanie dans le cadre
du projet FEM6 « Adaptation des Zones
Humides Continentales et Résilience au
Changement Climatique » ;
>	 1 261,31 ha de terres agro-sylvo-
pastorales dans 3 pays (Burkina Faso,
Ghana et Niger) ;
>	 135,3 ha des berges dégradées de la
Volta noire ont été reboisées au Burkina
Faso et au Ghana ;
•	 la création de plus de 249,75 ha de
plantations de bambou et de PFNL au
Cameroun. Ce qui a permis d’aboutir à
la production de plus de 105 042 plantes
(46 982 bambous, 54 060 PFNL et
4 000 mangroves) ;
•	 la formation sur l’application de la
Méthode d’Évaluation des Opportunités de
Restauration (MEOR) de :
>	 22 praticiens agro-sylvo-pastoraux dans
4 pays (Cameroun, Burkina Faso, Ghana
et Niger) ; pour le plaidoyer en faveur
des droits, des rôles, des obligations
et des responsabilités des différents
groupes sociaux qui supportent sa vision
afin de garantir une conservation et une
utilisation durable de la nature équitables
et inclusives ;
>	 151 personnes issues des ministères,
des universités, des communautés
locales et autochtones, des organisations
de la société civile et des collectivités
décentralisées sur l’approche KBA au
Cameroun (24), Nigéria (13), Ghana (38),
Côte d’Ivoire (30), Libéria (20) et Sierra
Leone (25).
L’UICN a développé des directives relatives aux
interventions de restauration pour l'intégration
des arbres agroforestiers à Gola en Sierra
Leone. Ces directives ont mis l'accent sur
l'adéquation des espèces endogènes pour le
bois de chauffage communautaire, la plantation
de petits arbres de commodité, l'application des
techniques agroforestières, et les opportunités
de régénération naturelle assistée.
Au total, 287 ha, soit 79,5% de la superficie
totale de mangrove des sites de Bolol,
Caboxanque, Cadique Nalu, Cadique Maila,
Djabada Porto, Djobel et Elia, ont été restaurée,
avec la participation de 449 personnes issues
desdits sites. Ce qui ramène à 20,5% de la
superficie totale de mangrove à restaurer.
En prélude de la restauration des rizières,
17 personnes (animateurs des ONGs et des
producteurs) ont été formées en techniques de
réhabilitation de rizières, de gestion hydraulique
des rizières, en pose d’ouvrages hydrauliques.
2. LES TERRES
2.1. Les écosystèmes sont maintenus et restaurés, les
espèces sont conservées et rétablies et les zones clés pour
la biodiversité sont sauvegardées
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 17
L’UICN a appuyé la publication de l’Atlas des
pertes du couvert forestier au Cameroun de 2000
à 2017, en collaboration avec le Gouvernement
du Cameroun, l’Observatoire National sur les
Changements Climatiques (ONAC) et United
States Forest Services (USFS).
Par ailleurs, l’UICN a obtenu l’accord de
principe officiel signé par les Ministres de 2 pays
(Cameroun et Ghana) pour faire partie des pays
à l’échelle mondiale qui mettent en œuvre le
Baromètre du Défi de Bonn (BDB) (https://infoflr.
org/bonn-challenge-barometer). Le BDB permet
de suivre les parties prenantes impliquées
dans la restauration des paysages forestiers,
le lieu et le nombre d’ha de terres en cours de
restauration, les politiques, les lois et stratégies
qui soutiennent la restauration, les moyens
financiers disponibles, le cadre de planification.
Aussi, 6 000 plants d'arbres d'espèces variées
ont été livrés aux communautés de Boma et
Baoma respectivement dans les chefferies de
Barri et Koya en Sierra Leone. Une formation
pratique à la plantation d’arbres a été dispensée
dans les 2 chefferies, et un lieu central a
été choisi pour la livraison des semis aux
communautés (épicentres de Boma et Baoma).
Des plans d’aménagement de 3 forêts
communales (Yokadouma, Gari Gombo et
Dimako) à l’Est du Cameroun ont été mises à jour
et intègrent les aspects liés à la conservation
de la biodiversité, à la gestion des stocks de
carbone, aux changements climatiques et
à la gestion durable des forêts. Cette action
s’inscrit dans le cadre du projet de gestion
durable des forêts sous l’autorité des communes
camerounaises.
Grâce au projet BRIDGE, les actions suivantes
ont été réalisées :
•	 5 000 arbres plantés sur une superficie
de 5 ha, dans le village de Gbapleu, sous-
préfecture de Kouan Houle en Côte d'Ivoire,
à l’occasion de la Journée internationale de
l’environnement sous le thème « Restauration
des écosystèmes » ;
•	 2 300 personnes, situées sur les rives du
fleuve Cavally (Côte d'Ivoire et Libéria)
sensibilisées sur la déforestation et la
dégradation de l'eau due aux activités
minières ;
•	 2 340 personnes informées et sensibilisées
sur la pollution de l'eau et son impact sur les
écosystèmes naturels des rivières Cavally et
Nuon (Côte d'Ivoire) ;
Pépinière pour restauration forestière au Liberia, projet GEF Mono , © F. Maamouri/UICN
UICN PACO rapport annuel 2021
18
•	 2 675 personnes (orpailleurs, pêcheurs et
agriculteurs) riveraines du bassin de la rivière
Moa/Makona informées et sensibilisées sur la
pollution de l'eau et la dégradation des terres
et de l'eau dans les districts de Jendema,
Koindu et Kabba Ferry (Sierra Leone).
À travers le fonds d’action du programme
BIOPAMA, 18 subventions ont été octroyées
à 8 pays d’Afrique de l’Ouest (Sénégal,
Sierra Leone, Togo, Côte d’Ivoire, Cap Vert,
Bénin, Nigeria et Burkina Faso). De même,
13 subventions ont été réparties entre 5 pays
d’Afrique Centrale (Burundi, RDC, Congo,
Cameroun et Gabon). Ce qui fait un total de
31 subventions dont 15 concernent la réalisation
d’évaluation de 44 aires protégées. Le Fonds
d’Action BIOPAMA permet d’appuyer les actions
prioritaires sur le terrain dans le domaine des
aires protégées et conservées, de l’utilisation
durable de la biodiversité, et des ressources
naturelles
En Afrique de l’Ouest l’UICN a accordé
4 subventions à des centres et ONG engagés
dans la translocation et conservation ex situ
d’espèces en danger critique d’extinction et
issues des saisies de la lutte contre la criminalité
environnementale. Ce sont ainsi 8 espèces
animales menacées (Cercopithèque, tortues
marines, autruche, crocodile nain et crocodile
d’Afrique de l’Ouest) qui bénéficient d’actions
visant à améliorer leur statut de conservation.
Par ailleurs, 2 bourses de recherche doctorale
ont été octroyées pour renforcer le statut
de conservation de 2 espèces animales
supplémentaires (lion et gazelle dama).
Au Ghana, 3 600 kg de semences améliorées
(maïs et soja) ont été fournies à 1 080 bénéficiaires
dans 36 communautés pour améliorer la
productivité des paysages agraires et offrir
des opportunités basées sur les terres.
Au total, 320 ha de terres ont été emblavés par
les producteurs.
Par ailleurs, l’UICN est membre de la plateforme
science-politique pour la biodiversité et les
services écosystémiques au Cameroun. Dans
ce cadre, l’Union a participé à l’examen et la
validation du rapport de l’étude de l’empreinte
sectorielle sur la biodiversité au Cameroun.
Périmètre horticole, Cadique Maila, Guinée Bissau , © UICN
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
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Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
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Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 19
Au Burkina Faso, 7,56 t de semences
améliorées ont été fournies à 112 ménages et
35 organisations pour améliorer la productivité
des paysages agraires et offrir des opportunités
basées sur les terres. Environ 300 ha de terres
ont été emblavés par les producteurs dans les
régions du Centre-Est et du Centre-Sud du pays.
Au Niger, 8,89 t de semences améliorées
ont été acquis au profit de petits producteurs.
Au total, 272 producteurs dont 51 jeunes
et 68 femmes de ce pays ont bénéficié de
ces semences améliorées. Dans l’optique
d’amélioration la productivité des paysages
agraires, 20 producteurs dont 13 femmes
ont été formés en technique de production et
d’entretien des plants.
Dans le but d’inverser la tendance à la dégradation,
540 personnes de 12 communautés riveraines
du fleuve Mouhoun au Ghana ont bénéficié de
semences améliorées pour emblaver 198 ha de
maïs et 120 ha de soja.
Aussi, 924 producteurs et 35 associations
de producteurs ont bénéficié de soutien en
semences agricoles améliorées à emblaver sur
une superficie estimée à 618 ha ; pour améliorer
la productivité des paysages agraires au Burkina
Faso, au Ghana et au Niger.
Une collaboration a été développée entre les
programmes BBP et BIODEV2030, en vue de
valoriser la biodiversité des sols et les stratégies
de conservation, de restauration et gestion
de ladite biodiversité. Cette collaboration a
abouti à la mise en place d’un groupe de
travail incluant les gouvernements et le secteur
privé. Ce groupe de travail a produit un plan
de travail visant à restaurer et maintenir les
services écosystémiques sans compromettre la
biodiversité.
Au Ghana, Projet régional « Opportunités
au Sahel », a permis à l’UICN de faire un
don de 5 000 semis d'arbres fruitiers d'une
valeur de 3,359 USD pour les planter dans les
communautés de la région de l'Upper East, l'une
des régions cibles du projet.
Avec le projet FEM/UICN/UFM, l’UICN a facilité
la plantation de 5 000 arbres sur une superficie
de 5 ha dans le village de Gbapleu en Côte
d’Ivoire, lors de la Journée Internationale de
l’Environnement sous le thème « Restauration
des écosystèmes ». L’action a mobilisé
200 personnes, dont 120 hommes et 80 femmes.
Dans le paysage de Gola en Sierra Leone, le
partenaire d’exécution du projet FEM-UICN Mano
River a ajouté 700 nouveaux agriculteurs dans
le cycle de plantation. Ceux-ci ont été dotés en
matériels pour le développement des pépinières
de cacao. Certaines des cabosses de cacao ont
été achetées auprès des communautés.
Au Burkina Faso, 102 bénéficiaires dont
66 femmes (65%) et 53 jeunes (52%) ont été
formés à l’utilisation des bonnes pratiques
d’utilisation des produits phytosanitaires et
promotion des bio pesticides. Il en est de même
de 221 agriculteurs sur les meilleures pratiques
agricoles dans les Districts autour des massifs
de Ziama, Diecké et Nimba dans l’Union du
Fleuve Mano (UFM).
2.2. Les paysages productifs prospères sont durables
et la valeur et les avantages de la nature sont sauvegardés
à long terme
UICN PACO rapport annuel 2021
20
Zone humide naturelle protégée en Mauritanie, Projet GEF zone humide continentale en Mauritanie, © F. Maamouri/UICN
3. L’EAU
3.1. La disparition des espèces d’eau douce et le déclin
de la santé des écosystèmes d’eau douce cessent et la
restauration commence
L’UICN a initié l’établissement de la Liste Rouge
des Écosystèmes (LRE) par la réalisation
d’une étude sur les écosystèmes en danger
principalement ceux relatifs aux bassins
hydrographiques du delta intérieur du Niger, du
bassin du lac Tchad, du massif du Fouta-Djalon,
du Chari Logone, du Mono.
En collaboration avec l’unité de la biodiversité
des eaux douces du Programme mondial sur
les espèces de l'UICN, le PACO a favorisé le
partage des connaissances par la formation de
151 personnes de 6 pays (Cameroun, Nigéria,
Ghana, Côte d’Ivoire, Libéria et Sierra Leone).
Les bénéficiaires étaient issus des ministères,
des universités, des communautés locales et
autochtones, des organisations de la société
civile et des collectivités décentralisées.
Par cette formation, le programme mondial
sur les espèces de l'UICN veille à ce que
ces connaissances soient disponibles pour
mobiliser les décideurs sur la mise en œuvre
de la protection, de la gestion durable de l'eau,
et de la restauration des zones humides et des
rivières.
Au Tchad, l’UICN accompagne la mise en
œuvre du plan d’action stratégique (PAS) de la
CBLT à travers la mise en place des activités
génératrices de revenus (AGR) et la lutte contre
les plants envahissants par l’élaboration d’une
cartographie des plantes envahissante autour du
bassin du lac Tchad. Les plantes envahissantes
ont été identifiées comme une menace très
important de l’intégrité du bassin par la CBLT
dans son document de stratégie.
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 21
L’UICN a contribué à une meilleure
compréhension des difficultés d’accès à l’eau
et des services écosystémiques en réalisant
une étude sur l’analyse de la vulnérabilité
face au changement climatique et risques
environnementaux, et de la sensibilité des
populations et des écosystèmes aux conflits
d’utilisation des ressources naturelles.
La mise en place des Comités Locaux de l’Eau
(CLE) a permis aux communautés de mieux
s’impliquer dans la gestion de la ressource. Au
Ghana, 3 comités locaux de l’eau de la Volta
Noire ont été inaugurés en partenariat avec la
Water Resources Commission (WRC). Il s’agit des
comités locaux de l’eau de Kamba 1, Kamba 2 et
Sentu-Buli.
En collaboration avec le réseau ORYX, l’UICN
Cameroun, à travers le projet BRIDGE 4, a
accompagné la restructuration et la revitalisation
du réseau des acteurs de l'eau, de la sécurité et
de la paix dans le bassin du lac Tchad.
À travers le projet PREE, l’UICN a accompagné
une réflexion sur les mécanismes de
renforcement des instruments de coopération
transfrontière, pour la gestion des conflits liés
à l’exploitation des ressources dans le sous
bassin du Logone. les échanges ont porté sur
divers points : la promotion et l'appropriation
des bonnes pratiques, la diffusion et la mise en
œuvre des textes existants et le renforcement
des systèmes de collecte de données de qualité
sur les pratiques de pêche, le renforcement et
l'élargissement des cadres de concertation,
de coopération et de communication, la
diversification des activités pour réduire
la pression sur le fleuve Logone ainsi que
l'harmonisation des cadres administratifs et
réglementaires et la collecte de fonds.
L’UICN a également aidé à la protection,
restauration et à la promotion des systèmes et
habitats d’eau douces à travers la sensibilisation
de 2 640 300 personnes situées sur les rives
des fleuves Cavally en Côte d'Ivoire et Nuon au
Libéria sur la déforestation et la dégradation de
l'eau dues aux activités minières.
3.2. L’accès équitable aux ressources en eau et à tous les
services écosystémiques associés est garanti
Enfants retournant au village après avoir recueilli de l'eau pour le ménage, Burkina Faso, © UICN
UICN PACO rapport annuel 2021
22
4. LES OCÉANS
4.1. La disparition des espèces marines et le déclin
de l’intégrité des écosystèmes marins cessent et la
restauration est commencée
Un guide pour la mise en œuvre de solutions
douces en particulier pour les praticiens des
AMP a été élaboré sous la coordination du
RAMPAO, dans le cadre du projet WACA FFEM.
Ce document contribue à orienter les praticiens
pour une réduction du déclin des écosystèmes
marins et côtiers.
L’UICN a réalisé des diagnostics prospectifs
de la situation environnementale, socio-
économique et culturelle dans les paysages
prioritaires de conservation - PPC (Rivière du
Sud : Casamance, Guinée-Bissau, Guinée,
Grand Mano Grand Saloum). Les rapports
du diagnostic ont été validés dans le but
d’approfondir les priorités identifiées, la mise en
place et le fonctionnement des plateformes, ainsi
que les activités à réaliser dans les aires marines
protégées.
Par ailleurs, 4 plateformes de concertation,
d’échanges et de coopération transfrontalière ont
été mises en place, dans les 4 PPC, avec l’appui
de l’UICN.
Dans le paysage du Mono Volta, au regard de
la taille et de la fragmentation des paysages de
mangroves, deux plans d’aménagements ont
été réalisés sur les zones identifiées, dont un au
Ghana, avec la mise à jour du plan de gestion du
site Ramsar de Anlon Keta.
Le projet PAPBio C1 Mangrove a mis en place et
exécuté des programmes de subventions pour
soutenir les initiatives locales de conservation
de la biodiversité et de valorisation durable des
ressources naturelles à l’échelle des paysages
prioritaires de conservation.
4.2. Les diverses utilisations des ressources marines
naturelles ont des résultats globalement positifs pour
la biodiversité et génèrent des avantages soutenant les
moyens d’existence des communautés côtières.
Les projets de petites subventions ont été
sélectionnés dans le cadre du projet sur les
mangroves. Des plateformes nationales et
régionales sur les mangroves établies. Ils
travailleront ensemble pour concevoir et mettre
en œuvre des stratégies qui contribueront à la
gestion durable et à la restauration des zones
marines et côtières ainsi qu'aux moyens de
subsistance des communautés marginales.
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
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Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 23
Face à la réduction drastique du volume des
pluies et à la salinisation progressive des rizières,
la Guinée Bissau, avec l’appui du projet Riz et
Mangrove a initié la distribution de semences
de riz améliorées aux producteurs de Bolol,
Caboxanque, Cadique Nalu, Cadique Maila,
Djabada Porto, Djobel et Elia. Au total, 20 400 t
de semences des variétés KABLAC (15 400 t)
et YAKA SOW (5 000 t) ont été distribuées.
Les semences distribuées vont contribuer
à l’adaptabilité des paysans à la baisse du
volume d’eau dans les casiers rizicoles et à la
salinisation.
Au Ghana, l'UICN s'est jointe aux représentants
d'Olam Cocoa, de Touton Ghana et de
l'Université Kwame Nkrumah des sciences
et de la technologie pour initier un dialogue
et souligner les principaux défis, les efforts
existants et les possibilités d'améliorer
l'adaptation et la résilience du secteur du cacao.
L'UICN a mis en avant le rôle clé des solutions
basées sur la nature pour améliorer l'adaptation
et la résilience.
Au Cameroun, l’UICN a assisté le MINEPDED
dans la révision de la Contribution Déterminée
au niveau National (CDN). Ce document a été
capitalisé par la délégation camerounaise lors de
la COP 26 à Glasgow en Ecosse.
L’Union a aussi contribué à la planification et la
mobilisation des fonds pour le développement
et la finalisation des outils (MNV-Mesure,
Notification-, Vérification, Registre, Système
d’Information sur les sauvegardes, Niveau de
référence des émissions) dans le cadre de la
mise en œuvre du processus REDD+ et du
cadre de Varsovie.
5. LE CLIMAT
5.1. Les pays appliquent des solutions fondées sur la
nature pour accélérer l’adaptation effective aux effets du
changement climatique
Récolte du mil au Niger, © F. Maamouri/UICN
UICN PACO rapport annuel 2021
24
5.2. Les pays améliorent leurs solutions fondées sur la
nature pour atteindre les objectifs d’atténuation des effets
du changement climatique
Après le lancement du Standard mondial de
l’UICN pour les solutions fondées sur la nature™
(SfN) en juillet 2020, en collaboration avec le
Programme global de gestion des écosystèmes
(GEMP), le PACO a initié un processus de
renforcement de capacités sur les SfN dans
la région, couplé à l’application du Standard.
L’appui de l’UICN a permis l’auto-évaluation
des SfN mises en œuvre sur 3 sites pilotes
(Bénin, Côte d’Ivoire et Sénégal). Les résultats
de l’auto-évaluations ont permis de formuler
des recommandations pour l’amélioration des
processus et s’assurer sur les SfN déployées
profitent à la fois au bien-être des hommes et à
la nature.
Pour améliorer la mise en œuvre des solutions
fondées sur la nature dans le bassin de la Volta,
52 cadres (dont 13 femmes) des administrations
publiques, de la société civile de 2 pays (Côte
d’Ivoire et Togo) ont été formés à l’application
des standards mondiaux des solutions fondées
sur la nature. Ces formations ont été conduites
par l’UICN en collaboration avec l’Organisation
mondiale de la météorologie, l’Autorité du Basin
de la Volta, le Partenariat mondial de l’eau pour
l’Afrique de l’Ouest.
En Mauritanie, une base de données a
été mise en place au niveau de l’Agence
Nationale de la Grande Muraille Verte pour
centraliser l’ensemble des informations sur
zones humides continentales relatives au projet
« Adaptation et Résilience face au Changement
Climatique ». Les informations qui seront
produites et centralisées contribueront de façon
significative à la vulgarisation des connaissances
scientifiques sur la Biodiversité. Cette base de
données sera aussi disponible au niveau de
la Direction de la Protection et Restauration
des Espèces et Milieux au Ministère de
l’Environnement et du Développement Durable,
structure à laquelle toute la thématique zones
humides est rattachée.
Réalisation des périmètres irrigués en Mauritanie, Projet GEF zone humide continentale en Mauritanie, © F. Maamouri/UICN 
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 25
©
F.
Maamouri/UICN
26
 9 membres de l’UICN ont été impliqués
dans la mise en œuvre du projet « Managing
mangroves and production landscapes for
climate change mitigation » et ont contribué à
l’atteinte de résultats encourageants ;
	Participation de 9 Membres
l'atelier régional avec les points focaux
nationaux de l’OBAPAO au cours de laquelle
BIOPAMA a collaboré avec la Commission
mondiale des aires protégées (CMAP), par
l'intermédiaire de son membre Harry Jonas, à
animer une session sur d'autres mesures de
conservation efficaces par zone ;
	Collaboration initiée avec des membr
la Commission pour la Survie des Espèces
(SSC) dont des Experts du Groupe de travail
sur la Conservation de la Translocation
pour la fourniture d’avis techniques et
scientifiques durant le processus de sélection
des bénéficiaires de bourses de recherche
doctorale et des subventions aux centres de
conservation ex situ ;
 Signature de mémorandum de collaboration
entre l’UICN-PACO et l’Organisation pour la
Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG) en
vue du suivi/conseil pour les études d’impacts
environnementaux associées au barrage
hydroélectrique de Sambangalou.
En Guinée Bissau, l’UICN et le comité national
ont consolidé les partenariats régionaux et
nationaux en vue d’une meilleure gouvernance
de l’environnement et des ressources naturelles.
Les actions de partenariats ont concerné :
 Partenariat avec le Forum des Nations
Unies sur le Forêts : Il vise le renforcement
des capacités des acteurs nationaux et, le
développement du portfolio, en particulier
le financement d’activités de restauration
forestière et de gouvernance des ressources
forestières ;
	Mise en place d'un réseau
acteurs de la mangrove : l'initiative regroupe
17 ONGs, institutions, acteurs, projets et
programmes travaillant sur l'écosystème de
mangrove. L'objectif consiste à échanger et
construire des synergies afin de protéger,
restaurer et valoriser l'écosystème de
mangrove et surtout mettre en place une
plateforme nationale avec une stratégie et
des plans d'actions communs.
Des consultations ont été engagées pour
l’inclusion des experts du Secrétariat de l’UICN
et de ses organes dans l’identification, la
conception et la programmation des activités
sur les thèmes suivants : Solutions fondées
sur la nature™ (SfN) ; Gestion durable de la
mangrove ; Suivi et traitement des déchets
plastiques en zones côtières ; Liste Verte des
aires marines protégées (AMP) ; Étude sur la
Liste Rouge des Écosystèmes.
Des membres de l’UICN en Mauritanie ont
été impliqués dans la formulation des projets
notamment :
	La formulation du projet GCF « Renfor
de la résilience au changement climatique
pour les communautés, les écosystèmes
et les systèmes agro-sylvo-pastoraux de la
région du Brakna, Mauritanie » ;
	Le projet FEM7 Dr
d’un Système intégré pour promouvoir la
neutralité de la dégradation des terres
dans trois régions arides de Mauritanie »,
dont la formulation est assurée par le
bureau d'études Mauritanien BAWA de
l'Association NAFORE pour la protection de
l'environnement ;
 Développement du projet « Restaurer
d’anciennes plaines inondables pour le
renforcement de la résilience au changement
climatique des communautés et des
écosystèmes en Mauritanie » en partenariat
avec l'Association NAFORE pour répondre à
l’appel du Fond d’Innovation pour le
Développement.
IMPLICATION DES MEMBRES ET
DES COMMISSIONS DANS LA MISE
EN ŒUVRE DU PROGRAMME
Le Secrétariat, les membres et les experts des Commissions de l’Union ont activement
participé à la mise en œuvre du programme régional de l’UICN, tenant compte de l’approche
« Un seul Programme » de l’Union :
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
|
Situation
financière
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Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 27
ÉVÈNEMENTS SIGNIFICATIFS
Le PACO au Congrès mondial de la nature,
Marseille, France
Du 2 au 11 Septembre 2021, le Parc Chanot à
Marseille a accueilli le dernier Congrès mondial
de la nature de l’UICN. L’Afrique Centrale et
Occidentale, était fortement représenté à la
fois par son secrétariat, ses membres, ses
partenaires techniques et financiers ainsi que
diverses organisations de la société civile.
Avec près de 6 000 participants inscrits sur
place et plus de 3 500 participants en ligne,
la manifestation hybride a rassemblé de
hauts responsables venus des États et des
administrations publiques, de la société civile,
des communautés autochtones, du secteur
privé et de l’enseignement supérieur et de la
recherche, pour décider collectivement des
mesures à prendre face aux défis les plus
pressants en matière de conservation et de
développement durable. Par ailleurs, plus de
25 000 personnes ont visité l’espace « Pavillons
et Exposition » et les Espaces Générations
Nature.
Au total une centaine de participants d’Afrique
centrale et occidentale représentant des États
(4 Ministres), des ONG (54 ONG Membres),
des institutions partenaires de l’UICN et des
personnes de ressources y ont pris part. Ces
experts ont pu suivre des présentations et
prendre part aux échanges avec pour objectifs:
d’identifier et faire connaitre les principaux défis
de la conservation et de l‘utilisation durables
de ressources naturelles dans le monde ainsi
que dans notre région, afin de favoriser une
vision commune, de partager les expériences
réussies en matière de réponse aux défis
environnementaux, d’assurer une gouvernance
efficace et équitable de son utilisation, et
développer des solutions basées sur la nature
pour relever les défis mondiaux du climat.
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le
Président français en personne, M. Emmanuel
Macron, qui a rappelé être « très fier que nous
(la France) ayons, durant cette année, eu à
organiser (…) le Congrès de l’UICN à Marseille,
qui (…) crée des alliances et où on prend
des engagements. Et donc, plus on a des
éléments de mobilisation comme le Congrès,
plus on accélère en quelque sorte la marche
de notre action, la capacité à avancer et à
tenir le rythme parce que l'urgence est là (…).
Ces moments permettent de renouveler nos
engagements (…) ».
En marge de tous les évènements d’exposition,
le congrès Mondial a aussi été l’occasion de
renouveler le Conseil de l’Union qui a ainsi
permis à Mme Razan Al Mubarak, des Émirats
Arabes Unis, de devenir la nouvelle Présidente
de l’Union et à Mme Gloria Ujor d’être au rang
des 4 conseillers pour l’Afrique, Membres du
Conseil 2021-2025. Nous rappellerons ici que le
Conseil est placé sous l'autorité et la direction du
Congrès mondial de la nature de l'UICN. Le
rôle du Conseil de l'UICN est de définir les
orientations stratégiques et politiques pour les
travaux de l’Union, conformément aux décisions
du Congrès mondial, assurer la supervision et
le contrôle des résultats de l’Union dans son
ensemble et de celles du Directeur général,
cherchant à améliorer la cohérence entre ses
différentes composantes, s’acquitter de ses
responsabilités statutaires vis-à-vis des membres
de l’Union et leur rendre compte de la réalisation
des objectifs de l’Union, définir des politiques
et des lignes directrices et élaborer des
déclarations sur des questions importantes et les
communiquer à l’UICN ainsi qu’à la communauté
mondiale.
UICN PACO rapport annuel 2021
28
Le bureau régional de l’UICN a également connu
une forte participation de plusieurs ministres
et personnalités influentes de la région dont,
le ministre burkinabè de l’Environnement, le
Ministre Mauritanien, la Ministre du Niger de
l’Environnement, le président de la CEDEAO,
le président de la BAD.
Plateforme d’échanges le Congrès a créé une
occasion de partager des connaissances et
d’expériences récentes sur les développements
scientifiques, les politiques et pratiques en
matière de conservation et d’utilisation durable
des ressources naturelles dans leurs espaces
respectifs. Les participants ont ainsi largement
discuté des problèmes environnementaux de
l’heure et surtout des opportunités de synergies
d’actions dans la perspective de l’après
pandémie a COVID-19, qui a fondamentalement
bouleverse les paradigmes ontologiques de la
conservation.
En termes de défi, les participants ont par
exemple reconnu la nécessité d’élaborer des
politiques de conservation et actions sur le
terrain, basées sur un état des connaissances de
la biodiversité, le plus fiable possible. Pour cela,
il serait nécessaire de faire un état des lieux sur
l’élaboration de la Liste Rouge des écosystèmes
et leur mise en œuvre effective et urgente dans
la région PACO.
L’UICN a également appelé à un moratoire
sur l’exploitation minière des fonds marins et
adopté une position de neutralité sur tous les
aspects de la biologie de synthèse, s’appuyant
sur le principe de précaution, jusqu’à l’adoption
officielle d’une politique de l’UICN sur ce sujet.
La participation active des organisations de
peuples autochtones, membres de l’UICN,
a conduit à ce que l’accent soit mis, dans
de nombreuses résolutions, sur les droits
des peuples autochtones et leur rôle dans la
conservation.
9 motions nouvelles et urgentes ont été adoptées
dont une proposée par les membres français
de l’UICN sur les liens entre pandémies et
biodiversité pour soutenir l’approche « Une seule
santé ». D’autres soutiennent la protection de
l’Amazonie en défendant le rôle des populations
autochtones (Éviter le point de non-retour en
Amazonie en protégeant 80% d’ici à 2025) et
des positions pour éviter la dégradation de
sites naturels emblématiques face à des grands
projets (Appel au retrait d’un projet de permis
d’exploration de combustibles fossiles dans
la mer des Wadden, site inscrit au Patrimoine
mondial de l’UNESCO ; Protéger le bas-
Congo de la construction de grands barrages
hydroélectriques ; Protéger l’Okavango de
l’exploitation pétrolière et gazière.
Le Congrès et au-delà, le Manifeste de Marseille
Le Manifeste de Marseille
Le Congrès de Marseille s’est soldé par
l’élaboration du Manifeste de Marseille qui vise
entre autres objectifs a :
1.	 Respecter et tirer parti des perspectives et
des capacités d’agir de tous les citoyens ;
2.	 Poursuivre les collaborations et les
partenariats ;
3.	 Contrer les impacts de la pandémie de
COVID-19 ;
4.	 Assurant la promotion des investissements
en faveur de la nature ;
5.	 Oeuvrant pour une transition vers une
économie respectueuse de la nature ;
6.	 Accordant la priorité aux investissements en
faveur de nature qui font progresser justice et
inclusion sociales.
En définitive, le Manifeste de Marseille invite
à mettre fin à la perte de biodiversité en
s'engageant en faveur d'un cadre mondial
de la biodiversité pour l'après 2020 qui soit
transformateur, efficace et ambitieux.
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 29
Elle a été organisée du 10 au 13 février 2021
pour diffuser les acquis du projet d’appui aux
populations dépendantes de la forêt au Burkina
Faso. Composée d’une quinzaine de journalistes
de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne,
elle a sillonné trois des 5 régions d’intervention
du programme pour discuter avec les acteurs
des acquis pendant les 5 ans d’intervention de
l’Union.
Caravane de presse au Burkina Faso
Journée mondiale des zones humides 2021
Elle a été célébrée sous le thème « Zones
humides et eau », choisi afin de rappeler
l’importance de ces milieux pour assurer à
l’humanité un accès à l’eau en quantité et en
qualité suffisante pour son bien-être et celui de
la planète. En Mauritanie, la commémoration
par le Ministère de l’Environnement et du
Développement Durable de la Mauritanie et
l’UICN, en collaboration avec ses partenaires et
Membres, s’est déroulée grâce au projet FEM/
ANGMV/UICN « Adaptation et résilience des
zones humides au changement climatique ».
Sous le haut patronage du Ministère de
l’Environnement et du Développement Durable,
Tamourt En Naaj, l’un des sites du projet
classé comme site Ramsar dans la région
du Tagant, a abrité l’événement. Plusieurs
stands et expositions avaient été érigés à
cet occasion, des sketchs par les écoliers et
chants des populations avaient aussi rythmés
l’événement. Près de 400 personnes y ont pris
part dont plusieurs partenaires techniques et
financiers (GIZ, BACOMAB, Agence Française
du Développement, FAO, Parc National du
Diawling…).
La commémoration s’est déroulée dans
plusieurs pays de la région sous le thème
de la restauration des paysages. En Guinée,
la journée a été organisée sous l’égide de
5 ministres (Environnement et Biodiversité, Santé,
Femme et Famille, Administration territoriale et
Pêche) et d'institutions internationales (PNUD,
FAO et Banque mondiale). Au Cameroun,
en collaboration avec l’UICN, le Ministère de
l'Environnement, de la Protection de la Nature
et du Développement Durable et INBAR ont
organisé une table ronde sur l'utilisation du
bambou et d'autres produits forestiers non
ligneux pour la restauration des paysages et
écosystèmes dégradés. L’événement a permis
d'informer les décideurs politiques et les
organisations de la société civile sur la nécessité
d'exploiter le potentiel du bambou dans les
activités de restauration des paysages forestiers.
Journée mondiale de l'environnement 2021
« Aires protégées d’Afrique centrale : État 2020 »
Le lancement de la publication a eu lieu en ligne,
le 29 juin 2021 avec plus de 200  participants.
Ce document multi-auteurs élaboré sous la
coordination de la Commission des Forêts
d'Afrique Centrale (COMIFAC), avec le
financement de BIOPAMA vise à apporter les
connaissances pertinentes pour améliorer
l'efficacité de la gestion et la gouvernance des
Aires Protégées dans la région. Le document est
disponible en ligne : https://www.observatoire-
comifac.net/publications/edap
UICN PACO rapport annuel 2021
30
Le budget prévisionnel du portefeuille
des projets du PACO en 2021 a été
de 20.5 millions CHF dont 62% pour
l’ensemble des programmes régionaux
et 38% pour les programmes pays.
SITUATION FINANCIÈRE
Pour l’exécution des activités des
projets, en plus du solde de l’année
précédente, le PACO a reçu en 2021 des
fonds de l’ordre de CHF 11.4 millions,
soit directement des bailleurs de fonds,
soit à travers le siège ; par rapport
à l’année précédente, on note une
hausse importante des fonds reçus des
bailleurs multilatéraux qui passaient
de 56% à 75%. Ceci étant surtout dû
aux projets financés par le Fonds pour
l'environnement mondial ou FEM, l’Union
Européenne et la Banque Mondiale à
travers l’UEMOA.
Les sources de financement demeurent assez diverses et constituées d’une vingtaine de bailleurs.
On note une importante hausse du financement du FEM du fait des nouveaux projets qui s’ajoutent à
ceux déjà en cours d’exécution.
-
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
CHF
'000
Budgets des projets en 2021
CHF 8 548 k
CHF 2 425 k
CHF 419 k
75,03%
21,2…
3,68%
Fonds reçus par type de bailleur
MULTILATERAUX BILATERAUX FONDATIONS, ONG
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
CHF
'000
Fonds reçus en 2021 par source de financement
FEM
UNION
EUROPÉENNE
UEMOA
ASDI
UNOPS
SUISSE
BANQUE
MONDIALE
FRANCE
CBLT
ALLEMAGNE
SOS
SAHEL
COMITÉ
NATIONAL
UICN
PAYS-BAS
AWHF
IIED
MAVA
PATH
FAO
ÉTATS-UNIS
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 31
©
F.
Maamouri/UICN
32
L’UICN PACO continue à travailler avec les partenaires financiers et techniques pour la mise en
œuvre de son programme. Nos principaux top 5 bailleur pour le Paco qui nous soutiennent pour la
réalisation de nos objectifs sont la Banque Mondiale pour WACA-ResIP, l’Union Européenne pour
PAPBio C1-Mangroves, la Coopération suédoise pour le projet PREE, le FEM et le Fonds Vert Climat
pour plusieurs projets ainsi que l’UNCDD.
Le partenariat est la principale approche que le PACO a adopté pour la mise en place de nos
programmes notamment :
Donateurs et PARTENAires
•	 Le partenariat avec Wetlands International
et Eclosio dans le cadre du projet PAPBio
C1-Mangroves est établi et fonctionnel. La
coordination du projet est effective, même si
certaines préoccupations des partenaires sur
la gouvernance et la gestion des budgets du
projet doivent encore être levées pour qu’elle
soit optimale.
•	 Le Centre de Suivi Écologique est le
partenaire principal dans le cadre du projet
WACA-UEMOA et WACA-Banque Mondiale. 
•	 La Convention d’Abidjan est aussi un
partenaire de mise en œuvre dans le cadre
du projet WACA ResIP sur les aspects
réglementaires de la gestion de la zone
côtière ouest-africaine. À travers le projet
PAPBio C1-Mangroves, le MACO collabore
aussi avec ABC pour la rédaction et la mise
en œuvre du protocole sur la gestion et la
protection de la mangrove.
•	 Le PRCM et le RAMPAO, qui ont des liens
historiques avec l’UICN, sont des partenaires
privilégiés. En témoigne les 2 protocoles
d’accord signés entre ces ONG et l’UICN et
le développement de nombreux projets en
commun.
•	 L'institut de développement Ghanéen est
également fortement impliqué dans la
mise en œuvre du projet de mangroves
et s'associe à l'UICN pour organiser des
activités à l'occasion de la Journée mondiale
des mangroves le 26 juillet 2021.
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
|
Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
|
Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
|
Évènements
significatifs
|
Situation
financière
|
Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 33
•	 UICN PACO (2021). Rapport annuel 2020. Gland, Suisse : UICN.
	-	 Français : https://portals.iucn.org/library/node/49538
	-	 Anglais : https://portals.iucn.org/library/node/49537
•	 Starnes, T. et Darwall, W.R.T. (éds.) (2021). Identification et validation des Zones clés
pour la biodiversité des eaux douces d’Afrique occidentale. Gland, Suisse : UICN.
142p.
	-	 Français : https://portals.iucn.org/library/node/49702
	-	 Anglais : https://portals.iucn.org/library/node/49701
•	 La publication Aires protégées d’Afrique centrale : État 2020 fait suite à une première
édition publiée en 2015, devenue aujourd’hui la publication phare sur les aires
protégées de la région. 402 p. Rédigé par un groupe d’experts spécialisés dans la
conservation en Afrique centrale, avec l’appui financier de l’Organisation des États
d’Afrique, Caraïbes et Pacifique et de l’UE, par le biais des projets BIOPAMA et
RIOFAC, ainsi que de la GIZ.
	-	 Français : https://www.observatoire-comifac.net/publications/edap?lang=fr
	-	 Anglais : https://www.observatoire-comifac.net/publications/edap?lang=en
•	 Note de politique :
Sauver les terres de pâturage et de parcours au Burkina Faso. 6p.
-	 Français : https://bit.ly/3seI2NA
•	 Note de politique :
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger. 6p.
-	 Français : https://bit.ly/3ueyzIA  
Communication
et PUBLICATIONS
UICN PACO rapport annuel 2021
34
•	 UICN - Bureau du Burkina Faso (2021). La méthodologie d’évaluation participative
des parcours : Application dans la commune de Gorouol au Niger. Ouagadougou,
Burkina Faso : UICN - Bureau du Burkina Faso. 32 p.
•	 UICN - Bureau du Burkina Faso (2021). La méthodologie d’évaluation participative
des parcours : Application dans les communes de Mogtedo et Boudry au Burkina
Faso. Ouagadougou, Burkina Faso : UICN - Bureau du Burkina Faso. 28 p.
•	 IBAP (2021). À la découverte des Mangroves en Afrique de l’Ouest - Manuel
d’Éducation à l’Environnement. The Restoration Initiative (TRI) - IBAP/UICN/GEF. 49p.
Vidéos
•	 Coopération pour une gestion durable des bassins transfrontaliers
de l’Union du Fleuve Mano.
	 -	 Français : https://youtu.be/cuyTMpOPYsk
	 -	 Anglais : https://youtu.be/rYs1afHI0VY
•	 Engagement des jeunes dans la restauration des écosystèmes en
République de Guinée.
	 -	 Français : https://youtu.be/_oH55e3P9nc
Table
des
matières
|
Message
du
Directeur
Régional
|
Acronymes
|
L’UICN
en
un
clin
d’œil
|
Orientation
stratégique
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Ressources
humaines
|
Principales
réalisations
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Implication
des
Membres
et
des
Commissions
dans
la
mise
en
œuvre
du
Programme
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Évènements
significatifs
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Situation
financière
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Donateurs
et
Partenaires
|
Communication
et
Publications
UICN PACO rapport annuel 2021 35
Burkina Faso
•	B.P. : 3133 Ouagadougou 01
Tél. : +226 25 31 31 54
uicnbf@iucn.org
•	Avenue Charles Bila KABORE
Ouaga 2000 derrière la station Total
01 B.P. 1618 Ouagadougou 01
Tél. : +226 25 49 82 07 / 25 40 99 42
Cameroun
•	B.P. : 5506 Yaoundé
Tél. : +237 222 21 64 96
Fax : +237 222 21 64 97
cameroun@iucn.org
Guinée Bissau
•	Av. Dom Settimio Arturo Ferrazzetta
Apartado 23 1033 Bissau Codex.
Guinée-Bissau
Tél. : +245 955 80 38 48
uicngb@iucn.org
Mali
•	B.P. : 1567 Bamako
Tél. : +223 20 22 75 72
uicnmali@iucn.org
Mauritanie
•	B.P. : 4167 Nouakchott
Tél. : +222 45 25 12 76
Fax : +222 45 25 12 67
uicnmauritanie@iucn.org
Niger
•	Cité STIN, villa 7146 I,
Yantala NY 121, Niamey
Tél. : +227 96 09 26 17 / +227 90 26 31 30
Sénégal
•	Avenue Cheick Anta Diop
2ème
étage
B.P. : 3215 Dakar
Tél. : +221 33 869 02 81
uicnsenegal@iucn.org
Ghana
•	35 Royalt Castel Road,
Kokomlemle-Accra
Tél. : +233 596 01 7711 / +233 541 56 6408
iucnprojects@iucn.org
Guinée
•	Nongö, Commune de Ratoma,
Conakry
Tél. : +224 628 969 685
Tchad
•	Quartier Sabangali,
Rue 2067, N'Djaména
Tél. : + 235 66 34 23 07 / +235 99 63 04 67
PROGRAMMES PAYS
BUREAU DE PROJETS
UICN PACO rapport annuel 2021
36
37
œuvrer pour
un monde juste
qui valorise et
conserve la nature
UNION INTERNATIONALE POUR
LA CONSERVATION DE LA NATURE
Complexe SICAP Point E
Bâtiment D, 4ème étage
BP 3215 Dakar, Sénégal
www.iucn.org/fr/regions/afrique-centrale-et-occidentale
www.iucn.org/resources/publications
E-mail:paco@iucn.org
twitter.com/iucn
facebook.com/iucn.org
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  • 1. AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE BUREAU RÉGIONAL RAPPORT ANNUEL 2021 UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE
  • 2.
  • 3. AFRIQUE CENTRALE ET OCCIDENTALE BUREAU RÉGIONAL RAPPORT ANNUEL 2021
  • 4. 1 2 3 4 5 6 7 1 2 3 4 6 5 7 8 9 10 La terminologie géographique employée dans cet ouvrage, de même que sa présentation, ne sont en aucune manière l’expression d’une opinion quelconque de la part de l’UICN sur le statut juridique ou l’autorité de quelque pays, territoire ou région que ce soit, ou sur la délimitation de ses frontières. Les opinions exprimées dans cette publication ne reflètent pas nécessairement celles de l’UICN. Publié par : UICN, Gland, Suisse Produit par : UICN Programme Régional pour l'Afrique Centrale et Occidentale (PACO) Droits d’auteur : © 2022 UICN, Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources La reproduction de cette publication à des fins non commerciales, notamment éducatives, est permise sans autorisation écrite préalable du [des] détenteur[s] des droits d’auteur à condition que la source soit dûment citée. La reproduction de cette publication à des fins commerciales, notamment en vue de la vente, est interdite sans autorisation écrite préalable du [des] détenteur[s] des droits d’auteur. Citation recommandée : UICN (2022). Afrique Centrale et Occidentale Bureau Régional rapport annuel 2021. Gland, Suisse : UICN. Crédits photos : Couverture : 1ère de couverture : 2, 3, 4, 5 & 7 : © F. Maamouri/UICN 1 & 6 : © UICN   4ème de couverture : 1, 2, 9 & 10 : © F. Maamouri/UICN 4 & 5 : © Isidore Amahohe/UICN 3, 6, 7, 8 & 11 : © UICN Mise en page : S. Zida IV
  • 5. Table des matières MESSAGE DU DIRECTEUR RÉGIONAL. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3 ACRONYMES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 L’UICN EN UN CLIN D’OEIL. . . . . . . . . . . . . . 7 ORIENTATION STRATÉGIQUE. . . . . . . . . . 8 RESSOURCES HUMAINES. . . . . . . . . . . . . 10 PRINCIPALES RÉALISATIONS. . . . . . . . 12 1. L'Humanité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 2. Les Terres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 3. L'Eau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 4. Les Océans. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 5. Le Climat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 IMPLICATION DES MEMBRES ET DES COMMISSIONS DANS LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27 ÉVÈNEMENTS SIGNIFICATIFS. . . . . . . 28 SITUATION FINANCIÈRE. . . . . . . . . . . . . . . . 31 Donateurs et PARTENAires. . . . .32 Communication et PUBLICATIONS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 UICN PACO rapport annuel 2021 1
  • 7. MESSAGE DU DIRECTEUR RÉGIONAL En 2021, l’allégement des contraintes sanitaires liées à l’épidémie de la COVID-19, la dynamique du Congrès mondial de la nature et le renforcement de notre équipe programme, ont permis de retrouver un niveau de mise en œuvre satisfaisant. L’UICN-PACO se félicite de la résilience des communautés et des partenaires concernées par nos projets. Leur engagement a très largement contribué à l’atteinte des résultats pour cette année clé. Concrètement, durant cette période, les efforts de conservation et de restauration des écosystèmes terrestres et marins, de gouvernance des ressources naturelles, de lutte contre les changements climatiques et la dégradation des moyens de production ont porté sur  la réhabilitation des habitats,  la restauration des mangroves,  le renforcement des capacités des populations locales,  le renforcement des capacités des acteurs et l’implication des décideurs dans la gouvernance des ressources naturelles et  la formulation de nouveaux projets. Le PACO a mis l’accent sur le renforcement des capacités des acteurs en termes d’amélioration des connaissances et des procédures de prise en compte des thématiques environnementales dans le développement local. Les thématiques promues au cours de ces formations incluent la gestion intégrée des ressources en eau, la neutralité de dégradation des terres, la production et l’entretien des plants et le changement climatique : L’UICN a également travaillé au développement du portefeuille du PACO par la signature (effective ou en cours) de plusieurs projets stratégiques. L'UICN continue de plaider en faveur des droits, des rôles, des obligations et des responsabilités afin de garantir une conservation et une utilisation durable équitables et inclusives de la nature ; ceci à travers des campagnes de sensibilisation des usagers des ressources dans les zones d’intervention de l’Union. Aliou FAYE Directeur Régional UICN-PACO © f.maamouri/UICN Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 3
  • 8. AAAC : Autoridade de Avaliação Ambiental Competente AD : Acção para o Desenvolvimento AGEREF/CL : Association inter villageoise de Gestion des Ressources Naturelles et de la Faune de la Comoé-Léraba AGR : Activités génératrices de revenus AMCC : Alliance Mondiale pour le Changement Climatique AMMCO : Organisation africaine pour la conservation des mammifères marins AMP : Aire marine protégée APEF : Aires Protégées et Écosystèmes Fragiles du Tchad ASUDEC : Africa's Sustainable Development Council BBP : Business and Biodervisity programme BIODEV2030 : Approche participative et inclusive fondée sur la science pour enrayer le déclin de la biodiversite d'ici 2030 BIOPAMA : Programme pour la biodiversité et la gestion des aires protégées BRIDGE : Building River Dialogue and Governance CAFER : Centre d'Appui aux Femmes et aux Ruraux CBLT : Commission du Bassin du Lac Tchad CDB : Convention sur la diversité biologique CDN : Contribution déterminée nationale CdS-R : Comité de suivi régional CEC : Commission de l'éducation et de la communication CECN : Comptabilité Écosystémique du Capital Naturel CEDEAO : Communauté Économique des États de l'Afrique de l'Ouest CEEAC : Communauté Économique des États de l'Afrique centrale CEW : Cameroon Environmental Watch CGE : Commission sur la gestion des écosystèmes CHF : Franc suisse CITES : Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction CLE : Comité local de l'eau CMAP : Commission mondiale des aires protégées CMDE : Commission mondiale du droit de l’environnement CNULD : Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification COMIFAC : Commission des Forêts d'Afrique Centrale CPA : Comité Provincial d’Action CPEES : Commission des politiques environnementales, économiques et sociales de l’UICN CREMACO : Comité Régional des Membres en Afrique Centrale et Occidentale CSE : Commission pour la sauvegarde des espèces CSE : Centre de Suivi Écologique DRS : Défense et Restauration du Sol DU-GAP : Diplôme d’Université en Gestion des Aires Protégées ESARO : Bureau de l'Afrique orientale et australe (Eastern and Southern Africa Office) FEM : Fond pour l’environnement mondial FFEM : Fonds français pour l'environnement mondial FODER : Forêt et développement rural FVC : Fonds vert pour le climat GEFZ : Grand Écosystème Fonctionnel de Zakouma GTPIE : Groupe de travail sur le pétrole et les industries extractives Ha : Hectare IBAP : Institut de la Biodiversité et des Aires Protégées ICRAFT : Centre mondial d'agroforesterie (World Agroforestry Centre) IMET : Outil intégré sur l'efficacité de gestion (Integrated Management Effectiveness Tool) INBAR : Organisation internationale pour le bambou et le rotin IRAG : Institut National de Recherche Agricole KAFO : Fédération de peuples indigènes (Mandinke, Peul, Manjack), Guinée Bissau KBA : Zone clé pour la biodiversité (Key Biodiversity Area) LRE : Liste Rouge des Écosystèmes ACRONYMES UICN PACO rapport annuel 2021 4
  • 9. MACO : Programme régional marin et côtier, UICN MEOR : Méthodologie d’Évaluation des Opportunités de Restauration MINEPDED : Ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable MINFOF : Ministère des Forêts et de la Faune OBAPAO : Observatoire pour la biodiversité et les aires protégées d’Afrique de l’Ouest OCP : Opérations coups de poings ODD : Objectifs de Développement Durable OFAC : Observatoire des forêts d’Afrique Centrale ONAC : Observatoire National sur les Changements Climatiques ONED : Organisation pour la Nature, l’Environnement et le Développement du Cameroun ONG : Organisation non-gouvernementale ORLOA : Observatoire régional du littoral ouest africain OSC : Organisation de la société civile PACO : Programme Afrique centrale et occidentale PAPBio : Programme d'appui pour la préservation de la biodiversité et les écosystèmes fragiles, à la gouvernance régionale et au changement climatique en Afrique de l'Ouest PAS : Plan d'action stratégique PFNL : Produit forestier non ligneux PLANOPAC : Plateforme Nationale des Organisations Agro-Sylvo-Pastorales et Halieutiques du Cameroun PNB : Parc National de la Bénoué PNUE : Programme des Nations Unies pour l’environnement PNZ : Parc National de Zakouma PPC : Paysages prioritaires de conservation PPI : Programme petites initiatives PRCM : Partenariat Régional pour la Conservation de la zone côtière et Marine en Afrique de l'Ouest PREE : Projet Partenariat Régional sur l'Eau et l'Environnement en Afrique Centrale et de l'Ouest PTR : Programmes thématiques régionaux PWYP : Plateforme sur la transparence et la bonne gouvernance des industries extractives RACEGAP : Réseau africain des coaches pour l'efficacité de gestion des aires protégées RAMPAO : Réseau Régional d'Aires Marines Protégées en Afrique de l'Ouest RASTOMA : Réseau de l’Afrique centrale de conservation des tortues marines RCA : République Centrafricaine RDC : République Démocratique du Congo REDD+ : Réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (Reducing Emissions from Deforestation and Forest Degradation) RNA : Régénération naturelle assistée RPF : Restauration des paysages forestiers SICE : Système d’Information sur la Criminalité Environnementale SIG : Système d’information géographique SRJS : Projet Ressources partagées, solutions communes (Shared Resources, Joint Solutions project) TNS : Tri national de la Sangha UFM : Union du Fleuve Mano UICN : Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources UEMOA : Union Économique et Monétaire Ouest Africaine USFS : Le Service des forêts des États-Unis (The United States Forest Service) UNOPS : Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets WA BiCC : Programme pour la Biodiversité et le Changement Climatique en Afrique de l'Ouest WACA ResIP : Projet d'investissement pour la résilience des zones côtières de l'Afrique de l'Ouest WATSCON : Réseau Ouest Africain de Conservation des Tortues Marines WCMC : World Conservation Monitoring Centre WCS : Wildlife Conservation Society WRC : The Water Resources Commission (WRC) of Ghana WWF : Fonds mondial pour la nature ZP : Zone périphérique Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 5
  • 11. L’UICN est une union de Membres composée de gouvernements et d’organisations de la société civile. Elle offre aux organisations publiques, privées et non-gouvernementales les connaissances et les outils nécessaires pour que le progrès humain, le développement économique et la conservation de la nature se réalisent en harmonie. Créée en 1948, l’UICN s’est agrandie au fil des ans pour devenir le réseau environnemental le plus important et le plus diversifié au monde. Elle compte avec l’expérience, les ressources et le poids de ses plus de 1 400 organisations Membres et les compétences de ses plus de 18 000 experts. Elle est l’un des principaux fournisseurs de données, d’évaluations et d’analyses sur la conservation. Son expérience lui permet de jouer le rôle d’incubateur et de référentiel fiable de bonnes pratiques, d’outils et de normes internationales. L’UICN offre un espace neutre où diverses parties prenantes - gouvernements, ONG, scientifiques, entreprises, communautés locales, groupes de populations autochtones, organisations caritatives et autres - peuvent travailler ensemble pour élaborer et mettre en œuvre des solutions pour lutter contre les défis environnementaux et obtenir un développement durable. Travaillant de concert avec de nombreux partenaires et soutiens, l’UICN met en œuvre un portefeuille vaste et divers de projets liés à la conservation dans le monde. Associant les connaissances scientifiques les plus pointues et le savoir traditionnel des communautés locales, ces projets visent à mettre un terme à la disparition des habitats, à restaurer les écosystèmes et à améliorer le bien-être des populations. www.iucn.org/fr https://twitter.com/IUCN/ L’UICN EN UN CLIN D’OEIL Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 7
  • 12. L’UICN est une des organisations qui entre autres, accompagne la mise à l’échelle de la conservation. Le Programme Afrique centrale et occidentale (PACO) de l’UICN contribue à la mission et la vision de l’UICN au niveau régional à travers ses programmes thématiques, ses programmes pays et ses initiatives multi-pays. Il intervient dans 21 des 25 pays de l’Afrique centrale et occidentale selon la configuration suivante : ORIENTATION STRATÉGIQUE 7 programmes pays Burkina Faso, Cameroun, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal, qui mettent en œuvre leurs programmes et projets et assurent un meilleur ancrage avec les programmes globaux et les 6 Commissions Cadre du Programme de l’UICN Nature 2030 (© UICN) EAU RECONNAÎTRE RÉCONCILLIER SOUTENIR MAINTENIR RESTAURER TERRES CLIMAT OCÉANS HUMANITÉ L’année 2021 marque le début de la mise en œuvre du programme quadriennal 2021-2024 de l’UICN approuvé par les organisations et institutions Membres de l’UICN par vote électronique en février 2021. En plus de fournir une vision plus inclusive et plus étendue, le nouveau programme définit de larges domaines de travail et fixe des objectifs ambitieux assortis d’indicateurs de mesure du succès. Ce document aidera l’Union à obtenir des impacts positifs concrets et tangibles sur les personnes, les terres, l’eau, les océans et le climat, au moyen de cinq voies vers un changement transformateur : RECONNAÎTRE, MAINTENIR, RESTAURER, SOUTENIR et RÉCONCILIER. Ce nouveau cycle programmatique de 4 ans, est bâti sur 5 piliers : l'Humanité, les Terres, l'Eau, les Océans et le Climat. 6 Commissions de l’UICN (CEC, CGE, CPEES, CSE, CMDE et CMAP) 4 programmes thématiques régionaux (PTR) - Aires protégées et biodiversité, basé à Dakar ; - Conservation des forêts, basé à Yaoundé ; - Marin et côtier, basé à Dakar ; et - Eaux et zones humides, basé à Dakar. 3 bureaux de projets Ghana, Guinée et Tchad. UICN PACO rapport annuel 2021 8
  • 13. Figure 5 : La Théorie du changement de l’UICN La Théorie du changement de l’UICN, (© UICN) Les actions de l’UICN dans la région s’étendent sur presque toutes les thématiques et de paysages différents, couvrant à la fois la zone marine et côtière, les zones humides continentales ainsi qu’aux zones arides. En 2021, les interventions étaient axées spécifiquement sur : • la restauration des paysages et écosystèmes forestiers, des zones humides et littorales ; • la gouvernance des ressources naturelles, participation citoyenne et conservation des espèces ; • la gestion Intégrée des Ressources en Eau dans les bassins transfrontaliers ; • l’intégration de la biodiversité au secteur privé en Afrique centrale et de l’Ouest. L’intervention de l’UICN a également permis d’accompagner les partenaires dans la mise en œuvre de leurs Plans d’Actions Stratégiques. Les résultats et réalisations présentés dans ce rapport donnent une photographie de la dynamique de l’UICN dans la région et de sa contribution à la conservation, gestion durable du capital naturel et aux objectifs du développement durable. Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 9
  • 14. Expertise locale / Expertise étrangère par sexe L’UICN a un effectif important de staff local par rapport au staff expatrié. Il existe donc des compétences locales capables de répondre aux besoins de l’institution. C’est un bon augure qui permet de répondre à l’un des principes fondamentaux de l’institution. Recrutement entre 2020 et 2021 par sexe L’on une hausse appréciable du nombre des nouveaux collaborateurs. Cela a un impact important sur la visibilité de l’institution dans l’arène des organisations. Cette hausse est à mettre au compte du démarrage effectif des nouveaux projets au Tchad. Ça nous interpelle donc au niveau des Ressources Humaines de mettre l’accent sur les compétences qui ont la flexibilité dans la rédaction des projets et programmes de développement. Il est aussi important de noter que parmi le personnel nouvellement recrutement nous avons six (6) qui sont des anciens collaborateurs de l’UICN. Ce qui veut dire donc que sous certaines réserves, les gens accordent de l’importance aux actions de l’UICN. Effectifs des départs en 2021 par sexe L’on note quatorze (14) départs au cours de l’exercice 2021 ce qui représente 15% de l’effectif global au 31 décembre 2021. RESSOURCES HUMAINES Expertise locale / Expertise étrangère par sexe 8 60 4 23 0 20 40 60 80 Expatrié Local Homme Femme Personnel expatrié / Personnel local en Genre Recrutement entre 2020 et 2021 par sexe Exercice 2020 Exercice 2021 Homme Femme 6 24 8 0 40 20 Exercice 2020 Exercice 2021 Nouveaux collaborateurs 2020 / 2021 en Genre Effectifs des départs en 2021 par sexe 10 4 Homme Femme Effectifs des départs en 2021 en Genre UICN PACO rapport annuel 2021 10
  • 16. Des conventions ont été signées dans les 3 pays cibles du projet WACA FFEM (Bénin, Sénégal, Togo) pour une implication des acteurs à différents niveaux (local et international) dans la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature. L’intégration régionale a été promue avec la participation du RAMPAO qui a appuyé la caractérisation du secteur de l’embouchure du fleuve Mono (Bouche du Roy) au Bénin. Cette caractérisation a permis l’élaboration du plan d’action et de gestion de l’AMP de la Bouche du Roy en création, et d’un projet de décret devant consacrer cette création. En Guinée Bissau, 33 acteurs gouvernementaux et de la société civile (13 femmes et 20 hommes) ont reçu des formations sur les instruments juridiques, légaux et environnementaux de la bonne gouvernance minière et extractive dans le cadre du projet « Renforcement des capacités des acteurs et du cadre juridico-institutionnel pour une extraction minière transparente, équitable et durable ». Grâce au projet APEF Zakouma mis en œuvre au Tchad, l’UICN a appuyé le processus d’élaboration et de révision de 2 schémas provinciaux et soutenu le processus du zonage participatif de la zone périphérique (ZP) du Parc National de Zakouma (PNZ). Avec APEF Nord, l’UICN a facilité l’élaboration d’un plan stratégique de conservation et de gestion durable des écosystèmes oasiens du Borkou au Tchad. Les capacités des agriculteurs et des partenaires de 7 communautés des chefferies de Koya et Barri en Sierra Leone ont été renforcées. Au total, 249 agriculteurs (101 femmes/ filles, 148 hommes/jeunes garçons) ont été formés sur la sélection des espèces d'arbres, l'établissement de pépinières, les meilleures conditions d'achat et de transport des plantes, la transplantation et la cogestion des plantations. Le renforcement des capacités sur la MEOR dans 3 pays (Cameroun, Ghana et Burkina Faso) a permis à l'UICN de poursuivre le plaidoyer en faveur des droits, des rôles, des obligations et des responsabilités des différents groupes sociaux qui supportent sa vision. Ceci dans le but de garantir une conservation et une utilisation durable de la nature équitables et inclusives. L’UICN a facilité les engagements communautaires visant à renforcer les structures de gouvernance locales et les contributions techniques de l’Union sur des plateformes nationales telles que le groupe de travail technique CREMA et le sous-groupe de travail sur les sauvegardes REDD+ au Ghana. En Guinée, l’UICN a initié la mise en place, au profit de toutes les communautés locales, des parcelles de démonstration, d’expérimentation des interventions de restauration dans la zone tampon de la réserve forestière de Ziama. Cette action a été appuyé par la réception de 5 attestations de donation des parcelles co-signées par les représentants de 15 communautés et autorités locales (maires, chefs de district). PRINCIPALES RÉALISATIONS 1. L’HUMANITÉ 1.1. Droits, rôles, obligations et responsabilités pleinement réalisés pour garantir une conservation juste et inclusive et une utilisation durable de la nature UICN PACO rapport annuel 2021 12
  • 17. Les capacités des acteurs de la région ont été renforcées dans le cadre du projet Gouvernance régionale à divers niveaux pour une contribution accrue aux efforts de conservation : • attribution de 25 bourses de Master à des étudiants (20 hommes et 5 femmes) issus de 8 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo) et inscription dans divers programmes de Master en gestion des aires protégées et/ou changement climatique ; • formations de : > 19 acteurs issus de 7 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mauritanie, Niger et Togo) lors de la 17e  édition du Diplôme d’Université en Gestion des Aires Protégées (DU-GAP) sur la gestion des aires protégées ; Formation à la surveillance et sécurisation des aires protégées, et suivi de la faune par technologie UAV (aéronef sans pilote), Réserve de Bandia, Sénégal, © Isidore Amahohe/UICN > 18 acteurs venant de 5 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée et Togo) lors de la 18e édition du DU-GAP sur la spécialité « Lutte contre la criminalité environnementale » ; > 28 personnes, membres des équipes spéciales nationales chargées de la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages dans les pays de la CEDEAO, issues de 4 pays (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana et Togo). Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 13
  • 18. L’UICN a soutenu le renforcement de différents types, niveaux et dimensions de gouvernance durable des ressources naturelles. En Guinée Bissau, 125 personnes des sites miniers ont reçu une formation spécifique sur les impacts socio-économiques, sanitaires et environnementaux de l'exploitation des ressources naturelles et l’application des mesures d’atténuation. Par ailleurs, 330 personnes des villages impactés par les projets miniers ont été formées sur la veille citoyenne en matière de transparence, de durabilité, de sauvegarde environnementale et de développement durable. Cette action fait suite aux 4 audiences publiques organisées dans les sites miniers de phosphate de Farim-Salequenhi, de Bauxite de Boé, de dolorite de Cuntabane-Xitole, de sable de construction de Caio. Les compétences acquises sont censées faciliter l’implication effective des communautés dans la gouvernance des ressources minières et extractives. Le dispositif régional de coordination, de gestion et de suivi des aires protégées d’Afrique de l’Ouest (RAPAO) a été finalisé à la suite d’un processus participatif et inclusif et a porté sur le choix du modèle associatif. Aussi, les acteurs de la région ont défini les statuts dudit dispositif régional et établi un comité restreint de coordination du réseau pour conduire l’étape préparatoire devant aboutir à la formalisation et la reconnaissance officielle du réseau lors d’une AG constitutive formelle. Des acteurs engagés dans la lutte contre la criminalité environnementale au niveau des paysages du WAP (Parcs W-Arly-Pendjari) et du PoMoCo (Complexe Ponasi - Parc Mole - Parc Comoé) ont été mis en réseaux. Il s’agit ainsi de faciliter le partage d’informations et les synergies d’intervention dans la chaîne de contrôle et de surveillance de la lutte contre la criminalité environnementale au niveau des paysages concernés. Concomitamment à la mise en réseau des acteurs, un Système d’Information sur la Criminalité Environnementale (SICE) a été développé et intégré à l’Observatoire pour la Biodiversité et les Aires Protégées en Afrique de l'Ouest (OBAPAO). Formation des femmes en ostréiculture, © UICN 1.2. Gouvernance équitable et effective des ressources naturelles à tous les niveaux dans l’intérêt de l’être humain et de la nature UICN PACO rapport annuel 2021 14
  • 19. Il devrait progressivement recevoir les données mises à disposition par les acteurs de terrain engagés dans la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, afin de permettre la caractérisation régulière des pressions et menaces sur la biodiversité. Le Réseau Africain des Coaches pour l’Efficacité de Gestion des Aires Protégées (RACEGAP) a été mis en place, avec l’appui du BIOPAMA, par des professionnels de la gestion des aires protégées de 26 pays d’Afrique de l’ouest et du centre. Ce réseau a pour mission de créer et promouvoir un cadre d’intervention certifiée des coaches en efficacité de gestion aux niveaux national, sous-régional et régional en partenariat avec les observatoires régionaux (OBAPAO & OFAC) et les institutions de chaque pays. Il vise également à renforcer les capacités des professionnels du secteur en vue d’améliorer la gestion des parcs et réserves du continent africain ; renforcer la protection à la biodiversité et valoriser d’avantage le rôle des communautés locales dans le développement durable. Le réseau, dont le siège se trouve à Abidjan, est disponible pour appuyer les différents acteurs publics et privés, des partenaires techniques et financiers dans la prise de décisions concertées pour plus d'efficacité. Un système d’information de référence d’Afrique de l’Ouest (https://www.obapao.org/en) a été lancé avec l’appui du centre commun de recherche de la commission européenne. Ce système constitue, avec l’observatoire des forêts d’Afrique Centrale de la COMIFAC (https://www. observatoire-comifac.net/analytical_platform), une des bases de données les plus importantes pour la gestion et la gouvernance de la biodiversité et des aires protégées de la région. Ces plateformes permettront de faire le lien entre les producteurs et les utilisateurs de données en matière de conservation et assureront la disponibilité des informations fiables et pertinentes en vue des prises de décision. En Afrique de l’Ouest, l’UICN a assuré la passation de compétences entre le PNUE-WCMC et l’OBAPAO pour la collecte de données dans le cadre de l’alimentation de la base de données mondiale sur les aires protégées (World Database on Protected Areas-WDPA). Dans cette dynamique, 11 pays (Burkina Faso, Guinée Bissau, Mali, Niger, Togo, Gambie, Cap Vert, Côte d’Ivoire, Guinée, Nigéria et Ghana) ont entièrement mis à jour leurs données dans la WDPA. L’UICN a travaillé en Afrique de l’Ouest, de concert avec l’observatoire régional pour la biodiversité et les aires protégées (OBAPAO), à l’appropriation par les pays de l’outil d’évaluation de l’efficacité des aires protégées (IMET). C’est dans ce cadre que des campagnes IMET pour l’évaluation de l’efficacité de gestion des aires protégées ont été réalisées dans 4 pays : Sénégal (AMP de Joal et Abéné), Guinée (AMP de Tristao et Kapatchez), Guinée Bissau (AMP Orgango et Cacheu), et Gambie (AMP Tanbi et Niumi). Dans le même ordre d’idée, en Afrique Centrale et en collaboration avec l’observatoire des forêts d’Afrique Centrale (OFAC), l’Union a réalisé des campagnes IMET pour l’évaluation de l’efficacité de gestion des aires protégées dans 6 pays : Cameroun (Réserve de faune du Dja et Mbankomo), Guinée Équatoriale (Parc National Monte Alen), Rwanda (Parc national Gishwati-Mukura), République Centrafricaine (Parcs nationaux de Bamingui-Bangoran et Mbaéré-Bodingué), Congo (Parc national de Ntokou-Pikounda) et Tchad (Réserve Culturelle et Naturelle de l’Ennedi, Parc National de Manda, Parc National de Zakouma, Réserve de Faune de Binder Léré et Réserve de Faune de Ouadi Rimé-Ouadi Achim). Au total, 127 personnes (113 hommes et 14 femmes) membres du Comité Provincial d’Action (CPA) et du Comité d’Action Départemental (CDA) dans 3 provinces au Tchad (Salamat, Guéra et Moyen Chari) ont été formées sur les thèmes suivants : biodiversité, développement territorial, gestion concertée et intégrée du Grand Écosystème Fonctionnel de Zakouma (GEFZ). Les bénéficiaires contribueront à la conservation des ressources naturelles de la zone du projet et à la gestion intégrée et concertée de ses ressources naturelles. Aussi, 43 organisations de base dont 16 féminines et 27 mixtes ont reçu un financement pour développer les activités génératrices de revenus en lien avec la conservation et la valorisation des ressources naturelles dans le . Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 15
  • 20. L’UICN a contribué à la mise en œuvre des protocoles additionnels de la Convention d’Abidjan et la mise en place des cadres juridiques et législatifs adaptés à la gestion des zones côtières. Ces contributions ont concerné : • l’amendement de 16 projets de décisions qui seront soumis au Bureau de la CdP pour validation par le comité sur la science et la technologie (CST) de la Convention d’Abidjan pour l'adoption technique des plans d'actions des protocoles additionnels ; • l’établissement de la situation de référence de la mise en œuvre des protocoles dans 5 pays du projet WACA ResIP (Côte d’Ivoire, Sénégal, Bénin, Togo et Mauritanie) ; • la revue qualité des avant-projets de textes d’application des lois portant sur le littoral du Bénin et du Togo. Une analyse des cadres juridiques nationaux pertinents susceptibles de contribuer à la réduction des risques d’extinction a été réalisée dans le cadre du projet Gouvernance régionale des Aires Protégées dans 6 pays les plus touchés par les problèmes d’extinction ou qui constituent des relais importants dans les trafics d’animaux protégés vivants (Bénin, Burkina Faso, Ghana, Guinée, Niger et Sénégal). Des propositions d’amélioration et d’harmonisation des cadres juridiques ont été formulées et mis à la disposition des administrations de tutelle des aires protégées des pays concernés. En collaboration avec CEW, Membre de l’UICN, l’Union a élaboré avec un plan d'influence des politiques. Ce document défini les différentes actions qui seront mises en œuvre pour améliorer les politiques sur la restauration des paysages forestiers et la gestion durable des forêts. 1.3. Réalisation et application améliorées de l’état de droit environnemental Pirogue aluminium fournie par le projet TRI au village de Bolol, Guinée Bissau , © UICN UICN PACO rapport annuel 2021 16
  • 21. L’UICN a soutenu des actions de restauration des écosystèmes et des terres dégradées. Divers résultats ont été engrangés, notamment : • la restauration de : > 308,64 ha de mangroves en Guinée Bissau, selon une approche mixte consistant à utiliser la méthode de plantation manuelle et la régénération naturelle assistée par l’ouverture de brèches ; > 287,20 ha de rizières en Guinée Bissau ; > 110,46 ha (dont 67,3 ha de terres agricoles dégradées) au Cameroun ; > 5 ha de terres avec 5 000 plants dans le village de Gbapleu, Département de Danane en côte d’ivoire ; > 67,3 ha de terres agricoles dégradées, 39,16 ha de terres forestières et 4 ha de zones humides dégradées (y compris les estuaires et les mangroves) ; > 100 ha de terres dégradées sont aux alentours de la zone humide de la Taamourt Naaj en Mauritanie dans le cadre du projet FEM6 « Adaptation des Zones Humides Continentales et Résilience au Changement Climatique » ; > 1 261,31 ha de terres agro-sylvo- pastorales dans 3 pays (Burkina Faso, Ghana et Niger) ; > 135,3 ha des berges dégradées de la Volta noire ont été reboisées au Burkina Faso et au Ghana ; • la création de plus de 249,75 ha de plantations de bambou et de PFNL au Cameroun. Ce qui a permis d’aboutir à la production de plus de 105 042 plantes (46 982 bambous, 54 060 PFNL et 4 000 mangroves) ; • la formation sur l’application de la Méthode d’Évaluation des Opportunités de Restauration (MEOR) de : > 22 praticiens agro-sylvo-pastoraux dans 4 pays (Cameroun, Burkina Faso, Ghana et Niger) ; pour le plaidoyer en faveur des droits, des rôles, des obligations et des responsabilités des différents groupes sociaux qui supportent sa vision afin de garantir une conservation et une utilisation durable de la nature équitables et inclusives ; > 151 personnes issues des ministères, des universités, des communautés locales et autochtones, des organisations de la société civile et des collectivités décentralisées sur l’approche KBA au Cameroun (24), Nigéria (13), Ghana (38), Côte d’Ivoire (30), Libéria (20) et Sierra Leone (25). L’UICN a développé des directives relatives aux interventions de restauration pour l'intégration des arbres agroforestiers à Gola en Sierra Leone. Ces directives ont mis l'accent sur l'adéquation des espèces endogènes pour le bois de chauffage communautaire, la plantation de petits arbres de commodité, l'application des techniques agroforestières, et les opportunités de régénération naturelle assistée. Au total, 287 ha, soit 79,5% de la superficie totale de mangrove des sites de Bolol, Caboxanque, Cadique Nalu, Cadique Maila, Djabada Porto, Djobel et Elia, ont été restaurée, avec la participation de 449 personnes issues desdits sites. Ce qui ramène à 20,5% de la superficie totale de mangrove à restaurer. En prélude de la restauration des rizières, 17 personnes (animateurs des ONGs et des producteurs) ont été formées en techniques de réhabilitation de rizières, de gestion hydraulique des rizières, en pose d’ouvrages hydrauliques. 2. LES TERRES 2.1. Les écosystèmes sont maintenus et restaurés, les espèces sont conservées et rétablies et les zones clés pour la biodiversité sont sauvegardées Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 17
  • 22. L’UICN a appuyé la publication de l’Atlas des pertes du couvert forestier au Cameroun de 2000 à 2017, en collaboration avec le Gouvernement du Cameroun, l’Observatoire National sur les Changements Climatiques (ONAC) et United States Forest Services (USFS). Par ailleurs, l’UICN a obtenu l’accord de principe officiel signé par les Ministres de 2 pays (Cameroun et Ghana) pour faire partie des pays à l’échelle mondiale qui mettent en œuvre le Baromètre du Défi de Bonn (BDB) (https://infoflr. org/bonn-challenge-barometer). Le BDB permet de suivre les parties prenantes impliquées dans la restauration des paysages forestiers, le lieu et le nombre d’ha de terres en cours de restauration, les politiques, les lois et stratégies qui soutiennent la restauration, les moyens financiers disponibles, le cadre de planification. Aussi, 6 000 plants d'arbres d'espèces variées ont été livrés aux communautés de Boma et Baoma respectivement dans les chefferies de Barri et Koya en Sierra Leone. Une formation pratique à la plantation d’arbres a été dispensée dans les 2 chefferies, et un lieu central a été choisi pour la livraison des semis aux communautés (épicentres de Boma et Baoma). Des plans d’aménagement de 3 forêts communales (Yokadouma, Gari Gombo et Dimako) à l’Est du Cameroun ont été mises à jour et intègrent les aspects liés à la conservation de la biodiversité, à la gestion des stocks de carbone, aux changements climatiques et à la gestion durable des forêts. Cette action s’inscrit dans le cadre du projet de gestion durable des forêts sous l’autorité des communes camerounaises. Grâce au projet BRIDGE, les actions suivantes ont été réalisées : • 5 000 arbres plantés sur une superficie de 5 ha, dans le village de Gbapleu, sous- préfecture de Kouan Houle en Côte d'Ivoire, à l’occasion de la Journée internationale de l’environnement sous le thème « Restauration des écosystèmes » ; • 2 300 personnes, situées sur les rives du fleuve Cavally (Côte d'Ivoire et Libéria) sensibilisées sur la déforestation et la dégradation de l'eau due aux activités minières ; • 2 340 personnes informées et sensibilisées sur la pollution de l'eau et son impact sur les écosystèmes naturels des rivières Cavally et Nuon (Côte d'Ivoire) ; Pépinière pour restauration forestière au Liberia, projet GEF Mono , © F. Maamouri/UICN UICN PACO rapport annuel 2021 18
  • 23. • 2 675 personnes (orpailleurs, pêcheurs et agriculteurs) riveraines du bassin de la rivière Moa/Makona informées et sensibilisées sur la pollution de l'eau et la dégradation des terres et de l'eau dans les districts de Jendema, Koindu et Kabba Ferry (Sierra Leone). À travers le fonds d’action du programme BIOPAMA, 18 subventions ont été octroyées à 8 pays d’Afrique de l’Ouest (Sénégal, Sierra Leone, Togo, Côte d’Ivoire, Cap Vert, Bénin, Nigeria et Burkina Faso). De même, 13 subventions ont été réparties entre 5 pays d’Afrique Centrale (Burundi, RDC, Congo, Cameroun et Gabon). Ce qui fait un total de 31 subventions dont 15 concernent la réalisation d’évaluation de 44 aires protégées. Le Fonds d’Action BIOPAMA permet d’appuyer les actions prioritaires sur le terrain dans le domaine des aires protégées et conservées, de l’utilisation durable de la biodiversité, et des ressources naturelles En Afrique de l’Ouest l’UICN a accordé 4 subventions à des centres et ONG engagés dans la translocation et conservation ex situ d’espèces en danger critique d’extinction et issues des saisies de la lutte contre la criminalité environnementale. Ce sont ainsi 8 espèces animales menacées (Cercopithèque, tortues marines, autruche, crocodile nain et crocodile d’Afrique de l’Ouest) qui bénéficient d’actions visant à améliorer leur statut de conservation. Par ailleurs, 2 bourses de recherche doctorale ont été octroyées pour renforcer le statut de conservation de 2 espèces animales supplémentaires (lion et gazelle dama). Au Ghana, 3 600 kg de semences améliorées (maïs et soja) ont été fournies à 1 080 bénéficiaires dans 36 communautés pour améliorer la productivité des paysages agraires et offrir des opportunités basées sur les terres. Au total, 320 ha de terres ont été emblavés par les producteurs. Par ailleurs, l’UICN est membre de la plateforme science-politique pour la biodiversité et les services écosystémiques au Cameroun. Dans ce cadre, l’Union a participé à l’examen et la validation du rapport de l’étude de l’empreinte sectorielle sur la biodiversité au Cameroun. Périmètre horticole, Cadique Maila, Guinée Bissau , © UICN Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 19
  • 24. Au Burkina Faso, 7,56 t de semences améliorées ont été fournies à 112 ménages et 35 organisations pour améliorer la productivité des paysages agraires et offrir des opportunités basées sur les terres. Environ 300 ha de terres ont été emblavés par les producteurs dans les régions du Centre-Est et du Centre-Sud du pays. Au Niger, 8,89 t de semences améliorées ont été acquis au profit de petits producteurs. Au total, 272 producteurs dont 51 jeunes et 68 femmes de ce pays ont bénéficié de ces semences améliorées. Dans l’optique d’amélioration la productivité des paysages agraires, 20 producteurs dont 13 femmes ont été formés en technique de production et d’entretien des plants. Dans le but d’inverser la tendance à la dégradation, 540 personnes de 12 communautés riveraines du fleuve Mouhoun au Ghana ont bénéficié de semences améliorées pour emblaver 198 ha de maïs et 120 ha de soja. Aussi, 924 producteurs et 35 associations de producteurs ont bénéficié de soutien en semences agricoles améliorées à emblaver sur une superficie estimée à 618 ha ; pour améliorer la productivité des paysages agraires au Burkina Faso, au Ghana et au Niger. Une collaboration a été développée entre les programmes BBP et BIODEV2030, en vue de valoriser la biodiversité des sols et les stratégies de conservation, de restauration et gestion de ladite biodiversité. Cette collaboration a abouti à la mise en place d’un groupe de travail incluant les gouvernements et le secteur privé. Ce groupe de travail a produit un plan de travail visant à restaurer et maintenir les services écosystémiques sans compromettre la biodiversité. Au Ghana, Projet régional « Opportunités au Sahel », a permis à l’UICN de faire un don de 5 000 semis d'arbres fruitiers d'une valeur de 3,359 USD pour les planter dans les communautés de la région de l'Upper East, l'une des régions cibles du projet. Avec le projet FEM/UICN/UFM, l’UICN a facilité la plantation de 5 000 arbres sur une superficie de 5 ha dans le village de Gbapleu en Côte d’Ivoire, lors de la Journée Internationale de l’Environnement sous le thème « Restauration des écosystèmes ». L’action a mobilisé 200 personnes, dont 120 hommes et 80 femmes. Dans le paysage de Gola en Sierra Leone, le partenaire d’exécution du projet FEM-UICN Mano River a ajouté 700 nouveaux agriculteurs dans le cycle de plantation. Ceux-ci ont été dotés en matériels pour le développement des pépinières de cacao. Certaines des cabosses de cacao ont été achetées auprès des communautés. Au Burkina Faso, 102 bénéficiaires dont 66 femmes (65%) et 53 jeunes (52%) ont été formés à l’utilisation des bonnes pratiques d’utilisation des produits phytosanitaires et promotion des bio pesticides. Il en est de même de 221 agriculteurs sur les meilleures pratiques agricoles dans les Districts autour des massifs de Ziama, Diecké et Nimba dans l’Union du Fleuve Mano (UFM). 2.2. Les paysages productifs prospères sont durables et la valeur et les avantages de la nature sont sauvegardés à long terme UICN PACO rapport annuel 2021 20
  • 25. Zone humide naturelle protégée en Mauritanie, Projet GEF zone humide continentale en Mauritanie, © F. Maamouri/UICN 3. L’EAU 3.1. La disparition des espèces d’eau douce et le déclin de la santé des écosystèmes d’eau douce cessent et la restauration commence L’UICN a initié l’établissement de la Liste Rouge des Écosystèmes (LRE) par la réalisation d’une étude sur les écosystèmes en danger principalement ceux relatifs aux bassins hydrographiques du delta intérieur du Niger, du bassin du lac Tchad, du massif du Fouta-Djalon, du Chari Logone, du Mono. En collaboration avec l’unité de la biodiversité des eaux douces du Programme mondial sur les espèces de l'UICN, le PACO a favorisé le partage des connaissances par la formation de 151 personnes de 6 pays (Cameroun, Nigéria, Ghana, Côte d’Ivoire, Libéria et Sierra Leone). Les bénéficiaires étaient issus des ministères, des universités, des communautés locales et autochtones, des organisations de la société civile et des collectivités décentralisées. Par cette formation, le programme mondial sur les espèces de l'UICN veille à ce que ces connaissances soient disponibles pour mobiliser les décideurs sur la mise en œuvre de la protection, de la gestion durable de l'eau, et de la restauration des zones humides et des rivières. Au Tchad, l’UICN accompagne la mise en œuvre du plan d’action stratégique (PAS) de la CBLT à travers la mise en place des activités génératrices de revenus (AGR) et la lutte contre les plants envahissants par l’élaboration d’une cartographie des plantes envahissante autour du bassin du lac Tchad. Les plantes envahissantes ont été identifiées comme une menace très important de l’intégrité du bassin par la CBLT dans son document de stratégie. Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 21
  • 26. L’UICN a contribué à une meilleure compréhension des difficultés d’accès à l’eau et des services écosystémiques en réalisant une étude sur l’analyse de la vulnérabilité face au changement climatique et risques environnementaux, et de la sensibilité des populations et des écosystèmes aux conflits d’utilisation des ressources naturelles. La mise en place des Comités Locaux de l’Eau (CLE) a permis aux communautés de mieux s’impliquer dans la gestion de la ressource. Au Ghana, 3 comités locaux de l’eau de la Volta Noire ont été inaugurés en partenariat avec la Water Resources Commission (WRC). Il s’agit des comités locaux de l’eau de Kamba 1, Kamba 2 et Sentu-Buli. En collaboration avec le réseau ORYX, l’UICN Cameroun, à travers le projet BRIDGE 4, a accompagné la restructuration et la revitalisation du réseau des acteurs de l'eau, de la sécurité et de la paix dans le bassin du lac Tchad. À travers le projet PREE, l’UICN a accompagné une réflexion sur les mécanismes de renforcement des instruments de coopération transfrontière, pour la gestion des conflits liés à l’exploitation des ressources dans le sous bassin du Logone. les échanges ont porté sur divers points : la promotion et l'appropriation des bonnes pratiques, la diffusion et la mise en œuvre des textes existants et le renforcement des systèmes de collecte de données de qualité sur les pratiques de pêche, le renforcement et l'élargissement des cadres de concertation, de coopération et de communication, la diversification des activités pour réduire la pression sur le fleuve Logone ainsi que l'harmonisation des cadres administratifs et réglementaires et la collecte de fonds. L’UICN a également aidé à la protection, restauration et à la promotion des systèmes et habitats d’eau douces à travers la sensibilisation de 2 640 300 personnes situées sur les rives des fleuves Cavally en Côte d'Ivoire et Nuon au Libéria sur la déforestation et la dégradation de l'eau dues aux activités minières. 3.2. L’accès équitable aux ressources en eau et à tous les services écosystémiques associés est garanti Enfants retournant au village après avoir recueilli de l'eau pour le ménage, Burkina Faso, © UICN UICN PACO rapport annuel 2021 22
  • 27. 4. LES OCÉANS 4.1. La disparition des espèces marines et le déclin de l’intégrité des écosystèmes marins cessent et la restauration est commencée Un guide pour la mise en œuvre de solutions douces en particulier pour les praticiens des AMP a été élaboré sous la coordination du RAMPAO, dans le cadre du projet WACA FFEM. Ce document contribue à orienter les praticiens pour une réduction du déclin des écosystèmes marins et côtiers. L’UICN a réalisé des diagnostics prospectifs de la situation environnementale, socio- économique et culturelle dans les paysages prioritaires de conservation - PPC (Rivière du Sud : Casamance, Guinée-Bissau, Guinée, Grand Mano Grand Saloum). Les rapports du diagnostic ont été validés dans le but d’approfondir les priorités identifiées, la mise en place et le fonctionnement des plateformes, ainsi que les activités à réaliser dans les aires marines protégées. Par ailleurs, 4 plateformes de concertation, d’échanges et de coopération transfrontalière ont été mises en place, dans les 4 PPC, avec l’appui de l’UICN. Dans le paysage du Mono Volta, au regard de la taille et de la fragmentation des paysages de mangroves, deux plans d’aménagements ont été réalisés sur les zones identifiées, dont un au Ghana, avec la mise à jour du plan de gestion du site Ramsar de Anlon Keta. Le projet PAPBio C1 Mangrove a mis en place et exécuté des programmes de subventions pour soutenir les initiatives locales de conservation de la biodiversité et de valorisation durable des ressources naturelles à l’échelle des paysages prioritaires de conservation. 4.2. Les diverses utilisations des ressources marines naturelles ont des résultats globalement positifs pour la biodiversité et génèrent des avantages soutenant les moyens d’existence des communautés côtières. Les projets de petites subventions ont été sélectionnés dans le cadre du projet sur les mangroves. Des plateformes nationales et régionales sur les mangroves établies. Ils travailleront ensemble pour concevoir et mettre en œuvre des stratégies qui contribueront à la gestion durable et à la restauration des zones marines et côtières ainsi qu'aux moyens de subsistance des communautés marginales. Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 23
  • 28. Face à la réduction drastique du volume des pluies et à la salinisation progressive des rizières, la Guinée Bissau, avec l’appui du projet Riz et Mangrove a initié la distribution de semences de riz améliorées aux producteurs de Bolol, Caboxanque, Cadique Nalu, Cadique Maila, Djabada Porto, Djobel et Elia. Au total, 20 400 t de semences des variétés KABLAC (15 400 t) et YAKA SOW (5 000 t) ont été distribuées. Les semences distribuées vont contribuer à l’adaptabilité des paysans à la baisse du volume d’eau dans les casiers rizicoles et à la salinisation. Au Ghana, l'UICN s'est jointe aux représentants d'Olam Cocoa, de Touton Ghana et de l'Université Kwame Nkrumah des sciences et de la technologie pour initier un dialogue et souligner les principaux défis, les efforts existants et les possibilités d'améliorer l'adaptation et la résilience du secteur du cacao. L'UICN a mis en avant le rôle clé des solutions basées sur la nature pour améliorer l'adaptation et la résilience. Au Cameroun, l’UICN a assisté le MINEPDED dans la révision de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN). Ce document a été capitalisé par la délégation camerounaise lors de la COP 26 à Glasgow en Ecosse. L’Union a aussi contribué à la planification et la mobilisation des fonds pour le développement et la finalisation des outils (MNV-Mesure, Notification-, Vérification, Registre, Système d’Information sur les sauvegardes, Niveau de référence des émissions) dans le cadre de la mise en œuvre du processus REDD+ et du cadre de Varsovie. 5. LE CLIMAT 5.1. Les pays appliquent des solutions fondées sur la nature pour accélérer l’adaptation effective aux effets du changement climatique Récolte du mil au Niger, © F. Maamouri/UICN UICN PACO rapport annuel 2021 24
  • 29. 5.2. Les pays améliorent leurs solutions fondées sur la nature pour atteindre les objectifs d’atténuation des effets du changement climatique Après le lancement du Standard mondial de l’UICN pour les solutions fondées sur la nature™ (SfN) en juillet 2020, en collaboration avec le Programme global de gestion des écosystèmes (GEMP), le PACO a initié un processus de renforcement de capacités sur les SfN dans la région, couplé à l’application du Standard. L’appui de l’UICN a permis l’auto-évaluation des SfN mises en œuvre sur 3 sites pilotes (Bénin, Côte d’Ivoire et Sénégal). Les résultats de l’auto-évaluations ont permis de formuler des recommandations pour l’amélioration des processus et s’assurer sur les SfN déployées profitent à la fois au bien-être des hommes et à la nature. Pour améliorer la mise en œuvre des solutions fondées sur la nature dans le bassin de la Volta, 52 cadres (dont 13 femmes) des administrations publiques, de la société civile de 2 pays (Côte d’Ivoire et Togo) ont été formés à l’application des standards mondiaux des solutions fondées sur la nature. Ces formations ont été conduites par l’UICN en collaboration avec l’Organisation mondiale de la météorologie, l’Autorité du Basin de la Volta, le Partenariat mondial de l’eau pour l’Afrique de l’Ouest. En Mauritanie, une base de données a été mise en place au niveau de l’Agence Nationale de la Grande Muraille Verte pour centraliser l’ensemble des informations sur zones humides continentales relatives au projet « Adaptation et Résilience face au Changement Climatique ». Les informations qui seront produites et centralisées contribueront de façon significative à la vulgarisation des connaissances scientifiques sur la Biodiversité. Cette base de données sera aussi disponible au niveau de la Direction de la Protection et Restauration des Espèces et Milieux au Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, structure à laquelle toute la thématique zones humides est rattachée. Réalisation des périmètres irrigués en Mauritanie, Projet GEF zone humide continentale en Mauritanie, © F. Maamouri/UICN  Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 25
  • 31.  9 membres de l’UICN ont été impliqués dans la mise en œuvre du projet « Managing mangroves and production landscapes for climate change mitigation » et ont contribué à l’atteinte de résultats encourageants ;  Participation de 9 Membres l'atelier régional avec les points focaux nationaux de l’OBAPAO au cours de laquelle BIOPAMA a collaboré avec la Commission mondiale des aires protégées (CMAP), par l'intermédiaire de son membre Harry Jonas, à animer une session sur d'autres mesures de conservation efficaces par zone ;  Collaboration initiée avec des membr la Commission pour la Survie des Espèces (SSC) dont des Experts du Groupe de travail sur la Conservation de la Translocation pour la fourniture d’avis techniques et scientifiques durant le processus de sélection des bénéficiaires de bourses de recherche doctorale et des subventions aux centres de conservation ex situ ;  Signature de mémorandum de collaboration entre l’UICN-PACO et l’Organisation pour la Mise en Valeur du Fleuve Gambie (OMVG) en vue du suivi/conseil pour les études d’impacts environnementaux associées au barrage hydroélectrique de Sambangalou. En Guinée Bissau, l’UICN et le comité national ont consolidé les partenariats régionaux et nationaux en vue d’une meilleure gouvernance de l’environnement et des ressources naturelles. Les actions de partenariats ont concerné :  Partenariat avec le Forum des Nations Unies sur le Forêts : Il vise le renforcement des capacités des acteurs nationaux et, le développement du portfolio, en particulier le financement d’activités de restauration forestière et de gouvernance des ressources forestières ;  Mise en place d'un réseau acteurs de la mangrove : l'initiative regroupe 17 ONGs, institutions, acteurs, projets et programmes travaillant sur l'écosystème de mangrove. L'objectif consiste à échanger et construire des synergies afin de protéger, restaurer et valoriser l'écosystème de mangrove et surtout mettre en place une plateforme nationale avec une stratégie et des plans d'actions communs. Des consultations ont été engagées pour l’inclusion des experts du Secrétariat de l’UICN et de ses organes dans l’identification, la conception et la programmation des activités sur les thèmes suivants : Solutions fondées sur la nature™ (SfN) ; Gestion durable de la mangrove ; Suivi et traitement des déchets plastiques en zones côtières ; Liste Verte des aires marines protégées (AMP) ; Étude sur la Liste Rouge des Écosystèmes. Des membres de l’UICN en Mauritanie ont été impliqués dans la formulation des projets notamment :  La formulation du projet GCF « Renfor de la résilience au changement climatique pour les communautés, les écosystèmes et les systèmes agro-sylvo-pastoraux de la région du Brakna, Mauritanie » ;  Le projet FEM7 Dr d’un Système intégré pour promouvoir la neutralité de la dégradation des terres dans trois régions arides de Mauritanie », dont la formulation est assurée par le bureau d'études Mauritanien BAWA de l'Association NAFORE pour la protection de l'environnement ;  Développement du projet « Restaurer d’anciennes plaines inondables pour le renforcement de la résilience au changement climatique des communautés et des écosystèmes en Mauritanie » en partenariat avec l'Association NAFORE pour répondre à l’appel du Fond d’Innovation pour le Développement. IMPLICATION DES MEMBRES ET DES COMMISSIONS DANS LA MISE EN ŒUVRE DU PROGRAMME Le Secrétariat, les membres et les experts des Commissions de l’Union ont activement participé à la mise en œuvre du programme régional de l’UICN, tenant compte de l’approche « Un seul Programme » de l’Union : Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 27
  • 32. ÉVÈNEMENTS SIGNIFICATIFS Le PACO au Congrès mondial de la nature, Marseille, France Du 2 au 11 Septembre 2021, le Parc Chanot à Marseille a accueilli le dernier Congrès mondial de la nature de l’UICN. L’Afrique Centrale et Occidentale, était fortement représenté à la fois par son secrétariat, ses membres, ses partenaires techniques et financiers ainsi que diverses organisations de la société civile. Avec près de 6 000 participants inscrits sur place et plus de 3 500 participants en ligne, la manifestation hybride a rassemblé de hauts responsables venus des États et des administrations publiques, de la société civile, des communautés autochtones, du secteur privé et de l’enseignement supérieur et de la recherche, pour décider collectivement des mesures à prendre face aux défis les plus pressants en matière de conservation et de développement durable. Par ailleurs, plus de 25 000 personnes ont visité l’espace « Pavillons et Exposition » et les Espaces Générations Nature. Au total une centaine de participants d’Afrique centrale et occidentale représentant des États (4 Ministres), des ONG (54 ONG Membres), des institutions partenaires de l’UICN et des personnes de ressources y ont pris part. Ces experts ont pu suivre des présentations et prendre part aux échanges avec pour objectifs: d’identifier et faire connaitre les principaux défis de la conservation et de l‘utilisation durables de ressources naturelles dans le monde ainsi que dans notre région, afin de favoriser une vision commune, de partager les expériences réussies en matière de réponse aux défis environnementaux, d’assurer une gouvernance efficace et équitable de son utilisation, et développer des solutions basées sur la nature pour relever les défis mondiaux du climat. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président français en personne, M. Emmanuel Macron, qui a rappelé être « très fier que nous (la France) ayons, durant cette année, eu à organiser (…) le Congrès de l’UICN à Marseille, qui (…) crée des alliances et où on prend des engagements. Et donc, plus on a des éléments de mobilisation comme le Congrès, plus on accélère en quelque sorte la marche de notre action, la capacité à avancer et à tenir le rythme parce que l'urgence est là (…). Ces moments permettent de renouveler nos engagements (…) ». En marge de tous les évènements d’exposition, le congrès Mondial a aussi été l’occasion de renouveler le Conseil de l’Union qui a ainsi permis à Mme Razan Al Mubarak, des Émirats Arabes Unis, de devenir la nouvelle Présidente de l’Union et à Mme Gloria Ujor d’être au rang des 4 conseillers pour l’Afrique, Membres du Conseil 2021-2025. Nous rappellerons ici que le Conseil est placé sous l'autorité et la direction du Congrès mondial de la nature de l'UICN. Le rôle du Conseil de l'UICN est de définir les orientations stratégiques et politiques pour les travaux de l’Union, conformément aux décisions du Congrès mondial, assurer la supervision et le contrôle des résultats de l’Union dans son ensemble et de celles du Directeur général, cherchant à améliorer la cohérence entre ses différentes composantes, s’acquitter de ses responsabilités statutaires vis-à-vis des membres de l’Union et leur rendre compte de la réalisation des objectifs de l’Union, définir des politiques et des lignes directrices et élaborer des déclarations sur des questions importantes et les communiquer à l’UICN ainsi qu’à la communauté mondiale. UICN PACO rapport annuel 2021 28
  • 33. Le bureau régional de l’UICN a également connu une forte participation de plusieurs ministres et personnalités influentes de la région dont, le ministre burkinabè de l’Environnement, le Ministre Mauritanien, la Ministre du Niger de l’Environnement, le président de la CEDEAO, le président de la BAD. Plateforme d’échanges le Congrès a créé une occasion de partager des connaissances et d’expériences récentes sur les développements scientifiques, les politiques et pratiques en matière de conservation et d’utilisation durable des ressources naturelles dans leurs espaces respectifs. Les participants ont ainsi largement discuté des problèmes environnementaux de l’heure et surtout des opportunités de synergies d’actions dans la perspective de l’après pandémie a COVID-19, qui a fondamentalement bouleverse les paradigmes ontologiques de la conservation. En termes de défi, les participants ont par exemple reconnu la nécessité d’élaborer des politiques de conservation et actions sur le terrain, basées sur un état des connaissances de la biodiversité, le plus fiable possible. Pour cela, il serait nécessaire de faire un état des lieux sur l’élaboration de la Liste Rouge des écosystèmes et leur mise en œuvre effective et urgente dans la région PACO. L’UICN a également appelé à un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins et adopté une position de neutralité sur tous les aspects de la biologie de synthèse, s’appuyant sur le principe de précaution, jusqu’à l’adoption officielle d’une politique de l’UICN sur ce sujet. La participation active des organisations de peuples autochtones, membres de l’UICN, a conduit à ce que l’accent soit mis, dans de nombreuses résolutions, sur les droits des peuples autochtones et leur rôle dans la conservation. 9 motions nouvelles et urgentes ont été adoptées dont une proposée par les membres français de l’UICN sur les liens entre pandémies et biodiversité pour soutenir l’approche « Une seule santé ». D’autres soutiennent la protection de l’Amazonie en défendant le rôle des populations autochtones (Éviter le point de non-retour en Amazonie en protégeant 80% d’ici à 2025) et des positions pour éviter la dégradation de sites naturels emblématiques face à des grands projets (Appel au retrait d’un projet de permis d’exploration de combustibles fossiles dans la mer des Wadden, site inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO ; Protéger le bas- Congo de la construction de grands barrages hydroélectriques ; Protéger l’Okavango de l’exploitation pétrolière et gazière. Le Congrès et au-delà, le Manifeste de Marseille Le Manifeste de Marseille Le Congrès de Marseille s’est soldé par l’élaboration du Manifeste de Marseille qui vise entre autres objectifs a : 1. Respecter et tirer parti des perspectives et des capacités d’agir de tous les citoyens ; 2. Poursuivre les collaborations et les partenariats ; 3. Contrer les impacts de la pandémie de COVID-19 ; 4. Assurant la promotion des investissements en faveur de la nature ; 5. Oeuvrant pour une transition vers une économie respectueuse de la nature ; 6. Accordant la priorité aux investissements en faveur de nature qui font progresser justice et inclusion sociales. En définitive, le Manifeste de Marseille invite à mettre fin à la perte de biodiversité en s'engageant en faveur d'un cadre mondial de la biodiversité pour l'après 2020 qui soit transformateur, efficace et ambitieux. Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 29
  • 34. Elle a été organisée du 10 au 13 février 2021 pour diffuser les acquis du projet d’appui aux populations dépendantes de la forêt au Burkina Faso. Composée d’une quinzaine de journalistes de la presse écrite, audiovisuelle et en ligne, elle a sillonné trois des 5 régions d’intervention du programme pour discuter avec les acteurs des acquis pendant les 5 ans d’intervention de l’Union. Caravane de presse au Burkina Faso Journée mondiale des zones humides 2021 Elle a été célébrée sous le thème « Zones humides et eau », choisi afin de rappeler l’importance de ces milieux pour assurer à l’humanité un accès à l’eau en quantité et en qualité suffisante pour son bien-être et celui de la planète. En Mauritanie, la commémoration par le Ministère de l’Environnement et du Développement Durable de la Mauritanie et l’UICN, en collaboration avec ses partenaires et Membres, s’est déroulée grâce au projet FEM/ ANGMV/UICN « Adaptation et résilience des zones humides au changement climatique ». Sous le haut patronage du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, Tamourt En Naaj, l’un des sites du projet classé comme site Ramsar dans la région du Tagant, a abrité l’événement. Plusieurs stands et expositions avaient été érigés à cet occasion, des sketchs par les écoliers et chants des populations avaient aussi rythmés l’événement. Près de 400 personnes y ont pris part dont plusieurs partenaires techniques et financiers (GIZ, BACOMAB, Agence Française du Développement, FAO, Parc National du Diawling…). La commémoration s’est déroulée dans plusieurs pays de la région sous le thème de la restauration des paysages. En Guinée, la journée a été organisée sous l’égide de 5 ministres (Environnement et Biodiversité, Santé, Femme et Famille, Administration territoriale et Pêche) et d'institutions internationales (PNUD, FAO et Banque mondiale). Au Cameroun, en collaboration avec l’UICN, le Ministère de l'Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable et INBAR ont organisé une table ronde sur l'utilisation du bambou et d'autres produits forestiers non ligneux pour la restauration des paysages et écosystèmes dégradés. L’événement a permis d'informer les décideurs politiques et les organisations de la société civile sur la nécessité d'exploiter le potentiel du bambou dans les activités de restauration des paysages forestiers. Journée mondiale de l'environnement 2021 « Aires protégées d’Afrique centrale : État 2020 » Le lancement de la publication a eu lieu en ligne, le 29 juin 2021 avec plus de 200  participants. Ce document multi-auteurs élaboré sous la coordination de la Commission des Forêts d'Afrique Centrale (COMIFAC), avec le financement de BIOPAMA vise à apporter les connaissances pertinentes pour améliorer l'efficacité de la gestion et la gouvernance des Aires Protégées dans la région. Le document est disponible en ligne : https://www.observatoire- comifac.net/publications/edap UICN PACO rapport annuel 2021 30
  • 35. Le budget prévisionnel du portefeuille des projets du PACO en 2021 a été de 20.5 millions CHF dont 62% pour l’ensemble des programmes régionaux et 38% pour les programmes pays. SITUATION FINANCIÈRE Pour l’exécution des activités des projets, en plus du solde de l’année précédente, le PACO a reçu en 2021 des fonds de l’ordre de CHF 11.4 millions, soit directement des bailleurs de fonds, soit à travers le siège ; par rapport à l’année précédente, on note une hausse importante des fonds reçus des bailleurs multilatéraux qui passaient de 56% à 75%. Ceci étant surtout dû aux projets financés par le Fonds pour l'environnement mondial ou FEM, l’Union Européenne et la Banque Mondiale à travers l’UEMOA. Les sources de financement demeurent assez diverses et constituées d’une vingtaine de bailleurs. On note une importante hausse du financement du FEM du fait des nouveaux projets qui s’ajoutent à ceux déjà en cours d’exécution. - 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 CHF '000 Budgets des projets en 2021 CHF 8 548 k CHF 2 425 k CHF 419 k 75,03% 21,2… 3,68% Fonds reçus par type de bailleur MULTILATERAUX BILATERAUX FONDATIONS, ONG 0 500 1 000 1 500 2 000 2 500 3 000 3 500 CHF '000 Fonds reçus en 2021 par source de financement FEM UNION EUROPÉENNE UEMOA ASDI UNOPS SUISSE BANQUE MONDIALE FRANCE CBLT ALLEMAGNE SOS SAHEL COMITÉ NATIONAL UICN PAYS-BAS AWHF IIED MAVA PATH FAO ÉTATS-UNIS Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 31
  • 37. L’UICN PACO continue à travailler avec les partenaires financiers et techniques pour la mise en œuvre de son programme. Nos principaux top 5 bailleur pour le Paco qui nous soutiennent pour la réalisation de nos objectifs sont la Banque Mondiale pour WACA-ResIP, l’Union Européenne pour PAPBio C1-Mangroves, la Coopération suédoise pour le projet PREE, le FEM et le Fonds Vert Climat pour plusieurs projets ainsi que l’UNCDD. Le partenariat est la principale approche que le PACO a adopté pour la mise en place de nos programmes notamment : Donateurs et PARTENAires • Le partenariat avec Wetlands International et Eclosio dans le cadre du projet PAPBio C1-Mangroves est établi et fonctionnel. La coordination du projet est effective, même si certaines préoccupations des partenaires sur la gouvernance et la gestion des budgets du projet doivent encore être levées pour qu’elle soit optimale. • Le Centre de Suivi Écologique est le partenaire principal dans le cadre du projet WACA-UEMOA et WACA-Banque Mondiale.  • La Convention d’Abidjan est aussi un partenaire de mise en œuvre dans le cadre du projet WACA ResIP sur les aspects réglementaires de la gestion de la zone côtière ouest-africaine. À travers le projet PAPBio C1-Mangroves, le MACO collabore aussi avec ABC pour la rédaction et la mise en œuvre du protocole sur la gestion et la protection de la mangrove. • Le PRCM et le RAMPAO, qui ont des liens historiques avec l’UICN, sont des partenaires privilégiés. En témoigne les 2 protocoles d’accord signés entre ces ONG et l’UICN et le développement de nombreux projets en commun. • L'institut de développement Ghanéen est également fortement impliqué dans la mise en œuvre du projet de mangroves et s'associe à l'UICN pour organiser des activités à l'occasion de la Journée mondiale des mangroves le 26 juillet 2021. Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 33
  • 38. • UICN PACO (2021). Rapport annuel 2020. Gland, Suisse : UICN. - Français : https://portals.iucn.org/library/node/49538 - Anglais : https://portals.iucn.org/library/node/49537 • Starnes, T. et Darwall, W.R.T. (éds.) (2021). Identification et validation des Zones clés pour la biodiversité des eaux douces d’Afrique occidentale. Gland, Suisse : UICN. 142p. - Français : https://portals.iucn.org/library/node/49702 - Anglais : https://portals.iucn.org/library/node/49701 • La publication Aires protégées d’Afrique centrale : État 2020 fait suite à une première édition publiée en 2015, devenue aujourd’hui la publication phare sur les aires protégées de la région. 402 p. Rédigé par un groupe d’experts spécialisés dans la conservation en Afrique centrale, avec l’appui financier de l’Organisation des États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique et de l’UE, par le biais des projets BIOPAMA et RIOFAC, ainsi que de la GIZ. - Français : https://www.observatoire-comifac.net/publications/edap?lang=fr - Anglais : https://www.observatoire-comifac.net/publications/edap?lang=en • Note de politique : Sauver les terres de pâturage et de parcours au Burkina Faso. 6p. - Français : https://bit.ly/3seI2NA • Note de politique : Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger. 6p. - Français : https://bit.ly/3ueyzIA   Communication et PUBLICATIONS UICN PACO rapport annuel 2021 34
  • 39. • UICN - Bureau du Burkina Faso (2021). La méthodologie d’évaluation participative des parcours : Application dans la commune de Gorouol au Niger. Ouagadougou, Burkina Faso : UICN - Bureau du Burkina Faso. 32 p. • UICN - Bureau du Burkina Faso (2021). La méthodologie d’évaluation participative des parcours : Application dans les communes de Mogtedo et Boudry au Burkina Faso. Ouagadougou, Burkina Faso : UICN - Bureau du Burkina Faso. 28 p. • IBAP (2021). À la découverte des Mangroves en Afrique de l’Ouest - Manuel d’Éducation à l’Environnement. The Restoration Initiative (TRI) - IBAP/UICN/GEF. 49p. Vidéos • Coopération pour une gestion durable des bassins transfrontaliers de l’Union du Fleuve Mano. - Français : https://youtu.be/cuyTMpOPYsk - Anglais : https://youtu.be/rYs1afHI0VY • Engagement des jeunes dans la restauration des écosystèmes en République de Guinée. - Français : https://youtu.be/_oH55e3P9nc Table des matières | Message du Directeur Régional | Acronymes | L’UICN en un clin d’œil | Orientation stratégique | Ressources humaines | Principales réalisations | Implication des Membres et des Commissions dans la mise en œuvre du Programme | Évènements significatifs | Situation financière | Donateurs et Partenaires | Communication et Publications UICN PACO rapport annuel 2021 35
  • 40. Burkina Faso • B.P. : 3133 Ouagadougou 01 Tél. : +226 25 31 31 54 uicnbf@iucn.org • Avenue Charles Bila KABORE Ouaga 2000 derrière la station Total 01 B.P. 1618 Ouagadougou 01 Tél. : +226 25 49 82 07 / 25 40 99 42 Cameroun • B.P. : 5506 Yaoundé Tél. : +237 222 21 64 96 Fax : +237 222 21 64 97 cameroun@iucn.org Guinée Bissau • Av. Dom Settimio Arturo Ferrazzetta Apartado 23 1033 Bissau Codex. Guinée-Bissau Tél. : +245 955 80 38 48 uicngb@iucn.org Mali • B.P. : 1567 Bamako Tél. : +223 20 22 75 72 uicnmali@iucn.org Mauritanie • B.P. : 4167 Nouakchott Tél. : +222 45 25 12 76 Fax : +222 45 25 12 67 uicnmauritanie@iucn.org Niger • Cité STIN, villa 7146 I, Yantala NY 121, Niamey Tél. : +227 96 09 26 17 / +227 90 26 31 30 Sénégal • Avenue Cheick Anta Diop 2ème étage B.P. : 3215 Dakar Tél. : +221 33 869 02 81 uicnsenegal@iucn.org Ghana • 35 Royalt Castel Road, Kokomlemle-Accra Tél. : +233 596 01 7711 / +233 541 56 6408 iucnprojects@iucn.org Guinée • Nongö, Commune de Ratoma, Conakry Tél. : +224 628 969 685 Tchad • Quartier Sabangali, Rue 2067, N'Djaména Tél. : + 235 66 34 23 07 / +235 99 63 04 67 PROGRAMMES PAYS BUREAU DE PROJETS UICN PACO rapport annuel 2021 36
  • 41. 37
  • 42. œuvrer pour un monde juste qui valorise et conserve la nature UNION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DE LA NATURE Complexe SICAP Point E Bâtiment D, 4ème étage BP 3215 Dakar, Sénégal www.iucn.org/fr/regions/afrique-centrale-et-occidentale www.iucn.org/resources/publications E-mail:paco@iucn.org twitter.com/iucn facebook.com/iucn.org Bureau Régional Programme Afrique Centrale et Occidentale - PACO