1. Axel de Font-Réaulx - 2011
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s’affirmer
s’affirmer
dans le respect
dans respect
de l’autre
de
2.
3. sommaire
Les 3 attitudes dominantes en situation tendue ou bloquée
> La passivité
> L’agressivité
> La manipulation
L’assertivité ou l’affirmation de soi
L’assertivité : fait, opinion et sentiment
La méthode DESC
Les conditions d’une démarche assertive
Références bibliographiques
4. les 3 attitudes dominantes en
situation tendue ou bloquée
L’agressivité: attitude visant à imposer son opinion, à attaquer l’autre ou agir par
agressivité
intimidation en ne tenant pas compte du droit des autres.
passivité
La passivité, la fuite : attitude d’évitement devant les personnes ou les événements
(inaction, agitation, sur-adaptation, violence contre soi…)
La manipulation : attitude visant à dissimuler, ruser, faire semblant de respecter les
droits des autres pour mieux imposer les siens.
Ces 3 attitudes sont négatives ou stériles.
assertivité
Un autre permet de dénouer les situations difficiles (tension ou crise) : l’assertivité
5. la passivité ou l’art d’être trop
conciliant face à une situation
difficile
Quelques exemples de comportements
passifs
Accepter de prendre en charge une action /
une tâche avec laquelle on est pas d’accord
Les conséquences possibles de la
Laisser une situation relationnelle se détériorer
passivité
Ne pas décider Les « dragons » de la passivité :
Ne pas s’exprimer/se manifester dans une > frustration
situation difficile > remords
> irritation
Raisons possibles d’un comportement > colère contre les autres, colère contre
passif soi
> démotivation
Peur du conflit
« Je me conforte et je suis conforté dans un
Peur de déplaire second rôle » dans la situation
Trop sensible à l’opinion des autres
Manque de confiance en soi
Besoin d’être apprécié
6. l’agressivité ou l’art d’être trop
combattif face à une situation
difficile
Quelques exemples de comportements
agressifs
Impulsivité
Réponse sur le mode de l’attaque Les conséquences possibles de
Des mots forts qui nous échappent l’agressivité
Attitude fermée, regard noir, voix un peu Gaspillage d’énergie
sèche
Trop grande réactivité Efficacité apparente et court terme
Sur la défensive Escalade
Vouloir faire passer ses idées à tous prix Manque d’infos utiles
Agressivité ou soumission de l’autre en
Raisons possibles d’un comportement
retour
agressif
Manque ou trop grande confiance en soi Perte de confiance de l’interlocuteur
Problèmes personnels
Pas le droit à l’erreur
Manque d’écoute
Il vaut mieux être loup qu’agneau
7. la manipulation ou l’art de
ruser face à une situation
difficile
Quelques exemples de comportements
manipulateurs
Flatterie, séduction
Véhiculer des rumeurs
Les conséquences possibles de la
Dévalorisation, culpabilisation
manipulation
Chantage affectif
La méfiance engendre la méfiance
Propos différents en fonction
Perte de crédibilité
des personnes
Climat malsain
Manque de synergie
Raisons possibles d’un comportement
manipulateur ?
Environnement/Culture
Il faut diviser pour mieux régner
La franchise ne marche pas
La fin justifie les moyens
8. l’assertivité ou l’affirmation
de soi
« Assertivité » vient du mot anglais assertiveness initié par Andrew Salter psychologue
new-yorkais (début 20e), puis développé par Joseph Wolpe, psychiatre et professeur de
médecine américain
Dans les relations personnelles ou professionnelles c’est :
« Exprimer le plus directement possible ce que l’on pense, veut, ressent, en étant à
l’écoute de ce que l’autre pense, veut, ressent » (1)
« S’affirmer tout en respectant autrui. Se respecter soi-même en s’exprimant directement,
sans détours, mais avec considération pour autrui » (2)
(1) Boisvert et Beaudry, psychologues français et chercheurs en psychologie
« S’affirmer et communiquer « édition de l’homme Centre interdisciplinaire de Montréal 1979
(2) Thierry Tournebise, psychothérapeute « L’écoute thérapeutique « ESF 2001 Réédité en nov. 2011
9. l’assertivité ou l’affirmation
de soi
L’assertivité c’est…
Une philosophie constructive
Des outils et des techniques
Des repères pour mieux se connaître
S’affirmer tranquillement
Défendre ses droits en respectant ceux des autres
Engager des relations sur le mode de la coopération
Être vrai sans naïveté ni méfiance excessive
L’assertivité nécessite de se mettre en posture d’ouverture
Etre Authentique
Etre en écoute verbale et non verbale
Etre dans la bienveillance et présupposer la bienveillance de l’autre à mon égard
Recevoir et accepter le retour de l’autre
10. l’assertivité ou l’affirmation
de soi
Les bénéfices de l’assertivité
Se respecter, respecter ses valeurs
Être à l’aise dans le face à face et en public
Trouver sa juste place
Développer des relations équilibrées
Résoudre les conflits interpersonnels
Créer un climat propice au travail d’équipe
Susciter la confiance
Savoir réagir de manière constructive dans une situation difficile
11. l’assertivité ou l’affirmation
de soi
Exemples de comportements assertifs
J’ose dire « je », je parle en mon nom
En cas de désaccord, je prends l’initiative de clarifier la situation
J’ose dire « non » à une demande pour me faire respecter
Je choisis une position d’ouverture et d’écoute
Je dis « oui et je dirais même plus», plutôt que « oui, mais »
Lorsque j’ai raison, je laisse une sortie honorable à mon interlocuteur
Je reconnais les bonnes idées des autres, ils n’ont quand même pas entièrement tort …
Je souris en prenant contact
Je vais vers les autres sans méfiance
Je vais droit au but et je joue cartes sur table
Je clarifie mes objectifs et mes besoins
Je me dis qu’il faut trouver une solution commune
Je pose des questions claires et directes
12. l’assertivité :
fait, opinion, et sentiment
Les faits
Les faits sont des informations tangibles, vérifiables et parfois même quantifiables.
En principe ils sont incontestables, c'est-à-dire que tout le monde devrait pouvoir tomber d'accord sur ce
qui constitue un fait. C'est un élément de réalité que tout le monde peut considérer de la même façon. Un
fait a une existence propre. Un fait en soi, est un élément d'information et ne peut constituer un objet de
communication. On peut communiquer "sur" ou "autour" d'un fait.
13. l’assertivité :
fait, opinion, et sentiment
Une opinion
Une opinion est un jugement de valeur, une appréciation subjective que l'on porte sur son
environnement.
Nos convictions s'ancrent dans des opinions qui émanent de notre entourage familial et professionnel,
de notre journal, ou d'un cercle d'amis…Ce bain culturel nous influence profondément et sans que nous
nous en rendions compte, nous reprenons à notre compte les idées toutes faites qui circulent dans le milieu
où l'on vit. Les opinions se construisent souvent sur la base d'éléments isolés. A partir de cette réalité
partielle, nous extrapolons des règles générales abusives.
Dès lors, une opinion se reconnaît, notamment, par le fait qu'elle est contestable. Elle peut toujours entraîner
une discussion animée.
14. l’assertivité :
fait, opinion, et sentiment
Les sentiments
Les sentiments sont des indications sur ce que l'on ressent. Ils recouvrent la gamme de nos émotions
et de nos affects. Dans la plupart des cultures occidentales, la pression sociale nous empêche d'exprimer
nos sentiments. Un long apprentissage nous conduit à être capable de les masquer.
Expression de notre implication, ils sont en général bien acceptés par nos interlocuteurs qui leur accordent
une certaine légitimité. Comme les faits, les sentiments sont incontestables.
15. l’assertivité :
fait, opinion, et sentiment
Pour améliorer sa façon de communiquer
L'expression de faits ou de sentiments améliore l'efficacité des échanges :
> La recherche systématique de faits nous aide à sortir de jugements élaborés à partir d'éléments
contestables, partiels.
> Les sentiments exprimés montrent notre degré d'implication et ouvrent la relation à un dialogue plus
intime.
Etre capable de distinguer fait - opinion - sentiment est le premier pas pour débloquer des "dialogues de
sourds". Dans toute discussion rechercher les faits, questionner, être sensible aux sentiments voilés,
permet de dénouer des échanges qui tournent en rond, ou qui dérivent vers le conflit.
16. l’assertivité :
la méthode DESC
La démarche assertive s’appuie sur une méthode, le DESC
D : Décrire les faits, le point de vue de l’autre sans jugement de valeur
E : Exprimer ses sentiments, ses émotions, ce que l’on ressent, sa propre
position, sans montrer ses émotions
S : Suggérer ou faire suggérer une solution constructive de type
« gagnant / gagnant »
C : Conclure (contracter) en présentant les conséquences positives de
la solution
17. les conditions d’une démarche
assertive bénéfique
S’assurer que c’est la bonne méthode : enjeux, motivation personnelle,
personnalité….
Choisir le bon moment, le bon endroit
S’assurer qu’il s’agit du bon interlocuteur
S’assurer de la réceptivité et du degré d’ouverture de l’interlocuteur
Préparer l’entretien :
> chercher les éléments factuels
> trouver la formulation pour exprimer ce que l’on ressent sans se laisser déborder par
ses émotions
> chercher des pistes de solution et les conséquences positives pour vous et pour
l’autre
18. références bibliographiques
« L’intelligence émotionnelle » Daniel Golemann , Robert Laffont, 2000
« Je gère les conflits avec succès! » Michel Baudier, Maxima, Relations
Humaines sans tabous
« L’affirmation de soi » Marie Joseph Chalvin
« Les mots sont des fenêtres (ou bien de murs) : introduction à la
communication non violente » Marshall B. Rosenberg , Broché