Le Goncourt 1914 attribué à un roman écrit par un jeune journaliste pacifiste! Une vision de la guerre de 14/18 sans auto censure, une description critique et puissante de la vie au front.
1. L’Appel du Sol
L’étonnante redécouverte
du Prix Goncourt pacifiste
de 1914
2. Né à Nyons, (Drôme)
en 1888, Adrien
Bertrand est un
journaliste, poète,
protestant, pacifiste
et socialiste,
(comme Barbusse),
ami de Georges
Clémenceau
3. Mobilisé, engagé en
1914, comme officier
de dragons, Adrien
Bertrand se retrouve
sur le front de Lorraine
4. Son frère, Georges Bertrand-Vigne, est
aussi mobilisé comme officier de
Chasseurs Alpins; ils se rencontreront
d’ailleurs « sous la mitraille » au début
de la guerre. Georges fait partie de ce
XVème corps d’armée composé de
soldats méridionaux qui fut blâmé pour
la retraite de Lorraine.
Leur père, Ernest
Bertrand, pasteur, est
secrétaire général de la
Ligue contre les
embusqués et fondateur
de l’oeuvre de guerre :
« les marraines de nos
Alpins ».
5. • Pendant 3 mois, au front, Adrien Bertrand vivra avec
ses hommes les premiers combats de la bataille de
Lorraine.….;
• Blessé et malade, il est rapatrié dans un hôpital de
l’arrière où il écrira l’Appel du Sol qui paraîtra en
feuilleton dans la Revue des deux mondes
6. • Dans le roman Adrien Bertrand décrit le quotidien
d’un bataillon de soldats méridionaux engagés dans
la bataille de la Marne.
« Parmi les meilleures oeuvres de ce genre ……. Adrien
Bertrand avait des dons littéraires remarquables... Sa
mort à vingt-huit ans est une des pertes les plus cruelles
que la littérature ait subies du fait de la guerre. …. le
Vigny de sa génération. » . Jean Norton Cru, Témoins.
7. « l'Appel du sol, un des meilleurs livres de la guerre, net, vaillant, vivant,
merveilleusement juste en même temps qu'exact, le plus équilibré peut-être qu'on ait
écrit sur la grande renouveleuse de toutes les questions, » Le Figaro 1917
Le succès est immédiat et international …
L’Académie Goncourt décerne le Prix Goncourt 1914 à L’Appel du sol, en même temps
qu’elle décerne le prix Goncourt 1916 à Barbusse pour Le Feu.
Les critiques élogieuses et les traductions suivent très vite.
8. … mais l’auteur, désabusé, ne survivra pas à ses
blessures.
…il y a tant de sang
que j’en suis écoeuré…..
Lettre du 2 mai 1917 à Lucien Descaves,
fondateur de l’Académie Goncourt
9. La Grande Guerre vue par ses témoins
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