2. 1. INTRODUCTION SUR L’ARCHITECTURE MODERNE
2. LA BIOGRAPHIE DE L’ARCHITECTE
3. LES OUVRES DE L’ARCHITECTE
4. LES PRINCIPES DE L’ARCHITECTE
5. ETUDES D’UN PROJET DE L’ARCHITECTE
6. CONCLUSION.
3. Les canons de l’architecture moderne résultent d’une rupture avec
le passé, le rejet ou des réévaluation de nombre de règles et
de conventions stylistiques héritées de la renaissance et du
classicisme. Mais le développement de l’architecture moderne
n’est du seulement à un renouvellement des principes
esthétiques .l’utilisation de nouveau matériaux comme le béton,
le fer et le verre libéra l’architecture des contraintes de la
constructions en pierre et en bois ainsi que la maçonnerie. De
plus un nouveau sens de l’espace accompagna la quête d’un type
d’architecture répondant au besoin de la vie de XX éme siècle.
L’architecture moderne comporte plusieurs tendances et sous
tendances comme l’expressionnisme (la volonté expressive de
l’architecte domine), le futurisme et constructivisme (les
constructions servent a la technique on s’oriente vers des
formes abstraites et géométriques élémentaires).sans oublier
les deux tendances importantes
4. le rationalisme préconise des pièces ouvertes aux limites variables a
l’image du célèbre mot d’ordre de le Corbusier « de la lumière, de
l’air, et du soleil »avec son vocabulaire formel et chromatique
réduit a l’essentiel sa transparence et sa legerté son dynamisme et
son asymétrie le rationalisme devient symbole de progrès de
liberté et de démocratie .
Le Corbusier, Cité radieuse
(Marseille, Provence Alpes
Côte d’Azur)
courant architectural du premier tiers du XXe siècle prônant une
construction dépouillée d’ornements, libérée du passé académique
ou historique et reposant essentiellement sur le fonctionnalisme.
5. fondé en 1919 à Weimar par walter Gropius le Bauhaus une école
d’art révolutionnaire clarté des formes pureté des surfaces
linéarité angle droit forme épurées, lisse et alimentaires, adaptées
a l’usage prévus l’enseignement de cette école fut fondé sur les
thèses de Gropius qui prônait l’alliance de l’art et de la technique
Gropius, Bauhaus
(Dessau) 1925 - 1926
Mies et Johnson,
Seagram Building
(New York)
6. réseau principal des architectes moderne fondé en 1928 et
dessous en 1959 destiné a élaborer et consolider leurs théories
urbanistiques.
Behrens, Usine de
turbines AEG (Berlin)Gropius et Meyer, Usine Fagus
1911
7. l’origine de l’architecture moderne et associé au développement
des sciences en particulier la théorie de la relativité ayant permis
de passer d’une approche statique a une approche dynamique et
cybernétique du monde .
Le design organique n’est pas un style mais une méthode de travail
laissant au créateur une liberté complète de la mesure or celui-ci
a la capacité d’insuffler une dynamique aux formes par la
composition de motif et cohérente entre eux.
Wright (Frank Lloyd), Musée
Guggenheim (New York)
8. Né à Rio de Janeiro en 1907, Niemeyer y fait ses études à l'Ecole
nationale des Beaux-Arts. Il débute sa carrière en 1934 dans le
cabinet d'architecture de Lúcio Costa, où il collabore à la
construction du Ministère de l'Education et de la Santé, à Rio de
Janeiro, qui manifeste par son allure générale l'influence directe
du Corbusier, qui en est l'architecte-conseil.
En 1940, il imagine pour le nouveau quartier de Pampulha à Belo
Horizonte un club, un restaurant, un casino, un aéroport et l'église
Saint-François-d'Assise qui rompt avec le credo de l'angle droit.
Sept ans plus tard. avec la collaboration de le corbusier ,il
participe au concours du siège de l'Organisation des Nations-
Unies à New York, qu'ils remportent en 1947. A partir de 1951, il
construit les pavillons d'exposition du parc d'Ibirapuera à São
Paulo (palais des Nations, des Etats, des Industries, des Arts, de
l'Agriculture...). En 1955 il attire l'attention internationale à
l'Interbau à Berlin qui invitait des architectes renommés à
9. construire tout un quartier. En 1965 : le Palais d'Alvorada (1957),
résidence du chef d'état, la 1956, le président du Brésil
nouvellement élu, Juscelino Kubitschek, le charge de réaliser les
édifices publics de la nouvelle capitale fédérale Place des Trois
Pouvoirs avec le Congrès National (1958), le Palais du Planalto
(1958), le Tribunal Suprême, les sièges des différents ministères,
le théâtre national, l'aéroport (1965) et surtout la Cathédrale,
image et symbole de la nouvelle capitale du Brésil. il part en 1967 en
France où il réalise le siège du Parti Communiste à Paris (1965), la
Bourse du travail de Bobigny (1972), la Maison de la Culture du
Havre (1972), le siège de l'Humanité à Saint-Denis (1987). En
Italie, il conçoit le siège des éditions Mondadori à Milan (1968), le
bâtiment de la FATA à Turin (1975) ; en Algérie, l'université de
Constantine (1969)...
De retour au Brésil avec le rétablissement de la démocratie, il
enseigne à l'université de Rio et poursuit sa carrière d'architecte
visionnaire, dessinant à São Paulo le mémorial de l'Amérique latine
(1987), conçu pour rassembler les peuples contre l'impérialisme, ou
le musée d'art contemporain de Niterói (1991) à Rio de Janeiro.
10. Niemeyer est le brusque essor de l’architecture brésilienne
depuis 1936 et la place de choix qu’elle occupe désormais dans le
panorama mondial sont dus pour une bonne part à la personnalité
exceptionnelle et à la puissante imagination plastique de Niemeyer
. La renommée de ce dernier sur le plan international a toutefois
tendance à rejeter dans l’ombre l’action et les réalisations
d’autres architectes (Lucio Costa, Alfonso Eduardo Reidy, les
frères Roberto, Vilanova Artigas...) qui ont, eux aussi, contribué à
l’éclosion ou au développement en profondeur d’un mouvement aux
multiples ramifications qui constitue une des grandes fiertés du
Brésil. Cette éclipse d’indéniables talents au profit d’une figure
dominante est quelque peu regrettable, car elle limite par trop la
richesse et la variété des créations architecturales brésiliennes,
mais la réputation de Niemeyer n’est pas usurpée : il a joué un rôle
décisif dans son pays et son influence a rapidement dépassé ce
cadre pourtant vaste pour faire de lui un des noms les plus en vue
de l’architecture contemporaine.
11. On ne s’étonnera pas que l’orientation de son œuvre ait donné lieu à
de vives controverses et à des prises de position passionnées :
admiré pour son génie de l’invention formelle, il se vit souvent
reprocher un manque de considération pour la solution des
problèmes d’ordre fonctionnel ; il déclencha enfin l’ire de quelques
théoriciens dont les conceptions étaient à l’opposé des siennes.
L’ascension de Niemeyer fut extrêmement rapide ; il la dut en
partie à l’aide dévouée que lui apporta Costa, dès que celui-ci fut
persuadé du talent de son jeune collaborateur. Costa n’hésita pas
en effet à s’effacer à diverses reprises pour fournir à Niemeyer
des occasions de s’affirmer : refus du premier prix décerné lors du
concours pour le pavillon du Brésil à l’Exposition internationale de
New York en 1939 et élaboration en commun d’un nouveau projet
12. ; abandon en 1940 de la direction du groupe d’architectes
responsables du ministère de l’education pour permettre à
Niemeyer d’assumer cette charge ; choix de ce dernier pour
construire le « Grand Hôtel » d’Ouro Preto (1938-1940), alors
que les fonctions de Costa au service des Monuments
historiques créé en 1937 et les servitudes imposées par cette
ville-musée du XVIIIe siècle semblaient logiquement le désigner
pour cette tâche.
La grande chance de Niemeyer fut cependant de ce voir offrir
de 1941 à 1944 par le maire de Belo Horizonte, Juscelino
Kubitschek, la construction d’une série de monuments de
prestige destinés à lancer une vaste opération immobilière dans
le futur quartier de Pampulha, situé hors de la ville. Le
programme, qui comprenait un casino, un club nautique, un
restaurant populaire, un hôtel (non réalisé) et une chapelle,
convenait particulièrement bien à Niemeyer du fait de l’absence
de contraintes. L’absolue liberté dont il disposait lui permit de
créer des bâtiments originaux
13. , d’autant plus impressionnants qu’ils restèrent isolés au bord d’un
lac artificiel puisque les lotissements prévus ne furent pas
construits. Cette entreprise marqua également le début d’une
entente profonde entre l’homme politique ambitieux, passionné de
construction, et l’architecte plein d’imagination. La rencontre ne
devait cesser de porter ses fruits, tout au long de la carrière de
l’un et de l’autre, aboutissant à l’apogée de Braslia. Niemeyer lui
rend hommage avec le mémorial J. Kubitschek (1980-1981).
14. Durant notre étude on a aperçu que les oeuvres de Niemeyer à
travers sa carrière professionnelle étaient de multitudes gammes
et volumes:
Comme les parallélépipèdes et les prismes exemple son premier
projet la maison HENRIQUE Xavier à RIO DE JAIRO en1936
Influencé par le Corbusier: les volumes de fonction sont bloqués
dans un cadre minimaliste à peine prés cubique
15. Ministère de l’éducation et
de la santé a Rio de janiero
Niemeyer se rend a la
commission organisé pour
élaborer les plans de la
ministère de la santé , on a
fait appel a le Corbusier pour
examiner les plans oscar est
chargé par lucio Costa
d’assister le Corbusier en
tant que dessinateur
19. Le mouvement moderne n’a pas abondé en bâtiment composes
sur des oppositions de volumes primaires,orthogonalité
couveraient et les greffes d’éléments cylindriques sont bien
discrètes.
Eglise Sao Francisco
•Constitué par une
dalle relativement
très épaisse
,s’appuyant d’un coté
sur le clocher,évasé
vers le haut ,et de
l’autre coté sur des
supports arqués
extrêmement minces
25. Construite a partir de 1957, a l'initiative du président Juscelino
Kubitschek, pour être la capitale du Brésil, Brasilia est une ville très
moderne. Sur la place des Trois Pouvoirs se dresse la cathédrale
circulaire, dotée de 16 colonnes incurves, Son entrée souterraine est
gardée par quatre imposantes statues
31. Sont des volume courbes consistent essentiellement en une
voûte mince du béton.
Le parlement 1960
tour contenant les
bureaux des
députés,avec au
premier plan un
bâtiment bas
supportant deux
immenses coupoles
couvrant le sénat
et la chambre des
députés .
37. Palais du congrès tunnel de communication
vers l’une des annexes
Niemeyer dans quelques œuvres travailla avec le
concept du suggestion du mouvement
46. A- Plan de R.D.C.
B- Plan de l’etage
1-entrée place du colonel fabien
2-rampe piétons
3-espaces verts
4-entrée du service
5-entrée avenue mathurin
6-coupole
7-esplanade
8-entrée principale du bâtiment
9-tour technique
10-patio
11-accés parking
1-entrée principale du bâtiment
2-acceuil
3-ascenseurs
4-attente,repos
5-librairie
6-expositions
7-salle du comité central
8-accés au salle du réunion du premier sous sol
9-bureaux
Légende:
A
B
49. Siége du journal de l’humanité
Palais du planato 1958 à brasilia
50. L’architecture d’Oscar NIMEYER à plusieurs principes a savoir:
1. les pilotis: NIMEYER selon sa propre dire a allongé ses
pilotis des délibérer pour les plus d’élégance .
Les pilotis du palais résidentiel
du chef de l’état 1956-1959
Pilotis du palais de gouvernement
1959-1960
53. 2- les arcades: sont des éléments en béton armé ,on les trouve
souvent dans les projet de l’architecte.
Ministère des affaires
étrangères Brasilia
1962
55. 3- les matures : sont des supports assez exceptionnels , une
structure partante bipode constitué comme un mat supportant
un ou plusieurs poteaux en très large port à faux croissent de
bas en haut .
Siége de fata european
group Turin pianazza
1975-1979
58. 5- les modulateurs climatiques :
A. Galeries et péristyles:
Pavillon de la
danse,pampulha 1942 :
toiture de conception très
libre reliant le restaurant à
la tribune .essai de
transposer des éléments de
forme baroques dans le
présent.
61. 7- la métaphore et le symbolisme :
Les deux chambres sont
implantées au dessus d’un
corps du bâtiment très
allongé et conçues en deux
formes particulières pour
symboliser la puissance
législative.
Le parlement 1960(Brésil)Université de Constantine
62. L’utilisation des lacs artificiels
villa canoas
Université de
Constantine
Palais du
itamaraty
63. 1- Identité du bâtiment:
Le nom: le volcan ou la maison de
la culture du havre .
Adresse: 57, place de l'Hôtel de
Ville, 76600 Le Havre (France)
Zone de Protection du Patrimoine
Architectural, Urbain et Paysager)
architecte : Oscar Niemeyer
dont l'agence parisienne est en
activité de 1972 à 1981. date
de la commande : 1972
période de conception : 1972-1978
durée du chantier : 1978-1982
inauguration : 18 nov. 1982
64.
65. La place Gambetta (actuelle place du Général de Gaulle) est
affectée, dès sa reconstruction, à l'hébergement d'un équipement
municipal monumental. En octobre 1945, dans une interview, Perret
déclare : « A l'emplacement du théâtre, nous bâtirons un ensemble
qui sera le centre de la vie intellectuelle et artistique du Havre. »
Depuis le début du 19 ème siècle avec la construction du Grand
Théâtre, la place Gambetta était un haut lieu havrais et un centre
de convivialité urbaine grâce à l'animation des cafés. Sur le côté, la
petite place volontairement désaxée (actuelle Place Perret) doit
laisser découvrir sous un angle flatteur, ce futur théâtre, sur son
emplacement d'avant-guerre. Perret imagine un monument intégré
dans de légères architectures parcourues de portiques permettant
de traverser la place à couvert. Pierre Dalloz propose une étude sur
un programme comprenant des clubs nautiques, des bureaux de
tourisme et des cafés. Treize projets sont soumis, dont ceux de
Gérard du Pasquier, Gaston Delaune et Jacques Lamy en 1951, de
Guy Lagneau et Raymond Audigier en 1954 et de Gleize en 1957-
1959, mais les crédits prévus sont attribués à d'autres projets
prioritaires et la place reste vide
66. À la fin des années 1950, Jacques Tournant préconise de coupler
des commerces avec le théâtre et, en 1961, émerge l'idée d'un
« embryon de centre des affaires ». La naissance de la Maison de
la Culture sur ce site va donc être liée à cette volonté de créer
conjointement un centre commercial.
En 1967, la Maison de la Culture, séparée du musée des Beaux-arts
où elle avait ouvert en 1961, s'installe à titre provisoire dans les
murs du Théâtre de l'Hôtel de Ville qui jouxte le bâtiment à l'est.
L'idée de construire une Maison de la Culture, indépendante et
comprenant un théâtre, est ravivée. En 1966-1967, Guillaume Gillet
(Gaston Delaune et Gérard du Pasquier, architectes d'opération)
établit un projet d'aménagement circulaire de la place Gambetta
comprenant des commerces, un parking souterrain ainsi qu'un
bâtiment accueillant tout à la fois un théâtre, un centre culturel
un casino municipal et un bowling. En 1972, la municipalité
communiste du Havre, dirigée par André Duroméa, décide de
surmonter les hésitations du Ministère des Affaires Culturelles en
imposant l'architecte brésilien mondialement célèbre, Oscar
Niemeyer.
67. En 1973, une étude de programmation municipale est réalisée
par le Bureau d'Études pour les travaux d'équipements
culturels et sportifs.
Puis Niemeyer entre également en concertation avec les
Havrais pour préciser le programme : en 1974, il présente un
avant-projet au grand public, suivi d'un film sur son œuvre et
d'un débat. Suite à plusieurs projets dont le fonctionnement
est jugé trop avant-gardiste, Niemeyer entreprend un
aménagement global de la place pour être en accord avec la
municipalité.
En 1976, le projet de ce nouvel ensemble culturel et commercial
est interrompu par le Secrétariat d'État à la Culture, mais une
importante campagne publique de pétition menée par le Conseil
d'Administration de la MCH (Maison de la Culture du Havre)
permet de le relancer en 1977.
La maîtrise d'ouvrage est menée par la Société d'Aménagement
de la Région du Havre pour la Ville du Havre.
Coût : 56 millions de francs.
68. La Maison de la Culture se situe dans le prolongement du Bassin du
Commerce, l'un des paysages essentiels du centre-ville, sur une place
carrée de 120 mètres de côté, entourée au sud, au nord et à l'ouest
par des immeubles de l'atelier Perret à trame orthogonale. Niemeyer
n'a pas voulu concevoir des bâtiments dont la forme entrerait en
contradiction avec l'architecture environnante.
70. Le Petit Volcan est un volume de révolution : un hyperboloïde. Il
est formé d'une coque en voiles minces de béton inclinés,
appuyés sur des planchers successifs. Son volume est
symétrique mais ses parois sont à courbure variable. Un système
de coffrages métalliques adaptés aux cadences et à la non
répétitivité des structures a donc été mis en place.
Le Grand Volcan est le volume d'un paraboloïde hyperbolique :
la ligne directrice de la construction est une hyperbole contenue
dans un plan vertical, qui est le plan de symétrie du volume ;
celui-ci est généré par des cercles horizontaux de diamètres
variables dont les centres sont situés sur l'hyperbole. Il a été
exécuté à partir d'un échafaudage tubulaire imbriqué dans les
structures intérieures de la partie basse. Cet échafaudage a été
recouvert d'un voligeage général qui a servi de guide et d'appui
à un coffrage extérieur en panneaux à parement planches fixé
sur ossature métallique à géométrie variable.
78. «Un jour, comme cette eau, la
terre les plages et les montagnes
à tous appartiendront»
La sculpture fontaine fixée
sur le Grand Volcan a été
effectuée d'après un
moulage de la main de
Niemeyer. L'inscription
reprend une citation
manuscrite de l'architecte
en légende d'un croquis de
la Maison de la Culture.
79. Entrée publique(le petit volcan)
porte de passage du matériel
dans les coulisses du théâtre
L'entrée du public, depuis le forum,
s'ouvre sur un vaste hall d'accueil
commun avec la salle de cinéma.
Deux escaliers permettent
d'atteindre le foyer du public du
théâtre. Celui-ci est aussi
directement accessible par la rue
grâce à des portes à ouverture
automatique ménagées sur le plan de
la façade du Grand Volcan
80. Le forum est accessible par trois rampes piétonnes : deux
larges en pente douce et une en spirale. Cette dernière devait
tenir sans point d'appui mais un pilier a du être ajouté. Sa forme
appartient au vocabulaire architectural privilégié de Niemeyer
La large rampe La rampe en spirale
81. 1- le grand volcan :
•un théâtre de 1200 places.
•Un cinéma de 300 places.
2- le petit volcan :
•Salle polyvalente de 200 à 500 places.
•Un auditorium de 80 places
•Salles de réunion et de répétition.
3- les espaces intermédiaires :
•Hall d’exposition.
•Des atelier et des bureaux.
4- un parking de 600 place.
Surface totale de l’intérieur :12 219,20 m² (Grand Volcan 6 948,90 m² ;
Petit Volcan 5 270,30 m²).
83. Niemeyer n'a pas voulu concevoir des bâtiments dont la forme
entrerait en contradiction avec l'architecture environnante.
C'est un architecte conscient de l'emprise urbaine de son
œuvre : il joue sur les oppositions d'échelles, de masses et de
niveaux. Sa composition est orientée sur l'axe de la diagonale
de la place mais ne dépasse pas les immeubles qui la bordent.
84. RAISONS JUSTIFIANT LA SELECTION EN TANT QUE
BÂTIMENT DE VALEUR REMARQUABLE ET
UNIVERSELLE
. appréciation technique :
L'architecture de la Maison de la Culture est le fruit de performances
techniques. Les volumes sont engendrés par les potentialités du
béton (40 000 m3 ont été utilisés). Les nappes maritime et
phréatique ont obligé à dresser, sur environ un hectare, un
batardeau fermé par une enceinte de parois moulées de 22 mètres
de haut. 115 000 m3 de terrassement ont d'abord imprimé en creux
les futures formes. 239 pieux de fondation assurent l'assise du
bâtiment. Pour éviter une déformation du bâtiment, des études sur
le phénomène de dilatation lié aux variations thermiques ont été
effectuées. Les plans et les tracés des coques ont été réalisés grâce
à l'utilisation d'un programme informatique « HERCULE » dérivé d'un
module de calcul spatial de la NASA (cabinet EGI). Tous ces
différents calculs tiennent compte du vent, de la température, de
l'ensoleillement.
85. Au final, le voile a une épaisseur variable, deux fois plus important a
la base qu'en partie supérieure.
. Une reprise des efforts horizontaux se fait au niveau du plancher du
sous-sol par une dalle de béton armé évidée de plus de 60
centimètres d'épaisseur. La coque est composée d'une isolation
thermique et acoustique, d'un pare vapeur bitumeux, du voile béton
et enfin d'une peinture assurant l'étanchéité. Cette technique de
« paroi étanche » est alors toute récente.
. appréciation sociale :
En tant qu'espace culturel et commercial, le Volcan est un modèle
inédit au sein du programme des Maisons de la Culture. cette
architecture s'oppose à toute hiérarchie des activités en ne
privilégiant pas un élément principal qui aurait été prépondérant. Fait
relativement rare, cette œuvre a été conçue en étroite union de
pensée avec ses futurs utilisateurs
86. . appréciation artistique et esthétique:
L'œuvre d'Oscar Niemeyer est un acte artistique exemplaire au
Havre. Ce n'est pas une architecture statique mais une architecture
en mouvement, une promenade urbaine et architecturale. La
perception des volumes et des espaces est continuellement
réinventée selon les déplacements de celui qui les regarde.
arguments sur le statut canonique (local, national, international :
Ce bâtiment a connu et connaît une forte popularité aussi bien
localement qu'à un niveau international. Au sein du Havre, après bien
des rebondissements abondamment commentés dans la presse
locale, son originalité en a fait un symbole fort de la ville. Il est l'un
des quatre bâtiments construits en France par Niemeyer. De
nombreuses publications lui ont assuré sa renommée.
87. évaluation du bâtiment en tant qu’édifice de référence dans l’histoire
de l’architecture, en relation avec des édifices comparables:
La vocation commerciale de la Maison de la Culture du Havre est
inédite. Le Volcan peut rappeler le centre civique et culturel des
villes nouvelles. En revanche son architecture s'inscrit dans la lignée
des Maisons de la Culture construites en France par des architectes
de premier plan au cours des années 1960 et dont l'architecture est
innovante (Le Corbusier à Firminy 1960-1967 ; André Wogenscky à
Grenoble, 1965-1968). À l'inverse de la tradition de l'architecture
théâtrale qui indique distinctement, par une volumétrie extérieure
hiérarchisée, l'articulation des espaces fonctionnels, ici les volumes
abstraits dessinés par Niemeyer taisent la fonction théâtrale. Le
public ne devine pas, dès l'abord, les activités qu'ils abritent. Cet
ensemble procède d'une totale remise en question des normes de
l'esthétique fonctionnaliste : la forme ne suit pas la fonction mais la
suggère, elle enveloppe tous les éléments en un seul volume. Niemeyer
a déjà une expérience dans ce programme car il a conçu à Rio de
Janeiro un théâtre tout en courbes en 1949 ainsi que le théâtre du
siège de la revue Manchete.
88. Résumé des restaurations et des autres travaux conduits, avec
les dates correspondantes:
1988: nouvelle signalétique de néons conçue par Yvan Le Soudier
1993 : rénovation du revêtement des deux bâtiments
1997: travaux
- le réseau d'alimentation des éclairages du Grand Volcan est
refait
- amélioration de l'acoustique du Grand Volcan par un habillage de
bois disposé de part et d'autre de la salle
- la moquette mauve du Grand Volcan est remplacée par une
moquette anthracite
- réfection du hall du cinéma
Reconfiguration de la salle polyvalente du Petit Volcan :
- augmentation de la hauteur sous grill (de 6 à 8 mètres)
- une modularité à 3 niveaux pour la scène permet de transformer
facilement la fonction de la salle
- nouveaux gradins
- des panneaux de bois ont été placés par-dessus le béton brut
- création d'un petit salon attenant aux loges
2001 : une cage de verre abritant les ascenseurs du parking est
élevée sur la place.
89. Étude du deuxième projet : la résidence de Niemeyer (villa canoas à
Rio de janeiro 1952
esquisse
Vue de l’extérieur
103. La présence constante d'Oscar Niemeyer sur la scène de
l'architecture contemporaine internationale de 1936
jusqu'à l'époque actuelle, l'a transformé en symbole du
Brésil. Il a reçu de nombreux prix et est le propriétaire
d'une vaste bibliothèque contenant des livres écrits par lui
et également par autres auteurs, aussi bien que des
éditions tôt des magasins sur l'architecture française et
italienne.