Sur la necrophilie supposée du prophete de l'islam
1. Sur la nécrophilie supposée
du Prophète Muhammad
Paix et bénédictions sur lui
Collectif al-Hanifiyyah
Création : 01/12/2013
Introduction
Cette accusation de nécrophilie envers le Prophète Muhammad (paix et bénédiction sur lui)
peut paraitre surprenante pour plus d’un musulman, mais l’allégation diffamatoire existe bel et
bien. Elle est très répandue dans les milieux fondamentalistes chrétiens, et plus
particulièrement dans certains milieux coptes. Le prêtre copte Zakaria Boutros, qui a inspiré
récemment les auteurs du film anti
anti-islam [1], en a été l’un des principaux propagateurs.
,
Malheureusement le manque d’honnêteté intellectuelle, voilé très certainement par la violente
haine qu’ils éprouvent envers l’islam, empêche ces diffamateurs et propagateurs de mensonge
mensonges
et de haine de voir la vérité en face.
Quand on se trouve impliqué dans un combat idéologique, il est bien difficile de garder s
son
esprit critique. On se retrouve alors très vite aveuglé par ses propres passions, prenant
finalement ses propres désirs pour la réalité.
Pour ceux qui ne le savent pas, et nous pensons aux jeunes lecteurs qui nous suivent, la
nécrophilie consiste à avoir des relations sexuelles avec des personnes mortes. Nous lisons
ir
dans l’encyclopédie en ligne Wikipédia :
La nécrophilie (également nommée thanatophilie ou nécrolagnie) est une attirance sexuelle pour les
)
cadavres. Elle est classifiée en tant que paraphilie dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles
mentaux (DSM-IV). [2]
Collectif al-Hanifiyyah | Sur la nécrophilie supposée 1
2. I. L’allégation
Quand vous parcourez les différents sites internet qui diffament en permanence l’islâm, vous
tomberez sur l’allégation formulée de la sorte :
Selon Ibn ‘Abbas qui dit : Quand est morte Fâtima la mère de ‘Alî, le Messager d’Allah a retiré sa
chemise et lui a fait porter. Il a couché avec elle dans sa tombe.
De manière générale, les diffamateurs citent ce récit et le font suivre de références en vrac que
les activistes islamophobes sur les divers forums se relaient en permanence.
Certains pensent qu’avec des copier
copier-coller – auxquels ils ne comprennent rien au passage – ils
vont faire avancer leur combat idéologique contre l’islâm. Or, plus un mensonge est gros, plus la
chute est douloureuse.
Alors qu’en est-il ? Sur quelles sources se sont basés ces affabulateurs ? Rentrons maintenant
dans le vif du sujet. Puisses Dieu le Très Haut nous assister dans cette tâche.
Très-Haut
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3. II. Les sources de l’Histoire
Dans un premier temps, nous allons mentionner les sources de l’allégation sur lesquelles les
islamophobes se sont basés. Dans cette partie nous rapporterons uniquement les traditions
sans les commenter.
A/ ‘Alâ ad-Dîne al-Moutaqqî al
Moutaqqî al-Hindî (m. 975 H.), Kanz al-‘Oummâl fî Sounan al‘Oummâl
Aqwâl wal Af’âl, traditions n°37606, 37607 et 37608
,
La première source – si ce n’est pas la seule d’ailleurs qu’ils mentionnent – se trouve dans
l’œuvre monumentale du traditionniste indien ‘Alâ ad-Dîne al-Moutaqqî al
Moutaqqî al-Hindî (m. 975 H.).
La source est tardive, et l’auteur ne cite pas tout le temps la chaine de rapporteurs de la dite
tradition [3].
•
Tradition n° 37606
ﳌﺎ ﻣﺎﺗﺖ أم ﻋﲇ ﺑﻦ أيب ﻃﺎﻟﺐ ﻓﺎﻃﻤﺔ ﺑﻨﺖ أﺳﺪ ﺑﻦ ﻫﺎﺷﻢ وﻛﺎﻧﺖ ﻣﻤﻦ ﻛﻔﻞ اﻟﻨﺒﻲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ورﺑﺘﻪ ﺑﻌﺪ ﻣﻮت
ﻋﺒﺪ اﳌﻄﻠﺐ، ﻛﻔﻨﻬﺎ اﻟﻨﺒﻲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﰲ ﻗﻤﻴﺼﻪ، وﺻﲆ ﻋﻠﻴﻬﺎ واﺳﺘﻐﻔﺮ ﻟﻬﺎ وﺟﺰاﻫﺎ اﻟﺨري مبﺎ وﻟﻴﺘﻪ ﻣﻨﻪ، واﺿﻄﺠﻊ
ﻣﻌﻬﺎ ﰲ ﻗﱪﻫﺎ ﺣني وﺿﻌﺖ ﻓﻘﻴﻞ ﻟﻪ: ﺻﻨﻌﺖ ﻳﺎ رﺳﻮل ﷲ ﺑﻬﺎ ﺻﻨﻌﺎ مل ﺗﺼﻨﻊ ﺑﺄﺣﺪ! ﻗﺎل: إمنﺎ ﻛﻔﻨﺘﻬﺎ ﰲ ﻗﻤﻴﴢ ﻟﻴﺪﺧﻠﻬﺎ ﷲ
اﻟﺮﺣﻤﺔ وﻳﻐﻔﺮ ﻟﻬﺎ، واﺿﻄﺠﻌﺖ ﰲ ﻗﱪﻫﺎ ﻟﻴﺨﻔﻒ ﷲ ﻋﻨﻬﺎ ﺑﺬﻟﻚ
Chaine de transmission :
La chaîne de transmission complète est citée quelques pages avant, l’auteur n’a cité qu’Ibn
‘Abbâs en bout de chaîne de transmission afin de ne pas se répéter.
Al-Shîrâzî (dans son livre « al-Alqâb ») –> Abou al-‘Abbâs Ahmad b. Sa’îd b. Mi’dâne de
Mar’ou (ville du Türkménistan) -> Ahmad b. Ahmad b. ‘Amrou -> Son père et son oncle
>
paternel -> son grand pè ‘Amrou b. Mous’ab -> Shou’ayb b. Mouslim b. Qoutaybah ->
>
père
>
‘Âlî b. Moussâ -> Abou al
>
al-‘Abbâs le prince des croyants -> Abou Muhammad b. ‘Alî ->
>
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4. Aboû Hâshim b. Muhammad b. al
al-Hanafiyyah -> Al-Hasan b. ‘Alî -> (1) ‘Alî b. Abî Tâlib (le
>
ème Calife bien guidé) et (2) Muhammad b. ‘Alî -> Son père -> Ibn ‘Abbâs
4
>
Récit :
Quand la mère de ‘Alî b. Abî Tâlib Fâtimah la fille d’Asad b. Hâshim est morte, alors
Tâlib,
Hâshim,
qu’elle était celle qui avait pris en charge le Prophète (paix et bénédiction sur lui) et
l’avait éduqué après la mort de ‘Abd al
al-Mouttalib, le Prophète (paix et bénédiction sur
lui) l’a enveloppée dans sa chemise en guise de linceul. Il a prié et demandé le pardon
pour elle, de même qu’Il a demandé à Dieu de la récompenser par le bien en r
raison de sa
bienveillance pour lui. Il s’allongea ensuite avec elle dans la tombe à l’endroit où elle fut
l
placée et il lui fut dit : « Tu as fait ô Messager de Dieu, ce que tu n’as fait pour personne
d’autre ! » Ce à quoi il répondit : « Certes je l’ai enveloppée dans ma chemise en guise de
linceul afin que Dieu la fasse entrer dans Sa Miséricorde et qu’Il lui offre le pardon, et je me
suis allongé dans sa tombe afin que, par cela, Dieu lui allège les châtiments [de la tombe]. »
[4]
•
Tradition n° 37607
ﻋﻦ ﻋﲇ ﻗﺎل: ﳌﺎ ﻣﺎﺗﺖ ﻓﺎﻃﻤﺔ ﺑﻨﺖ أﺳﺪ ﺑﻦ ﻫﺎﺷﻢ ﻛﻔﻨﻬﺎ اﻟﻨﺒﻲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﰲ ﻗﻤﻴﺼﻪ، وﺻﲆ ﻋﻠﻴﻬﺎ ﻓﻜﱪ ﻋﻠﻴﻬﺎ
ﺳﺒﻌني ﺗﻜﺒرية وﻧﺰل ﰲ ﻗﱪﻫﺎ ﻓﺠﻌﻞ ﻳﻮﻣﻲ ﰲ ﻧﻮاﺣﻲ اﻟﻘﱪ ﻛﺄﻧﻪ ﻳﻮﺳﻌﻪ وﻳﺴﻮي ﻋﻠﻴﻬﺎ، وﺧﺮج ﻣﻦ ﻗﱪﻫﺎ وﻋﻴﻨﺎه ﺗﺬرﻓﺎن، وﺣﺜﺎ
ﰲ ﻗﱪﻫﺎ، ﻓﻠام ذﻫﺐ ﻗﺎل ﻟﻪ ﻋﻤﺮ ﺑﻦ اﻟﺨﻄﺎب: ﻳﺎ رﺳﻮل ﷲ! رأﻳﺘﻚ ﻓﻌﻠﺖ ﰲ ﻫﺬه اﳌﺮأة ﺷﻴﺌﺎ مل ﺗﻔﻌﻠﻪ ﻋﲆ أﺣﺪ! ﻓﻘﺎل: ﻳﺎ
ﻋﻤﺮ! ﻫﺬه اﳌﺮأة ﻛﺎﻧﺖ أﻣﻲ ﺑﻌﺪ أﻣﻲ اﻟﺘﻲ وﻟﺪﺗﻨﻲ، إن أﺑﺎ ﻃﺎﻟﺐ ﻛﺎن ﻳﺼﻨﻊ اﻟﺼﻨﻴﻊ وﺗﻜﻮن ﻟﻪ اﳌﺄدﺑﺔ وﻛﺎن ﻳﺠﻤﻌﻨﺎ ﻋﲆ
ﻃﻌﺎﻣﻪ ﻓﻜﺎﻧﺖ ﻫﺬه اﳌﺮأة ﺗﻔﻀﻞ ﻣﻨﻪ ﻛﻠﻪ ﻧﺼﻴﺒﺎ ﻓﺄﻋﻮد ﻓﻴﻪ، وإن ﺟﱪﻳﻞ أﺧﱪين ﻋﻦ ريب أﻧﻬﺎ ﻣﻦ أﻫﻞ اﻟﺠﻨﺔ، وأﺧﱪين ﺟﱪﻳﻞ
."108/3 :أن ﷲ ﺗﻌﺎﱃ أﻣﺮ ﺳﺒﻌني أﻟﻔﺎ ﻣﻦ اﳌﻼﺋﻜﺔ ﻳﺼﻠﻮن ﻋﻠﻴﻬﺎ. "اﳌﺴﺘﺪرك ﻟﻠﺤﺎﻛﻢ
Chaine de transmission :
Idem. Selon ‘Alî uniquement cette fois
fois.
Récit :
Quand Fâtimah la fille d’Asad b. Hâshim est morte, le Prophète (paix et bénédiction sur
lui) l’a enveloppée dans sa c
chemise en guise de linceul. Il pria pour elle et loua la
grandeur de Dieu soixante
soixante-dix fois sur elle et il descendit dans sa tombe et il y resta
deux jours comme s’il souhaitait élargir la tombe et arranger les choses pour elle Il
elle.
sortit ensuite de la tombe les larmes aux yeux Il y fit des exhortations. Quand il partit,
yeux.
‘Oumar b. al-Khattâb lui dit : « Ô Messager de Dieu ! Je t’ai vu faire pour cette femme une
Khattâb
chose que tu n’as faite pour personne d’autre. » Ce à quoi il lui répondit : « Ô ‘Oumar,
cette femme était ma mère après ma mère qui m’a enfantée, Abou Tâlib faisait des œuvres
de bienfaisances et il donnait des repas somptueux et nous invitait à manger alors cette
femme laissait une part déterminée afin que je la prenne. Et Gabriel m’a informé selon Mon
Seigneur qu’elle faisait partie des Gens du Paradis. De même qu’il m’a informé que Dieu le
Très-Haut a ordonné à soixante
soixante-dix mille anges de prier pour elle. » [5]
Commentaire en marge de la tradition :
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 4
5. Cf. « Al-Moustadrak » d’al-Hâkim 3/108
Hâkim
•
Tradition n° 37608
،ﻋﻦ اﺑﻦ ﻋﺒﺎس ﻗﺎل: ﳌﺎ ﻣﺎﺗﺖ ﻓﺎﻃﻤﺔ أم ﻋﲇ ﺧﻠﻊ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠﻴﻪ وﺳﻠﻢ ﻗﻤﻴﺼﻪ وأﻟﺒﺴﻬﺎ إﻳﺎه واﺿﻄﺠﻊ ﰲ ﻗﱪﻫﺎ
ﻓﻠام ﺳﻮى ﻋﻠﻴﻬﺎ اﻟﱰاب ﻗﺎل ﺑﻌﻀﻬﻢ: ﻳﺎ رﺳﻮل ﷲ! رأﻳﻨﺎك ﺻﻨﻌﺖ ﺷﻴﺌﺎ مل ﺗﺼﻨﻌﻪ ﺑﺄﺣﺪ؟ ﻗﺎل: إين أﻟﺒﺴﺘﻬﺎ ﻗﻤﻴﴢ ﻟﺘﻠﺒﺲ ﻣﻦ
.ﺛﻴﺎب اﻟﺠﻨﺔ، واﺿﻄﺠﻌﺖ ﻣﻌﻬﺎ ﰲ ﻗﱪﻫﺎ ﻷﺧﻔﻒ ﻋﻨﻬﺎ ﻣﻦ ﺿﻐﻄﺔ اﻟﻘﱪ، إﻧﻬﺎ ﻛﺎﻧﺖ أﺣﺴﻦ ﺧﻠﻖ ﷲ ﺻﻨﻴﻌﺎ إﱃ ﺑﻌﺪ أيب ﻃﺎﻟﺐ
.""أﺑﻮ ﻧﻌﻴﻢ ﰲ اﳌﻌﺮﻓﺔ واﻟﺪﻳﻠﻤﻲ، وﺳﻨﺪه ﺣﺴﻦ
Chaine de transmission :
Idem. Selon Ibn ‘Abbâs.
Récit :
Quand Fâtimah la mère de ‘Alî est morte, le Messager de Dieu a retiré sa chemise et la lui fit
porter. Et il s’est étendu dans son tombeau Et quand il l’a recouverte de terre pour
l’ensevelir, certains dirent : « Ô Messager de Dieu ! Nous t’avons vu faire quelque chose que
s
tu ne fais pas d’habitude pour quelqu’un d’autre ? » Il répondit : « Je l’ai couverte de ma
chemise afin qu’elle soit vêtue d’un vêtement du paradis, et je suis allé avec elle dans la tombe
afin de lui alléger son étreinte ; car elle était la créature de Dieu la plus aimée de moi après
nte
Abou Tâlib ». [6]
Commentaire en marge de la tradition :
[Rapporté par] Abou Nou’aym dans [son ouvrage] « al-Ma’rifah » ainsi qu’al
qu’al-Daylamî et sa
chaîne de transmission est bonne.
B/ At-Tabarânî (m. 360 H.) Al-Mou’jam al-Awsat, tradition n°189 et 6935
H.),
Awsat,
•
Tradition n° 189
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 5
6. ِ ْ َ َِْ ْ ٍ ِ َ ْ َ ْ ﱡ
ﺣﺪﺛَﻨَﺎ أَﺣﻤﺪ ﺑْﻦ ﺣامد ﺑْﻦِ زﻏﺒﺔ ﻗَﺎل: ﻧﺎ روح ﺑْﻦ ﺻﻼح ﻗَﺎل: ﻧﺎ ﺳﻔﻴَﺎنُ اﻟﺜﱠﻮرِي، ﻋﻦ ﻋﺎﺻﻢ اﻷَﺣﻮل، ﻋﻦ أَﻧَﺲ ﺑْﻦِ ﻣﺎﻟِﻚ ﻗَﺎل: ﻟَام
ْ ُ َ ٍ َ َ ُ ُ َْ َ ََْ ُ ِ َ ﱠ ْ َ ُ ُ َ ﱠ
َ ٍ َ ﱠ
ِ َ ُ ِْ ُ َ ِ ْ َ
ﻣﺎﺗ َﺖ ﻓَﺎﻃﻤﺔ ﺑﻨﺖ أَﺳﺪ ﺑْﻦِ ﻫﺎﺷﻢ أُم ﻋﲇ، دﺧﻞ ﻋﻠَﻴﻬﺎ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ، ﻓَﺠﻠَﺲ ﻋﻨْﺪ رأْﺳﻬﺎ، ﻓَﻘَﺎل: »رﺣﻤﻚ ﷲ
َ ِ َ َ ِ َ َ َ ََ ِْ َ ُ َ ِ ٍ ﱡ َِﱟ َ ََ َ َْ َُ ُ ِ َ ﱠ
ُ ِ َ َِ َ
ِ ِِ
ِ ِِ
ﻳَﺎ أُﻣﻲ، ﻛُﻨﺖ أُﻣﻲ ﺑَﻌﺪ أُﻣﻲ، ﺗَﺠﻮﻋني وﺗ ُﺸْ ﺒﻌﻴﻨﻲ، وﺗَﻌﺮﻳْﻦ وﺗَﻜْﺴﻮﻧ َِﻨﻲ، ومتَ ْﻨﻌني ﻧَﻔْﺴﻚ ﻃَﻴﺐ اﻟﻄﱠﻌﺎم وﺗُﻄْﻌﻤﻴﻨﻲ، ﺗُﺮِﻳﺪﻳﻦ
ِ َ
َ ِ
َ َْ
َ ِ ُ
ْ ِ ﱢ َْ ﱢ
ﱢ
ُ
َ َِ َ َ ِ ﱢ
ِﺑﺬﻟِﻚ وﺟﻪ ﷲ واﻟﺪار اﻵﺧ
ِ َْ َ َ َِ
. «َ ﱠ َ ْ ﺮة
ََ
ِ ِ ِ َ َ َ ﱠ
ﺛُﻢ أَﻣﺮ أَن ﺗُﻐْﺴﻞ ﺛـَﻼﺛ ًﺎ وﺛـَﻼﺛ ًﺎ، ﻓَﻠَام ﺑَﻠَﻎ اﻟْامء اﻟﱠﺬي ﻓﻴﻪ اﻟْﻜَﺎﻓُﻮر، ﺳﻜﺒﻪ ﻋﻠَﻴﻬﺎ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ ﺑﻴﺪه، ﺛُﻢ ﺧﻠَﻊ
َ َ َ ََ ْ ََ ﱠ
َ َ ُ َ ََُ َ ْ َ َُ ُ ِ َ ﱠ ُ َ ِْ َ َ َ َِِ ِ ﱠ
ٍ َ َ ََ َ َ ََ ِْ َ ُ َُ ُ ِ َ ﱠ ُ َ ِْ ََ َ ِ َ ُ َ َ َ ُ ﱢَ ْ ْ ُ ﱠ َ َ َُ ُ ِ َ ﱠ
،رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ ﻗَﻤﻴﺼﻪ ﻓَﺄَﻟْﺒﺴﻬﺎ إِﻳﱠﺎه، وﻛُﻔﻨﺖ ﻓَﻮﻗَﻪ، ﺛُﻢ دﻋﺎ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ أُﺳﺎﻣﺔ ﺑْﻦ زﻳْﺪ
ِ َ ُ ْ َ َ َ َُ َُ ُ ِ َ ﱠ
وأَﺑَﺎ أَﻳﱡﻮب اﻷَﻧْﺼﺎرِي، وﻋﻤﺮ ﺑْﻦ اﻟْﺨﻄﱠﺎب، وﻏُﻼﻣﺎ أَﺳﻮد ﻳَﺤﻔﺮوا، ﻓَﺤﻔﺮوا ﻗ َْﱪﻫﺎ، ﻓَﻠَام ﺑَﻠَﻐُﻮا اﻟﻠﱠﺤﺪ ﺣﻔﺮه رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴْﻪ
َ ْ َ ﱠ َََُ َ َ ِ َ َ ً ْ ََ ُِْ ََُ ََ ﱠ
َ
وﺳﻠﱠﻢ ﺑﻴﺪه، وأَﺧﺮج ﺗُﺮاﺑَﻪ ﺑﻴﺪه. ﻓَﻠَام ﻓَﺮغَ، دﺧﻞ رﺳﻮل ﷲﱠ
َ َ ِ ِ ََ
َ َ َ ِ َ ِ ِ َ ْ َ َ َ ُ ِ َ ِ ِ ﱠ َ َ َ َ َ ُ ُ ِ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ، ﻓﺎﺿْ ﻄَﺠﻊ ﻓﻴﻪ، وﻗَﺎل: »ﷲ اﻟﱠﺬي ﻳُﺤﻴِﻲ
َ ََ ِْ َ ُ َ ﱠ
ْ ِ ُ
ِ ِْْ
وميِﻴﺖ وﻫﻮ ﺣﻲ َﻻ ميﻮتُ ، اﻏﻔﺮ ﻷ ﱢُﻣﻲ ﻓَﺎﻃﻤﺔ ﺑﻨﺖ أَﺳﺪ، وﻟَﻘﻨﻬﺎ ﺣﺠﺘﻬﺎ، ووﺳﻊ ﻋﻠَﻴﻬﺎ ﻣﺪﺧﻠَﻬﺎ، ِﺑﺤﻖ ﻧ َِﺒﻴﻚ واﻷَﻧ ِْﺒﻴﺎء اﻟﱠﺬﻳﻦ ﻣﻦ
ْ ِ َ ِ ِ َ ْ َ َِ َ َ ِْ ِ َ ٍ ﱢْ َ ُ ﱠَ َ َ َ ﱢ ْ َ ْ َ ُ ْ َ َ َ ﱢ ﱢ
َُ َ ُ ُ َ ُ َ َ ﱞ
ِ َ َُْ ﱠ
ِﻗَﺒْﲇ، ﻓَ ِﺈﻧﱠﻚ أَرﺣﻢ اﻟﺮاﺣﻤ
ِ
. «ني
َ
َُﺛُﻢ ﻛَﱪ ﻋﻠَﻴﻬﺎ أَرﺑَﻌﺎ، ﺛُﻢ أدﺧﻠُﻮﻫﺎ اﻟْﻘَﱪ، ﻫﻮ واﻟْﻌﺒﺎس، وأﺑ
ﱠ ﱠ َ َ ْ َ ْ ً ﱠ ْ َ َ ْ َ ُ َ َ َ ﱠ ُ َ ﻮ ﺑَﻜﺮ اﻟﺼﺪﻳﻖ رﴈ ﷲ ﻋﻨْﻬﻢ
ُْ َ ُ َ َِ ُ ٍْ ﱢ ﱢ
َِ
ﻟَﻢ ﻳَﺮو ﻫﺬَا اﻟْﺤﺪﻳﺚَ ﻋﻦ ﻋﺎﺻﻢ اﻷَﺣﻮل إِ ﱠﻻ ﺳﻔﻴﺎن اﻟﺜﱠﻮرِي، ﺗَﻔﺮد ﺑﻪ: روح ﺑْﻦ ﺻﻼح
َ ِْ ْ
ٍ َ َ ُ ُ َْ ِِ ََ ْ َ ِ ٍ ْ َْ ِ ُ َْ ُ ْ ﱡ َﱠ
Chaine de transmission :
Ahmad b. Hammad b. Zoughbah –> Rouh b. Salâh –> Soufyâne ath
>
ath-Thawrî –> ‘Âsim alAhwal -> Anas b. Mâlik
Récit :
Lorsque Fâtimah la fille d’Asad b. Hâshim et la mère de ‘Alî est morte, le Messager de
Dieu (paix et bénédiction sur lui) s’est introduit chez elle et s’est assis près de sa tête Il
tête.
dit ensuite ceci : « Que Dieu te fasse miséricorde ô chère mère ! Tu as été ma mère après
ma mère. Tu avais faim et tu me nourrissais, tu étais nue et tu m’as vêtu, tu t’interdisais à
toi-même les bons repas et tu me nourrissais. Tu cherchais par cela l’agrément de Dieu et
même
la demeure de l’au-delà. » Puis il ordonna qu’on la lave trois fois (pour la prière
delà.
mortuaire).
Quand on parvint à l’eau dans laquelle il y avait du camphre, le Messager de Dieu (paix
essager
et bénédiction sur lui) la versa lui même sur elle de sa propre main. Il enleva ensuite sa
lui-même
chemise et la lui fit porter. Elle fut ainsi enveloppée avec dans son linceul Le Messager
porter.
linceul.
de Dieu (paix et bénédiction sur lui) demanda à Ousâmah b. Zayd, Abou Ayyoub al
alAnsârî, ‘Oumar b. al-Khattâb ainsi qu’un jeune garçon noir de creuse sa tombe et ils le
Khattâb
creuser
firent. Quand eurent atteint la fosse, le Messager de Dieu (paix et bénédiction sur lui) la
creusa de sa propre main et en retira la terre.
Quand il eut fini, il entra dans la tombe et s’y allongea et dit : « Dieu est Celui qui donne la
vie ainsi que la mort alors que Lui est Vivant et ne peut pas mourir. Pardonne à ma mère
[2]
Fâtimah b. Asad ! Apprends lui sa preuve [1] et élargis-lui sa tombe [ . Je Te demande cela
par le droit de Ton prophète et des prophètes qui m’ont précédés car Tu es Le Plus
Miséricordieux des miséricordieux. » Puis il loua la grandeur de Dieu quatre fois et ils la
placèrent dans la tombe, lui ainsi qu’ ‘Abbâs et Abou Bakr (que Dieu les agrée). » [7]
,
qu’al-‘Abbâs
1) C’est-à-dire : Apprends lui comment répondre le Jour des Comptes, le Jour où chacun devra rendre des comptes
pour ses œuvres.
2) C’est-à-dire : Que son séjour dans la tombe soit un moment de béatitude et de félicité absolue et non un séjour
où elle aurait à subir les châtiments de la tombe.
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 6
7. Commentaire de l’imâm at-Tabarânî :
Tabarânî
Il n’y a que Soufyâne ath-Thawrî qui a rapporté ce récit selon ‘Âsim b. al
-Thawrî
al-Ahwal.
Rouh b. Salâh s’est singularisé en le rapportant.
•
Tradition n° 6935
،ﻋﻦِ اﺑْﻦِ ﻋﺒﱠﺎس ﻗَﺎل: ﻟَام ﻣﺎﺗ َﺖ ﻓَﺎﻃﻤﺔ أُم ﻋﲇ ﺑْﻦِ أَ ِيب ﻃَﺎﻟِﺐ ﺧﻠَﻊ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴْﻪ وﺳﻠﱠﻢ ﻗَﻤﻴﺼﻪ، وأَﻟْﺒﺴﻬﺎ إِﻳﱠﺎه
ُ
َ
َ َ ُ َ ِ َ ََ ِ َ ُ ٍ َ َ َُ ُ ِ َ ﱠ
َ ٍ َ ﱠ َ ْ ِ َ ُ ﱡ َِﱢ
ٍ َ ِ ُ ْ ْ ْ ْ َ ْ َ َ َ ِ َ َُ ْ ُ ْ َ َ ََ َ َ َ َ ِ ِ َ ﱠ َ ﱠ َ ْ َ ﱡ
َ
:واﺿْ ﻄَﺠﻊ ]ﻣﻌﻬﺎ[ ﰲ ﻗ َْﱪﻫﺎ، ﻓَﻠَام ﺳﻮى ﻋﻠَﻴﻬﺎ اﻟﱰاب، ﻗَﺎل ﺑَﻌﻀُ ﻬﻢ: ﻳَﺎ رﺳﻮل ﷲ رأَﻳْﻨَﺎك ﺻﻨَﻌﺖ ﺷَ ﻴﺌًﺎ ﻟَﻢ ﺗ َﺼﻨَﻌﻪ ﺑﺄَﺣﺪ، ﻓَﻘَﺎل
َ
َ»إِين أَﻟْﺒَﺴﺘُﻬﺎ ﻗَﻤﻴﴢ ﻟِﺘَﻠْﺒﺲ ﻣﻦ ﺛِﻴَﺎب اﻟْﺠﻨﺔ، واﺿْ ﻄَﺠﻌﺖ ﻣﻌﻬﺎ ﰲ ﻗ َْﱪﻫﺎ ﻟَﻴﺨﻔﱠﻒ ﻋﻨْﻬﺎ ﻣﻦ ﺿَ ﻐﻄَﺔ اﻟْﻘَﱪِ، إِﻧﱠﻬﺎ ﻛَﺎﻧَﺖ أ
ِ ْ ْ ِ َ َ َ َُ َِ ِ َََ ُ َْ
َِ َ ِ ْ ِ َﱠ
ِ ِ
ْ ﺣ ﺴﻦ
َ َ ْ
َ ْ
َ
ْ ﱢ
َِ ﺧﻠْﻖِ ﷲ إِﱄ ﺻ ِﻨﻴﻌﺎ ﺑَﻌﺪ أ
«ِ َ ﱠ َ ً ْ َ يب ﻃَﺎﻟِﺐ
ٍ
َ
Chaine de transmission :
Muhammad b. al-Boustanbân -> al-Hasan b. Bishr al-Bajalî -> Sa’dâne b. al
Boustanbâne
>
al-Walîd ->
‘Atâ b. Abî Rabah -> Ibn ‘Abbâs
>
Récit :
Lorsque Fâtimah la mère de ‘Alî b. Abî Tâlib est morte, le Messager de Dieu (paix et
,
bénédiction sur lui) enleva sa chemise et la lui fit porter et s’allongea [avec elle]* dans la
tombe. Lorsqu’il lui jeta la terre pour l’ensevelir, certains dirent : « Ô Messager de Dieu,
nous t’avons vu faire une chose que tu n’as faite pour personne d’autre » Ce à quoi il
d’autre.
répondit : « Je lui ai fais porter ma chemise afin qu’elle porte un vêtement du paradis. Et je
me suis allongé dans la tombe avec elle afin que lui soit allégé la pression de celle-ci, elle
était certes la créature de Dieu la plus bienfaisante envers moi après Abou Tâlib. » [8]
Commentaire de l’éditeur :
[avec elle] * : Ajout opéré à partir d’ « al-Majma’ » [c’est-à-dire à partir l’ouvrage d’al
dire
d’alHaythamî (m. 807 H.), « Majma’ al
al-Bahrayne »]
C/ At-Tabarânî (m. 360 H.) Al-Mou’jam al-Kabîr, tradition n°871 du tome 24
H.),
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 7
8. •
Tradition n° 871 du tome 24
ِ ْ َ َِْ ْ ٍ ِ َ ْ َ َْ ُ ُ ََ ٍ ُ َْ ُ ْ ﱡ
ﺣﺪﺛ ََﻨﺎ أَﺣﻤﺪ ﺑْﻦ ﺣامد ﺑْﻦِ زﻏﺒﺔَ، ﺛﻨﺎ روح ﺑْﻦ ﺻﻼح، ﺛﻨﺎ ﺳﻔﻴﺎن اﻟﺜﱠﻮرِي، ﻋﻦ ﻋﺎﺻﻢ اﻷَﺣﻮل، ﻋﻦ أَﻧَﺲ ﺑْﻦِ ﻣﺎﻟِﻚ، ﻗَﺎل: ﻟَام ﻣﺎﺗ َﺖ
ْ َ َ ٍ َ ﱠ
َْ ُ ِ َ ﱠ ْ َ ُ ُ َ ﱠ
ِ َ ُ ِْ ُ َ ِ
َ َ ِ َ َ ِ َ َ َ ََ ِْ َ ُ ٍ َ ََ َ َ َُ ُ ِ َ ﱠ
:ﻓَﺎﻃﻤﺔ ﺑﻨﺖ أَﺳﺪ ﺑْﻦِ ﻫﺎﺷﻢ أُم ﻋﲇ ﺑْﻦِ أَ ِيب ﻃَﺎﻟِﺐ، دﺧﻞ ﻋﻠَﻴْﻬﺎ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ: ﻓَﺠﻠَﺲ ﻋﻨْﺪ رأْﺳﻬﺎ ﻓَﻘَﺎل
َ ِ ٍ ﱡ َِﱢ
ِِ
ِ ِِ
ِ ِ
»رﺣﻤﻚ ﷲ ﻳَﺎ أُﻣﻲ، ﻛﻨْﺖ أُﻣﻲ ﺑَﻌﺪ أُﻣﻲ، وﺗُﺸْ ﺒﻌﻴ ِﻨﻲ وﺗَﻌﺮﻳْﻦ، وﺗُﻜْﺴﻴﻨﻲ، ومتَ ْﻨَﻌني ﻧَﻔْﺴﻚ ﻃَﻴﺒﺎ، وﺗُﻄْﻌﻤﻴﻨﻲ ﺗُﺮِﻳﺪﻳﻦ ﺑﺬﻟِﻚ وﺟﻪ
َْ َ َ َِ َ ِ
َ َْ
َِ َ ِ ُ ﱢ ُ ِ ﱢ َْ ﱢ
ًِ َ َ ِ ﱢ
ِ ِ ِ ُ َ َ ﱠ
ﷲ واﻟﺪار اﻵﺧﺮة« ، ﺛُﻢ أَﻣﺮ أَنْ ﺗُﻐَﺴﻞ ﺛـَﻼﺛ ًﺎ، ﻓَﻠَام ﺑَﻠَﻎ اﻟْامء اﻟﱠﺬي ﻓﻴﻪ اﻟْﻜَﺎﻓُﻮر ﺳﻜﺒﻪ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ ِﺑﻴﺪه، ﺛُﻢ
َ َﱠ
ََ ِ ْ َ ِ َ ﱠ
ُ َ ََُ َُ ُ ِ َ ﱠ ُ َ ِْ َ َ َ َِ ِ ﱠ
ََ ﱠ
ﺧﻠَﻊ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴْﻪ وﺳﻠﱠﻢ ﻗَﻤﻴﺼﻪ ﻓَﺄَﻟْﺒﺴﻬﺎ إِﻳﱠﺎه وﻛَﻔﻨﻬﺎ ﺑِﱪد ﻓَﻮﻗَﻪ، ﺛُﻢ دﻋﺎ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴْﻪ وﺳﻠﱠﻢ أُﺳﺎﻣﺔ ﺑْﻦ
َ َ َ َ َ َ َ ِ َ ُ َ َ َُ ُ ِ َ ﱠ ُ َ ِ َ َ َ ِ َ ُ َ َ َ ُ َ ﱠ َ َ ٍُْ ْ ُ ﱠ َ َ َُ ُ ِ َ ﱠ
زﻳْﺪ، وأَﺑَﺎ أَﻳﱡﻮب اﻷَﻧْﺼﺎرِي، وﻋﻤﺮ ﺑْﻦ اﻟْﺨﻄﱠﺎب، وﻏُﻼﻣﺎ أَﺳﻮد ﻳَﺤﻔﺮون ﻓَﺤﻔﺮوا ﻗَﱪﻫﺎ ﻓَﻠَام ﺑَﻠَﻐُﻮا اﻟﻠﱠﺤﺪ ﺣﻔﺮه رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ
ُ ْ َ َ َ َُ َُ ُ ِ َ ﱠ
َ ْ َ ﱠ َ ُ َ َ َ َ ِ َ َ ً ْ َ َ ْ ُ ُ َ َ َ ُ َْ َ ﱠ
َ ٍ َ
ِ ُ
َ ََ ِ ِ ﱠ
ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ ِﺑﻴﺪه، وأَﺧﺮج ﺗُﺮاﺑَﻪ ﺑﻴﺪه، ﻓَﻠَام ﻓَﺮغ دﺧﻞ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ: ﻓَﺎﺿْ ﻄَﺠﻊ ﻓﻴﻪ، ﺛُﻢ ﻗَﺎل: »ﷲ اﻟﱠﺬي
َ َ َ ِْ َ ُ َ ِْ َ َ َ َِ ِ َ ْ َ َ َ ُ َِِ ِ ﱠ َ َ َ ََ َُ ُ ِ َ ﱠ
ِ َ ْ َ َِ َ َ ِْ ِ َ ٍ ﱢ َ ُ ﱠ َ َ ﱢ ْ َ ْ َ ُ ْ َ َ ِ َ ﱢ ﱢ
ِ ِْْ
ﻳُﺤﻴِﻲ وميِﻴﺖ وﻫﻮ ﺣﻲ َﻻ ميُﻮتُ ، اﻏﻔﺮ ﻷ ﱢُﻣﻲ ﻓَﺎﻃﻤﺔ ﺑﻨﺖ أَﺳﺪ، وﻟَﻘﻨْﻬﺎ ﺣﺠﺘَﻬﺎ، ووﺳﻊ ﻋﻠَﻴﻬﺎ ﻣﺪﺧﻠَﻬﺎ، ﺑﺤﻖ ﻧ َِﺒﻴﻚ واﻷَﻧ ِْﺒﻴﺎء
َ ْ َُ ُ َ َُ َ ﱞ
اﻟﱠﺬﻳﻦ ﻣﻦ ﻗَﺒﲇ ﻓَ ِﺈﻧﱠﻚ أَرﺣﻢ اﻟﺮاﺣﻤني« وﻛَﱪ ﻋﻠَﻴﻬﺎ أَرﺑَﻌﺎ، وأَدﺧﻠُﻮﻫﺎ اﻟﻠﱠﺤﺪ ﻫﻮ واﻟْﻌﺒﺎس، وأَﺑُﻮ ﺑَﻜﺮ اﻟﺼﺪﻳﻖ رﴈ ﷲ ﻋﻨْﻬﻢ
َ ْ ً ْ َ ْ َ َِ َ ِ ْ ِْ َ ْ َ ُ ﱠ ِ ِ َ َ ﱠ
ُْ َ ُ َ َِ ُ ٍْ ﱢ ﱢ
َ ُ َْ َُ َ َﱠ
Chaine de transmission :
Ahmad b. Hammad b. Zoughbah –> Rouh b. Salâh –> Soufyâne ath
ath-Thawrî –> ‘Âsim alAhwal -> Anas b. Mâlik
Récit :
Lorsque Fâtimah la fille d’Asad b. Hâshim et la mère de ‘Alî est morte, le Messager de
Dieu (paix et bénédiction sur lui) s’est introduit chez elle et s’est assis près de sa tête. Il
dit ensuite ceci : « Que Dieu te fasse miséricorde ô chère mère ! Tu as été ma mère après
ma mère. Tu me nourrissais, tu étais nue et tu m’as vêtu, tu t’interdisais à toi
toi-même les
bons repas et tu me nourrissais. Tu cherchais par cela l’agrément de Dieu et la demeure de
l’au-delà. » Puis il ordonna qu’on la lave trois fois (pour la prière mortuaire).
Quand on parvint à l’eau dans laque il y avait du camphre, le Messager de Dieu (paix
laquelle
essager
et bénédiction sur lui) la versa lui même sur elle de sa propre main. Il enleva ensuite sa
lui-même
chemise et la lui fit porter Elle fut ainsi enveloppée avec un manteau par-dessus. Le
porter.
Messager de Dieu (paix et bénédiction sur lui) demanda à Ousâmah b. Zayd, Abou
Ayyoub al-Ansârî, ‘Oumar b. al Khattâb ainsi qu’un jeune garçon noir de creuser sa
Ansârî,
al-Khattâb
tombe et ils le firent. Quand ils eurent atteint la fosse, le Messager de Dieu (paix et
,
bénédiction sur lui) la creusa de sa propre main et en retira la terre.
Quand il eut fini, il entra dans la tombe et s’y allongea et dit : « Dieu est Celui qui donne la
vie ainsi que la mort alors que Lui est Vivant et ne peut pas mourir. Pardonne à ma mère
Fâtimah b. Asad ! Apprends l sa preuve et élargis-lui sa tombe. Je Te demande cela par le
lui
lui
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 8
9. droit de Ton prophète et des prophètes qui m’ont précédés car Tu es Le Plus Miséricordieux
des miséricordieux. » Puis il loua la grandeur de Dieu quatre fois et ils la placèrent dans
la tombe, lui ainsi qu’al-‘Abbâs et Abou Bakr (que Dieu les agrée). » [9]
‘Abbâs
H.),
Sahâbah,
D/ Abou Nou’aym (m. 430 H.) Ma’rifatou as-Sahâbah, tradition n°289 et 7782/7783
•
Tradition n° 289
ُِْ ُ ُُ َﱠ
ٍ ِْ ُ َﱠ
،ﺣﺪﺛَﻨَﺎ أَﺑُﻮ ﺑَﻜﺮ ﺑْﻦ ﺧﻼد، ﺛَﻨَﺎ ﻣﺤﻤﺪ ﺑْﻦ ﻏَﺎﻟِﺐ ﺑْﻦِ ﺣﺮب ح وﺣﺪﺛَﻨَﺎ ﺳﻠَﻴْامن ﺑْﻦ أَﺣﻤﺪ، ﺛَﻨَﺎ ﻣﺤﻤﺪ ﺑْﻦ اﻟْﺒﺴﺘﻨْﺒَﺎنِ ﺑِﴪ ﻣﻦ رأَى
ِ
ََْ ُ ُ َ ُ ٍَْ َ َﱠ
َﱠ
ُ ُُ َﱠ
َ ْ َ ُﱠ
َِ ﻗَﺎﻻ: ﺛ ََﻨﺎ اﻟْﺤﺴﻦ ﺑْﻦ ﺑِﴩ اﻟْﺒﺠﲇ، ﺛَﻨَﺎ ﺳﻌﺪان ﺑْﻦ اﻟْﻮﻟِﻴﺪ، ﺑَﻴﺎع اﻟﺴﺎﺑﺮِي، ﻋﻦ ﻋﻄَﺎء ﺑْﻦِ أ
َ ْ َ ُ ُ َ ِ ﱠ ُ ﱠ ِ ﱢ َ ْ َ ِ يب رﺑَﺎح، ﻋﻦِ اﺑْﻦِ ﻋﺒﺎس، ﻗَﺎل: ﻟَام ﻣﺎﺗَﺖ
َ
ْ َ َﱠ ٍ َ ﱠ
َ ٍ َ
َ َ ُ ُ ٍْ َ َِﱡ
َ َ ََ َ ِ ِ َ ﱠ َ ﱠ َ ْ َ ﱡ
ﻓَﺎﻃﻤﺔ أُم ﻋﲇ ﺧﻠَﻊ رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ ﻗَﻤﻴﺼﻪ وأَﻟْﺒﺴﻬﺎ إِﻳﱠﺎه واﺿْ ﻄَﺠﻊ ﰲ ﻗ َْﱪﻫﺎ ﻓَﻠَام ﺳﻮى ﻋﻠَﻴﻬﺎ اﻟﱰاب، ﻗَﺎل
َ ُ َ َ َ َ ُ َ ِ َ ََ ِْ َ ُ ِ َ ُ ﱡ َِﱟ َ َ َُ ُ ِ َ ﱠ
ِ ِ َ ْ ْ ُ ْ َُ َ ِ َ َ َ ْ َ ْ ْ ْ ُْ ِ ٍَ َ ﱢ
ﺑَﻌﻀُ ﻬﻢ: ﻳَﺎ رﺳﻮل ﷲ رأَﻳْﻨَﺎك ﺻﻨَﻌﺖ ﺷَ ﻴﺌًﺎ ﻟَﻢ ﺗ َﺼﻨَﻌﻪ ﺑﺄَﺣﺪ، ﻗَﺎل: »إِين أَﻟْﺒَﺴﺘُﻬﺎ ﻗَﻤﻴﴢ ﻟِﺘَﻠْﺒِﺲ ﻣﻦ ﺛِﻴَﺎب اﻟْﺠﻨﺔ واﺿْ ﻄَﺠﻌﺖ
ُ َْ
َ َِ ِ ْ ِ َﱠ
ﻣﻌﻬﺎ ﰲ ﻗ َْﱪﻫﺎ ﻷُﺧﻔﱢﻒ ﻋﻨﻬﺎ ﻣﻦ ﺿَ ﻐﻄَﺔ اﻟْﻘَﱪِ، إِﻧﱠﻬﺎ ﻛَﺎﻧَﺖ أَﺣﺴﻦ ﺧﻠْﻖِ ﷲ ﺻﻨﻴﻌﺎ إِﱄ ﺑَﻌﺪ أَ ِيب ﻃَﺎﻟِﺐ« ﻟَﻔﻆ ﺳﻠَﻴامنَ ﻳُﻜﻨَﻰ أَﺑَﺎ
ْ َْ ُ ُ ْ ٍ
َ ْ ِ َ ِ ً َﱠ
َ َ َ ْ ْ
َ ْ ِ ْ ْ ِ ََْ َ َ ِ َِ ِ َ َ َ
اﻟْﺤﺴﻦِ وﻛَﻨﺎه اﻟﻨﺒِﻲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ أَﺑَﺎ ﺗُﺮاب وﻳُﻜﻨﻰ أَﺑَﺎ ﻗَﻀْ ﻢ
ٍ
َْ َ ٍ َ
َ ََ ِْ َ ُ َ َ َ ﱠ ُ ﱠ ﱡ َ ﱠ
Chaines de transmission :
(1) Abou Bakr b. Khallâd -> Muhammad b. Ghâlib b. Harb
(2) Soulaymâne b. Ahmad -> Muhammad b. al-Boustanbâne
Les deux rapportent selon -> al-Hasan b. Bishr al-Bajalî -> Sa’dâne b. al
>
al-Walîd -> ‘Atâ b.
Abî Rabah -> Ibn ‘Abbâs
Récit :
Lorsque Fâtimah la mère de ‘Alî b. Abî Tâlib est morte, le Messager de Dieu (paix et
,
bénédiction sur lui) enleva sa chemise et la lui fit porter et s’allongea dans la tombe.
Lorsqu’il lui jeta la terre pour l’ensevelir, certains dirent : « Ô Messager de Dieu, nous
t’avons vu faire une chose que tu n’as faite pour personne d’autre. » Ce à quoi il
chose
répondit : « Je lui ai fais porter ma chemise afin qu’elle porte un vêtement du paradis. Et je
me suis allongé dans la tombe avec elle afin que lui soit allégé la pression de celle-ci, elle
était certes la créature de Dieu la plus bienfaisante envers moi après Abou Tâlib. » [10]
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 9
10. Commentaire de l’imâm Abou Nou’aym :
âm
Les termes sont ceux du rapporteur Soulaymâne. On le surnomme [il parle ici de l’imâm
‘Alî, le 4ème calife bien guidé] Abou al Hasan, et le Prophète (paix et bénédiction sur lui) l’a
al-Hasan,
appelé Abou at-Tourâb et on l’appelle aussi Abou Qadm.
Tourâb
•
Tradition n° 7782/7783
/7783
ِ َ ْ َ َ َْ ُ ُ َ ِ ﱠ ُ ﱠ ِ ﱢ
ٍ َ ُ ِْ
ٍ ُ ُُ َﱠ
ِ2877 - ﺣﺪﺛ ََﻨﺎ أَﺑُﻮ ﺑَﻜﺮ ﺑْﻦ ﺧ ﱠﻼد، ﺛﻨﺎ ﻣﺤﻤﺪ ﺑْﻦ ﻏَﺎﻟِﺐ، ﺛﻨﺎ اﻟْﺤﺴﻦ ﺑْﻦ ﺑِﴩ، ﺛﻨﺎ ﺳﻌﺪان ﺑْﻦ اﻟْﻮﻟِﻴﺪ، ﺑَﻴﺎع اﻟﺴﺎﺑﺮِي، ﻋﻦ ﻋﻄَﺎء ﺑْﻦ
ٍْ ُ ُ َ َ
َﱠ
َْأَ ِيب رﺑَﺎح، ﻋﻦِ اﺑْﻦِ ﻋﺒﱠﺎس، ﻗَﺎل: ﻟَام ﻣﺎﺗ َﺖ ﻓَﺎﻃﻤﺔ أُم ﻋﲇ رﴈ ﷲ ﻋﻨْﻪ ﻧَﺰع رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴْﻪ وﺳﻠﱠﻢ ﻗَﻤﻴﺼﻪ ﻓَﺄﻟ
ِ َ ََ ِ َ ُ َ ٍ َ ﱠ َ ْ ِ َ ُ ﱡ َِﱟ َِ َ ُ َ ُ َ َ َُ ُ ِ َ ﱠ
َ ُ ﺒﺴﻬﺎ
َ ٍ َ
َ ََ
َ ٍ َ ِ َ ْ َ َ َ َ ْ َ ْ َ َ َ َ َ َ ِْ َ ُ ُ ﱠ َ ﱠ َ ْ َ ﱡَ َ َ ْ َ ُ َُ ِ ِ َ ﱠ
:إِﻳﱠﺎه، ﻓَﻠَام ﺳﻮى ﻋﻠَﻴﻬﺎ اﻟﱰاب ﻗَﺎل أَﺻﺤﺎب رﺳﻮل ﷲ ﺻﲆ ﷲ ﻋﻠَﻴﻪ وﺳﻠﱠﻢ: رأَﻳْﻨَﺎك ﺻﻨَﻌﺖ ﺷَ ﻴﺌًﺎ ﻣﺎ رأَﻳْﻨَﺎك ﺻﻨَﻌﺖ ﺑﺄَﺣﺪ، ﻗَﺎل
ِ ِ َ َْ ﱢ
»إِين أَﻟْﺒﺴﺘُﻬﺎ ﻗَﻤﻴﴢ ﻟِﺘَﻠْﺒﺲ ﻣﻦ ﺛِﻴﺎب اﻟْﺠﻨﺔ، واﺿْ ﻄَﺠﻌﺖ ﰲ ﻗ َْﱪﻫﺎ ﻟَﻴﺨﻔﱢﻒ ﻋﻨﻬﺎ ﻋﺬَاب اﻟْﻘَﱪ« رواه روح ﺑْﻦ ﺻﻼح، ﻋﻦ
ْ َ ٍ َ َ ُ ُ ْ َ ُ ََ ِْ َ َ َ َْ ُ َ ُ َ ِ ِ ُ ْ َ
َ َِ َ ِ ْ َ ِ َﱠ
ﺳﻔﻴﺎن اﻟﺜﱠﻮرِي، ﻋﻦ ﻋﺎﺻﻢ اﻷَﺣﻮل، ﻋﻦ أَﻧَﺲ ﻣﺜْﻠَﻪ
ُ ِ ٍ ْ َ َِْ ْ ٍ ِ َ ْ َ ُ َْ َ ْ ﱢ
ِ ٍ ََ ُ ُ َْ
3877 - ﺣﺪﺛَﻨَﺎ ﺳﻠَﻴْامن ﺑْﻦ أَﺣﻤﺪ، ﺛﻨﺎ أَﺣﻤﺪ ﺑْﻦ ﺣامد ﺑْﻦِ زﻏﺒﺔَ، ﺛﻨﺎ روح ﺑْﻦ ﺻﻼح، ِﺑﻪ
ََْ ُ ُ َ ُ َﱠ
َْ ُ ِ ْ َ ُ ُ َ ﱠ
Chaines de transmission :
Tradition n° 7782 :
o Abou Bakr b. Khallâd -> Muhammad b. Ghâlib b. Harb -> al-Hasan b. Bishr
>
-> Sa’dâne b. al
>
al-Walîd -> ‘Atâ b. Abî Rabah -> Ibn ‘Abbâs
>
o Rouh b. Salâh –> Soufyâne ath-Thawrî –> ‘Âsim al-Ahwal -> Anas
Ahwal
Tradition n° 7783 :
Soulaymâne b. Ahmad -> Ahmad b. Hammâd b. Zoughbah -> Rouh b. Salâh
>
Récit :
Lorsque Fâtimah la mère de ‘Alî b. Abî Tâlib (que Dieu l’agrée) est morte le Messager de
morte,
Dieu (paix et bénédiction sur lui) enleva sa chemise et la lui fit porter [en guise de
linceul]. Lorsqu’il lui jeta la terre pour l’ensevelir, certains dirent : « Ô Messager de Dieu,
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 10
12. Nous étions assis chez Sa’îd b. al
al-Mousayyib et ‘Alî b. al-Hasan est passé devant nous Je
Hasan
nous.
[3] plus adorateur de Dieu que lui. Sa’îd b. al
n’ai jamais vu de Hashémite
al-Mousayyib est
s’est alors levé pour aller le voir et nous avons fait de même. Nous lui avons passé la
salutation qu’il nous a rendue. Sa’îd lui demanda alors : « Ô Abou Muhammâd, informes
informesnous au sujet de Fâtimah la fille d’Asad b. Hâshim la mère de ‘Alî b. Abî Tâlib (que Dieu
les agréé tous deux). Il répondit alors : « Bien entendu. Mon père m’a informé qu’il a
.
entendu le Prince des Croyants ‘Alî b. Abi Tâlib dire : Quand Fâtimah la fille d’Asad b.
Hâshim est morte, le Prophète (paix et bénédiction sur lui) l’a enveloppé dans sa
enveloppée
chemise en guise de linceul et pria pour elle Il loua la grandeur de Dieu soixante-dix fois
hemise
elle.
sur elle. Il descendit dans sa tombe et il y resta deux jours comme s’il souhaitait élargir
la tombe et arranger les choses pour elle. Il sortit ensuite de la tombe les larmes aux
yeux et il y fit des exhortations Quand il partit, ‘Oumar b. alexhortations.
-Khattâb lui dit : « Ô
Messager de Dieu ! Je t’ai vu faire pour cette femme une chose que tu n’as faite pour
personne d’autre. » Ce à quoi il lui répondit : « Ô ‘Oumar, cette f
femme était ma mère
après ma mère qui m’a enfantée, Abou Tâlib faisait des œuvres de bienfaisances et il
donnait des repas somptueux et nous invitait à manger alors cette femme laissait une part
déterminée afin que je la prenne. Et Gabriel m’a informé selon Mon Seigneur qu’elle faisait
inée
partie des Gens du Paradis. De même qu’il m’a informé que Dieu le Très
Très-Haut a ordonné à
soixante-dix mille anges de prier pour elle. » ». [12]
Voilà pour ce qui est des traditions qui rapportent cette histoire. Passons mainten
maintenant à la
réfutation à proprement parler.
3) Les Hashémites sont les descendants de Hâshim, fils de ‘Abd Manâf, qui était connu pour sa générosité. Hâshim
est le père de ‘Abd al-Mouttalib et par conséquent l’arrière grand-père du Prophète (paix et bénédictions sur lui).
Mouttalib
père
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muha
Muhammad 12
13. III. Commentaires
En relisant lentement les traditions précédentes, il devient évident qu’elles ne parlent
précédentes,
aucunement, de près ou de loin d’une quelconque nécrophilie. Bien au contraire, il s’agit ici
loin,
d’un amour profond qu’éprouvait le Prophète (paix et bénédiction sur lui) pour sa deuxième
mère, celle qui l’a éduquée et pris en charge avec Abou Tâlib, son oncle protecteur.
,
Si les détracteurs avaient pris la peine de relire lentement toutes ces traditions – singulières au
s
passage – ils auraient remarqué par exemple que dans le récit rapporté par l’imâm at
at-Tabarânî
dans son « Mou’jam al-Awsat », tradition n°189, que le Prophète (paix et bénédiction sur lui
lui),
enveloppa sa deuxième mère avec un vêtement lui appartenant, suite à quoi elle est
enveloppée dans son linceul. Enfin et avant qu’elle ne soit placée dans la tombe, le Prophète
(paix et bénédiction sur lui) y descend seul, fais des invocations pour elle demande à Dieu de
elle,
lui pardonner, en ressort et ce n’est qu’
qu’ensuite qu’elle y est placée. Où est
est-ce qu’il y a de la
nécrophilie dans ce récit ou même un semblant de nécrophilie !?!
Comment en sont-ils arrivés à cette absurdité manifeste ? La problématiqu avec les
ils
problématique
détracteurs c’est qu’ils n’ont pas cité toutes les traditions et n’ont mentionné que la version
courte qui mentionne qu’ « il s’allongea avec elle dans la tombe » (Al-Hindi, Kanz al
Hindi,
al-‘Oummâl,
37606 ; Tabarânî, Mou’jam al-Awsat, 6935). Or, cette même tradition est rapportée sans cette
Awsat,
même
mention d’autres sources.
Il semblerait même que ça soit une erreur de copiste car dans le manuscrit qu’il nous reste de
le
l’ouvrage de l’imâm at-Tabarânî, cet ajout ne s’y trouve pas comme nous le lisons en note de
Tabarânî,
bas de page. Celui-ci a été opéré par l’éditeur suivant l’ouvrage de l’imâm Al-Haythamî (m. 807
H), intitulé « Majma’ al-Bahrayne » [13] qui reprend deux ouvrages de l
Bahrayne
e l’imâm at-Tabarânî.
L’éditeur de l’œuvre a donc opéré cet ajout en se basant sur une œuvre tierce qui cite cet
auteur. Mais qu’en est-il réellement ? Ouvrons l’œuvre de l’imâm al-Haythamî.
il
Haythamî.
En note de bas de page, l’éditeur ajoute :
Les mots « avec elle » ne se trouvent pas dans « Ta-Sin ».
Comme le vérificateur du livre l’explique lui
lui-même dans son introduction, le symbole « Ta-Sin »
,
qu’il a utilisé désigne le « Mou’jam al
al-Awsat » de l’imâm at-Tabarânî… Il semblerait que cet
Tabarânî…
ajout ne s’y trouvait pas à la base.
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 13
14. Cependant, dans la suite de la dite
dite-tradition rapportée par at-Tabârânî, il est vrai que le
Tabârânî,
Prophète (paix et bénédiction sur lui) ajoute « je me suis allongé dans la tombe avec elle afin
ans
que lui soit allégé la pression de celle-ci », mais le contexte de la tradition aurait du éviter aux
a
détracteurs de conclure à des absurdités pareilles.
D’après nos connaissances, aussi modestes soient elles, personne parmi les Compagnons, leurs
soient-elles,
successeurs, les traditionnistes, les exégètes du Coran ou encore les jurist n’a affirmé une
juristes
telle chose.
En réalité, en raison de notre éloignement de la langue arabe et notre ignorance grandissante,
et
des esprits malades ont compris le terme « idtaja’a » mentionné dans certaines traditions
citées comme signifiant « coucher ave quelqu’un » ou « avoir des relations sexuelles avec
avec
quelqu’un ». Que le terme s’y trouve ou ne s’y trouve pas, cela ne change en rien à la question
car il n’est tout simplement pas question de nécrophilie. Or, ces gens manifestent une réelle
incompétence en langue arabe.
Les termes, quelques soient la langue, prennent leur sens dans le contexte du récit. Il leur
es
aurait suffit d’avoir consulté n’importe quel dictionnaire en la matière pour savoir que le terme
signifie également : « dormir, somnoler, pieuter, pioncer, être couché, etc. » De nombreuses
traditions emploient ce terme comme par exemple la tradition qui est rapportée par l’imâm an
anNawawî (m. 676 H.) dans sa célèbre œuvre « Le Jardin des Vertueux » dans laquelle le Prophète
(paix et bénédiction sur lui) dit :
ion
« La joie que Dieu éprouve lorsque Son serviteur se repent est plus forte que la
satisfaction qu’éprouvera l’un d’entre vous qui, après que sa monture eût échappée sur
une terre désertique, emportant avec elle nourriture et boisson, dés
désespéra de la
retrouver et parvint à un arbre à l’ombre duquel il s’allongea (ar : Fa-itdaja’â).
Pendant qu’il était ainsi, elle se dressa devant lui. Il la saisit alors par les rênes et au
comble de la joie, s’écria : « Ô mon Dieu, Tu es mon serviteur et je suis Ton seigneur ! »
Sa joie extrême lui faisant commettre un lapsus. » [14]
C’est le même terme qui est employé dans cette tradition. Or, et on le voit, il serait absurde ici
de traduire par « coucher avec quelqu’un » quand il s’agit simplement de s’a
s’allonger à l’ombre
d’un arbre… Malheureusement, ces personnes ont fait preuve d’un amateurisme en matière
…
linguistique assez impressionnant.
ressionnant.
Les islamophobes ont traduit malhonnêtement la partie « Il s'est étendu dans son tombeau » par
« Il a couché avec elle ». Ce qui est de la falsification manifeste de l'histoire. Le contexte du récit
.
même aurait du les inciter à plus de prudence. Ces gens ont transformé une histoire d’amour
très belle qu’un orphelin éprouvait pour sa deuxième maman en une nauséabonde h
histoire de
nécrophilie ! Voilà comment on change la vérité en mensonge.
Il y a bien sûr des choses à dire sur l’authenticité de cette tradition du point de vue de la
critique de ses transmetteurs. Aucune n’est authentique. Mais nous pensons qu’il est inu
inutile de
rentrer dans ces considérations car la tradition, de toute façon, ne parle pas de nécrophilie.
Certains peuvent se demander pourquoi le Prophète Muhammad (paix et bénédiction sur lui)
mettait autant d’intensité dans ses prières pour les morts. Il faut savoir qu’il avait l’habitude de
dire : « Quand vous priez sur un mort, soyez sincères envers lui dans vos invocations » [15] et c’est
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 14
15. pour cela que ses prières pour les morts étaient aussi intenses. Parmi les invocations pour les
morts qui nous sont parvenues de lui, nous pouvons citer les suivantes :
« Mon Dieu, pardonne-lui ; fais-lui miséricorde ; préserve-le ; efface ses fautes ; fais-lui bon
lui
accueil ; élargis l’endroit où il est entré ; lave-le avec l’eau, la neige et la grêle ; débarrassele
le des fautes qui le salissent comme Tu nettoierais un vêtement blanc des saletés qui le
es
souillent ; donne-lui en échange une demeure meilleure que la sienne, une famille meilleure
lui
que la sienne, une épouse meilleure que la sienne ; fais-le entrer au Paradis, préserve-le
le
contre le tourment de la tombe et le châtiment du Feu. » [16]
Ou encore celle-ci :
« Mon Dieu, pardonne à nos vivants et à nos morts, à nos jeunes et à nos vieux, à nos
hommes et à nos femmes aux présents comme aux absents. Mon Dieu, celui d
d’entre nous
que Tu fais vivre, donne-lui de vivre en l’état de soumission (à Dieu), et celui que Tu fais
-lui
mourir, donne-lui de mourir en état de foi. Mon Dieu, ne nous prive pas de sa récompense ;
lui
prive
ne nous soumets pas à l’épreuve après lui. » [17]
ous
Il existe beaucoup trop de traditions concernant les morts qu’il serait fastidieux de rapporter
ici. Mais ce que nous pouvons affirmer, c’est que le Prophète Muhammad (paix et bénédictions
sur lui) manifestait une miséricorde telle pour les gens qu’il accompagnait l morts et priait
les
longuement et intensément pour eux afin que Dieu leur pardonne.
Voilà comment était Muhammad ! Que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui !
ue
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 15
16. IV. Le mot de la fin
Les détracteurs ont fait plusieurs erreurs méthodologiques :
1) Ils n’ont pas cité toutes les sources de l’histoire, ce qui aurait dû les amener à
réfléchir sur le sens à donner aux termes, certaines traditions disent clairement que le
Prophète (paix et bénédiction sur lui) est descendu seul dans la tombe, a prié
longuement pour sa défunte deuxième maman et qu’ensuite elle fut placée dans la
nguement
tombe… Ne pas citer cette version de la tradition est un mensonge par omission.
2) Ils ont manqué de clairvoyance quant aux termes polysémiques. Le terme « idtaja’a »
ne signifie par nécessairement « coucher avec quelqu’un » comme nous l’avons montré
e
avec d’autres traditions qui exactement emploient le même terme pour désigner
simplement l’action de s’allonger ou de se reposer.
3) S’ils avaient été aussi sérieux que cela, ils auraient dû préciser de toute façon
auraient
qu’aucune des traditions citées n’est authentique…
Ainsi ces personnes démontrent parfaitement leur malhonnêteté intellectuelle, et comme nous
l’avons dit en introduction, quand nous nous trouvons dans le combat idéologiq
idéologique, nous avons
tendance à faire fi de la vérité, emporté que nous sommes par nos passions. Nous essayons
emportés
alors de faire croire aux autres que nos désirs sont une réalité et nous voulons par tous les
moyens imposer notre point de vue. Or, ces gens oublient que « plus le mensonge est gros, plus
la chute est douloureuse ». Ce genre d’ « arguments » contre l’islâm, si on peut encore appeler ça
« argument », dessert les islamophobes plus qu’autre chose.
Le prêtre copte Zakaria Boutros fut parmi les propagateurs de ce mensonge éhonté contre le
propagateurs
Prophète (paix et bénédiction sur lui). Il a très certainement mal compris la sentence de Paul
de Tarse : « Et si, par mon mensonge, la vérité de Dieu éclate davantage pour sa gloire, pourquoi
suis-je moi-même encore jugé comme pécheur ? » (Romains 3, 7) et a décidé de l’appliquer quoi
qu’il en coûte…
Comme vous le savez, quand nous nous permettons de juger les autres, il arrive qu nous nous
que
fassions juger en retour de la même manière et Jésus (paix et bénédiction sur lui) nous a mis en
garde contre ce comportement. Et si maintenant, en appliquant ce principe de la Paille et de la
,
Poutre, nous tentions maintenant d’inverser les choses ? Imaginons …
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 16
17. V. Bonus Game
Imaginons maintenant qu’un musulman, vexé par tous ces mensonges sur son prophète, décide
maginons
de se venger et d’appliquer littéralement les mêmes standards aux propagandistes chrétiens.
Bien que nous déplorions un tel comportement qui n’est absolument pas recommandé par
absolument
notre religion de paix, posons-nous une question. Comment réagiraient les chrétiens face à une
nous
situation inversée ?
Nous lisons par exemple dans la Bible un fait étonnant concernant Paul de Tarse. Nous lisons
dans les Actes des apôtres :
« Or, un jeune homme nommé Eutychus, qui était assis sur la fenêtre, s'endormit profondément pendant
le long discours de Paul; entraîné par le sommeil, il tomba du troisième étage en bas, et il fut relevé mort.
Mais Paul, étant descendu, se pench sur lui et le prit dans ses bras, en disant: Ne vous troublez pas, car
pencha
,
son âme est en lui. Quand il fut remonté, il rompit le pain et mangea, et il parla longtemps encore jusqu'au
jour. Après quoi il partit. Le jeune homme fut ramené vivant, et ce fut le sujet d'une grande consolation. »
our.
(Actes des apôtres 20, 9-12)
Dans d’autres traductions du passage en question nous lisons :
Traductions Les actes des apôtres 20, 10
Bible Darby
Bible Fillion
Bible Genève
Bible Martin
Bible Saci
Mais Paul étant descendu, se pencha sur lui, et l'ayant embrassé il dit: Ne soyez pas
embrassé,
troublés, car son âme est en lui.
Mais Paul, étant descendu auprès de lui, s'étendit sur lui, l'embrassa et dit: Ne vous troublez
l'embrassa,
point, car son âme est en lui.
Mais Paul estant descendu, se pancha sur lui, et l'embrassa, et dit, Ne vous troublez point:
,
car son ame est en lui.
Mais Paul étant descendu, se pencha sur lui, et l'embrassa, et dit: ne vous troublez point, car
,
son âme est en lui.
Mais Paul étant descendu en bas, s'étendit sur l et l'ayant embrassé il leur dit: Ne vous
lui;
embrassé,
troublez point, car il vit.
A première vue, rien de choquant. Mais grattons un tout petit peu cette histoire. Le dictionnaire
de Dom Augustin Calmet confirme que Paul se coucha sur Eutyche et l’embrassa pour le
ressusciter :
Eutyque. C'est le nom de ce jeune homme de la ville de Troade, qui s'étant trouvé avec les autres disciples
.
au lieu où saint Paul était, et s'étant assis sur une fenêtre pendant que l'Apôtre prêchait, s'endormit, et
tomba d'un troisième étage dans la rue. Saint P
Paul étant descendu, se coucha sur lui l'embrassa, et dit
lui,
aux, frères: Ne craignez point, son âme est en lui; et il le leur rendit vivant. {#Ac 20:10}.
Dictionnaire de la Bible de Dom Augustin Calmet, Eutychus.
Jean Augustin Bost affirme quant à lui ceci :
Eutyche, {#Ac 20:9} jeune homme de Troas, qui, s'étant endormi sur l'embrasure d'une fenêtre pendant
un discours de saint Paul, tomba dans la rue et fut relevé mort; mais l'apôtre s'étant approché se pencha
sur lui, l'embrassa, et annonça aux assistants que le jeune homme était revenu à la vie. La réunion ne fut
,
assistants
ainsi interrompue qu'un instant, puis les frères s'assemblèrent de nouveau en attendant le départ de Paul,
prirent la cène, et s'entretinrent jusqu'au jour. —On a révoqué en doute le miracle, par conséquent la
On
mort et la résurrection d'Eutyche, et l'on s'appuie sur le peu de cérémonies que fait l'apôtre, qui ne prie
pas même; on dit encore que le jeune homme, n'ayant éprouvé qu'une violente secousse, a bien eu besoin
du reste de la nuit pour se remettre, ce qui explique pourquoi au lieu de remonter immédiatement dans la
e
salle, il ne reparut qu'après le départ de Paul. Nous répondons: le verset {#Ac 20:9} est positif; même s'il
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 17
18. n'y a eu que secousse violente on ne se remet pas en quelques heures d'une chute de trois étages; les
paroles du verset {#Ac 20:10} ont le même sens que celles; {#Mt 9:24} saint Paul s'est penché sur le
jeune homme comme le firent Élie et Élisée en pareille occasion. {#1Ro 17:21 2Ro 4:34} «Enfin,
occasion.
ajoute M. Coquerel, s'il n'y a point ici de miracle, l'accident était trop peu important pour être rapporté
'y
par saint Luc.
Dictionnaire de la Bible de Jean Augustin Bost, Eutyche
Ainsi Paul s’est penché sur le jeune homme comme le firent les prophètes Elie et Elisée ? Or,
comment ces prophètes ont-ils fait ? Regardons de plus près. Nous lisons qu’Elie s’étendit trois
ils
fois sur un enfant afin de le faire ressusciter :
« Et il s'étendit trois fois sur l'enfant, invoqua l'Eternel, et dit: Eternel, mon Dieu, je t'en prie, que l'âme
l'enfant,
de cet enfant revienne au dedans de lui ! L'Eternel écouta la voix d'Elie, et l'âme de l'enfant revint au
dedans de lui, et il fut rendu à la vie. » (1 Rois 17, 21-22)
Elisée, disciple d’Elie fit la même chose cependant une information supplémentaire es donnée.
chose,
est
Regardons de plus près :
« Lorsque Elisée arriva dans la maison, voici, l'enfant était mort, couché sur son lit. Elisée entra et ferma la
porte sur eux deux, et il pria l'Eternel. Il monta, et se coucha sur l'enfant; IL MIT SA BOUCHE SUR SA
BOUCHE, ses yeux sur ses yeux, ses mains sur ses mains, et il s'étendit sur lui. Et la chair de l'enfant
CHE,
se réchauffa. » (2 Rois 4, 32-34)
34)
Ainsi la boucle est bouclée. Paul, Elie et Elysée avaient la même pratique. Pour « ressusciter »
des enfants morts, ils se couchaient littéralement sur ces derniers, mettaient « leur bouche
contre leur bouche », « leur yeux sur leurs yeux », « leurs mains sur leurs mains » jusqu’à ce
que « la chair des enfants se réchauffe »… Que doit-on conclure !?! Que ces saints personn
personnages
cités dans les Textes Sacrés sont des « nécrophiles », « pédophiles » et « homosexuels » !?! Que
Dieu nous préserve d’avoir un tel jugement.
Notre but était simplement de montrer qu’il était possible de faire dire tout et n’importe quoi à
un texte et que l’honnêteté intellectuelle est une condition nécessaire pour parvenir à la vérité.
t
Malheureusement ces personnes extrêmement haineuses ont dû oublier la sentence de Jésus
ublier
(que la paix de Dieu soit sur lui) : « Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous
jugera du jugement dont vous jugez, et l'on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez.
Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l'œil de ton frère, et n'aperçois tu pas la poutre qui est dans
tu
n'aperçois-tu
ton œil? Ou comment peux-tu dire à ton frère: Laisse-moi ôter une paille de ton œil, toi qui as une
tu
moi
poutre dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment
ôter la paille de l'œil de ton frère. » (Matthieu 7, 1-5)
Voilà !
Allâhou A’lam - Et Dieu Sait Mieux ce qu’il en est !
Tous les bienfaits proviennent de Dieu, seules les erreurs nous incombent !
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 18
19. Notes & Remarques
[1] Le Monde.fr, Zakaria Botros, le prêtre copte qui inspire les auteurs du film anti
anti-islam, article daté du
17/09/2012 - cf. http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/09/17/zakaria botros-le-pretre-copte-quihttp://www.lemonde.fr/ameriques/article/2012/09/17/zakaria-botros
inspire-les-auteurs-du-film-anti-islam_1761446_3222.html
islam_1761446_3222.html
[2] Encyclopédie en ligne Wikipédia, article sur la nécrophilie, modifié le 26/11/2013 :
http://fr.wikipedia.org/wiki/N%C3%A9crophilie
[3] Afin de considérer qu’une tradition est authentique, les traditionnistes ont défini certains critères qu’il faut
respecter et il y en a 5 : la continuité de la chaine de transmission de la tradition (1), l’honnêteté (2) et la fiabilité
(3) des transmetteurs, l’exemption de marginalité (4) ainsi que l’absence de vice caché (5) dans la tradition.
s,
[4] ‘Alâ ad-Dîne al-Moutaqqî al-Hindî, Kanz al-‘Oummâl fî Sounan al-Aqwâl wal Af’âl, éditions « Moua’ssasate arHindî,
,
Risâlah », 5ème édition, 1985, tome 13, p. 635, tr
tradition n°37606
[5] ‘Alâ ad-Dîne al-Moutaqqî al-Hindî, Kanz al-‘Oummâl fî Sounan al-Aqwâl wal Af’âl, éditions « Moua’ssasate arHindî,
,
Risâlah », 5ème édition, 1985, tome 13 p. 635-636, tradition n°37607
13,
[6] ‘Alâ ad-Dîne al-Moutaqqî al-Hindî, Kanz al-‘Oummâl fî Sounan al-Aqwâl wal Af’âl, éditions « Moua’ssasate arHindî,
,
Risâlah », 5ème édition, 1985, tome 13, p. 636, tradition n°37608
[7] At-Tabarânî, Al-Mou’jam al-Awsat, éditions « Dar al-Haramayne », tome 1, p. 67-68, tradition n°189
,
68,
[8] At-Tabarânî, Al-Mou’jam al-Awsat, éditions « Dar al-Haramayne », tome 1, p. 87, tradition n°6935
,
[9] At-Tabarânî, al-Mou’jam al-Kabîr, éditions « Maktabatou Ibn Taymiyyâh », 2ème edition, Le Caire, tome 24, p.
351-352, tradition n°871
[10] Abou Nou’aym, Ma’rifatou as-Sahâbah éditions « Dar al-Watan lil-Nashr », 1ère édition, 1998, tome 1, p. 76
Sahâbah,
76-77,
tradition n°289
[11] Abou Nou’aym, Ma’rifatou as-Sahâbah éditions « Dar al-Watan lil-Nashr », 1ère édition, 1998, tome 6, p. 3408
Sahâbah,
34083409, tradition n°7782/7783
[12] Al-Hâkim an-Nîsâbourî, al-Moustadrak ‘ala as
Moustadrak
as-Sahihayne, editions « Dâr al-Haramayne Lil Tibâ’â wal Nashr
Haramayne
wal Tawzî’ » , 1ère edition, 1997, tome 3, p. 124, tradition n°4638
[13] Al-Haythamî, Majma’ al-Bahrayne fî Zawâ’îd al-Majma’ayne al Majma’ al Awsat wal M
Bahrayne
Majma’ayne
Mou’jam as-Saghîr lil
Tabarânî, vérifié par ‘Abd al-Qouddous b. Muhammad Nadhir, éditions « Maktabah ar Roushd » , 1ère édition, 1996,
Qouddous
ar-Roushd
Riyâd, tome 6, p. 360-361, tradition n°3840
361,
[14] An-Nawawî, Riyâd As-Sâlihîn, avec le tahqîq de Shu’ayb Al
,
Al-Arnâ’ût, traduit de l’arabe par Corentin Pabiot,
,
éditions Maison d’Ennour, 2010, p. 42-43, tradition n°15
[15] An-Nawawî, Riyâd As-Sâlihîn, avec le tahqîq de Shu’ayb Al Arnâ’ût, traduit de l’arabe par Corentin Pabiot,
,
Al-Arnâ’ût,
éditions Maison d’Ennour, 2010, p. 561, tradi
tradition n°937
[16] An-Nawawî, Riyâd As-Sâlihîn, avec le tahqîq de Shu’ayb Al Arnâ’ût, traduit de l’arabe par Corentin Pabiot,
,
Al-Arnâ’ût,
éditions Maison d’Ennour, 2010, p. 560, tradition n°935
[17] An-Nawawî, Riyâd As-Sâlihîn, avec le tahqîq de Shu’ayb Al
,
Al-Arnâ’ût, traduit de l’arabe par Corentin Pabiot,
,
éditions Maison d’Ennour, 2010, p. 560, tradition n°936
Collectif al-Hanifiyyah | du Prophète Muhammad 19