2. Les images numériques On désigne sous le terme d'image numérique toute image (dessin, icône, photographie, ...) acquise, créée, traitée, stockée sous forme binaire (suite de 0 et de 1). Les images numériques peuvent être acquises par des dispositifs comme les scanners, les appareils photo ou caméscopes numériques, les cartes d'acquisition vidéo (qui numérisent directement une source). Elles peuvent être créées directement par des programmes informatiques, via la souris, les tablettes graphiques ou par la modélisation 3D (ce que l'on appelle par erreur les "images de synthèse"...). Par l’usage de logiciels, les images peuvent être traitées. Il est facile de les modifier en taille, en couleur, d'ajouter ou supprimer tel ou tel élément, d'appliquer des filtres variés, etc. Enfin, tout ceci impose un stockage des images, sur disques durs, clé USB, serveur, CD-ROM ou autres.
3. IMAGE BITMAP L'image bitmap est en réalité constituée d'une matrice de points, appellés pixels (contraction de l'anglais pictureelement). Bien adaptée à l'affichage sur écran informatique (qui constitue un dispositif de visualisation orienté pixel), elle est en revanche peu adaptée à l'impression, car la résolution des écrans informatiques est bien inférieure à celle atteinte par les imprimantes. Les images bitmaps sont utilisées pour la plupart des illustrations graphiques ayant un nombre de couleur important, comme celles présentent sur les pages Web, les photographies numérisées, etc.
4. IMAGE VECTORIELLE L'image vectorielle est à l'inverse orientée vecteur. Cela signifie qu'au lieu de mémoriser une mosaïque de points élémentaires, on stocke la succession d'opérations conduisant au tracé. Ainsi, le dessin est mémorisé comme "trace un droite entre les points (x1,y1) et (x2,y2)", puis "trace un cercle de couleur bleu de centre (x3,y3) et de rayon 30", etc. Ceci présente l'avantage d'être indépendant de la résolution du dispositif utilisé pour la visualisation (le tracé est effectué à la résolution du périphérique de sortie). Les images vectorielles sont employées pour les dessins techniques, les cartes, les logos et schémas destinés à l'impression, ...
5. Définition d’une image C’est le nombre de pixels (petits points) constituant l’image. Plus il y a de pixels dans une image, mieux cette dernière est définie, donc plus elle supportera un agrandissement de qualité. Exemple : une image composée de 640 pixels par ligne et ce sur 480 lignes a une définition de 307 200 pixels ; cela paraît beaucoup, mais on ne pourra guère agrandir une telle image sans voir apparaître des petits carrés (un petit carré représente un pixel justement).
6. Poids d’une image C’est la place que cette image occupe sur le disque dur ou ailleurs (c’est aussi le nombre d’octets qu’elle utilise pour son codage). Un pixel est codé sur 3 octets (1 pour le Rouge, 1 pour le Vert, 1 pour le Bleu). Notre image de 307 200 pixels, va avoir un poids de 921 600 octets, soit 900 kilooctets (Ko), soit un peu moins d’un mégaoctet (Mo). Remarque : une image que l’on voudrait imprimer au format A4 (environ 20cm x 28cm utiles) doit avoir un poids d’environ 10 Mo (soit près de 3,5 millions de pixels) si on veut en obtenir une bonne qualité sur une imprimante jet d’encre actuelle.
7. Résolution d’une image C’est le nombre de pixels par unité de longueur. L’unité de longueur mondialement utilisée est le pouce (2,54 cm). En général, on retient la valeur de 300 pixels par pouce (dot per inch en anglais et dpi en abrégé) car c’est la qualité « photo » que sont capables de reproduire les imprimantes professionnelles. Pour les amateurs ayant une imprimante jet d’encre classique, on retiendra la valeur de 200 dpi quand on veut reproduire une image à sa taille initiale.
8. Les photos 1 000 pixels x 1 500 pixels donnent une photo de 10 cm sur 15 cm. C’est une méthode approximative proposée par la revue « Chasseur d’images », qui donne tout de suite une idée des dimensions du tirage sur papier qu’on peut obtenir. Ainsi, on se rend compte qu’un appareil photo numérique capturant 640 pixels sur 480 permet un tirage papier d’environ 6,5 cm sur 5 cm seulement en qualité photo. Par exemple, un APN - 5 millions de pixels (2560 x 1920) permet d'arriver pratiquement au format A3.
9. Taille de l'image Les dimensions de l'image sont exprimées en pixels soit : Taille de l'image = nb de pixels/longueur x nb de pixels/largeur par exemple Nikon D100 : 3008 x 2000 = 6 016 000 pixels = 6,016 millions de pixels Il est dès lors facile de calculer l'agrandissement maximum possible avec ce fichier si on se fixe une résolution de 300dpi 3008/300 = 10,03 pouces x 2,54 = 25,48cm 2000/300 = 6,67" x 2,54 = 16,94cm
10. Tramage C’est le procédé utilisé par les imprimeurs pour reproduire les couleurs sur les magazines, les journaux… On transforme les tons continus d’une photo en une suite de points minuscules. Ces points sont visibles si on rapproche les yeux d’une page de magazine (avec une loupe, c’est plus flagrant encore). Pour éviter de trop voir ces points sur l’écran ou le papier, le logiciel livré avec le scanner comporte souvent une fonction de détramage qu’il faut régler. De plus en plus, tout se fait automatiquement : le logiciel attaché au scanner détecte une trame éventuelle et adapte son travail.
11. Utilisation du scanner On trouve d’excellents scanners A4 bon marché. Le système USB, le plus répandu, est connectable à chaud (ordinateur allumé). Depuis le logiciel de traitement d’image (livré avec le scanner ou non), choisir l’option « Acquérir », ou « Importer » pour appeler l’utilitaire de numérisation. Dans la fenêtre qui s’ouvre, choisir les unités : pixel et pixel par pouce (ou dpi). Sélectionner la zone à numériser en dessinant à la souris un rectangle. Attention, penser à l’utilisation finale de l’image, car c’est elle qui détermine les réglages :
12. Utilisation du scanner Si c’est une image à afficher en plein écran par exemple, la largeur sera égale aux 4/3 de la hauteur, on demandera alors 800 pixels sur 600 ou 1024 sur 768. Dans une zone de l’écran, on peut lire le nombre de pixels en Hauteur et en Largeur qu’on obtiendra, de même que la taille du fichier correspondant, en Ko ) - Si c’est pour obtenir une belle photo sur papier, de 15 cm sur 10, on demandera environ 1 500 pixels sur 1 000. Pour faire afficher le nombre de pixels voulu, on peut faire varier (selon les logiciels) : - La résolution (ex : 96 dpi au plus pour l’écran, 200 dpi pour un tirage papier) - Le pourcentage des dimensions de sortie du document à numériser. - Régler le détramage, en fonction du type de document à numériser : Journal ou 80 dpi, Magazine ou 130 dpi environ (pour une revue, une carte postale, une photo…)
13. Sauvegarde Il est conseillé d’enregistrer l’image que l’on vient de numériser, avant de la retoucher : on a ainsi une trace de la photo brute de scan. Choisir le format TIF, qui est en général proposé implicitement. L'enregistrement en JPG se fait éventuellement si on ne retouche plus l'image. Si l’image provient d’un appareil photo numérique, elle est directement enregistrée sur disque dur, dans un dossier choisi par l’utilisateur. Un disque dur non dédié peut être saturé par les images numériques. Il faut donc envisager l’utilisation de supports externes à cet usage,
14. Les principaux formats d'image TIFF (.tif) : C'est un format sans compression (ou à compression faible et non destructrice LZW). Certains laboratoires photo utilisent ce format pour faire de grand tirage, tel que des panoramiques.
15. Les principaux formats d'image RAW (. extension suivant le constructeur, .CR2 pour Canon par ex.) : C'est un format qui ne peut être visualisé qu'à l'aide du logiciel fourni avec l'appareil ou avec des logiciels spécialisés (photoshop, ligthroom, camera raw, etc...). C'est un format brute sans aucune compression, on pourra ainsi traiter l'image avec peu de perte avant de l'enregistrer en un format exploitable tel que JPEG ou TIFF.
16. Les principaux formats d'image JPEG (.jpg) : Il s'agit d'un format à taux de compression variable. Cette compression est destructive, c'est-à-dire que l'on perd automatiquement du détail sur l'image (perte de pixels). Plus on compresse l'image et plus on allège le poids du fichier. afin d'augmenter la capacité de stockage ou d'accélérer la durée de l'enregistrement ou d'affichage. Une image émise en général sur internet peut avoir une taille en hauteur de 500 pixels, une résolution de 96 ppi et un poids de 100ko, ce qui permet d'obtenir une grande capacité de stockage.
17. Méthodes de compression Les principales méthodes de compression utilisées pour les images sont la méthode LZW et le codage "run-length" pour les méthodes de compression sans perte. En ce qui concerne les méthodes avec perte, on peut citer le standard JPEG La méthode LZW (Lempel-ZivWelch), basée sur un algorithme de Lempel et Ziv. Schématiquement, on peut considérer qu'elle consiste à analyser le flot de données qui lui est soumis, et à construire au fur et à mesure un codage des séquences de valeurs rencontrées, en repérant des suites qui se répètent, et en leur associant un code plus court. Le codage RLC RunLength Compression ou RLE (RunLengthEncoding) consiste, lorsque plusieurs pixels consécutifs sont identiques, à les coder sous la forme d'un facteur de répétition, suivi de leur valeur commune. Ainsi, une suite telle que 000111112222200220033330111111 deviendra 305152202220431061, soit 18 caractères au lieu de 30. Le codage JPEG a été défini par un groupe commun entre le CCITT et l'ISO, appelé Joint Photographic Expert Group. Il propose une compression avec un contrôle du niveau de dégradation accepté. L'algorithme est basé sur le fait que l'oeil humain est plus sensible aux changements de brillance (luminosité, contraste) que de couleurs voisines
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19. Utilisation d’un scanner Pour quoi faire ? Un scanner permet de numériser des documents (photographies, dessins, textes…) pour : - les stocker sur un disque, les insérer dans un document informatique, les modifier.
20. Utiliser un scanneur Le scanner transforme ce qui se trouve sur sa vitre en un tableau constitué de points minuscules de forme carrée, organisés en lignes et en colonnes. Tous les points du tableau ont la même forme et la même dimension, mais chaque point a sa couleur personnelle. Lorsque l'image est dans l'ordinateur, chaque point est représenté par plusieurs nombres. Par exemple, la couleur de chaque point peut demander 3 nombres ... Puisque le scanner transforme l'image en nombres, on dit qu'il sert à NUMÉRISER l'image. Lorsque l'on pose une image sur la vitre du scanner pour la numériser, il faut d'abord choisir la dimension des points.Si les points sont petits, il en faudra beaucoup pour représenter toute l'image, mais l'image sera bien nette. Il y aura alors beaucoup de nombres pour former cette image, et l'ordinateur aura beaucoup de travail pour la montrer sur l'écran et pour la conserver sur le disque dur.Si les points sont gros, l'image sera constituée avec peu de nombres, elle donnera peu de travail à l'ordinateur, mais elle ne sera plus aussi nette.
21. Utiliser un scanneur Pour choisir la taille des points, on utilise une unité spéciale, le DPI. DPI signifie en anglais Dot Per Inch, ce qui se dit en français "Points Par Pouce", ou PPP. Le pouce est une unité de longueur d'origine anglaise qui est égale à 2,54 cm. Le nombre de DPI s'appelle la RÉSOLUTION. Si le nombre de dpi est faible, on numérise à BASSE RÉSOLUTION ;si le nombre de dpi est grand, on numérise à HAUTE RÉSOLUTION ; Quand on numérise à 1 dpi (résolution la plus basse possible), chaque point représente un carré de 2,54 cm de côté. On obtient donc de très gros points, et si l'image à numériser est un timbre-poste (un timbre mesure 2,5 cm de côté, soit presque exactement 1 pouce), on n'obtiendra qu'un seul point pour représenter toute l'image du timbre :
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24. Recommandations Afin de ne pas perdre vos images d’origine, effectuer vos retouches sur une copie.
25. Photofiltre ? Photofiltre est un logiciel freeware (gratuit), facile d'accès, conçu par Antonio Da Cruz. Il offre aux débutants l'essentiel des possibilités attendues d'un logiciel retouches d'images. Ce freeware permet de travailler les photos de modifier des images : les recadrer, changer leur taille, utiliser des filtres, les compresser pour qu'elles prennent moins de place sur Internet, ajouter du texte sur l'image...
26. Que peut-on faire avec Photofiltre ? ✔ Redimensionner, ✔ Recadrer, ✔ Rotations, ✔ Encadrement, ✔ Luminosité, ✔ Contraste, ✔ Flou, ✔ Adoucir, ✔ Durcir, ✔ Niveau de gris, ✔ Sépia, Estampage, ✔ Effets Puzzle, ✔ Carreaux, ✔ Quadrillage, ✔ Plusieurs filtres Artistiques (Pastels, crayons de couleurs, Fusain) ✔ Gestion de la transparence et exportation en icône, ✔ Module d'automatisation et gestion du scanner, ✔ Plusieurs types de contours et de textures, ✔ Effets de texte avancés. ✔ Accepte les formats JPG, PNG, GIF, BMP, TIFF, PSP, PSD, et bien d’autres encore.
27. Quelle Version de Photofiltre ? Attention il existe 2 versions de Photofiltre à télécharger. Une payante : « Photofiltre Studio » version complète qui prend en compte la gestion des calques. La seconde, celle qui nous intéresse ici « Photofiltre » version gratuite.
28. Comment se procurer Photofiltre Photofiltre se télécharge sur : http://photofiltre.free.fr Sur la page d’accueil de Photofiltre, cliquer sur le lien Français.Ce lien dirige vers une page News.Cliquer sur Téléchargements, lien situé sur la colonne de gauche, puis sur version française.
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30. Installer Photofiltre sur votre ordinateur. Une fenêtre Windows : Téléchargement de fichier s’affiche à l’écran vous donnant 3 choix : Exécuter, Enregistrer, Annuler pour le fichier pf-setup.exe. Pour mieux contrôler l’installation, et conserver le fichier téléchargé,cliquer sur Enregistrer.
31. Installer Photofiltre Fermer toutes les applications ouvertes sur votre PC. Ouvrir l'Explorateur( Poste de travail, Ordinateur…selon la version de Windows ) Ouvrir le dossier contenant le fichier pf-setup.exe Double-cliquer sur pf-setup.exe pour installer l'application. Cliquer sur Suivant / Cliquer sur J’accepte / PhotoFiltre vous propose de s'installer dans le dossier Program Files. / Cliquer sur Suivant / Windows vous propose un nom pour le dossier dans lequel sera installé PhotoFiltre / accepter le nom proposé / Cliquer sur Installer. Photofiltre est installé – Un raccourci est présent sur le Bureau.
32. Des tutoriels sur Photofiltre Sur le site de Photofiltre, un ensemble de supports pour vous former à l’utilisation du logiciel
49. L’outil Baguette magique La baguette magique est un outil qui sélectionne une surface qui sera plus ou moins grande suivant les réglages et son uniformitéCliquez dessus pour que l'outil soit actif Cliquez sur une image avec la baguette magique, vous voyez toute une zone irrégulière sélectionnée.
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53. On peut agir par des petits clics successifs ou avancer avec le clic gauche enfoncé.
54. Comme pour la ligne, en tenant la touche majuscule enfoncée, on peut avancer horizontalement ou verticalement ou à 45°.
58. L'outil doigt permet de mélanger 2 couleurs qui sont côte à côte et d'atténuer ainsi une limite trop nette. Par exemple lorsque l'on met 2 images côte à côte dans la même composition Actionnez-le par va-et-vient sous un fort grossissement, en réglant la zone d'action avec les options proposées Agissez lentement sans craindre de reculer pour rectifier C'est un outil de précision
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60. Il dilue les couleurs...supprimer un grain trop prononcé dans une photo
74. Des tutoriels vidéo en ligne Vidéo issue du site http://www.virusphoto.com http://www.viddler.com/virusphoto/videos/1/
75. Conclusion PhotoFiltre permet d’effectuer des réglages simples ou avancés sur une image et de lui appliquer un large éventail de filtres. L'application propose les fonctions standards de réglage (luminosité, contraste, teinte, saturation, correction gamma) et des filtres artistiques (aquarelle, pastels, encre de chine, pointillisme, effet puzzle). PhotoFiltre est fourni avec plus d'une centaine de filtres ! C’est un logiciel très intuitif à l’usage.