INPH 12 - Avril 2018
"Je plaide pour une éthique du management fondée sur les valeurs du service public hospitalier et j’essaie de contribuer, à mon niveau, à la promotion de ces valeurs et d’un mode de management participatif. Je pense que la médiation participe de ce mouvement."
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/index.php
Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Un entretien avec Michèle Lenoir Salfati, Directrice générale de l’ANDPC
Le décret 2016-942 du 8 juillet 2016 a créé l'Agence nationale du DPC à laquelle Michèle Lenoir Salfati a été nommée Directrice générale. Elle avait auparavant été chargée par Marisol Touraine de conduire la préfiguration de l'Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC).
Avenir Hospitalier : en quoi une équipe territoriale doit elle penser à un DPC territorial ?
Michèle Lenoir Salfati : il faut être attentif à ne pas réduire la notion d’équipe territoriale au sens d’équipe territoriale médicale de GHT telle que la pose la loi de modernisation de notre système de santé et d’avoir une vision territoriale élargie.
À l’agence nationale du DPC nous pensons que le DPC doit être ancré au plus près du territoire, des besoins de la population d’un territoire et au plus près des enjeux de santé dans un territoire. Mais, quand on parle de territoire, nous développons l’idée d’envisager le DPC dans des logiques beaucoup plus larges que l’équipe territoriale hospitalière, en impliquant aussi bien la ville que l’hôpital. Nous sommes donc dans une logique ville/hôpital, une logique de réseau de soins et d’interface et de coordination entre les professionnels.
L’enjeu très fort du DPC est d’améliorer la coordination des soins sur les territoires en dépassant le simple sujet de « comment faire un plan de DPC d’un hôpital ». (...)
http://www.reseauprosante.fr/
INPH 12 - Avril 2018
« La Commission Vie Hospitalière de la Commission Médicale d'Etablissement instruit les dossiers relatifs aux conditions de vie et de travail des praticiens à l'AP-HP et aux conditions d'accueil des praticiens qui y sont recrutés ». À l’AP-HP sont instituées une CVH auprès de la CME et une CVH locale auprès de chaque CME locale (CMEL)
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/index.php
Dossier de présentation - Médiation accomplie ? Discours et pratiques de la m...France Stratégie
Les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations sont « à la croisée des chemins ». La multiplication des objectifs qui leur sont assignés pose la question de la préservation de leur valeur ajoutée propre : « l’art du dialogue d’égal à égal » face au risque « d’industrialisation » de la médiation.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/mediation-accomplie-discours-pratiques-de-mediation-entre-citoyens-administrations
Revue "Avenir Hospitalier n°6" Décembre 2016
Un entretien avec Michèle Lenoir Salfati, Directrice générale de l’ANDPC
Le décret 2016-942 du 8 juillet 2016 a créé l'Agence nationale du DPC à laquelle Michèle Lenoir Salfati a été nommée Directrice générale. Elle avait auparavant été chargée par Marisol Touraine de conduire la préfiguration de l'Agence nationale du développement professionnel continu (ANDPC).
Avenir Hospitalier : en quoi une équipe territoriale doit elle penser à un DPC territorial ?
Michèle Lenoir Salfati : il faut être attentif à ne pas réduire la notion d’équipe territoriale au sens d’équipe territoriale médicale de GHT telle que la pose la loi de modernisation de notre système de santé et d’avoir une vision territoriale élargie.
À l’agence nationale du DPC nous pensons que le DPC doit être ancré au plus près du territoire, des besoins de la population d’un territoire et au plus près des enjeux de santé dans un territoire. Mais, quand on parle de territoire, nous développons l’idée d’envisager le DPC dans des logiques beaucoup plus larges que l’équipe territoriale hospitalière, en impliquant aussi bien la ville que l’hôpital. Nous sommes donc dans une logique ville/hôpital, une logique de réseau de soins et d’interface et de coordination entre les professionnels.
L’enjeu très fort du DPC est d’améliorer la coordination des soins sur les territoires en dépassant le simple sujet de « comment faire un plan de DPC d’un hôpital ». (...)
http://www.reseauprosante.fr/
INPH 12 - Avril 2018
« La Commission Vie Hospitalière de la Commission Médicale d'Etablissement instruit les dossiers relatifs aux conditions de vie et de travail des praticiens à l'AP-HP et aux conditions d'accueil des praticiens qui y sont recrutés ». À l’AP-HP sont instituées une CVH auprès de la CME et une CVH locale auprès de chaque CME locale (CMEL)
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/index.php
Dossier de présentation - Médiation accomplie ? Discours et pratiques de la m...France Stratégie
Les dispositifs de médiation entre citoyens et administrations sont « à la croisée des chemins ». La multiplication des objectifs qui leur sont assignés pose la question de la préservation de leur valeur ajoutée propre : « l’art du dialogue d’égal à égal » face au risque « d’industrialisation » de la médiation.
En savoir plus :
https://www.strategie.gouv.fr/publications/mediation-accomplie-discours-pratiques-de-mediation-entre-citoyens-administrations
Revue "Le Mag de l'INPH" n°8 - INPH - Août 2016
PH en Neurologie,CHU Grenoble
Député adjoint de l’Isère
Rapporteur de la loi de Modernisation du système de Santé
Bonjour Olivier Veran
En novembre 2015, la ministre des Affaires sociales et de la santé vous a confié une mission en vous demandant de « travailler à l’avènement de modes de financement davantage médicalisés, plus sensibles aux spécificités des différents types de soins dispensés à l’hôpital. La piste d’une dotation modulée à l’activité devra être examinée avec une attention particulière. Ce nouveau modèle devra s’appliquer en priorité à certaines activités hospitalières qui ne se prêtent pas au modèle de la tarification à l’activité, en particulier les parcours de prise en charge des pathologies chroniques, les soins palliatifs et les soins non programmés. » .
Votre rapport d’étape sur la T2A vient de paraître.
Qu’avez vous découvert durant cette première partie de votre mission ?
1) Les règles de gouvernance, comme les modes de financement des établissements de santé sont ressenties par nombres de professionnels de santé comme pouvant avoir un impact jusque sur l’exercice médical, c’est-à dire mettre en tension les principes éthiques. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Le pacte de confiance une forte nécessité de changement.Réseau Pro Santé
Serons-nous entendus par la ministre ? Après 3 mois de discussions intenses, de bilan des conséquences des réformes néolibérales sur l’hôpital public, diagnostic assez bien partagé par la quasi totalité des acteurs, la mission couty arrive à sa fin. La ministre devra au sein du rapport que lui présentera mr Couty, lui-même basé sur les conclusions des 3 groupes de travail, choisir ses axes de réformes et de négociations.
Le SNPHAR-E, au sein de son intersyndicale Avenir Hospitalier, s’est beaucoup investi dans cette mission, considérant que c’était la dernière chance qui s’offrait pour faire entendre notre avis sur la dégradation de l’outil public qu’est l’hôpital, et nos propositions. Celles-ci sont publiques http://www.sante.gouv.fr/ le-pacte-de-confiance.html et semblent avoir été bien entendues.
Le 9 janvier une réunion de restitution de ce travail collectif a été organisée, avec présentation de la trame des propositions qui seront faites à la ministre. Celles-ci sont sous-tendues par l’opposition franche aux valeurs qui nous ont été imposées ces dernières années, aussi bien sur la politique tarifaire et le financement comme seul moteur et seul outil de régulation des décisions, que ce soit à l’échelle de l’hôpital ou de la région.
La loi HPST devrait être revue en profondeur, afin de reconstruire un Service Public Hospitalier à vocation territoriale centré sur le parcours du patient, avec un financement adapté, permettant une juste rémunération des toutes les prises en charge, et régulé par un management adapté aux acteurs.
L’hôpital n’est ni une entreprise, ni une administration classique. L’organisation interne doit être adaptée à la taille de l’établissement.
reseauprosante.fr
La journée du praticien. extraits de l’intervention d’edouard couty, rappor...Réseau Pro Santé
(…) L’exercice auquel nous nous sommes livrés, il y a maintenant quelques mois, (…) a fait l’objet de rapports des groupes de travail, puis du rapport de synthèse qui a été rendu au mois de mars. On a fait un certain nombre de propositions. (…) Il y a eu (…) un temps de silence entre le discours qu’a fait la Ministre après que je lui ai remis le rapport de synthèse, donc les propositions. Elle a pris un certain nombre d’engagements, je crois que c’était au nombre de 13, sur l’ensemble des sujets qu’on avait évoqués. Il y en a un certain nombre qui ont prospéré, comme on dit, parce qu’il y a eu des suites concrètes, des textes qui sont parus, des orientations qui ont été données, d’autres pas ou pas encore.
Ensuite est venue la démarche Stratégie nationale de santé, qui était un peu décalée dans le calendrier, mais qui (…) a repris un certain nombre de nos propositions que j’avais tendance à considérer (…) comme essentielles sur l’organisation de notre système. (…)
Je voudrais juste dire quelques mots sur l’hôpital.
(…) Sur les questions de gouvernance générale de fonctionnement de l’hôpital, d’essayer (…) de redonner un peu une âme au fonctionnement de l’hôpital, c’était notre ambition, (…) assez largement partagée. (…) Sur la question de la gouvernance, il y a eu des modifications, des textes qui sont sortis sur le CME, sur le CTE, etc. Pour nous, ce qui était important, (…) c’était d’essayer de retrouver une gouvernance plus équilibrée et au regard d’un certain nombre de marqueurs, qui sont des marqueurs importants dans le fonctionnement de l’institution, je veux parler de la diffusion de l’information, de la communication, de l’organisation, de la concertation, du maintien des fonctions consultatives qui sont importantes ; sans pour autant prétendre organiser l’anarchie et faire en sorte qu’il n’y ait pas de direction puisqu’il en faut bien ou d’arbitrage, mais qu’on ménage ces fonctions qui sont des fonctions essentielles pour le bon fonctionnement du système.(…) Il faut voir comment ça va se mettre en place maintenant dans les établissements, puisqu’on n’a pas suffisamment de recul (…). Et puis, il reste encore beaucoup à faire.
reseauprosante.fr
Plan d’attractivité et GHT : un entretien avec la directrice générale de la DGOSRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°5" Juilllert 2016
En 2011, alors directrice d’hôpital, Anne-Marie Armanteras-de-Saxcé a été consignataire du manifeste pour une santé égalitaire et solidaire1. Cinq ans plus tard, pourra-t-elle atteindre des objectifs qu’énonçait clairement ce manifeste en matière d’accès aux soins et de démocratie sanitaire ? Nous avons demandé à la nouvelle Directrice Générale de la DGOS de répondre à nos questions. Vous retrouverez l’intégralité des questions et leurs réponses en allant sur (http://www.avenir-hospitalier.fr/index.php? option=com_content&view=article&layout= edit&id=323).
AH : Vous allez déployer les mesures réglementaires déclinées du plan attractivité. La totalité des outils d’attractivité serait donc disponible dès novembre ?
AM. Armanteras-de-Saxcé :Le programme de travail arrêté avec les membres du groupe de suivi du plan d’action attractivité reposait sur un calendrier de mise en œuvre des mesures échelonné entre 2016 et 2017. Les mesures les plus attendues seront finalisées cet été pour mise en œuvre à l’automne, en particulier :
• l’harmonisation de la couverture maladie et maternité des assistants, chefs de clinique et praticiens contractuels avec celle des PH;
• la création d'une prime d'engagement de carrière hospitalière ;
• la création de la prime d'exercice territorial. Cette mesure modernisera profondément l’actuel régime de la prime multisites pour mieux reconnaître les activités partagées entre établissements et accompagner les dynamiques de territoires dans le cadre de la création des GHt. Cette dynamique territoriale est renforcée par l’augmentation de 100 postes du nombre d'assistants spécialistes, dont les 50 premiers seront ouverts dès le 1ernovembre 2016 ;
(...)
http://www.reseauprosante.fr/
François Cochet, président de la FIRPS (Fédération des intervenants en risques psychosociaux) et directeur des activités santé au travail au sein de la SECAFI, répond à nos questions sur le fonctionnement des CHSCT. il nous éclaire aussi sur la tâche qui incombe à une société d’audit telle que SECAFI, lorsqu’il s’agit du règlement d’un conflit.
PHAR-E : Quel est le rôle des CHSCT ? Peut-on leur attribuer un véritable rôle de médiation ?
François Cochet : Le CHSCT est le lieu où doivent être posées et débattues toutes les questions sur les conditions de travail de tous ceux qui oeuvrent dans un établissement. Les projets importants qui ont un impact sur le travail des personnels doivent y être présentés et le CHSCT doit donner un avis éclairé sur les risques pour la santé des personnels. Un CHSCT qui fonctionne bien permet d’anticiper nombre de difficultés qui, dans le cas contraire, sont autant de sujets sur lesquels des médiations doivent être ensuite engagées.
PHAR-E : Pourriez-vous nous parler du périmètre réglementaire des CHSCT ? À quel niveau peuvent-ils intervenir ?
FC : Les CHSCT ont des droits étendus qui sont malheureusement parfois méconnus ou mal utilisés. Beaucoup d’informations leur sont dues. Ils peuvent visiter les services, procéder à des enquêtes, alerter sur les situations dangereuses. L’enjeu est qu’ils centrent leurs actions sur les conditions de travail, prises au sens le plus large. La loi leur donne un large pouvoir d’initiatives et les invite à faire des propositions de nature à préserver la santé et les conditions de travail de tous les personnels. Lorsque ces propositions sont précises, concrètes, étayées, il devient très difficile de les ignorer complètement, même dans le contexte de terrible disette budgétaire que connaissent nombre d’établissements. Pour autant, il ne doit pas y avoir de confusion, c’est l’employeur, et lui seul, qui est responsable de la santé des salariés de son établissement.
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Revue SNPHARE 75, juin - juillet 2016
Nous ne cessons de le répéter depuis plusieurs mois les groupes hospitaliers de territoires (GHT) sont bien le projet phare de la loi de santé de Marisol Touraine. Bien qu'à l'heure actuelle les discussions autour de ce projet soient encore assez vives, il commence progressivement à se mettre en place. Il existe de nombreuses tensions entre les différents acteurs, médecin, directeur, usagers, politiques, et parfois même des tensions au sein d'un même groupe d'acteurs. Chez les directeurs, par exemple, on ne voit pas les choses tout à fait de la même façon selon qu'on dirige un CHU ou un petit hôpital isolé. La peur de la phagocytose est très présente pour les uns, la peur de créer un monstre totalement ingouvernable pour les autres. Les usagers espèrent conserver des soins de proximité quand les médecins souhaiteraient plutôt rationaliser l'offre de soins sur un territoire défini pour en améliorer la qualité et la pertinence. Les politiques, quant à eux s'intéressent principalement à l'emploi que génère un établissement hospitalier, souvent premier employeur de la ville, et ne comprennent pas toujours le discours médical de rationalisation pour améliorer la qualité et la sécurité des soins.
Aujourd'hui, il semble clair que le projet ne pourra se mettre en place aussi vite que le gouvernement l'aurait souhaité. Les obstacles sont nombreux et les difficultés sont révélées au fur et à mesure des discussions entre les différents acteurs. Dans les deux articles qui suivent nous avons voulu présenter les points de vue d'un médecin hospitalier anesthésiste-réanimateur qui participe aux discussions au niveau de sa région et celui des psychiatres par la voix de Marc Betrémieux, président du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux qui présente un point de vue tout à fait spécifique à la psychiatrie sur le sujet. Bien que l'organisation de la psychiatrie en France soit souvent un mystère pour les autres spécialités médicales il nous a semblé important de partager avec vous ce point de vue émanant d'une spécialité dans lesquelles existaient déjà une organisation territoriale partagée avant l’apparition de l’idée même de GHT. (...)
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°8 - INPH - Décembre 2016
Dans le précèdent numéro du Mag, j’avais tracé les grandes lignes de l’action syndicale.
Construire en syndicaliste c’est savoir faire des choix :
♦ En acceptant ou non des propositions d’évolution de nos conditions d’exercice, de promotion de nos professions, d’amélioration de l’attractivité.
♦ Pour faire ces choix, nous tenons bien entendu compte de la situation politique et économique de notre pays.
♦ Nous jugeons si un mouvement social cherchant à obtenir plus ou mieux (une grève pour faire simple) sera suivi, bien compris, correctement accepté par la population.
Tout ce travail de réflexion nous a conduit à retenir les proposions faites fin octobre par le gouvernement ainsi que les termes du protocole de travail, document que nous avons signé avec l’assurance de sa mise en œuvre dans les mois à venir par la signature de Marisol Touraine.
Lors du précédent Mag, je m’inquiétais que le Ministère n’engageait plus sa signature, craignant qu’il n’y ait plus d’encre dans le stylo de la Ministre. Me voilà rassuré !
Au terme d’années de réunions, de rapports, de discussions, nous sommes arrivés à une étape pour la mise en œuvre de mesures concernant l’attractivité des carrières hospitalières publiques. (...)
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Revue SNPHARE 76, Octobre 2016
L’« acte I » de la constitution des Groupements hospitaliers de territoire (GHT) a pris fin cet été avec la définition du périmètre des 135 GHT. Tout reste à construire, en premier lieu le projet médical partagé. L’hétérogénéité du périmètre des GHT et les diversités de contextes locaux démontrent qu’il ne peut y avoir de modèle unique et hiérarchique déterminé nationalement. Seul peut être fixé nationalement un objectif de convergence pertinent et en accord avec le projet médical partagé proposé par les acteurs de terrain. Car c’est bien ce projet médical partagé qui est la pierre angulaire de tout le dispositif.
En lien direct avec celui-ci dans la mesure où il influence l’exercice des professionnels, le développement professionnel continu est l’un des domaines prévus dans le décret qui évoque la « coordination des plans de formation continue et de développement professionnel continu des personnels des établissements parties au groupement ». De facto l’ensemble des professionnels soumis à l’obligation de DPC, exerçant dans un établissement membre du GHT est bien concerné.
CE QUI NE CHANGE PAS AVEC LES GHT
Le DPC a un lourd passé et sa version 2.0. constitue moins une tentative de le rendre soluble dans les GHT que de le rendre simple et digeste pour ses utilisateurs. Ainsi l’émergence des GHT ne bouleverse en rien les fondamentaux du DPC – rénové cet été par décret.
La manière de remplir son obligation de DPC
Les objectifs du DPC demeurent l’amélioration de la qualité des soins et des pratiques professionnelles. La réalisation d’un parcours de DPC concerne tous les professionnels de santé. Chaque professionnel de santé dispose de trois années pour réaliser un parcours de DPC qui devra inclure a minima, deux des trois types d’actions :
• actions de formation,
• actions d’évaluation et d’amélioration des pratiques,
• actions de gestion des risques.
(...)
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Commissions régionales paritaires (CRP) : où en est-on ? Rachel Bocher
INPH n°4 Mai 2015
Bien sûr, vous savez tous ce qu’est la CPR, mais, au cas où, nous vous en rappelons quelques fondamentaux. (...)
A présent il faudrait l’action...
Créées depuis 2007, les CRP n’ont jamais rempli totalement leur rôle, fortement délaissées par les ARS qui voyaient un risque latent d’explosion d’une colère sourde. A la suite du pacte de confiance, l’importance de cette commission a été réaffirmée.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
Perspectives éducation thérapeutique maison de santé et pharmacie hospitalièreRéseau Pro Santé
Depuis plus d’un an la loi HPST prend peu à peu de l’importance, au fur et à mesure qu’avance la sortie des décrets d’application. La FNSIP veille à ne rien rater de ce qui pourrait intéresser les internes. Il y a bien sûr, c’est ce dont nous parlons le plus, la réforme de la biologie. Mais ce n’est pas tout, la loi HPST est une loi « cadre », censée régir une large part de l’organisation des soins. Comme souvent, les personnes en charge de l’application des textes pensent à l’appliquer aux médecins. Leur prévalence, tant au niveau démographique que dans la stratégie thérapeutique explique cet état de fait. C’est à nous, professionnels de santé, organisations syndicales de rappeler notre rôle, de revendiquer notre place au coeur du système de soins.
Ace titre, il est une chose qui se dessine à laquelle nous ne sommes pas encore associés. Il y a deux parties de la loi HPST auxquelles nous devons nous associer pour revendiquer un rôle qui, je crois, est dévolu aux pharmaciens hospitaliers, biologistes médiaux et, pourquoi pas, à des stages d'internes en pharmacie. Je veux parler des maisons de santé d'une part (dont la mise en place est en cours) et d l'éducation thérapeutique, d'autre part, dont es décrets d'application venant de paraître incluent les pharmaciens.
Motions syndicales le sph réuni en assemblée générale - lyon, le 3 octobre ...Réseau Pro Santé
Motions syndicales
Motion relative à la réunification syndicale
Motion adoptée, 4 voix contre, 2 abstentions
Le SPH réuni en assemblée générale le 3 octobre 2012 renouvelle son engagement à voir aboutir la naissance d’un nouveau syndicat de psychiatrie rassemblant les différents syndicats de psychiatrie publique soucieux de défendre les valeurs et les pratiques de la discipline.
Le SPH a pris acte de l’impossibilité à ce jour de concrétiser les objectifs fixés en AG 2011 selon un calendrier commun avec l’IDEPP. Il s’engage à poursuivre l’édification d’une maison commune aux praticiens de service public de psychiatrie.
Dans l’attente, le SPH poursuit son engagement dans les actions collectives (comité de liaison, CASP, partenariat avec les acteurs de la santé mentale).
Motion de soutien au Docteur Canarelli
Atelier 1 : Moyens en psychiatrie et territoires de santé mentale
Atelier 2 : Formation et DPC
Atelier 3 : La psychiatrie publique dans les Outre-mer
Atelier 4 : La psychiatrie infanto-juvénile
Atelier 5 : le suivi des personnes sous main de justice dans le dispositif sectoriel
Atelier 6 : l’exercice médical à l’hôpital : de nouveaux défis pour les psychiatres
Atelier 7 : La retraite du PH
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Comme le mentionne Jean-Paul guillot dans son interview, à la suite du pacte de confiance, qui s’est déroulé à la fin de l'année 2012, les pouvoirs publics ont pris conscience de la nécessité de renforcer le dialogue social avec les personnels médicaux hospitaliers. Pour cette raison, la ministre des affaires sociales et de la santé a décidé de consolider et de renforcer les missions des commissions régionales paritaires.
Ces instances existaient depuis de nombreuses années mais n'avaient jamais été réellement activées dans les différentes agences régionales de santé. À notre connaissance une seule région, la région Paysde- Loire, avait une instance de ce type réellement fonctionnelle.
Après plusieurs mois de discussions avec la DGOS, les intersyndicales de praticiens hospitaliers ont obtenu la publication d'un décret, d'un arrêté et d'une instruction qui ouvrent de nouvelles perspectives aux Commissions régionales paritaires (CRP).
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MAG 1 - INPH
Rencontre avec un Médecin très heureux dans les fonctions de Directeur Général de la santé depuis cinq mois.
Qu’est-ce qu’un Directeur Général de la Santé ?
Avant tout un médecin qu’on pourrait décrire comme un urgentiste dans une salle de régulation du SAMU. Le DGS bénéficie d’un
flux d’informations continu concernant des sujets aussi variés
que les phénomènes infectieux, leur nature et leurs vecteurs, et
les évènements environnementaux tels que ceux liés aux pollutions, aux émissions de radons dans le Massif Central
et aux variations climatiques.
http://www.intersyndicat-des-praticiens-hospitaliers.com/
MAG 1 - INPH
Attractivité : Qui est attractif.
Attractif : Qui a la propriété d’exercer une attraction.
Attraction : Action exercée sur quelqu’un par quelque chose qui
éveille en lui un intérêt puissant, intellectuel ou affectif (Dictionnaire Larousse).
Quelqu’un : PH.
Quelque chose : Hôpital Public.
Hôpital je t’aime…
Lorsqu’on demande aux Praticiens Hospitaliers pourquoi ils ont choisi d’exercer à l’hôpital public (enquêtes INPH 2002 et 2010) (1) (2) , 5 items émergent, qui sont autant de facteurs d’attractivité de l’hôpital public :
› En tête du palmarès les valeurs du service public (en 2002 et 2010 respectivement 40 et 46%) ;
› Le travail en équipe (23 et 26%) ;
› Suivent, l’accès à un plateau technique (qui définit le concept d’hôpital), l’émulation intellectuelle (dont l’enseignement et la recherche) et l’indépendance professionnelle.
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°8 - INPH - Août 2016
PH en Neurologie,CHU Grenoble
Député adjoint de l’Isère
Rapporteur de la loi de Modernisation du système de Santé
Bonjour Olivier Veran
En novembre 2015, la ministre des Affaires sociales et de la santé vous a confié une mission en vous demandant de « travailler à l’avènement de modes de financement davantage médicalisés, plus sensibles aux spécificités des différents types de soins dispensés à l’hôpital. La piste d’une dotation modulée à l’activité devra être examinée avec une attention particulière. Ce nouveau modèle devra s’appliquer en priorité à certaines activités hospitalières qui ne se prêtent pas au modèle de la tarification à l’activité, en particulier les parcours de prise en charge des pathologies chroniques, les soins palliatifs et les soins non programmés. » .
Votre rapport d’étape sur la T2A vient de paraître.
Qu’avez vous découvert durant cette première partie de votre mission ?
1) Les règles de gouvernance, comme les modes de financement des établissements de santé sont ressenties par nombres de professionnels de santé comme pouvant avoir un impact jusque sur l’exercice médical, c’est-à dire mettre en tension les principes éthiques. (...)
http://www.reseauprosante.fr/
Le pacte de confiance une forte nécessité de changement.Réseau Pro Santé
Serons-nous entendus par la ministre ? Après 3 mois de discussions intenses, de bilan des conséquences des réformes néolibérales sur l’hôpital public, diagnostic assez bien partagé par la quasi totalité des acteurs, la mission couty arrive à sa fin. La ministre devra au sein du rapport que lui présentera mr Couty, lui-même basé sur les conclusions des 3 groupes de travail, choisir ses axes de réformes et de négociations.
Le SNPHAR-E, au sein de son intersyndicale Avenir Hospitalier, s’est beaucoup investi dans cette mission, considérant que c’était la dernière chance qui s’offrait pour faire entendre notre avis sur la dégradation de l’outil public qu’est l’hôpital, et nos propositions. Celles-ci sont publiques http://www.sante.gouv.fr/ le-pacte-de-confiance.html et semblent avoir été bien entendues.
Le 9 janvier une réunion de restitution de ce travail collectif a été organisée, avec présentation de la trame des propositions qui seront faites à la ministre. Celles-ci sont sous-tendues par l’opposition franche aux valeurs qui nous ont été imposées ces dernières années, aussi bien sur la politique tarifaire et le financement comme seul moteur et seul outil de régulation des décisions, que ce soit à l’échelle de l’hôpital ou de la région.
La loi HPST devrait être revue en profondeur, afin de reconstruire un Service Public Hospitalier à vocation territoriale centré sur le parcours du patient, avec un financement adapté, permettant une juste rémunération des toutes les prises en charge, et régulé par un management adapté aux acteurs.
L’hôpital n’est ni une entreprise, ni une administration classique. L’organisation interne doit être adaptée à la taille de l’établissement.
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La journée du praticien. extraits de l’intervention d’edouard couty, rappor...Réseau Pro Santé
(…) L’exercice auquel nous nous sommes livrés, il y a maintenant quelques mois, (…) a fait l’objet de rapports des groupes de travail, puis du rapport de synthèse qui a été rendu au mois de mars. On a fait un certain nombre de propositions. (…) Il y a eu (…) un temps de silence entre le discours qu’a fait la Ministre après que je lui ai remis le rapport de synthèse, donc les propositions. Elle a pris un certain nombre d’engagements, je crois que c’était au nombre de 13, sur l’ensemble des sujets qu’on avait évoqués. Il y en a un certain nombre qui ont prospéré, comme on dit, parce qu’il y a eu des suites concrètes, des textes qui sont parus, des orientations qui ont été données, d’autres pas ou pas encore.
Ensuite est venue la démarche Stratégie nationale de santé, qui était un peu décalée dans le calendrier, mais qui (…) a repris un certain nombre de nos propositions que j’avais tendance à considérer (…) comme essentielles sur l’organisation de notre système. (…)
Je voudrais juste dire quelques mots sur l’hôpital.
(…) Sur les questions de gouvernance générale de fonctionnement de l’hôpital, d’essayer (…) de redonner un peu une âme au fonctionnement de l’hôpital, c’était notre ambition, (…) assez largement partagée. (…) Sur la question de la gouvernance, il y a eu des modifications, des textes qui sont sortis sur le CME, sur le CTE, etc. Pour nous, ce qui était important, (…) c’était d’essayer de retrouver une gouvernance plus équilibrée et au regard d’un certain nombre de marqueurs, qui sont des marqueurs importants dans le fonctionnement de l’institution, je veux parler de la diffusion de l’information, de la communication, de l’organisation, de la concertation, du maintien des fonctions consultatives qui sont importantes ; sans pour autant prétendre organiser l’anarchie et faire en sorte qu’il n’y ait pas de direction puisqu’il en faut bien ou d’arbitrage, mais qu’on ménage ces fonctions qui sont des fonctions essentielles pour le bon fonctionnement du système.(…) Il faut voir comment ça va se mettre en place maintenant dans les établissements, puisqu’on n’a pas suffisamment de recul (…). Et puis, il reste encore beaucoup à faire.
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Plan d’attractivité et GHT : un entretien avec la directrice générale de la DGOSRéseau Pro Santé
Revue "Avenir Hospitalier n°5" Juilllert 2016
En 2011, alors directrice d’hôpital, Anne-Marie Armanteras-de-Saxcé a été consignataire du manifeste pour une santé égalitaire et solidaire1. Cinq ans plus tard, pourra-t-elle atteindre des objectifs qu’énonçait clairement ce manifeste en matière d’accès aux soins et de démocratie sanitaire ? Nous avons demandé à la nouvelle Directrice Générale de la DGOS de répondre à nos questions. Vous retrouverez l’intégralité des questions et leurs réponses en allant sur (http://www.avenir-hospitalier.fr/index.php? option=com_content&view=article&layout= edit&id=323).
AH : Vous allez déployer les mesures réglementaires déclinées du plan attractivité. La totalité des outils d’attractivité serait donc disponible dès novembre ?
AM. Armanteras-de-Saxcé :Le programme de travail arrêté avec les membres du groupe de suivi du plan d’action attractivité reposait sur un calendrier de mise en œuvre des mesures échelonné entre 2016 et 2017. Les mesures les plus attendues seront finalisées cet été pour mise en œuvre à l’automne, en particulier :
• l’harmonisation de la couverture maladie et maternité des assistants, chefs de clinique et praticiens contractuels avec celle des PH;
• la création d'une prime d'engagement de carrière hospitalière ;
• la création de la prime d'exercice territorial. Cette mesure modernisera profondément l’actuel régime de la prime multisites pour mieux reconnaître les activités partagées entre établissements et accompagner les dynamiques de territoires dans le cadre de la création des GHt. Cette dynamique territoriale est renforcée par l’augmentation de 100 postes du nombre d'assistants spécialistes, dont les 50 premiers seront ouverts dès le 1ernovembre 2016 ;
(...)
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François Cochet, président de la FIRPS (Fédération des intervenants en risques psychosociaux) et directeur des activités santé au travail au sein de la SECAFI, répond à nos questions sur le fonctionnement des CHSCT. il nous éclaire aussi sur la tâche qui incombe à une société d’audit telle que SECAFI, lorsqu’il s’agit du règlement d’un conflit.
PHAR-E : Quel est le rôle des CHSCT ? Peut-on leur attribuer un véritable rôle de médiation ?
François Cochet : Le CHSCT est le lieu où doivent être posées et débattues toutes les questions sur les conditions de travail de tous ceux qui oeuvrent dans un établissement. Les projets importants qui ont un impact sur le travail des personnels doivent y être présentés et le CHSCT doit donner un avis éclairé sur les risques pour la santé des personnels. Un CHSCT qui fonctionne bien permet d’anticiper nombre de difficultés qui, dans le cas contraire, sont autant de sujets sur lesquels des médiations doivent être ensuite engagées.
PHAR-E : Pourriez-vous nous parler du périmètre réglementaire des CHSCT ? À quel niveau peuvent-ils intervenir ?
FC : Les CHSCT ont des droits étendus qui sont malheureusement parfois méconnus ou mal utilisés. Beaucoup d’informations leur sont dues. Ils peuvent visiter les services, procéder à des enquêtes, alerter sur les situations dangereuses. L’enjeu est qu’ils centrent leurs actions sur les conditions de travail, prises au sens le plus large. La loi leur donne un large pouvoir d’initiatives et les invite à faire des propositions de nature à préserver la santé et les conditions de travail de tous les personnels. Lorsque ces propositions sont précises, concrètes, étayées, il devient très difficile de les ignorer complètement, même dans le contexte de terrible disette budgétaire que connaissent nombre d’établissements. Pour autant, il ne doit pas y avoir de confusion, c’est l’employeur, et lui seul, qui est responsable de la santé des salariés de son établissement.
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Revue SNPHARE 75, juin - juillet 2016
Nous ne cessons de le répéter depuis plusieurs mois les groupes hospitaliers de territoires (GHT) sont bien le projet phare de la loi de santé de Marisol Touraine. Bien qu'à l'heure actuelle les discussions autour de ce projet soient encore assez vives, il commence progressivement à se mettre en place. Il existe de nombreuses tensions entre les différents acteurs, médecin, directeur, usagers, politiques, et parfois même des tensions au sein d'un même groupe d'acteurs. Chez les directeurs, par exemple, on ne voit pas les choses tout à fait de la même façon selon qu'on dirige un CHU ou un petit hôpital isolé. La peur de la phagocytose est très présente pour les uns, la peur de créer un monstre totalement ingouvernable pour les autres. Les usagers espèrent conserver des soins de proximité quand les médecins souhaiteraient plutôt rationaliser l'offre de soins sur un territoire défini pour en améliorer la qualité et la pertinence. Les politiques, quant à eux s'intéressent principalement à l'emploi que génère un établissement hospitalier, souvent premier employeur de la ville, et ne comprennent pas toujours le discours médical de rationalisation pour améliorer la qualité et la sécurité des soins.
Aujourd'hui, il semble clair que le projet ne pourra se mettre en place aussi vite que le gouvernement l'aurait souhaité. Les obstacles sont nombreux et les difficultés sont révélées au fur et à mesure des discussions entre les différents acteurs. Dans les deux articles qui suivent nous avons voulu présenter les points de vue d'un médecin hospitalier anesthésiste-réanimateur qui participe aux discussions au niveau de sa région et celui des psychiatres par la voix de Marc Betrémieux, président du Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux qui présente un point de vue tout à fait spécifique à la psychiatrie sur le sujet. Bien que l'organisation de la psychiatrie en France soit souvent un mystère pour les autres spécialités médicales il nous a semblé important de partager avec vous ce point de vue émanant d'une spécialité dans lesquelles existaient déjà une organisation territoriale partagée avant l’apparition de l’idée même de GHT. (...)
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Revue "Le Mag de l'INPH" n°8 - INPH - Décembre 2016
Dans le précèdent numéro du Mag, j’avais tracé les grandes lignes de l’action syndicale.
Construire en syndicaliste c’est savoir faire des choix :
♦ En acceptant ou non des propositions d’évolution de nos conditions d’exercice, de promotion de nos professions, d’amélioration de l’attractivité.
♦ Pour faire ces choix, nous tenons bien entendu compte de la situation politique et économique de notre pays.
♦ Nous jugeons si un mouvement social cherchant à obtenir plus ou mieux (une grève pour faire simple) sera suivi, bien compris, correctement accepté par la population.
Tout ce travail de réflexion nous a conduit à retenir les proposions faites fin octobre par le gouvernement ainsi que les termes du protocole de travail, document que nous avons signé avec l’assurance de sa mise en œuvre dans les mois à venir par la signature de Marisol Touraine.
Lors du précédent Mag, je m’inquiétais que le Ministère n’engageait plus sa signature, craignant qu’il n’y ait plus d’encre dans le stylo de la Ministre. Me voilà rassuré !
Au terme d’années de réunions, de rapports, de discussions, nous sommes arrivés à une étape pour la mise en œuvre de mesures concernant l’attractivité des carrières hospitalières publiques. (...)
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Revue SNPHARE 76, Octobre 2016
L’« acte I » de la constitution des Groupements hospitaliers de territoire (GHT) a pris fin cet été avec la définition du périmètre des 135 GHT. Tout reste à construire, en premier lieu le projet médical partagé. L’hétérogénéité du périmètre des GHT et les diversités de contextes locaux démontrent qu’il ne peut y avoir de modèle unique et hiérarchique déterminé nationalement. Seul peut être fixé nationalement un objectif de convergence pertinent et en accord avec le projet médical partagé proposé par les acteurs de terrain. Car c’est bien ce projet médical partagé qui est la pierre angulaire de tout le dispositif.
En lien direct avec celui-ci dans la mesure où il influence l’exercice des professionnels, le développement professionnel continu est l’un des domaines prévus dans le décret qui évoque la « coordination des plans de formation continue et de développement professionnel continu des personnels des établissements parties au groupement ». De facto l’ensemble des professionnels soumis à l’obligation de DPC, exerçant dans un établissement membre du GHT est bien concerné.
CE QUI NE CHANGE PAS AVEC LES GHT
Le DPC a un lourd passé et sa version 2.0. constitue moins une tentative de le rendre soluble dans les GHT que de le rendre simple et digeste pour ses utilisateurs. Ainsi l’émergence des GHT ne bouleverse en rien les fondamentaux du DPC – rénové cet été par décret.
La manière de remplir son obligation de DPC
Les objectifs du DPC demeurent l’amélioration de la qualité des soins et des pratiques professionnelles. La réalisation d’un parcours de DPC concerne tous les professionnels de santé. Chaque professionnel de santé dispose de trois années pour réaliser un parcours de DPC qui devra inclure a minima, deux des trois types d’actions :
• actions de formation,
• actions d’évaluation et d’amélioration des pratiques,
• actions de gestion des risques.
(...)
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Commissions régionales paritaires (CRP) : où en est-on ? Rachel Bocher
INPH n°4 Mai 2015
Bien sûr, vous savez tous ce qu’est la CPR, mais, au cas où, nous vous en rappelons quelques fondamentaux. (...)
A présent il faudrait l’action...
Créées depuis 2007, les CRP n’ont jamais rempli totalement leur rôle, fortement délaissées par les ARS qui voyaient un risque latent d’explosion d’une colère sourde. A la suite du pacte de confiance, l’importance de cette commission a été réaffirmée.
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Perspectives éducation thérapeutique maison de santé et pharmacie hospitalièreRéseau Pro Santé
Depuis plus d’un an la loi HPST prend peu à peu de l’importance, au fur et à mesure qu’avance la sortie des décrets d’application. La FNSIP veille à ne rien rater de ce qui pourrait intéresser les internes. Il y a bien sûr, c’est ce dont nous parlons le plus, la réforme de la biologie. Mais ce n’est pas tout, la loi HPST est une loi « cadre », censée régir une large part de l’organisation des soins. Comme souvent, les personnes en charge de l’application des textes pensent à l’appliquer aux médecins. Leur prévalence, tant au niveau démographique que dans la stratégie thérapeutique explique cet état de fait. C’est à nous, professionnels de santé, organisations syndicales de rappeler notre rôle, de revendiquer notre place au coeur du système de soins.
Ace titre, il est une chose qui se dessine à laquelle nous ne sommes pas encore associés. Il y a deux parties de la loi HPST auxquelles nous devons nous associer pour revendiquer un rôle qui, je crois, est dévolu aux pharmaciens hospitaliers, biologistes médiaux et, pourquoi pas, à des stages d'internes en pharmacie. Je veux parler des maisons de santé d'une part (dont la mise en place est en cours) et d l'éducation thérapeutique, d'autre part, dont es décrets d'application venant de paraître incluent les pharmaciens.
Motions syndicales le sph réuni en assemblée générale - lyon, le 3 octobre ...Réseau Pro Santé
Motions syndicales
Motion relative à la réunification syndicale
Motion adoptée, 4 voix contre, 2 abstentions
Le SPH réuni en assemblée générale le 3 octobre 2012 renouvelle son engagement à voir aboutir la naissance d’un nouveau syndicat de psychiatrie rassemblant les différents syndicats de psychiatrie publique soucieux de défendre les valeurs et les pratiques de la discipline.
Le SPH a pris acte de l’impossibilité à ce jour de concrétiser les objectifs fixés en AG 2011 selon un calendrier commun avec l’IDEPP. Il s’engage à poursuivre l’édification d’une maison commune aux praticiens de service public de psychiatrie.
Dans l’attente, le SPH poursuit son engagement dans les actions collectives (comité de liaison, CASP, partenariat avec les acteurs de la santé mentale).
Motion de soutien au Docteur Canarelli
Atelier 1 : Moyens en psychiatrie et territoires de santé mentale
Atelier 2 : Formation et DPC
Atelier 3 : La psychiatrie publique dans les Outre-mer
Atelier 4 : La psychiatrie infanto-juvénile
Atelier 5 : le suivi des personnes sous main de justice dans le dispositif sectoriel
Atelier 6 : l’exercice médical à l’hôpital : de nouveaux défis pour les psychiatres
Atelier 7 : La retraite du PH
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Comme le mentionne Jean-Paul guillot dans son interview, à la suite du pacte de confiance, qui s’est déroulé à la fin de l'année 2012, les pouvoirs publics ont pris conscience de la nécessité de renforcer le dialogue social avec les personnels médicaux hospitaliers. Pour cette raison, la ministre des affaires sociales et de la santé a décidé de consolider et de renforcer les missions des commissions régionales paritaires.
Ces instances existaient depuis de nombreuses années mais n'avaient jamais été réellement activées dans les différentes agences régionales de santé. À notre connaissance une seule région, la région Paysde- Loire, avait une instance de ce type réellement fonctionnelle.
Après plusieurs mois de discussions avec la DGOS, les intersyndicales de praticiens hospitaliers ont obtenu la publication d'un décret, d'un arrêté et d'une instruction qui ouvrent de nouvelles perspectives aux Commissions régionales paritaires (CRP).
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Similar to Interview Edouard Couty - Conseiller maître honoraire à la Cour des Comptes Ancien DHOS (20)
MAG 1 - INPH
Rencontre avec un Médecin très heureux dans les fonctions de Directeur Général de la santé depuis cinq mois.
Qu’est-ce qu’un Directeur Général de la Santé ?
Avant tout un médecin qu’on pourrait décrire comme un urgentiste dans une salle de régulation du SAMU. Le DGS bénéficie d’un
flux d’informations continu concernant des sujets aussi variés
que les phénomènes infectieux, leur nature et leurs vecteurs, et
les évènements environnementaux tels que ceux liés aux pollutions, aux émissions de radons dans le Massif Central
et aux variations climatiques.
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MAG 1 - INPH
Attractivité : Qui est attractif.
Attractif : Qui a la propriété d’exercer une attraction.
Attraction : Action exercée sur quelqu’un par quelque chose qui
éveille en lui un intérêt puissant, intellectuel ou affectif (Dictionnaire Larousse).
Quelqu’un : PH.
Quelque chose : Hôpital Public.
Hôpital je t’aime…
Lorsqu’on demande aux Praticiens Hospitaliers pourquoi ils ont choisi d’exercer à l’hôpital public (enquêtes INPH 2002 et 2010) (1) (2) , 5 items émergent, qui sont autant de facteurs d’attractivité de l’hôpital public :
› En tête du palmarès les valeurs du service public (en 2002 et 2010 respectivement 40 et 46%) ;
› Le travail en équipe (23 et 26%) ;
› Suivent, l’accès à un plateau technique (qui définit le concept d’hôpital), l’émulation intellectuelle (dont l’enseignement et la recherche) et l’indépendance professionnelle.
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Chronique d’hôpital - La pochette plastiqueRachel Bocher
MAG 1 - INPH
« Là, regarde ». Ma consœur pointe son stylo vers l’écran de
son ordinateur tout empli d’une image IRM. Elle a le chic pour me
poser des questions bizarres. « Bon, alors, si on aborde sous l’angle des rapports anatomiques, ton hypersignal, il ne peut
pas être là où tu le dis... non ? ».
Ma consœur clinicienne dégaine Pubmed plus vite que son ombre « regarde cette publi…», m’imprime l’article et, au moment de me tendre les feuilles de papier « attends, regarde ! » et, triomphante, sort une pochette plastique du tiroir de son bureau « la cadre nous les a données ce matin, elles sont pratiques, non ? » .
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MAG 1 - INPH
Le poste à l’hôpital - Conditions règlementaires de candidature ;
Le titre de PH - Concours national de PH, Réglementation ;
Le dossier de candidature ;
Déroulement des épreuves,
Lorsqu’on postule à un poste hospitalier.
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10 propositions pour réduire la pénibilité et essayer de prévenir l’épuisemen...Rachel Bocher
MAG 1 - INPH
Définir clairement le Service Public Hospitalier, ses missions et la place du praticien hospitalier.
Le service public hospitalier doit retrouver la place que la Loi HPST lui a fait perdre. La notion de service public est une donnée forte de l’identité des PH. Elle doit être confortée en permettant un exercice de la plénitude des missions de service public par des équipes médicales reconnues et valorisées. Articulé sur le territoire, le service public hospitalier sera le moteur de l’attractivité hospitalière à condition de donner aux PH qui l’animent les moyens nécessaires et une représentativité opérationnelle.
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INPH n° 10 - Mars 2017
Haraiki : atoll de l’archipel des Tuamotu, Polynésie française. L’anneau corallien de 3,5 Km2 abrite une vingtaine d’habitants à 80 kilomètres en bateau de l’aéroport le plus proche sur l’atoll de Makemo.
Vaitiare (va-i-tiaré) a tout juste 20 ans, elle travaille dans une ferme perlière et est danseuse dans le groupe de son village. Des céphalées violentes l’ont réveillée pendant la nuit. Ce matin elle a du mal à parler et à bouger son bras droit. Elle est amenée au poste de secours du village. L’auxiliaire de santé (une personne avec des notions rudimentaires de santé apprises en quelques jours), seul agent sanitaire en poste, contacte aussitôt le SAMU du Centre Hospitalier de Polynésie française (CHPF) sur l’île de Tahiti à 600 kilomètres de Makemo. Le régulateur diagnostique l’accident vasculaire cérébral. Il demande l’évacuation immédiate de Vaitiare vers Makemo en donnant les conseils médicaux de prise en charge urgente.
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Diminuer la dépense à tout prix : folies et déraisons de la politique hospita...Rachel Bocher
INPH n° 10 - Mars 2017
Les économistes ont besoin de grandeurs statistiques pour appréhender une question. Dans le domaine de la santé l’agrégat utilisé est la Consommation de soins et de biens médicaux (CSBM). Il comprend les soins hospitaliers (publics et privés), les soins de villes (médecins, dentistes, auxiliaires médicaux, analyses, …), les transports de malades et les autres biens médicaux (optique, prothèses, …). La CSBM représente 194, 6 milliards d’euros, soit 2 930 euros par habitant et 8,9 % du Produit intérieur brut (PIB).
L’hôpital public représente en 2015, 70,1 milliards d’euros contre 61,7 milliards d’euros en 2010 (Beffy, Roussel, Solard, Mikou, Ferretti, 2016). Entre 2014 et 2015, la progression est de 2,2 % en valeur contre 2,7 % sur la période qui s’étend de 2010 à 2015.
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INPH n° 10 - Mars 2017
Armand, mon voisin, bientôt 90 ans (comme il est un peu coquet, je ne sais pas exactement quand) aligne une biographie où, outre son talent à tailler les haies avec une précision à faire pâlir d’envie les jardiniers de Versailles, figure le titre de responsable régional des Postes, du temps où cela s’appelait les PTT. Il me raconte qu’il voyait partir avec fierté son escouade de facteurs qui, en sus de la distribution du courrier, récupéraient les médicaments à la pharmacie (ils passaient devant), le gigot chez le boucher (il reçoit du courrier aussi), aidaient aux formalités administra
tives (la paperasse, ça les connaissait) et ramenaient les colis depuis et vers le bureau de poste. Bref, ils assuraient du lien. Ce n’était pas inscrit dans leur fiche de poste mais ils n’imaginaient pas que cela ne cela fasse pas partie de leur travail. (...)
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News views Syndicalisme Mode d'emploi - Le syndicalisme ce mal connuRachel Bocher
INPH n°8 - Août 2010
« Rassembler des individus pour qu’ils acquièrent une force collective et s’appuyer sur ce collectif pour aider chaque individu à se défendre, c’est la raison d’être originelle du syndicalisme ».
Marc MOUSLY
Le syndicalisme : une posture plus qu’une défense de valeurs ? NON
Négocier au mot près un texte législatif est souvent vécu par beaucoup de praticiens comme un acte radical, protecteur voire exagéremment conservateur.
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Universités et Territoires : enjeux, risques, chancesRachel Bocher
INPH n°7 - Avril 2016
1° Introduction
Il y a plus de 10 ans un rapport de novembre 2005 (2005/103) effectué par l’Inspection générale de l’Administration de l’Education nationale et de la Recherche mettait en exergue les contributions des collectivités territoriales à l’effort national en matière de recherche et développement : l’exemple rapporté concernait le plateau de Saclay qualifié de véritable « territoire d’exception ».
(...)
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INPH n°7 - Avril 2016
INTERVIEW Didier TABUTEAU
Responsable de la chaire santé de Sciences, codirecteur de l’institut Droit et santé de l’Université Paris Descartes INSERM UMR S 1145
Didier Tabuteau, quel est votre regard sur le système de santé actuel ?
Il est construit sur 4 clivages que nous devons surmonter impérativement sous peine de le voir s’effrondrer.
Le 1er clivage réside dans la discontinuité de la répartition des compétences et des rôles entre les professions de santé.
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INPH n°4 Mai 2015
Le statut de praticien hospitalier date de 1984 et a évolué au gré des réformes successives, des avancées sociales et de l’action des syndicats représentatifs. Il repose sur un socle définissant les obligations du PH, ses fonctions, sa formation, sa rémunération. Il est à la fois souple, permettant de nombreuses perspectives de carrière, et protecteur face aux aléas de la vie.
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INPH n°4 Mai 2015
Etre syndicaliste, ce n’est pas glamour : on envoie des mails auxquels personne ne répond – « trop de travail tu comprends ? » –, on voit des mauvaises pensées là où ceux qui nous entourent ne voyaient qu’excellentes intentions (voyez la gouvernance par exemple, ...), on va à d’innombrables réunions où le café est froid et les discussions sans fin, parfois même on manifeste...
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INPH n°4 Mai 2015
Gouvernance : définition
« Action de gouverner ; manière de gérer, d’administrer ». Larousse « S’intéresser à la gouvernance équivaut à mettre en relation les courants de modernisation de la gestion publique avec les relations entre l’Etat et la société civile ». Christian ROUILLARD et Nathalie BURLONE. L’Etat et la société civile sous le joug de la gouvernance (1) « La gouvernance est-elle une création de la science ou une volonté de la science de circonscrire une réalité de terrain déjà bien implantée ? ». I. LACROIX, P.O. St-ARNAUD. La gouvernance : tenter une définition.
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DOSSIER Hôpital et Démocratie : sujet ou objet ?Rachel Bocher
INPH 12 - Avril 2018
« L'État démocratique doit s'appliquer à servir le plus grand nombre ; procurer l'égalité de tous devant la loi ; faire découler la liberté des citoyens de la liberté publique. Il doit venir en aide à la faiblesse et appeler au premier rang le mérite. L'harmonieux équilibre entre l'intérêt de l'État et les intérêts des individus qui le composent assure l'essor politique, économique, intellectuel et artistique de la cité, en protégeant l'État contre l'égoïsme individuel et l'individu, grâce à la Constitution, contre l'arbitraire de l'État ».
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La démocratie à l’hôpital : Une utopie au quotidien ? Rachel Bocher
INPH 12 - Avril 2018
QUELQUES DÉFINITIONS OU RAPPELS Démocratie du grec « demos » peuple et kratos « pouvoir, autorité » le pouvoir du peuple. Abraham Lincoln y a joutera « Le pouvoir du peuple par le peuple pour le peuple »; Emmanuel Kant : « La vie démocratique suppose un état de droit dans lequel la loi est la même pour tous Jean-Louis Barrault : « La dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie c’est cause toujours ! ».
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Médecin, Académicien, Humain
Alfred Spira (MD, PhD) est professeur honoraire de Santé Publique et d’Épidémiologie à la Faculté de Médecine de l’Université Paris Sud, membre de l’Académie nationale de
Médecine. Chef de service à l’hôpital de Bicêtre, il a dirigé une unité de recherche de l’Inserm et l’Institut de Recherche en
santé Publique (IReSP).
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"La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ”.
“ Puisque la haine, la sottise, le délire ont des effets durables, je ne voyais pas pourquoi la lucidité, la justice, la bienveillance n'auraient pas les leurs.” Mémoires d’Hadrien (1951) de Marguerite Yourcena
Quand nous convoquons le sujet de l’accès aux soins, à quoi nous réferrons-nous ?
S’agit-il de l’accès aux soins eux-mêmes au sens de l’accès
pour tous (avec la double dimension territoriale et sociale), ou/
et pour toutes les maladies (avec la problématique de l’accessibilié aux traitements en général et aux médicaments en particulier ?), ou/et quel que soit le pronostic de guérison ou de durée de vie (maladies chroniques, soins palliatifs et de fin de vie, handicap, grand âge).
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L’accès aux soins à l’hôpital des personnes en situation de précarité en Fran...Rachel Bocher
Les Permanences d’accès aux soins de santé (Pass) constituent
un dispositif créé par la loi du 29 juillet 1998, « visant à faciliter
l’accès [des personnes en situation de précarité] au système de santé et à les accompagner dans les démarches nécessaires à la reconnaissance de leurs droits ». L’organisation, le fonctionnement et les missions des Pass ont été depuis précisées
par plusieurs circulaires, la dernière datant de juin 2013.
En 2010, MdM avait réalisé un premier état des lieux du fonctionnement des Pass dans les villes où l’association était présente. Sept ans après, l’association renouvelle cet état des lieux et rapporte ainsi les observations de ses équipes sur l’accès aux soins à l’hôpital dans 23 villes.
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L’accès aux soins à l’hôpital des personnes en situation de précarité en Fran...
Interview Edouard Couty - Conseiller maître honoraire à la Cour des Comptes Ancien DHOS
1. www.inph.org 35
INPH Le Mag : Bonjour Edouard COUTY, vous êtes le Médiateur National pour l’amélioration de la
qualité de vie au travail des professionnels de santé
Vous avez été nommé en janvier
2017 par Marisol Touraine, avec la
mission de préfigurer l’organisation
des médiations au niveau régional
et national. Vous avez été, recon-
duit en août 2017 par la ministre
Agnès Buzin avec la mission de
créer un service de médiation na-
tionale au service des 1,2 millions
de personnels des hôpitaux dans le
but de résoudre les conflits profes-
sionnels.
Edouard Couty, un service de médiation nationale : qu’est-ce ? Pour
qui ? Avec quoi ? À quel horizon ?
En réalité, ce que m’a demandé
madame Tourraine c’est de propo-
ser un service de médiation pour
les professionnels qui travaillent
à l’hôpital public. Madame Buzyn
qui a confirmé la mission m’a de-
mandé de préfigurer et de mettre
en place ce service. Cette fonction
de médiation couvre un champ
très large puisqu’il englobe l’hô-
pital public et l’ensemble des per-
sonnes qui y travaillent : médecins
(quel que soit leur statut, y com-
pris les PUPH) et non médecins
(soignants, administratifs ou tech-
niques), titulaires ou contractuels,
professionnels ou étudiants (en
médecine, en soins infirmiers, aides
soignants...) et le secteur médi-
co-social. Cela représente plus d’un
million de personnes.
Cette fonction doit être concertée
puis créée et mise en application
par un décret en conseil d’État.
Outre la création de cette fonc-
tion, ce texte définira les règles
d’organisation de la fonction de
médiation. Le décret définira les
modalités de saisine (qui peut
saisir les médiateurs régionaux
ou interrégionaux ? Dans quelles
conditions ?). J’ ai proposé (en me
basant sur des modèles existant
dans d’autres secteurs) que cette
fonction s’exerce à plusieurs ni-
veaux : niveau national, avec un
médiateur national et niveau ré-
gional ou interrégional (il y aura
au total 9 à 10 médiateurs).
Au niveau régional, seront mis en
place les médiateurs régionaux
et, auprès de chacun d’entre eux,
une commission de médiation. La
commission de médiation régio-
nale assistera et accompagnera
le médiateur régional dans son
travail de médiation. Elle sera
composée de professionnels hos-
pitaliers (médecins hospitaliers,
soignants, personnels techniques
et administratifs, médecins du tra-
vail ou psychologues du travail),
quelle que soit la catégorie profes-
sionnelle, la commission de mé-
diation comportera des pairs.
Au niveau local, au sein de
chaque hôpital ou groupement
d’établissement est recommandé
de créer des Commissions de Vie
Hospitalière (CVH, cf. le chapitre
« chroniques d’hôpital » de ce MAG)
ou commissions de résolution
ou prévention des conflits. Ces
commissions, animées par des
médecins volontaires réalisent de
la conciliation en interne, pas de
la médiation.
Ce niveau local préconisé par
la ministre juste après la loi de
janvier 2016 est de toute pre-
mière importance et ce pour deux
raisons. En premier lieu, la plu-
part des problèmes, difficultés ou
conflits sont des conflits entre mé-
decins et l’intervention de pairs
permet une analyse éclairée des
situations. En deuxième lieu, leur
caractère local, in situ, permet une
Conseiller maître honoraire
à la Cour des Comptes
Ancien DHOS
INTERVIEW
EdouardCOUTY
CONSTRUCTION ›››› Interview
2. Le MAG de l’INPH / AVRIL 201836
prise en charge précoce et dans
mon exprérience, plus une situa-
tion est gérée précocemment, plus
elle a de chances d’être résolue.
Les Commissions paritaires régio-
nales sont des structures déjà en
place depuis la loi de janvier 2016
elles constituent également des
échelons locaux pour la concilia-
tion (cf. Le MAG INPH 4).
INPH : Oui, mais dans la vraie vie,
on peut s’interroger sur la véritable
fonctionnalité des CPR…
Oui, certes. Il serait très intéressant
de disposer d’un état des lieux fai-
sant apparaître le nombre de CPR
en fonctionnement et de dresser
un bilan de leur action, particulière-
ment dans le domaine de la conci-
liation et de la résolution de conflits
ou de litiges entre médecins dans
les établissements hospitaliers.
(NDLR : Bilan INPH 2016 : Le MAG 9).
C’est seulement en cas d’échec des
CVH et/ou des CPR que le média-
teur régional pourra être saisi.
Cette organisation est prévue pour
être fonctionnelle à l’horizon fin
2018, début 2019.
Pouvez-vous nous définir la fonction de médiation ?
Le médiateur n’est pas un juge, il
n’a pas le pouvoir de sanction et ne
peut déterminer qui a tort ou qui a
raison.
La médiation est un processus dif-
férent qui consiste à écouter, ob-
server le contexte et essayer de
convaincre les parties de faire un
pas l’une vers l’autre pour recher-
cher le compromis. C’est cela la
médiation. Nous le traduirons par
un contrat de médiation. Il y a un
pré-requis à la médiation : c’est
que les parties soient d’accord pour
s’engager dans ce processus. Si
l’une des deux refuse, la médiation
est tout simplement impossible.
Ensuite, il convient de trouver des
dispositions acceptables par tous et
de les contractualiser (signature du
contrat).
Pour moi, la difficulté vient du fait
que la culture hospitalière actuelle
n’est pas dans la médiation, dans
la recherche de solutions contrac-
tuelles à des litiges ou conflits
entre personnes mais plutôt dans
l’affrontement, voire le règlement
de comptes. Or, faire un pas en
avant vers l’autre nécessite, outre
le respect, de dépasser ce position-
nement.
INPH : Certes mais plus qu’un règle-
ment de compte, n’est-ce pas plutôt
une réparation que demandent les
médecins hospitaliers en souffrance
dans un conflit ?
La seule réparation que puisse pro-
poser le médiateur c’est celle qui
touche à la souffrance au travail. Si
la médiation permet de trouver des
modalités d’organisation dans les-
quelles chacun peut (re)commen-
cer à travailler sans conflit ni crise
interne à l’équipe, cela veut dire
que de facto il existe de meilleures
conditions de travail. Et tout le
monde est gagnant, à commencer
par le patient car les « bagarres »
entre médecins (la très grandes
majorité des cas) qui durent trop
longtemps sont évidemment pré-
judiciables à la qualité des soins et
donc aux patients et à la qualité de
vie au travail de toute l’équipe.
Mais conclure un contrat de mé-
diation n’est malheureusement
pas toujours possible car souvent
les situations sont enkystées et la
seule solution est la mobilité.
INPH : Une « exfiltration » qui
touche essentiellement les « subor-
donnés ? »
Par forcément, car le harceleur
n’est pas toujours le supérieur hié-
rarchique et la limite entre har-
celeur et harcelé est ténue du fait
d’intrications de réactions de dé-
fense bilatérales, ce qui ne facilite
pas la tâche...
Quelle formation et quelle position pour les acteurs intervenant à ces
divers niveaux ?
Pour les CVH, je recommande de
faire des séminaires de formation
mêlant médecins et administratifs
et animées par un formateur.
Ces séminaires doivent permettre
également d’apprendre la concilia-
tion, d’acquérir une bonne impré-
gnation de cette posture nouvelle
dans le monde hospitalier, nouvelle
car elle n’apparaît pas dans le cur-
sus des études médicales. Donc il
faut apprendre, et détecter le plus
tôt possible les situations de conflit
et enfin trouver et impliquer des
pairs aidants.
Il faut faire le distingo entre média-
tion et conciliation.
Le médiateur a des principes et des
obligations dans sa fonction : indé-
pendance, neutralité, confidentialité,
impartialité. Nous allons construire
une charte de médiation à l’inten-
tion des hôpitaux et énonçant ces
principes et obligations.
Les niveaux locaux internes à l’hô-
pital (CVH) ou régionaux (CPR) ne
peuvent garantir que ces principes
soient respectés (comment garantir
la neutralité, l’indépendance, l’im-
partialité quand qu’il s’agit de pairs
avec lesquels on travaille éventuel-
lement tous les jours ?). En interne
et avec des pairs, seule la concilia-
tion est possible, mais pas la mé-
diation. Néanmoins, la conciliation
peut poser les bases de la médiation.
CONSTRUCTION ›››› Interview
3. www.inph.org 37
Le médiateur régional, pour res-
pecter ces principes notamment
d’indépendance et de neutralité, ne
doit pas avoir de lien hierarchique
ni avec l’ ARS ni avec l’hôpital... De
fait, il sera nommé par le ministre
de la Santé sur proposition du mé-
diateur national. Et pour garantir
l’impartialité (et donc écouter tout
le monde), et la confidentialité (se-
cret professionnel), les médiateurs
régionaux auront une formation
certifiante. Le programme et les ob-
jectifs pédagogiques sont finalisés.
Le ministère mettra en place cette
formation et les personnes pressen-
ties pour être médiateurs régionaux
seront formés et titulaires, dans un
premier temps, d’un certificat de
médiateur puis d’un DU.
Le réseau de médiateurs régio-
naux sera animé par le médiateur
national.
Chaque année le médiateur natio-
nal fera un rapport au ministre ;
nous espérons le premier rapport
de ce type pour fin 2019 début
2020. Ce rapport :
1) Fera le bilan de nos interven-
tions en tentant de faire une typo-
logie des secteurs ou des catégories
qui ont été traitées ;
2) Fera des propositions à partir des
cas d’espèce traités dans l’optique
d’identifier ce qu’il faut faire évo-
luer et dans quel secteur ;
3) Mettra à disposition, à partir du
bilan du réseau de médiateurs, une
expérience partagée qui permet-
tra de proposer des conseils aux
établissements et notamment aux
DRH pour améliorer le diagnos-
tic précoce des situations conflic-
tuelles, leur traitement et surtout
leur prévention.
Les conflits et les RPS : selon vous, et à la lumière de votre expérience,
pourquoi en parle-t-on d’avantage ?
S’agit-il d’un changement de la perception des situations et par cela même du seuil de tolerence ? D’un change-
ment des conditions de travail ? D’un changement de management par changement du contexte (et notamment
de la place de l’enjeu financier) ? Vous indiquez, dans un de vos entretiens, que les effectifs ont augmenté moins
rapidement que l’activité (3,4 % versus 15 %).
Il s’agit d’un peu tout cela en fait.
Un changement est effectivement
en cours à l’hôpital car aupara-
vant, c’était l’omerta totale : on se
taisait parce qu’on était attaché à
son travail, ou qu’on voulait faire
carrière. Aujourd’hui les jeunes
en général et les jeunes femmes
en particulier n’acceptent plus le
silence et la parole se libère. Je ne
sais pas s’ il y a plus de souffrance
actuellement mais 1) on en parle
et 2) on n’accepte plus.
INPH : Et 3) nous avons perdu la
considération liée à notre fonction de
médecin et cela diminue la tolérence
à certaines situations qui aupara-
vant étaient acceptées ?
Les conditions de travail ont chan-
gé. D’une part, les attentes des pa-
tients sont nouvelles et cela per-
turbe l’exercice médical. D’autre
part, les attentes des soignants ont
également changé : leur niveau de
formation est élevé, tout comme
leur niveau de qualification. En
conséquence, leurs attentes vis-
à-vis du management sont diffé-
rentes ; ils peuvent être plus ou
moins satisfaits ou déçus par le
mode de management des services,
des pôles ou de l’établissement.
Ajoutons à cela, en nous plaçant du
point de vue de l’institution, la pres-
sion financière et budgetaire sur
les professionnels : cette pression
aussi peut amener de la souffrance.
4. Le MAG de l’INPH / AVRIL 201838
Si on analyse l’ensemble des para-
mètres : 1) refus d’omerta, 2) inac-
ceptation des situations jusqu’alors
acceptées, 3) attentes nouvelles qui
créent un contexte different inter-
rogeant les pratiques profession-
nelles et les organisations de travail
4) pressions financiaires, cela abou-
tit sur le terrain à des pressions
multiples qui peuvent engendrer au
minimum des incomprehensions
au pire de la souffrance au travail.
INPH : Finalement, cette émergence
de la nécessaire sauvegarde indi-
viduelle, de la nécessité de survie,
n’aboutit-elle pas ou ne ne s’asso-
cient-elle pas à la perte de la notion
d’appartenir à un ensemble ? Or les
médecins choisissent l’hôpital pour
travailler en équipe, il y a là une
perte de sens majeure. Nous nous
sommes réveillés dans un monde
hospitalier qui n’est plus celui pour
lequel nous avons choisi de travailler
à l’hopital.
Oui il y a une perte de sens : il faut
le reconnaitre et s’interroger sur
les causes de ce phénomène ; le
2ème
élément qui entre en ligne de
compte, c’est que traditionnelle-
ment le sens d’appartenance au
service, à l’hopital ont été perturbés
Quelle est votre expérience après un an d’exercice à ces fonctions ?
et notemment que vous vous donne-t-elle à penser du management
médical ?
Pour moi, le management marche
sur deux jambes : 1) il faut maîtri-
ser les outils de management (res-
sources humaines, outils financiers
etc.) 2) il faut bien mesurer l’im-
portance de la qualité des relations
humaines comme l’écoute, l’empa-
thie, …
Il s’agit là d’un aspect fondamen-
tal : une équipe c’est un ensemble
de personnes qui ne sont pas faites
forcément pour s’entendre, mais
le chef d’équipe peut réussir à
conduire l’équipe s’il possède des
valeurs comme le respect et la res-
ponsabilité sur lesquelles baser les
relations qu’il va établir et déve-
lopper au sein de l’équipe. Ces va-
leurs on les a ou on ne les a pas. Or,
elles sont nécessaires à tous les ni-
veaux. Si des situations conflituelles
éclatent et si la gouvernance « laisse
pourrir », cela peut engendrer des
dyfonctionnements plus nombreux
dans l’établissement. C’est pour
cela qu’il ne faut pas laisser les si-
tuations se perenniser.
Pour les managers, il est souvent
difficile de dissocier la fonction
de la personne et souvent les cri-
tiques liées à la fonction sont reçues
comme des aggressions person-
nelles. La compréghension mutuelle
est importante. Si on n’est pas ca-
pable de se poser la question du
pourquoi du comportement de
l’autre et que de surcroît on person-
nalise les rapports fonctionnels en y
introduisant un excès d’affect, cela
peut avoir des conséquences très
délétères... Quand les échanges en
arrivent à être outranciers, il est dif-
ficile de maintenir la distance, c’est
épuisant, puisqu’on le prend pour
soi. Ne nous méprenons pas : la
souffrance des directeurs d’hôpital
est la même que celle des médecins.
On a essayé toutes sortes de modes
de management, mais ma convic-
tion, à la lumière de mon expé-
rience, est qu’il faut privilégier un
par la gouvernance et les réorgani-
sations dans les hôpitaux. Chacun
doit prendre ses responsabilités : le
chef de service, le chef de pôle ont
leur responsabilité dans la préven-
tion et la gestion des conflits. Il est
essentiel de s’interroger soi-même
et de se questionner sur son mana-
gement, à tous les niveaux. Car en
matière de management, il y a un
partage des responsabilités.
CONSTRUCTION ›››› Interview
5. www.inph.org 39
mode de management plus partici-
patif fondé sur des valeurs, les va-
leurs du service public hospitalier.
Il faut mettre en place un mode de
fonctionnement qui tende à res-
ponsabiliser tous les membres de
l’équipe par le partage du projet
et des tâches. Il ne faut pas oublier
que l’on a affaire à des personnes
extrêment qualifiées et qui a prio-
ri sont capables de comprendre
quelles responsabilités profession-
nelles elles ont.
Mais on peut se demander s’il
n’existe pas parfois un refus de sa-
voir quelle est la place et donc la
responsabilité de chacun ? Par es-
sence, la construction profession-
nelle est individualiste (en arguant
du colloque singulier avec le patient).
Mais la pratique médicale d’au-
jourd’hui est pluridisciplianire, in-
terdiciplinaire, et même interprofes-
sionnelle, de même le management
d’équipe exige la vision d’un collectif.
Nous touchons là au problème de
la formation initiale et du DPC des
professionnels de santé en particu-
lier des médecins : il devrait y avoir
une formation au travail en groupe,
à la gestion et à la prévention des
conflits. Pour toute personne choi-
sissant la carrière hospitalière, il
devrait exister cette formation au
fonctionnement de l’institution,
ainsi qu’une formation en sciences
humaines qui n’existe pas dans les
maquettes de la formation initiale.
On dit partout que tout ce qui
prime c’est l’approche humaine et
parallèlement, les médecins sont
formés en priorisant des sciences
dures avec une insuffisance de for-
mation en sciences humaines et
sociales. Cependant, dans le cadre
de mes fonctions, je ne vois pas les
trains qui arrivent à l’heure qui sont
certainement le plus grand nombre.
Mais enfin, il serait logique d’avoir
une formation à la relation à l’autre,
une petite teinture de sociologie des
organisations, des notions d’anthro-
pologie des professions de santé, de
philosophie ou de psychologie qui
font appel à un certain nombre de
valeurs, et qui apporteraient un mi-
nimum de connaissance de l’orga-
nisation de l’institution.
Une phrase de conclusion ?
Je plaide pour une éthique du management fondée sur les valeurs du service public hospitalier et j’essaie de
contribuer, à mon niveau, à la promotion de ces valeurs et d’un mode de management participatif. Je pense que
la médiation participe de ce mouvement.
Ce numéro de l’INPH MAG est consacré à la démocratie. Dans une
démocratie, on compte trois pouvoirs : le législatif, l’exécutif ou le
juridique : où vous situez-vous ?
Le médiateur essaie de régler les
problèmes concrets qui sont des
conflits entre personnes ou avec
l’institution. Nous ne sommes au-
cun des 3 pouvoirs et surtout pas
le juridique.
Mais nous pouvons être une force
de proposition vis-à-vis du gouver-
nement et donc de l’exécutif, pour
dire quelles sont les évolutions qui
nous paraissent souhaitables.
Mon ambition c’est de faire
bouger la pratique actuelle qui
émane de la culture profonde de
l’hopital basée sur l’affrontement
pour aller vers d’autres pratiques
s’appuyant sur une culture de
management participatif.
INPH Mag : Mais vous admettrez
qu’avec la place actuelle des médecins
dans la gouvernance de l’hôpital, la
défiance vis-à-vis des directeurs d’hô-
pitaux n’est pas prête de s’éteindre ?
Mais les médecins sont impliqués
dans la gouvernance par la CME
et les chefs de pôle !
INPH Mag : ils ne sont pas impli-
qués, on fait semblent de les im-
pliquer, ou du moins ils le vivent
comme cela, ils servent d’alibi.
Oui c’est possible, mais il faut
qu’ils prennent leurs responsabili-
tés ; je considère que rester dans le
shéma du combat medecins contre
les directuers d‘hôpitaux, c’est une
erreur monstreuse, c’est une dé-
marche suicidaire, si on continue
ainsi, on amène l’hôpital dans le
mur, on nuit au service public hos-
pitalier, a ses missions au service
de l’ensemble des citoyens. Chacun
doit prendre ses responsabilités..
Merci Edouard Couty.