Dans cette lettre le Sénateur Carl Murat Cantate affirme que le Sénat de la république n'a pas encore ratifie le Directeur General de la Police Nationale puisqu'il n'y avait pas quorum. En plus le President du Senat est accuse d'avoir falsifie la resolution du sénat sur les prix du pétrole.
PROTOCOLE SANITAIRE RELATIF AUX ÉCOLES DURANT LA PANDÉMIE DE COVID-19 EN HAITI
Sénateur Cantave: Le DG de la PNH Pas Encore Ratifie et Falsification au Sénat
1.
Lettre
du
Sénateur
Carl
Murat
Cantave
au
Président
du
Senat
Ronald
Lareche
Objet
Ratification
du
Directeur
General
de
la
Police
Nationale
sans
Quorum
et
Falsification
2. Port
au
prince,
le
24
aout
2016
Lettre
ouverte
au
Président
du
Senat
Sénateur
Ronald
Lareche
Président
du
Sénat
En
ses
bureaux
Monsieur
le
Président
La
présente
est
pour
vous
exprimer
mon
indignation
et
ma
profonde
déception
devant
l’énorme
bêtise
que
vous
avez
commise
hier
dans
la
gestion
de
la
séance
marathon
au
sénat
de
la
république.
Je
peux
aisément
comprendre
l’engagement
que
vous
impose
la
grand
responsabilité
que
vous
avez
de
faire
fonctionner
le
sénat
trop
longtemps
moribond,
je
ne
comprendrai
jamais,
ce
faisant,
que
vous
puissiez
vous
laisser
aller
jusqu’
à
violer
sans
scrupule
la
charte
réglementaire
du
grand
corps
dont
vous
êtes
le
principal
gardien.
Pour
avoir
été
pendant
longtemps
député,
vous
savez
mieux
que
moi
que
le
parlement,
quoi
qu’
on
puisse
dire
,
est
un
lieu
sacré
et
que
ses
règlements
sont
tout
aussi
bien
sacrés.
Je
m’étonne
que
votre
Vice
Président,
Steeven
Irvenson
Benoit,
grand
défenseur
autoproclamé
des
principes,
des
règlements
et
des
lois,
tour
à
tour
député
et
sénateur,
au
lieu
de
vous
soutenir
aveuglement
dans
votre
forfait,
n’ait
pas
eu
de
préférence
à
vous
en
instruire
davantage
pour
vous
réveiller
de
la
léthargie
de
zombi
dans
laquelle
l’usurpateur
du
palais
national
vous
a
plongé.
Je
peux
tout
reprocher
au
Président
Privert,
votre
manipulateur,
mais
décidément
je
dois
concéder
qu’il
est
doué
dans
l’art
de
zombifier
:
Zombis
électeurs,
Zombis
CEP,
Zombis
CIEV,
Zombis
parlementaires,
Zombis
de
la
communauté
internationale,
Zombis
UCREF,
Zombis
ULCC,
Zombis
société
civile,
quels
autres
zombis
?
Zombi
Président,
Zombi
vice
président
du
sénat.
Je
l’envie
et
que
ne
ferais
je
pas
pour
accéder
à
sa
recette
si
porteuse
et
gratifiante.
Venons
en
au
fait
Monsieur
le
Président.
Nous
étions
19
sénateurs
au
début
de
la
séance.
Deux
heures
d’horloge
après
le
début
de
la
séance,
le
sénateur
Senatus
et
le
Sénateur
Fourcand
s’étaient
soustraits
du
nombre,
le
premier
pour
des
raisons
de
santé,
le
second
pour
des
motifs
communautaires.
Le
plus
médiocre
en
arithmétique
dirait
aisément
qu’il
en
restait
17.
Peu
de
temps
après
la
délibération
du
bureau
sur
le
rapport
de
Petrocaribe,
trois
autres
senateurs
dont
moi-‐même,
avions
abandonné
la
salle
de
séance
pour
discuter
à
la
réception
du
sénat
en
dehors
de
l’hémicycle
sur
la
meilleure
stratégie
à
adopter
pour
empêcher
au
palais
de
continuer
avec
ses
mises
en
place
dans
l’administration
publique
à
des
fins
électoralistes.
J’
ai
été
stupéfait
d’apprendre
de
la
réception
étant
que
le
bureau
,
sous
votre
gouverne,
avait
choisi
alors
que
le
quorum
était
à
14
(
le
vice
Président
steven
Benoit
ne
peut
pas
prétexter
ignorance
)
de
faire
voter
le
Directeur
général
de
la
Police
en
violation
des
règlements
intérieurs
du
sénat
qui
réclament
un
quorum
de
16
sénateurs
et
qui
font
obligation
à
travers
leurs
récents
amendements
à
ce
que
le
vote
soit
nominal.
Honte
a
vous
!
Honte
à
votre
vice
Président
!
La
3. mémoire
de
cet
acte
innommable,
soyez
en
assuré
président,
ne
s’effacera
jamais
des
annales
de
l’histoire
du
sénat
et
ceux
la
qui
l’ont
perpétré
y
resteront
à
jamais
tristement
célèbres.
Monsieur
le
Président,
je
proteste
donc
énergiquement
contre
ce
forfait
qui
traduit
le
degré
de
déliquescence
et
de
décomposition
de
votre
gouvernance
si
ce
n’est
de
la
pure
allégeance
à
un
pouvoir
de
facto
qui
,
du
palais,
vous
tire
les
ficelles.
Je
ne
vous
dirais
pas
incompétent
car
je
sais
au
moins
en
dépit
de
toutes
les
failles
qu’on
vous
connait
vous
savez
au
moins
compter
même
quand
j’admets
que
votre
vice
président
l’emporte
quelque
peu
sur
vous
en
calcul.
Je
requiers
que
ce
vote
arbitraire,
intéressé,
soit
frappé
de
nullité
et
n’ait
point
l’effet
pour
lequel
il
a
été
réalisé.
Par
ailleurs,
Président,
vous
avez
fait
une
surcharge
au
niveau
de
la
résolution
qui
a
été
votée
par
l’assemblée
des
sénateurs
dont
la
teneur
est
la
suivante
:
‘’la
présente
résolution
est
soumise
au
Président
de
la
République
pour
publication’’.
Ce
qui
s’assimile
à
un
faux
en
écriture,
indigne
du
Président
du
grand
et
prestigieux
corps
qu’est
le
Senat.
Cette
surcharge
réalisée
à
des
fins
politiciennes,
dans
le
seul
but
de
consacrer
la
reconnaissance
du
Président
de
facto,
Jocelerme
Privert
,
par
le
Parlement,
ne
saurait
atteindre
le
dessein
que
vous
vous
êtes
fixé
tant
qu’il
y
a
des
hommes
comme
nous
qui
soient
capables
de
faire
la
démarcation
entre
le
réglementaire
et
le
non
réglementaire,
le
légal
et
l’illégal,
le
constitutionnel
et
le
non
constitutionnel,
tant
qu’
il
y
a
des
hommes
immunisés
qui
soient
indemnes
des
effets
de
la
fameuse
potion
zombifiante
de
Privert.
Que
votre
Président
publie
ou
non
à
votre
demande
cette
résolution,
il
reste
et
restera
toujours
un
hors
la
loi
sans
titre,
qualité
et
aptitude
pour
la
fonction
qu’il
s’est
abusivement
octroyée.
Je
requiers
aussi
que
la
résolution
soit
dépouillée
de
sa
surcharge,
qu’elle
recouvre
sa
forme
originale
et
ne
soit
soumise
à
aucune
entité
qui
ne
soit
reconnue
par
la
loi
et
par
la
constitution.
Au
cas
où
vous
l’auriez
,
par
empressement
et
par
dévouement,
déjà
soumis
à
celui
à
qui
il
ne
fallait
pas
,
je
vous
saurais
gré
de
lui
transmettre
la
pressante
requête
d’
y
ôter
mon
prestigieux
nom
avant
toute
publication.
Monsieur
le
Président,
Je
vous
aime
bien.
Vous
connaissez
toute
l’admiration
que
j’ai
pour
vous
mais
je
vous
prie
de
prendre
acte
que
votre
accession
à
la
présidence
était
le
produit
d’un
consensus
entre
les
différents
groupes
représentés
au
parlement
et
non
un
cadeau
du
hasard.
A
ce
titre,
je
vous
prie
de
garder
la
position
mitoyenne
que
vous
avez
toujours
eue,
de
rester
l’homme
d’équilibre
que
vous
avez
toujours
été
et
le
modèle
de
sagesse
et
de
tolérance
que
vous
représentiez
avant
votre
sacre
à
la
présidence
du
grand
corps.
L’histoire
se
gardera
alors
de
vous
vilipender
et
de
vous
faire
dans
sa
poubelle
ce
chaleureux
accueil
qu’elle
réserve
d’ordinaire
à
ceux
la
qui
n’ont
pas
su
se
contenir
face
à
certaines
tentations.
Mes
civilités,
Monsieur
le
Président.
Cantave
Carl
Murat,
MD,
Sénateur
de
la
République