2. INTRODUCTION
⚫ Toute intervention chirurgicale constitue une agression de
l'organisme qui peut declencher des desordres
metaboliques,infectieux ou autre.
⚫ Une bonne préparation du futur opéré conditionne la
réussite de l'acte anesthésique et chirurgical
⚫ Donc le role de l’infirmier(RE)est crucial et debute déjà
des la preparation preoperatoire.
3. PREPARATION
PSYCHOLOGIQUE
⚫ Rassurer le malade
⚫ Expliquer l’utilite de l’intervention
⚫ Deciper l’inquietude du patient
⚫ Le diagnostic et le pronostic seront expliques par le
chirurgien
5. BILAN BIOLOGIQUE
⚫ comporte les examens qui ont pour but d'explorer les
différentes fonctions et dépister plus tard les déficits qui
peuvent contre indiquer l'acte chirurgical, certains sont
indispensables (bilan standard) tel que TP, TCK, TS, TC
et éventuellement un Ionogramme Sanguin, d'autres
examens plus spécifiques peuvent être demandés en cas de
besoin (tests hépatiques, transaminase, bilirubine,
Amylasémie, ECBU).
6. LES EXAMENS
COMPLEMENTAIRES
⚫ Le futur opéré doit être préparé pour les différents
examens complémentaires demandés ECG, RX
PULMONAIRE, ECHOGRAPHIE, LAVEMENT
BARYTE, UIV, FIBROSCOPIE, SCANER
7. PEPARATION DIGESTIVE DU
PATIENT
⚫ Le jeûne est obligatoire avant toute intervention
⚫ le cas où l'intervention intéresse le tube digestif il est
indispensable de pratiquer un lavement évacuateur la
veille et de le répéter le matin,
⚫ Chez les diabétiques la période du jeûne doit être courte
pour éviter l’hypoglycémie (dîner tardif et envoyer le
diabétique le 1er
au bloc).
8. PEPARATION DIGESTIVE DU
PATIENT
⚫ La période de jeûne doit commencer depuis la veille,
repas léger et toujours s'assurer du passage du message
9. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ l'état nutritionnel du futur opéré
⚫ l'appréciation de l'état physique de patient
⚫ Maigreur externe ;
⚫ Fonte musculaire ;
⚫ Déshydratation ;
⚫ Pâleur ;
⚫ Sècheresse de la peau
10. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ évaluation sera compléter par:
⚫ La prise de poids ;
⚫ Le dosage de protéine sanguine ;
⚫ Ionogramme sanguin ;
⚫ Hémogramme.
11. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ l'évaluation de la fonction respiratoire Tout futur opéré doit
s'interdire de fumer au moins 4 à 6 semaines avant
l'intervention ;
⚫ Conseiller des exercices respiratoires et apprendre au malade
de se servir d'un spiromètre ;
⚫ Toute insuffisance respiratoire contre indique l'intervention ;
⚫ Une auscultation doit être pratiquée par le chirurgien et sera
suivie d'une radio poumon ;
⚫ L'infirmier doit enregistrer les mouvements respiratoires sur la
feuille de température ;
⚫ Toute toux, expectoration doit être signalée au chirurgien et au
reanimateur
12. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ l'évaluation de la fonction cardio-vasculaire
⚫ Le but de cette évaluation est de s'assurer que le système
cardio vasculaire est capable de satisfaire les besoins
liquidiens, nutritifs et gazeux durant la période
per-opératoire.
⚫ Lorsque le patient manifeste une maladie cardiaque un
bilan approfondi doit être pratiqué ECG, RX pulmonaire
ou autres examens (ex : écho- doppler).
13. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ L'infirmier doit prendre le pouls et la tension artérielle;
leur établir une courbe sur la feuille de température et
signaler toute anomalie et doit aussi apprécier une
éventuelle dyspnée, et cyanose.
14. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ l'évaluation de la fonction hépatique et rénale
⚫ L’objectif est de s'assurer que les médicaments, les
produits anesthésique, les déchets métaboliques, les
toxines seront éliminés de l'organisme lors de
l'intervention chirurgicale et après.
15. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ . Les examens qui permettent l'évaluation des deux
fonctions : Urée, Acide urique, UIV, échographie. Pour le
foie : les transaminases, les tests hépatiques, la
bilirubine….
16. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ l'évaluation de la fonction immunologique
⚫ L'infirmier doit déterminer si le patient à des antécédents
allergiques en vérifiant les réactions allergiques par des
tests, si le patient est asthmatique et les réactions
antérieures à une transfusion
17. EVALUATION DES DIFFERENTES
FONCTIONS VITALES
⚫ l'évaluation de la fonction endocrinienne
⚫ Particulièrement pour les cas diabétiques, le risque principal est
l'hypoglycémie qui peut survenir en préopératoire, pendant
l'anesthésie ou en période postopératoire. Ceci peut être dû à
une ingestion insuffisante de glucose (diète préopératoire) ou à
une surcharge d'insuline. Les examens qui permettent d'évaluer
cette fonction sont:
⚫ les signes cliniques de diabète: polyurie, polyphagie,
amaigrissement ;
⚫ les signes biologiques: hyperglycémie, glucoserie, acétonurie
18. PREPARATION PHARMACO
⚫ préparation pharmacologique
⚫ Il s'agit de l'administration des prescriptions effectuées par
l'anesthésiste ou le chirurgien, tel que la prémédication
,les antiallergiques, les antibiotiques pour refroidir un
foyer infectieux
19. PREPARATION PHARMACO
⚫ La prémédication
⚫ D'apaiser l'anxiété ;
⚫ Diminuer le métabolisme de base qui diminue le seuil
d'anesthésie ;
⚫ De prévenir les réactions histaminogènes ;
⚫ De permettre l'équilibre du système neuro- végétatif ;
⚫ De développer une action sédative sur le centre nerveux.
⚫ Les produits les plus utilisés sont: Phénergan, Valium,
Atarax, Dolosal
20. LE JOUR OPERATOIRE
⚫ Avant le départ au bloc
⚫ Réveiller le patient
⚫ S’assurer qu’il soit bien à jeun
⚫ Prise des constantes
⚫ Douche préopératoire ou bain de lit
⚫ Brossage des dents
⚫ Habillage avec la tenue de bloc
21. LE JOUR OPERATOIRE (2)
⚫ Réfection de lit complète avec du linge propre
⚫ Vérification ultime du champ opératoire et de l’état cutané
du patient
⚫ Faire uriner le patient juste avant le départ au bloc
⚫ Lui demander de retirer les prothèses dentaires et
auditives, les lentilles oculaires, les bijoux .
22. LE JOUR OPERATOIRE (3)
⚫ Administration de la prémédication
⚫ Vérification ultime du dossier.
⚫ Remplir la feuille de liaison bloc-service
⚫ Si le patient est arrivé en urgence, la démarche sera
identique sauf qu’il faudra débuter et planifier le
traitement prescrit
⚫ Patient transporte au bloc sur appel
23. LE JOUR OPERATOIRE (4)
⚫ Avant le retour du bloc
⚫ Préparation de la chambre
⚫ Aérer et faire l’entretien quotidien de la chambre
⚫ Installer le débit-litre à oxygène
⚫ Prévoir les tubulures nécessaires
⚫ Mettre un pied à perfusion, un bassin ou un urinal
24. LE JOUR OPERATOIRE (5)
⚫ Le retour du bloc
⚫ Prendre connaissance du compte rendu de l’intervention,
des prescriptions post-opératoires, des médicaments déjà
reçus avant son retour dans le service
25. LE JOUR OPERATOIRE (6)
⚫ Installation du patient :
⚫ Donner la sonnette
⚫ Le prévenir qu’il ne doit pas se lever seul la première fois
même s’il se sent bien
⚫ Lui laisser les barrières jusqu’à son réveil complet
⚫ Lui proposer de fermer les rideaux pour qu’il se repose
mieux car la luminosité peut être désagréable
26. LE JOUR OPERATOIRE (7)
⚫ Installer le patient en décubitus dorsal à plat ou légèrement
demi-assis pour les laparotomies.
⚫ Procéder au branchement des différents appareils :
oxygène, aspiration gastrique sur prescription médicale
27. LE JOUR OPERATOIRE (8)
⚫ Surveillance neurologique : état de conscience, motricité
⚫ Surveillance hémodynamique : pouls, TA, coloration des
muqueuses
⚫ Surveillance respiratoire : recherche d’une cyanose, d’un
encombrement bronchique
⚫ Fréquence et amplitude respiratoire (surtout si morphine)
⚫ Surveillance de la coloration des téguments
28. LE JOUR OPERATOIRE (9)
⚫ Surveillance de la douleur :
⚫ Pour la proctologie, important de prévenir que la douleur
peut être due au pansement qui comprime la zone opérée
(souvent douleur similaire à l’envie d’aller à la selle)
⚫ Souvent 2 à 3 antalgiques sont prescrits systématiquement
quelque soit la douleur; un antalgique supplémentaire est
prescrit si besoin le plus souvent
29. LE JOUR OPERATOIRE (10)
⚫ Surveillance du risque hémorragique : surveillance de
l’abdomen, du pansement (décollé, tâché,…) de la
perfusion et du point de ponction (rougeur, chaleur,
douleur), des différents drainages (quantité, aspect et
couleur du liquide )
⚫ Pour la proctologie, des saignements peuvent survenir; en
général, ils sont de faible abondance et nécessitent une
réfection du pansement
30. LE JOUR OPERATOIRE (11)
⚫ Surveillance des drainages : installation des drainages en
déclive (redon, poche de drain), surveillance de la
quantité, de la couleur et de l’aspect du liquide de drainage
(bile, sang pur…)
31. LE JOUR OPERATOIRE (12)
Drain
siliconé
Lame multitubulaire
multitubulaire
33. LE JOUR OPERATOIRE (14)
⚫ Surveillance de la fonction rénale : diurèse, couleur et
aspect des urines
⚫ Pour la proctologie, le risque de rétention urinaire
post-opératoire est important, même transitoire; il est en
général maîtrisé par la prise de médicaments
décontracturants; en cas de persistance, la sonde vésicale
est utile pour 2 à 3 jours; son ablation sera faite lors de la
reprise de transit
34. LE JOUR OPERATOIRE (15)
⚫ Surveillance des signes d’infection : température, aspect
de la cicatrice, surveillance des liquides de drainage
⚫ Surveillance des troubles digestifs : nausées,
vomissements, pouvant être des effets secondaires des
antalgiques, ou un dysfonctionnement du matériel
d’aspiration gastrique
35. LE JOUR OPERATOIRE (16)
⚫ Surveillance biologique : sur prescription médicale, rare le
jour même de l’intervention (NFS, TP TCA, ionogramme,
troponine)
⚫ Protection gastrique : prescrits pour plusieurs raisons :
⚫ Risque d’ulcère de stress
⚫ Traitement par AINS
⚫ Patient à jeun
⚫ Sonde gastrique irritative pour la muqueuse
36. LE JOUR OPERATOIRE (17)
⚫ Traitement antibiotique : soit curatif soit prophylactique
⚫ Traitement anticoagulant : le plus souvent en préventif
sauf en cas d’anticoagulant antérieur (curatif)
⚫ Lever précoce pour diminuer le risque
thrombo-embolique, les escarres et les pneumopathies
37. LE JOUR OPERATOIRE (18)
⚫ Le premier lever doit être réalisé en présence d’un
infirmier (e) et se fait à J1 post op, parfois le jour même
pour favoriser les mictions
38. LE JOUR OPERATOIRE (19)
⚫ L’hydratation : systématiquement prescrite en post-op;
durée variable selon la chirurgie, 24 heures à plusieurs
jours voire semaines pour les interventions lourdes
39. LE JOUR OPERATOIRE (20)
⚫ Une nutrition parentérale est associée pour les
interventions lourdes de type gastrectomie,
oesophagectomie, DPC, résection rectale ou colique
⚫ La reprise de l’alimentation peut avoir lieu le soir tenant
compte de l’heure de retour du bloc, de l’état du patient,
de la prescription médicale, de la contre-visite (de
bouillon;dessert à léger voire normal)
40. LE JOUR OPERATOIRE (21)
⚫ Les hernies, cholécystectomies par coelioscopie, peuvent
être réalimentés le soir (bouillon-dessert à léger)
⚫ Les appendicectomies peuvent boire le soir parfois
⚫ Pour les interventions plus lourdes, la réalimentation se
fera à la reprise du transit
⚫ Réalisation de la planification des soins pour 24 heures
41. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (1)
⚫ Au cours des premiers jours post-opératoires, les soins
vont contribuer au rétablissement du patient et son
adaptation à la nouvelle situation créée par l’intervention
⚫ L’infirmier (e) aura un rôle primordial dans la prévention
et la détection des éventuelles complications
42. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (2)
⚫ Surveillance des constantes
⚫ Pouls, TA, température, saturation si patient sous O2
⚫ De J1 jusqu’à la fin du séjour
⚫ Surveillance de la douleur
⚫ adapter le traitement antalgique et le faire modifier par le
médecin si nécessaire
⚫ De J1 à la fin du séjour
⚫ Expliquer la prise des antalgiques et donner des horaires
de prise
43. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (3)
⚫ Surveillance de la diurèse
⚫ Diurèse des 24h pour tous les patients perfusés (bilan
entrées-sorties), voire diurèse horaire si nécessaire (traitement
diurétique, oedèmes ou troubles de la diurèse)
⚫ Surveillance de la sonde vésicale pour les interventions lourdes
⚫ Ablation de la SV sur prescription médicale
Quand le patient est déperfusé sauf traitement particulier ou
troubles persistants
⚫ En procto, ablation après transit normal
44. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (4)
⚫ Surveillance de la reprise du transit
⚫ Reprise des gaz et des selles (délai variable en fonction de
l’intervention)
⚫ Pour la procto : un traitement par laxatifs est débuté dès J1
pour faciliter l’évacuation; apport hydrique nécessaire (2 l
par jour en dehors repas)
⚫ Troubles locaux de perception du passage des selles
peuvent persister pour un mois; rassurer le patient, ils
disparaîtront avec la cicatrisation
45. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (5)
⚫ Surveillance des différents drainages
⚫ Quantification des drainages (redons, lames, drains, etc…)
⚫ Surveiller la couleur et l’aspect du liquide)
Le tout jusqu’à ablation
⚫ L’ablation ou la mobilisation sera faite sur prescription
médicale
46. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (6)
⚫ Surveillance de la sonde naso-gastrique
⚫ Quantité, aspect et couleur du liquide
⚫ Vérifier le bon fonctionnement de la sonde et du matériel
d’aspiration
⚫ Effectuer les soins de sondes (nettoyer la narine, fixer la
sonde), afin d’éviter les escarres
⚫ A réaliser jusqu’à l’ablation
⚫ Celle-ci se fera sur prescription médicale, elle dépendra de
la quantité quotidienne, de l’aspect du liquide et de la
reprise du transit
47. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (7)
⚫ Surveillance de l’abord veineux
⚫ Il peut être périphérique ou central
⚫ Surveillance du point de ponction
⚫ Surveillance du débit de la perfusion…
⚫ Changement du cathlon et de ligne de perfusion suivant le
protocole
⚫ L’ablation se fera sur prescription médicale
48. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (8)
⚫ Surveillance des pansements
⚫ Vérifier qu’il soit en place et occlusif
⚫ Les refaire à J1 s’ils sont tâchés puis remettre un
pansement sec
⚫ Les refaire à J3 puis mettre la cicatrice à l’air si elle n’est
pas suintante
⚫ Refaire les pansements de drainages si nécessaire
⚫ Les opérés d’une hernie inguinale ont parfois un
pansement compressif, il sera retiré à J1
49. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (9)
⚫ Pour les opérés d’éventration, une ceinture de contention
abdominale est prescrite soit en consultation (le patient
vient avec) soit en post-opératoire (mesures prises par
l’infirmier) et l’ordonnance remise à la famille
⚫ Apprendre au patient à mettre correctement sa ceinture
50. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (10)
⚫ Pour la procto, 2 types de soins possibles :
⚫ Bains de siège pour les opérés d’hémorroïdes ou de
fissures anales (4 à 6 fois par jour)
⚫ Donner le matériel et les explications (cuvette pour le bain
de siège, compresses non stériles, tube de thronothane ou
éosine)
⚫ Pansements au tulle gras ou aux alginates pour les patients
opérés de fistules anales ou de kyste pilonidal
51. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (11)
⚫ Important de signaler au patient que les plaies ne sont pas
suturées (milieu septique)
⚫ Parfois des fils longs sont laissés en place pour les
hémorroïdectomies très difficiles, ces fils sont coupés à J1
par le chirurgien ou par l’infirmière
⚫ Surveillance biologique
⚫ Sera réalisée sur prescription médicale de l’anesthésiste ou
du chirurgien
52. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (12)
⚫ Les soins de nursing
⚫ Aide à la toilette pour certains patients
⚫ Soins de bouche pour ceux qui doivent rester à jeun
longtemps
⚫ Réfection du lit, hygiène du lit
⚫ Prévention d’escarres
⚫ 1er lever précoce à J1 post-op en présence de l’infirmière
53. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (13)
⚫ Reprise de l’alimentation : sur prescription
⚫ Précoce et normale pour la chirurgie pariétale
⚫ Plus légère et progressive pour les cholécystectomies et
appendicectomies
⚫ Plus tardive à la reprise du transit pour les résections digestives
⚫ La diététicienne intervient dès le début de la réalimentation
pour informer le patient du régime et l’éduquer
⚫ Conseiller l’arrêt des aliments à fermentation et boissons
gazeuses
54. LES SOINS INFIRMIERS A PARTIR DE
J1 (14)
⚫ Information du patient lors de sa sortie
⚫ Informer la famille du patient : communiquer la date de sortie
(le patient le fait le plus souvent)
⚫ Se préoccuper du transport (en semaine, rôle de la secrétaire,
en week end, rôle de l’infirmier (e), la famille du patient peut
venir le chercher
⚫ Remettre les papiers de sortie et leurs explications
⚫ Redonner les conseils sur l’hygiène, les pansement,
l’alimentation (consignes comprises par le patient et sa famille)
⚫ Pas de port de charges lourdes pendant 3 sem
55. LE ROLE EDUCATIF (1)
⚫ Education du patient pour les soins d’hygiène au niveau de
sa cicatrice; l’informer qu’il peut prendre une douche, pas
de bains pendant 3 semaines
⚫ Éducation pour les bains de siège
⚫ Éducation pour l’appareillage des stomies (en
coordination avec les stomathérapeutes)
56. LE ROLE EDUCATIF (2)
⚫ Explications et éducation pour les prises médicamenteuses
(antalgiques, traitement de la constipation, etc…)
⚫ Éducations pour l’alimentation et le respect du régime
prescrit par le chirurgien.
⚫ L’intervention de la diététicienne devra se faire dès le
début de la réalimentation
57. LES COMPLICATIONS POST-OP (1)
⚫ Tout patient peut présenter une complication locale ou
générale dans les suites d’une intervention
⚫ Les facteurs de survenue sont
⚫ Le geste opératoire
⚫ L’anesthésie
⚫ L’alitement
⚫ L’état général du patient
58. LES COMPLICATIONS POST-OP (2)
⚫ Elles sont dominées par les problèmes infectieux et
mécaniques
⚫ Elles peuvent avoir un retentissement local ou général
pouvant compromettre la guérison voire le pronostic vital,
d’où l’importance de les dépister rapidement grâce à une
surveillance post-op rigoureuse et une parfaite
connaissance des complications
59. LES COMPLICATIONS POST-OP (3)
⚫ Certaines manifestations sont transitoires :
⚫ Irritation de la muqueuse oro-pharyngée due à l’intubation
ou à la sonde gastrique
⚫ Troubles digestifs et nausées
⚫ Certains troubles neurologiques chez le sujet âgé
(désorientation transitoire, somnolence et état d’agitation)
60. LES COMPLICATIONS POST-OP (4)
⚫ Complications respiratoires
⚫ La principale cause est le syndrome infectieux
pleuro-pulmonaire;
⚫ Sont favorisées par l’anesthésie, l’inhibition de la
mécanique ventilatoire (douleur, distensions abdominale),
par un sepsis pré ou post-op (péritonite, abcès profond), ou
par l’inhalation de liquide gastrique
⚫ Le kiné aura un rôle important, de la kiné respiratoire sera
prescrite par les médecins
61. LES COMPLICATIONS POST-OP (5)
⚫ Complications cardio-vasculaires
⚫ Elles peuvent être cardiaques, hémorragiques ou
thrombo-emboliques
⚫ Les complications cardiaques sont des troubles du rythme,
un OAP, une poussée d’insuffisance cardiaque, un
infarctus du myocarde, une crise d’angor
⚫ Elles surviennent en général chez des sujets ayant un passé
cardiologique
62. LES COMPLICATIONS POST-OP (6)
⚫ La thrombose veineuse est une complications qui peut
compromettre le pronostic vital en raison du risque
d’embolie pulmonaire
⚫ C’est la raison pour laquelle un traitement préventif est
mis en place dès le post-op immédiat
⚫ Une douleur du mollet associé à un fébricule à 38° doit l’
évoquer et le patient doit rester allongé jusqu’à l’avis du
médecin
⚫ Elle peut être favorisée par le terrain (obésité, insuffisance
cardiaque…)ou la chirurgie (cancer, infection profonde…)
63. LES COMPLICATIONS POST-OP (7)
⚫ Complications hémorragiques
⚫ Elles peuvent être dues à des problèmes techniques
(sutures, lésions d’artérioles…), des troubles de
l’hémostase (hémophilie, traitement anticoagulant, allergie
à l’héparine, autres…)
⚫ Elles peuvent être internes ou extériorisés par la cicatrice
ou les drainages
⚫ Elles peuvent nécessiter une réintervention
64. LES COMPLICATIONS POST-OP (8)
⚫ Pour la procto : l’hémorragie secondaire après
hémorroïdectomie peut survenir entre le 8ème et le 15ème
jour post-op
⚫ Pour les kystes pilonidaux, le saignement peut être tardif,
lié à la chute d’escarres après coagulation; parfois il est
nécessaire de mettre un point d’hémostase
65. LES COMPLICATIONS POST-OP (9)
⚫ Complications intra-péritonéales
⚫ Infectieuses : péritonite post-op localisée (abcès) ou
généralisée (fistule, infection d’un épanchement ou d’un
hématome)
⚫ Hémorragique
⚫ Occlusion précoce
⚫ Pancréatite réactionnelle
⚫ Autre pathologie se décompensant (cirrhose…)
66. LES COMPLICATIONS POST-OP (10)
⚫ Complications urinaires
⚫ Le plus souvent, infections urinaires secondaires à la
présence d’une sonde vésicale
⚫ Rétention aiguë d’urines (médicamenteuse, liée à la
douleur, à un fécalome…)
⚫ Insuffisance rénale (circulatoire sur bas-débit, infectieuse
ou médicamenteuse)
67. LES COMPLICATIONS POST-OP (11)
⚫ Complications pariétales
⚫ Hématomes de paroi, qui peuvent s’infecter (parfois pose
d’un drain sous scanner)
⚫ Abcès de paroi localisés à la cicatrice; le plus souvent, le
traitement local est suffisant : enlever des agrafes et
mécher; le drainage sous scanner est rare (sous-cutané
profond, intervention relativement ancienne)
⚫ Désunions ou éviscérations liées à une infection locale ou
le plus souvent profonde
68. LES COMPLICATIONS POST-OP (12)
⚫ Autres complications :
⚫ Les complications de décubitus (sujets affaiblis et
dénutris, alitement prolongé)
⚫ Complications psychiques (état d’agitation post-op
delirium tremens de l’alcoolique, sevrage des
benzodiazépines, dépression…)
⚫ Désordres métaboliques dus à une décompensation d’un
diabète, à des troubles hydro-électrolytiques
69. LES SOINS RELATIONNELS (1)
⚫ Le soin relationnel débute dès l’arrivée du patient (accueil
patient, famille+++)
⚫ Il faut établir une relation de confiance
⚫ Le dialogue doit être possible dès que le patient exprime le
besoin (infos médicales, administratives ou aide
psychologique)
⚫ En cas d’indisponibilité momentané de l’infirmier,
expliquer qu’elle a bien compris l’attente et proposer d’en
discuter plus tard
70. LES SOINS RELATIONNELS (2)
⚫ En post-op, le patient va avoir son image corporelle
modifiée (nouveau schéma corporel à reconstruire)
⚫ Si intervention simple, étape rapide car la seule trace
visible sera la cicatrice
⚫ Si intervention lourde ou mutilante, passage du patient par
la phase d’acceptation de la perte d’un organe ou d’une
fonction
71. LES SOINS RELATIONNELS (3)
⚫ Cette phase est plus longue et douloureuse
psychologiquement
⚫ Le patient peut traverser plusieurs phases : le refus
(aggressivité ou passivité), le déni (pouvant aller jusqu’à
la dépression) puis l’acceptation et la reconstruction.
⚫ Une relation d’aide pourra alors être réalisée
72. LES SOINS RELATIONNELS (4)
⚫ L’infirmier (e) et l’AS seront les personnes proches du
patient, leur regard et leurs remarques vis à vis de lui
auront de l’importance (recherche de la modification du
corps à travers leur regard); le patient exprimera ses
craintes par rapport à l’avenir
⚫ Savoir écouter et aider à reprendre confiance pour qu’il se
prenne en charge
⚫ Tenir compte de la vie future familiale et professionnelle
et de la sortie prévisible
73. LES SOINS RELATIONNELS (5)
⚫ L’annonce du diagnostic est faite par le chirurgien soit au
patient seul soit avec la famille. Il est important que
l’infirmier (e) soit présente, ou doit être informée par le
chir afin d’avoir connaissance de ce qui a été dit (faire
transmissions écrites et orales)
⚫ Attention particulière à accorder au patient le jour de
l’annonce
74. LES SOINS RELATIONNELS (6)
⚫ Le patient peut redemander des explications, ou exprimera
son angoisse
⚫ Parfois il n’en parlera pas spontanément et il faut essayer
d’engager le dialogue
⚫ Un psychologue pourra également intervenir dans les
situations difficiles
75. LES DIFFERENTS DIAGNOSTICS
INFIRMIERS (1)
⚫ Douleur aiguë
⚫ Douleur chroniqueHypo ou hyperthermie
⚫ Altération de la mobilité physique
⚫ Atteinte de l’intégrité de la peau ou de la muqueuse
buccale
⚫ Constipation
⚫ Diarrhée
⚫ Vomissement
⚫ Manque de connaissance
76. LES DIFFERENTS DIAGNOSTICS
INFIRMIERS (2)
⚫ Anxiété
⚫ Perte d’espoir
⚫ Perturbation de l’image corporelle
⚫ Incapacité de s’adapter à un changement dans l’état de
santé
⚫ Perturbation de la dynamique familiale
⚫ Fatigue
⚫ Perturbation des habitudes de sommeil