1. La ville aux 19ème et
20ème siècles en poésie
Les poètes:
Verlaine,(1870) Coppée,(1868) Cros,(1873), Verhaeren (1893) Dutronc,
Grand Corps malade pour le 20ème
2. Caillebotte, rue de paris (1877)
• - A quels indices comprenez-vous qu’il s’agit de Paris au 19ème siècle?
• - Comparez ce tableau à celui de Verlaine: quels point commun et quelles
différences voyez-vous?
3. La ville, un sujet de la poésie lyrique
• Rappel: la poésie lyrique est essentiellement la poésie de l’expression desémotionset dessentimentspersonnels. Or, les promenades des
poètes ont permis à travers le paysage urbain d’exprimer souvent leur « état d’âme ».
• Verlaine qui voit /espère « son paradis » au bout de la route
• Coppée, « noir promeneur » de la banlieue dont le paysage lui rappelle sa propre tristesse
• Cros, qui rêve de la campagne mais a le malheur d’aimer une femme que la ville fascine
• Dutronc , noctambule qui se couche quand « Paris s’éveille »
4. Banlieue d’hier, banlieue d’aujourd’hui
• Plus de « tilleuls, de gazon, de solitude », mais le béton, les tours où une foule
métissée s’accumule.
• Retenir: le mot CONNOTATION: sens que prend un mot selon le locuteur ou
le contexte.
6. Ce que j’ai appris…
• les poètes utilisent le sens, les sens des mots mais aussi leur son.
• LE SON
Pour rimer- en fin de vers, ou à l’intérieur d’un vers-, ils utilisent:
L’homophonie: « il était vert de rage et dans ses vers
Les mots s’brisaient comme des éclats de verre »
La paronymie: « boues/roues », « compartiment/ comportement »…
Les allitérations: « vrai sauvage égaré dans la ville de pierre »
Les assonances: « places, bazar, gares, marchés »
7. Mais les mots ont aussi des sens !
• Propre: sombre = foncé
• Figuré: sombre = triste, lugubre
• Connoté: la banlieue= pauvre, racaille, deal, HLM, tours, black- blanc- beur….ou riches,
pavillon…
• (cf: les connotations du mot « noir » et du « blanc » dans la langue.)
8. Les mots ont une famille!
• Un radical donne naissance à toute une famille…grâce au préfixes et aux
suffixes que l’on peut lui ajouter
• terre attérir terrestre déterrer terrier territoire……
• Attention aux faux amis:
• atterré, terreur, terrifier, terroriser…
C’est une autre famille!
• (Se demander de quel radical vient un mot peut aider pour l’orthographe…)
10. La phrase nominale
• Elle est fréquente à l’oral mais aussi à l’écrit. Nous avons vu trois poèmes qui
l’utilisaient exclusivement (Verlaine, Marc-Antoine Desaugiers, Scarron et
Busselen- dans le manuel)
• Elle permettait de construire une figure de style intéressante:
l’énumération (l’accumulation) qui traduisait la foule des perceptions, des
sensations que procure la ville, ou la liste de ses activités.
• La phrase construite de groupe nominaux avec leurs expansions met en
relief les détails, donne un effet de zoom sur les choses évoquées.
12. PROPOSITIONS
GROUPE DE MOTS AVEC UN VERBE CONJUGUE
PROPOSITION
INDEPENDANTE PRINCIPALE SUBORDONNEE
RELATIVE CONJONCTIVE
Elle dépend d’un nom
Elle est introduite par un pronom
relatif: qui que dont où lequel et ses
composés
Elle dépend du verbe de la
proposition principale
Elle est introduite par une
conjonction de subordination: que,
puisque, parce que, comme, si….
A quels détails remarquez-vous que ce tableau présente une ville du19ème siècle?
Comparez ce tableau au poème de Verlaine: Quel point commun? Quel différences?