Quel que soit l’espace-temps, le monde du travail a toujours été bouleversé par l’apparition de nouvelles technologies qui n’avaient pour objectif premier que d’accroitre l’efficacité dans les tâches, et le pouvoir sur la nature et les hommes. Mais jusqu’à présent les transformations technologiques se faisaient sur des temps suffisamment longs pour pouvoir les intégrer culturellement, économiquement et socialement.
Avec la révolution numérique qui s’exerce actuellement, la transformation est globale. Culturelle et sociétale, économique et sociale. Et le rythme de cette révolution ne cesse de s’accélérer : il ne s’agit plus de résister mais d’accompagner ce changement, de comprendre « en courant ». Les entreprises doivent revoir leur organisation en fonction de modèles d’affaire en mutation. Cela change leur Métier (leur raison d’être), mais aussi leurs métiers (les salariés). Cela change les relations entre acteurs de l’entreprise, les modes de travail évoluent vers le collaboratif et de nouveaux métiers apparaissent et viennent s’insérer dans des organisations en transformation.
Cette conférence annuelle va donc s’intéresser aux conséquences macro-économiques, sociétales et sociales de l’impact des nouvelles technologies qui portent la révolution numérique.
5. Travail 4.0 ou la révolution numérique de l'emploi
Yves Caseau
AXA Group Head of Digital
Académie des Technologies
6. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 6/13
Yves Caseau
AXA Group Head of Digital
Académie des Technologies
7. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 7/13
Plan
1. Automatisation, Intelligence Artificielle et
destruction d’emploi : état des lieux
Plusieurs ruptures qui se profilent à l’horizon
2. Iconomie: Vision cible positive d’une société
très fortement automatisée
Démultiplication des talents, des opportunités et
de la réalisation de soi
3. Les défis de la transition : accompagner le
choc d’un changement de civilisation
L’inévitable rôle de la politique pour éviter le pire
8. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 8/13
Une révolution numérique qui détruit plus d’emplois
qu’elle n’en crée
« The Future of Employment » - Frey/Osborne
47% des emplois menacés
« The Second Machine Age »
L’automatisation arrive à grand pas,
accélération spectaculaire des dernières années
Les usines sans humains : Sharp, Tesla,Foxconn
9. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 9/13
Il va falloir du temps pour supprimer complètement
les humains des processus
Foxconn n’a pas tenu ses promesses
De retour de la Singularity University : L’automatisation
commence par des emplois d’experts
C’est l’environnement complet qui devient intelligent
« Jobs will be redefined before they are eliminated »
10. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 10/13
Transformation du paysage de l’emploi
Mc Kinsey : Production, Transaction et Interaction
Uberisation et Automatisation des « left brain skills »
Ce qui s’automatise devient une commodité,
la valeur se trouve dans les émotions et les interactions
Le jardinier du futur utilise un robot, mais il vend une
expérience (raconte une histoire) et programme en
parlant
11. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 11/13
Un maillage de plateformes et de micro-entreprises
Les entreprises vont continuer à se développer car la
complexité exige la synchronicité
La mondialisation et la numérisation conduisent à la
concentration – peu d’emplois directs mais des
plateformes qui irriguent des écosystèmes
Multiplicité d’acteurs locaux qui développent les
interfaces avec les communautés et diffusent le potentiel
du développement technologique produit par les
plateformes
12. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 12/13
Economie Quaternaire et services à la personne
De nouveaux services incorporant des biens, la mise à
disposition de bien et/ou de personnes
L’interaction représente des multiples secteurs d’activité:
Cuisine, habillement, médecine, éducation, distraction,
art, ordre public, etc.
Non pas moins, mais plus d’activités financées par la
dépense publique
Allègement du contrôle et abandon du mode hiérarchique
pour baisser le budget
13. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 13/13
Les services numériques immatériels conduisent à la concentration
Ceux qui demandent une interaction se répartissent géographiquement
Corolaire: les opportunités de la
« sharing economy » dépendent de
la densité de population
d: distance
maximale
#opportunités
Power law
14. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 14/13
L’artisanat et la personnalisation de masse
Exposé TED de Avi Reichental: La production de masse
est une parenthèse historique
Tous créatifs, tous designers ?
Seulement à l’échelle locale
Economie de services : vers une démocratisation de
« privilèges aristocratiques »:
Vêtements, meubles sur mesure
Cuisinier, coiffeur, masseur à domicile
Des œuvres d’arts pour tous
15. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 15/13
Un revenu universel pour permettre à chacun
d’exister
« Universal Basic Income » :
Pour éviter le précariat (Guy Standing)
Faire tomber une « barrière de potentiel » pour permettre
au plus grand nombre un statut d’entrepreneur
« Universal Inclusive Contribution » : permettre à chacun
de contribuer à la collectivité
Le statut « intermittent du spectacle » pour tous
16. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 16/13
Le revenu universel augmente le champs de l’auto-entreprise
selon deux axes
#opportunités
Power law
1/revenue
risque
Réussite trop
incertaine
Pas de risque
mais peu de
revenus
Le revenu universel comme la somme d’un revenu de solidarité
et d’une prime à l’auto-entreprenariat lié à l’activité
17. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 17/13
Fin de l’emploi, vive le travail ! Un nouveau contrat
social
La diminution des emplois a déjà commencé : essor du
« freelance » aux US
« Exponential Organizations worsens the fate of labor »
Besoin de repenser le contrat social du travail
Un nouveau mode de vie qui peut être aspirationnel,
une transformation de la société et de la culture qui doit
être accompagnée
18. Yves Caseau - Futur du Travail et de l’Emploi – Mars 2017 18/13
Conclusion
La révolution de l’automatisation du travail s’accélère
Il faut relire « A Whole New Mind »
Plateformes, micro-entreprises et intermittents du travail
Une mutation profonde du réseau de création de valeur
La vision mondiale ne coïncide pas avec la vision Européenne
Se préparer à la revalorisation des métiers de l’interaction
un renversement des valeurs et un besoin immense de formation
20. Emmanuel AMIOT Partner - Oliver Wyman
Clémentine DARMON Directrice de mission - Entreprise & Personnel
Patrick NICOLET Directeur Général Adjoint Groupe Capgemini
Les grandes tendances d’aujourd’hui
qui font évoluer la nature du travail
22. Marie-Béatrice DUVAL DRH Adjoint Banque de détail en France - Société Générale
Sergine DUPUY CEO & Fondatrice - RedPill Beeboss
Fanny MEDINA Déléguée nationale au digital - CFE CGC
Alain ROUMILHAC Président - ManpowerGroup France
Comment les entreprises s’adaptent
à la mutation du travail ?
Illustration : Foxconn plant
http://www.techspot.com/news/55636-foxconn-is-working-with-google-to-replace-workforce-with-robots.html
In 2013 – Google acquired 8 robotics companies !
L’exemple célèbre et médiatisé de Foxconn qui a annoncé en 2011 vouloir remplacer ses 300 000 employés par un million de robots est intéressant. D’une part, il est clair aujourd’hui que l’annonce de 2011 était irréaliste, nous sommes très loin de la cible annoncée pour 2014. En revanche, la cible est claire, et le bilan en termes d’emplois pour Foxconn sera fortement négatif.
Sans être aussi “dramatique”, l’étude “The Future of Employment” préalablement cité arrive à des conclusions semblables: l’automatisation intelligente, dès lors qu’on accepte les progrès prévisibles de l’intelligence artificielle – ce que j’ai posé en hypothèse, va supprimer une bonne moitié des emplois d’aujourd’hui. Il est clair que cette transformation va se heurter à une résistance, mais cette résistance sera inefficace à cause de l’ouverture de l’économie. Je vais y revenir un peu plus loin. Plus récemment, on peut lire des références multiples à l’étude de Frey et Osborne « The Future of Employment : How Susceptible are Jobs to Computerization ? », qui nous expliquent que 30 à 50% des jobs seront supprimés par l’automatisation (au UK ou aux US).Kevin Kelly dans Wired ou dans The New Yorker « Will a robot take your job ? ». Kevin Kelly commence son article avec « Imagine that 7 out of 10 working Americans got fired tomorrow. What would they all do?”.
Citer livre de Brynjolfson - the second machine ageChange is coming fast : AI diagnosis, self-driving, robot writing prose,Cf. back from SU : lots of breakthoughsQuote : transformation brought with techno is benefifcial but thorny challenge“Computers are robots are acquiring our ordinary skills at an extraordinary rate”
Nous ne sommes pas en crise, nous sommes en transformation – cf nouvel exposé d’Erik Brynjolfsson
(3) Histoire de Shap en 2013
Tesla : enjeu de ré-industrialisation des US
Attention “everything being equal” => études a prendre avec beaucoup de prudence (la nature des jobs va changer + IA va changer)
Illustration : Amazon utilise déjà des armées de robots dans ses entrepots
L’exemple célèbre et médiatisé de Foxconn qui a annoncé en 2011 vouloir remplacer ses 300 000 employés par un million de robots est intéressant. D’une part, il est clair aujourd’hui que l’annonce de 2011 était irréaliste, nous sommes très loin de la cible annoncée pour 2014.
Les tâches non répétitives restent complexes
(2) As the cognitive scientist Steven Pinker puts it, “The main lesson of thirty-five years of AI research is that the hard problems are easy and the easy problems are hard. . . . As the new generation of intelligent devices appears, it will be the stock analysts and petrochemical engineers and parole board members who are in danger of being replaced by machines. The gardeners, receptionists, and cooks are secure in their jobs for decades to come.”
Mais c’est en route, c’est juste la date qui est incertaine (cf; retour SU) et l’ordre n’est pas celui qu’on croit
(3) Cf. Article Mc Kinsey : jobs will be redefined before they are eliminated (true but naive ! more efficiency => fewer jobs)
http://www.mckinsey.com/business-functions/business-technology/our-insights/four-fundamentals-of-workplace-automation
Le progrès constant des NBIC nous prépare un « Autonomous Smart Environment », c’est-à-dire une intégration complète des outils dans le monde qui nous entoure. C’est la forme la plus douce de la robotisation, c’est la robotisation ubiquitaire (au lieu qu’un robot vienne faire votre travail à votre place, ce sont vos outils qui deviennent intelligents et adaptatifs).
Illustration ; le retour du jardinier
Le jardinier, le masseur ou le plombier de demain seront des métiers technologiques, collaboratifs et sociaux, dans le sens ou l’environnement intelligent décharge de certaines activités pour se concentrer sur l’essentiel (par exemple, le sens et le plaisir du jardin).
Parmi les différents articles parus en 2012 après la publication de « The Race against The Machine », je trouve celui de Susan Lund, James Manyika et Sree Ramaswamy, intitulé « Preparing for a new era of work » (Kc Kinsey Global Institute), le plus intéressant. Leur approche est de décomposer les emplois, et les activités, en trois catégories : production, transaction et interactions. Leur prévision est que le secteur de la production va être progressivement conquis par les robots, celui des transactions par les serveurs intelligents, et que les emplois vont se concentrer sur les interactions.
(2) Je ne m’attends pas non plus à une «révolution » : Santé, bien-être, éducation vont continuer à employer de plus en plus de personnes, même si chacun de ces métiers va s’appuyer sur des plateformes, contrôlées par des géants, liées à l’explosion des technologies. On continuera à faire des cours particuliers ou des massages à domicile en 2030, mais les MOOC ou les nanoparticules auront transformé ces services. Pour aller plus loin, article de Juillet 2016
http://www.mckinsey.com/business-functions/business-technology/our-insights/where-machines-could-replace-humans-and-where-they-cant-yetAttention, plus nuancé mais vision de la techno d’aujourd’hui ! Retour de SU =>
(3) Débat sur « the end of code »
We won’t program computers we’ll train them like dog (wrong: they will be much smarter than dog, you can do much more - requires systemic training) ! robot-gartner is much more than a dog because it is connected (scenarios)
https://www.wired.com/2016/05/the-end-of-code/
Illustration : si le travail en équipe et le management visual, nous ferons mieux que le tableau blanc en 2030
(note : ce n’est pas trivial)
(1) Les entreprises vont continuer à se développer la la complexité exige la synchronicité
- Cf How Google works, Lean startup, methods agiles, Silicon valley
(2) Lire L’iconomie décrit un état de la société et de l’économie dans lequel les entreprises font un emploi optimal des possibilités du numérique, en particulier au travers de leurs systèmes d’information. Je vous recommande l’excellent de livre de Michel Volle, « Iconomie », qui est d’ailleurs fort utile pour comprendre l’étude « The Future of Work » (même outils de modélisation économique).. Le monde de demain, qui est le monde de l’iconomie, est une économie à coûts fixes (coûts variables faibles ou nuls dans le monde du numérique), ce qui renforce la concentration et la création de monopoles. C’est très bien expliqué par les penseurs de l’iconomie (cf. le livre de Michel Volle).
Brylolfson: “Each time a market becomes more digital, these winner-take-all economics become a little more compelling”
(3) L’entreprise 2030 est une entreprise en réseau ouvert – réseau d’équipes internes/ externes – qui exploitent les possibilités sans cesse croissante d’efficacité et de collaboration de la technologie mais qui s’appuie sur les principes de l’entreprise 3.0 (réseaux de petites équipes autonomes travaillant de façon synchrone autour d’une vision commune), parce que la complexité va continuer à augmenter.
Cette vision de la synergie homme- machine commence à prendre forme chez beaucoup d’auteurs, par exemple chez Nicholas Carr (« Automation Makes Us Dumb ») qui prone le « human-centric automation ». On retrouve la même idée dans le rapport « The Future of work » de l’IFTF : « People and machine making sense together ». C’est à la fois ce qui caractérise le travail dans les grandes entreprises …. Mais aussi l’artisan de demain
Economie Quaternaire – Michelle Debonneuil - conjuguant le secteur secondaire et le secteur tertiaire dont les produits ne sont ni des biens, ni des services, mais « de nouveaux services incorporant des biens, la mise à disposition temporaire de biens, de personnes, ou de combinaisons de biens et de personnes ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_quaternaire
en particulier : Santé, bien-être services à la personne Le masseur à domicile n’est pas un robot
(2) L’interaction représente des multiples secteurs d’activité:
Cuisine, habillement, médecine, éducation, distraction, art, ordre public,
Quote : « Results like these indicate that cooks, gardeners, repairmen, carpenters, dentists, and home health aides are not about to be replaced by machines in the short term »
(3) Plus de fonctionnaires, moins de budget
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_quaternaire
Evidence : ce qui tue le budget c’est le poids (1) du trop grand nombre de fonctionnaires payés pour leur cerveau gauche
(2) De l’appareil de contrôle : ratio poste au contact du client /poste d’encadrement admin.
Expliquer le concept « ancien » d’une opportunité lié à une zone de chalandise
Plus de talents / plus de valeur apportée => volonté du client de se déplacer plus
(3) Lors que les zones deviennent très grandes (on est près à se déplacer) – compétition et concentration = potientel économique important
(4) Cela conduit à une power law essentielle pour la suite du raisonementle monde des petites opportunités est
Grand
maillé sur le territoire
Peu rentable
(5) Corrolaire : les opportunités liés à la sharing economy sont fortement dépendante de la densité de population – c’est vrai pour Uber comme pour le partage de perceuse
Illustration : chaussure custom-made qui combine du 3 D printing et du laser cutting – chaque chaussure est calculée avec des propriétés biomécaniques uniques
http://www.designboom.com/design/leather-meets-3d-printing-in-the-bits-shoe-by-earl-stewart/
L’ensemble de l’évolution technologique, depuis les nano-technologies jusqu’à l’impression 3D va permettre de réintroduire progressivement de la diversité dans la fonction production, en renversant le cycle de standardisation mis en œuvre par la révolution industrielle. Je vous recommande vivement l’exposé de Avi Reichental qui traite à la fois de l’impression 3D et du retour de l’artisanat.
Des multiples activités peuvent s’exercer à une échelle fractale et localeFacilité par une pression communautaire et un priorisation du local (contre-réaction à la mondialisation techno)
La personnalisation de masse est à la rencontre de deux forces : le progrès technologique qui fait émerger des plateformes mise à disposition du plus grand nombre, et le besoin de retrouver une expérience sociale de proximité. Le « here sourcing » est un des trends retenu par l’IFTF dans le rapport « realigning the human organisation ». Je suis persuadé que la localisation est une tendance lourde, à la fois pour des raisons sociologiques (cf. l’angoisse de la société post-moderne), politique (c’est la seule façon de créer des emplois dans des proportions adéquate avec ce qui va être détruit par l’automatisation) et systémique (la localisation est une réponse à l’augmentation de la complexité).
(3) La personnalisation de masse, ce n’est pas simplement le fait de pouvoir choisir sur Internet, cela peut être une expérience de service avec un interlocuteur qui s’occupe de vous. Cette thèse favorise le retour de métiers et d’expériences (quasiment) disparues, comme le fait de disposer de vêtements ou de chaussures sur mesure.
Pourquoi un revenu de solidarité
Ref https://en.wikipedia.org/wiki/Precariat
Guy Standing : the precariatSpecifically, it is the condition of lack of job security, including intermittent employment or underemployment and the resultant precarious existencehttp://www.guystanding.com/files/documents/forum_poverta_napoli_-_guy_standing.pdf
(2) Il existe des multiples opportunités de travail – services à la personne pour tous – mais nous n’avons pas tous le talent d’en faire une activité rentable économiquement. Le UBI déplace la barrière de potentiel
Power law de la distribution des talents va s’auto-réguler sur une power-law de distribution géographique des revenus
(3) Forme de solidarité inclusive : chacun a droit au sentiment d’être necessaire (le travail benevole forcé)
AMbition de permettre à chacun de vivre de sa passion, de façon variable mais décente en fonction de son talent : le statut d’intermitent du spectacle pour tousCible possible:
30% d’emplois
30% de free-lance autour des plateformes
30% de micro-entrepreneurs « intermittents »
10% d’assistés temporaires ou permanents
(0) les deux axes
(1) Augmentation via RU
(2) Revenons à la powerlaw précédente; L’automatisation fait qu’il il a moins de jobs de production & transaction, il faut augmenter les opportunités d’interactiojn
(3) Ce qui est fait par le RU
(4) Critique classique : revenu universel = oisiveté pour tous
Mais ce n’est pas forcément le cas, c’est un choix
Deux conceptions
Revenu social RSA
Favoriser
Le réglage est un choix politique
Illustration : cuisinier à domicile - supporte toutes les formes de travail, demande de la passion et le gout de l’interaction
Clairement une transformation irreversible / Uberisation en routeSU: Freelance is 35% of workforce today, 50% in 2020)
(2) Citation sublime Nathaniel “ Exponential Organizations worsens the fate of labor”EXO: http://organisationarchitecture.blogspot.fr/2015/03/entreprise-30-comment-sadapter-un.htmlIDEAS: Du point de vue de l’organisation interne d’une ExO, un autre acronyme, IDEAS, reflète les principes fondateurs : Interfaces (pour attirer les contributions externes), Dashboards (pour décider à partir des mesures), Expérimentation, Autonomie et Social (Enterprise 2.0).
SCALE: Les auteurs proposent l’acronyme SCALE pour décrire les attributs externes des ExO (« organisations exponentielles ») qui signifie : "Staff" à la demande, Communautés, Algorithmes, effet de Levier sur les ressources et Engagement.
=> Cf. Luc Ferry ! besoin de régulation - brutalité du capitalisme à l’oeuvre dans la révolution digitale (depuis les conditions Uber/Amazon jusqu’aux politiques d’évasion fiscale des GAFAs)
(3) Transformation profonde => nouveau regard des jeunes sur le travail (Joel de Rosnay) : slashers / projets / intrication pro&perso
-> Défi de formation / accompagnement / education(peurs)
-> Michel Volle insiste sur l’importance des compétences relationnelles, démontrant la noblesse (à retrouver ?) des métiers de l’interaction.
As Arthur C. Clarke is purported to have put it, “The goal of the future is full unemployment, so we can play » -> should be work & play.