2. Sypnosis
O Stella a 6 ans mais rentre
pour la première fois à
l'école. Joyeuse, exubérante
, c'est une enfant
attachante, mais souvent
absente.
O Santé fragile se justifient les
parents. Chutes par
maladresse explique Stella
quand Céline son institutrice
découvre des bleus
suspects sur le corps de
l'enfant.
O Alors maltraitance ou réel
déficit immunitaire ? Le
doute s'installe et hante
ceux qui rencontrent
l'enfant.
O Inquiète, Céline note
chaque blessure jusqu'au
jour où la famille déménage
sans prévenir.
3. Réalisatrice:Eleonore Faucher
O Après avoir découvert le cinéma
au lycée Guist'hau à Nantes, dans
la classe préparatoire Ciné-Sup,
Éléonore Faucher a poursuivi ses
études à l'École nationale
supérieure Louis-Lumière, puis a
commencé sa carrière comme
assistante caméra sur plusieurs
films comme La Vie de Jésus,
Dieu seul me voit et Kennedy et
moi.
O En 2003, elle réalise son premier
long métrage, Brodeuses, qui sort
l'année suivante et lui vaut une
grande reconnaissance critique
ainsi que quelques prix et
nominations de prestige.
4. O Elle a ensuite écrit un scénario inspiré d’une
correspondance que ses parents ont
échangée alors que son père faisait son
service militaire en Algérie, mais faute de
trouver les financements nécessaires à la
réalisation de ce film, elle en a fait un livre :
Quand les cigognes claquaient du bec dans
les eucalyptus. Elle a aussi écrit un roman
jeunesse inspiré du conflit algérien, de cette
année 1962, et de son désir de tourner avec
des enfants : Un petit quelque chose de
différent.
O Puis elle a écrit et réalisé Gamines, où elle a
pu concrétiser son désir en dirigeant trois
petites filles.
O Dans Les Déferlantes, elle a retrouvé Sylvie
Testud et Lola Naymark, les deux
comédiennes de ses premiers films, pour
adapter le roman de Claudie Gallay à la
télévision.
8. O Il est d'autant plus intéressant
d'écrire cette critique après avoir lu
l'approche qu'ont eu Éléonore
Faucher et sa scénariste Françoise
Charpiat, confirmant l'intelligence,
la cohérence avec laquelle
l'entreprise a été menée.
O Aussi sobre que sensible, « La
Maladroite » fait preuve d'un beau
didactisme pour révéler le drame
dans toute sa complexité, sans
jamais chercher l'image choc ou à
caricaturer les uns ou les autres, y
compris les parents de la jeune
Stella, dont on peut (vaguement)
comprendre qu'ils aient réussi à
passer sous les radars.
O Le but est plus de retracer un
échec et une responsabilité
collective (certains nettement plus
que d'autres, toutefois), et ce dès
le moment où les soupçons sont
nés jusqu'au meurtre de l'enfant.