SlideShare a Scribd company logo
1 of 5
Download to read offline
Hollywood (littéralement « Bois-de-Houx » en anglais) est un quartier de la ville de Los Angeles (Californie, États-Unis) situé au nord-ouest de Downtown Los Angeles et à l’ouest de Glendale. De par sa célébrité et son identité culturelle en tant que centre historique des studios de cinéma, le terme « Hollywood » est souvent utilisé comme une métonymie du cinéma américain, et il est par ailleurs souvent utilisé pour désigner le plus grand quartier de Los Angeles. Ses deux surnoms « StarStruck Town » et « Tinseltown » font référence au rapport qui lie l'industrie cinématographique américaine à Hollywood. 
Aujourd'hui, toutefois, la plupart des sociétés de production se sont dispersées dans d'autres quartiers proches, comme Westside ; mais plusieurs des studios importants tels que ceux de montage, des effets visuels ou encore de postproduction demeurent toujours à Hollywood, comme les studios de la Paramount Picture. 
Présentation : 
Le quartier est réputé pour ses studios de cinéma, les sièges sociaux des grands groupes cinématographiques et pour être le principal lieu de résidence de nombreuses stars. En 1911, Nestor Studios est le premier studio de cinéma à s'installer à Hollywood. 
Par métonymie, le mot Hollywood désigne souvent l'industrie cinématographique américaine prise dans son ensemble, compte tenu de la concentration qui fit ici la fortune de la mégalopole. Cette association est cependant réductrice pour un cinéma américain qui revendique également des réalisateurs de la côte est, qui ne sont pas affiliés à cette industrie des images.
Histoire : 
La partie résidentielle du quartier de Hollywood occupé par une population relativement aisée 
Dans les années 1880, un couple originaire du Kansas, Harvey Henderson Wilcox (qui a fait fortune dans l'immobilier malgré la perte de l'usage de ses jambes à cause de la fièvre typhoïde) et sa femme Daeida Wilcox Beveridge, décidèrent de déménager depuis Topeka jusqu'à Los Angeles. En 1886, Wilcox acheta 0,6 km2 de terre dans la campagne à l'ouest de la ville, sur les contreforts du col de Cahuenga. C'est Daeida Wilcox qui choisit le nom « Hollywood » pour la propriété, en faisant référence à une colonie d'immigrants allemands nommée ainsi et se trouvant dans l'Ohio. Elle en prit connaissance lors d'un voyage en train vers l'est, en discutant avec une femme de là-bas. La sonorité du mot lui plaisant, le ranch fut baptisé ainsi. 
Harvey Wilcox créa peu de temps après une carte de la ville, qu'il compléta avec les autorités du comté le 1er février 1887 : c'est la première fois que le nom d'Hollywood apparaîtra officiellement. Avec sa femme comme conseillère, il traça la rue principale, à laquelle il donnera le nom de Prospect Avenue (aujourd'hui Hollywood Boulevard), la bordant comme les autres avenues de toyons (des arbustes). Puis il commença à vendre par lots les terrains longeant l'avenue. Daeida leva des fonds pour la construction de deux églises, d'une école et d'une bibliothèque. Ils importèrent quelques houx anglais pour essayer de donner une raison au nom de la ville, mais les buissons ne s'acclimatèrent pas et ce projet fut abandonné. 
En 1900, Hollywood avait un bureau de poste, son propre journal, un hôtel, deux marchés et avait une population d'environ 500 âmes. Los Angeles qui comptait 100 000 habitants à cette époque, était distante de 11 km de Hollywood. Les deux villes étaient alors séparées par des cultures d'agrumes. Une ligne de tramway unique fut mise en place pour joindre Prospect Avenue à Los Angeles. Mais le service étant inconstant, le voyage durait deux heures. La situation fut par la suite améliorée avec la reconversion d'un hangar en écurie.
C'est en 1902 qu'ouvrit le célèbre Hollywood Hotel, sur le côté ouest de Highland Avenue et en face de Prospect Avenue. Cette route, jusqu'alors sale et non pavée, fut rendue carrossable par la suite. L'année suivante, la ville devenait une municipalité. En 1904 une nouvelle ligne de tramway fut construite, ce qui diminua radicalement le temps de voyage jusqu'à Los Angeles. Son nom, The Hollywood Boulevard, allait être l'une des raisons du renommage de Prospect Avenue. L'autre raison était l'annexion de la ville à Los Angeles. En effet, en 1910, les conseillers votèrent son annexion à Los Angeles, surtout dans le but de profiter du système efficace d'approvisionnement en eau de la ville. Celle-ci venait en effet d'achever son aqueduc. Une autre raison de ce vote était l'accès au système d'égouts de Los Angeles. Ainsi, à travers cette association, Prospect Avenue devenait Hollywood Boulevard. Pour anecdote, cela entraina la modification de tous les numéros des rues du nouveau quartier (ex : 100 Prospect Avenue, sur Vermont Avenue, devenait 6400 Hollywood Boulevard, et 100 Cahuenga Boulevard, sur Hollywood Boulevard, devenait 1700 Cahuenga Boulevard). 
Industrie du cinéma : 
Au cours des années 1910, Hollywood devient le principal centre de production de la nouvelle industrie cinématographique : une légende veut que les producteurs aient quitté la côte Est pour Hollywood afin d'échapper aux représentants du Trust Edison mais les détectives privés payés par Edison pouvaient débarquer sur les tournages dans les studios d'Hollywood pour vérifier que les cameramen tournaient avec des pellicules d'Eastman, monopole de la Motion Picture Patents Company. En réalité, une partie des producteurs est attirée par la Californie, sa luminosité et son climat ensoleillé (350 jours de soleil par an, comme l'alléguait l'office de tourisme de Los Angeles), la diversité de ses décors naturels (montagne, mer, forêt, désert), ses terrains à bas prix, l'absence de syndicats (qui apparaîtront dans les années 1930), une main d'oeuvre cosmopolite (indiens, asiatiques, hispaniques pour des rôles de figurants). Les lieux de tournage ressemblent à l'origine plus à des campements qu'à de véritables studios. 
Au début de 1910, le réalisateur D.W. Griffith est envoyé par la Biograph Company sur la côte ouest des États-Unis avec sa troupe composée des acteurs Blanche Sweet, Lillian Gish, Mary Pickford ou encore Lionel Barrymore. Ils commencent à filmer sur un terrain libre à proximité de Georgia Street dans le centre de Los Angeles. Décidant de prospecter vers le nord, la troupe parvient finalement jusqu’au petit village de Hollywood où elle reçoit un accueil amical. Griffith y réalise In Old California, le premier film jamais tourné à Hollywood, un mélodrame mettant en scène des Mexicains occupant la Californie au début du XIXe siècle. La troupe de Griffith reste plusieurs mois et réalise plusieurs courts métrages avant de retourner à New York. Entendant parler de ce nouvel Eldorado, plusieurs réalisateurs se rendent à l’Ouest en 1913 mais tous les films tournés de 1908 à 1913 sont des courts-métrages. En 1912, Mack Sennett y fonde sur un terrain vague le studio Keystone qui devient le principal foyer du cinéma burlesque. Progressivement se forme une ville champignon. Le premier long métrage, marquant la naissance de l’industrie du cinéma à Hollywood - The Squaw Man - est dirigé par Cecil B. DeMille en 1914. C'est au milieu des années 1910 que naissent les premières grandes stars du cinéma américain : Douglas Fairbanks, Florence Lawrence, Florence Turner, Mary Pickford et Charlie Chaplin, les acteurs étant jusque là anonymes (la légende du cinéma raconte souvent qu'Hollywood a inventé les stars mais la firme Pathé en crée une dès 1910 avec Max Linder3). Ces stars s'associent en 1919 avec David Griffith et William S. Hart pour former la United Artists, destinée à l'exploitation de leurs films. Dès 1917, avec le développement des budgets (décors, figurants, costumes) et des stars pour fidéliser le public, les studios ont recours au financement extérieur des particuliers et des banques dont le prêt est gagé sur les actifs que sont devenus les stars, les scénarios et les réalisateurs4. Ils achètent des salles de cinéma, des stalles
de première exploitation comme des nickel odéons, dans les grandes villes du pays. Durant la Première Guerre mondiale, Hollywood devient la capitale mondiale du cinéma. 
La pertinence de cette section est remise en cause, considérez son contenu avec précaution. En discuter ? 
Il existe de nombreuses controverses en ce qui concerne le cinéma hollywoodien. Plusieurs historiens et sociologues analysent le cinéma américain comme étant un cinéma national permis par la grosse industrie que sont Hollywood et Washington. Dans l’oeuvre : Washington Hollywood : Comment l’Amérique fait son cinéma, les auteurs affirment que le cinéma hollywoodien a permis aux États-Unis de se forger une identité nationale représentée par le 7e art. Les origines de Hollywood auraient pris naissance grâce à une cristallisation très précise entre la politique de l’est et le développement de l’ouest. Il représenterait une arme très importante pour promouvoir le pouvoir politique des États-Unis comme première puissance mondiale à travers le monde et c’est pourquoi Washington n’a jamais hésité à renforcer son pouvoir sur cette industrie. Hollywood, « La Mecque du Cinéma » produit des rêves et des images et cela contribue à forger une identité nationale au sein du pays. Washington reconnaît également la capacité de Hollywood à promouvoir son marketing sur la population et n’hésite pas à utiliser ses films pour la création d’une hégémonie dans la culture américaine. Celui-ci met en avant la fierté nationale et cherche à représenter le plus possible l’autorité grâce à des symboles très précis. « Le cinéma hollywoodien est là pour divertir, pour rassurer, mais aussi pour promouvoir l’american way of life ». 
De plus, en ce qui concerne cette même controverse, il existe une ambigüité dans les messages du cinéma hollywoodien qui cherche constamment à créer des ennemis contre lesquels la nation doit s’unir pour survivre et c’est grâce à ces méthodes que le cinéma rejoint le citoyen dans son appartenance à une nation. C’est pourquoi les thèmes principaux de l’industrie hollywoodienne rappellent souvent des genres issus de la culture populaire américaine. C’est en ce sens que l’on peut affirmer que le cinéma hollywoodien classique promeut un cinéma de sécurité nationale. Les immenses productions que représente ce cinéma attirent un bon nombre de spectateurs et ceux-ci peuvent prendre position à la suite du visionnement de ces films. Plusieurs idées politiques sont très dominantes dans le cinéma américain et les positions officielles qui sont illustrées ont un poids énorme sur le public. On cherche à filmer la mise en danger de la nation et la capacité que le pouvoir militaire américain a pour réussir à rétablir la paix et à sauver la nation de l’ennemi. Donc, grâce à ces représentations, la nation développe une fierté nationale envers son pays et grâce à ce genre de message, le pouvoir politique peut se garantir une énorme confiance des citoyens américains en temps d’insécurité nationale. 
L'un des spécialistes des superproductions, Florent Pallares, affirme que l'idéologie présente dans les films hollywoodiens « semble s’être radicalisée depuis les attentats du 11 septembre 2001. Une radicalisation qui s’est traduite par un retour à l’esprit de la conquête de l’Ouest, basé sur une religion violente, qui n’arrive pas à imaginer un monde en paix autrement que par la prise des armes. Et qui véhicule parfois une idéologie douteuse auprès d’un public qui semble, dans sa majorité, totalement ignorant des processus de fabrication d’un film, n’y voyant qu’un simple divertissement, objectif. Les conditions de la mort d’Oussama Ben Laden peuvent refléter, une nouvelle fois, cette idéologie américaine présente dans certaines productions hollywoodiennes. La manière dont se serait déroulée son exécution, son corps jeté à la mer, l’utilisation de l’expression « Justice est faite», cette impression de vengeance accueillie dans une ambiance proche du délire aux États-Unis, détonnent quelque peu avec l’attribution du prix Nobel de la paix 2009 à Barack Obama. »
Aux États-Unis, le terme culture est assez restreint (peinture, littérature, philosophie) et les créations culturelles sont considérées comme des marchandises. En comparaison, en Europe, compte tenu du fort lien historique à la culture, les services culturels y recouvrent un vaste champ et sont entendus largement. Alors qu’un film constitue une création artistique en Europe et bénéficie d’un régime particulier, outre-Atlantique il ne constitue qu’un simple divertissement, quelle que soit sa portée artistique. Le droit international et le droit européen distinguent les services audiovisuels des oeuvres cinématographiques traditionnellement considérées comme des biens. Cela semble arbitraire, car la véritable valeur de ces oeuvres réside dans leur contenu littéraire ou artistique, non dans le média choisi pour leur support. De plus, la convergence technologique des divers secteurs tirant parti des différents modes de fournitures et médias, a soulevé d’autres questions relatives à la portée et au caractère commercialisable des biens et services culturels, y compris des films. Les États-Unis, dont l’industrie audiovisuelle est le premier secteur d’exportation, réclament une ouverture plus grande des services audiovisuels à la concurrence. Le développement de la régulation des subventions a un impact croissant pour les services cinématographiques, telles que des subventions pour la distribution ou l’exploitation. Il exige une réflexion sur la nature des films et les mesures d’aide au cinéma. L’UE redoute notamment de devoir abandonner son système d’avances sur recette pour la production de films, considéré à Hollywood comme un mécanisme de subvention. Bien qu’hostile avant les années 1980 aux aides nationales au secteur audiovisuel, la Commission, sous l’impulsion de la France, a admis sous condition ce mécanisme. Cette exception garantit, selon elle, le respect de la diversité culturelle face à l’hégémonie américaine. Madrée, la maison de production californienne du groupe AOL Time Warner a toutefois réussi à créer une filiale 100 % française en vue d’avoir accès au compte de soutien français. 
Il faut toutefois se rappeler que le compte de soutien français au cinéma et à l'audiovisuel est alimenté par un prélèvement forfaitaire sur les recettes de tous les films projetés en France, et notamment les films américains qui apportent, bon an mal an, quelque 50 % de ce prélèvement. Sur le site du Sénat français, plusieurs articles expliquent comment fonctionnent « Les Aides publiques au cinéma en France », et l'on peut lire notamment dans le n°3 (« Le Système de soutien financier au cinéma français ») : « La principale originalité du système français est que les interventions directes sur le budget de l'État sont pratiquement inexistantes et les interventions des régions, marginales. Le soutien financier est pour l'essentiel financé en interne, par les contributions obligatoires des entreprises concernées par les exploitations des films : salles de cinéma ; chaînes de télévision ; éditeurs vidéo12. » On apprend ainsi que 11 % du prix de la place de cinéma alimente le compte de soutien, tous films confondus, quelle que soit leur nationalité. D'autre part, 5,5 % du chiffre d'affaires des chaînes de télévision sont prélevés et redistribués principalement au cinéma (un peu plus de 1/3). Enfin, 2 % du plus gros marché des films, l'édition de DVD ou de Blu-Ray, sont ponctionnés pour nourrir ce compte de soutien, dont 85 % sont affectés exclusivement au cinéma. On peut dire ainsi que les films d'avances sur recette en France sont largement financés grâce au cinéma américain, qu'il soit de Hollywood ou indépendant.

More Related Content

Viewers also liked

RevoluciĂłN De 1851
RevoluciĂłN De 1851RevoluciĂłN De 1851
RevoluciĂłN De 1851sebastian1122
 
Taller De Disponible
Taller De DisponibleTaller De Disponible
Taller De Disponiblevanemontoherre
 
PresentaciĂłn Music Hero
PresentaciĂłn Music HeroPresentaciĂłn Music Hero
PresentaciĂłn Music Heroguest9fba37
 
Telecomunicaciones Ddv
Telecomunicaciones DdvTelecomunicaciones Ddv
Telecomunicaciones Ddvddvteleco
 
Trasplante Y SueñOs...
Trasplante Y SueñOs...Trasplante Y SueñOs...
Trasplante Y SueñOs...guest7f6d15
 
Instrumentos que midde los procesos logĂ­sticos
Instrumentos que midde los procesos logĂ­sticosInstrumentos que midde los procesos logĂ­sticos
Instrumentos que midde los procesos logĂ­sticosJorge Diaz
 
iBusiness, au service d'une veille partagée et collaborative efficace
iBusiness, au service d'une veille  partagée et collaborative efficaceiBusiness, au service d'une veille  partagée et collaborative efficace
iBusiness, au service d'une veille partagée et collaborative efficaceXWiki
 
Jesus maria cordoba machado actividad1_mapa_c
Jesus maria cordoba machado actividad1_mapa_cJesus maria cordoba machado actividad1_mapa_c
Jesus maria cordoba machado actividad1_mapa_cJesus Maria Cordoba Machado
 
herramientas web 2.0
herramientas web 2.0herramientas web 2.0
herramientas web 2.0carolina
 
Fronteras Sociales De La Odisea
Fronteras Sociales De La  OdiseaFronteras Sociales De La  Odisea
Fronteras Sociales De La OdiseaEnrique Palacios
 
Présentation nidaa touness
Présentation nidaa tounessPrésentation nidaa touness
Présentation nidaa tounesskheireddinecercle
 

Viewers also liked (20)

RevoluciĂłN De 1851
RevoluciĂłN De 1851RevoluciĂłN De 1851
RevoluciĂłN De 1851
 
Taller De Disponible
Taller De DisponibleTaller De Disponible
Taller De Disponible
 
PresentaciĂłn Music Hero
PresentaciĂłn Music HeroPresentaciĂłn Music Hero
PresentaciĂłn Music Hero
 
Objetivos A Lograr De 5 Amigos
Objetivos A Lograr De 5 AmigosObjetivos A Lograr De 5 Amigos
Objetivos A Lograr De 5 Amigos
 
Telecomunicaciones Ddv
Telecomunicaciones DdvTelecomunicaciones Ddv
Telecomunicaciones Ddv
 
Socializacion V2.1
Socializacion V2.1Socializacion V2.1
Socializacion V2.1
 
La Libertad
La LibertadLa Libertad
La Libertad
 
Trasplante Y SueñOs...
Trasplante Y SueñOs...Trasplante Y SueñOs...
Trasplante Y SueñOs...
 
My Manager
My ManagerMy Manager
My Manager
 
Shraddha
ShraddhaShraddha
Shraddha
 
Instrumentos que midde los procesos logĂ­sticos
Instrumentos que midde los procesos logĂ­sticosInstrumentos que midde los procesos logĂ­sticos
Instrumentos que midde los procesos logĂ­sticos
 
Conflictos
ConflictosConflictos
Conflictos
 
Taran
TaranTaran
Taran
 
Yoga
YogaYoga
Yoga
 
Ciaran
CiaranCiaran
Ciaran
 
iBusiness, au service d'une veille partagée et collaborative efficace
iBusiness, au service d'une veille  partagée et collaborative efficaceiBusiness, au service d'une veille  partagée et collaborative efficace
iBusiness, au service d'une veille partagée et collaborative efficace
 
Jesus maria cordoba machado actividad1_mapa_c
Jesus maria cordoba machado actividad1_mapa_cJesus maria cordoba machado actividad1_mapa_c
Jesus maria cordoba machado actividad1_mapa_c
 
herramientas web 2.0
herramientas web 2.0herramientas web 2.0
herramientas web 2.0
 
Fronteras Sociales De La Odisea
Fronteras Sociales De La  OdiseaFronteras Sociales De La  Odisea
Fronteras Sociales De La Odisea
 
Présentation nidaa touness
Présentation nidaa tounessPrésentation nidaa touness
Présentation nidaa touness
 

Hollywood

  • 1. Hollywood (littĂ©ralement « Bois-de-Houx » en anglais) est un quartier de la ville de Los Angeles (Californie, États-Unis) situĂ© au nord-ouest de Downtown Los Angeles et Ă  l’ouest de Glendale. De par sa cĂ©lĂ©britĂ© et son identitĂ© culturelle en tant que centre historique des studios de cinĂ©ma, le terme « Hollywood » est souvent utilisĂ© comme une mĂ©tonymie du cinĂ©ma amĂ©ricain, et il est par ailleurs souvent utilisĂ© pour dĂ©signer le plus grand quartier de Los Angeles. Ses deux surnoms « StarStruck Town » et « Tinseltown » font rĂ©fĂ©rence au rapport qui lie l'industrie cinĂ©matographique amĂ©ricaine Ă  Hollywood. Aujourd'hui, toutefois, la plupart des sociĂ©tĂ©s de production se sont dispersĂ©es dans d'autres quartiers proches, comme Westside ; mais plusieurs des studios importants tels que ceux de montage, des effets visuels ou encore de postproduction demeurent toujours Ă  Hollywood, comme les studios de la Paramount Picture. PrĂ©sentation : Le quartier est rĂ©putĂ© pour ses studios de cinĂ©ma, les sièges sociaux des grands groupes cinĂ©matographiques et pour ĂŞtre le principal lieu de rĂ©sidence de nombreuses stars. En 1911, Nestor Studios est le premier studio de cinĂ©ma Ă  s'installer Ă  Hollywood. Par mĂ©tonymie, le mot Hollywood dĂ©signe souvent l'industrie cinĂ©matographique amĂ©ricaine prise dans son ensemble, compte tenu de la concentration qui fit ici la fortune de la mĂ©galopole. Cette association est cependant rĂ©ductrice pour un cinĂ©ma amĂ©ricain qui revendique Ă©galement des rĂ©alisateurs de la cĂ´te est, qui ne sont pas affiliĂ©s Ă  cette industrie des images.
  • 2. Histoire : La partie rĂ©sidentielle du quartier de Hollywood occupĂ© par une population relativement aisĂ©e Dans les annĂ©es 1880, un couple originaire du Kansas, Harvey Henderson Wilcox (qui a fait fortune dans l'immobilier malgrĂ© la perte de l'usage de ses jambes Ă  cause de la fièvre typhoĂŻde) et sa femme Daeida Wilcox Beveridge, dĂ©cidèrent de dĂ©mĂ©nager depuis Topeka jusqu'Ă  Los Angeles. En 1886, Wilcox acheta 0,6 km2 de terre dans la campagne Ă  l'ouest de la ville, sur les contreforts du col de Cahuenga. C'est Daeida Wilcox qui choisit le nom « Hollywood » pour la propriĂ©tĂ©, en faisant rĂ©fĂ©rence Ă  une colonie d'immigrants allemands nommĂ©e ainsi et se trouvant dans l'Ohio. Elle en prit connaissance lors d'un voyage en train vers l'est, en discutant avec une femme de lĂ -bas. La sonoritĂ© du mot lui plaisant, le ranch fut baptisĂ© ainsi. Harvey Wilcox crĂ©a peu de temps après une carte de la ville, qu'il complĂ©ta avec les autoritĂ©s du comtĂ© le 1er fĂ©vrier 1887 : c'est la première fois que le nom d'Hollywood apparaĂ®tra officiellement. Avec sa femme comme conseillère, il traça la rue principale, Ă  laquelle il donnera le nom de Prospect Avenue (aujourd'hui Hollywood Boulevard), la bordant comme les autres avenues de toyons (des arbustes). Puis il commença Ă  vendre par lots les terrains longeant l'avenue. Daeida leva des fonds pour la construction de deux Ă©glises, d'une Ă©cole et d'une bibliothèque. Ils importèrent quelques houx anglais pour essayer de donner une raison au nom de la ville, mais les buissons ne s'acclimatèrent pas et ce projet fut abandonnĂ©. En 1900, Hollywood avait un bureau de poste, son propre journal, un hĂ´tel, deux marchĂ©s et avait une population d'environ 500 âmes. Los Angeles qui comptait 100 000 habitants Ă  cette Ă©poque, Ă©tait distante de 11 km de Hollywood. Les deux villes Ă©taient alors sĂ©parĂ©es par des cultures d'agrumes. Une ligne de tramway unique fut mise en place pour joindre Prospect Avenue Ă  Los Angeles. Mais le service Ă©tant inconstant, le voyage durait deux heures. La situation fut par la suite amĂ©liorĂ©e avec la reconversion d'un hangar en Ă©curie.
  • 3. C'est en 1902 qu'ouvrit le cĂ©lèbre Hollywood Hotel, sur le cĂ´tĂ© ouest de Highland Avenue et en face de Prospect Avenue. Cette route, jusqu'alors sale et non pavĂ©e, fut rendue carrossable par la suite. L'annĂ©e suivante, la ville devenait une municipalitĂ©. En 1904 une nouvelle ligne de tramway fut construite, ce qui diminua radicalement le temps de voyage jusqu'Ă  Los Angeles. Son nom, The Hollywood Boulevard, allait ĂŞtre l'une des raisons du renommage de Prospect Avenue. L'autre raison Ă©tait l'annexion de la ville Ă  Los Angeles. En effet, en 1910, les conseillers votèrent son annexion Ă  Los Angeles, surtout dans le but de profiter du système efficace d'approvisionnement en eau de la ville. Celle-ci venait en effet d'achever son aqueduc. Une autre raison de ce vote Ă©tait l'accès au système d'Ă©gouts de Los Angeles. Ainsi, Ă  travers cette association, Prospect Avenue devenait Hollywood Boulevard. Pour anecdote, cela entraina la modification de tous les numĂ©ros des rues du nouveau quartier (ex : 100 Prospect Avenue, sur Vermont Avenue, devenait 6400 Hollywood Boulevard, et 100 Cahuenga Boulevard, sur Hollywood Boulevard, devenait 1700 Cahuenga Boulevard). Industrie du cinĂ©ma : Au cours des annĂ©es 1910, Hollywood devient le principal centre de production de la nouvelle industrie cinĂ©matographique : une lĂ©gende veut que les producteurs aient quittĂ© la cĂ´te Est pour Hollywood afin d'Ă©chapper aux reprĂ©sentants du Trust Edison mais les dĂ©tectives privĂ©s payĂ©s par Edison pouvaient dĂ©barquer sur les tournages dans les studios d'Hollywood pour vĂ©rifier que les cameramen tournaient avec des pellicules d'Eastman, monopole de la Motion Picture Patents Company. En rĂ©alitĂ©, une partie des producteurs est attirĂ©e par la Californie, sa luminositĂ© et son climat ensoleillĂ© (350 jours de soleil par an, comme l'allĂ©guait l'office de tourisme de Los Angeles), la diversitĂ© de ses dĂ©cors naturels (montagne, mer, forĂŞt, dĂ©sert), ses terrains Ă  bas prix, l'absence de syndicats (qui apparaĂ®tront dans les annĂ©es 1930), une main d'oeuvre cosmopolite (indiens, asiatiques, hispaniques pour des rĂ´les de figurants). Les lieux de tournage ressemblent Ă  l'origine plus Ă  des campements qu'Ă  de vĂ©ritables studios. Au dĂ©but de 1910, le rĂ©alisateur D.W. Griffith est envoyĂ© par la Biograph Company sur la cĂ´te ouest des États-Unis avec sa troupe composĂ©e des acteurs Blanche Sweet, Lillian Gish, Mary Pickford ou encore Lionel Barrymore. Ils commencent Ă  filmer sur un terrain libre Ă  proximitĂ© de Georgia Street dans le centre de Los Angeles. DĂ©cidant de prospecter vers le nord, la troupe parvient finalement jusqu’au petit village de Hollywood oĂą elle reçoit un accueil amical. Griffith y rĂ©alise In Old California, le premier film jamais tournĂ© Ă  Hollywood, un mĂ©lodrame mettant en scène des Mexicains occupant la Californie au dĂ©but du XIXe siècle. La troupe de Griffith reste plusieurs mois et rĂ©alise plusieurs courts mĂ©trages avant de retourner Ă  New York. Entendant parler de ce nouvel Eldorado, plusieurs rĂ©alisateurs se rendent Ă  l’Ouest en 1913 mais tous les films tournĂ©s de 1908 Ă  1913 sont des courts-mĂ©trages. En 1912, Mack Sennett y fonde sur un terrain vague le studio Keystone qui devient le principal foyer du cinĂ©ma burlesque. Progressivement se forme une ville champignon. Le premier long mĂ©trage, marquant la naissance de l’industrie du cinĂ©ma Ă  Hollywood - The Squaw Man - est dirigĂ© par Cecil B. DeMille en 1914. C'est au milieu des annĂ©es 1910 que naissent les premières grandes stars du cinĂ©ma amĂ©ricain : Douglas Fairbanks, Florence Lawrence, Florence Turner, Mary Pickford et Charlie Chaplin, les acteurs Ă©tant jusque lĂ  anonymes (la lĂ©gende du cinĂ©ma raconte souvent qu'Hollywood a inventĂ© les stars mais la firme PathĂ© en crĂ©e une dès 1910 avec Max Linder3). Ces stars s'associent en 1919 avec David Griffith et William S. Hart pour former la United Artists, destinĂ©e Ă  l'exploitation de leurs films. Dès 1917, avec le dĂ©veloppement des budgets (dĂ©cors, figurants, costumes) et des stars pour fidĂ©liser le public, les studios ont recours au financement extĂ©rieur des particuliers et des banques dont le prĂŞt est gagĂ© sur les actifs que sont devenus les stars, les scĂ©narios et les rĂ©alisateurs4. Ils achètent des salles de cinĂ©ma, des stalles
  • 4. de première exploitation comme des nickel odĂ©ons, dans les grandes villes du pays. Durant la Première Guerre mondiale, Hollywood devient la capitale mondiale du cinĂ©ma. La pertinence de cette section est remise en cause, considĂ©rez son contenu avec prĂ©caution. En discuter ? Il existe de nombreuses controverses en ce qui concerne le cinĂ©ma hollywoodien. Plusieurs historiens et sociologues analysent le cinĂ©ma amĂ©ricain comme Ă©tant un cinĂ©ma national permis par la grosse industrie que sont Hollywood et Washington. Dans l’oeuvre : Washington Hollywood : Comment l’AmĂ©rique fait son cinĂ©ma, les auteurs affirment que le cinĂ©ma hollywoodien a permis aux États-Unis de se forger une identitĂ© nationale reprĂ©sentĂ©e par le 7e art. Les origines de Hollywood auraient pris naissance grâce Ă  une cristallisation très prĂ©cise entre la politique de l’est et le dĂ©veloppement de l’ouest. Il reprĂ©senterait une arme très importante pour promouvoir le pouvoir politique des États-Unis comme première puissance mondiale Ă  travers le monde et c’est pourquoi Washington n’a jamais hĂ©sitĂ© Ă  renforcer son pouvoir sur cette industrie. Hollywood, « La Mecque du CinĂ©ma » produit des rĂŞves et des images et cela contribue Ă  forger une identitĂ© nationale au sein du pays. Washington reconnaĂ®t Ă©galement la capacitĂ© de Hollywood Ă  promouvoir son marketing sur la population et n’hĂ©site pas Ă  utiliser ses films pour la crĂ©ation d’une hĂ©gĂ©monie dans la culture amĂ©ricaine. Celui-ci met en avant la fiertĂ© nationale et cherche Ă  reprĂ©senter le plus possible l’autoritĂ© grâce Ă  des symboles très prĂ©cis. « Le cinĂ©ma hollywoodien est lĂ  pour divertir, pour rassurer, mais aussi pour promouvoir l’american way of life ». De plus, en ce qui concerne cette mĂŞme controverse, il existe une ambigĂĽitĂ© dans les messages du cinĂ©ma hollywoodien qui cherche constamment Ă  crĂ©er des ennemis contre lesquels la nation doit s’unir pour survivre et c’est grâce Ă  ces mĂ©thodes que le cinĂ©ma rejoint le citoyen dans son appartenance Ă  une nation. C’est pourquoi les thèmes principaux de l’industrie hollywoodienne rappellent souvent des genres issus de la culture populaire amĂ©ricaine. C’est en ce sens que l’on peut affirmer que le cinĂ©ma hollywoodien classique promeut un cinĂ©ma de sĂ©curitĂ© nationale. Les immenses productions que reprĂ©sente ce cinĂ©ma attirent un bon nombre de spectateurs et ceux-ci peuvent prendre position Ă  la suite du visionnement de ces films. Plusieurs idĂ©es politiques sont très dominantes dans le cinĂ©ma amĂ©ricain et les positions officielles qui sont illustrĂ©es ont un poids Ă©norme sur le public. On cherche Ă  filmer la mise en danger de la nation et la capacitĂ© que le pouvoir militaire amĂ©ricain a pour rĂ©ussir Ă  rĂ©tablir la paix et Ă  sauver la nation de l’ennemi. Donc, grâce Ă  ces reprĂ©sentations, la nation dĂ©veloppe une fiertĂ© nationale envers son pays et grâce Ă  ce genre de message, le pouvoir politique peut se garantir une Ă©norme confiance des citoyens amĂ©ricains en temps d’insĂ©curitĂ© nationale. L'un des spĂ©cialistes des superproductions, Florent Pallares, affirme que l'idĂ©ologie prĂ©sente dans les films hollywoodiens « semble s’être radicalisĂ©e depuis les attentats du 11 septembre 2001. Une radicalisation qui s’est traduite par un retour Ă  l’esprit de la conquĂŞte de l’Ouest, basĂ© sur une religion violente, qui n’arrive pas Ă  imaginer un monde en paix autrement que par la prise des armes. Et qui vĂ©hicule parfois une idĂ©ologie douteuse auprès d’un public qui semble, dans sa majoritĂ©, totalement ignorant des processus de fabrication d’un film, n’y voyant qu’un simple divertissement, objectif. Les conditions de la mort d’Oussama Ben Laden peuvent reflĂ©ter, une nouvelle fois, cette idĂ©ologie amĂ©ricaine prĂ©sente dans certaines productions hollywoodiennes. La manière dont se serait dĂ©roulĂ©e son exĂ©cution, son corps jetĂ© Ă  la mer, l’utilisation de l’expression « Justice est faite», cette impression de vengeance accueillie dans une ambiance proche du dĂ©lire aux États-Unis, dĂ©tonnent quelque peu avec l’attribution du prix Nobel de la paix 2009 Ă  Barack Obama. »
  • 5. Aux États-Unis, le terme culture est assez restreint (peinture, littĂ©rature, philosophie) et les crĂ©ations culturelles sont considĂ©rĂ©es comme des marchandises. En comparaison, en Europe, compte tenu du fort lien historique Ă  la culture, les services culturels y recouvrent un vaste champ et sont entendus largement. Alors qu’un film constitue une crĂ©ation artistique en Europe et bĂ©nĂ©ficie d’un rĂ©gime particulier, outre-Atlantique il ne constitue qu’un simple divertissement, quelle que soit sa portĂ©e artistique. Le droit international et le droit europĂ©en distinguent les services audiovisuels des oeuvres cinĂ©matographiques traditionnellement considĂ©rĂ©es comme des biens. Cela semble arbitraire, car la vĂ©ritable valeur de ces oeuvres rĂ©side dans leur contenu littĂ©raire ou artistique, non dans le mĂ©dia choisi pour leur support. De plus, la convergence technologique des divers secteurs tirant parti des diffĂ©rents modes de fournitures et mĂ©dias, a soulevĂ© d’autres questions relatives Ă  la portĂ©e et au caractère commercialisable des biens et services culturels, y compris des films. Les États-Unis, dont l’industrie audiovisuelle est le premier secteur d’exportation, rĂ©clament une ouverture plus grande des services audiovisuels Ă  la concurrence. Le dĂ©veloppement de la rĂ©gulation des subventions a un impact croissant pour les services cinĂ©matographiques, telles que des subventions pour la distribution ou l’exploitation. Il exige une rĂ©flexion sur la nature des films et les mesures d’aide au cinĂ©ma. L’UE redoute notamment de devoir abandonner son système d’avances sur recette pour la production de films, considĂ©rĂ© Ă  Hollywood comme un mĂ©canisme de subvention. Bien qu’hostile avant les annĂ©es 1980 aux aides nationales au secteur audiovisuel, la Commission, sous l’impulsion de la France, a admis sous condition ce mĂ©canisme. Cette exception garantit, selon elle, le respect de la diversitĂ© culturelle face Ă  l’hĂ©gĂ©monie amĂ©ricaine. MadrĂ©e, la maison de production californienne du groupe AOL Time Warner a toutefois rĂ©ussi Ă  crĂ©er une filiale 100 % française en vue d’avoir accès au compte de soutien français. Il faut toutefois se rappeler que le compte de soutien français au cinĂ©ma et Ă  l'audiovisuel est alimentĂ© par un prĂ©lèvement forfaitaire sur les recettes de tous les films projetĂ©s en France, et notamment les films amĂ©ricains qui apportent, bon an mal an, quelque 50 % de ce prĂ©lèvement. Sur le site du SĂ©nat français, plusieurs articles expliquent comment fonctionnent « Les Aides publiques au cinĂ©ma en France », et l'on peut lire notamment dans le n°3 (« Le Système de soutien financier au cinĂ©ma français ») : « La principale originalitĂ© du système français est que les interventions directes sur le budget de l'État sont pratiquement inexistantes et les interventions des rĂ©gions, marginales. Le soutien financier est pour l'essentiel financĂ© en interne, par les contributions obligatoires des entreprises concernĂ©es par les exploitations des films : salles de cinĂ©ma ; chaĂ®nes de tĂ©lĂ©vision ; Ă©diteurs vidĂ©o12. » On apprend ainsi que 11 % du prix de la place de cinĂ©ma alimente le compte de soutien, tous films confondus, quelle que soit leur nationalitĂ©. D'autre part, 5,5 % du chiffre d'affaires des chaĂ®nes de tĂ©lĂ©vision sont prĂ©levĂ©s et redistribuĂ©s principalement au cinĂ©ma (un peu plus de 1/3). Enfin, 2 % du plus gros marchĂ© des films, l'Ă©dition de DVD ou de Blu-Ray, sont ponctionnĂ©s pour nourrir ce compte de soutien, dont 85 % sont affectĂ©s exclusivement au cinĂ©ma. On peut dire ainsi que les films d'avances sur recette en France sont largement financĂ©s grâce au cinĂ©ma amĂ©ricain, qu'il soit de Hollywood ou indĂ©pendant.