2. Sypnosis
J. P, un acteur raté de 40
ans, décide d’organiser la
première grosse marche de
contestation noire en France,
mais ses rencontres,
souvent burlesques, avec
des personnalités influentes
de la communauté et le
soutien intéressé qu’il reçoit
de Fary, le font osciller entre
envie d’être sur le devant de
la scène et véritable
engagement militant...
3. Jean-Pascal Zadi
Jean-Pascal Zadi, né en1980
à Bondy, en Seine-Saint-
Denis, est un rappeur, acteur
et réalisateur français.
Il se lance initialement dans
la musique au sein du groupe
La Cellule, originaire de
Caen.
Il se lance ensuite dans la
réalisation en 2005 avec un
documentaire intitulé Des
halls aux bacs sur le rap
français indépendant.
Il réalise ensuite trois films
auto-produits entre 2008 et
2011 : Cramé en 2008,
African Gangster en 2010 et
Sans pudeur ni morale en
2011.
Il revient au cinéma en 2020
avec la comédie Tout
simplement noir.
4.
5. Jean-Pascal Zadi commence sa carrière de vidéaste en
2005 avec un documentaire intitulé Des halls aux bacs
sur le rap français indépendant accompagné de
représentants comme Sefyu, Seth Gueko et Alpha.
Suivront plusieurs clips vidéos pour Mokobé, Alpha 5.20
ou encore les artistes de Néochrome .
Il réalise ensuite son second long-métrage African
Gangster en 2010.
En 2011, Zadi réalise et produit le film Sans pudeur ni
morale.Il y fait participer des comédiens non
professionnels Kody et Sercom (du groupe AQR) mais
aussi Yves Galé et Lotfi Labidi.
En 2012, il part en Côte d'Ivoire avec le groupe Magic
System pour réaliser un documentaire sur le groupe qui
organise un festival de musique, malgré une guerre qui
vient tout juste de s'achever au pays.
En 2013, Jean-Pascal Zadi présente et réalise une
chronique nommée C koi les bayes ?. Dans ce
programme court diffusé tous les jours, Jean-Pascal
donne la parole aux jeunes des quartiers populaires
toutes les semaines sur des sujets d'actualités (politique,
cinéma, sport…).
6. En juin 2014, il publie son premier
roman Bastos à crédit qui retrace
les aventures d'un anti-héros de
banlieue qui collectionne les plans
galères pendant 24 heures.
Son livre est publié aux éditions
Izarts , et contient des illustrations
produites en collaboration avec la
marque Tealer.
Un clip est réalisé à l'occasion de
la sortie du livre, le morceau est
composé par le groupe MZ Cramé.
9. FARY
Fary, de son nom complet Fary Lopes, né en
1991 à Paris, est un humoriste français,
originaire du Cap-Vert.
Il grandit à Saint-Maur-des-Fossés en banlieue
parisienne . C'est sa professeur d'histoire-
géographie de seconde, qui le pousse à se
lancer dans le stand-up et qui l'aide à écrire son
premier spectacle.
Fary commence à se faire connaître en
participant à l'émission On n'demande qu'à en
rire sur France 2 2010 et 2011.
Il passe ensuite au Jamel Comedy Club et
rencontre son succès entre 2014 et 20164,
faisant salle comble avec son spectacle au
théâtre du Point-Virgule à Paris pendant deux
ans en 2014 et 2015, avant de faire d'autres
salles parisiennes dont le théâtre du Châtelet en
mars 20164.
Après avoir assuré une chronique dans
l'émission spéciale « Festival de Cannes » d'On
n'est pas couché sur France 2, il y revient
régulièrement lors de la saison 2016-2017.
D’octobre à décembre 2018, il se produit sur la
scène du Comédia-Théatre libre.
10. Caroline Anglade
Caroline Anglade, née à Châlons-en-
Champagne, passe sa jeunesse à Paris.
Elle s'inscrit au cours Florent et commence à
travailler comme actrice dans la publicité,
mais joue aussi au théâtre et, notamment, en
2011, dans la pièce Les Bonobos de Laurent
Baffie au Théâtre du Palais-Royal.
À la télévision, elle commence, en 2009, par
des rôles secondaires dans des séries telles
que Père et Maire, Section de recherches ou
encore Scènes de ménages .
Le cinéma fait appel à elle, pour la première
fois, pour On ne choisit pas sa famille de
Christian Clavier, en 2011. Elle est, ensuite,
remarquée dans Joséphine d'Agnès Obadia,
en 2013, où elle interprète Alexandra, la
directrice des ressources humaines.
En 2019, elle joue dans le film Netflix, La
Grande Classe.
11. Lucien Jean-Baptiste quitte la Martinique
pour la région parisienne, à l'âge de trois
ans.
Après avoir suivi une formation en
communication et actions publicitaires , il
travaille durant une dizaine d'années dans
l'événementiel notamment au Palais
Omnisports Paris Bercy , c'est à ce moment
qu'il se spécialise dans le Merchandising. Il
finit par tout abandonner pour suivre des
cours de théâtre au cours Florent , où il
réussit le très prisé concours de la classe
libre et monte sur scène pour la première
fois au Théâtre du Lucernaire .
En 1998, Lucien Jean-Baptiste tente de
percer comme acteur et débute dans
plusieurs courts métrages et quelques
séries, avant de faire sa première
apparition au cinéma dans Du bleu jusqu'en
Amérique et Jeu de cons auprès d'Anthony
Delon et Frédéric Diefenthal. Si ces rôles
sont mineurs, un personnage récurrent
dans la première saison de la populaire
série humoristique Caméra Café lui permet
d'hériter d'une « partition » plus
développée.
12. C'est entre la télévision et le cinéma qu'il va
alterner, toujours dans des rôles
secondaires, jusqu'en 2005. Cette année-là,
il apparaît dans la troisième réalisation de
Jean-François Richet ou encore dans la
comédie L'Ex-femme de ma vie de Josiane
Balasko, mais il décroche surtout son
premier rôle principal pour la comédie
dramatique Emmenez-moi. Deux ans plus
tard, il partage l'affiche du polar 13 m²,
écrit, réalisé et cointerprété par Barthélémy
Grossmann.
Deux ans plus tard, après d'autres rôles
secondaires et activités de doublage, qu'il
parvient à s'imposer en tant que metteur en
scène.
En la fin d'année 2016, il revient au premier
plan en tant qu'acteur dans la série
judiciaire de TF1, Munch, réalisée
par Gabriel Julien-Laferrière.
En 2017, il sort sa quatrième production en
tant que scénariste et réalisateur, intitulée Il
a déjà tes yeux.
En février 2020 débute la diffusion de la
suite de son film Il a déjà tes yeux, en mini
série sur France 2.
13. CRITIQUES
C’est le propre d’un plan d’ouverture de tout dire d’une œuvre
qui s’annonce. Dans le premier film « industriel » du prodigue
Jean-Pascal Zadi (rappeur, humoriste, chroniqueur à la télé,
cinéaste amateur…), associé ici avec le photographe John
Wax, il y a tout à la fois une intelligence du cadre, une subtilité
de l’humour et l’élaboration d’un comique ahuri qui le placent
sous des auspices favorables. Soit au premier plan JP (Zadi en
personne), acteur visiblement raté en même temps que sous-
employé, qui lance en direct depuis chez lui un appel grave sur
les réseaux sociaux – « Je suis en colère… Les Noirs ne sont
nulle part… appel à une grosse marche de la colère noire… le
jour de l’abolition de l’esclavage » – tandis que sa femme,
blanche, s’affaire indifférente en arrière-plan et l’interpelle à
plusieurs reprises sur des affaires domestiques, ruinant à
chaque fois par la trivialité de ses interventions la colère de ce
dispositif.
Le Monde
14.
15. Disséquant sur le mode d’un casting pseudo-sauvage toutes les nuances de noir
dans la France actuelle, le film impressionne non seulement en ce qu’il s’avère la
comédie la plus accomplie et séduisante éclose - du moins en apparence - au cœur
du réacteur du cinéma populaire français, mais surtout par le brio avec lequel la
machine de guerre dialectique qu’il met en branle n’a de cesse de dynamiter, saboter
façon termites géants, les thèses édifiantes qui pourraient germer en son sein, pour
mieux en désigner les paradoxes et les impasses.
Libération
16. C’est armé d’une batterie
de personnalités
artistiques et culturelles
assez impressionnante
que John Wax et Jean-
Pascal Zadi décident de
s’attaquer au sujet, ô
combien d’actualité, de
l’identité noire en France.
Quelques fous rires pour
une belle réussite.
aVoir-aLire.com