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1. Actualités 2015 de la jurisprudence et des contrôles
Intervention Monsieur Giraud
Le déroulé de l’expertise CIR : les attentes de l’Administration
2. Documentation technique : évolutions et attentes
3. Tendances et perspectives
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4. Dépenses de personnel
• 2015 : année de clarification des charges sociales
BOFiP, mis en consultation publique en avril, confirmé le 6 mai
http://bofip.impots.gouv.fr/bofip/6498-PGP.html?identifiant=BOI-BIC-RICI-10-10-20-20-20150506
• En ligne avec le projet de BOFiP en consultation
• Premiers retours de contrôles
• Opportunités de réclamations, le cas échéant
TA Montreuil 1re ch., 23 février 2015 n° 1308605 – SA Moët Hennessy Louis Vuitton
• En ligne avec BOFiP.
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5. Dépenses de personnel
• … un bémol ? CSG/CRDS
Des éléments à retrancher des dépenses de personnel éligibles au CIR ?
• Selon le BOI-BIC-RICI-10-10-20-20 du 06 mai 2015, la CSG et CRDS sont des
versements à exclure de l’assiette du CIR
« Sont au contraire exclus les versements suivants dus par l’employeur qui ne sont pas assis sur des éléments de
rémunération éligibles au CIR ou sont sans contrepartie directe pour les personnels de recherche concernés, soit :
- cotisations et contributions correspondant à des impositions de toute nature telles que la CSG, la CRDS, la contribution
solidarité autonomie (…) les taxes assises sur les salaires (…), le forfait social (…) »
• Une erreur de plume ?
CSG et CRDS sont des cotisations sociales salariales. Or, seules les cotisations patronales sont à inclure / exclure du CIR
en tant que « cotisations sociales ».
CSG et CRDS font partie de la rémunération brute du salarié (incluses dans le brut sécurité sociale - DADS). C’est bien
cette rémunération brute, avant déduction des cotisations salariales, impositions de toutes natures et retenues sur salaire,
qui constitue la dépense de personnel de la société, comptabilisée en compte 64, à retenir pour le CIR
• Des contestations/redressements en cours, mais pas de politique coordonnée de
l’administration fiscale sur le sujet
• Options envisageables
Pour les contrôles en cours ?
Pour le CIR 2015 ?
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6. Dépenses de personnel
• Stagiaires
• Eligibilité de principe possible
CAA de Versailles, n° 14VE00310, 8 juillet 2015, GDF Suez
CAA de Versailles, 06 novembre 2014, n° 13VE01479, SAS Cooper Standard Automotive et
n° 13VE01842, ST Microelectronics
• …. sous réserve d’un niveau de justification très granulaire
Critère : preuve pour chaque stagiaire de la réalité du lien avec des opérations de R&D
identifiées
Moyens de preuve : pas les rapports de stages ? Risque de devoir préparer une
documentation spécifique ?
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7. Dépenses de personnel
• Temps éligibles : pas de plafonnement sans justification
• CAA de Nancy, n° 14NC00985, 4 juin 2015, P.A.C. Informatique
Sur la base du rapport d’expertise, l’Administration a exclu des dépenses de personnel… dont
l’expert a reconnu le caractère éligible, les heures déclarées [de trois personnels] au-delà d’un
contingent de 800 heures, au motif qu’elles représentaient un caractère excessif. Or, il ne
résulte pas de l’instruction que le volume d’heures excédant ce contingent n’aurait pas été consacré
aux travaux dont elle aurait admis l’éligibilité la remise en cause est injustifiée.
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8. Sous-traitance : CIR du donneur d’ordres
• L’un des premiers points de discussion lors des contrôles
Des demandes de justification de l’Administration/du MENESR détaillées
• Justification de l’éligibilité scientifique de la prestation
Appréciation de l’éligibilité scientifique au niveau des opérations/travaux sous-traités (et non au niveau
du donneur d’ordres) par l’Administration
Position sujette à discussion selon nous (BOFiP sur les tâches connexes : « dès lors qu’un projet est
qualifié de projet R&D, l’ensemble des opérations nécessaires à sa réalisation est considéré comme de
la R&D, y compris dans le cas où ces opérations, si elles étaient prises isolément, ne constitueraient pas
de la R&D » (BOI-BIC-RICI-10-10-10-20-20120912 n°310) position à valider par les juridictions
Recommandation : autant que possible, préférer la sous-traitance de lots ayant leur propres incertitudes
plutôt que la sous-traitance seulement de « tâches connexes »
• Justification de l’éligibilité fiscale de la dépense :
Demande de pièces justificatives exhaustives : l’Administration ne procède plus par sondage (eg.
demande de toutes les factures et de tous les contrats supports y afférents - même si cela concerne
plusieurs centaines de documents)
Recommandation : attention portée aux termes contractuels : description des travaux, supervision des
travaux, contrepartie, propriété intellectuelle des résultats.
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9. • Des travaux R&D non pris en compte dans le CIR du donneur d’ordres
peuvent-ils être retenus dans le CIR du sous-traitant agréé ?
• Oui, si le donneur d’ordres n’est pas soumis à l’IS en France
Client étranger, organisme public non soumis à l’IS
• Qu’en est-il si le donneur d’ordres est soumis à l’IS en France ?
Un sujet de débat non définitivement tranché
- Enjeux
Des arguments économiques mis en avant par les sous-traitants (absence de double prise en compte)
Un refus désormais systématique par l’Administration (Bofip, avril 2014, 2 réponses ministérielles)
- Situation à date
CAA de Versailles – SA Altran Technologies – 15 octobre 2015 - N° 14VE00803 et N° 14VE02410
Selon la cour, les sous-traitants doivent déduire de leur CIR, les sommes facturées aux donneurs d’ordres quand bien
même ces derniers auraient atteint le plafond de sous-traitance et ne pourraient donc pas bénéficier du CIR au titre des
dépenses en cause.
- Dans l’attente d’une solution définitive
Prudence quant aux approches alternatives proposées
Possibilité de se situer en dehors de l’agrément ?
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Sous-traitance : CIR du prestataire agréé 01
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10. Amortissements et sous-traitance
• Des exigences de justification
• CAA de Bordeaux, n° 14BX00454, 17 juillet 2015, Equip’Aero
Dotations aux amortissements
Rejet des dépenses par la CAA car il ne ressort pas de l'instruction que les immobilisations soient « effectivement
affectées à des actions de R&D »
Dotations aux amortissements d'un brevet
Rejet des dépenses par la CAA car il ne ressort pas de l'instruction que le brevet « apportait une amélioration
substantielle à un procédé mis en œuvre par la société »
Sous-traitance
Rejet des dépenses par la CAA car il ne résulte pas de l'instruction que « les essais et épreuves effectués par les
sociétés Sopemea, Intespace, Ecm, Phimeca, Conseil et techniques et Rescoll auraient comporté en eux‐mêmes
un aspect innovant, auraient apporté une amélioration substantielle à un procédé mis en œuvre par la société, ou
auraient été rendus nécessaires par la conduite de travaux de R&D »
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11. • En dehors des cas limitativement énumérés (JEI …), pas
d’accès au CIR sur des activités exonérées d’IS
CE 18-9-2015 n° 376154 Union de coopératives agricoles « Conseil et compétences en
productions animales »
• Le Conseil d’Etat juge qu’une entreprise qui bénéficie d’une exonération non visée expressément
par l’article 244 quater B du CGI, peut bénéficier du crédit d’impôt recherche à raison des dépenses
se rattachant à ses activités non exonérées
• Les entreprises exonérées d’impôt en vertu de dispositions autres que celles limitativement
énumérées par l’article 244 quater B du CGI (entreprises nouvelles, jeunes entreprises innovantes
ou entreprises implantées dans certaines zones) ne peuvent bénéficier du crédit d'impôt recherche
(CIR) qu'à raison, le cas échéant, des dépenses de recherche se rattachant à leurs activités non
exonérées.
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01Situation des organismes exonérés d’IS
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13. • Pas d’évolution dans les textes depuis l’instruction sur
l’éligibilité du 21 février 2012
• Encore des discussions lors des contrôles
• Un scénario classique :
• Un rejet significatif en première expertise
• … significativement réduit après dialogue entre l’expert et les ingénieurs de la
société
La documentation n’a pas convaincu même sur des activités éligibles.
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02Point sur la documentation technique
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14. • Une indication parlante : l’évolution du nombre de pages
attendu par les experts
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02Évolution du modèle de fiche 2015
2014 Pages 2015 Pages
1 Objectifs du projet 1 à 2 Objectifs du projet 1 à 2
2 État de l’art 1 à 3
Verrous scientifiques,
techniques, technologiques
1 à 3
3
Aléas, incertitudes scientifiques,
verrous technologiques
1 à 3 État de l’art 1 à 5
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Travaux R&D réalisés,
démarche expérimentale
1 à 20
Travaux R&D réalisés,
démarche expérimentale
3 à 20
5 Indicateurs de R&D Indicateurs de R&D
6 Acquisition des connaissances 1 Acquisition des connaissances 1 à 3
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15. • Cette évolution suggère des faiblesses récurrentes
• Un état de l’art insuffisant
• Des travaux superficiellement décrits
• Des contributions peu claires, même au terme de la description
• La documentation attendue fait typiquement 7 pages
minimum par projet (contre 5 pages en 2014)
• Beaucoup de documentations actuelles contiennent des fiches courtes, dans un
format ante 2012.
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02Pourquoi ces évolutions ?
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16. « Travaux 2012 :
Livraison des sous-systèmes
Réalisation d’essais de fatigue
Essais en simulateur temps-réel
Réalisation des essais au sol
Réalisation des essais en mer
Atteinte de la vitesse de…
Travaux 2013 :
Poursuite des essais en mer pour exploration du concept »
• Une description lapidaire
• Il s’agit d’un plan de haut niveau, pas d’une description des travaux.
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02Exemple de chapitre Travaux
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17. Il n’existe, à ce jour, aucun procédé technique ni aucune solution informatique,
dite open-source, capable de répondre aux exigences d’un tel projet. Les
problématiques soulevées dans le cadre de ce projet de recherche ne peuvent
trouver de réponse dans l’état de l’art existant et accessible.
On trouvera en annexes de ce document un état de l’art sur le domaine
d’activité. Si on trouve quelques références traitant du sujet, elles ne
permettent pas de répondre aux problématiques posées par ce projet de
recherche.
• Un état de l’art non probant
• Ne porte pas sur un ou des sujets scientifiques précis
• Analyse des quelques références traitant du sujet ?
• Et même si on ne trouve rien : sur quelles bases/sites/mots-clés ont été
faites les recherches ?
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02Exemple d’état de l’art
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18. • Une seule question clé : l’expert peut-il forger son
intime conviction d’un projet éligible sur la base de
cette description ?
• Une check-list minimale
• Les avancées visées (et au final les contributions) sont-elles exprimées
clairement ?
• Sont-elles bien de nature scientifique ou technologique ?
• L’état de l’art est-il consistant avec ces avancées, et étayé ?
• Les travaux illustrent-ils bien une démarche systématique/itérative (ou bien
seulement de l’ingénierie habituelle) ?
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02Etre en ligne avec les attentes ?
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20. • N° II-866 : Amendement « anti-prédateur »
(adopté en commission)
« Article 220 quater C.– Ne peuvent bénéficier des avantages fiscaux prévus au a quinquies de l'article 219 et aux
articles 244 quater B et 244 quater C les sociétés détenant depuis moins de cinq ans la majorité du capital ou des
droits de vote de filiales qui ont procédé, sur cette même période, à la cession de plus de 50 % de leurs brevets
ou au licenciement de plus de 30 % de leurs salariés, sauf si ces licenciements s’inscrivent dans un plan de
sauvegarde de l’emploi tel que prévu aux articles L. 1233-1 et suivants du code du travail ou si ces cessions ou
licenciements s’inscrivent dans un projet présentant un intérêt pour l’emploi local ou national apprécié comme tel
par le ministre chargé de l’économie. »
• N° II-916 : Plafonnement des 100 millions au niveau groupe
(rejeté en commission)
• N° II-498 : Abattement de 1/3 de la cotisation foncière pour
les bâtiments affectés à la R&D
(adopté à l’AN)
• I-CF217 : doublement des dépenses pour les instituts
technologiques agricoles et pêche
(adopté en commission)
« 7° Des instituts technologiques liés aux professions mentionnées à l’article L. 830-1 du code rural et de la pêche
maritime, ainsi qu’à leurs structures nationales de coordination. »
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03PLF 2016 : amendements déposés
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21. • Création d'un comité consultatif pour le crédit d'impôt pour
dépenses de recherche et le crédit d’impôt innovation
• Mise en œuvre
• Cette instance intervient, avant la fin d’un contrôle fiscal, sur les désaccords portant sur la
réalité de l’affectation à la recherche ou à l’innovation des dépenses prises en compte pour
la détermination du CIR et du CII notifiés dans le cadre d’une procédure contradictoire.
• Composition
Présidé par un conseiller d'Etat
Un agent appartenant à des corps de catégorie A du ministère chargé de la recherche (ou innovation)
L’administration fiscale ayant au moins le grade d’inspecteur divisionnaire
L’agent du ministère chargé de la recherche et l’agent du ministère chargé de l’innovation peuvent, s’ils l'estiment
utile, être assistés par toute personne susceptible d’apporter une expertise sur la qualification des dépenses
prises en compte pour la détermination du crédit d’impôt précité.
• Le contribuable et ses conseils, ainsi que les agents ayant pris part aux rectifications,
pourront être entendus en séance.
• L’avis rendu par le comité consultatif sur la qualification des dépenses ouvrant droit au CIR
sera notifié à l’entreprise.
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03PLFR 2015 : Comité consultatif CIR ET CII
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22. • Rescrit CIR et CII : Bpifrance ne peut plus émettre de
rescrit
• PME
• Délai de 3 mois pour adresser une réponse par l’Administration sur les
demandes CIR, JEI et JEU, sinon acceptation par défaut
• Le rescrit fiscal porte aussi sur les dépenses d’un projet (PME CA < 450 k€)
• Circulaire ACOSS (20 octobre 2015) :
Les JEI peuvent bénéficier d'une exonération de cotisations patronales de sécurité
sociale et d'allocations familiales. Les cotisations exonérées sont celles qui sont dues au
titre de la Loi 2003-1311, art. 131.
« Par simplification, le bénéfice de l’exonération au titre d’un salarié sera considéré comme
acquis dès lors que la moitié de son temps de travail au moins est consacrée à un ou des
projets de R&D et l’exonération ne pourra être remise en cause. […].
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03Actualités
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23. • Le manuel précise les définitions mondiales de la R&D et
les outils statistiques à utiliser pour évaluer
l'investissement de R&D
Organisation autour de la création de connaissances et évolutions du stock de
connaissances
• Principes globalement inchangés
3 étapes : « recherche fondamentale », « recherche appliquée » et
« développement expérimental »
• Evolutions/précisions
5 critères d’éligibilité
Évolution des domaines techniques
Définition des chercheurs
Statistiques sur les incitations fiscales
Détails des méthodologies statistiques
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03Nouveau Manuel de Frascati 2015
• Document de référence OCDE : statistiques nationales comparées sur la R&D
Version 6 : 2002, 300 pages
Version 7 : 2015, 400 pages
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03Précisions sur l’éligibilité
SCIENCE + METHODE
CRITERE QUALITE
NOUVEAUTE Objectif : de nouvelles découvertes
CREATIVITE
- Pas de routine
- Travaux basés sur des concepts et hypothèses
originaux et non évidents
INCERTITUDE
- Sur l'issue finale
- Sur le calendrier
- Sur les performances
SYSTEMATIQUE Etre planifié et budgétisé
TRANSFERABLE
REPRODUCTIBLE
Les traces des travaux doivent permettre de
reproduire les résultats.
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La ligne de services R&D
• Elle comprend près de 40 professionnels (dont
plus des 2/3 d’ingénieurs et docteurs) dédiés à la
fiscalité et au financement de l’innovation et de
la recherche, et répartis sur 3 bureaux
• Les ingénieurs ont une expérience significative
au sein de l’industrie et de la recherche publique.
Ils interviennent systématiquement en binôme
avec une compétence fiscale sur les missions
CIR.
• La ligne de service R&D de Taj a été créée en
2004. Son expertise et l’originalité de sa structure
en font une des practices les plus en vue du
marché, et l’une des premières référencées par la
Médiation Inter-Entreprises de Bercy.
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Contacts
Lucille Chabanel
Avocat Associée
Tél : +33 1 55 61 54 29
E-mail : lchabanel@taj.fr
LinkedIn : Voir le profil
Thomas Perrin
Avocat Associé
Tél : +33 1 55 61 69 48
E-mail : tperrin@taj.fr
LinkedIn : Voir le profil
© Taj 2015
Laurent Gouzènes
Associé
Tél : +33 1 55 61 67 13
E-mail : lgouzenes@taj.fr
Lionel Draghi
Associé
Tél : +33 1 55 61 69 32
E-mail : ldraghi@taj.fr
LinkedIn : Voir le profil
Rémi Barnéoud
Responsable R&D Lyon
Tél : +33 4 72 43 44 43
E-mail : rbarneoud@taj.fr
LinkedIn : Voir le profil
30. NEUILLY-SUR-SEINE
181 avenue Charles de Gaulle
92524 Neuilly-sur-Seine cedex
Tél : 01 40 88 22 50
Fax : 01 40 88 22 17
BORDEAUX
19, boulevard Alfred Daney
BP 80105
33041 Bordeaux cedex
Tél : 05 57 19 51 00
Fax : 05 57 19 51 01
LILLE
83, rue du Luxembourg
59777 Euralille
Tél : 03 20 14 94 20
Fax : 03 20 14 94 29
LYON
Immeuble « Park Avenue »
81, boulevard de Stalingrad
BP 41262
69608 Villeurbanne cedex
Tél : 04 72 43 37 85
Fax : 04 72 43 39 94
MARSEILLE
10, place de la Joliette
Les Docks – Atrium 10.4
BP 62544
13567 Marseille cedex 02
Tél : 04 91 59 84 75
Fax : 04 91 59 84 79
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