Nicolas Tcherno Ivanenko Painter1. NAÏKO (Nicolas Tcherno‐Ivanenko).
Né le 30 septembre 1973.
Artiste‐peintre.
Ma démarche s’appuie sur deux principales fondations : l’une est concrète, sociale, expressionniste et
esthétiquement souvent très organique; la seconde relève du hasard ou plutôt, comme l’était en son
temps le Dadaïsme, imbrique formes et couleurs selon un geste semi‐contrôle… J’aime travailler selon des
rythmes très différents ; action painting, techniques impressionnistes, glacis… la technique ouvrant
souvent sur l’idée, et l’idée sur la technique à utiliser ensuite.
Les différents lieux ou j’ai aussi pu me rendre, travailler, et surtout vivre influent sur ma palette de
couleurs et parfois sur la technique, car étant autodidacte, j ai toujours pris en compte d’abord ma propre
vie, tel un concept, plutôt que de décider d’une démarche préméditée. La vie intime, l’entourage, la
société contemporaine, la nature… tout m’inspire. Ou parfois rien. Un combat. Une passion. Grandes
thématiques de base, mais aussi petits détails presque inaperçus, ainsi que souvenirs inconscients. Là on
en vient certainement a ce qui caractérise le plus mon travail. Le subconscient, l’inconscient, est le facteur
le plus brouilleur dans ma figuration; car oui je me sens figuratif, la peinture n’est pas (n’est plus ?)
l’errance musicale de l’abstraction, on est encrés, sur une terre en souffrance, et qui cherche le rêve…. Le
stimulant ultime, la drogue noble car l’on ne désire plus de chaos, d’oubli, non plus…. Basta…les années
70, 80 ,90 révolues, on cherche un point de de comprehension et de sensation à travers la machine
complexe, de plus en plus impénétrable qu’est la société actuelle.
L’espace se remplit, je le remplis parfois à outrance, je peux laisser des zones plus calmes, la pâte peut
être épaisse, ou bien les glacis imperceptibles... c est bien la complexité de la vie qui m’intéresse. Et
pourtant, quoi de meilleur que de sentir la simplicité d’une embrassade, de deux corps en fusion, quand
cela arrive… ou encore juste un ciel…. Tout cela je le peins, je le dépeins, je me moque ou j’admire.
Mais, par‐dessus tout, seule la nature, les organismes dictent les formes peintes et les couleurs. L’animal,
est partout présent dans mes toiles, la végétation, la terre, c’est ce qui compte, tout ce qui compte….pour
au final être dérangé par toutes les pensées décrites plus haut.
La ville m’a apporté aussi son inspiration lorsque j’y suis resté. Les rapports humains, l’oppression plus
que l’affection c’est sur, est ce que j’y ressens. Au final la peinture, ma peinture en l’occurrence c’est tout
ou rien,… je voudrais qu’il y ait tout dans chaque coup de brosse. Mais je ne décide de rien. C est la
peinture elle‐même qui dicte le chemin. La fluidité de l’huile ou sa rugosité. Tout est permis. Pas comme
dans la vie.
Formes et déformes
Paysage, dépaysages
Abstraction de l’âme, figuration de la chair…. Bah…. Pourquoi se poser ces questions…. Les formes les plus
extravagantes proviennent de la nature, le peintre utilisant la mémoire qu’il en a. Si l’ on regarde un
morceau de clairière, dans une forêt, que l’on y place des animaux et que l’on introduit un mouvement, le
2. tout ne peut‐il pas être au final, dans sa version peinte, qu’une abstraction ? Le traitement du
mouvement… un peintre tel Francis Bacon a travaillé sur le sujet, et a l’intérieur de ce mouvement la
sensation… et en fin de compte la sensation, qu’elle provienne de la figuration ou de l’abstraction – et là,
c’est la dernière fois que j’utiliserai ces termes – peut être la même ou tout du moins etre un tout.
D’autant plus, la science l’a démontré il y a peu : tout est lié, si bien qu’il n’y a même pas de vide mais un
réseau constitué de mouvement. Avec les meilleurs microscopes actuels on ne sait toujours pas qu’elle
est la particule la plus petite… si bien que le concept de matière est totalement remis en question!
Toute chose ramène à son contraire.
Et encore : là ou on voit l’amour il ya la peur, là ou il y a la vie il y a la mort… Je ne souhaite pas que ce
texte d’introduction à ma peinture soit ni scientifique ni métaphysique, je n’ai pas l’aptitude à cheminer
en ce sens… et puis j aime trop l’anecdote pour juste prononcer de belles phrases… il s’agit de peinture,
d’objet, de poésie et d’esthétique aussi.
Et le corps, les corps, l’obsession… je ne vois mes peintures que sexuées…
Peindre aujourd’hui, a l’ère du numérique, est un challenge délicat et aussi un combat. Je veux le relever
pour faire des images dans l’image. Les images de mon enfance et celles du présent qui entoure ma
personne.
Et que serait la peinture actuelle sans celle du passé. Si cela venait juste d’être inventé, ou après une
longue phase d’interdiction (comme cela fut d’ailleurs le cas dans certaines sociétés et a certaines
époques). Je me suis souvent posé la question… mais force est de constater que l’on doit faire avec – et
heureusement – les enseignements passes.
13.
Nicolas Digitally signed by Nicolas
Tcherno-Ivanenko
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Ivanenko
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Date: 2009.07.23 16:56:02 -04'00'