L'exemple d'une exploitation ou "ferme" maraîchère dans le sud marocain, dans la région du Souss, non loin d'Agadir. Agropole pratique une agriculture raisonnée et produit essentiellement des tomates (70% de sa production) pour l'exportation (notamment en France et en Allemagne). A découvrir.
9. Dans chaque serre se trouve un certificat de conformité.
Ici pour une certaine variété de tomates.
10. Il faut compter autour de 20 000 plants
pour une surface de 2 hectares.
11. Pour ne pas épuiser le
plant, les feuilles les plus
basses sont régulièrement
enlevées.
Entre chaque opération, 2-3
grappes de tomates sont
récoltées.
12. On aperçoit ici un
ouvrier en train de
ramasser les feuilles
fanées.
13. En raison de la
nématode (maladie du
sol caractéristique de la
région du Souss), le
greffage est en quelque
sorte une nécessité.
14. Le procédé est le suivant :
on aménage une butte que
l'on recouvre de plastique
hermétiquement fermé ;
on l'arrose au goutte à
goutte ;
puis on injecte un produit
spécifique contre la
nématode (l'équivalent de
300 litres par hectare) ;
15. au bout de 18 jours, le
plastique est alors
légèrement perforé, tous
les 40 cm environ (espace
qui séparera chaque
plant), puis parfaitement
« rebouché » ;
pendant 4 jours, la butte
va être bien arrosée pour
lessiver le sol ;
le camion arrive enfin
pour livrer les plants à
semer aussitôt.
16. La récolte pourra commencer 3 mois
plus tard ; et s'étalera sur 7-8 mois!
18. Lorsque le bout de la fleur est marron, la
pollinisation est terminée ; le bourdon n'y
reviendra donc pas...
19. Ruches à bourdons situées
dans la serre à tomates, près
de l'entrée.
Il faut 4 ruches par hectare. Elles sont
changées tous les mois (1,5 mois
maximum).
20. À l'intérieur de la ruche, quelques
bourdons venus se « restaurer »...
21. Les cagettes entrent (vides) et sortent (pleines) de la serre
par cette ouverture conçue spécialement à cet effet.
22. La présence du bidon bleu rappelle
la lutte permanente contre la
nématode...
23. Des tomates prêtes à
être expédiées.
Les tomates ont été triées (selon la couleur, l'aspect et le calibrage
désirés).
28. La culture du poivron
nécessite une chaleur très
importante ;
il faut donc beaucoup de
plastique pour chauffer un
maximum !
Un couloir central (plus
« aéré ») est aménagé
entre deux espaces de
culture du poivron.
31. On débute la récolte de la courgette seulement un mois après
les semailles. Elle va se dérouler tous les jours pendant 3 mois.
32. Contrairement à ce qui est fait pour la tomate, il ne
faut pas enlever le feuillage des plants.
33. Pour lutter contre l'oïdium (qui provoque des taches blanches sur
les feuilles et leur donne une impression de pourriture), on utilise
du souffre ; celui-ci est versé au pied des plants de courgette.
35. À l'intérieur du local, une pompe
destinée à alimenter les serres en eau.
36. Les bacs sont remplis d'engrais qui, mélangés à l'eau (provenant
d'un bassin), vont irriguer les serres et « nourrir » les cultures.
37. L'eau est en effet pompée
depuis un puits qui verse
dans un bassin, situé à
l'arrière de la station de
fertigation.
38. Le bassin a une capacité de 5 000 m³ (pour la « ferme », cela
correspond à 3 jours de réserve d'eau).
Les micro algues vertes qui peuvent se
former sont détruites avec du sulfate de
cuivre : il faut laisser le produit agir 2-3 jours.
39. C'est tout un système de tuyaux qui relie le
bassin d'eau...
40. à la pompe située dans le local de
fertigation.
41. Des points d'eau potable
sont installés sur toute
l'exploitation agricole.
