Portrait de Petre Metu, l'ancien international roumain atteint de la maladie ...
Bobigny pour une première
1. C’EST UNE AFFICHE INÉDITE ENTRE DEUX FORMATIONS QUI ONT DOMINÉ
LA COMPÉTITION. MONTPELLIER, LE TENANT DU TROPHÉE, VEUT
CONSERVER SON BIEN. LES FRANCILIENNES ESPÈRENT REMPORTER
LEUR PREMIER TITRE OFFICIEL.
BOBIGNY, POUR UNE
PREMIÈRE
Par Didier NAVARRE
Depuis la saison 2011, les affiches des finales du Top 10
sont inédites. Après Rennes - Perpignan en 2011,
Montpellier - Lons l’année suivante, Montpellier - Lille-
Villeneuve-d’Ascq la saison écoulée, 2014 n’échappe pas
à la règle avec cette opposition entre Montpelliéraines et
Balbyniennes. Certes, c’est la première fois que les deux
formations se retrouvent à ce stade de l’épreuve. Mais au
cours de la saison, les deux finalistes ont déjà eu
l’occasion de se jauger. Adversaires en poule, les deux
équipes se sont d’ailleurs partagé les victoires. En tout de
début de saison, les Franciliennes s’étaient imposées sur
un score très flatteur (37-19) avec cinq essais à la clé. Ce
fut le seul revers de la saison du champion en titre. Ce
dernier ne s’est pas privé de prendre sa revanche au match retour (26-5). « Ce fut deux excellents
matchs, se souvient l’entraîneur héraultais Sylvain Latapie. Honnêtement, je ne suis pas surpris de
voir Bobigny à ce stade de l’épreuve. C’est une équipe qui possède un excellent fonds de jeu. Il y a
un parfait amalgame entre les internationales à VII et à XV. Avec Fabien Antonelli comme
entraîneur, ce sont des joueuses qui sont portées vers un jeu de mouvement et offensif. Nous
devrions assister à une belle finale. C’est notre troisième consécutive, nous sommes maintenant
habitués à ces rendez-vous. »
Depuis 2007, année de leur premier sacre, les filles du MHR ont en effet l’habitude de ces matchs
couperet. En l’espace de sept ans, ce sera leur septième finale et elles se voient offrir dimanche
l’occasion de soulever un quatrième bouclier après ceux de 2007, 2009 et 2013. « Cette année,
renchérit Sylvain Latapie, si nous venions à décrocher le titre, ce serait un moment unique dans
2. l’histoire du club puisque, à ce jour, nous n’avons jamais réussi le doublé. C’est l’année du grand
chelem pour l’équipe de France. Montpellier a brillamment participé à cette performance, en offrant
sept joueuses à l’équipe nationale. Pour ces internationales, un nouveau titre serait une belle
récompense. Pour ma part, c’est un grand moment d’émotion puisque cette finale sera mon dernier
match avec ce groupe. »
LA MALÉDICTION DES FINALES
Dimanche, les Balbyniennes ont tout simplement rendez-vous avec l’histoire. Si elles montent
chercher le bouclier à la tribune officielle, ce sera le premier titre majeur de l’histoire de la section
féminine. Créé au tout début des années 2000, ce groupe n’a jamais connu le bonheur d’un sacre.
Pourtant, les Franciliennes ont eu déjà trois occasions. En 2004, c’est Leucate qui s’est avéré
supérieur en finale de Fédérale 3. En 2005, en Fédérale 2, ce sont les Gazelles de Dijon qui ont
été couronnées. En 2009, en Armelle-Auclair, elles ont été dominées par Saint-Orens dans la
terrible épreuve des tirs au but après un score de parité de 13 à 13. « En tant qu’entraîneur, j’ai
malheureusement perdu toutes ces finales. Dimanche, si la chance nous sourit, c’est
l’investissement des filles et du club qui seront récompensés », conclut Fabien Antonnelli.