10. Hacker le sujet
Q : Quel est le meilleur dispositif pour soutenir l’innovation ?
Faut-il un lieu ? De l’argent ?
R : Comment faciliter l’émergence d’innovations
de rupture au sein et autour des organisations ?
R : Comment créer une véritable culture
de l’innovation dans l’écosystème ?
26. La Fabrique des Mobilités
Un parcours d’accompagnement de 6 mois
27. La Fabrique des Mobilités
Un parcours d’accompagnement de 6 mois
1.Mise à jour de vos connaissances marché
avec vos potentiels clients et partenaires industriels
28. La Fabrique des Mobilités
Un parcours d’accompagnement de 6 mois
1.Mise à jour de vos connaissances marché avec
vos potentiels clients et partenaires industriels
2.Mise à un format « scalable » du projet pour
pouvoir atteindre une masse critique le + vite
possible
29. La Fabrique des Mobilités
Un parcours d’accompagnement de 6 mois
1.Mise à jour de vos connaissances marché avec
vos potentiels clients et partenaires industriels
2.Mise à un format « scalable » du projet pour
pouvoir atteindre une masse critique le + vite
possible
3.Mise en contact avec des territoires et
éventuellement industriels ayant des besoins
qualifiés
30. Notre rémunération
Vous entrez avec un contrat le + simple possible
Vous abondez aux communs pendant et après votre
parcours de 6 mois :
1.Renforcement de l’API-sation de l’écosystème
2.Standards, Normes et Données ouvertes
3.REX et failconf’ ouverts aux autres participants
4.Mentor / Expert à l’issue des 6 mois
31. Et maintenant ?
GT, implication, Intérêt (groupe LinkedIn)
2ème
Conf fermée le 2 avril
3ème
Conf le 16 Juin : Présenta°MVP & décision
L’idée de la Fabrique est née lors du séminaire MobMut à l’Ademe en décembre 2013. Autour d’une table, projet initié par Ouishare
Voici le détail des premiers concepts et des « founding fathers » :
Ambitions : « prototyper pour faire gagner du temps, Pas d’écosystème public/privé, Appliquer le concept réussi de lieux transversaux à la mobilité
Réenchanter les mobilités quotidiennes »
L’idée de départ, c’est 1/ la certitude que si rien n’est fait, nous échouerons. Les politiques publiques mises en œuvre ne semblent pas en mesure de relever les défis environnementaux et économiques du XXIème siècle
Ici vue de Beijing en janvier 2015 (sans filtre)
2/ le numérique représente une révolution dans le domaine des mobilités, sous réserve qu’il soit considéré comme un point de départ par les décideurs
« internet n’est pas le dernier moyen de faire la même chose, c’est le premier moyen de faire autrement » (Pierre Bellanger)
3/ l’innovation n’est plus là où on le croit. Peter Thiel : « nous voulions la voiture volante nous avons eu 140 caractères ». La principale innovation en matière de mobilité n’est pas la voiture volante mais le smartphone, la géolocalisation et les applications d’aide au déplacement. Les fondateurs de Blablacar, Waze ou Uber ne viennent pas du transport.
4/ Comment faire le prochain Blablacar ? Comment créer un dispositif qui génère à terme plusieurs Blablacar par an ?
Comment les détecter ? Leur permettre de se développer et de croître ? Comment faire que leur succès profite à d’autres?
Fort de ce constat et de cette ambition, l’ADEME a confié une étude à 15marches afin de tenter de répondre à 3 questions :
Comment innover dans la manière d’innover ?
Faut-il un lieu pour cela ?
Le secteur des nouvelles mobilités est-il pertinent ?
Choix d’une étude par entretiens avec des spécialistes et acteurs de l’innovation : mentors, consultants, capital-risqueurs, startupeurs, enseignant, responsables innovation de grands groupes, institutions publiques et professionnelles. Majorité en dehors du champ de la filière auto et TC
Que nous disent-il ?
Il est significatif que les entreprises les plus innovantes en matière de transport ne sont pas GM ou PSA mais Uber, Google, Blablacar voire Amazon.
Ce sont pour la plupart des startups, parties de 0.
Aujourd’hui l’innovation est globalisée, changeante, et part du consommateur
Innover aujourd’hui est un sport de combat, affaire d’entreprenariat
On innove plus dans son coin : il faut partager, réutiliser, remixer, s’appuyer sur les forces des autres et s’ouvrir
Le nouveau « véhicule » de l’innovation (sans jeu de mot) c’est la startup. Une startup n’est pas une entreprise classique en plus petit. On peut la caractériser par la recherche de « disruption », eg innovations différentes comme le covoiturage est une innovation par rapport au moteur hybride qui est une innovation incrémentale
Par la croissance : une startup vise grand d’entrée, très grand, et cette recherche de croissance est constitutive du modèle économique, d’affaires, de développement et de relation avec son écosystème.
Une startup est temporaire, elle cherche son modèle.
Autre problème : la France ne souffre pas d’un déficit d’ingénieurs ou de scientifiques, elle souffre d’une taille critique trop faible par rapport aux USA notamment. Les startups françaises ne parviennent pas à atteindre la masse critique. Les grandes entreprises françaises, elles, ont cette taille critique mais n’ont pas l’agilité et la capacité à créer et prendre des risques.
Les personnes interrogées portent un regard critique sur les dispositifs actuels. Elles mettent en avant le côté « business as usual » des innovations soutenues en France, soit qu’elles soient centrées uniquement sur la technologie, soit qu’elles portent sur des marchés/usages déjà connus et bien documentés. Il existe déjà de nombreux lieux pour soutenir ce type d’innovations « incrémentales ». L’objectif n’est pas d’aider toutes les entreprises à passer de 1 et 2. Il est d’aider les entreprises à passer de 0 à 1.
Ce qu’elles préconisent de faire en revanche :
Se concentrer sur les innovations de rupture
Les aider à trouver leur adéquation produit/marché
Les aider à croître grâce à un écosystème sain et non toxique
Favoriser une culture de l’innovation au sein de cet écosystème par la mise en commun d’actifs non matériels
Il existe déjà de très nombreux lieux
Il existe déjà de très nombreux lieux
Faut-il de l’argent ?
Non répondent les personnes interrogées. « Deux fois plus d’argent ne fait pas deux fois plus d’innovation ». De nombreux dispositifs existent en France pour soutenir le démarrage, avec la BPI, le CIR, des aides locales, les primes FT,…
En revanche
En revanche les startups françaises manquent cruellement d’argent lorsque leur projet est validé par le marché et qu’elles doivent se développer rapidement à l’international.
Elles ont la vitesse mais pas la masse critique qui leur permettrait d’avoir besoin de moins d’argent à cette période de développement
Il s’agit d’amener les acteurs sur une plateforme commune pour :
Synchroniser les acteurs
Concevoir des besoins qualifiés de territoires et d’entreprises
collecter les externalités, les organiser, les mettre en disposition de l’écosystème (grande différence !!)
Maximiser l’usage de toutes les ressources existantes dont accélérateur, incubateur, pôle compét…
Mettre en œuvre le premier jardin ouvert / fermé
Analogie abeille : miel, pollen
La Fabrique va exploiter le jardin, les fleurs, les fruits pour que les abeilles se développent et fassent plus de miel.
From EGO to ECO
Passer d’une logique de silo fermé à un écosystème de flux de richesse
Faciliter l’exploration par les entrepreneurs
2 points clés :
En ouvrant : augmentation de la masse critique
En facilitant l’exploration : réduction du temps d’accès au marché
Créer un produit minimum viable capable de :
Accélérer les projets industriels en améliorant leur time to market
Permettre aux startups d’accéder à une masse critique
Permettre aux projets d’autres acteurs d’améliorer leur vitesse et leur masse critique
Il faut qu’il y ait eu 3 choses pour entrer :
un accès au marché même limité : qq clients (CA, première preuve de traction)
une preuve de concept
un début d’équipe
Créer un dispositif pour accélérer l’accès à la masse critique :
Centrée autour de territoires d’expérimentation « éveillés, ouverts – open data, contributifs » (MC)
Connaissances, mises à jour (TTM) : les « communs »
Plateforme, APIsation, scalabilité (TTM+MC) : la « plateforme »
Opportunités, réseau professionnel, demandes qualifiées : « le réseau » (TTM+MC)
Ce dispositif est inédit
Jardin ouvert / fermé
Qui vise à révéler dans l’action une FILIERE moderne, mondiale et une CULTURE
1. (pour ne pas réinventer la roue chacun dans son coin, gagner du temps et accéder aux opportunités de marché)
Dans leur conception même (modèle éco, modèle de croissance) et aussi
Par la mise en contact startups/grands groupes
Trouver des relais dans des régions, pays
S’appuyer sur les réseaux existants
Capacité à tester et valider des POC
à diffuser les produits/services
Les externalités positives au sein de notre jardin fermé
apporter plus de masse critique pour des projets qui valent déjà le coup
on ne va pas vous faire payer pour ça mais vous allez nous rémunérer et voilà comment : communs, conférences,
Collège des Bernardins – 1245, l’humain au défi du numérique
Le planning : MVP en juin 2015
Avec vous sinon ça ne marchera pas
3 territoires / industries volontaires
Une première promo de startup en septembre 2015
Ensuite promos de 15 tous les trimestres
Objectif : 120 startups en 2 ans (masse critique pour qu’une réussisse)
Inspirer et Activer
Rendre acteur de ce changement
La Fabrique, c’est la votre