BourbaKeM 11 - L’économie du savoir. Une perspective fondée sur la dynamiqu...Université Laval
Le terme « d’économie du savoir », est devenu largement banalisé et de surcroit, protéiforme et polysémique. Cela s’explique largement par la prolifération de déclarations, de discours, de publications académiques en référence à l’émergence d’un nouveau cycle « postindustriel », qui se déploie progressivement depuis la décennie des années 1970. Cette dernière période se caractérisant notamment par une amplification de la marchandisation des connaissances, une croissance significative des activités de service, dans le cadre d’une financiarisation marquée de l’économie.
Pour autant, comme cela reste singulièrement sous-estimé, l’économie du savoir, précisément en tant que processus de création, de diffusion, d’usage, voire de commercialisation du savoir, s’inscrit en réalité dans le cadre d’une perspective historique longue qui s'étend sur plusieurs millénaires. De sorte que l’on peut considérer que sa terminologie contemporaine n’en constitue en réalité qu'une phase – certes conséquente – de cette longue période.
Aussi dans le cadre de cette contribution, notre propos consistera, en s’appuyant principalement sur nos travaux (Bouchez, 2012, 2014, 2015), à présenter de manière introductive, une ouverture, qui soulignera précisément cette inscription de l’économie du savoir dans une échelle de temps de longue durée. La description de l’économie contemporaine du savoir, cœur de cette contribution, comportera deux parties combinées qui apporteront un éclairage permettant d’une part de saisir les éléments constitutifs de cette notion, puis de mettre en exergue leurs différentes interactions dynamiques.
Nous conclurons cette synthèse en soulignant les risques liés à la privatisation et à la marchandisation du savoir.
BourbaKeM 14 - L'innovation fondée sur les connaissances par Pierre SaulaisUniversité Laval
Le domaine de l'innovation basée sur la connaissance est ici abordé dans un contexte industriel. Lorsqu'une idée créative est engendrée, sa transformation en nouvelle connaissance dépend d'un cycle associant trois sous-systèmes et met en évidence le lien entre l'idée et la connaissance : l'individu qui a engendré l'idée, le domaine de connaissances qui sert de référentiel et la communauté des acteurs de la connaissance qui évalue, sélectionne et valide les idées pertinentes.
[...]
BourbaKeM 13 - Innovation et connaissances par Daniel ChauvelUniversité Laval
L’innovation est un phénomène vieux comme le monde, inhérent à l’être humain qui cherche toujours à améliorer ses conditions de vie en « faisant autrement », d’une nouvelle façon, soit en innovant. Le concept se définit comme le résultat d’activités humaines réalisées pour produire un nouveau produit ou service en créant de la valeur. [...]
L’ingénierie des connaissances (IC) fournit une démarche d’analyse et de modélisation d’une résolution de problèmes [Charlet 2003]. Les travaux dans cette discipline fournissent des guides méthodologiques et de représentation de résolution de problèmes, [Aussenac et al. 1996]. Ces travaux puisent leur source dans des théories et des méthodes empruntées à diverses disciplines qui étudient l’activité rationnelle, comme la psychologie cognitive, l’ergonomie, la linguistique, la sociologie et l’intelligence artificielle. L’objectif de l’IC est de représenter le rôle que jouent les données et les informations dans une résolution de problèmes. Ces rôles sont appelés connaissance. En d’autres termes, on appelle connaissance le savoir et le savoir-faire utilisés par une personne ou un groupe de personnes pour réaliser une action dans un contexte donné. La démarche de l’IC comme toute ingénierie passe par plusieurs étapes : recueil, modélisation et représentation des connaissances.
BourbaKeM 11 - L’économie du savoir. Une perspective fondée sur la dynamiqu...Université Laval
Le terme « d’économie du savoir », est devenu largement banalisé et de surcroit, protéiforme et polysémique. Cela s’explique largement par la prolifération de déclarations, de discours, de publications académiques en référence à l’émergence d’un nouveau cycle « postindustriel », qui se déploie progressivement depuis la décennie des années 1970. Cette dernière période se caractérisant notamment par une amplification de la marchandisation des connaissances, une croissance significative des activités de service, dans le cadre d’une financiarisation marquée de l’économie.
Pour autant, comme cela reste singulièrement sous-estimé, l’économie du savoir, précisément en tant que processus de création, de diffusion, d’usage, voire de commercialisation du savoir, s’inscrit en réalité dans le cadre d’une perspective historique longue qui s'étend sur plusieurs millénaires. De sorte que l’on peut considérer que sa terminologie contemporaine n’en constitue en réalité qu'une phase – certes conséquente – de cette longue période.
Aussi dans le cadre de cette contribution, notre propos consistera, en s’appuyant principalement sur nos travaux (Bouchez, 2012, 2014, 2015), à présenter de manière introductive, une ouverture, qui soulignera précisément cette inscription de l’économie du savoir dans une échelle de temps de longue durée. La description de l’économie contemporaine du savoir, cœur de cette contribution, comportera deux parties combinées qui apporteront un éclairage permettant d’une part de saisir les éléments constitutifs de cette notion, puis de mettre en exergue leurs différentes interactions dynamiques.
Nous conclurons cette synthèse en soulignant les risques liés à la privatisation et à la marchandisation du savoir.
BourbaKeM 14 - L'innovation fondée sur les connaissances par Pierre SaulaisUniversité Laval
Le domaine de l'innovation basée sur la connaissance est ici abordé dans un contexte industriel. Lorsqu'une idée créative est engendrée, sa transformation en nouvelle connaissance dépend d'un cycle associant trois sous-systèmes et met en évidence le lien entre l'idée et la connaissance : l'individu qui a engendré l'idée, le domaine de connaissances qui sert de référentiel et la communauté des acteurs de la connaissance qui évalue, sélectionne et valide les idées pertinentes.
[...]
BourbaKeM 13 - Innovation et connaissances par Daniel ChauvelUniversité Laval
L’innovation est un phénomène vieux comme le monde, inhérent à l’être humain qui cherche toujours à améliorer ses conditions de vie en « faisant autrement », d’une nouvelle façon, soit en innovant. Le concept se définit comme le résultat d’activités humaines réalisées pour produire un nouveau produit ou service en créant de la valeur. [...]
L’ingénierie des connaissances (IC) fournit une démarche d’analyse et de modélisation d’une résolution de problèmes [Charlet 2003]. Les travaux dans cette discipline fournissent des guides méthodologiques et de représentation de résolution de problèmes, [Aussenac et al. 1996]. Ces travaux puisent leur source dans des théories et des méthodes empruntées à diverses disciplines qui étudient l’activité rationnelle, comme la psychologie cognitive, l’ergonomie, la linguistique, la sociologie et l’intelligence artificielle. L’objectif de l’IC est de représenter le rôle que jouent les données et les informations dans une résolution de problèmes. Ces rôles sont appelés connaissance. En d’autres termes, on appelle connaissance le savoir et le savoir-faire utilisés par une personne ou un groupe de personnes pour réaliser une action dans un contexte donné. La démarche de l’IC comme toute ingénierie passe par plusieurs étapes : recueil, modélisation et représentation des connaissances.
Bourbakem 10 - Nonaka: la voie japonaise en matière de management des connais...Université Laval
L’objet de cet élément est de présenter la voie japonaise en matière de management des connaissances qui constitue un programme de recherche ambitieux qui se développe depuis plus de 30 ans (Diapo 1). Ce programme est une réponse à l’injonction de Peter Drucker : les entreprises doivent aujourd’hui innover et nous avons besoin d’une théorie de la firme innovante (Diapo 2). Ce programme qui démarre au début des années 80, et se prolonge encore aujourd’hui, se manifeste par un cheminement progressif d’enrichissement d’un modèle de base de la création et de la conversion des connaissances dans l’entreprise : le modèle SECI (Socialisation – Extériorisation – Combinaison – Intériorisation) (Nonaka, 1991). Successivement, ce modèle va intégrer de nouveaux registres : le contexte de la création des connaissances avec la notion de ba (Nonaka et Konno, 1998), les contradictions internes à l’entreprise (Nonaka et Toyama, 2002) et enfin l’environnement de l’entreprise avec le concept d’écosystème de connaissance (Nonaka, Toyama et Hirata, 2008). Dans une première partie, nous rendons compte du modèle théorique initial, et dans une deuxième partie des enrichissements progressifs.
Présentation en français sur le rôle des réseaux et des communautés dans l'économie de l'innovation, et sur les dispositions que les chefs d'entreprises doivent prendre s'ils veulent voir leurs collaborateurs s'engager vraiment à leurs côtés
Prototype de l'outil collaboratif de la coopérative pédagogiqueDenis Cristol
Ce prototype d'outil collaboratif s'inscrit dans le projet de partager le plus largement possible des méthodes et pratiques pédagogiques. Il participe d'une logique de co-design ouvert dans laquelle chacun peut contribuer par ses remarques à faire évoluer les fonctions. Merci à tous pour les remarques qui viendront enrichir l'outil.
Présentation de Christian Langevin au Club IES_Veille TechnologiqueInter-Ligere
Support de présentation de Christian Langevin au Club IES (IAE de Paris Alumni) sur le thème de la Veille Technologique.
Conférence organisée par Jérôme Bondu, président du Club IES.
THEME :
Durant cette conférence, Christian Langevin présentera :
- L’évolution des techniques en veille technologique, depuis les années 80, jusqu’aux techniques les plus actuelles et innovantes.
- Une présentation des aspects organisationnels et humains pour la mise en place et l’optimisation d’un système de veille technologique.
- Les outils pour mener ce type de veille.
________________________________
INTERVENANT :
Christian Langevin est un des pionniers de la veille technologique en France.
Il a été directeur associé d'Innovation 128, qui sera au milieu des années 1990 le leader français du conseil et des prestations en veille technologique et intelligence économique. Christian Langevin est actuellement directeur général de Qwam Content Intelligence. Il est titulaire d'un doctorat en modélisation numérique à l'Imperial College (University of London) et de l'IAE de Paris-Sorbonne (DESS-MBA).
Qwam Content Intelligence est une société spécialisée dans les solutions logicielles pour l’accès à l’information électronique.
Voici une rapide description du Programme MyTinkuy appliqué à un réseau d'entreprises. ce Programme vise à simplifier les échanges pour favoriser l'émergence de synergies, identifier les facteurs clés de succès et valoriser les bonnes pratiques.
Stereolux // Bilan 2012 du Laboratoires arts et technologiesstereolux
LES GRANDS OBJECTIFS DU LABO
1. La mise en oeuvre d'une prospection, d'une information et d'une animation sur les
enjeux des industries créatives et ceux de la collaboration interfilières,
2. L'accompagnement des entreprises dans leurs projets, avec la mise à disposition
de moyens (conseils, locaux) et un suivi adéquat,
3. La participation active aux actions de filières (promotion, événements
professionnels) et la collaboration avec les dispositifs et structures existantes,
4. La mise en place de projets collaboratifs entre les filières de la culture, de la
recherche/enseignement supérieur et de l'entreprise.
Diapositives d'Hervé Le Crosnier à la conférence 2016 de l'association pour la gestion des connaissances dans la société et les organisations (AGeCSO), à Paris, le 28 juin 2016.
Bourbakem 10 - Nonaka: la voie japonaise en matière de management des connais...Université Laval
L’objet de cet élément est de présenter la voie japonaise en matière de management des connaissances qui constitue un programme de recherche ambitieux qui se développe depuis plus de 30 ans (Diapo 1). Ce programme est une réponse à l’injonction de Peter Drucker : les entreprises doivent aujourd’hui innover et nous avons besoin d’une théorie de la firme innovante (Diapo 2). Ce programme qui démarre au début des années 80, et se prolonge encore aujourd’hui, se manifeste par un cheminement progressif d’enrichissement d’un modèle de base de la création et de la conversion des connaissances dans l’entreprise : le modèle SECI (Socialisation – Extériorisation – Combinaison – Intériorisation) (Nonaka, 1991). Successivement, ce modèle va intégrer de nouveaux registres : le contexte de la création des connaissances avec la notion de ba (Nonaka et Konno, 1998), les contradictions internes à l’entreprise (Nonaka et Toyama, 2002) et enfin l’environnement de l’entreprise avec le concept d’écosystème de connaissance (Nonaka, Toyama et Hirata, 2008). Dans une première partie, nous rendons compte du modèle théorique initial, et dans une deuxième partie des enrichissements progressifs.
Présentation en français sur le rôle des réseaux et des communautés dans l'économie de l'innovation, et sur les dispositions que les chefs d'entreprises doivent prendre s'ils veulent voir leurs collaborateurs s'engager vraiment à leurs côtés
Prototype de l'outil collaboratif de la coopérative pédagogiqueDenis Cristol
Ce prototype d'outil collaboratif s'inscrit dans le projet de partager le plus largement possible des méthodes et pratiques pédagogiques. Il participe d'une logique de co-design ouvert dans laquelle chacun peut contribuer par ses remarques à faire évoluer les fonctions. Merci à tous pour les remarques qui viendront enrichir l'outil.
Présentation de Christian Langevin au Club IES_Veille TechnologiqueInter-Ligere
Support de présentation de Christian Langevin au Club IES (IAE de Paris Alumni) sur le thème de la Veille Technologique.
Conférence organisée par Jérôme Bondu, président du Club IES.
THEME :
Durant cette conférence, Christian Langevin présentera :
- L’évolution des techniques en veille technologique, depuis les années 80, jusqu’aux techniques les plus actuelles et innovantes.
- Une présentation des aspects organisationnels et humains pour la mise en place et l’optimisation d’un système de veille technologique.
- Les outils pour mener ce type de veille.
________________________________
INTERVENANT :
Christian Langevin est un des pionniers de la veille technologique en France.
Il a été directeur associé d'Innovation 128, qui sera au milieu des années 1990 le leader français du conseil et des prestations en veille technologique et intelligence économique. Christian Langevin est actuellement directeur général de Qwam Content Intelligence. Il est titulaire d'un doctorat en modélisation numérique à l'Imperial College (University of London) et de l'IAE de Paris-Sorbonne (DESS-MBA).
Qwam Content Intelligence est une société spécialisée dans les solutions logicielles pour l’accès à l’information électronique.
Voici une rapide description du Programme MyTinkuy appliqué à un réseau d'entreprises. ce Programme vise à simplifier les échanges pour favoriser l'émergence de synergies, identifier les facteurs clés de succès et valoriser les bonnes pratiques.
Stereolux // Bilan 2012 du Laboratoires arts et technologiesstereolux
LES GRANDS OBJECTIFS DU LABO
1. La mise en oeuvre d'une prospection, d'une information et d'une animation sur les
enjeux des industries créatives et ceux de la collaboration interfilières,
2. L'accompagnement des entreprises dans leurs projets, avec la mise à disposition
de moyens (conseils, locaux) et un suivi adéquat,
3. La participation active aux actions de filières (promotion, événements
professionnels) et la collaboration avec les dispositifs et structures existantes,
4. La mise en place de projets collaboratifs entre les filières de la culture, de la
recherche/enseignement supérieur et de l'entreprise.
Diapositives d'Hervé Le Crosnier à la conférence 2016 de l'association pour la gestion des connaissances dans la société et les organisations (AGeCSO), à Paris, le 28 juin 2016.
Este documento presenta una introducción a las wikis, incluyendo que cualquier persona puede editar y modificar la información, que Ward Cunningham inventó el concepto de wiki en 1995, y que las wikis permiten la colaboración y edición rápida de documentos sin necesidad de conocimientos técnicos. También menciona algunos usos y riesgos potenciales de las wikis, así como algunos ejemplos populares como Wikipedia.
El documento introduce los números complejos, definidos como pares ordenados de números reales. Explica que pueden representarse geométricamente como puntos en el plano cartesiano y que la unidad imaginaria es i=(0,1). Describe las operaciones básicas con números complejos como suma, multiplicación, inverso y exponencial compleja. Finalmente, ilustra algunas propiedades con ejemplos numéricos.
Comment surveiller l'apparition de la résistance de Plasmodium sp aux combinaisons d'antipaludiques ? - Présentation de la 4e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - Aboubacar ACHIRAFI - Infirmier/Chargé de Programmes - DASS de Mayotte - abou.achiraf@laposte.net
Remorquesylmar entreprises sont le seul endroit unique pour tous les besoins liés aux remorques entre clients Montréal pour acheter leur nouveau trailer pour le meilleur prix, dans le cas d'une remorque comme readymade remorques Laroche ou d'autres remorque personnalisé.
Des gamétocytes aux sporozoites - Présentation de la 3e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - RATSARAVOLANA Eric - PSI Madagascar - Immeuble FIARO. Escalier D. 2ème étage . 101-Antananarivo - Coordinateur de marque PaluStop (chloroquine préemballée et prédosée) - ericr@psi.mg
Contraintes et difficultés rencontrées pour la mise en œuvre des stratégies de lutte antipaludique en Afrique - Présentation de la 7e édition du Cours international « Atelier Paludisme » - Kamal Aoufi - Comore - aoufi1977kamal@yahoo.fr
Qu'est-ce que le web collaboratif ? Du participatif au collaboratifevy32000
Introduction à la Journée d'étude sur le web collaboratif dans les services d'archives et dans les institutions culturelles, organisée par Anne-Marie Bruleaux, Cresat, Muhouse, 28 septembre 2012.
Comment accélérer l’innovation grâce aux communautés ?
* Identifier les besoins des acteurs et leurs liens
* Les conditions de succès de la relation entreprise-communauté
* L’attitude managériale à adopter
Un cas pratique: Ubisoft Canada
Présentation réalisée par Dahlia KAIRY dans le cadre du colloque "La communication au coeur de la e-santé. Opportunités et enjeux pour les patients, les professionnels de la santé et les organisations" qui s'est déroulé le 3 octobre 2013 à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
D'une culture à l'autre de l'ONF : Un design centré utilisateur en contexte multiculturel. Présenté par Nathalie Berger, Idéactif Conseil et Utilisabilité Québec, à Intracom 2008, 8e conférence internationale de l'Association des professionnels professionnels en intranet, Internet et extranet (API).
http://www.intracom2008.com/conference-design_centre_utilisateur.php
http://www.ideactif.com
presentation et positionnement de mes travaux de thèse lors de la pleiniére intermed.
J'ai encore piqué quelques images de présentations de Fabien Gandon.
Le Crowdsourcing,Problématisation sensible autour d’une mise en forme du lien communautaire
Nicolas Peirot, Olivier Galibert et Jean-Jacques Boutaud // CIMEOS
Votre équipe a finalement décidé de passer le projet sur lequel vous travaillez depuis 2 ans en open source et de le publier sur GitHub.com. C’est maintenant chose faite et il ne vous reste plus qu’à profiter et retirer tous les avantages de ce passage en open source, n’est-ce pas ?
Eh bien non !
D’après ce que je comprends, vous vous y êtes mal pris ! Et vous n’en retirerez probablement pas grand-chose :-(
Dans cette présentation, nous allons partager avec vous des bonnes pratiques retirées de projets internes et externes sur le sujet pour que vous puissez vous-aussi vraiment tirer profit de la migration en open source de votre code.
Différents aspects seront abordés, notamment :
- Quand passer en open source ?
- Quoi passer en open source ?
- Quelle licence privilégier et pourquoi ?
- Développement communautaire
- Bénéfices retirés si l’opération est bien menée
Un passage en open source bien mené génère à la fois de la satisfaction intellectuelle et des retombées pour l’entreprise.
1. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 1
Projet BourbaKeM
Elément n° 6 :
Les communautés de connaissance
Patrick COHENDET
2. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 2
Exemples de communautés de connaissance
(knowing communities)
• Les réparateurs de Xerox (Orr, 1991; Brown et Duguid, 1991)
• IBM Global Services (Knowledge networks)
• Hewlett Packard (Learning communities)
• WorldBank (thematic groups)
• British Petroleum (peer groups)
• Americal Ailrlines (creative community)
• Ubisoft (communities of specialists)
• Chrysler ( tech clubs)
• La communauté des Hackers de Linux
• Communautés vituelles
• La communautés de parents d ’enfants myopathes (Ribeharisoa, Callon, 2000)
• Les communautés d’usagers dans les jeux vidéo
• Communauté d’innovation Renault
• Les communautés épistémiques: les mouvements artistiques.
• etc.
3. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 3
Propriétés des communautés de connaissance.
• 1) Les membres de la communauté, partageant un intérêt ou un
objectif commun, acceptent d’échanger volontairement et sur une
base régulière dans un domaine donné de connaissance.
• 2) A travers leurs interactions répétées et leurs pratiques
communes, les membres construisent progressivement une
identité commune (qui fait baisser les coûts de communication, et
«establishes tacit and codified rules of coordination »).
• 3) Les interactions entre les membres sont gouvernées par un type
of confiance fondée sur le respect des normes sociales de la
communauté.
4. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 4
Propriétés des communautés de connaissance (2)
• 4) Les communautés n’ont pas de frontières précises. Elles
s’étendent généralement au-delà des organisations en prélevant
de la connaissance utile à partir du monde extérieur.
• 5) Il n’y a pas de hiérarchie visible or explicite à leur tête qui soit
susceptible de contrôler la qualité d’un travail ou le repect des
standards de procédures.
• 6) Les incitatifs traditionnels ne s’appliquent pas. Pas d’incitatif
monétaire. Pas de contrat entre membres de la communauté, pas
de relation hiérarchique. Le problème du “free-riding” est
secondaire
• 7) Importance de la réputation.
5. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 5
5
Bénéfices des communautés pour l’organisation
• Économie de coûts: prise en charge des coûts fixes de la construction et
l’accumulation de la connaissance dans un domaine donné ( langage, méthodes,
modèles, etc..) + Apportent constamment des idées nouvelles du monde extérieur
(capacités d’absorption).
• Création de valeur: Aident la stratégie à construire des compétences de base (unités
de compétence).
• Cohérence de l’organisation: Échange efficaces et rapides de pratiques communes
dans les groupes disposant de plusieurs sites (multinationales)
• Apport à la culture de l’organisation: Contribuent à développer une culture de
partage et d’innovation
• Apport aux ressources humaines: Aident à développer, recruter et retenir les talents,
aident les « knowledge workers » à rester « à jour », mentorat, etc.
6. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 6
Limites des communautés de connaissance
• Risque de « repli paroissial »
• Risque d’autisme
• Risque d’émergence d’un «gourou»
• Risque de manque d’interactions entre communautés
• Risque de conflits entre communautés
• Fragilité, risque de destruction du noyau dur.
• Risque de fuites d’informations stratégiques
• etc.
7. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 7
Différents types de communautés de connaissance
Principale activité cognitive Type de communauté
Accumulation de connaissances autour
d’une pratique donnée
Communautés de pratique
Création/production de connaissances
nouvelles
Communautés épistémiques
Problem-solving Communautés d’experts
Accumulation de connaissances dans un
domaine d’intérêt commun
Communautés d’intérêt
Mise à jour continuelle des
connaissances dans une profession
donnée
Communautés de
spécialistes.
8. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 8
Source, Amin et Roberts 2006
9. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 9
Les communautés de pratique.
Les communautés de pratique [Lave et Wenger, 1991] sont des groupes
de personnes engagées dans la même pratique, communiquant
régulièrement entre eux au sujet de leurs activités.
Les membres d'une communauté de pratique cherchent
essentiellement à développer leurs compétences dans la pratique
considérée, en faisant circuler et en comparant de manière incessante
les "best practices" expérimentées par les membres.
Les communautés de pratique peuvent être vues comme un moyen de
valoriser les compétences individuelles à travers l’amélioration continue
de la pratique commune. Ce but est atteint à travers la construction,
l'échange et le partage d'un répertoire commun de ressources, ce
répertoire n’étant pas nécessairement formellement explicité
Rôle majeur joué par le « LPP » (Learning Peripheral Participation)
10. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 10
Les communautés épistémiques.
Les communautés épistémiques sont, d’après Cowan,
David et Foray [2000], « small groups of agents working on
a commonly acknowledged subset of knowledge issues and
who at the very least accept a commonly understood
procedural authority as essential to the success of their
knowledge activities ».
Les membres d’une communauté épistémique ont un
objectif commun de création délibérée de connaissance et
construisent progressivement pour y parvenir une
structure commune permettant une compréhension
partagée.
Ce qui cimente chacune de ces communautés, c’est
l'existence d'une autorité procédurale, c'est-à-dire un
ensemble de règles ou de codes de conduite définissant
les objectifs de la communauté et les moyens à mettre en
œuvre pour les atteindre et régissant les comportements
collectifs au sein de la communauté.
11. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 11
Principales différences entre
communauté et équipe-projet
• Équipe-projet
– Objectif commun, contrainte de
temps et de coûts.
– Sous la supervision explicite de la
hiérarchie
– Les newcomers sont choisis par le
chef de projet.
– Grande difficulté de répliquer les
routines.
• Communauté
– Passion commune sans contrainte
de temps.
– Pas de hiérarchie explicite.
– Les newcomers sont introduits dans
la communauté par «learning
periphery participation »
– Pas de difficulté à répliquer les
routines.
13. Licence « Creative Commons » (CC-BY-NC-SA) Patrick COHENDET, Projet BourbaKeM, élément n°6, 2014 13
Projet BourbaKeM
Elément n° 6 :
Les communautés de connaissance
Merci pour votre attention