Il est pas un hasard si machiavélisme devenir synonyme d'une pratique politique dépourvue de moralité et de bonne foi, et une procédure escroc rusé. Voilà comment nous pouvons caractériser le comportement de la Cour suprême (STF) qui a été soumis aux forces rétrogrades du Congrès national abdiquant du son pouvoir constitutionnel de tenir à l'écart du Parlement corrompu sénateur Aécio Neves en transférant cette décision au Sénat où il reprendra certainement son mandat. La pathétique voix prépondérante du président de la Cour suprême, Carmen Lúcia, qui représentait la capitulation de la Cour suprême face à des forces politiques réactionnaires dans le pays est regrettable car elle a démontré sa manque de courage face au défi qu'il a fait face. Dans ces circonstances, la Cour suprême a cessé d'être l'organe suprême de la magistrature. Au moment de décider le maintien de l'immunité Aécio Neves dans l'exercice de l'activité parlementaire, la Cour suprême a transformé l'immunité en impunité parlementaire.

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L'ÉCHEC DE LA JUSTICE AU BRÉSIL
Fernando Alcoforado *
Avec les thèses de Machiavel exposées dans son travail Le prince est contestée la
politique d'Aristote comme la poursuite de la justice et le bien commun. Avec
Machiavel, la politique cesse d'être pensée à partir de l'éthique et de la religion. En ce
sens, Machiavel est une double rupture: avec l'antiquité gréco-romaine classique et les
valeurs chrétiennes du Moyen Age. À Machiavel, la politique est identifiée à l'espace du
pouvoir, alors que l'activité dans laquelle repose l'existence collective et a priorité sur
les autres sphères de la vie humaine. La politique se confond avec la réalité objective,
avec les problèmes concrets des relations entre les hommes. La politique décrite à Le
prince avec de nombreux exemples tirés de l'histoire ressemble plus à l'enfer de Dante
que le paradis promis.
En libérant la politique de la morale religieuse, Machiavel a expliqué son caractère
terrestre et a fait quelque chose qui pourrait être assimilé par les roturiers des mortels. Il
est pas un hasard si machiavélisme devenir synonyme d'une pratique politique
dépourvue de moralité et de bonne foi, et une procédure escroc rusé. Voilà comment
nous pouvons caractériser le comportement de la Cour suprême (STF) qui a été soumis
aux forces rétrogrades du Congrès national abdiquant du son pouvoir constitutionnel de
tenir à l'écart du Parlement corrompu sénateur Aécio Neves en transférant cette décision
au Sénat où il reprendra certainement son mandat. La pathétique voix prépondérante du
président de la Cour suprême, Carmen Lúcia, qui représentait la capitulation de la Cour
suprême face à des forces politiques réactionnaires dans le pays est regrettable car elle a
démontré sa manque de courage face au défi qu'il a fait face. Dans ces circonstances, la
Cour suprême a cessé d'être l'organe suprême de la magistrature. Au moment de décider
le maintien de l'immunité Aécio Neves dans l'exercice de l'activité parlementaire, la
Cour suprême a transformé l'immunité en impunité parlementaire.
Cette décision de la Cour suprême ajoute à la Cour suprême décision qui a transformé
l'arrestation de maison du corrompu Eike Batista, qui a répondu au crime de paiement
de pot de vin en échange de contrats avec le gouvernement de Rio à rester chez eux le
soir, à la TRF-2 (Cour Fédéral de Ressources-2) qui avait libéré le vice-amiral Othon
Silva, ancien chef de-Eletronoclear, condamné à 43 ans de prison pour corruption,
blanchiment d'argent et entrave à la justice, qui purgeait la prison militaire de rester
dans assignation à résidence, à la Cour suprême qui a décidé de garder hors de prison
l'homme d'affaires Jacob Barata Fils et l'ancien président de la Fédération de l'Etat de
Rio sociétés de transport de passagers (Fetranspor) Lélis Teixeira, accusé d'infractions
d'organisation criminelle, la corruption et le blanchiment d'argent à rester chez eux le
soir confirmant la décision du ministre de la Cour suprême, Gilmar Mendes, de les
mettre en liberté à côté deux autres impliqués et à l'acquittement par le Tribunal
Electoral Supérieur (TSE) de la plaque Dilma / Temer accusé de corruption aux
élections présidentielles de 2014 malgré les preuves évidentes de corruption signalées
par le ministre rapporteur Herman Benjamin..
Ces décisions du pouvoir judiciaire sont un attesté de faillite de la justice au Brésil. Le
pouvoir judiciaire au Brésil est intégré de cette façon, a ja vase dans lequel il est le
pouvoir exécutif et le pouvoir législatif. Avec la démoralisation de la Cour suprême, il
est ouvert, à partir de maintenant, le précédent de ne pas respecter les décisions de

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justice sous la forme d'une injonction ou non. En plus de la crise économique et sociale
énorme qui conduit le Brésil à la faillite économique et les bouleversements sociaux, le
pays fait face à un processus de débâcle éthique et morale du niveau politico-
institutionnel jamais vu dans son histoire. Des faits politiques récents démontrent que
les institutions politiques et juridiques brésiliennes s'écroulent. Dans la branche
exécutive, nous avons un Président de la République, sans aucune crédibilité, totalement
démoralisés par le crime de corruption et de charges entouré par les ministres répondent
également pour les crimes de corruption. Pendant ce temps, dans la branche législative,
nous avons la plupart de ses parlementaires, environ 100, démoralisés en répondant à la
corruption. Dans le système judiciaire, il y a eu, d'une part, la clémence de certains de
leurs organes dans l'affaire impliquant la lutte contre la corruption, en particulier par
l'Opération Lava Jato, et de l'autre, les juges comme Sérgio Moro et les procureurs
fédéraux menant un combat brutal contre la corruption.
Un fait est évident: le Brésil, en tant qu'organisation économique, politique,
administrative et sociale, se désintègre. Les signes de désintégration sont évidents dans
toutes les régions du pays, que ce soit dans le gouvernement, l'économie ou la société.
Cette situation ne prendra fin qu'avec la mise en place d'un nouveau système politico-
institutionnel au Brésil qui envisage le remplacement du présidentialisme par le
parlementarisme, l'institutionnalisation du contrôle social sur élus par le peuple qui
devrait avoir des outils pour engager une procédure de destitution des mandats lorsqu'il
y a non-respect des promesses de campagne électorale par les candidats et la
participation de la population aux décisions du gouvernement par plébiscite et / ou
référendum.
Toute solution autre que le rejet de la continuité du système politique et institutionnel
pourris en place peut signifier une augmentation de la violence politique et la
désobéissance civile au Brésil qui se traduira principalement par le divorce entre l'Etat
et la société civile. De la désobéissance civile peut entraîner deux scénarios: 1) la
construction d'un nouveau pacte social, par une Assemblée constituante, dans laquelle
les nouvelles bases sont établies une nouvelle coexistence entre les secteurs de la société
civile et avec l'État; et 2) la guerre civile lorsque la dissidence empêche la construction
d'un nouveau pacte social qui se termine par la conquête de l'Etat par l'un des secteurs
de la société civile dans les conflits imposent leur volonté aux autres. La construction
d'un pacte social nécessite un consensus au sein de la société civile sur les termes de la
Constitution à rédiger et les lois qui en découlent. Au Brésil, il est urgent de réformer
l'Etat et l'administration publique sur la base d'une nouvelle Constitution. Sans le pacte
social, le chemin de la guerre civile au Brésil sera ouvert.
La convocation d'une nouvelle constituante exclusive est imposée en raison de l'échec
du modèle politico-institutionnel du Brésil résultant de présidentialisme en place qui a
totalement échoué en ne garantissant pas la stabilité politique et institutionnelle du pays
et d'être un obstacle au développement économique et social. En outre, le système
politique du pays est viciée par la corruption et la démocratie représentative au Brésil
manifeste des signes évidents d'épuisement pour réduire l'activité politique à de simples
processus électoraux qui se répètent périodiquement dans lequel les gens élisent leurs
représentants qui, à quelques exceptions près, après les élections, ils défendent les
intérêts des groupes économiques par opposition aux intérêts de ceux qui les ont élus.
* Fernando Alcoforado, 77, membre de l´Académie Bahia de l'Education et de l'Académie Rotary
Brésilienne de Lettres - Section de Bahia, ingénieur et docteur de planification du territoire et du

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développement régional pour l'Université de Barcelone, professeur d'université et consultant en
planification stratégique, la planification la planification stratégique, la planification d'entreprise,
planification des systèmes d'énergie, est l'auteur de livres de la Globalização (Editora Nobel, São Paulo,
1997), De Collor a FHC- O Brasil e a Nova (Des)ordem Mundial (Editora Nobel, São Paulo, 1998), Um
Projeto para o Brasil (Editora Nobel, São Paulo, 2000), Os condicionantes do desenvolvimento do
Estado da Bahia (Tese de doutorado. Universidade de
Barcelona,http://www.tesisenred.net/handle/10803/1944, 2003), Globalização e Desenvolvimento
(Editora Nobel, São Paulo, 2006), Bahia- Desenvolvimento do Século XVI ao Século XX e Objetivos
Estratégicos na Era Contemporânea (EGBA, Salvador, 2008), The Necessary Conditions of the
Economic and Social Development- The Case of the State of Bahia (VDM Verlag Dr. Müller
Aktiengesellschaft & Co. KG, Saarbrücken, Germany, 2010), Aquecimento Global e Catástrofe
Planetária (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do Rio Pardo, São Paulo, 2010), Amazônia Sustentável-
Para o progresso do Brasil e combate ao aquecimento global (Viena- Editora e Gráfica, Santa Cruz do
Rio Pardo, São Paulo, 2011), Os Fatores Condicionantes do Desenvolvimento Econômico e Social
(Editora CRV, Curitiba, 2012), Energia no Mundo e no Brasil- Energia e Mudança Climática
Catastrófica no Século XXI (Editora CRV, Curitiba, 2015), As Grandes Revoluções Científicas,
Econômicas e Sociais que Mudaram o Mundo (Editora CRV, Curitiba, 2016) et A Invenção de um novo
Brasil (Editora CRV, Curitiba, 2017). Il a Blog propre sur Internet (http://fernando.alcoforado.zip.net).
E-mail: falcoforado@uol.com.br.