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SOMMAIRE

                                                               CHAPITRE I - COURS



              1.1        DIFFERENTS TYPES DE VECTEURS                               1
                         1.1.1       Vecteur libre                                  ,1
                         1.1.2       Vecteur glissant                               1
                         1.1.3       Vecteur lié                                    1
                         1.1.4       Remarque                                       2


              1.2        DEFINITION D'UN GLISSEUR                                   2


              1.3        MOMENT D'UN GLISSEUR EN UN POINT                           3
                         1.3.1       Définition                                     3
                         1.3.2       Remarques                                      3
                         1.3.3       Théorème                                       3
                         1.3.4       Remarques                                      4
                         1.3.5       Coordonnées du moment d'un glisseur            4
                         1.3.6        Changement d'origine des moments              5
                         1.3.7        Coordonnées d'un glisseur : théorème          5
                         1.3.8       Remarques                                      6
                         1.3.9       Exercice                                       7


              1.4        MOMENT D'UN GLISSEUR PAR RAPPORT A UN AXE                  8
                         1.4.1       Définition                                     8
                         1.4.2       Théorème                                       8
                         1.4.3       Exercice                                       8


              1.5        TORSEURS (OU DYNAMES)                                      9
                         1.5.1       Définition                                     9
                         1.5.2       Définition concernant les torseurs             10
                                     a)   somme
                                     b)   moment en 0
                                     c)   équivalence de deux torseurs
                                     d)   torseur nul
                                     e)   remarque
                                     f)   exercice




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1.5.3       Formule de changement de l'origine des moments           11
                          1.5.4       Condition nécessaire et suffisante de l'équivalence de
                                      deux torseurs                                            11
                          1.5.5       Coordonnées d'un torseur      •                          12
                          1.5.6       Invariant scalaire d'un torseur - Automoment             12
                          1.5.7       Comoment de deux torseurs                                12
                                      a) définition
                                      b) le comoment est un invariant
                          1.5.8       Moment par rapport à un axe                              14
                                      a) définition
                                      b) théorème
                                      c) exercice
                          1.5.9       Torseurs spéciaux                                        J4
                                      a)   définition
                                      b)   théorème
                                      c)   couple
                                      d)   remarque
                          1.5.10      Système de vecteurs glissants particulier                16
                                      a) système de vecteurs glissants concourants
                                      b) système de vecteurs glissants parallèles
                          1.5.11      Axe central d'un torseur - Répartition                   18
                                 a) théorème préliminaire
                                 b) axe central : théorème et définition
                                 c) exercices d'application
                                 d) répartition des moments autour de l'axe central
                          1.5.12 Champ de moments                                              24
                                      a) définition
                                      b) équiprojectivité du champ de moments : théorème de
                                         DELASSUS                                              25




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La théorie         des torseurs a acquis   une grande    importance   en
                    mécanique par la grande clarté qu'elle procure dans des problèmes clas-
                     siques. Elle permet de modéliser de manière               remarquable aussi bien les
                     actions       mécaniques        appliquées à un système     que l'état des vitesses
                     d'un solide ( ) Historiquement cette théorie est née de cette profonde
                                  *.
                     analogie        (théorie de la vis de Bail). Elle donne une            expression très
                     concise des théorèmes               généraux à caractère vectoriel en dynamique. Par
                     ailleurs la mécanique analytique n'échappe pas au domaine de ses appli-
                     cations : la puissance virtuelle développée par les actions appliquées
                     à un solide s'exprime systématiquement en connaissant le torseur des
                     actions mécaniques et celui des vitesses virtuelles.


                                    Cette importance           justifie l'étude systématique qui est faite
                     en préambule au cours de mécanique générale.




                     (*)        La couverture représente la formulation du torseur aérodynamique
                                et du torseur des vitesses pour un véhicule automobile.



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-1 -
         I.I      DIFFERENTS TYPES DE VECTEURS - ASPECT PHYSIQUE

                                    Suivant la nature des grandeurs physiques qui peuvent être
                          représentées par des vecteurs, ceux-ci peuvent être divises en trois
                          catégories :
                                        - vecteurs libres
                                        - vecteurs glissants
                                        - vecteurs liés


                           1.1.1      Vecteur libre :

                                                             Supposons qu 'une grandeur physique puisse être
                                                       représentée par un vecteur lié; mais que tout vecteur
                                                       lié équipollent représente la même grandeur. On dit
                               / . »                   alors que cette grandeur est représentable mathémati-
                                                       quement par un vecteur libre.
                                                       Exemple : en mécanique nous verrons qu'un système de
                                     /     r           force de somme nulle, encore appelé couple> est un
                                                       vecteur libre.
                                                       Remarque : on dit que les vecteurs ne sont pas loca-
                                Fig 1.1                           lises.


                          1.1.2       Vecteurs glissants :

                                    Supposons qu'une grandeur physique puisse se représenter par un
                          vecteur lié* mais qu'en outre tout vecteur lié ayant même support repré-
                          sente la même grandeur. On dit que cette grandeur est représentable mathé-
                          matiquement par un vecteur glissant.
                          Exemple : En mécanique du solide indéformable, les forces sont mathémati-
                          quement des vecteurs glissants. Sur la Fig 2, l'équilibre du cadre est le
                          même que la force F soit appliquée en A ou en B à condition de supposer
                          le cadre rigide.




                          Remarque : on dit encore que chacun des vecteurs considéré représentatif
                          de cette grandeur est localisé sur une droite.


                          1.1.3.       Vecteurs lies

                                    Supposons qu'une grandeur soit représentable mathématiquement
                          par un vecteur lié mais que tout autre vecteur lié représente une grandeur
                          différente. On dit que cette grandeur physique est reprêsentable mathéma-
                          tiquement par un vecteur lié.

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-2~
                     Exemple: forces appliquées à un solide dêformàble. Suivant que le point
                     d'application se trouve en A ou en B, la déformation du cadre est diffé-
                     rente.




                                                               Fig 1.3


                      1.1.4       Remarque

                            a/ le nombre de paramètres nécessaires à la représentation de ces
                      trois types de vecteurs est différent.

                                   La description :
                       -d'un vecteur lié       nécessite                 6 scalaires
                       - d'un vecteur glissant      "                    5 scalaires
                                                   ff
                       - d'un vecteur libre                              3 scalaires

                               b/ en général, il est convenu de noter
                                           - un vecteur lié :        [ABj
                                           - un vecteur glissant : (AB)
                                           - un vecteur libre :          AB



      1.2      DEFINITION D'UN GLISSEUR

                                Soit [AB] un vecteur lié. Sur la droite (D) support de [AB] on
                      peut définir un ensemble de vecteurs liés équipollents à [ÂB]. (Voir Fig 4).
                      C'est ce qu'on appelle un glissew?




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•3-
                       Si [ÀBJ est un représentant d'un glisseur, on désigne le vecteur glissant
                       par ( E . On pourra ainsi dire que ce vecteur glissant est constitué par
                            5)
                       l'association d'une droite (D) et d'un vecteur libre v = ÂÎB- On peut noter
                                                                   (ÂB) - {<D), AB}

                       Remarque : II est clair que, de par sa définition, le glisseur est une
                                  abstraction.



        1.3      MOMENT D'UN GLISSEUR EN UN POINT

                        1.3.1       Définition :
                                 On appelle moment en 0 d'un glisseur (AB) le vecteur lié £oS]
                       d'origine 0 et représentant le produit vectoriel OA*AB

                                             OG    « ÔÎ ,. Â5          I              (1.1)
                       On note aussi
                                             M(0) - ÔA ^ ^                            (1.2)




                        1.3.2       Remarques :

                             a/ le choix d'un vecteur lié pour la définition du moment témoigne
                       du souci de particulariser le point de calcul. Ce choix à priori arbitrai]
                       s'éclairera par la suite.

                                 b/ de la définition (1.2) il vient immédiatement

                                             M(0) . M          =   0                  (1.3)


                        1.3.3       Théorème :

                                  Le moment en un point d'un glisseur est indépendant du représen-
                        tant ÂD adopte pour caractériser && glisseur.     --           •• --




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                                  Soit [A'B]           un autre représentant du glisseur (Fig 5)
                                                   f      7
                                  M(Q)     «     OA    A A! ' -       (OA + AAf) A A!
                                                                                    7
                                                                                      '
                                                                «     5X A A7?1 + AA1 A A'B'
                  Mais ÂA1 A Â7^1            «   0      . (ÂA' et A7?1 colinéaires)
                  De plus       AB » A'B1                 (définition du glisseur)
                                  II vient donc :
                                         M(Q)      =     5£' A A7?1    =   ÔA A AB                 (1.4)


                   1*3.4       Remarques

                        a/ Par ce théorème, on voit que le moment en un point est bien une
                  propriété caractéristique d'un glisseur ; on peut prendre n'importe quel
                  point A sur ( ) pour calculer le moment.
                               D

                        b/ On aurait naturellement pu définir le moment d'un vecteur lié.
                  D'ailleurs pour définir le vecteur moment d'un glisseur nous en avons pris
                  un représentant qui est un vecteur lié. Cependant si on avait fait cette
                  définition on aurait pu énoncer immédiatement le théorème suivant :
                            Tous les vecteurs liés équipollents et ayant même support ont
                  même moment en un point.


                   1.3.5.       Coordonnées du moment d'un glisseur

                            Soit un repère orthonormé direct R et un point P de ce repère.
                  Considérons un glisseur ( 2
                                           Â)




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                    ou encore
                                    ^                Ryo - 7 Z - (z0 - z)Y
                                                            )
                                    M,pv     =       ( 0 - z)X - (*o - x)Z
                                                       z                                             (1.5)
                                      W
                                                     [ x - x)Y - (y0 - y)XJR
                                                      (0


                     1.3.6       Changement de l'origine des moments
                              Soit un glisseur (AB) et deux points quelconques 0 et O f . Cher-
                    chons la relation qui existe entre M/Q et M/0t
                                    Par définition
                                        M(Q) m ⣠A £                                               (1.7)
                    et aussi
                                            S(Q|) = 0*1 A AB                                         (1.8)
                    L'équation (1.8) peut encore s'écrire
                                    M(Qf)        =    «fô* 5Î)A AB
                                                 -    Cfô A ÂB + OA A ÂB

                    En utilisant (1.7) on obtient finalement la formule du ohangement de
                    l'origine des moments

                                    M(()f) ~ M(Q) -H O7^ A ÂB                                        (1.9)


                     1.3.7       Coordonnées d'un glisseur ; Théorème :
                           a/ Enoncé :
                               Etant donné un vecteur libre U ? 0, un point 0 et un vecteur lié
                      d5 d'origine ( , tel que ÏÏ.OG - 0* il existe un glisseur et un seul dont
                                     7
                     le vecteur libre soit U et dont le moment en 0 soit ÔG.
                               U et OG sont appelés "coordonnées vectorielles" du glisseur. Les
                     coordonnées de ces vecteurs sont appelées "coordonnées scalaires" du glisseï

                              b/ Démonstration :
                                  Soit un point A appartenant au glisseur cherché. On a
                                            ÔG * -QA A U                                              (1.10)
                     Cette équation, appelée équation de la division vectorielle, n'est possible
                     que si OG.U - 0. Ceci justifie la restriction posée dans l'énoncé.
                               L'équation (10) ayant pour inconnue OA ne possède pas de solution
                     unique. En effet, supposons que QAi et 0^2 soient solutions de (1.10). On
                     peut alors écrire
                                             ÔG = ÔA! A U
                                             5£ = OA2 A U

                     Ce qui par soustraction nous donne                        U A (ÔAx - ÔA2) « 0


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                       Ceci se comprend aisément, le moment étant perpendiculaire au vecteur libre
                       du vecteur glissant, [OGJ ne peut représenter le moment que s'il est perpen-
                       diculaire à U.

                       Multiplions vectoriellement les deux membres de la relation vectorielle par
                       î              _ +          ^ ^ ^
                                     (OG A U ) » (OA A U) A U .
                                                               =                      U2
                                                                   U . (Ôî . U)'- OA ( )

                       Cherchons la solution particulière correspondant à A tel que OA .U » 0.
                       A* est le pied de la perpendiculaire abaissée de 0 sur l'axe du glisseur
                       cherché. On a
                                                                         -ô? - i^i
                                                                                /
                                                                                                         (i.i2)
                                                                          (Un point A quelconque est déterminé par
                                                                                  -> yff   ->.
                                                                           OA =   OA + XU                (1.13)

                       Le point A est unique. Tous les points répondant à la question sont sur une
                       parallèle menée par A* à U. C'est l'axe du glisseur (le produit vectoriel
                       U A OG détermine un vecteur et un seul).


                        1.3.8       Remarques

                             a/ Remarque 1
                                 A un glisseur on peut faire correspondre deux vecteurs U et [pQf .
                       Réciproquement à deux vecteurs U et [OG] on peut faire correspondre un glis-
                       seur et un seul. C'est pourquoi on peut vraiment parler de coordonnées d'un
                       glisseur.

                                 b/ Remarque 2
                                  Si l'on avait défini le moment d'un vecteur lié on aurait pu lui
                        associer deux vecteurs îj et [ÔGJ •

                                 Mais réciproquement à deux vecteurs U et [ÔG] tels que U.ÔG » 0
                       on peut faire correspondre une infinité de vecteurs liés qui seraient tous
                       équipollents et de même support.

                                       Autrement dit, on n'aurait pas pu avoir une correspondance biuni-
                       voque.

                                 c/ Remarque S

                                 On peut parfaitement caractériser une droite (D) quand on connait
                       un vecteur glissant porté par cette droite. Par conséquent les coordonnées
                       pluckériennes de la droite (D) dans un repère orthonormé sont les composantes
                       scalaires d'un glisseur quelconque ayant (D) pour support.




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                  1.3*9       Remarque 2 :
                           On peut parfaitement caractériser une droite (D) quand on connait
                 un vecteur glissant porté par cette droite. Par conséquent les coordonnées
                 pluckéviennes de la droite (D) dans un repère orthonormë sont les composantes
                 scalaires dfun glisseur quelconque ayant (D) pour support.




                   Soit un repère orthonormë R d'origine 0.
                                      +•    []
                                             2                                    il
                   Soit un glisseur (V) » 3 dont un représentant a pour origine A 0 .
                   Considérons aussi O f f'IUp
                                          1 *                                    LQU R

                                                      LiJR
                              1°/ Calculer son moment au point 0
                             _^   + pi M     fû"
                     (0)
                   VL'     - OA A V = 0 * 3 - -1
                                            WR L'JE bJR
                             2°/ Calculer son moment au point O'par la définition


                   M, ,.
                    (         -
                                   -* *
                                   O'A A V        -
                                                         F01'1!1 *F31
                                                             -
                                                                   2
                                                                         =
                                                                           f2-2"
                                                         Lo-il R jJ R NR
                             3°/ Retrouver le moment en O y en utilisant la formule du changement
                                 dforigine

                                              =               +
                                   V)              "(o)           ™* f
                                                  " ol        F-il fi"
                                              = -1        +    -1 A 3
                                                  L3jR • L-iJR LdR
                              ' •»• F °1 F 21 F 2 "
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                                v> -v :! " 1
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      1.4    MOMENT D'UN GLISSEUR PAR RAPPORT A UN AXE


                  1.4.1      Définition :

                                                                     Soient (AB) un glisseur ayant pour
                                                                  représentant le vecteur.glissant (À$),
                                                                  et un axe (X) de vecteur unitaire (a)
                                                                     Soit 0 un point de l'axe (X) .
                                                                     On appelle moment d'un glisseur par
                                                                  rapport à un axe la projection sur cet
                                                                  axe du moment par rapport à un point de
                                                                  lfaxe.
                                                                  M, (A3) =      (ÔA A ÂB).a       (1.14)
                                                                   7
                                                                    (X)




                   1.4.2     Théorème :

                            Le moment par rapport à un axe est indépendant du point choisi
                  sur oet axe.
                                 Soit O 1 un autre point de l'axe ( )
                                                                   X.
                                 Calculons la quantité

                                   (ÔT'A A ÂB).a                                                   (1.15)

                             - [ ( Ï + OA) A ÂB] .a
                                (ÏO

                             »      CT
                                   ( )0 A ÂB) .a -H (OA A ÂB) .a

                   Or      (O'O A AB).a    «       0     (produit mixte de deux vecteurs colinéaires)


                                                       ( 7 A ÂB).a
                                                        Ô!           =   (OA A ÂB) .a - M/ x ( 5
                                                                                         • 3)      (1.16)



                   1.4.3.        Exercice :

                                 Reprenons l'exercice traité au paragraphe 1.3.10 et calculons

                        1°/ le moment par rapport à OX

                                 M. (V) =      (OA A V) .x
                                   6x
                                               H.  *
                                          =    M
                                               ()x
                                                 0'
                                              roi fii
                                                    "-.i . o • °
                                                      NR W,
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                      Résultat évident puisque V coupe l'axe OX.

                         2°/ le moment par rapport à OY

                                           =5           ?
                               V^ r<°>*
                                    oi             [o'
                                           = - 1 . 1 = -i
                                                NR          WR

                         3°/ le moment par rapport à QZ
                                           = s o)
                               V^ r<6] " fo"
                                           = - 1 . 0                 = 3
                                                L3jR L'JR
                         ^°/ le moment par rapport à (D)

                               M
                                   /D^ - « ( o ) ^
                                            =
                                                r-1 . ri/i^i
                                                  oi 1//3             =
                                                                           2
                                                                           -4
                                                .3]         b/^J           ^
                               ou encore
                               M ( =
                                /D ^            V)- s
                                                [2]  fl/>^[                2
                                            =   -2 . 1//3             = -à
                                                .2j R       [l//3J         ^




      1.5      TORSEURS ; (OU DYNAME)


                      1.5.1        Définition :

                                On appelle torseur ou dynome, un ensemble de vecteurs glissants
                      en nombre quelconque.

                                     On le notera par exemple
                                                                                (
                      [T] = {(Â^B!)                         , (ÂTtp             ^?n)}   d-17)




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                        1,5.2       Définitions concernant les torseurs :

                             a) on appelle somme du torseur le vecteur libre somme des vecteurs
                       libres des différents vecteurs glissants
                                             3    =         l ÂÎBi                :                 0-18>
                                                           i-1

                                             3 - Ui + . .. + 5. + . . + tï
                                                  1
                                                             i     .    n

                             b) on appelle moment en 0 du système [T] le vecteur lié d'origine 0
                       somme des moments en 0 des divers glisseurs de (T)

                                             *v 0 -
                                              ()              î O^i A A75T                                       (1.19)
                                                             i=l

                                                           - ^o) * %o)+ •" %(o)+ '•• +<o)
                                 c) Equivalence de deux torseurs
                                       Deux torseurs sont dits équivalents s'ils ont même moment en tout
                       point.

                                 d) Torseur nul
                                 On dit qu'un torseur est nul quand son moment par rapport à tout
                       point de l'espace est nul

                                 e) Remarque
                                     S et M(0) sont dits les éléments de réduction en 0 du torseur [T]
                                 f) Exercice
                              _^  Soit un repère orthonormé direct R, Un glisseur (F) de vecteur
                        libre F = (6,3,6)R passe par le point A tel que ÔA = (2,1,10)R
                                  Déterminer les éléments de réduction du torseur en B tel que
                        OÊ - (6,10,12)R
                                                                          6
                                  a) la somme est           S = F =       3
                                                                                             L6JR
                                       3) le moment en B est                   S (B; = BÎ A î
                                                                                ,,
                                                                                 ..


                                                                               f 21 r 61              r -4 "
                                                BÎ = ÔX - oè             =       1   10         =       -9
                                                                                     2
                                                                             . h°JR u :JR             L- 2 J R
                                                 f-4 1             T 6"               -- -
                        d'où       M,_,
                                     15
                                                      -9       A     3
                                     v /
                                                  L- 2 J R
                                                     o
                                                                   L6JR
                                                                    c.


                                                     48
                                   *(M      =     r~
                                                   +i2 "
                                     W
                                                  L "JE
© [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
-11 -
                      1.5.3       Formule de changement de 1'origine des moments

                                     Soit un torseur [ ]
                                                      l
                                     ^v
                                     M(0)' -         n      ^        ^
                                                    . Y , OA. A A.B.
                                                      L
                                                            i    11
                                                    1=1


                                                     n         __v
                                     M(O') -         'l Ô7!. A ÂjfT
                                                    1=1


                                                     n  _        '    m .
                                     M(O') -         l (ÏÏ'O + ÔAÎ) A ÀTlt
                                                    i=l

                                                      n
                                                      Y (0^0 A AJ*. >' OIT A A.B!)
                                                    ..f;.       11       i i i




                                     M(0f)      -    M(0) -H ÏÏ^O A S             (S   =    l A.B!)     (1.20)
                                                                                           i=l


                      1.5.4       Conditions nëcessaireet suffisante de lféquivalence de deux torseurs

                               a) condition nécessaire (analyse)
                                    Soient deux torseurs [ ] et [r1] équivalents. On a donc par hypothèse
                                                          T

                                   S P - Sf(P)
                                    ()                                   pour ¥ (P)
                                   M(P) = S 0 + P<5 A ?
                                           ()
                                    Mf(P) - Mf(0) t PÔ A "§!
                      d f où
                                    0 •- PÔ A ( - ?f)
                                               §
                      Cette relation doit être vérifiée pour tout P et 0. D'où                   ?=?f       (1.21)

                                  Deux torseups équivalents ont même somme.

                               b) condition suffisante
                               Soient deux torseurs [ ] et [rf] ayant même somme et même moment en
                                                     l
                      un point. Nous allons montrer qu'ils ont même moment en tout point ; c'est à
                      dire qu'ils sont équivalents.

                      Par hypothèse                        M(0) = M'(0)                3 = "§'
                                                           M(P) = S 0 + PÔ A ?
                                                                   ()
                                                           M'(P) = S ( ) + P$ A 3'
                                                                     '0
                      d'après l'hypothèse                  S ( ) = S 0 + PÔ A ?
                                                            'P      ()

                                                    S(P) = Sf(P)             V (P)                    (1.22)


© [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
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                               b) Le comoment est un invariant
                      a) Préliminaire
                                                                                                                      et
                             Le torseur formé de l'ensemble des vecteurs glissants de [Tll
                      [ £ est appelé torseur somme.
                       T|
                                   [TI] = {(AiBi), ..., ( t , ..., (Â~TT)}
                                                         O)
                                   M'               f ( a i - 3 r ) , . . . » ( a j a j > > • • • > < a p a p> }
                                  La Vsomme (S) de ce torseur est par définition
                                          ^       n     ^      p      ^
                                          S -      £ A.B. + l a. g. --        S x + S2
                                                 i-.l > *     j=j J J


                      Le moment M(0) est par définition
                                  ^              n   ^        ^   p ^
                                  M(0) -         £ OA. A A.B. + £ Oa. A o-g.
                                                          X L
                                                1-1             j-1 J  J J



                                            -       Mi(0) H- Mz(0)


                                       : Le torseur somme a pour somme la somme des sommes des torseurs
                                        constitutifs et pour moment en un point la somme des moments
                                        des torseurs constitutifs.


                      ^ 2l2-.Ê££-iî2-.i2Y£EΧB£
                                  L1automoment du torseur [ ] = [ l + [iz] est un invariant
                                                           T     i]
                                  U 0 -';($! + t2) pi(0) +S2(0)J
                                   ( )
                                                =      SiM!(0) -»• ?2Mi(0) + "S^CO) + ^ (0)
                                                                                       2
                                                - - ^ 0
                                                   $ ( ) + "§2fi2(0) + .C12

                          S.M(O) est invariant                         (automoment de [ T )
                                                                                         Y
                          SiMi(O)                                      (    -      " [i )
                                                                                        T]
                          ?2S2(0)                                       ( "'       " [2 )1]
                          Ci2 différence de deux                       quantités invariantes est invariant.

                                c) Remarque. Comoment d'un torseur avec lui-même.
                                   Le comoment est
                                                                    CH       -      2 1i . M!(O)                   (1.25)
                                                                !
                      c'est à dire deux fois 1 automoment




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                        1.5.8      Moment par rapport à un axe
                                a) Définition
                                   On appelle moment du torseur [ ] par rapport à un axe (X) la somme
                                                                  l
                                   des moments par rapport à cet axe des différents glisseurs qui cons-
                                   tituent le torseur.. On note
                                                      n            _^ ^
                                         M(X) =       l (OA.^ A.-A^). a                    (1.26)
                                                     i=l
                                     a désignant un vecteur unitaire de l'axe

                             b) Théorème
                                Le moment par rapport à un axe est la projection sur cet axe du
                       moment par rapport à un point de l'axe.
                                                       n
                                     M(X)       =      l ( I A ATIt) a
                                                          OT
                                                      i=l


                                                        n   ^     ^ _^
                                                      ( l OA. A A.BO a
                                                       i=l l   XL


                                     M(X)       =     M(0) . a

                             c) Exercice
                                Montrer que le moment par rapport à un axe d'un torseur est égal
                       au comoment du torseur et d'un vecteur unitaire porté par l'axe.
                                Soit [Y] un torseur d'éléments de réduction en un point 0, S et
                       M(0). Soit^(X) un axe quelconque mais passant par 0 et défini par un vecteur
                       glissant (a), qui peut alors être considéré comme un torseur particulier [ x
                                                                                                 T]
                       d'éléments de réduction a et S 0 = 0.
                                                     ()
                                Le comoment de [ ] et | x est selon la définition (1.23) S 0 . ,
                                                f      j[                                   ()a
                       ce qui nous donne bien la définition du moment du torseur [ ] par rapport à
                                                                                  T
                       l'axe ( )
                              X.
                                Naturellement, on peut prendre ceci comme définition du moment par
                       rapport à un axe.


                       1.5.9       Torseurs spéciaux
                                a) Définition
                                     Un torseur est dit spécial si       ^ .S 0 = 0
                                                                             ()            (1.27)

                                b) Théorème : condition nécessaire pour qu'un torseur soit équivalent
                                   à un vecteur glissant unique



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                                Soit un torseur jjf] donné par ses coordonnées vectorielles S et
                      M(0) . Pour que le vecteur glissant (AB) soit équivalent à [ ] on doit avoir
                                                                                    T
                      condition nécessaire et suffisante
                                                  ÂB           =   "S
                                             —> —>                 -*-       •               ->
                                             OA A AB           =   M(0)      ce qui implique S ^ 0
                                                                                             S0 . =0
                                                                                               () ?
                      Le torseur est spécial.
                                    S'il en est ainsi on aura
                                                     Ot = * A *<°>          + xî   .               (K28)
                                                                   S2
                      D'où le théorème
                               Pour qu'un torseur soit équivalent à un vecteur glissant il faut
                      et il suffit que
                                                S ^ 0
                                          "S.M(O) « 0
                      Le vecteur glissant est unique, on a AB « S et le support passe par le point
                      A tel que
                                          OA* = S A ^<°>
                                                    S2

                      On dit dans ces conditions que le vecteur glissant est le représentant
                      canonique du torseur.
                               c) couple
                      a) définition
                               On appelle couple tout torseur dont la somme est nulle £ = 0. C'est
                      un torseur spécial car b Jï(0) = 0 .
                      3) théorème
                               Le moment d'un couple en un point quelconque est êquipollent à un
                      vecteur fixe non nul ; le vecteur libre dont il est un représentant est appe-
                      lé moment du couple
                                          S P = ^ 0 + PÔ A ?
                                           ()    ()
                                   & P = S 0 pour V (P)
                                    ()    ()                                                       (1.29)
                      d'où le théorème

                               d) Remarque

                               Lorsqu'un torseur est spécial il est équivalent soit à un vecteur
                      glissant unique soit à un couple.




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-16-
                        1.5.10       Système de vecteurs glissants particuliers
                                a) Système, de vecteurs glissants concourants
                                                                          Soit un système de vecteurs glissants
                                                                          (A.B.) passant tous par un point 0
                                                                           — la somme est
                                                                                            » - j, ^
                                                                                                   n

                                                                                                                  (1.3Û)
                                                                                    n   ^   _^
                                                            - le moment est M(0) = £ OA^AA.B.
                                                                                   i=l
                       Prenons un vecteur glissant (AB) passant par 0 et tel que AB = S
                                                          S = AB           par hypothèse
                                     on a
                                                          M0(AB) = o - MO[T]                          (1.31)
                       Par suite le torseur [ ] est équivalent à un vecteur glissant unique passant
                                             l
                       par 0 et tel que AB = S. Ce vecteur glissant unique est appelé résultante du
                       torseur. C'est le théorème de Varignon pour les vecteurs flissants concourant^
                       (la résultante est un vecteur glissant alors que la somme est un vecteur libre)
                                b) Système de vecteurs glissants parallèles
                                                               Les vecteurs glissants étant tous parallèles, on peut
                                                               poser
                                                                         A.B.       A. u               (1.32)

                                                               - la somme est S =      v X. +
                                                                                       £    u
                                                                                          X
                                                                                      i-1


                                                                                  -   ( I V u
                                                                                      i-1
                                                                 (cette somme naturellement peut être nulle mais ce
                                                                 cas a déjà été envisagé - voir couple)
                                                                                       n
                                                                 Nous prendrons donc £ X- ^ 0 par hypothèse
                                                                                      i=l


                       - le moment est
                                               n                 ^
                                                     OA
                                M(0) =         J!     i A xi u
                                              i=l


                                                r X. —^ A -^
                                                ) L OA. u
                                                      L
                                               1=1
                                ^         n      ^
                                M(0) = ( £ X^ OA^) A u
                                        i=l
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mais comme
                                                               - 17 -
                                         J, X. / 0 par hypothèse, on a
                                        i=l - X '
                                                   n       ^    n      y
                                                   I X i OA£ - ( I X£) OG
                                                  i=l          i=l .

                     G étant le barycentre des points A. affectés des coefficients X.. On peut
                     donc écrire
                           +          S • • —* +
                           M(0) - ( l X.) OG A u
                                     i=l X


                                        - ONG A       l Xi u
                                                     i-1'

                                 ^ 0 - OG A S
                                  ()                                                    (1.33)


                              Soit maintenant un vecteur (AB) tel que AB =       S et passant par
                     G tel que
                               y      n     m ^
                              OG =    l X £ OAt
                                     i=l


                     ° na                      , ^= 1             ,     ,    '          (1-34)
                                              MO(AB) = OG         s » M(O)
                     Le vecteur glissant (AB) est équivalent au torseur donné. D f où le théorème
                     pour les vecteurs glissants parallèles.

                               Un système de vecteurs glissants parallèles est équivalent à un
                     vecteur glissant unique de vecteur libre Sdont l'axe passe par le barycentre
                     des ^points A- affectés df un coefficient égal à la mesure algébrique du vecteur
                     A.B. sur l'axe de direction commune.
                       t-   ls




                      Conclusion :

                               Le théorème de Varignon s'applique donc lorsque le point de concours
                      des vecteurs glissants est rejeté à l'infini.




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-18-
                                       !
         1.5.11 AXE CENTRAL D UN TORSEUR ; REPARTITION


                                 a) Théorème préliminaire :
                             If Enoncé :                      *
                                 Pour que le moment d'un torseur T] soit constant le long d'une
                       droite (à)* il faut et il suffit que cette droite soit parallèle à la
                       somme 5 de [r]^ (supposée différente de zéro)
                                 2/ Condition nécessaire
                                                                         Soit (A) une droite et soient M et N
                                                                      deux points distincts sur cette droite. On
                                                                      a donc

                                                                            M(M) " M(N)     par hypothèse

                                                                      On peut toujours écrire $LM « M. v + MNA £

                                                                      On doit donc avoir ïS A ? =    0

                                                                      Par hypothèse   îS ^ 0
                                                                                      £   * 0

                                                                      Donc, pour que le produit vectoriel soit
                                                                      nul, la seule condition possible est d'avoir
                                                                      MN colinéaire à £ et donc (A) parallèle à ^
                                                                      (Fig 1.13)


                                                                          3/ condition suffisante
                                                                            Soit (A) une droite parallèle à S et
                                             __^          _^          soient M et N deux points distincts sur cette
                        droite. On a         MN     =   x S    . O n peut aussi écrire
                                       S
                                        (M) * Ô(N)+ ™ * *
                        et donc on a bien
                                                                    = S
                                                               V)     (N)


                                 b) Axe central. Théorème et définition

                                  Nous avons vu que tout le long d'une parallèle à. "S le moment d'un
                        torseur est constant.

                                    Nous allons chercher maintenant le lieu des points I tel que
                        Mx T x = AS, c'est à dire le lieu des points tel que le moment soit colinéaire
                                    à la somme.

                              l/ Théorème
                                  Si la somme S d'un torseur [T n'est pas nulle3 le lieu des points
                        I où le moment de T est colinéaire à S est une droite (à) parallèle à ~È
                        appelée axe central.

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1.10      AXE CENTRAL D y UN TORSEUR ; REPARTITION


                1.10.1       Théorème préliminaire :

                     a/ Enoncé :
                         Pour que le moment d'un torseur [r] soit constant le long d'une
               droite (à)* il faut et il suffit que cette droite soit parallèle à la
               sommet de T* (supposée différente de zéro)
                         k/ Condition nécessaire
                                                                   Soit (A) une droite et soient M et N
                                                                deux points distincts sur cette droite. On
                                                                a donc
                                                                                        par h
                                                                        *V) * *V)            yp°thëse
                                                                On peut toujours écrire M,.,,. = M / M N + MNjt £
                                                                                         (M;       (N;
                                                                On doit donc avoir    Mîï A ? =    0

                                                                Par hypothèse    MN ^ 0
                                                                                  I   + 0

                                                                Donc, pour que le produit vectoriel soit
                                                                nul, la seule condition possible est d'avoir
                                                                MN colinéaire à "s et donc (A) parallèle à £
                                                                (Fig 1.13)


                                                                   c/ condition suffisante
                                                                Soit (A) une droite parallèle à S et
                                     _^           ^       soient M et M deux points distincts sur cette
               droite. On a          MN     =   x S . On peut aussi écrire
                               S        =   5
                                (M)         (N) + ™ * S
               et donc on a bien

                                                      V)       ~ 2(N)


                1.10.2       Axe central. Théorème et définition

                         Nous avons vu que tout le long d'une parallèle à 3 le moment d'un
               torseur est constant.

                         Nous allons chercher maintenant le lieu des points I tel que
               Myjy = XS, c'est à dire le lieu des points tel que le moment soit colinéaire
                         à la somme.

                     a/ Théorème
                         Si la somme 5 d'un torseur [ 7 n'est pas nulle> le lieu des points
                                                     î]
               I où le moment de [T est colinéaire à S est une droite (à) parallèle à 3
               appelée axe central.

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                                    *                                    •** S * M. v
             II passe par le point I tel que                            01 «      *—*-                    (1.35)
                                                                               S2
                      b/ démonstration vectorielle :
                       D'après le théorème préliminaire 1.9%1 le lieu, s'il existe, est
             une droite parallèle à $f car s'il existe un point I, tous les points répon-
             dant à la question sont sur une droite menée par I, parallèlement à "$.

                             Cherchons donc un point I qui répondrait à la question c'est à dire
                                                    5
                                                      d) = x*
             On sait que le torseur considéré £r] peut être caractérisé par ses éléments
             de réduction s et 5/0 supposés non nuls. On peut donc écrire
                             S
                              ( ) - g 0 + *•*
                               I     ()
                                 A S * 5(Q) + î$ à £
                                                                                            =
             Mettons cette expression sous la forme                          [x£ "" ^/QV]       ï$ A *>   (1.36)
             ce qui revient à résoudre cette équation vectorielle par TÔ.

                       Il n'y aura existence de la solution que pour [ ? - ^/0J •• $ • 0
                                                                      x
             c'est à dire pour                                              .
                                            39 tf
                                      X         (Q)
                                                i2i                            (K37)
                                                                   S2
             5.M. v automoment du torseur, invariant,  est aussi invariant puisque S2
             est aussi invariant. On l'appelle le "pas" du torseur Pi]. Nous avons déjà
             résolu une équation telle que 1.3.6 au paragraphe 1.3./,*pour un point I*
             particulier tel que oî* . 3 - 0 c'est à dire étant la projection de 0
             sur la droite cherchée. Selon le résultat 1.13 on a donc
                          ..^..•IjLïffil                                                                  (LU)
                                   S*

             Ce point est unique.
             Et donc la droite (A) lieu des points I sera telle que

                             5Î = 6Î* + x ?                                                               (1.39)
             selon (1.11)
                        En conclusion, tous les points I répondant à la question sont
              situés sur une parallèle à ? menée par I*. Cette droite est l'axe central
              du torseur [ ] ayant A pour pas.
                          T,


                                                     o-r - ll^>
                                                            S2

                                                     5l        =    ÔI* + x S                              (1.40)


                                                        x      . Lia.
                                                                        S2


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                           c/ Détermination analytique
                           Considérons un repère orthonormë direct R et soit [ ] un torseur
                                                                               l
                 dont les éléments de réduction en 0 sont 'g et &/o supposés non nuls tels
                 que
                                     è - <X,Y,Z)R
                                                     =    ( M N
                                                           L   )
                                            ^0
                                             ()            '' R

                  Soit un point P quelconque défini par                                  ÔP «   (x,y,z)_
                  On a                      S (p) = Ô(Q)            + PÔ~ A 3

                                                                                    x
                                            Mm        =
                                                           M
                                                           M        +
                                                                        M
                                                                        -y     «
                                                                                   fY"
                                              ^ '              NN        Z
                                                                        -?          Z
                                                           L JR         L JR       L7 J R

                                                           [L - yZ + zY
                                            M. .            M - zX •*• xZ
                                              1 ;
                                                            N - xY •+ yX •_
                                                                         J
                                                           u                   K
                                                                f
                  Si le point P appartient à l axe central on doit avoir M(-r                             = X S
                  Soit analytiquement
                                            L - yZ + zY]    fXx"
                                            M - zX + xZ   « XY                              ou encore
                                            N - xY + yXjR   [XZJR


                           L - yZ + zY    M - zX -<• xZ   N - xY + yX     .                                  (....
                                X      '"      Y        *      Z      *' A                                   U.^U


                  Remarque : Pour résoudre (1.41) on tiendra compte des considérations par-
                  ticulières d'un problème donné.

                  1.10,3        Exercices d'application :
                        a/ Exercice n° 1
                                                                            >u         y^
                            L'axe central d'un torseur passe par le point I tel que Oi =
                  (6,3,2) dans un repère R. La somme du torseur est «g = (10,4,-3), le pas
                  est positif et le module de M(I*) est de 50.
                                  Déterminer le moment en 0 du torseur.

                                  Le moment M, m^ a la direction de la somme géométrique M. ^ « X?
                  Le pas X étant positif, le vecteur unitaire U de l'axe central peut être
                  défini par <5



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                                                                         "iol                    fio"
                                                                           4                       4
                                             î                           L-3J               _    L-3JR

                                             |S|         /io 2 + 42 + (-3)2                      5/T

              Par conséquent

                              S          =
                                (I*)               ^(I*)1^
                                                         .4
                                             -     5 0 . -M*
                                                          5/5

                                                    FlOO]                F 44,84"
                              SU*}
                               (I
                                  ;
                                             - -7=1   40            -,      17,7
                                               «^ *- •*
                                                    -30                  -13,3 J' R
                                                                         *-


               Le moment en 0 sera donné par

                              S          =               +   oî          ?
                                  (0)            V)              **
               Calculons OÎ* A ?

                                                       [6] fioi                         r-i7~
                              01* A S                   3 »  4                  -        +38
                                                       WR NR                            L-6j R
               et donc on a

                                                    I" 44,84]                f-17*
                              M     }    •-           17,7           +       ^38
                                  > *                —ii i
                                                    L-i3,3 J    R            L- 6AJ R
                                                                              —


                                                    f 27,84"
                              5              =       55 7
                                  (0)
                                   (0)
                                                       '
                                                    L-»9.3jR


                         b/ Exercice n° 2
                               Les coordonnées (éléments de réduction) d'un torseur sont

               ~S   =    (10,6,4)                   ^/O^     *      (6,3,-6) dans un repère brthonormë'R [0,X,^,1]
               Déterminer le point I où l'axe central (A) rencontre le plan (0,Z,X).




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                                      y
                                                   _3             1 x IL -            IL
                                          l   ~     76 ~          6       38 • "    ~ 76
                                                                                                     "il"
                                                                                                     ~ 38
                      Le point I a donc pour coordonnées dans R :                           01 *         0
                                                                                                       IL
                                                                                                     L"76jR




                               •dl Répartition des moments autour de l'axe central
                                                                                                Soit un point P quelconque
                                                                                             qui se projette en I sur l'axe
                                                                                             central.
                                                                                                   On a d'une manière générale
                                                                                             s
                                                                                              (p)       • s(i)+ ** * *
                                                                                             Mais I appartient à l'axe cen-
                                                                                             tral A et donc
                                                                                                         = x
                                                                                                   "CD          *
                                                                                              donc

                                                                                              S(p) •-        A 1 -H PI A S

                                                                                              Posons     AS = PH
                                                                                                     PI A S « PK
                                                                                              On écrit donc :
                                                                                   M(p) « PH -H    PK                (1.42)
                       On voit immédiatement que PK est perpendiculaire à PH et donc
                  .    fS . PÊ - 0 .                                                                                 (1-43)
                       On voit aussi que PI perpendiculaire à S d'où PI . S = 0                                      (1.44)
                       Calculons maintenant le module de M._, noté M(p• On a
                       Mfp^ =        (PH)2 + (PK)2               en considérant 1.43
                       PH = AS                ->   (PH)2 =            A2S2
                                                          " "i    -     ""•"1 •

                       PK     =   PI A S
                       JPK| =         | Î . ||
                                       P|     ^                             en considérant (1.44)
                            =          d . |s|                    si d désigne la distance de P à l'axe central
                       donc       (PK)2 = d2 S2


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                                                               2
                        Finalement                   .M    (       -   (A2 + d2) S2

                        et
                                                      |M(p)l       -   | | . /d* + A*
                                                                        S                                         (1.45)

                        De (1.42) et (1.45) on peut donc tirer les propositions suivantes quant à
                        la répartition des moments autour de lfaxe central

                                  l Remarque 1
                                 Le moment en un point quelconque est la somme de deux vecteurs,
                       l'un constant AS parallèle à la somme géométrique, l'autre variable PÎ * £
                       perpendiculaire à la somme géométrique et dont le module varie proportion-
                       nellement à la distance du point à l'axe central, ce qui revient aussi à
                       dire que tous les points situés à une même distance de l'axe central, c'est
                       à dire sur un cylindre d'axe A, de rayon d, ont des moments qui ont même
                       module.

                                 2/ Remarque 2
                                       L'axe central est le Heu des points dont le moment est minimum
                       en module.



                                                                                     Ce qu'on vient de dire est
                                                                                  évident si on représente en un
                                                                                  point quelconque A la gerbe de
                                                                                  sommet 0 des différents vecteurs
                                                                                  moments.

                                                                                     Pour un torseur donné, rappe-
                                                                                  lons que 1'automoment est inva-
                                                                                  riant, c'est à dire
                                                                                        ->     ->     =
                                                                                             • ^YO       constante

                                                                                  Par suite les vecteurs de la gerbe
                                                                                  de sommet A représentatifs des mo-
                                                                                  ments en tous points du torseur ont
                                                                                  leur sommet dans un plan perpendi-
                                                                                  culaire à s •

                             Donc le moment est minimum s'il a la direction de S, c'est à dire si
                       le point correspondant appartient bien à l'axe central.



        1.5.12 CHAMP DE MOMENTS

                                 a) Définition

                                 Si on se donne le moyen de faire correspondre à tout point P d'une
                       certaine région de l'espace un vecteur lié [ ( ) d'origine P on dit qu'on
                                                                   fp]
                       définit un champ de vecteurs.

                                 En particulier, étant donné un torseur [ ] à tout point P de
                                                                         T,
                       l'espace correspond le moment S/px du torseur en P. Le champ constitué par
                       les vecteurs H/p est appelé champ de moments.

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                     II est caractérisé par la formule liant le moment en deux points F et Q

                                             = S          +
                                     V)           (Q)          ** * *
                     S étant la somme du torseur considéré ;

                               b) Equiprojectivité du champ de moments : Théorème de Delassus
                               l Propriété du champ de moments : un champ de moments est.êquipro-
                     jectif
                                                                     Soient M et N deux points quelconques. On a

                                                                        5                +
                                                                        (M) • *<H)           ™ **
                                                                 Multiplions scalairement les deux membres de
                                                                 cette relation par MJ|

                                                                 M(M)- ™       = M(N). MN                (1.46)
                                                                  Si l'on pose î^ • xî, (1.46) s'écrit encore

                                                                 3
                                                                   (M) '" = 3(N) ' "
                                                                  autrement dit, la projection des moments en
                                                                  M et N sur le support de MN est constante.
                                                                  C'est ce qu'on appelle la propriété d'équi-
                                                                  projectivité.

                                                                     2/ Réciproque de lrénoncé : Théorème de
                                                                        Delassus
                                                                            Tout champ équiprojectif est un champ
                                                                            de moments.
                     Démonstration
                               Considérons, par hypothèse, trois points quelconques 0,P,Q non
                     alignés et un cliamp de moments équiprojectif. On peut donc écrire

                               ^D5* = ^cor5* —* P(P)-%)] -^ = °
                                    =
                                       ()
                                        o              3                                                      <•)
                                                                                                             (b)
                               !-(Q)-5 ! '3 —* ï^"> '* ~~ °
                               V
                                (P) ^ = ^ Q ^
                                         ()                             *      P<P) -*W)J ' ^ = °            ()
                                                                                                              C

                                     la dernière relation peut s'écrire encore

                                                                              (5$
                                   P(P) -^(0)>."^(Q).-W                           -0t)   - °

                                     ou en développant on obtient l'expression               suivante

                      <VrV)>°~3 - ^(P)^(o))5? - ^(Q)^(o)>^+ ^(Q)^(o)>^ • °

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                       qui devient, compte tenu de (a) et (b)
                                                                   + (
                                       (
                                         Vr V») °Q                    *(Qr V>> ^= °
                                      Nous avons finalement les trois relations suivantes :

                                                                      ?<p)- > J «* • °
                                                                             )              <a>
                                                                      [V(Q)- V(Q)] ÔQ - 0   (b)   (1.47)

                                         [V)-*«J ^ + P(Q>-*«»1^                     =
                                                                                        °   ()
                                                                                             c



                                 Considérons maintenant une base orthonormée R d'origine 0 et de
                       vecteurs unitaires x^ X£ X3 qui ont pour extrémité KI, K£, K3.

                                 Appliquons les relations (1.47) aux extrémités des vecteurs uni-
                       taires. L'expression (1.47 a) ou bien (K47 b) donne

                                 P(Kl)-^(o)] * - °
                                 ^(K2rV)]^ = °                            —• ^(KD- V)l- ^= ° (1-48)
                                 p
                                  (K3r ^(o)J ^3 = °
                                       L'expression (1.47 c) donne également
                                 [
                                  V)" % ] ^ - ^(K2)-^(0)].Si = o
                                       )•
                                 [
                                  V2r V)i- ^3 + [V3r *«»] • ^= °
                                .P(K3>-^Q)l- ^+ tv(Kl)-v(0)]. 0^3 = o
                                       qui sous forme indicielle deviennent

                                                                      [
                                 F(KÏ)- *«»] ° j '
                                              *                          V ) > ^ = °
                                                                          j - ) r                  ( 4 )
                                                                                                    K 9



                       Posons        r.. =       (V(Ri)- V(Q)) ôl.                                (1.50)


                       Les relations (1.48) et (1.49) s'écrivent alors

                                                               r      - 0          i=j      )
                                                                1J
                                                                                            >     (1.5-1)
                                                   r.. + r.. - 0                   i*j      )

                        (1.51) nous permettent de dire que les r.. sont antisymétriques par rapport
                        aux indices.




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                                Considérons maintenant un point P quelconque. Ses coordonnées
                      dans la base R seront

                                                       3                             3
                                        -+
                                        OP         =    7 x. x.  x x         =           y   1 -*1
                                                                                             x. OK.                                    (1.52)
                                                       i=l                           i=l        .-
                      Pour ce point P la formule (1.47 c) peut s'écrire

                               P(P>-V'^ - - P(Q)-^(0)]. 6*
                                                                       =
                                                                            - P(Q)- *<o>l j xi «i
                                                                                           ,
                                                                       =
                                                                            - j,xi ^(Q)-V>)]-oti
                      Mais la formule (1.47 c) donne toujours

                                                                      =
                               P(Q)- *<o)J °*i                             - tVr v(0)J 55
                      D'où

                                I ( ) ^ 0 ] • °Q
                                 ? P - ()      "                          '            j Xi ^ K )  P « 55
                                                                                        ,    (i- 0

                      On peut donc écrire en divisant par OQ f 0
                                   ->
                                   V
                                              -»•                  v             r"^           "^    i
                                    () V 0
                                     P" ( )             =
                                                                 .£, Xi     LV
                                                                             (Ki)" V 0 J
                                                                                    ()



                                    ) ^ 0 - Xl P K r  )
                                    P - ()       (i    01                                       +X
                                                                                                     4V(K2)- % 1
                                                                                                              )      +X
                                                                                                                      3^(K3)- V(Q)]

                      Multiplions scalairement par x'i = OKi,                                        X£ - OK£ et KS = OKa successivement.
                      On obtient, en utilisant (1.50)

                      ^ P " ^ 0 ^ ' *!
                       ( ) ()                                =    Xl
                                                                       'ri1 + X2r21 + X3r31
                      [V(p)- V(Q)] . x2                     - xr.r12 -f x2r22 + x3r32

                      [V(p)- V(Q)] . x3                     =    Xl       r 13 + x2r23 + x3r33

                      Compte tenu de (1.51) on peut écrire ces dernières relations sous forme
                      matricielle
                                                                                 r
                               •*
                               V
                                             •*•                 r°                  i2 ri3 fxi
                                (P)"" V(0)             =
                                                              "r!2           °    '23.1 X2
                                                            " Lr13           ""r23 ° J LX3.

                      V x p v - V, v est le produit d'une matrice antisymétrique par un vecteur. On

                                                                                                                * r r 2s
                                     peut donc le représenter par un produit vectoriel
                                                             -* .>
                                                             V
                                                                 (P)" V (0)              =   -± - -*
                                                                                             " A Ô?      avec ft =        -r13
                                                                                                                          L ri 2 J R


© [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
-28-
                       et on a donc


                                               =                                      (K53)
                                      *<p>          V) * ™ * "
                       qui est bien l'expression qui caractérise un champ de vecteurs et donc un
                       champ de moments en particulier.




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Mecanique du solide cours

  • 1. SOMMAIRE CHAPITRE I - COURS 1.1 DIFFERENTS TYPES DE VECTEURS 1 1.1.1 Vecteur libre ,1 1.1.2 Vecteur glissant 1 1.1.3 Vecteur lié 1 1.1.4 Remarque 2 1.2 DEFINITION D'UN GLISSEUR 2 1.3 MOMENT D'UN GLISSEUR EN UN POINT 3 1.3.1 Définition 3 1.3.2 Remarques 3 1.3.3 Théorème 3 1.3.4 Remarques 4 1.3.5 Coordonnées du moment d'un glisseur 4 1.3.6 Changement d'origine des moments 5 1.3.7 Coordonnées d'un glisseur : théorème 5 1.3.8 Remarques 6 1.3.9 Exercice 7 1.4 MOMENT D'UN GLISSEUR PAR RAPPORT A UN AXE 8 1.4.1 Définition 8 1.4.2 Théorème 8 1.4.3 Exercice 8 1.5 TORSEURS (OU DYNAMES) 9 1.5.1 Définition 9 1.5.2 Définition concernant les torseurs 10 a) somme b) moment en 0 c) équivalence de deux torseurs d) torseur nul e) remarque f) exercice © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 2. 1.5.3 Formule de changement de l'origine des moments 11 1.5.4 Condition nécessaire et suffisante de l'équivalence de deux torseurs 11 1.5.5 Coordonnées d'un torseur • 12 1.5.6 Invariant scalaire d'un torseur - Automoment 12 1.5.7 Comoment de deux torseurs 12 a) définition b) le comoment est un invariant 1.5.8 Moment par rapport à un axe 14 a) définition b) théorème c) exercice 1.5.9 Torseurs spéciaux J4 a) définition b) théorème c) couple d) remarque 1.5.10 Système de vecteurs glissants particulier 16 a) système de vecteurs glissants concourants b) système de vecteurs glissants parallèles 1.5.11 Axe central d'un torseur - Répartition 18 a) théorème préliminaire b) axe central : théorème et définition c) exercices d'application d) répartition des moments autour de l'axe central 1.5.12 Champ de moments 24 a) définition b) équiprojectivité du champ de moments : théorème de DELASSUS 25 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 3. La théorie des torseurs a acquis une grande importance en mécanique par la grande clarté qu'elle procure dans des problèmes clas- siques. Elle permet de modéliser de manière remarquable aussi bien les actions mécaniques appliquées à un système que l'état des vitesses d'un solide ( ) Historiquement cette théorie est née de cette profonde *. analogie (théorie de la vis de Bail). Elle donne une expression très concise des théorèmes généraux à caractère vectoriel en dynamique. Par ailleurs la mécanique analytique n'échappe pas au domaine de ses appli- cations : la puissance virtuelle développée par les actions appliquées à un solide s'exprime systématiquement en connaissant le torseur des actions mécaniques et celui des vitesses virtuelles. Cette importance justifie l'étude systématique qui est faite en préambule au cours de mécanique générale. (*) La couverture représente la formulation du torseur aérodynamique et du torseur des vitesses pour un véhicule automobile. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 4. -1 - I.I DIFFERENTS TYPES DE VECTEURS - ASPECT PHYSIQUE Suivant la nature des grandeurs physiques qui peuvent être représentées par des vecteurs, ceux-ci peuvent être divises en trois catégories : - vecteurs libres - vecteurs glissants - vecteurs liés 1.1.1 Vecteur libre : Supposons qu 'une grandeur physique puisse être représentée par un vecteur lié; mais que tout vecteur lié équipollent représente la même grandeur. On dit / . » alors que cette grandeur est représentable mathémati- quement par un vecteur libre. Exemple : en mécanique nous verrons qu'un système de / r force de somme nulle, encore appelé couple> est un vecteur libre. Remarque : on dit que les vecteurs ne sont pas loca- Fig 1.1 lises. 1.1.2 Vecteurs glissants : Supposons qu'une grandeur physique puisse se représenter par un vecteur lié* mais qu'en outre tout vecteur lié ayant même support repré- sente la même grandeur. On dit que cette grandeur est représentable mathé- matiquement par un vecteur glissant. Exemple : En mécanique du solide indéformable, les forces sont mathémati- quement des vecteurs glissants. Sur la Fig 2, l'équilibre du cadre est le même que la force F soit appliquée en A ou en B à condition de supposer le cadre rigide. Remarque : on dit encore que chacun des vecteurs considéré représentatif de cette grandeur est localisé sur une droite. 1.1.3. Vecteurs lies Supposons qu'une grandeur soit représentable mathématiquement par un vecteur lié mais que tout autre vecteur lié représente une grandeur différente. On dit que cette grandeur physique est reprêsentable mathéma- tiquement par un vecteur lié. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 5. -2~ Exemple: forces appliquées à un solide dêformàble. Suivant que le point d'application se trouve en A ou en B, la déformation du cadre est diffé- rente. Fig 1.3 1.1.4 Remarque a/ le nombre de paramètres nécessaires à la représentation de ces trois types de vecteurs est différent. La description : -d'un vecteur lié nécessite 6 scalaires - d'un vecteur glissant " 5 scalaires ff - d'un vecteur libre 3 scalaires b/ en général, il est convenu de noter - un vecteur lié : [ABj - un vecteur glissant : (AB) - un vecteur libre : AB 1.2 DEFINITION D'UN GLISSEUR Soit [AB] un vecteur lié. Sur la droite (D) support de [AB] on peut définir un ensemble de vecteurs liés équipollents à [ÂB]. (Voir Fig 4). C'est ce qu'on appelle un glissew? © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 6. •3- Si [ÀBJ est un représentant d'un glisseur, on désigne le vecteur glissant par ( E . On pourra ainsi dire que ce vecteur glissant est constitué par 5) l'association d'une droite (D) et d'un vecteur libre v = ÂÎB- On peut noter (ÂB) - {<D), AB} Remarque : II est clair que, de par sa définition, le glisseur est une abstraction. 1.3 MOMENT D'UN GLISSEUR EN UN POINT 1.3.1 Définition : On appelle moment en 0 d'un glisseur (AB) le vecteur lié £oS] d'origine 0 et représentant le produit vectoriel OA*AB OG « ÔÎ ,. Â5 I (1.1) On note aussi M(0) - ÔA ^ ^ (1.2) 1.3.2 Remarques : a/ le choix d'un vecteur lié pour la définition du moment témoigne du souci de particulariser le point de calcul. Ce choix à priori arbitrai] s'éclairera par la suite. b/ de la définition (1.2) il vient immédiatement M(0) . M = 0 (1.3) 1.3.3 Théorème : Le moment en un point d'un glisseur est indépendant du représen- tant ÂD adopte pour caractériser && glisseur. -- •• -- © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 7. - 4 - Soit [A'B] un autre représentant du glisseur (Fig 5) f 7 M(Q) « OA A A! ' - (OA + AAf) A A! 7 ' « 5X A A7?1 + AA1 A A'B' Mais ÂA1 A Â7^1 « 0 . (ÂA' et A7?1 colinéaires) De plus AB » A'B1 (définition du glisseur) II vient donc : M(Q) = 5£' A A7?1 = ÔA A AB (1.4) 1*3.4 Remarques a/ Par ce théorème, on voit que le moment en un point est bien une propriété caractéristique d'un glisseur ; on peut prendre n'importe quel point A sur ( ) pour calculer le moment. D b/ On aurait naturellement pu définir le moment d'un vecteur lié. D'ailleurs pour définir le vecteur moment d'un glisseur nous en avons pris un représentant qui est un vecteur lié. Cependant si on avait fait cette définition on aurait pu énoncer immédiatement le théorème suivant : Tous les vecteurs liés équipollents et ayant même support ont même moment en un point. 1.3.5. Coordonnées du moment d'un glisseur Soit un repère orthonormé direct R et un point P de ce repère. Considérons un glisseur ( 2 Â) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 8. - 5- ou encore ^ Ryo - 7 Z - (z0 - z)Y ) M,pv = ( 0 - z)X - (*o - x)Z z (1.5) W [ x - x)Y - (y0 - y)XJR (0 1.3.6 Changement de l'origine des moments Soit un glisseur (AB) et deux points quelconques 0 et O f . Cher- chons la relation qui existe entre M/Q et M/0t Par définition M(Q) m ⣠A £ (1.7) et aussi S(Q|) = 0*1 A AB (1.8) L'équation (1.8) peut encore s'écrire M(Qf) = «fô* 5Î)A AB - Cfô A ÂB + OA A ÂB En utilisant (1.7) on obtient finalement la formule du ohangement de l'origine des moments M(()f) ~ M(Q) -H O7^ A ÂB (1.9) 1.3.7 Coordonnées d'un glisseur ; Théorème : a/ Enoncé : Etant donné un vecteur libre U ? 0, un point 0 et un vecteur lié d5 d'origine ( , tel que ÏÏ.OG - 0* il existe un glisseur et un seul dont 7 le vecteur libre soit U et dont le moment en 0 soit ÔG. U et OG sont appelés "coordonnées vectorielles" du glisseur. Les coordonnées de ces vecteurs sont appelées "coordonnées scalaires" du glisseï b/ Démonstration : Soit un point A appartenant au glisseur cherché. On a ÔG * -QA A U (1.10) Cette équation, appelée équation de la division vectorielle, n'est possible que si OG.U - 0. Ceci justifie la restriction posée dans l'énoncé. L'équation (10) ayant pour inconnue OA ne possède pas de solution unique. En effet, supposons que QAi et 0^2 soient solutions de (1.10). On peut alors écrire ÔG = ÔA! A U 5£ = OA2 A U Ce qui par soustraction nous donne U A (ÔAx - ÔA2) « 0 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 9. -6- Ceci se comprend aisément, le moment étant perpendiculaire au vecteur libre du vecteur glissant, [OGJ ne peut représenter le moment que s'il est perpen- diculaire à U. Multiplions vectoriellement les deux membres de la relation vectorielle par î _ + ^ ^ ^ (OG A U ) » (OA A U) A U . = U2 U . (Ôî . U)'- OA ( ) Cherchons la solution particulière correspondant à A tel que OA .U » 0. A* est le pied de la perpendiculaire abaissée de 0 sur l'axe du glisseur cherché. On a -ô? - i^i / (i.i2) (Un point A quelconque est déterminé par -> yff ->. OA = OA + XU (1.13) Le point A est unique. Tous les points répondant à la question sont sur une parallèle menée par A* à U. C'est l'axe du glisseur (le produit vectoriel U A OG détermine un vecteur et un seul). 1.3.8 Remarques a/ Remarque 1 A un glisseur on peut faire correspondre deux vecteurs U et [pQf . Réciproquement à deux vecteurs U et [OG] on peut faire correspondre un glis- seur et un seul. C'est pourquoi on peut vraiment parler de coordonnées d'un glisseur. b/ Remarque 2 Si l'on avait défini le moment d'un vecteur lié on aurait pu lui associer deux vecteurs îj et [ÔGJ • Mais réciproquement à deux vecteurs U et [ÔG] tels que U.ÔG » 0 on peut faire correspondre une infinité de vecteurs liés qui seraient tous équipollents et de même support. Autrement dit, on n'aurait pas pu avoir une correspondance biuni- voque. c/ Remarque S On peut parfaitement caractériser une droite (D) quand on connait un vecteur glissant porté par cette droite. Par conséquent les coordonnées pluckériennes de la droite (D) dans un repère orthonormé sont les composantes scalaires d'un glisseur quelconque ayant (D) pour support. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 10. - 7- 1.3*9 Remarque 2 : On peut parfaitement caractériser une droite (D) quand on connait un vecteur glissant porté par cette droite. Par conséquent les coordonnées pluckéviennes de la droite (D) dans un repère orthonormë sont les composantes scalaires dfun glisseur quelconque ayant (D) pour support. Soit un repère orthonormë R d'origine 0. +• [] 2 il Soit un glisseur (V) » 3 dont un représentant a pour origine A 0 . Considérons aussi O f f'IUp 1 * LQU R LiJR 1°/ Calculer son moment au point 0 _^ + pi M fû" (0) VL' - OA A V = 0 * 3 - -1 WR L'JE bJR 2°/ Calculer son moment au point O'par la définition M, ,. ( - -* * O'A A V - F01'1!1 *F31 - 2 = f2-2" Lo-il R jJ R NR 3°/ Retrouver le moment en O y en utilisant la formule du changement dforigine = + V) "(o) ™* f " ol F-il fi" = -1 + -1 A 3 L3jR • L-iJR LdR ' •»• F °1 F 21 F 2 " © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés. v> -v :! " 1
  • 11. -8- 1.4 MOMENT D'UN GLISSEUR PAR RAPPORT A UN AXE 1.4.1 Définition : Soient (AB) un glisseur ayant pour représentant le vecteur.glissant (À$), et un axe (X) de vecteur unitaire (a) Soit 0 un point de l'axe (X) . On appelle moment d'un glisseur par rapport à un axe la projection sur cet axe du moment par rapport à un point de lfaxe. M, (A3) = (ÔA A ÂB).a (1.14) 7 (X) 1.4.2 Théorème : Le moment par rapport à un axe est indépendant du point choisi sur oet axe. Soit O 1 un autre point de l'axe ( ) X. Calculons la quantité (ÔT'A A ÂB).a (1.15) - [ ( Ï + OA) A ÂB] .a (ÏO » CT ( )0 A ÂB) .a -H (OA A ÂB) .a Or (O'O A AB).a « 0 (produit mixte de deux vecteurs colinéaires) ( 7 A ÂB).a Ô! = (OA A ÂB) .a - M/ x ( 5 • 3) (1.16) 1.4.3. Exercice : Reprenons l'exercice traité au paragraphe 1.3.10 et calculons 1°/ le moment par rapport à OX M. (V) = (OA A V) .x 6x H. * = M ()x 0' roi fii "-.i . o • ° NR W, © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 12. -9- Résultat évident puisque V coupe l'axe OX. 2°/ le moment par rapport à OY =5 ? V^ r<°>* oi [o' = - 1 . 1 = -i NR WR 3°/ le moment par rapport à QZ = s o) V^ r<6] " fo" = - 1 . 0 = 3 L3jR L'JR ^°/ le moment par rapport à (D) M /D^ - « ( o ) ^ = r-1 . ri/i^i oi 1//3 = 2 -4 .3] b/^J ^ ou encore M ( = /D ^ V)- s [2] fl/>^[ 2 = -2 . 1//3 = -à .2j R [l//3J ^ 1.5 TORSEURS ; (OU DYNAME) 1.5.1 Définition : On appelle torseur ou dynome, un ensemble de vecteurs glissants en nombre quelconque. On le notera par exemple ( [T] = {(Â^B!) , (ÂTtp ^?n)} d-17) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 13. -.10- 1,5.2 Définitions concernant les torseurs : a) on appelle somme du torseur le vecteur libre somme des vecteurs libres des différents vecteurs glissants 3 = l ÂÎBi : 0-18> i-1 3 - Ui + . .. + 5. + . . + tï 1 i . n b) on appelle moment en 0 du système [T] le vecteur lié d'origine 0 somme des moments en 0 des divers glisseurs de (T) *v 0 - () î O^i A A75T (1.19) i=l - ^o) * %o)+ •" %(o)+ '•• +<o) c) Equivalence de deux torseurs Deux torseurs sont dits équivalents s'ils ont même moment en tout point. d) Torseur nul On dit qu'un torseur est nul quand son moment par rapport à tout point de l'espace est nul e) Remarque S et M(0) sont dits les éléments de réduction en 0 du torseur [T] f) Exercice _^ Soit un repère orthonormé direct R, Un glisseur (F) de vecteur libre F = (6,3,6)R passe par le point A tel que ÔA = (2,1,10)R Déterminer les éléments de réduction du torseur en B tel que OÊ - (6,10,12)R 6 a) la somme est S = F = 3 L6JR 3) le moment en B est S (B; = BÎ A î ,, .. f 21 r 61 r -4 " BÎ = ÔX - oè = 1 10 = -9 2 . h°JR u :JR L- 2 J R f-4 1 T 6" -- - d'où M,_, 15 -9 A 3 v / L- 2 J R o L6JR c. 48 *(M = r~ +i2 " W L "JE © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 14. -11 - 1.5.3 Formule de changement de 1'origine des moments Soit un torseur [ ] l ^v M(0)' - n ^ ^ . Y , OA. A A.B. L i 11 1=1 n __v M(O') - 'l Ô7!. A ÂjfT 1=1 n _ ' m . M(O') - l (ÏÏ'O + ÔAÎ) A ÀTlt i=l n Y (0^0 A AJ*. >' OIT A A.B!) ..f;. 11 i i i M(0f) - M(0) -H ÏÏ^O A S (S = l A.B!) (1.20) i=l 1.5.4 Conditions nëcessaireet suffisante de lféquivalence de deux torseurs a) condition nécessaire (analyse) Soient deux torseurs [ ] et [r1] équivalents. On a donc par hypothèse T S P - Sf(P) () pour ¥ (P) M(P) = S 0 + P<5 A ? () Mf(P) - Mf(0) t PÔ A "§! d f où 0 •- PÔ A ( - ?f) § Cette relation doit être vérifiée pour tout P et 0. D'où ?=?f (1.21) Deux torseups équivalents ont même somme. b) condition suffisante Soient deux torseurs [ ] et [rf] ayant même somme et même moment en l un point. Nous allons montrer qu'ils ont même moment en tout point ; c'est à dire qu'ils sont équivalents. Par hypothèse M(0) = M'(0) 3 = "§' M(P) = S 0 + PÔ A ? () M'(P) = S ( ) + P$ A 3' '0 d'après l'hypothèse S ( ) = S 0 + PÔ A ? 'P () S(P) = Sf(P) V (P) (1.22) © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 15. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 16. -13- b) Le comoment est un invariant a) Préliminaire et Le torseur formé de l'ensemble des vecteurs glissants de [Tll [ £ est appelé torseur somme. T| [TI] = {(AiBi), ..., ( t , ..., (Â~TT)} O) M' f ( a i - 3 r ) , . . . » ( a j a j > > • • • > < a p a p> } La Vsomme (S) de ce torseur est par définition ^ n ^ p ^ S - £ A.B. + l a. g. -- S x + S2 i-.l > * j=j J J Le moment M(0) est par définition ^ n ^ ^ p ^ M(0) - £ OA. A A.B. + £ Oa. A o-g. X L 1-1 j-1 J J J - Mi(0) H- Mz(0) : Le torseur somme a pour somme la somme des sommes des torseurs constitutifs et pour moment en un point la somme des moments des torseurs constitutifs. ^ 2l2-.Ê££-iî2-.i2Y£EΧB£ L1automoment du torseur [ ] = [ l + [iz] est un invariant T i] U 0 -';($! + t2) pi(0) +S2(0)J ( ) = SiM!(0) -»• ?2Mi(0) + "S^CO) + ^ (0) 2 - - ^ 0 $ ( ) + "§2fi2(0) + .C12 S.M(O) est invariant (automoment de [ T ) Y SiMi(O) ( - " [i ) T] ?2S2(0) ( "' " [2 )1] Ci2 différence de deux quantités invariantes est invariant. c) Remarque. Comoment d'un torseur avec lui-même. Le comoment est CH - 2 1i . M!(O) (1.25) ! c'est à dire deux fois 1 automoment © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 17. -14- 1.5.8 Moment par rapport à un axe a) Définition On appelle moment du torseur [ ] par rapport à un axe (X) la somme l des moments par rapport à cet axe des différents glisseurs qui cons- tituent le torseur.. On note n _^ ^ M(X) = l (OA.^ A.-A^). a (1.26) i=l a désignant un vecteur unitaire de l'axe b) Théorème Le moment par rapport à un axe est la projection sur cet axe du moment par rapport à un point de l'axe. n M(X) = l ( I A ATIt) a OT i=l n ^ ^ _^ ( l OA. A A.BO a i=l l XL M(X) = M(0) . a c) Exercice Montrer que le moment par rapport à un axe d'un torseur est égal au comoment du torseur et d'un vecteur unitaire porté par l'axe. Soit [Y] un torseur d'éléments de réduction en un point 0, S et M(0). Soit^(X) un axe quelconque mais passant par 0 et défini par un vecteur glissant (a), qui peut alors être considéré comme un torseur particulier [ x T] d'éléments de réduction a et S 0 = 0. () Le comoment de [ ] et | x est selon la définition (1.23) S 0 . , f j[ ()a ce qui nous donne bien la définition du moment du torseur [ ] par rapport à T l'axe ( ) X. Naturellement, on peut prendre ceci comme définition du moment par rapport à un axe. 1.5.9 Torseurs spéciaux a) Définition Un torseur est dit spécial si ^ .S 0 = 0 () (1.27) b) Théorème : condition nécessaire pour qu'un torseur soit équivalent à un vecteur glissant unique © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 18. -15 - Soit un torseur jjf] donné par ses coordonnées vectorielles S et M(0) . Pour que le vecteur glissant (AB) soit équivalent à [ ] on doit avoir T condition nécessaire et suffisante ÂB = "S —> —> -*- • -> OA A AB = M(0) ce qui implique S ^ 0 S0 . =0 () ? Le torseur est spécial. S'il en est ainsi on aura Ot = * A *<°> + xî . (K28) S2 D'où le théorème Pour qu'un torseur soit équivalent à un vecteur glissant il faut et il suffit que S ^ 0 "S.M(O) « 0 Le vecteur glissant est unique, on a AB « S et le support passe par le point A tel que OA* = S A ^<°> S2 On dit dans ces conditions que le vecteur glissant est le représentant canonique du torseur. c) couple a) définition On appelle couple tout torseur dont la somme est nulle £ = 0. C'est un torseur spécial car b Jï(0) = 0 . 3) théorème Le moment d'un couple en un point quelconque est êquipollent à un vecteur fixe non nul ; le vecteur libre dont il est un représentant est appe- lé moment du couple S P = ^ 0 + PÔ A ? () () & P = S 0 pour V (P) () () (1.29) d'où le théorème d) Remarque Lorsqu'un torseur est spécial il est équivalent soit à un vecteur glissant unique soit à un couple. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 19. -16- 1.5.10 Système de vecteurs glissants particuliers a) Système, de vecteurs glissants concourants Soit un système de vecteurs glissants (A.B.) passant tous par un point 0 — la somme est » - j, ^ n (1.3Û) n ^ _^ - le moment est M(0) = £ OA^AA.B. i=l Prenons un vecteur glissant (AB) passant par 0 et tel que AB = S S = AB par hypothèse on a M0(AB) = o - MO[T] (1.31) Par suite le torseur [ ] est équivalent à un vecteur glissant unique passant l par 0 et tel que AB = S. Ce vecteur glissant unique est appelé résultante du torseur. C'est le théorème de Varignon pour les vecteurs flissants concourant^ (la résultante est un vecteur glissant alors que la somme est un vecteur libre) b) Système de vecteurs glissants parallèles Les vecteurs glissants étant tous parallèles, on peut poser A.B. A. u (1.32) - la somme est S = v X. + £ u X i-1 - ( I V u i-1 (cette somme naturellement peut être nulle mais ce cas a déjà été envisagé - voir couple) n Nous prendrons donc £ X- ^ 0 par hypothèse i=l - le moment est n ^ OA M(0) = J! i A xi u i=l r X. —^ A -^ ) L OA. u L 1=1 ^ n ^ M(0) = ( £ X^ OA^) A u i=l © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 20. mais comme - 17 - J, X. / 0 par hypothèse, on a i=l - X ' n ^ n y I X i OA£ - ( I X£) OG i=l i=l . G étant le barycentre des points A. affectés des coefficients X.. On peut donc écrire + S • • —* + M(0) - ( l X.) OG A u i=l X - ONG A l Xi u i-1' ^ 0 - OG A S () (1.33) Soit maintenant un vecteur (AB) tel que AB = S et passant par G tel que y n m ^ OG = l X £ OAt i=l ° na , ^= 1 , , ' (1-34) MO(AB) = OG s » M(O) Le vecteur glissant (AB) est équivalent au torseur donné. D f où le théorème pour les vecteurs glissants parallèles. Un système de vecteurs glissants parallèles est équivalent à un vecteur glissant unique de vecteur libre Sdont l'axe passe par le barycentre des ^points A- affectés df un coefficient égal à la mesure algébrique du vecteur A.B. sur l'axe de direction commune. t- ls Conclusion : Le théorème de Varignon s'applique donc lorsque le point de concours des vecteurs glissants est rejeté à l'infini. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 21. -18- ! 1.5.11 AXE CENTRAL D UN TORSEUR ; REPARTITION a) Théorème préliminaire : If Enoncé : * Pour que le moment d'un torseur T] soit constant le long d'une droite (à)* il faut et il suffit que cette droite soit parallèle à la somme 5 de [r]^ (supposée différente de zéro) 2/ Condition nécessaire Soit (A) une droite et soient M et N deux points distincts sur cette droite. On a donc M(M) " M(N) par hypothèse On peut toujours écrire $LM « M. v + MNA £ On doit donc avoir ïS A ? = 0 Par hypothèse îS ^ 0 £ * 0 Donc, pour que le produit vectoriel soit nul, la seule condition possible est d'avoir MN colinéaire à £ et donc (A) parallèle à ^ (Fig 1.13) 3/ condition suffisante Soit (A) une droite parallèle à S et __^ _^ soient M et N deux points distincts sur cette droite. On a MN = x S . O n peut aussi écrire S (M) * Ô(N)+ ™ * * et donc on a bien = S V) (N) b) Axe central. Théorème et définition Nous avons vu que tout le long d'une parallèle à. "S le moment d'un torseur est constant. Nous allons chercher maintenant le lieu des points I tel que Mx T x = AS, c'est à dire le lieu des points tel que le moment soit colinéaire à la somme. l/ Théorème Si la somme S d'un torseur [T n'est pas nulle3 le lieu des points I où le moment de T est colinéaire à S est une droite (à) parallèle à ~È appelée axe central. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 22. 1.10 AXE CENTRAL D y UN TORSEUR ; REPARTITION 1.10.1 Théorème préliminaire : a/ Enoncé : Pour que le moment d'un torseur [r] soit constant le long d'une droite (à)* il faut et il suffit que cette droite soit parallèle à la sommet de T* (supposée différente de zéro) k/ Condition nécessaire Soit (A) une droite et soient M et N deux points distincts sur cette droite. On a donc par h *V) * *V) yp°thëse On peut toujours écrire M,.,,. = M / M N + MNjt £ (M; (N; On doit donc avoir Mîï A ? = 0 Par hypothèse MN ^ 0 I + 0 Donc, pour que le produit vectoriel soit nul, la seule condition possible est d'avoir MN colinéaire à "s et donc (A) parallèle à £ (Fig 1.13) c/ condition suffisante Soit (A) une droite parallèle à S et _^ ^ soient M et M deux points distincts sur cette droite. On a MN = x S . On peut aussi écrire S = 5 (M) (N) + ™ * S et donc on a bien V) ~ 2(N) 1.10.2 Axe central. Théorème et définition Nous avons vu que tout le long d'une parallèle à 3 le moment d'un torseur est constant. Nous allons chercher maintenant le lieu des points I tel que Myjy = XS, c'est à dire le lieu des points tel que le moment soit colinéaire à la somme. a/ Théorème Si la somme 5 d'un torseur [ 7 n'est pas nulle> le lieu des points î] I où le moment de [T est colinéaire à S est une droite (à) parallèle à 3 appelée axe central. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 23. - 20 - * •** S * M. v II passe par le point I tel que 01 « *—*- (1.35) S2 b/ démonstration vectorielle : D'après le théorème préliminaire 1.9%1 le lieu, s'il existe, est une droite parallèle à $f car s'il existe un point I, tous les points répon- dant à la question sont sur une droite menée par I, parallèlement à "$. Cherchons donc un point I qui répondrait à la question c'est à dire 5 d) = x* On sait que le torseur considéré £r] peut être caractérisé par ses éléments de réduction s et 5/0 supposés non nuls. On peut donc écrire S ( ) - g 0 + *•* I () A S * 5(Q) + î$ à £ = Mettons cette expression sous la forme [x£ "" ^/QV] ï$ A *> (1.36) ce qui revient à résoudre cette équation vectorielle par TÔ. Il n'y aura existence de la solution que pour [ ? - ^/0J •• $ • 0 x c'est à dire pour . 39 tf X (Q) i2i (K37) S2 5.M. v automoment du torseur, invariant, est aussi invariant puisque S2 est aussi invariant. On l'appelle le "pas" du torseur Pi]. Nous avons déjà résolu une équation telle que 1.3.6 au paragraphe 1.3./,*pour un point I* particulier tel que oî* . 3 - 0 c'est à dire étant la projection de 0 sur la droite cherchée. Selon le résultat 1.13 on a donc ..^..•IjLïffil (LU) S* Ce point est unique. Et donc la droite (A) lieu des points I sera telle que 5Î = 6Î* + x ? (1.39) selon (1.11) En conclusion, tous les points I répondant à la question sont situés sur une parallèle à ? menée par I*. Cette droite est l'axe central du torseur [ ] ayant A pour pas. T, o-r - ll^> S2 5l = ÔI* + x S (1.40) x . Lia. S2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 24. - 21 - c/ Détermination analytique Considérons un repère orthonormë direct R et soit [ ] un torseur l dont les éléments de réduction en 0 sont 'g et &/o supposés non nuls tels que è - <X,Y,Z)R = ( M N L ) ^0 () '' R Soit un point P quelconque défini par ÔP « (x,y,z)_ On a S (p) = Ô(Q) + PÔ~ A 3 x Mm = M M + M -y « fY" ^ ' NN Z -? Z L JR L JR L7 J R [L - yZ + zY M. . M - zX •*• xZ 1 ; N - xY •+ yX •_ J u K f Si le point P appartient à l axe central on doit avoir M(-r = X S Soit analytiquement L - yZ + zY] fXx" M - zX + xZ « XY ou encore N - xY + yXjR [XZJR L - yZ + zY M - zX -<• xZ N - xY + yX . (.... X '" Y * Z *' A U.^U Remarque : Pour résoudre (1.41) on tiendra compte des considérations par- ticulières d'un problème donné. 1.10,3 Exercices d'application : a/ Exercice n° 1 >u y^ L'axe central d'un torseur passe par le point I tel que Oi = (6,3,2) dans un repère R. La somme du torseur est «g = (10,4,-3), le pas est positif et le module de M(I*) est de 50. Déterminer le moment en 0 du torseur. Le moment M, m^ a la direction de la somme géométrique M. ^ « X? Le pas X étant positif, le vecteur unitaire U de l'axe central peut être défini par <5 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 25. - 22 - "iol fio" 4 4 î L-3J _ L-3JR |S| /io 2 + 42 + (-3)2 5/T Par conséquent S = (I*) ^(I*)1^ .4 - 5 0 . -M* 5/5 FlOO] F 44,84" SU*} (I ; - -7=1 40 -, 17,7 «^ *- •* -30 -13,3 J' R *- Le moment en 0 sera donné par S = + oî ? (0) V) ** Calculons OÎ* A ? [6] fioi r-i7~ 01* A S 3 » 4 - +38 WR NR L-6j R et donc on a I" 44,84] f-17* M } •- 17,7 + ^38 > * —ii i L-i3,3 J R L- 6AJ R — f 27,84" 5 = 55 7 (0) (0) ' L-»9.3jR b/ Exercice n° 2 Les coordonnées (éléments de réduction) d'un torseur sont ~S = (10,6,4) ^/O^ * (6,3,-6) dans un repère brthonormë'R [0,X,^,1] Déterminer le point I où l'axe central (A) rencontre le plan (0,Z,X). © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 26. -23- y _3 1 x IL - IL l ~ 76 ~ 6 38 • " ~ 76 "il" ~ 38 Le point I a donc pour coordonnées dans R : 01 * 0 IL L"76jR •dl Répartition des moments autour de l'axe central Soit un point P quelconque qui se projette en I sur l'axe central. On a d'une manière générale s (p) • s(i)+ ** * * Mais I appartient à l'axe cen- tral A et donc = x "CD * donc S(p) •- A 1 -H PI A S Posons AS = PH PI A S « PK On écrit donc : M(p) « PH -H PK (1.42) On voit immédiatement que PK est perpendiculaire à PH et donc . fS . PÊ - 0 . (1-43) On voit aussi que PI perpendiculaire à S d'où PI . S = 0 (1.44) Calculons maintenant le module de M._, noté M(p• On a Mfp^ = (PH)2 + (PK)2 en considérant 1.43 PH = AS -> (PH)2 = A2S2 " "i - ""•"1 • PK = PI A S JPK| = | Î . || P| ^ en considérant (1.44) = d . |s| si d désigne la distance de P à l'axe central donc (PK)2 = d2 S2 © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 27. -24- 2 Finalement .M ( - (A2 + d2) S2 et |M(p)l - | | . /d* + A* S (1.45) De (1.42) et (1.45) on peut donc tirer les propositions suivantes quant à la répartition des moments autour de lfaxe central l Remarque 1 Le moment en un point quelconque est la somme de deux vecteurs, l'un constant AS parallèle à la somme géométrique, l'autre variable PÎ * £ perpendiculaire à la somme géométrique et dont le module varie proportion- nellement à la distance du point à l'axe central, ce qui revient aussi à dire que tous les points situés à une même distance de l'axe central, c'est à dire sur un cylindre d'axe A, de rayon d, ont des moments qui ont même module. 2/ Remarque 2 L'axe central est le Heu des points dont le moment est minimum en module. Ce qu'on vient de dire est évident si on représente en un point quelconque A la gerbe de sommet 0 des différents vecteurs moments. Pour un torseur donné, rappe- lons que 1'automoment est inva- riant, c'est à dire -> -> = • ^YO constante Par suite les vecteurs de la gerbe de sommet A représentatifs des mo- ments en tous points du torseur ont leur sommet dans un plan perpendi- culaire à s • Donc le moment est minimum s'il a la direction de S, c'est à dire si le point correspondant appartient bien à l'axe central. 1.5.12 CHAMP DE MOMENTS a) Définition Si on se donne le moyen de faire correspondre à tout point P d'une certaine région de l'espace un vecteur lié [ ( ) d'origine P on dit qu'on fp] définit un champ de vecteurs. En particulier, étant donné un torseur [ ] à tout point P de T, l'espace correspond le moment S/px du torseur en P. Le champ constitué par les vecteurs H/p est appelé champ de moments. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 28. -25- II est caractérisé par la formule liant le moment en deux points F et Q = S + V) (Q) ** * * S étant la somme du torseur considéré ; b) Equiprojectivité du champ de moments : Théorème de Delassus l Propriété du champ de moments : un champ de moments est.êquipro- jectif Soient M et N deux points quelconques. On a 5 + (M) • *<H) ™ ** Multiplions scalairement les deux membres de cette relation par MJ| M(M)- ™ = M(N). MN (1.46) Si l'on pose î^ • xî, (1.46) s'écrit encore 3 (M) '" = 3(N) ' " autrement dit, la projection des moments en M et N sur le support de MN est constante. C'est ce qu'on appelle la propriété d'équi- projectivité. 2/ Réciproque de lrénoncé : Théorème de Delassus Tout champ équiprojectif est un champ de moments. Démonstration Considérons, par hypothèse, trois points quelconques 0,P,Q non alignés et un cliamp de moments équiprojectif. On peut donc écrire ^D5* = ^cor5* —* P(P)-%)] -^ = ° = () o 3 <•) (b) !-(Q)-5 ! '3 —* ï^"> '* ~~ ° V (P) ^ = ^ Q ^ () * P<P) -*W)J ' ^ = ° () C la dernière relation peut s'écrire encore (5$ P(P) -^(0)>."^(Q).-W -0t) - ° ou en développant on obtient l'expression suivante <VrV)>°~3 - ^(P)^(o))5? - ^(Q)^(o)>^+ ^(Q)^(o)>^ • ° © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 29. -26- qui devient, compte tenu de (a) et (b) + ( ( Vr V») °Q *(Qr V>> ^= ° Nous avons finalement les trois relations suivantes : ?<p)- > J «* • ° ) <a> [V(Q)- V(Q)] ÔQ - 0 (b) (1.47) [V)-*«J ^ + P(Q>-*«»1^ = ° () c Considérons maintenant une base orthonormée R d'origine 0 et de vecteurs unitaires x^ X£ X3 qui ont pour extrémité KI, K£, K3. Appliquons les relations (1.47) aux extrémités des vecteurs uni- taires. L'expression (1.47 a) ou bien (K47 b) donne P(Kl)-^(o)] * - ° ^(K2rV)]^ = ° —• ^(KD- V)l- ^= ° (1-48) p (K3r ^(o)J ^3 = ° L'expression (1.47 c) donne également [ V)" % ] ^ - ^(K2)-^(0)].Si = o )• [ V2r V)i- ^3 + [V3r *«»] • ^= ° .P(K3>-^Q)l- ^+ tv(Kl)-v(0)]. 0^3 = o qui sous forme indicielle deviennent [ F(KÏ)- *«»] ° j ' * V ) > ^ = ° j - ) r ( 4 ) K 9 Posons r.. = (V(Ri)- V(Q)) ôl. (1.50) Les relations (1.48) et (1.49) s'écrivent alors r - 0 i=j ) 1J > (1.5-1) r.. + r.. - 0 i*j ) (1.51) nous permettent de dire que les r.. sont antisymétriques par rapport aux indices. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 30. -27- Considérons maintenant un point P quelconque. Ses coordonnées dans la base R seront 3 3 -+ OP = 7 x. x. x x = y 1 -*1 x. OK. (1.52) i=l i=l .- Pour ce point P la formule (1.47 c) peut s'écrire P(P>-V'^ - - P(Q)-^(0)]. 6* = - P(Q)- *<o>l j xi «i , = - j,xi ^(Q)-V>)]-oti Mais la formule (1.47 c) donne toujours = P(Q)- *<o)J °*i - tVr v(0)J 55 D'où I ( ) ^ 0 ] • °Q ? P - () " ' j Xi ^ K ) P « 55 , (i- 0 On peut donc écrire en divisant par OQ f 0 -> V -»• v r"^ "^ i () V 0 P" ( ) = .£, Xi LV (Ki)" V 0 J () ) ^ 0 - Xl P K r ) P - () (i 01 +X 4V(K2)- % 1 ) +X 3^(K3)- V(Q)] Multiplions scalairement par x'i = OKi, X£ - OK£ et KS = OKa successivement. On obtient, en utilisant (1.50) ^ P " ^ 0 ^ ' *! ( ) () = Xl 'ri1 + X2r21 + X3r31 [V(p)- V(Q)] . x2 - xr.r12 -f x2r22 + x3r32 [V(p)- V(Q)] . x3 = Xl r 13 + x2r23 + x3r33 Compte tenu de (1.51) on peut écrire ces dernières relations sous forme matricielle r •* V •*• r° i2 ri3 fxi (P)"" V(0) = "r!2 ° '23.1 X2 " Lr13 ""r23 ° J LX3. V x p v - V, v est le produit d'une matrice antisymétrique par un vecteur. On * r r 2s peut donc le représenter par un produit vectoriel -* .> V (P)" V (0) = -± - -* " A Ô? avec ft = -r13 L ri 2 J R © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.
  • 31. -28- et on a donc = (K53) *<p> V) * ™ * " qui est bien l'expression qui caractérise un champ de vecteurs et donc un champ de moments en particulier. © [JP.BROSSARD], [1994], INSA de Lyon, tous droits réservés.