Formation M2i - Comprendre les neurosciences pour développer son leadership
Papicha
1.
2.
3. Sypnosis
Alger, années 90. Nedjma, 18 ans,
étudiante habitant la cité
universitaire, rêve de devenir
styliste. A la nuit tombée, elle se
faufile à travers les mailles du
grillage de la Cité avec ses meilleures
amies pour rejoindre la boîte de nuit
où elle vend ses créations aux
« papichas ", jolies jeunes filles
algéroises. La situation politique et
sociale du pays ne cesse de se
dégrader. Refusant cette fatalité,
Nedjma décide de se battre pour sa
liberté en organisant un défilé de
mode, bravant ainsi tous les
interdits.
4. Réalisatrice: Mounia Meddour
Elle est née en 1978. Elle effectue des études
supérieures en école de journalisme, puis se forme au
cinéma et à l'audiovisuel en France où elle obtient un
diplôme au Centre européen de formation à la
production de films (CEFPF), en réalisation de fiction
en 2002 puis en réalisation documentaire en 2004.
Suite à ces formations, elle réalise plusieurs
documentaires, tels que Particules élémentaires en
2007, ou encore La Cuisine en héritage en 2009, puis
en 2011 Cinéma algérien, un nouveau souffle, un
documentaire sur la nouvelle génération de
réalisateurs algériens.
Cette même année 2011, elle réalise son premier
court-métrage de fiction, Edwige. Ce court-métrage
reçoit une mention spéciale aux Journées
cinématographiques d’Alger.
5. 0 Enfin, en 2019, son premier long-
métrage de fiction, Papicha, tourné
au printemps 2018, est réalisé et est
retenu dans la sélection du festival
de Cannes. Dans Papicha, la jeune
femme personnage principal,
Nedjma, est passionnée de mode, et
tente d’organiser un défilé dans sa
résidence universitaire en 1990.
0 C’est une façon d’évoquer une
décennie de violences et de
terrorisme, les années 1990, en
Algérie. Il est présenté au festival de
Cannes dans la section « Un certain
regard » et reçoit également trois
prix au festival du Film francophone
d’Angoulême.
0 Ce film est aussi nominé pour les
César 2020 dans la catégorie du
Meilleur premier film , et son actrice
Lyna Khoudri, est également retenue
dans la liste du potentiel Meilleur
espoir féminin.
0 Finalement, le 28 février 2020, lors
de la soirée des César, le film
décrochera deux César. César du
meilleur premier film et un César du
meilleur espoir féminin pour
l'actrice principale.
8. LYNA KHOUDRI
0 Lyna Khoudri est née à Alger. Son père était
alors journaliste à la télévision algérienne et
sa mère professeure de violon. La famille
quitte l'Algérie pour Aubervilliers suite à la
guerre civile.
0 Lyna Khoudri obtient un bac théâtre puis une
licence d'arts du spectacle. Elle est admise au
Théâtre national de Strasbourg mais doit y
renoncer pour tenir un rôle dans le long
métrage Les Bienheureux. Pour Les
Bienheureux de Sofia Djama, elle obtient le
prix à la Mostra de Venise 2017 de la
meilleure actrice, dans la section Orrizonti.
0 Elle obtient aux Césars 2020 le César du
meilleur espoir féminin pour son rôle dans
Papicha.
0 Elle s'est tout particulièrement investie pour
ce rôle, travaillant pendant plusieurs années
en lien avec sa ré réalisatrice Mounia
Meddour, qui reçoit à cette occasion le César
du meilleur premier film.
9.
10.
11. Zahra Doumandji
0 Zahra Doumandji (en arabe : زهرة
دومانجي), est une actrice et scientifique
franco-algérienne, née en1991 à Batna
en Algérie. Elle commence sur les
planches du théâtre de Batna en 2001.
0 Elle fait ses premiers pas dans le
monde du cinéma en 2012 dans le film
Harraga Blues de Moussa Haddad.
0 En 2019, elle devient docteur en
biologie de l’Université de Lorraine et
elle est l’une des actrices principales du
film Papicha de Mounia Meddour,
sélectionné au Festival de Cannes dans
la catégorie un certain regard.
0 Depuis septembre 2019, Zahra
Doumandji entreprend une formation
en chirurgie dentaire au sein de
l’Université de Strasbourg.
12. 0 Un hymne à la vie et à
l’émancipation de la femme
algérienne dans les années 90.
0 Un film bouleversant et
touchant sur le droit des
femmes et la liberté !
0 Un petit bijou inspiré de
l’histoire de sa réalisatrice
Mounia Meddour, porté par de
formidables jeunes actrices
solaires avec en tête Lyna
Khoudri dont on a pas fini
d’entendre parler
Allociné
Critiques
13. Même si le sujet a souvent été
traité, (ici l'espace temps se
situe au début des années 90
lorsque le FIS prend plus de
pouvoir et sème la terreur), il
s'agit avant tout d'un film sur
la femme, sur la condition de
la femme dans les pays
musulmans.
Une société patriarcale
cadenassée dans des états
souvent religieux.
Ici, l'héroïne et ses amies rêvent de mode et sont passionnées de couture, à l'heure ou le
hijab devient une règle. Le spectateur sait où il va, sans grande surprise.
Mais des films comme "Papicha" resteront toujours indispensables pour montrer que
l'on peut se battre, que l'on doit se battre, même si la route sera longue.
Allociné
14. Avec une trame simple, la cinéaste algérienne qui avait 20 ans dans les années 90,
montre au-delà de l’époque, le sort de ces femmes payant au centuple le prix de
leur liberté. A travers cette chose en apparence si anodine, vouloir être belle, qui
soudain cristallise la transgression, devient une subversion majeure et catalyse la
haine.
SudOuest
15.
16. 0 Si le film n’évoque que très partiellement une
situation politique très complexe dans ces
années 90, et reste assez démonstratif côté
mise en scène, la réalisatrice met en relief de
beaux portraits de jeunes filles et leur soif de
liberté…
0 Il fait pensé à Mustang avec cette
moralisation et négation du corps de la
femme, différentes formes de l’oppression et
les violences ordinaires qui y sont associées.
Ici, le défilé de mode n’est qu’un prétexte, le
voile (Haïk) devient une métaphore de cette
émancipation et de leur désir de vivre , la
résistance à l’intégrisme , malgré les larmes,
les drames.
0 Il s’agit de célébrer la liberté des femmes
justement à travers un vêtement au départ
destiné à camoufler toute féminité, qui va être
détourné pour affirmer et sublimer leur
féminité. De belles scènes , autour de la
confection de ces robes, le jeu de matières, les
mais habiles qui transforment le voile en
présence vivante et frémissante du féminin.
Télérama
.
17. « Papicha » au 9e
Festival du cinéma
arabe de Séoul
Le long métrage « Papicha » de Mounia
Meddour continue à être projeté au
quatre coins du globe…sauf en Algérie
où la projection de l’avant première du
film a été annulée.
Quoi qu’il en soit le premier film de la
réalisatrice Mounia Meddour connaît
une belle carrière à l’internationale et a
été projeté au 9e Festival du cinéma
arabe de Séoul (Corée), prévu du 16 au
21 juillet, selon les organisateurs sur le
site Internet de l’évènement.
18. Programmé à Séoul (capitale) et à Busan (Sud-est de la Corée du sud), dans la section « Focus 2020: Arab
Women Filmmakers Now » (« Focus 2020: Les femmes cinéastes arabes maintenant), «Papicha figure aux
côtés du documentaire, « 17 », (2017) de la Jordanienne Widad Shafakoj et des fictions produites en 2019,
« Le rêve de Noura » de la Tunisienne Hind Boujemaa, « Balance » et « Le candidat parfait » des
Saoudiennes, Shahad Ameen et Haifaa Al Mansour.
« Papiche » qui traite du quotidien d’un groupe de jeunes femmes algériennes dans les années 1990, à
travers l’histoire d’une étudiante, qui rêve de devenir styliste de mode, vend ses création de haute couture
dans les boites de nuits.
Le long métrage a été primé dans plusieurs festivals de cinéma à travers le monde.
19. Récompenses pour le film
Papicha
César du Meilleur jeune espoir féminin………Lyna Khoudri
0 Valois de la Meilleure actrice(Angoulème)… Lyna Khoudri
0 Valois du scénario……………..Mounia Meddour
0 7 nominations dans le Festival de Cannes 2019