M. Douya Emmanuel a soutenu une thèse de Doctorat/Phd en Sciences Économiques le 13 juin 2016 à l'Université de Dschang. Le jury présidé par le Prof. Jean Marie Gankou lui a décerné la mention honorable à l'issue des échanges.
Voici la présentation powerpoint qu'il a effectuée à cette occasion.
Formation échiquéenne jwhyCHESS, parallèle avec la planification de projet
Analyse de d'impact de la libéralisation des échanges agricoles au Cameroun
1. ANALYSE D’IMPACT DE LA
LIBERALISATION DES ECHANGES
AGRICOLES AU CAMEROUN
PRÉSENTÉ PAR EMMANUEL DOUYA
2. PLAN DE PRESENTATION
OBJECTIFS ET HYPOTHESES DE LA THESE
TYPES DE LIBERALISATION ANALYSES
APPROCHE METHODOLOGIQUE
PRINCIPAUX RESULTATS
CONCLUSIONS ET PISTE DE RECHERCHE
3. OBJECTIFS ET HYPOTHESES
OBJECTIFS:
OBJECTIF GENERAL
OBJECTIFS SPECIFIQUES
HYPOTHESES:
HYPOTHESE PRINCIPALE
HYPOTHESES SPECIFIQUES
4. OBJECTIF GENERAL
Montrer qu’une politique de libéralisation des échanges agricoles, qu’elle soit
multilatérale ou régionale, n’est pas une option efficiente pour les échanges
agricoles au Cameroun
5. OBJECTIFS SPECIFIQUES
Démontrer que la libéralisation multilatérale n’est pas efficiente pour
les échanges agricoles au Cameroun et ;
Démontrer que la libéralisation régionale, non plus, n’est pas
efficiente pour les échanges agricoles au Cameroun.
6. HYPOTHESE CENTRALE
En relation avec l’objectif général, l’hypothèse principale
de la thèse stipule que ni la libéralisation multilatérale ni la
libéralisation régionale ne constitue une option de politique
commerciale efficiente pour les échanges agricoles du
Cameroun.
7. HYPOTHESES SPECIFIQUES
La libéralisation au niveau multilatéral ne constitue pas une option
de politique commerciale efficiente pour les échanges agricoles au
Cameroun et ;
La libéralisation au niveau régional ne constitue pas une option de
politique commerciale efficiente pour les échanges agricoles du
Cameroun.
9. APPROCHE METHODOLOGIQUE
Au niveau multilatéral, une approche de statistique descriptive a permis, à partir de
données secondaires, d’analyser l’évolution des performances agricoles du Cameroun à
l’exportation sur une dizaine d’années.
Quant au niveau régional, c’est plutôt une approche en Equilibre Général Calculable qui
permet de simuler l’impact d’un démantèlement douanier sur les performances agricoles à
l’exportation et sur quelques indicateurs socioéconomiques au Cameroun.
10. PRINCIPAUX EFFETS DE LA
LIBERALISATION
AU NIVEAU MULTILATERAL:
• EFFETS NEGATIFS
• EFFETS POSITIFS
AU NIVEAU REGIONAL:
• EFFETS NEGATIFS
• EFFETS POSITIFS
11. EFFETS NEGATIFS AU NIVEAU
MULTILATERAL
BAISSE DE LA COMPETITIVITE DES PRODUITS LOCAUX
EROSION DES MARGES PREFERRENTIELLES
PROGRESSIVITE DES DROITS DE DOUANES
12. EFFETS POSITIFS AU NIVEAU
MULTILATERAL
OPPORTUNITES DU TSD
MEILLEUR ACCES AU MARCHE INTERNATIONAL
13. EFFETS NEGATIFS AU NIVEAU
REGIONAL
BAISSE DES RECETTES DOUANIERES
BAISSE DE LA PRODUCTION AGRICOLE NATIONALE
BAISSE DES PRIX DES PRODUITS LOCAUX
CONCURRENCE ACCRUE DES PRODUITS IMPORTES: (51% des lignes
tarifaires)
DETERIORATION DU BIEN-ETRE DES MENAGES
NORMES SPS PLUS STRICTES
14. EFFETS POSITIFS AU NIVEAU
REGIONAL
LES MARCHÉS DE NICHE DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE
UN MEILLEUR ACCÈS À L’UE: MAINTIEN DES MARGES PRÉFÉRENTIELLES
LE COMMERCE ÉQUITABLE
LES EFFETS DE L’ÉLARGISSEMENT DE L’UE
16. CONCLUSION (2)
L’OMC et l’APE sont impuissants pour réguler le commerce international, car leurs
règles ne s’imposent qu’aux États et non aux entreprises qui sont les véritables
acteurs du commerce;
Afin de tirer profit des différentes opportunités liées aux réformes commerciales,
l’agriculteur doit disposer des biens et des services tels que le crédit, les intrants et
les équipements lui permettant de produire et de vendre les quantités et les
qualités demandées par les consommateurs. L’absence de ces biens et services au
Cameroun constitue de fortes contraintes qui limitent sa capacité d’offre et son
insertion au marché mondial;
17. CONCLUSION (3)
La thèse appelle de tous ses vœux l’émergence d’un nouveau paradigme qui
analyse le commerce extérieur dans un référentiel de développement. Dans ce
sens, les Etats qui le souhaitent doivent pouvoir protéger leur agriculture et ne
s’ouvrir au commerce international qu’au rythme où ils l’auront eux-mêmes
choisi.
18. PISTE DE RECHERCHE
Analyser dans quelle mesure l’appel précédent peut
constituer une position Africaine dans les futures
négociations agricoles.