1. Evolution du WEB
Web1.0
Web2.0
Web3.0
Web invisible
Evolution du WEB: informatique documentaire/M1 Tassadit ALLOUNE, Khedaoudj BOUKEZATA, Lynda BOUSSAADA
Avril
2017
Enseignante du module
H.TIGRINE
Présenté par: Alloune Tassadit
Boussaada Lynda
Boukezzata Khedaoudj
2. Web…
• ensemble de ressources de très grande taille (web et web
caché),
• outil pour le traitement et la représentation de données et de
documents,
• outil pour l'adressage, la publication et l‘échange de données,
• outil pour la recherche par l'humain des ressources,
• permettant l'interaction des utilisateurs dans des réseaux. Avril
2017
3. Historique
• Le World Wide Web (WWW)
• 1945, Vannevar BUSH invente le Memex qui est le fondement
de l'hypertexte.
• 1962, début des recherches sur ARPANET
• 1965, Ted Nelson imagine le système Xanadu d’où l’invention du
concept d’hypertexte.
• Douglas Engelbart reprend le principe de l’hypertexte de Nelson
pour mettre au point une interface homme-machine.
Avril
2017
4. • 1969, Connexion des 4 premiers ordinateurs d’ARPANET
• 1971, le premier courrier électronique fut envoyé dans le
cadre du projet (ARPANET).
• Robert E. Kahn, ingénieur à l’ARPA et Vinton G. Cerf,
professeur à Stanford, développe le concept d’une toile à
architecture ouverte (TCP).
Historique
Avril
2017
5. Historique Le World Wide Web (WWW)
• 1980 : Tim Berners-Lee, un chercheur au CERN de Genève, met
au point un système de navigation hypertexte et développe,
avec l'aide de Robert Cailliau, un logiciel baptisé Enquire
permettant de naviguer selon ce principe.
• 1990 : Tim Berners-Lee met au point le protocole HTTP (Hyper
Text Tranfer Protocol), ainsi que le langage HTML (HyperText
Markup Language) permettant de naviguer à l'aide de liens
hypertextes, à travers les réseaux.
• 6 août 1991, Tim Berners-Lee donne officiellement vie au
World Wide Web via un message public adressé sur Usenet.
• Le World Wide Web est né ! Le web évoluera, mais il ne s’agit
pas d’une évolution basée sur l’usage de nouvelles
technologies mais plutôt sur les nouveaux usages des
technologies de base du WEB1.0.
6. A ne pas confondre
Internet ≠ WEB
Internet est un réseau par lequel transitent des données
telles que des textes, fichiers, images, sons, séquences
audiovisuelles, vidéos etc. Le WEB, le raccourci du world
wide web (www, 3w), littéralement, la toile d’araignée
mondiale est une application qui utilise ce réseau afin de
permettre la consultation à distance de pages
d'informations multimédias.
Avril
2017
7. Web1.0
1991-1999
C'est un web passif : l'internaute y consomme
de l'information, comme on peut le faire dans
un bibliothèque par exemple
Avril
2017
8. Définition
Le web 1.0, encore appelé web traditionnel, est avant tout un web
statique, centré sur la distribution d’informations. Il se caractérise par des
sites orientés produits, qui sollicitent peu l’intervention des utilisateurs.
Les premiers sites d’e-commerce datent de cette époque.
Le coût des programmes et logiciels propriétaires est énorme et
l’explosion de la bulle dot.com, en 2000, remet en question cette
approche de la toile.
Avril
2017
9. Le web est donc un système hypertexte, fonctionnant
sur Internet.
Que signifie l’expression « Système hypertexte »?
Voici l’écran de guepard.net
Avril
2017
10. c’est quoi un lien hypertexte ? En voici un
exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperlien
C’est souvent un texte qui n’a pas la même couleur que les autres, cela
peut être une icône, une image etc. et lorsqu’on clique dessus, il ouvre une
autre page du même site web ou d’un autre.
Avril
2017
11. Quels sont ses Objectifs?
• Donner accès au contenu en ligne.
• Présenter des produits aux consommateurs.
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2017
12. Caractéristiques
contenu limité (hypertextes + multimédia) créé par des professionnels
Outils de communication: email – forums
Utilisateur:
Consommateur passif – « read only » – « view and link » – le web
est un énorme magazine en ligne que l’utilisateur consulte
La version 1.0 du Web (1995-2003) se composait de pages disponibles en
lecture seule et était centrée sur les sociétés (pages d'accueil, portails,
HTML, formulaires Web). Le web 1.0 était un ensemble d’outils et de
fonctionnalités comme centraliser les documents, communiquer par e-
mail, diffuser de l’information etc. la communication ne se faisait que dans
un seul sens.
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2017
13. WEB 1.0 WEB traditionnel
Période 1991-1999
Focus connecte les informations, orienté entreprises et institutions
Objectif donner accès au contenu en ligne – présenter des produits aux consommateurs
Concept système « push » – distribution de l’information
Architecture Portails d’information , sites web statiques (Read-Only)
Interface + contenu + programme
Langage Protocoles HTTP,
HTML (language avec liens hypertextes), puis XML
Java & JavaScript
Données Création de programmes propriétaires lourds et chers. Applications desktop principalement.
Contenu contenu limité (hypertextes + multimédia) créé par des professionnels
Outils de communication email – forums
Applications Applications commerciales, émergence de l’e-commerce et du panier shopping.
Catalogues produits en ligne, encyclopédies en ligne
Utilisateur Consommateur passif – « read only » – « view and link » – le web est un énorme magazine en ligne que
l’utilisateur consulte.
Technologie de recherche répertoires – moteurs de recherche sur base de mots clés (=taxonomies)
Focus marketing orienté produit
Flux « one to many » – sens unique
Tactiques marketing publicités en ligne, marketing produit, marketing de masse
Relation linéaire, transactionnelle
Obstacles programmes très chers et peu rentables – absence de contexte – peu d’interaction avec les utilisateurs –
lent & lourd
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15. Historique
Le concept de «web 2.0» est apparu en octobre 2004 lors d’une
conférence brainstorming entre la société O’Reilly Média (du nom de son
fondateur Tim O’Reilly) et la société MediaLive International au cours de
laquelle Dale Dougherty, membre d’O’Reilly, suggéra que, loin de s’être
effondré suite à l’explosion de la bulle internet en 2001, le web n’avait
jamais semblé aussi important et novateur. Les nouveaux sites et
applications semblaient avoir quelque chose de commun utilisant des
améliorations technologiques, ergonomiques, sémantiques, un business
model innovant et reposant surtout sur un renversement de la logique
top-down du web initiale. Le Web 2.0 met l’accent sur une nouvelle forme
d’interactivité qui place l’usager au centre de l’internet et se veut plus
social et collaboratif.
Avril
2017
16. Définition
Glossaire.infowebmaster.fr
« Le web 2.0 est un désignant les sites web modernes sur lesquels
il y a une interface à partir de laquelle les membres peuvent
interagir entre eux et participer à la création ou à la modification
du contenu (textes, photos, vidéos ...) ».
Type de Web : collaboratif
Période : 2003
Technologies associées : Ajax, DHTML, XML,
Soap
Caractéristiques: l'utilisateur devient
contributeur. Il publie des informations et
manipule les données
Avril
2017
17. Les principes du Web 2.0
1. Le web vu comme une plate-forme de services : On passe d'une collection de sites
web à une plateforme informatique à part entière, fournissant des applications web aux
utilisateurs. Ces applications peuvent être de différents types :
Messageries : Gmail, Yahoo ! Mail
Cartographie : Google Maps
2. Considérer les internautes comme co-développeurs des applications : On passe
ainsi de la notion de « logiciel produit » à celle de « logiciel service ».
3. Le service s’améliore quand le nombre d’utilisateurs augmente : Le web 2.0 met à
profit l’effet de la « longue traîne »
4. La richesse est dans les données : O’Reilly envisage un mouvement « des données
libres » s’opposer peu à peu à l’univers des données propriétaires.
5. Tirer parti de l’intelligence collective : « l’implication des utilisateurs dans le réseau
est le facteur-clé pour la suprématie sur le marché ».
6. Mettre en place des interfaces souples et légères : fondées sur les nouveaux
standards et protocoles du Web.
7. Le logiciel se libère du PC : et va vers les objets nomades Avril
2017
18. Les outils du Web 2.0
• Fils RSS - Syndication – Feed : outil permettant de se tenir informé des mises à
jour advenues sur un site. Le site concerné produit (‘feed’) un fil RSS, auquel
l’internaute peut s’abonner (se ‘syndiquer’) en copiant un lien dans un agrégateur
de son choix.
• Blogs : mini-sites - en général gratuits - dédiés à l’écriture d’un journal individuel.
L’auteur écrit ainsi des articles (ou ‘posts’) en ligne qui peuvent être lus par tous.
Souvent, un fil RSS y est associé.
• Wiki : technologie permettant le travail collaboratif en ligne. Une masse
d’individus peut alors écrire des pages Web en ligne sans aucunes compétences
informatiques.
• Tags : mots clés utilisés pour décrire une ressource en ligne. Ces mots sont libres
(non reliés à une liste d’autorités).
Avril
2017
19. Les Concepts du Web 2.0
• Social Network : réseau social. Certains sites sont destinés à mettre les gens en
relation autour de thèmes ou de centres d’intérêt communs. Il ne s’agit pas de sites de
rencontres mais d’un moyen de retrouver sa ‘tribu’ sur le Web.
• Social Bookmark : Partage de signets (favoris). L’internaute ajoute, publie et partage
ses favoris avec la communauté. Un site « de qualité » bénéficiera ainsi de nombreux
favoris.
• Crowd Sourcing : La quête de ressources dans le grand public et plus seulement en
interne par l’institution qui développe un produit ou un service.
• Customisation : personnalisation. Possibilité de donner une touche personnelle à
votre façon de surfer sur le Web. Elle peut être en modifiant l’aspect des pages des
autres, mais aussi en personnalisant les moteurs de recherche utilisés.
Avril
2017
20. • Accès nomade : développement de techniques permettant d’avoir à
disposition l’ensemble des ressources nécessaires à l’internaute quel que
soit l’outil technologique utilisé pour surfer (PC personnel, Terminal,
Téléphone,…). Les fichiers, favoris, codes d’accès de l’internaute sont en
ligne – l’ordinateur se limitant à n’être qu’un navigateur Web.
• Folksonomie : Utilisation des mots clés du grand public pour cataloguer
des ressources en ligne. La taxonomie professionnelle et stricte est
remplacée par un outil plus simple, plus libre, plus proche du langage
ordinaire.
• Serendipité : concept très anglo-saxon traduisant le fait de faire des
découvertes par hasard, en flânant. Dans le Web 2.0, on constate que de
nombreux sites ont développé des outils pour autoriser une sérendipité par
le biais de liens permettant de rebondir d’une idée à une autre et ainsi de
proche en proche à faire des découvertes insoupçonnées.
Les Concepts du Web 2.0… suite
Avril
2017
21. Les acteurs du Web 2.0
Wikipedia : L’encyclopédie libre en ligne. Des versions dans une dizaine
de langues existent. Autour de Wikipédia, une véritable Wikisphère s’est
développée : Commons, Source, News, Books, etc.
Flickr : sites de partage de photographies en ligne.
Del.icio.us : Site de partage de favoris communautaires.
Myspace : Espace de réseau social avec partage de fichiers.
YouTube : Site de partage de vidéos.
Diigo : Site autorisant le partage d’annotations de pages Web
23. Bibliothèques 2.0
Missions
*sont centrées sur l’utilisateur
*fournissent des matériaux
multimédias
*sont socialement riches
*utilisent leurs communautés
pour innover.
Bibliothécaire 2.0
Missions
*planifie pour ses utilisateurs
*utilise des outils du Web 2.0
*contrôle sa techno-manie
*prend de bonnes décisions ,
quoique rapides,
*recueille du contenu issu des
usagers
Avril
2017
25. “Le web sémantique est un web de données”
• “Il s’agit de proposer des formats communs pour
intégrer des données provenant de sources différentes
Le web 3.0, aussi nommé web sémantique, vise à
organiser la masse d’informations disponibles en fonction du contexte et des besoins
de chaque utilisateur, en tenant compte de sa localisation, de ses préférences, etc.
C’est un web qui tente de donner sens aux données. C’est aussi un web plus
portable et qui fait de plus en plus le lien entre monde réel et monde virtuel. Il
répond aux besoins d’utilisateurs mobiles, toujours connectés à travers une
multitude de supports et d’applications malines ou ludiques.
Avril
2017
26. Le WEB3.0 est basé sur trois aspects importants :
Le WEB sémantique : un système qui analyse le comportement des
utilisateurs pour facilité l’utilisation ultérieure.
Le WEB Mobile : une technique qui permet d'accéder à Internet
depuis un téléphone mobile, on parle alors de l'Internet Mobile et des
smartphones.
Les applications WEB : les applications qui n’étaient disponibles et
utilisables en local se retrouvent sur le WEB (traitement de texte,
retouche photo, retouche vidéo, etc.)
Ici les outils analysent et s’adaptent au comportement de l’internaute. Le WEB3.0
devient une extension de la vie. Avril
2017
28. Technologies du Web sémantique
métadonnées
identification et extraction de l’information des sources Web
Ontologies
recherches sur le web, récupération de l’information interprétée
communication entre agents
Logique
traitement de l’information récupérée
Avril
2017
30. Sur le web, on utilise le mécanisme des URI (Uniform ressource Identifier) pour
identifier les ressources.
Les URL sont des URI dont le préfixe est 'http' et dont la particularité est
d'identifier une ressource principalement par le mécanisme qui permet d'y
accéder (par exemple, son emplacement sur un serveur, l'adresse d'un
résolveur de liens jointe à des paramètres d'accès, etc.).
Les URI
Avril
2017
31. RDF :Resource Description Framework : est modèle d’annotation
sémantique les ressources web.
Le modèle le plus approprié pour le web : graphe RDF.
Basé sur la notion du Triplet
<Sujet,Prédicat,Objet>
Avril
2017
32. Exemple
“Dupont est un étudiant”
• Sujet(DataTypeProperty) : Dupont
• Objet (Concept) : étudiant
• Prédicat :(ObjectProperty): est un
‘dupont’ Étudiant
est_un
Avril
2017
33. SPARQL
Pour permettre la construction de requêtes sur les données en RDF, le W3C a
élaboré le standard SPARQL. Il s'agit à la fois d'un protocole, d'un langage de
requêtes, et d'un formalisme pour l'expression des résultats.
Les requêtes SPARQL permettent d’interroger dynamiquement les données
en RDF, sans télécharger l’ensemble des données brutes.
Avril
2017
34. ExempleRecherchesur internet
La situation
Le mode d'interaction de l'utilisateur avec le web passe prioritairement par un moteur de
RI, L'interrogation et la recherche sont faites de façon syntaxique
L'utilisateur humain interprète les résultats, i.e. leur attribue une
sémantique, et reformule sa requête au besoin
Exemple de requête
Hugo"
liste ordonnée de documents du Web contenant la chaîne de
caractères Hugo sur des critères syntaxiques
L'utilisateur lance requête selon qu'il cherche un titre de roman de
Victor Hugo,
la date de naissance de Victor Hugo,
ou encore un
Parfum Hugo Boss.
Avril
2017
35. La rencontre du Web et du modèle
entités-relations : le modèle RDF
RDF est un modèle logique pouvant représenter les méta
données, en utilisant le concept clé de triplet
{ressource, propriété, valeur},
Avril
2017
39. Définition
l’ontologie : est une spécification(1) formelle(2) d’une conceptualisation(3)
partagée(4).
représentation de connaissance ≠ information par son pouvoir de
déduction(inférence) en respectant les exigences de l'énoncé
(problème).
Language compréhensible par machine.
la capacité d’imaginer qq chose/qq’un à partir des informations de notre
mémoire.
Langage universel.
Avril
2017
40. Les Versions du web
Web 1.0 1 ère version du web : la plus basique : Site vitrines.
Web 2.0 On parle du web ynamique:L’internaute devient acteur.
Web 3.0 La recherche est basée sur le sens : Web Sémantique.
Il ya un mécanisme qui roule derrière les visites ou les requêtes pour
anticiper et proposer de manière intelligente les besoins des internautes
sans les exprimer
47. Exemple simple d’ontologies
• Un Animal est une classe.
• Une Plante est une classe, mais disjointe d'Animal.
• Un Arbre est une sous-classe de Plante.
• Une Branche est une partie d'un Arbre.
• Une Feuille est une partie d'une Branche
• Un Herbivore est un Animal qui ne mange qu'une Plante ou une partie
d'une Plante.
• Un Carnivore est un Animal qui mange aussi un Animal.
• Une Girafe est un Herbivore qui ne mange que des Feuilles.
• Un Lion est un Carnivore qui ne mange que des Herbivores.
• Une PlanteSavoureuse est une Plante qui est mangée par un Herbivore et
aussi par un Carnivore.
1- Informations à exprimer dans l'ontologie
Avril
2017
48. 2- Étapes de création de l'ontologie Définition des classes simples
Avril
2017
50. Définition des classes complexes
Une Branche est une partie d'un Arbre
Une Feuille est une partie d'une Branche
Un Herbivore est un Animal qui ne mange
qu'une Plante ou une partie d'une Plante
Avril
2017
51. Un Carnivore est un Animal qui mange aussi un Animal.
Avril
2017
52. Une Girafe est un Herbivore qui ne mange que des Feuilles
Avril
2017
53. Un Lion est un Animal qui ne mange que des Herbivore
Avril
2017
54. Une Plante Savoureuse est une Plante qui est mangée par un Herbivore
et aussi par un Carnivore
Avril
2017
55. FOAF
Friend Of a Friend : est une ontologie RDF permettant de décrire
des personnes et les relations qu’elles entretiennent entre elle .
Un élément central du web sémantique.
Avril
2017
57. L'énoncé
• “Bob de type personne né le 04/07/1970,
• Bob est un ami avec Alice sur un réseau social
appelée : exemple.com ,
• Bob est intéressé par le tableau de Mona lisa
crée par Leonardo Da Vinci ”
• L’ontologie lui fournit un vidéo “La Joconde à
Washington.
Avril
2017
59. Exemple
Bag : Une liste non ordonnée de ressources ou de
littéraux.
Bag est utilisé pour déclarer qu'une propriété possède
plusieurs valeurs et qu'il n'y a pas de sens pour l'ordre
dans lequel.
Exemple:
Les étudiantes en cours 6.001 sont
Amy, Tim, John, Mary, et Sue. Avril
2017
62. Ontologie Thesaurus
Définition La définition couramment citée, « une
ontologie est la spécification formelle d’une
conceptualisation partagée », n’éclairera
guère le profane. De façon plus
opérationnelle, l’ontologie cherche à
décrire de façon formelle un domaine de
connaissance, en identifiant les types
d’objets de ce domaine, leurs propriétés et
leurs relations.
« Liste organisée de termes contrôlées et
normalisés (descripteurs et non-descripteurs)
servant à l’indexation des documents et des
questions dans un système documentaire » (D.
Degez, D. Ménillet, Thesauroglossaire des
langages documentaires)
Contient… Des classes, des propriétés, et des règles
logiques formelles. Eventuellement des
instances de classe.
Des concepts et des termes, organisés entre eux,
avec leurs libellés, leurs traductions, leurs
synonymes, et leurs descriptions/définitions.
Utilisation Sert à instancier et à raisonner Sert à indexer des contenus ou des ressources
avec des mots-clés et à les rechercher (avec les
mêmes mots-clés)
Niveau de
formalisme
logique
Très formel (formalisme mathématique) Peu formel Avril
2017
63. Niveau de
proximité avec la
langue naturelle
Très éloigné de la langue naturelle (utilise
des identifiants techniques pour s’abstraire
du langage naturel)
Proche de la langue naturelle (donne des
équivalents linguistiques de chaque entrée, des
traductions dans d’autres langues)
Types de
relations
utilisées
Inclusion (classe / sous-classe);
Opérations ensemblistes : union,
intersection, exclusion;
Caractéristiques des propriétés :
domaine, ensemble d’arrivée,
transitivité, propriétés inverses, etc.
Hiérarchiques et associatives; éventuellement
relations d’alignement
Exemple « Voiture » est un type particulier de
« Véhicule terrestre », lui-même un type
particulier de « Véhicule ». La propriété
« milieu de déplacement du véhicule »
(terre, air, mer, espace) s’applique aux
« Véhicules »; les « Véhicules terrestres »
sont tous les « Véhicules » dont « milieu de
déplacement » vaut « terre ».
Le terme « Voiture » est un terme spécifique de
« Véhicule terrestre », lui-même spécifique de
« Véhicule ». Le terme « Voiture » peut aussi se
dire « Automobile », ou « Bagnole ». En anglais on
dira « Car ». Si on s’intéresse à « Voiture » on peut
également allez voir le terme « Autoroute ».
Ontologie Thesaurus
Avril
2017
64. A utiliser si… Si vous avez besoin de décrire les choses
telles qu’elles sont, et pas simplement
d’indexer des contenus, et que vous avez
besoin de décrire précisément les
caractéristiques de chaque chose, alors c’est
une ontologie qu’il vous faut.
(Typiquement, projets de capitalisation de
connaissance)
Si vous voulez mettre des mots-clés sur des
contenus, et pouvoir rechercher avec ces mêmes
mots-clés, vous avez besoin d’un thesaurus.Vous
pouvez vouloir utiliser un thesaurus en
combinaison avec un moteur de recherche plein-
texte pour améliorer sa pertinence.
Ontologie Thesaurus
Avril
2017
67. Définition
Le "web invisible" (deep web, hidden web) désigne la partie du web
non accessible aux moteurs de recherche classiques.
Le web invisible comprend des bases, banques de données et
bibliothèques en ligne gratuites ou payantes...
Qu’est-ce que le web invisible?
Avril
2017
68. Le web invisible
• Des moteurs comme Google, MSN/Live Search,
Yahoo! Search ou des répertoires tels que Yahoo!
Directory ne donnent accès qu'à une petite partie
(inférieure à 10%) du web, le Web Visible.
• La technologie de ces moteurs conventionnels ne
permet pas d'accéder à une zone immense du web,
• le Web Invisible, espace beaucoup plus important
que le web visible.
DAFCOCDR
Avril
2017
69. Le web invisible
• Les ressources du Web Invisible sont en moyenne :
• de plus grande qualité,
• plus pertinentes que celles du web de surface, parce qu'elles sont
élaborées ou validées par des experts, faisant autorité dans leurs
domaines.
Avril
2017
70. Le web invisible
Une partie du web est non accessible aux moteurs parce que :
• Les documents, pages et sites web ou bases de données sont trop
volumineux pour être entièrement indexés.
• des pages sont protégées par l'auteur (balise meta qui stoppe le robot).
• des pages sont générées seulement dynamiquement, lors d'une requête
par exemple.
• les pages sont protégées avec une authentification par identifiant (login)
et mot de passe.
• le format des documents n'est pas reconnu par les moteurs.
DAFCOCDR
Avril
2017
72. Le web invisible
• Voici une sélection de ressources permettant d'accéder à ce
web invisible , le web "mal" ou non indexé par les moteurs.
DAFCOCDR
Avril
2017
73. Les bases de données gratuites
• Les bases de données gratuites sur Internet (URFIST de
Lyon)
L'URFIST (Unité Régionale de Formation et de Promotion
pour l'Information Scientifique et Technique) de
l'Université Lyon I propose sur une sélection de plus de
800 bases de données gratuites.
DAFCOCDR
Avril
2017
74. Les bases de données gratuites
• Sites de références scientifiques gratuits ou payants
(Université de Bordeaux I)
Ce site recense des centaines de ressources (sites, base
de données) gratuites ou payantes dans le domaine
scientifiques
Avril
2017
75. Les bases de données gratuites
• Les bases de données gratuites (URFIST de Nice)
L'URFIST de l'Université de Nice-Sophia Antipolis
propose elle aussi une sélection de bases de
données gratuites.
• The Internet Archive
The Internet Archive est une bibliothèque
digitale destinée à conserver tous les documents
numériques issus de l'internet pour les préserver
d'une disparition complète.
DAFCOCDR
Avril
2017
76. Les bases de données gratuites
• Google News Archives
Google News Archive permet de rechercher parmi les
archives des actualités de ces.....200 dernières années !
(Google News n'archive que 30 jours d'actualités)
La recherche se fait via des mots clés au sein d'actualités
issues de sources gratuites ou payantes.
.
DAFCOCDR
Avril
2017
77. Les sites spécialisés
• Ce sont les :
- Répertoires sélectifs, guide multi-thèmes, qui sélectionnent
les sites qualitativement .
- Portails horizontaux : portes d'entrées spécialisées dans des
outils transverses (moteurs, annuaires)
- Portails verticaux : portes d’entrées spécialisées dans un
secteur d'activité (la chimie, le commerce, l'automobile...).
DAFCOCDR
Avril
2017
78. Les outils et moteurs de recherche
• Wikio (moteur de recherche spécialisé dans les
blogs) http://www.wikio.fr
• Google (moteur qui indexe des formats de
documents de plus en plus nombreux et même
certaines pages "confidentielles" oubliées par les
webmasters sur le net.)
• …
DAFCOCDR
Avril
2017
81. Bibliographie
• Dreyfus, Nathalie. Marques et Internet: protection, valorisation, défense. Paris, éd. Lamy, 2011. 470p.
• Mesguich, Véronique.Qu’est ce que le web 2.0 ?: Journée Juriconnexion 23 novembre 2006
• Chaimbault, Thomas. Web 2.0 : l’avenir du web ?. ENSSIB, 2007, 39 p.
• Krajewski, Pascal. La Culture au risque du " Web 2.0 " : Analyse à partir de la création d'une Archive Numérique Communautaire Open
Source Néo-zélandaise, KETE. 2007. Disponible en ligne sur : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00120016v2
• https://www.camilleroux.com
• Glossaire.infowebmaster. disponible en ligne : http://glossaire.infowebmaster.fr/web-2-0/
• http://www.slideshare.net/mohammadfadl/the-invisible-web-1211431
• http://www.slideshare.net/hend.alkhalifa/1-2
• http://www.slideshare.net/egyptien721/20-54780927
• http://www.slideshare.net/fatimah991/1-23-33045537
• http://blog.object23.fr/2016/01/en-route-vers-le-web-4-0/
• https://www.vpntorrent.com/8263/deep-web/ webinv
• http://fr.slideshare.net/UrfistRennes/quels-outils-pour-quelles-recherches-panorama-des-outils-du-web
• https://fr.slideshare.net/valeriemanasterski/web-invisible-40677989?from_action=save
• https://fr.slideshare.net/documentalistes/prsentation-du-web-invisible
• https://c-marketing.eu/du-web-1-0-au-web-4-0/
• https://www.vpntorrent.com/8263/deep-web/
Philippe Lahaye, http://lahayenadeau.free.fr/. Extrait de "Les systèmes de gestion de contenu : description, classification et
évaluation" (http://lahayenadeau.free.fr/memoire_cms.htm). vendredi 15 octobre 2004
• https://www.u-picardie.fr/~furst/docs/3-RDFS_OWL.pdf
• http://www.journaldunet.com/developpeur/tutoriel/xml/040322-xml-web-semantique-rdf-owl1a.shtml
• http://www.quelleestladifference.fr/2012/08/quelle-est-la-difference-entre-le-web.html
Avril
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