Dr MBA FOKWA ARSENE a défendu sa thèse de Doctorat/PhD en Sciences Economiques le 08 janvier 2016 à l'Université de Dschang devant un jury présidé par le Prof. Désiré Avom. A l'issue de cette soutenance, il a obtenu la mention honorable.
Nous vous proposons la présentation powerpoint de ladite thèse.
Stabilité monétaire et croissance économique dans la communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (CEMAC)
1. République du Cameroun
Paix-Travail-Patrie
**********
Université de Dschang
***********
Ecole Doctorale
********
Unité de Formation Doctorale
Sciences Economiques et de
Gestion
************
Republic of Cameroon
Peace-work-fatherland
**********
The University of Dschang
**********
Post Graduate School
***********
Post Graduate Training
Unit in Economics and
Management
************
STABILITE MONETAIRE ET CROISSANCE
ECONOMIQUE DANS LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE
ET MONETAIRE D’AFRIQUE CENTRALE (CEMAC)
STABILITE MONETAIRE ET CROISSANCE
ECONOMIQUE DANS LA COMMUNAUTE ECONOMIQUE
ET MONETAIRE D’AFRIQUE CENTRALE (CEMAC)
Thèse présentée en vue de l’obtention du Doctorat/PhD en Sciences Economiques
Par:
MBA FOKWA ARSENE
(M.Sc.) ès Sciences Economiques
1
2. PLAN DE PRESENTATION
• 1- INTRODUCTION GENERALE
• 2 - CADRE THEORIQUE ET REVUE DES TRAVAUX
EMPIRIQUES
• 3- METHODOLOGIE
• 4- RESULTATS
5- CONCLUSION ET SUGGESTIONS
2
3. 1- INTRODUCTION GENERALE
1.1. CONTEXTE
La monnaie
Reconnue par ses fonctions
Instrument de politique économique
Instrument de souveraineté
Selon Tchundjang (1981),
La stabilité monétaire
Par la politique monétaire
Pour la stabilité du système bancaire et financier
Et la réduction des déséquilibres macroéconomiques
L’atteinte de l’objectif de stabilité monétaire par les Banques Centrales
De la stabilité monétaire à la stabilité de l’activité économique.3
4. 1.1. CONTEXTE (SUITE ET FIN)
Selon Bordes (2007), « la politique de la monnaie et du crédit consiste
pour une banque centrale à maintenir le pouvoir d’achat de la
monnaie, tout en se préoccupant de la stabilisation de l’activité
économique, en contrôlant les taux d’intérêt à court terme».
De la stabilité de l’activité économique à l’atteinte de certains
équilibres.
Qu’en est-il dans la zone CEMAC?
Que faire?
4
5.
1.2. PROBLEMATIQUE
Quels choix
stratégiques?
Quelle stabilité?
Question centrale
La question centrale de la présente recherche peut donc être:
Quels sont les effets de la recherche de la stabilité
monétaire sur la croissance, l’emploi et la balance
courante dans la zone CEMAC ?5
6. 1.2. PROBLEMATIQUE (SUITE ET FIN)
Le souci de répondre à cette question centrale nous conduit à
examiner les questions spécifiques ci-après:
1)- Quels sont les sources réelles de l’inflation en zone
CEMAC ?
2) - Quels sont les effets des instruments (masse monétaire,
crédits à l’économie) de politique monétaire, du taux d’intérêt
réel et de l’inflation sur l’activité économique ?
3) - Quels sont les effets des instruments (masse monétaire,
crédits à l’économie) de politique monétaire, du taux d’intérêt
réel et de l’inflation sur le solde commercial ?
4) - La croissance conduit-elle à l’emploi et à l’équilibre de la
balance commerciale?6
7. 1.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE
Objectif principal
L'objectif global du présent travail est de mesurer les effets directs ou
indirects de la recherche de la stabilité monétaire sur la croissance,
l’emploi et la balance courante dans les pays de la zone CEMAC.
L'objectif général ci-dessus énoncé se décline en quatre objectifs
spécifiques.
Objectifs spécifiques
1) - déterminer les sources réelles de l’inflation en zone CEMAC ;
7
8. 1.2. OBJECTIFS DE L’ETUDE (suite et fin)
2) - vérifier les effets des instruments de politique monétaire (masse
monétaire, crédits à l’économie), du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur
l’activité économique ;
3) - rechercher les influences des instruments de politique monétaire (masse
monétaire, crédits à l’économie), du taux d’intérêt réel et de l’inflation sur
le solde commercial ;
4) - déterminer si la recherche de la croissance aboutit à la création de
l’emploi et à l’équilibre de la balance commerciale.
8
9. 1.3. HYPOTHESES
Les hypothèses de notre étude sont les suivantes :
Hypothèse 1 : l’inflation en zone CEMAC est directement reliée à
l’activité économique.
Hypothèse 2 : les instruments de politique monétaire (masse
monétaire, crédits à l’économie), le taux d’intérêt réel et l’inflation ont
des effets significatifs sur l’activité économique en zone CEMAC.
Hypothèse 3: les instruments de politique monétaire (masse
monétaire, crédits à l’économie), le taux d’intérêt réel et l’inflation ont
une influence significative sur la balance commerciale en zone CEMAC.
Hypothèse 4: la croissance économique a un effet direct sur l’emploi
et l’équilibre du solde commercial en zone CEMAC.
9
12. 3. METHODOLOGIE
3.1. DONNEES ET SOURCES
Données et sources;
Découpage périodique (1977-1994; 1995-2012; 1977-2012);
Pour les raisons de:
1- Déclaration d’utilisation exclusive des instruments indirects de
politique monétaire;
2- dévaluation du taux de change;
3- entrée en vigeur de la stratégie de ciblage strict de l’inflation
En plus selon Epstein (2005) et Jahati (2007)…
12
13. Tableau: Abréviations des variablesVariables Abréviations Mesures
Taux d’inflation TINFL Indice des prix à la consommation
Taux de change TCH Taux de change effectif réel (FCFA/Dollar)
Taux de Croissance
du Produit Intérieur Brut
TPIBR Croissance du PIB par habitant
Balance courante BC Balance extérieure des biens et services
Emploi EMPL Ratio emploi-population, personnes âgées de
15 ans et plus
Crédits à l’économie CE Crédit intérieur brut
Taux d’intérêt TI Taux d’intérêt réel
La masse monétaire M2 Monnaie et quasi-monnaie
Investissement INV Formation brute du capital fixe
Bénéfices tirés des ressources naturelles OIL Total des bénéfices tirés des ressources
naturelles
L’ouverture OUV Le taux d’ouverture
Les réserves nettes RN Variation des réserves nettes
Crise CRIEC Variable dummy
Dévaluation DEV Variable dummy
13
19. 3.3. TECHNIQUES D’ANALYSE
Après le test de racine unitaire d’Im, Pesaran et Shin (2003);
Estimation par la méthode des moments généralisée développée par
Arellano et Bond (1991).
Test de validité des variables retardées comme instruments, Arellano
et Bond (1991), Arellano et Bover (1995), et Blundell et Bond (1998)
suggèrent le test de suridentification de Sargan et le test
d’autocorrélation de second ordre dont nous avons fait usage ici.
19
20. 4- RESULTATS ET DISCUTIONS
4.1. TEST DE STATIONNARITE
SERIES
Tests de stationnarité d’IPS effectués à niveau avec constante
1ère
sous-période 2ème
sous-période Période entière
IPS w-stat=31,5849 IPSw-stat=29,4300 IPSw-stat=45,1530
MoyenneADF=-7,6639 Moyenne ADF=-9,9928 Moyenne ADF=-11,889
IPSw-prob=0,0000 IPSw-prob=0,0000 IPSw-prob=0,0000
t-stat prob t-stat prob t-stat prob
TINFL -5,2247 0,0000 -9,6948 0,0000 -10,874 0,0000
TPIBR -7,7725 0,0000 -5,6514 0,0000 -11,760 0,0000
EMPL -2,0666 0,0086 -8,9670 0,0000 -8,9959 0,0000
BC -9,2779 0,0000 -11,494 0,0000 -14,863 0,0000
TI -2,4931 0,0010 -10,238 0,0000 -4,1435 0,0000
M2 -8,5494 0,0000 -7,7958 0,0000 -10,012 0,0000
CE -8,0312 0,0000 -13,330 0,0000 -16,999 0,0000
OIL -8,3340 0,0000 -8,8126 0,0000 -12,257 0,0000
TCH -14,848 0,0001 -11,769 0,0000 -13,518 0,0000
INV -6,9045 0,0000 -11,251 0,0000 -13,310 0,0000
OUV -10,801 0,0001 -10,918 0,0000 -14,048 0,0000
RN -10,493 0,0000 -8,2534 0,0000 -14,156 0,0000
Tableau : Tests de stationnarité effectués à niveau avec constante
20
21. 4.1. TEST DE STATIONNARITE (suite)
SERIES
Tests de stationnarité d’IPS effectués à niveau avec constante et trend
1ère
sous-période 2ème
sous-période Période entière
IPS w-stat=32,3703 IPS w-stat=29,8717 IPS w-stat=47,2222
Moyenne ADF=-8,6232 Moyenne ADF=-9,1249 Moyenne ADF=-12,314
IPSw-prob=0,0000 IPSw-prob=0,0000 IPSw-prob=0,0000
t-stat prob t-stat prob t-stat prob
TINFL -9,0387 0,0000 -8,4508 0,0000 -11,009 0,0000
TPIBR -5,0672 0,0003 -8,8239 0,0000 -11,753 0,0000
EMPL -7,8320 0,0086 -4,0227 0,0107 -8,9605 0,0000
BC -10,622 0,0000 -10,499 0,0000 -14,829 0,0000
TI -9,3520 0,0010 -2,8568 0,1810 -4,1663 0,0059
M2 -6,4134 0,0000 -11,172 0,0000 -10,063 0,0000
CE -12,063 0,0000 -11,818 0,0000 -16,972 0,0000
OIL -7,6799 0,0000 -9,9690 0,0000 -12,237 0,0000
TCH -7,3803 0,0001 -8,4963 0,0000 -13,490 0,0000
INV -9,7610 0,0000 -9,8359 0,0000 -13,448 0,0000
OUV -9,2537 0,0001 -10,987 0,0000 -14,885 0,0000
RN -8,2254 0,0000 -10,575 0,0000 -14,163 0,0000
Tableau : Tests de stationnarité effectués à niveau avec constante et trend
21
25. 4.2.1. ESTIMATION DE L’EQUATION
DE L’INFLATION (SUITE ET FIN)
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
176,27
[0,000]***
35,46
[0,000]***
228,00
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,3142
0,5862
0,5348
Test d’autocorrélation de
second ordre (p-value)
0,049
0,459
0,109
25
29. 4.2.2. ESTIMATION DE L’EQUATION
DE LA CROISSANCE (SUITE ET FIN)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDENTE
1ère
sous-période 2ème
sous-période Période entière
TPIBR
TPIBR
TPIBR
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
72,23
[0,000]***
77,74
[0,000]***
164,66
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,4335
0,6069
0,7003
Test d’autocorrélation de
second ordre (p-value)
0,484
0,335
0,383
29
30. 4.2.3. ESTIMATION DE L’EQUATION
DE LA BALANCE COURANTE
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère
sous-période 2ème
sous-période Période entière
BC BC BC
TINFL -6452967
(-2,52)
[0,012]**
-4,09e
07
(-4,25)
[0,000]***
-6116275
(-2,02)
[0,043]**
TCH 854411,4
(2,98)
[0,003]***
-2269682
(-282)
[0,005]***
-909185,6
(-225)
[0,024]**
CE 1,86e
09
(3,53)
[0,000]***
-1,40e
09
(-11,22)
[0,000]***
-9,63e
08
(-13,57)
[0,000]***
TI -3735360
(-2,25)
[0,025]**
-754751
(-0,16)
[0,873]
3029332
(1,27)
[0,204]
30
32. 4.2.3. ESTIMATION DE L’EQUATION DE LA
BALANCE COURANTE (SUITE ET FIN)
DEV / / 5,73e
08
(3,61)
[0,000]***
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57pour 10%
Observations 96 96 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
106,49
[0,000]***
462,48
[0,000]***
1206,51
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,4421 0,0355 0,4472
Test d’autocorrélation de second
ordre (p-value)
0,402 0,163 0,094
32
36. 4.2.4. ESTIMATION DE L’EQUATION
DE L’EMPLOI (SUITE ET FIN)
VARIABLES EXOGENES VARIABLE DEPENDANTE
1ère
sous-période 2ème
sous-période Période entière
EMPL EMPL EMPL
EMPL (-2) / 0,10214
(1,38)
[0,167]
/
Statistiques critiques de Z 1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
1,64 pour 1%
1,96 pour 5%
2,57 pour 10%
Observations 96 90 204
Statistique de Wald pour la
significativité globale de
l’estimation
86,47
[0,000]***
221,67
[0,000]***
156,82
[0,000]***
Test de Sargan (p-value) 0,0182 0,2307 0,0161
Test d’autocorrélation de second
ordre (p-value)
0,955 0,721 0,130
36
37. 5. CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Le travail qui a suscité notre questionnement a porté sur la «stabilité
monétaire et la croissance économique en zone CEMAC».
On retient comme enseignement que l’évolution en terme de
préférence (c’est-à-dire pendant la deuxième sous-période) des
instruments indirects de politique monétaire n’a pas suffisamment
permis de réduire ou de stabiliser le taux d’inflation avec pour
principale conséquence le maintien des populations à un certain niveau
de pauvreté ou de bien-être.
5.1. CONCLUSION
37
38. 5.1. CONCLUSION (SUITE)
Les effets de la recherche de la stabilité monétaire sur l’activité
économique (croissance, emploi) et le solde commercial sont plus
néfastes pendant la deuxième sous-période que pendant la
première.
Dans l’ensemble, l’inflation prend sa principale source dans les
échanges avec l’extérieur et ne stimule pas l’activité économique.
Cette activité économique est ralentie par les sources d’inflation.
La croissance conduit à l’équilibre du solde commercial.
38
39. A l’issue de ce travail, quelques orientations de la politique
économique sous un angle de politique monétaire nous ont
paru judicieuses et nous nous sommes appesanti à les
formaliser dans les notes qui suivent :
1- La stabilité des prix peut être considérée comme un
objectif intermédiaire de la politique monétaire ;
2- La stratégie de ciblage d’inflation peut être appliquée à
court ou à moyen terme;
5.2. SUGGESTIONS
39
40. 5.2. SUGGESTIONS (suite et fin)
3- Pour une meilleure contribution de la politique monétaire à l’activité
économique, il est bon d’éviter la haute variabilité du taux d’intérêt;
4- On peut, avant d’opter pour une politique de stabilisation par les prix
par exemple, s’assurer des sources véritables de l’inflation;
5- La flexibilité du régime de change doit être un pré- requis à la stratégie
de ciblage d’inflation.
40
41. La disponibilité des données statistiques dans la zone CEMAC comme
dans tous les pays en développement n’est pas toujours aisée. Ainsi, la
structuration des données sous forme de panel n’a pas permis de prendre
en compte toutes les variables qui permettaient de vérifier l’effet de la
stabilité (par exemple le différentiel d’inflation entre la CEMAC et
d’autres pays) ou de sa recherche (par exemple le différentiel du taux
d’intérêt entre la CEMAC et d’autres pays) sur l’activité économique.
Une autre étude permettrait de déterminer le choix de la règle monétaire
appropriée pour la BEAC. Une telle étude pourrait tout aussi bien être
menée dans une autre zone monétaire que la CEMAC et gagnerait à
prendre chaque pays individuellement. L’utilisation d’autres proxys pour
mesurer la stabilité ou sa recherche pourrait faire l’objet des travaux
futurs.
LIMITES DE L’ETUDE ET PERSPECTIVES
41