4. Introduction
Nous allons dans cet exposé opposer la vision des économistes
libéraux, qui estime que les libertés économiques sont nécessaires
et que l’intervention de l’État doit être aussi limitée que possible ;
aux Keynésiens, qui pense que les marchés laissés à eux-mêmes
ne conduisent pas forcément à l’optimum économique.
Pour cela, après avoir développé les théories de pensées libéraux,
nous étudierons le concept Keynésiens de la monnaie.
6. Les Libéraux
Le libéralisme économique est une école de pensée, qui estime que les
libertés sont nécessaires en matière économique et que l’intervention de
l’État doit y être aussi limitée que possible. Les partisans du libéralisme
économique sont classés en deux grandes familles sont Les classiques et
Les néoclassiques.
Les premiers auteurs libéraux adoptent l’idée de neutralité de la monnaie.
La monnaie est fondamentalement un instrument d’échange. Ses autres
fonctions d’expression de la valeur et de réserve de valeur sont des
aspects particuliers de sa fonction primaire.
D’après ces auteurs, la quantité de monnaie en circulation n’a pas
d’importance puisque les prix s’ajustent à la quantité de monnaie
disponible.
7. Les Libéraux (l’équation de Friedman)
Selon Friedman, P.V = M.Q où P est le niveau général des prix,
V la vitesse de circulation de la monnaie, M la masse monétaire et
Q le volume de transactions.
Son équation est faite pour établir que l’effet monétaire s’annule :
une augmentation de M, c’est-à-dire de la quantité de monnaie mise
en circulation, a pour effet d’augmenter P, le niveau général des
prix, mais n’a aucun impact sur Q, le volume des transactions qui
dépend essentiellement de V, la vitesse de circulation de la
monnaie.
8. Les Libéraux
En effet, la monnaie en circulation entraîne des effets différenciés
sur les prix, et donc sur les comportements des agents
économiques.
Cependant, les théories de ces auteurs sont critiquées sur
plusieurs aspects. L’hypothèse de Carl Menger selon laquelle l’être
humain est un être parfaitement rationnel cherchant à maximiser sa
satisfaction ignore des aspects importants du comportement
humain. L’« homme économique » peut être considéré comme
différent des hommes réels.
10. La théorie de Keynes
A travers différentes théorie, Keynes a développé l’hypothèse que
la demande est le principal facteur déterminant le niveau de la
production et par conséquent celui de l’emploi.
Pour les keynésiens, les marchés laissés à eux-mêmes ne
conduisent pas forcément à l’optimum économique. En outre, l’Etat
a un rôle à jouer dans le domaine économique notamment dans le
cadre de politique de relance.
Keynes applique donc une théorie selon laquelle, nous désirons
de la monnaie pour trois raisons :
Motif de transaction.
Motif de précaution.
Motif de spéculation.
11. La théorie de Keynes (suite)
Keynes démontre que la détention de monnaie ne répond pas
seulement à un motif de transaction, mais qu’elle peut être désirée
pour elle-même, comme n’importe quel bien, soit à titre de
précaution, soit à titre de spéculation.
Ces deux derniers motifs, qui déterminent ce que Keynes appelle
« la préférence pour la liquidité », confèrent à la monnaie un rôle
actif qui exerce une influence sur le taux d’intérêt.
La détention de la monnaie peut ainsi mobiliser des encaisses
stériles car non investies.
12. L’équation de Keynes
L’équation de Keynes sur la monnaie est la suivante :
Y = C + I
Si Y est le revenu, C la consommation et I l’investissement, alors
on peut démontrer qu’une augmentation de l’investissement, d’Etat
pour l’économie nationale, finance à terme l’augmentation de revenu
en générant l’augmentation de l’épargne.
14. Conclusion
En conclusion, nous pouvons donc dire qu’il existe deux
approches de la monnaie. Selon la première, la monnaie
n’a aucune influence sur le fonctionnement de
l’économie. Tandis que dans la seconde, la monnaie est
perçue comme un régulateur, qui contrôle l’économie.