1 OBJECTIF GENERAL DU PROJET ET RAPPEL DES QUESTIONS DE RECHERCHE
2 EXECUTIVE SUMMARY
3 PARTIE 1 : ANALYSE QUALITATIVE
3.1 Méthodologie
3.1.1 Echantillonnage et méthode d’administration
3.1.2 Questionnaire qualitatif
3.2 Analyse des résultats
3.2.1 Analyse par thèmes
3.2.2 Hypothèses pour la mise en place d’un questionnaire quantitatif
3.2.3 Limites de la partie qualitative
4 PARTIE 2 : ANALYSE QUANTITATIVE
4.1 Méthodologie
4.1.1 Echantillonnage
4.1.2 Méthode d’administration
4.1.3 Questionnaire quantitatif
4.2 Analyse des résultats
4.2.1 Tests et conclusions
4.2.2 Limites de la partie quantitative
5 CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS MANAGERIALES
6 BIBLIOGRAPHIE
Etude de Marché sur les Médicaments Génériques 16/03/2009
1. Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix Namur
--
3ième bac Ingénieur de Gestion
--
Etude de Marché
Médicaments Génériques
RAPPORT 4
--
Elise Collet
Marc-Henri Denis
Philippe De Smit
Aurore Georlette
Alexandra Letecheur
2. Table des matières
1 OBJECTIF GENERAL DU PROJET ET RAPPEL DES QUESTIONS DE RECHERCHE ...................... 2
2 EXECUTIVE SUMMARY ........................................................................................................................... 4
3 PARTIE 1 : ANALYSE QUALITATIVE..................................................................................................... 6
3.1 Méthodologie ............................................................................................................. 6
3.1.1 Echantillonnage et méthode d’administration.................................................... 6
3.1.2 Questionnaire qualitatif ...................................................................................... 7
3.2 Analyse des résultats ................................................................................................ 13
3.2.1 Analyse par thèmes .......................................................................................... 13
3.2.2 Hypothèses pour la mise en place d’un questionnaire quantitatif .................... 25
3.2.3 Limites de la partie qualitative ......................................................................... 33
4 PARTIE 2 : ANALYSE QUANTITATIVE................................................................................................ 34
4.1 Méthodologie ........................................................................................................... 34
4.1.1 Echantillonnage ................................................................................................ 34
4.1.2 Méthode d’administration ................................................................................ 37
4.1.3 Questionnaire quantitatif .................................................................................. 37
4.2 Analyse des résultats ................................................................................................ 44
4.2.1 Tests et conclusions.......................................................................................... 44
4.2.2 Limites de la partie quantitative ..................................................................... 105
5 CONCLUSION GENERALE ET RECOMMANDATIONS MANAGERIALES ................................... 106
6 BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 108
1
3. 1 Objectif général du projet et rappel des questions de
recherche
Le marché européen des médicaments génériques représente aujourd'hui environ 7
milliards d'euros, soit une part encore relativement faible du marché des produits
pharmaceutiques au sein de l'Union (dont la valeur s'élève à 70 milliards d'euros).
Actuellement, les gouvernements européens tentent de créer un environnement plus
favorable à ce type de médicaments, nettement moins chers que les médicaments de marque,
afin de réduire les coûts de fonctionnement de leurs systèmes de santé. Il est vrai que les
médicaments génériques sont offerts à un prix avantageux comparé à leurs homologues de
marque : ils sont précisément 30% moins chers. Par ailleurs, la qualité des médicaments
génériques est garantie : ils produisent les mêmes effets thérapeutiques que les médicaments
originaux car contiennent les mêmes principes actifs. Aussi bien pour les particuliers que pour
la sécurité sociale, les médicaments génériques semblent être une source d’économies
importante. Pourtant, le citoyen belge consomme relativement peu de médicaments
génériques. Est-il méfiant à l’égard de ce type de médicament ? ou est-il insuffisamment
informé sur le sujet? La perception des consommateurs sur les médicaments génériques, voilà
le thème de notre étude de marché.
Pour cibler correctement l’objectif de notre étude, nous avons développé une série de
questions de recherche. Elles nous serviront de fil rouge tout au long de ce travail et couvrent,
nous l’espérons, assez largement le sujet que nous avions choisi de traiter.
Voici la liste de nos questions de recherche :
• Les gens ont-ils des a priori sur les médicaments génériques ?
La connaissance des médicaments génériques est-elle largement répandue en
Belgique ?
Quel est le profil des consommateurs de produits génériques ?
Les consommateurs se sentent-ils informés et s’informent-ils eux-mêmes ?
Quels sont les freins et les motivations à la consommation de génériques ?
Quel est le budget alloué aux soins de santé et aux médicaments ?
La version générique des médicaments en vente libre est-elle demandée spontanément
par les consommateurs aux pharmaciens ?
La version générique des médicaments nécessitant une prescription est-elle demandée
spontanément par les consommateurs aux médecins ?
Les gens prêtent-ils peu d’attention au prix des médicaments sous prétexte que ceux-ci
leur seront remboursés par la mutuelle ?
2
4. La publicité pour les médicaments en vente libre influence-t-elle les consommateurs?
Notre étude s’articule autour de deux types d’approche : l’approche qualitative et
l’approche quantitative. La première nous permettra d’identifier les grandes dimensions du
problème et d’établir des hypothèses ; la seconde de tester ces hypothèses de manière
statistique et de généraliser les résultats à la population d’intérêt.
3
5. 2 Executive Summary
Avec pour principal objectif de répondre à la question « comment les médicaments
génériques sont-ils perçus au sein de la population wallonne ? », cette étude de marché est
basée sur une interview individuelle du point qualitatif et sur une enquête électronique du
point de vue quantitatif. En ce qui concerne l’approche qualitative, nous avons eu recours à
une méthode semi-directive. En effet, nous avons basé nos entrevues sur un guide d’entretien.
Ces entretiens ont été réalisés auprès de huit individus d’âges et de milieux différents, dans le
but d’obtenir un premier échantillon de réponses aussi large que possible. Le questionnaire
quantitatif a quant à lui été administré à 326 personnes, que nous avons atteintes via la
méthode dite de « boule de neige », à travers toute la Wallonie.
Venons-en, à présent, à l’analyse des résultats de notre étude de marché.
Commençons par les connaissances de nos participants. Nous pouvons les qualifier de
globales. En effet, notre échantillon est au fait des principales caractéristiques des
médicaments génériques mais n’est cependant pas capable d’en citer. Nous pouvons
également souligner que la connaissance s’accroît avec l’âge. Pour la plus grande partie de
l’échantillon, les informations sont tirées du médecin (qui apparaît dans notre étude comme
première source d’information) et du pharmacien (deuxième source d’information).
Cependant, les personnes interrogées souhaiteraient en recevoir davantage.
Concernant le profil des consommateurs, il nous est impossible d’identifier un profil-
type. Penchons-nous maintenant sur ce qui encourage ou réfrène la consommation de
génériques. Commençons par les freins. Parmi le peu de personnes refusant d’en consommer,
leurs principaux arguments sont le manque de réputation, la non-connaissance et leur habitude
liée à la prise des médicaments classiques. Nous pouvons aussi signaler que ces personnes ont
une crainte vis-à-vis des effets secondaires occasionnés par les médicaments génériques.
Comme l’on peut s’y attendre, une des principales motivations à la prise de médicaments
génériques est leur prix inférieur. En effet, les consommateurs prêtent attention au prix des
médicaments qu’ils consomment et ce, même si ceux-ci sont partiellement pris en charge par
la mutuelle.
Il ressort aussi de notre étude que les gens demandent de façon spontanée la version
générique des médicaments en vente libre à leur pharmacien alors qu’ils attendent les
encouragements de leur médecin pour les médicaments délivrés sous ordonnance.
Par ailleurs, il apparaît qu’un peu moins de 50% de notre échantillon considèrent que
la publicité ne convient pas au domaine de la santé et que 70% se considèrent comme étant
non influencés par la publicité.
Enfin, notre étude nous a permis de réaliser que la majorité de notre échantillon est
consciente que les médicaments génériques sont moins chers que les médicaments originaux
et sont convaincus de leur efficacité.
Nous conseillerions aux firmes génériques :
- d’insister sur le fait que « moins cher » ne signifie pas « de moins bonne qualité »
pour convaincre les derniers réticents.
4
6. - de privilégier d’autres sources d’information que la publicité, telles que des articles
de presse informatifs dans des quotidiens réputés pour leur caractère sérieux et des
brochures informatives dans les cabinets médicaux et les pharmacies.
- d’envoyer des délégués médicaux compétents auprès des médecins c’est-à-dire
capables d’avancer d’autres arguments que le prix.
Une analyse plus détaillée des résultats et un complément d’informations se trouvent dans les
différentes parties de ce travail.
5
7. 3 Partie 1 : Analyse qualitative
3.1 Méthodologie
3.1.1 Echantillonnage et méthode d’administration
L'approche qualitative est une "étude à caractère intensif, utilisant au niveau de la
récolte des données une approche relativement ouverte, non directive, permissive et indirecte
des personnes interrogées ". Elle permet d'identifier les grandes dimensions d'un problème, de
comprendre l'origine des forces qui poussent à l'action (motivations), les attitudes des
individus ainsi que leur comportement pour finalement, formuler des hypothèses.
Pour réaliser cette étude qualitative, deux possibilités s'offraient à nous: le "focus
group" ou l'entretien individuel. La consommation de médicaments génériques étant
étroitement liée à des thèmes délicats tels que l'argent, les économies ou encore la maladie,
nous avons opté pour un entretien individuel. Nous espérions de cette façon créer une relation
amicale et de confiance avec les répondants afin de les encourager au maximum à révéler
leurs motivations, à préciser leur pensée et à livrer des réponses spontanées et honnêtes. Pour
structurer et détailler l'ensemble des questions à poser, nous avons élaboré un guide
d'entretien comprenant comme il se doit d'une phase d’échauffement, d'un topo général et d'un
topo spécifique.
L’interview qualitatif, c’est « l’art d’écouter des données ». Cela
implique « une écoute intense, un respect et de la curiosité par
rapport aux dires des informateurs et un effort systématique de
réellement entendre et comprendre ce qui est dit » (Rubin &
Rubin, 1995)
Nous avons administré le guide d’entretien à huit individus âgés de 19 à 71 ans tout en
veillant à avoir un équilibre entre les personnes jeunes et moins jeunes. Nous avons également
essayé de sélectionner nos participants à travers les différentes classes sociales de la société
puisque le budget alloué aux soins de santé dépend en partie du revenu de la personne. Nous
avons pris rendez-vous par téléphone ou par l’intermédiaire de nos connaissances communes
et nous nous sommes rendus au domicile de nos répondants à l’heure convenue. En effet, nous
pensions qu’il était plus propice de les rencontrer chez eux afin de les mettre rapidement à
l’aise et de favoriser ainsi la spontanéité des réponses. En général, les entretiens se sont
déroulés de manière positive: le contact s’est établi facilement, l’enchaînement des questions
se faisait naturellement et les répondants étaient impliqués et réagissaient positivement aux
différentes activités que nous leur avons proposées. Souvent nous avons dû encourager les
personnes à préciser leur pensée, mais les questions de relance étaient là pour nous y aider.
Finalement, nous avons constaté qu’un peu moins d’une heure suffisait pour réaliser
l’entretien. Un pré-test nous aurait permis de nous en rendre compte plus tôt et d’étoffer le
questionnaire. Nous pensons quand même avoir recueilli suffisamment d’informations
6
8. concernant la perception des consommateurs sur les médicaments génériques. En effet, les
réponses de nos partenaires étaient fournies et diversifiées.
Ci-dessous, la liste des individus interrogés :
- Emilie, étudiante en deuxième master en mathématiques, 23 ans
- Immelda, étudiante en premier bac médecine, 19 ans
- Isabelle, professeur de français dans le cycle supérieur, mariée, 2 enfants, 45 ans
- Marianne, employée au Conseil d’Etat, mariée, 3 enfants, 41 ans
- Marcel, secrétaire, célibataire, 52 ans
- Chantal, retraitée, mariée, 2 enfants, 71 ans
- Johan, assistant social, 23 ans
José, docteur en mathématiques, célibataire, 56 ans
3.1.2 Questionnaire qualitatif
Introduction
Je suis étudiant aux facultés de Namur et j’aimerais vous poser des questions dans le cadre
de mon travail en étude de marché portant sur les médicaments. Cet entretien est un support
primordial pour la suite de mon travail. Tout ce qui sera dit ici restera confidentiel. Je tiens
à préciser qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse. Néanmoins, dans un souci de
facilité, la discussion sera enregistrée, afin de me permettre de retranscrire avec précision
vos propos. Pour le bon déroulement de l’entretien je vous demande de bien vouloir éteindre
votre gsm, merci.
1. Phase d’échauffement (5 min)
- Quel est votre prénom et ou habitez-vous ?
- A quand remonte votre dernière visite chez le médecin ?
- Quels sont tous les mots qui vous viennent à l’esprit lorsqu’on vous dit « médicament » ?
- Quel est le nom du premier médicament qui vous vient à l’esprit ?
2. Topo général (20 min)
Cette phase a pour but d’ entrer dans le vif du sujet mais sans réellement faire référence à des
thèmes trop spécifiques ayant trait aux médicaments génériques. En d’autres termes,
l’objectif est d’établir les bases d’un entretien franc. Pour cela, nous nous sommes inspirés
des différentes étapes de processus de décision du consommateur.
1. Définition du problème
Nous commençons par une mise en situation afin de permettre à notre interlocuteur d’entrer
concrètement dans le sujet et de pouvoir ainsi activer ses connaissances.
Les questions de relance doivent être adaptées par l’interviewer aux réponses du répondant.
Le but est d’encourager au maximum le répondant à imaginer la suite de l’histoire.
7
9. - Lundi 6h du matin, monsieur Tartempion se réveille. Comme à l’habitude, il doit se
rendre à son travail. Il est secrétaire aux facultés universitaires de Namur. Il a passé
une mauvaise nuit et ce matin, sa tête tourne. Il se sent mal et est nauséeux. D’après
vous, quel est son premier réflexe ?
Questions de relance :
o où va-t-il ? (pharmacien ,médecin, amis..) Pourquoi ?
o que fait-il ? (prendre un médicament, se recoucher…)
o que cherche-t-il ? (un médicament, une notice …)
o à qui s’adresse-t-il ?
2. Recherche d’informations
A travers ce point, l’interviewer cherche à connaître les différentes sources d’information et
la fiabilité que les répondants leur reconnaissent.
- Une connaissance, une amie vous explique que lorsqu’elle est malade, elle essaye
toujours de se soigner elle-même et évite de se rendre chez le médecin. Qu’en pensezvous
?
- Dans quel ordre consulteriez-vous ces personnes lorsque vous avez besoin d’un
médicament :
°médecin
°presse, livres
°pharmacien
°amis
°moi-même (connaissance)
°conjoint(e)
°internet
° autres
- Quel rapport entretenez-vous avec votre médecin ? (confiance, distance…)
- Combien de fois par mois allez-vous chez lui ? Et chez le pharmacien ?
- Considérez-vous la publicité comme une source fiable ?
- Vous souvenez-vous d’une publicité que vous auriez vue à la télévision ?
- Pouvez-vous la raconter, donner le nom du médicament et éventuellement de la firme
pharmaceutique ?
- Consommez-vous ce médicament ?
- Visionnage d’une publicité
L’interviewé présente la publicité pour le Motilium. Il ne s’agit pas d’un médicament
générique car après nous être renseignés dans plusieurs pharmacies, nous avons appris qu’ il
n’existe pas de publicité pour les génériques destinées au grand public. Celle-ci vise
uniquement les médecins et les pharmaciens. C’est pourquoi, nous avons décidé de poser la
8
10. question de la publicité pour les médicaments en général.
o Qu’en pensez-vous ? Quelles sont vos premières impressions ?
o Cette publicité vous inciterait-elle à acheter le médicament ?
o Connaissez-vous ce médicament ? Votre vision du médicament change-t-elle après
avoir pris connaissance de la publicité?
o Trouvez-vous que la publicité soit un bon canal d’information ?
o Les mutuelles ou le gouvernement devraient-ils promouvoir les médicaments?
- Etes-vous fidèle en matière de médicaments ?
o Pourquoi ?
o Qu’est-ce qui vous ferait changer vos habitudes ?
3. Analyse de l’information et prise de décision
Le but de cette série de questions est de comprendre comment, une fois l’information récoltée,
le répondant l’utilise pour fixer son choix. Nous nous attardons principalement sur le
problème du coût du médicament.
- Quel budget annuel allouez-vous à l’achat de médicaments ? Vous semble-t-il élevé?
- Lisez-vous la notice des médicaments que vous prescrit votre médecin ?
o Pourquoi ?
o Pour quelles sortes de médicaments ?
9
11. - L’hiver approche et madame B. se rend à la pharmacie pour acheter divers
médicaments de première nécessité :
*Orofar
*Rhinatiol
*Stérimar
*Aspirine
Elle en a pour 25,48€. Trouvez-vous cela cher ou pas ?
- Selon vous, les mutuelles remboursent-elles suffisamment vos achats de médicaments ?
- A partir du moment où les médicaments vous sont partiellement remboursés par la
mutuelle, prêtez-vous encore de l’importance au prix ?
3. Topo spécifique (30min)
Cette phase a pour but d’amener progressivement le répondant vers des questions plus
spécifiques et portant donc sur les médicaments génériques, ce qui est notre sujet central.
L’objectif, ici, est de découvrir les perceptions et les habitudes des consommateurs en matière
de médicaments génériques.
1. Connaissance des médicaments génériques
- Comment définiriez-vous un médicament générique ?
- Phrases à compléter :
- La plupart des médicaments génériques sont plus ………… que les
médicaments traditionnels.
- La plupart des médicaments génériques sont moins ……. que les médicaments
traditionnels.
- Pour détecter qu’un médicament est un médicament générique, on regarde
- Une des caractéristiques les plus marquantes des génériques est …...
- Si mon médecin me dit qu’il existe un générique au médicament qu’il m’a
prescrit, je lui réponds…………………..
- Les personnes qui utilisent les médicaments génériques sont ………….
- Certaines personnes craignent les médicaments génériques parce
que…………………
- Je demande l’avis de mon médecin quand j’ai besoin d’un médicament
car ……
- Discussion à propos des réponses des phrases à compléter
Avec ces phrases à compléter, l’interviewer tente de balayer la plupart des questions
de recherche, ceci permettant de saisir la perception globale du répondant.
- Il arrive que mon médecin traitant me prescrive des génériques. VRAI ou
FAUX
- Un médicament générique est un médicament naturel à base de plantes.
10
12. VRAI ou FAUX
- Le médicament générique est la copie d’un médicament de marque
contenant les mêmes principes actifs ? VRAI ou FAUX
- Il existe pour tout médicament un médicament générique. VRAI ou FAUX
- Un médicament générique est 30% moins cher que les autres. VRAI ou
FAUX
- Connaissez-vous des marques de médicaments génériques ?
2. Freins et motivations à l’achat de médicaments génériques
- Complètement de dialogues (BD) (répond également à la QR8) + justification :
Le complètement de dialogue permet au répondant de ne pas se sentir directement
concerné. En effet, il répond à la place de la vieille dame ce qui permet de connaître
les a priori des personnes interrogées vis-à-vis des personnes âgées.
o Le choix d’un générique dépend-t-il du type de médicament ?
o Dans quel cas (pour quel type de médicament) seriez-vous d’accord d’acheter
o Dans le cas d’un médicament avec prescription, faites-vous confiance à votre
pharmacien si celui si vous propose un générique ?
- Si vous étiez un représentant pour une firme pharmaceutique de génériques, quelles
seraient les caractéristiques que vous mettriez en avant auprès du médecin ?
o Quels sont les avantages et inconvénients des génériques ?
o Pourquoi choisir un générique plutôt qu’un autre ?
3. Profil des consommateurs
11
13. Enfin, à travers cette question, l’interviewer essaie de dégager le profil des consommateurs
de médicaments génériques tel que perçu par le répondant. Nous avons choisi un large
échantillon de personnes de tous âges et de tous horizons.
- Voici différentes photos de personnes : déterminez lesquelles seraient susceptibles de
consommer des médicaments génériques.
4. Conclusion
Voilà, notre entretien s’achève. Je vais reprendre en gros tout ce qui a été dit si je
commets une erreur, dites-le-moi. [Résumé]
12
14. Je vous remercie de votre participation. Je vous rappelle que cet entretien ne servira qu’à
notre travail. Merci encore. Passez une excellente soirée.
3.2 Analyse des résultats
3.2.1 Analyse par thèmes
• Phase introductive
L’interviewer se présente et explique l’objet de l’entretien, ainsi que son importance pour
la suite du travail. Par ailleurs, il souligne le fait que l’entretien sera enregistré et explique
qu’il s’agit surtout d’une question de facilité pour la retranscription. En effet, toutes les
données resteront confidentielles. Enfin, il remercie la personne et lui demande de se
présenter.
• Phase d’échauffement
L’interviewer demande à la personne à quand remonte sa dernière visite chez le médecin.
La personne la plus âgée y est allée dernièrement (dix jours avant l’interview). Pour les
autres, par contre, la visite date d’un mois voire plus.
Ensuite, vient l’association. L’interviewer demande à la personne quels mots le terme
« médicament » évoque pour elle. Les diverses réponses sont :
-antibiotique X -soigné X -douleur X
-vitamine X -soulagement X -effet secondaire X
-aspirine X -santé XX -maladie XXXX
-tension X -guérison XX
-motilium X
-pharmacien X -laboratoire X -argent XX
-hôpital XX -firme X -prix X
-médecin XXXX -chimique X
-pharmacie X -produit de synthèse X
-homéopathie X
-goût X
NB : la croix indique le nombre d’occurrence du mot
Enfin pour clore cette phase d’échauffement, il lui est demandé le nom du premier
médicament qui lui vient à l’esprit
-Dalfagan X
-Aspirine XXXX
-Cipralexa X
-Lexiam X
-Sédergine X
-Cataflam X
NB : la croix indique le nombre d’occurrence du mot
• Topo général
13
15. Nous allons passer en revue les différentes étapes du processus de décision du
consommateur.
1. Définition du problème
A travers une première mise en situation, l’interviewer va tenter de savoir ce que les gens
font lorsqu’ils ne vont pas bien.
Lundi 6h du matin monsieur Tartenpion se réveille. Comme à l’habitude il doit se rendre à son travail. Il est
secrétaire aux facultés universitaires de Namur. Il a passé une mauvaise nuit et ce matin, sa tête tourne. Il se sent
mal et est nauséeux. D’après vous quel est son premier réflexe ?
On peut dire que les gens ont d’abord tendance à attendre que cela passe : « Si cela ne passe
pas… », « il mord sur sa chique pendant une journée ». Puis ils regardent ce qu’ils ont dans
leur pharmacie. Pour notre mise en situation, beaucoup d’entre eux ont cité des noms de
médicaments tels que Dalfagan, Aspirine, Motilium et Sédergine. Ensuite, ils décideront
d’aller à la pharmacie ou de consulter le médecin : « Si cela ne va vraiment pas mieux, j’irai
chez le médecin. ».
2. Recherche d’information
Une connaissance, une amie vous explique que lorsqu’elle est malade elle essaye toujours de se soigner elle-
même et évite de se rendre chez le médecin. Qu’en pensez-vous ?
La plupart des gens considèrent que le médecin est important et qu’il est difficile de s’en
passer lorsque la maladie atteint un certain seuil de gravité : « Pour certaines choses, on est
obligé d’aller chez le médecin », « Tôt ou tard,on doit aller chez le médecin… ». Cependant,
ils estiment également que, dans certains cas plus bénins, on puisse ne pas avoir recours à
lui : « Je suis sûr qu’il y a des ressources en nous qui nous permettent de faire face…. Il faut
parfois essayer de vivre un peu sans médecin. ». L’homéopathie et la phytothérapie sont
citées également trois fois par les personnes interviewées : « Médecin… pas toujours
nécessaire ! Je me suis déjà soigné par homéopathie ».
En outre, nous pouvons souligner que nous avons rencontré deux réactions très contrastées
vis-à-vis du scénario proposé : « C’est ridicule ! » et « Je peux comprendre tout le monde
n’est pas pour les médicaments ».
Ensuite l’interviewer demande au participant de classer, par ordre d’importance, les personnes
et les sources qui interviennent dans la décision de prise de médicament.
Médecin 1 2 2 2 5 2 5
Presse, livre 6 3 3 2 6
Pharmacien 2 2 3 4 1 2
Amis 3 1 1 4
Soi-même 4 4 1 1
Conjoint, famille 5 4 1 3 3
Internet 7 1 4 2 7
Autres
14
16. Les résultats sont variés. Cependant, on observe que le médecin occupe une place de choix
dans la prise de décision. Il est surtout consulté pour confirmer ce que les répondants
pensent, ont lu ou vu sur Internet. Le pharmacien semble jouer le même rôle.
On lui demande ensuite de définir le type de relation qu’il entretient avec le médecin.
Presque toutes les personnes interrogées ont de bons rapports avec leur médecin ou ont du
moins une relation de confiance. Ils le connaissent souvent depuis longtemps : « Cela fait
treize ans qu’il est notre médecin traitant, on le trouve tout à fait compétent, sympathique et
disponible » . Ils lui parlent sans tabou : « Quand j’avais besoin d’antidépresseurs je me suis
lâché dans son bureau, je lui ai tout dit » et ont confiance dans son diagnostic. Cependant,
une des personnes, une étudiante, a peu de rapports avec son médecin mais beaucoup avec
son pharmacien : « Dès que j’ai quelque chose, je m’adresse plus facilement à mon
pharmacien qu’à mon médecin ».
En lien avec la question précédente, l’interviewer lui demande s’il se rend souvent chez le
médecin.
La moitié des personnes interrogées s’y rendent régulièrement (tous les trois mois). La
personne de 70 ans y va surtout pour renouveler ses ordonnances. Par ailleurs, l’autre moitié
va plus souvent chez le pharmacien que chez le médecin et lui demande parfois conseil plutôt
qu’au médecin.
En parlant des sources d’information sur les médicaments, il aborde la publicité et demande à
la personne si elle considère cette source comme fiable.
Toutes les personnes interrogées mise à part l’une d’entre elles ont un avis tranché sur la
question : elles ne s’y fient pas du tout. Elles pensent que la santé ne relève pas du domaine
commercial et ne vont donc pas accorder de crédit aux publicités ; elles préfèrent l’avis du
médecin : « Pour moi, la publicité, c’est essayer de faire vendre un produit donc…C’est
quelque chose qu’il veut vendre donc forcément ce n’est peut-être pas une source fiable ».
Par ailleurs, quelques personnes de notre échantillon sont méfiantes vis-à-vis des publicités
en général : «Je me méfie très fort des publicités », « Je suis un peu contre les publicités. ».
De plus, deux personnes ont signalé également qu’elles n’étaient pas non plus influencées
par Internet : « Je n’achèterai jamais quelque chose parce que je le vois en réclame et sur
Internet même chose ».Un répondant propose un avis moins tranché et considère que la
publicité est une source d’information intéressante pour les petits soucis de santé comme un
mal de tête ou de gorge : « Ca dépend de ce qu’on a, si on a un bête mal de tête alors oui… ».
Par ailleurs, les spots de prévention comme pour le cancer du col de l’utérus invitent à
réfléchir et par la suite à demander l’avis du médecin. Enfin, il trouve qu’on prend plus au
sérieux les publicités pour les médicaments que les publicités pour les produits de
consommation courante.
Ensuite, l’interviewer enchaîne en demandant si la personne se souvient d’une publicité pour
un médicament.
Trois personnes n’ont en mémoire aucune publicité. Les autres se souviennent de publicités
concernant des médicaments pour guérir le rhume, pour maigrir, contre l’arthrose, les maux
de gorge, pour faciliter la digestion. Seules trois personnes sont capables de citer un nom de
médicament :Nurofen, le Glasco Smith ou Muco Rhinatiol. Pour ce dernier, l’interviewé
pouvait expliquer le contenu de la publicité.
L’interviewé présente la publicité pour le Motilium. Il ne s’agit pas d’un médicament
générique car après nous être renseignés dans plusieurs pharmacies, nous avons appris qu’ il
15
17. n’existe pas de publicité pour les génériques destinées au grand public. Celle-ci vise
uniquement les médecins et les pharmaciens. C’est pourquoi, nous avons décidé de poser la
question de la publicité pour les médicaments en général.
Après avoir montré la publicité, l’interviewer interroge le répondant sur ses premières
impressions.
Quelques personnes considèrent que la publicité n’est pas fort réussie et qu’elle ne leur parle
pas beaucoup : « Pas très belle, dommage de prendre une grenouille. Il y a moyen de faire
mieux qu’avec des animaux ». En effet, elles s’identifient mal à la grenouille et ne la trouvent
pas belle. Les autres la trouvent rigolote, marrante et c’est d’ailleurs pour cela qu’elle les
marque : « Le fait d’avoir mis une grenouille ballonnée, on s’en souviendra plus facilement ».
On lui demande ensuite si la publicité l’inciterait à acheter le médicament.
Dans la plupart des cas, la publicité n’incite pas à l’achat mais les raisons avancées sont
diverses : soit les personnes interrogées consomment déjà le médicament et la publicité n’a
par conséquent aucune influence sur elles : « La publicité ne m’incite pas à consommer le
médicament, je le connaissais d’avant. » ; soit elles mettent en avant leur rejet de la publicité
en tant que telle, qu’elles considèrent comme liée au marketing et à la manipulation.
Certaines précisent que ce n’est pas parce qu’un médicament est l’objet d’un spot à la
télévision qu’il est le meilleur : « La publicité, c’est pas forcément ce qui représente le
meilleur produit et le meilleur conseil ». Par ailleurs, pour d’autres répondants, la publicité
peut obtenir l’effet contraire de celui recherché. En effet, elle peut donner l’impression de
banaliser les médicaments et de les considérer comme de simples produits de
consommation : « Cela manque un peu de sérieux.. ». Ainsi, les gens seraient tentés de s’en
méfier davantage car, pour eux, la santé est quelque chose d’important.
L’interviewer demande si les gouvernements ou mutuelles devraient utiliser ce canal
d’information.
Le gouvernement devrait davantage utiliser les médias pour informer et sensibiliser la
population, surtout en ce qui concerne la prévention, la consommation abusive de
médicaments, ainsi qu’au sujet des génériques : « Pas de la publicité pour les médicaments
mais de la publicité de sensibilisation et de prévention ». Une personne nous cite l’exemple de
la campagne sur les antibiotiques qui ne doivent pas se prendre n’importe comment. Par
ailleurs, les répondants n’accorderaient pas un intérêt plus marqué à la publicité pour un
médicament si elle émanait d’une mutuelle.
Enfin, l’interviewer parle de la limitation imposée par la loi à la publicité pour les
médicaments sous prescription
Les gens interviewés considèrent que c’est une bonne chose car il ne faut pas que le
médicament soit banalisé, la santé est quelque chose de trop sérieux.
Ensuite, l’interviewer change de sujet et demande à la personne si elle est fidèle en matière de
médicaments et ce qui la ferait changer d’avis.
En général, si le médicament est efficace, les gens vont continuer à le consommer et ne vont
donc pas en changer. Par ailleurs, un certain nombre de répondants ne se posent pas
beaucoup de questions et consomment le médicament prescrit par le médecin : « Si je change,
c’est que le docteur a changé ». Ils seraient tentés de changer après une mauvaise expérience,
un manque d’efficacité, trop d’effets secondaires. Par ailleurs, le prix peut pour certains
jouer un rôle non négligeable. Trois personnes nous mentionnent qu’elles changeraient si le
16
18. générique existait : « J’étais contente il y en a un ou deux qui sont devenus des génériques
donc ce n’est pas plus mal ».
3. Analyse de l’information et prise de décision
L’interviewer demande si la personne interrogée considère que le budget qu’elle alloue aux
médicaments lui semble important.
Mise à part la septuagénaire qui consomme des médicaments quotidiennement et dépense
plus ou moins 40€ par mois en médicaments : « La partie que je paye il me faut plus que 1500
francs par mois », les autres considèrent que la somme allouée aux médicaments ne
représente qu’une petite part de leur budget.
Ensuite, il est demandé au répondant s’il lui arrive de lire la notice des médicaments qu’il
consomme.
En général, les gens s’intéressent à la notice surtout pour connaître les effets secondaires du
médicament. Ils la lisent aussi fréquemment s’il s’agit d’un médicament qu’ils consomment
pour la première fois. Certains la lisent systématiquement avant de le prendre et d’autres le
font après-coup en cas de problèmes. Les gens sont tout de même attentifs à ce qu’ils
prennent et ne suivent pas aveuglément les indications du médecin.
Une liste de médicaments de première nécessité, accompagnés de leur prix, (Orofar,
Rhinatiol, Stérimar, Aspirine) est soumise à l’interviewé . On lui demande alors son avis.
Les gens savent que les médicaments sont chers, donc le prix leur semble acceptable. En effet,
il s’agit ici de médicaments pouvant soigner toute la famille pendant tout l’hiver et non pas
des médicaments spécifiques à une pathologie particulière.
L’interviewer en vient alors au remboursement par la mutuelle. Il demande alors si la
personne le considère suffisant .
Tous les gens interrogés semblent satisfaits et même contents du remboursement accordé par
la mutuelle vu la différence entre ce qu’ils payent et ce que le médicament coûte.
« Heureusement qu’on les a… » , « …C’est bien couvert par les mutuelles. »
L’interviewer demande à la personne interrogée si, à partir du moment où les médicaments lui
sont partiellement remboursés par la mutuelle, elle prête encore de l’importance au prix ?
Les gens considèrent que, puisqu’ils doivent de toute façon se soigner, ils achèteront le
médicament prescrit par le médecin même s’il est cher et non remboursé par la mutuelle. La
qualité du médicament et la guérison passent avant l’argent dépensé.
Topo spécifique
Pour entrer dans le vif du sujet, l’interviewer demande à la personne sa définition du
médicament générique.
Toutes les personnes interrogées nous répondent qu’il s’agit d’un médicament contenant les
même composants que « son homologue de marque » : il est seulement moins cher et ne porte
pas le même nom. Par ailleurs, certaines nous disent : « Une fois que le brevet est épuisé,
quelqu’un d’autre peut venir se servir du principe et le vendre sous un autre nom », « il ne
peut exister que quand le médicament est déjà un peu plus ancien ». Une personne nous dit
aussi : « Les mesures prises dessus (sur les médicaments génériques) sont moins précises ».
Ainsi, les gens ont-ils tout de même une bonne idée de ce qu’est un médicament générique.
17
19. L’interviewer en vient alors aux phrases à compléter touchant aux différentes questions de
recherche
A la question « Les médicaments génériques sont plus… que les médicaments traditionnels »,
elles répondent : « abordables » « accessibles financièrement » , « avantageux
financièrement », « je ne sais pas »
Beaucoup de répondants font référence au prix. Les autres ne savent que répondre.
A la question « Les médicaments génériques sont moins… que les médicaments
traditionnels », elles répondent : « chers » (pour tous), « connus, bien dosés » (ajouté par une
seule personne)
Le prix est donc la caractéristique la plus souvent mise en avant. L’aspect « qualité » ne
ressort qu’une fois avec le « moins bien dosés ».
A la question « Que regardez-vous pour détecter qu’un médicament est un générique ? », elles
répondent : « boîte », « emballage », « il doit être marqué EG », « l’entreprise qui le
fabrique », « la notice », « nom plus proche de la molécule »
Quelques personnes pensent que seuls les médicaments portant le nom de la firme
Eurogénérics (EG )sont des médicaments génériques. En effet, Eurogénérics produit bien des
médicaments génériques mais elle n’est pas la seule.
A la question « Quelle est la caractéristique la plus marquante des médicaments
génériques ? », elles répondent toutes : le prix.
A la suite de la proposition « Si mon médecin me dit qu’il existe un générique au médicament
qu’il m’a prescrit, je lui réponds... », six personnes écrivent « oui, je le veux bien », « oui je le
prends » et deux « gardez-le », « je n’en veux pas ».
Une personne nous explique qu’elle est contre les médicaments génériques car elle « n’aime
pas le principe » « le générique profite de toutes les avancées de la recherche liée au
médicament traditionnel pour finalement se faire de l’argent à bon compte ». Ainsi, elle
refuse l’aspect « plagiat » du médicament générique dans un but uniquement lucratif.
A la proposition « Les personnes qui consomment des médicaments génériques sont… », elles
répondent : « des économes », « des personnes intelligentes, économes et sensées », « des
personnes qui ne se font pas baiser, qui réfléchissent quoi », « personnes plus malignes »
« toutes les classes sociales », « tout le monde surtout ceux où il faut regarder à l’argent »,
« les personnes qui ne sont pas informées par leur médecin ».
En général, les gens considèrent que les consommateurs de médicaments génériques sont des
personnes qui veulent faire des économies de façon intelligente. Ils n’ont pas d’a priori
négatifs. Cependant, la personne qui était opposée aux médicaments génériques à la question
précédente considère que ce sont des gens mal informés sur ce que sont les médicaments
génériques.
De la question « Pourquoi certaines personnes craignent-elles les médicaments génériques ? »,
deux idées ressortent. La première est liée à la qualité du médicament et à son efficacité
supposée moins bonne que celle du médicament original : « sorte de superstition, elles
pensent que la vraie version est meilleure », « le résultat ne vaut pas celui de la vraie
marque », « pas certaine que l’efficacité sera semblable à la molécule originale ».
18
20. La deuxième est liée au manque d’information des gens : « elles ont peur de ce qu’elles ne
connaissent pas », « elles ne savent pas réellement ce que c’est », « ils n’ont jamais
essayé », « ils ne sont pas assez informés ».
A la proposition « Je demande l’avis de mon médecin quand j’ai besoin d’un médicament
car … », elles répondent surtout qu’elles lui font confiance : « c’est un professionnel »,
« c’est son métier », « il est compétent ». Par ailleurs, d’autres disent que c’est pour obtenir
des informations supplémentaires sur le médicament : « voir s’il n’y a pas de contre-
indications ».
L’interviewer passe ensuite au vrai ou faux.
Il arrive que mon médecin traitant me prescrive des génériques. 7 VRAI, 1 FAUX
Dans la plupart des cas, les médecins prescrivent des génériques.
Un médicament générique est un médicament naturel à base de plantes. 8 FAUX
Bien que la question puisse sembler stupide ( toutes les personnes interrogées nous ont
répondu faux), elle a été posée car, selon une enquête parue dans le Généraliste du 2 octobre
2008, un Flamand sur dix était convaincu qu’un générique était un médicament naturel à
base de plantes.
Le médicament générique est copie d’un médicament de marque contenant les mêmes
principes actifs ? 8 VRAI
Il existe pour tout médicament un médicament générique. 7 FAUX 1 ABSTENTION
En effet, les gens savent que pour qu’un médicament générique puisse être vendu, il faut que
le brevet du médicament original ait expiré ( lien avec la question portant sur la définition du
médicament générique).
Un médicament générique est 30% moins cher que les autres. 6 VRAI 2 PEUT-ETRE
« peut-être bien ça se peut », « je ne connais pas le pourcentage exact mais je sais que c’est
moins cher ».
On demande alors à la personne interviewée si elle connaît des marques de médicaments
génériques.
Beaucoup de personnes en consomment mais ne peuvent pas nous citer le nom du
médicament : « Je n’ai pas de nom en tête », « non, j’en consomme mais spontanément je ne
sais pas le dire ». Deux personnes savent citer au moins un médicament générique tel que le
Diclofénac, Lopéramide et l’Ibuprofen.
Ensuite nous passons aux freins et motivations à l’achat de médicaments génériques à l’aide
d’une bande dessinée. L’interviewer demande à la personne de compléter la bulle vide.
19
21. Puisqu’il s’agit d’une vieille dame, certains associent son âge avancé à un manque
d’information sur le générique : « …est-ce qu’il est efficace comme l’autre ? Est-ce qu’il est
plus cher ou moins cher ? Qu’est-ce que c’est ? Je vais en parler à mon médecin », « … sûr
que cela fasse le même effet ? ». D’autres l’associeront à la crainte de changer ses habitudes
et donc à un refus : « Une personne âgée se méfiera, c’est un peu psychologique. », « Mon
médecin m’a toujours prescrit ce médicament-là. », « C’est une vieille femme, elle a ses
habitudes ».
Pour approfondir la question, on demande si le choix d’un générique dépend du type de
médicament.
Deux points de vue se distinguent. D’une part, la plupart considèrent que les génériques sont
bons dans tous les cas : « Pas de différence quelle que soit la maladie », « Ils doivent être
identiques donc je ne vais pas faire de différence ».
D’autre part, deux personnes ont un avis nuancé. En effet, elles seraient plus réticentes à en
consommer pour des maladies plus graves : « Les personnes avec des crises d’épilepsie, c’est
très dangereux si la précision n’est pas là », « Je pense qu’il y a une petite différence et que
cette différence peut être importante dans l’efficacité du médicament dans certaines
pathologies ».
Enfin pour clore la mise en situation, l’interviewer pose une dernière question : « Dans le cas
d’un médicament avec prescription faites-vous confiance à votre pharmacien si celui si vous
propose un générique ? »
Là encore, nous récoltons deux avis différents : d’une part, une personne nous dit qu’elle
accepterait car, étant étudiante, elle surveille son budget et une autre nous répond qu’elle le
prendrait car : « C’est un professionnel aussi et puis il est là pour nous donner des
conseils. ». D’autre part, deux autres le refuseraient car elles estiment que ce n’est pas là le
rôle du pharmacien : « … c’est chacun son boulot : le médecin prescrit, le pharmacien
vend … Je ne veux pas qu’il se substitue au médecin surtout sans que le médecin soit
averti», « je sonnerai quand même à mon médecin car il n’a pas à prendre cette initiative ».
L’interviewer passe ensuite à une autre mise en situation.
Si vous étiez un représentant pour une firme pharmaceutique de génériques quelles seraient les caractéristiques
que vous mettriez en avant auprès du médecin ?
20
22. *Quels sont les avantages et inconvénients des génériques ?
*Pourquoi choisir un générique plutôt qu’un autre ?
Pour les avantages, les gens mettent surtout en avant le prix et le fait que le médicament
générique a la même efficacité : « Je mettrais le prix en avant car c’est plus intéressant pour
le patient, c’est intéressant pour la sécurité sociale ». Une autre personne dit qu’elle lui
montrerait les formules scientifiques pour lui prouver que c’est la même chose. Une autre
enfin ajoute : « Les firmes pharmaceutiques ont déjà assez d’argent ».
Pour les inconvénients, les répondants soulignent que les médicaments génériques portent
des noms peu connus et que les gens font peut-être davantage confiance aux produits qu’ils
connaissent.
Pour clore l’entretien, l’interviewer propose une série de photographies et demande à la
personne de lui donner son avis en ce qui concerne la consommation ou la non consommation
de médicaments génériques par les sujets présentés.
-Non, car cela fait longtemps qu’elle consomme ses
médicaments et donc elle doit être attachée à sa
marque.
-Non, car elle n’a pas l’air informée.
-Non, car elle serait peut-être réticente.
-Non, car c’est une vieille personne et qu’elle aime
bien rester dans ses habitudes.
-Oui, pour économiser sur sa pension.
-Non, car il ressemble à un patron de firme
pharmaceutique.
-Non car il a l’air d’avoir les moyens de se payer la
marque.
-Non, car il ne regarde pas à la dépense.
21
23. -Non, car elle n’a pas besoin de médicament.
-Oui, car il a peu d’argent.
-Oui, car « je ne suis pas sûre qu’il soit en ordre de
mutuelle donc s’il n’a pas de remboursement il
vaudrait mieux qu’il prenne le générique.»
-Oui, il n’a pas le choix.
-S’il a la possibilité d’en prendre, il prendra plutôt
des génériques.
Aucun commentaire.
-Ca dépend si c’est elle ou pas qui achète ses
médicaments.
-Oui, car ils sont ouverts d’esprit et ont souvent
moins d’argent.
22
24. -Oui, elle n’a pas l’air très futée donc elle ne va pas
se poser de questions et elle va prendre les
génériques.
-Oui , car ils ont l’air jeunes.
-Oui, car ils sont jeunes et donc vont faire confiance
aux génériques.
-Oui, car vu que c’est un couple jeune ils doivent
économiser.
-Non, car elle va faire attention, elle ne va pas
prendre le risque.
-Non, car on ne peut pas prendre n’importe quoi
lorsqu’on est enceinte.
-Non, car pour une femme enceinte certainement pas.
23
25. -Oui, car une part importante du budget consacré aux
cigarettes donc il prendra les médicaments les moins
chers.
-Oui, il va économiser car il dépense de l’argent pour
les cigarettes.
Notons que plusieurs participants ont fait remarquer à l’interviewer qu’il était difficile de
déterminer si une personne consommait des génériques sur base de son physique : «Je pense
que cela n’a rien à voir avec l’apparence physique ou telle catégorie c’est une question de
mentalité. » N’importe qui est susceptible de consommer des médicaments génériques :
« Tous les gens là-dessus pourraient prendre des médicaments génériques ou tout le monde
pourrait ne pas en prendre non plus. ».
24
26. 3.2.2 Hypothèses pour la mise en place d’un questionnaire quantitatif
Hypothèse Question Echelle Test Résultat
Question de recherche 1 : Les gens ont-ils des a priori sur les médicaments
génériques ?
H1.1 L’efficacité des Q14 Intervalle Graphique
médicaments Q11B Nominale Tableau de fréquence
génériques est Q13C Intervalle Analyse descriptive
perçue comme (Likert)
inférieure à celle
des médicaments
originaux.
H1.2 Les médicaments Q10A Intervalle Tableau de fréquence et
génériques sont (Likert) Analyse descriptive
perçus comme
moins chers que les Test sur une proportion Non rejet
médicaments de H0
originaux.
H1.3 Les médicaments Q10D intervalle Tableau de fréquence
génériques sont (Likert) Test sur une proportion Rejet de
perçus comme des Analyse descriptive H0
produits blancs.
H1.4 Les gens pensent Q10C Intervalle Tableau de fréquence
que les (Likert) Analyse descriptive
médicaments Test sur une proportion Rejet de
génériques H0
entraînent plus
d’effets secondaires
que les
médicaments
originaux.
Question de recherche 2 : La connaissance des médicaments génériques est-elle
largement répandue en Belgique ?
25
27. H2.1. Les gens savent ce Q7 Ordinale Tableau de fréquence
qu’est un Analyse descriptive
médicament
générique Nominale Tableau de fréquence
Q19
H2.2 Les personnes de Q22B et Ordinale Test de proportions (Khi- Impossible
35-55 ans ont une Q19(résultat1) Ratio carré) à tester car
connaissance plus les
approfondie des fréquences
médicaments théoriques
génériques que les sont
autres tranches inférieures
d’âge. à5
Q22B et Ordinale Test de proportions (Khi- Rejet de
Q19(réultat2) Nominale carré) H0
H2.3 La majorité des Q9 Nominale Test sur une proportion Rejet de
consommateurs ne Tableau de fréquence H0 (sous
connaissent pas de réserve)
nom de
médicaments
génériques.
H2.4 La majorité des Q19D nominale Test sur une proportion Rejet de
consommateurs H0 (sous
pensent qu’un réserve)
médicament
générique se Tableau de fréquence
reconnaît par le
sigle EG sur la
boîte.
Question de recherche 3 : Quel est le profil des consommateurs de produits
génériques ?
H3.1 Les personnes âgées Q20C Intervalle Anova Non rejet
sont réticentes face (Likert) de H0
à l’usage des Q22B Ordinale
génériques
Q14 Intervalle Tableau de contingence
Q22B Ordinale
26
28. Q15 Echelle Tableau de contingence
d’intention -
ordinale
Q22B Ordinale
H3.2 Les personnes Q20C Intervalle Anova Non rejet
disposant de bas (Likert) de H0
revenus Q22F Ordinale
consomment plus de
médicaments
génériques que ceux Q12 Intervalle Test de Khi-carré Non rejet
disposant d’un haut (Likert) de H0
revenu. Q13 Intervalle
(Likert)
Q22F Ordinale
H3.3 Les personnes ayant La manière dont nous avons posé la question dans le questionnaire ne
un niveau nous permet malheureusement pas de tester cette hypothèse.
d’éducation
supérieur
consomment plus de
génériques que ceux
non éduqués.
H3.4 Les étudiants Q20C Intervalle Test de Khi carré Condition
consomment plus de (Likert) non
génériques que les Q22C Nominale respectée
personnes actives
Coefficient de contingence,
phi et V de Cramer
H.3.5 Le sexe influence le Q20C Intervalle Test en khi-carré Non rejet
type de médicament Q22A Nominale de H0
choisi.
27
29. H.3.5bis. Les personnes non Q20C Intervalle Test en khi-carré Non rejet
actives consomment Q22C Nominale de H0
plus de génériques
que les personnes
actives.
H3.6 Les gens qui
consomment des La manière dont nous avons posé la question dans le questionnaire ne
médicaments nous permet malheureusement pas de tester cette hypothèse.
génériques sont plus
pauvres que les
gens qui
consomment les
originaux.
H3.7 Les gens qui
consomment des
médicaments La manière dont nous avons posé la question dans le questionnaire ne
génériques sont nous permet malheureusement pas de tester cette hypothèse.
perçus comme plus
économes.
H3.8 Les gens qui
consomment des
médicaments La manière dont nous avons posé la question dans le questionnaire ne
génériques sont nous permet malheureusement pas de tester cette hypothèse.
perçus comme mal
informés
H3.9 Les gens qui
consomment des
médicaments La manière dont nous avons posé la question dans le questionnaire ne
génériques sont nous permet malheureusement pas de tester cette hypothèse.
perçus comme plus
intelligents.
Question de recherche 4 : les consommateurs se sentent-ils informés et s’informent-
ils d’eux-mêmes ?
28
30. H4.1 Q3A Intervalle Test sur une proportion Rejet de
(Likert) H0
Analyse descriptive
La majorité des
gens pensent que les Q20B Intervalle Tableau de fréquence
mutuelles les (Likert)
informent assez en
matière de Q3A Intervalle Tableau de contingence
médicaments Q11G Nominale
génériques.
H4.2 La majorité des Q3C Intervalle Test sur une proportion Non rejet
gens pensent que le (Likert) de H0
pharmacien les Analyse descriptive
informent assez en
matière de Q3C Intervalle Tableau de contingence
médicaments Q11E Nominale
génériques.
H4.3 La majorité des Q3B Intervalle Test sur une proportion Rejet de
gens pensent que le (Likert) H0
gouvernement les Tableau de fréquence
informent assez en Analyse descriptive
matière de
médicaments
génériques.
H4.4 La majorité des Q3D Intervalle Test sur une proportion Non rejet
gens pensent que le (Likert) de H0
médecin les
informent assez en Tableau de fréquence
matière de Analyse descriptive
médicaments
génériques.
H4.5 Q4 Ordinale Calculs de fréquences
Le médecin est la
première source
d’information en
matière de
médicaments
génériques.
H4.6 Q11A Nominale Tableau de fréquence
Les gens Q11E Nominale Tableau de fréquence
recherchent des Q11F Nominale Tableau de fréquence
informations sur les Q11G Nominale Tableau de fréquence
médicaments Q11H Nominale Tableau de fréquence
génériques.
H4.7 La majorité des Q11C Nominale Test sur une proportion Non rejet
gens lisent la notice de H0
avant de
consommer le
médicament
29
31. Question de recherche 5 : Quels sont les freins et motivations à la consommation de
médicaments génériques
H5.1 La majorité des Q12B Intervalle Tableau de fréquence
gens n’utilisent pas (Likert) Test sur une proportion Rejet de
de médicaments H0
génériques car ils ne Analyse descriptive
sont pas connus.
H5.2 La majorité des Q12F Intervalle Tableau de fréquence
gens n’utilisent pas (Likert) Analyse descriptive
de médicaments Test sur une proportion Rejet de
génériques car ils ne HO
portent pas les
mêmes noms que
les médicaments
originaux.
H5.3 La majorité des Q12 Intervalle Analyse factorielle
gens n’utilisent pas (Likert) Tableau de fréquence
les médicaments Analyse descriptive
génériques car ils
sont moins fiables.
H5.4 La majorité des Q12G Intervalle Tableau de fréquence
gens n’utilisent pas (Likert) Test sur une proportion Rejet de
les médicaments H0
génériques car ils
considèrent que les
firmes
pharmaceutiques
produisant des
génériques profitent
des recherches des
autres firmes.
H5.5 La majorité des Q12A Intervalle Tableau de fréquence
gens ne (Likert) Test sur une proportion Rejet de
consomment pas de H0
médicaments
génériques car ils
sont habitués à leurs
médicaments
classiques.
H5.6 Q15 Echelle Tableau de fréquence
d’intention - Test sur une proportion Rejet de
La majorité des ordinale H0
gens ne
consomment pas de
génériques pour les
maladies graves
30
32. H5.7 Q13D Intervalle Tableau de fréquence
La majorité des (Likert) Test sur une proportion Non rejet
gens sont prêts à de H0
consommer les
médicaments
génériques car ils
sont moins chers
H5.8 Q13A Intervalle Tableau de fréquence
Test sur une proportion Non rejet
de H0
La majorité des
gens consomment
des médicaments
génériques car leur
médecin leur
propose.
H5.9 La majorité des Q13B Intervalle Tableau de fréquence
gens sont prêts à (Likert) Test sur une proportion Rejet de
consommer des H0
médicaments
génériques car leur
pharmacien leur
propose
Question de recherche 6 : Quel est le budget alloué aux soins de santé et aux
médicaments ?
H6.1 La majorité des Q6 Nominale Tableau de fréquence
gens considèrent Test sur une proportion Rejet de
que leur budget Ho
alloué aux Analyse descriptive
médicaments est
faible.
Question de recherche 7 : La version générique des médicaments en vente libre est-
elle demandée spontanément par les consommateurs aux pharmaciens ?
H7.1 Q16 Echelle Test sur une proportion Rejet de
La majorité des d’intention - Tableau de fréquence Ho
gens ne demandent ordinale Analyse descriptive
pas spontanément
de génériques
lorsqu’ils se rendent
à la pharmacie pour
des médicaments en
vente libre.
H7.1bis La majorité des Q16 Echelle Test sur une proportion Non rejet
gens demandent d’intention - de H0
spontanément la ordinale
version générique
lorsqu’ils se rendent
31
33. à la pharmacie pour
des médicaments en
vente libre.
Question de recherche 8 : La version générique des médicaments nécessitant une
prescription est-elle demandée spontanément par les consommateurs aux
médecins ?
H8.1 La majorité des Q17 Echelle Test sur une proportion Rejet Ho
gens demandent d’intention Analyse descriptive
spontanément au Ordinale
médecin la version
générique du
médicament prescrit
Question de recherche 9 : Les gens prêtent-ils peu attention au prix des
médicaments sous prétexte que ceux-ci leur sont remboursés par la mutuelle ?
H9.1 La majorité des Q18B Intervalle Tableau de fréquence
gens prêtent peu (Likert) Test sur une proportion Rejet Ho
attention au prix des
médicaments sous
prétexte qu’ils sont
partiellement
remboursés par la
mutuelle.
Question de recherche 10 : La publicité pour les médicaments influence-t-elle les
consommateurs ?
H10.1 La majorité des Q21C Intervalle Tableau de fréquence
gens ne se sentent (Likert) Test sur une proportion Rejet de
pas influencés par Ho
les publicités Q21C Analyse descriptive.
concernant les Q21A Test de corrélation de Rejet de
médicaments. Pearson HO
H10.2 Les gens ne
prennent pas plus au La manière dont nous avons posé la question dans le questionnaire ne
sérieux les nous permet malheureusement pas de tester cette hypothèse.
publicités pour les
médicaments que
les publicités pour
les produits de
grande
consommation.
32
34. H10.3 Les gens Q21D Intervalle Tableau de fréquence
n’apprécient pas la (Likert) Analyse factorielle
publicité pour les
médicaments car la Q21D Test de corrélation de Rejet de
santé ne doit pas Q21E Intervalle Pearson HO
avoir un objet (Likert
commercial.
3.2.3 Limites de la partie qualitative
Il n’est pas évident d’administrer un questionnaire qualitatif lorsqu’on est novice et il est
clair que nous avons commis des erreurs. Nous reconnaissons avoir induit quelque fois des
réponses lorsque nous étions amenés à reformuler des questions. Par ailleurs, notre
questionnaire aurait pu être un peu plus long ainsi qu’administré à une voire deux personnes
supplémentaires.
33
35. 4 Partie 2 : Analyse quantitative
4.1 Méthodologie
L’approche quantitative a pour but de compter et comparer pour décider. Afin d’y
parvenir, nous avons administré le questionnaire quantitatif à plus de 300 personnes. Nous les
avons interrogé sur leurs attitudes et leurs comportements, transformé toutes ces réponses
brutes en variables, fait des regroupements, visualisé graphiquement et enfin, compté et
comparé.
La façon dont nous avons réalisé notre enquête est détaillée ci-dessous :
4.1.1 Echantillonnage
« Il n’est pas nécessaire de manger le boeuf entier pour savoir
qu’il est coriace » (Wonnacott & Wonnacott).
Dans un premier temps, il s’agissait d’identifier la population cible. Nous avons
choisi les Wallons comme population d’étude car ils nous semblaient plus faciles à atteindre
que nos amis les Flamands et les Bruxellois. Pour ce qui est de la méthode
d’échantillonnage, nous avons eu recours à un échantillonnage de type boule de neige. En
effet, nous avons envoyé un courriel à un premier groupe d’individus en leur demandant de
bien vouloir le transmettre à plusieurs de leurs connaissances. Cette méthode a été choisie
dans le but de toucher un public le plus large possible. En ce qui concerne la taille de notre
échantillon, nous espérions un minimum de 200 répondants afin d’augmenter la véracité de
nos résultats. Finalement, nous en avons récoltés 326. Une fois l’echantillon constitué, il est
de rigueur de vérifier la conformité de la distribution de l’échantillon en termes d’âge et de
sexe à celle de la population.
.
Population totale 2007 par âge - Région wallonne et Belqique
Région
classe d'âges Belgique
wallonne
00-04 ans 197.560 590.156
05-09 ans 205.052 591.860
10-14 ans 209.889 615.713
15-19 ans 225.342 643.400
20-24 ans 210.051 637.132
25-29 ans 206.170 678.363
30-34 ans 222.430 691.381
35-39 ans 241.598 762.997
40-44 ans 256.591 816.756
34
36. 45-49 ans 255.124 793.170
50-54 ans 238.924 727.852
55-59 ans 228.918 672.805
60-64 ans 170.253 552.887
65-69 ans 143.225 471.769
70-74 ans 138.710 455.134
75-79 ans 128.532 399.520
80-84 ans 95.073 288.964
85-89 ans 43.635 133.068
90-94 ans 14.961 48.595
95 ans et plus 3.841 13.012
Total 3.435.879 10.584.534
Source : INS
Dernière mise à jour des données: 14/02/2008
Note méthodologique :
http://statistiques.wallonie.be/dyn/14/article1.ihtml?
Variable « âge »
45
40
35
30
25 Population Wallone
20 Echantillon
15
10
5
0
<=18 ans 19-25 ans 25-45 ans 45-60 ans >= 60 ans
35
37. Voici représentée graphiquement la distribution des âges des individus composant notre
échantillon comparée à celle de la population. On constate que notre échantillon est pauvre en
individus de moins de 18 ans mais cela n’a pour ainsi dire pas d’importance car il est rare que
ces jeunes gens soient impliqués dans leur achats en pharmacie. Nous comptons, dans notre
échantillon, un pourcentage élevé de personnes âgées de 19 à 25 ans relativement au
pourcentage de la population. Il en va de même pour la catégorie des 45 à 60 ans. Finalement,
on note une représentation trop faible des personnes de plus de 60 ans ; sans doute parce que
la plupart des personnes plus âgées ne sont pas familiers avec les technologies de l’internet.
Nous sommes conscients que cette faible proportion de répondants de plus de 60 ans est
problématique dans une étude de marché traitant des médicaments génériques.
Un test non paramétrique en khi-carré nous a permis de nous rendre compte que notre
distribution n’était pas conforme à celle de la population en termes d’âge.
âgebis
Observed N Expected N Residual
de 0 à 25 ans 71 99,4 -28,4
de 26 à 45 ans 92 87,9 4,1
de 46 à 60 ans 130 68,6 61,4
plus de 60 ans 33 70,0 -37,0
Total 326
Test Statistics
Âgebis
Chi-
82,867
Square(a)
df 3
Asymp. Sig. ,000
a 0 cells (,0%) have expected frequencies less than 5. The minimum expected cell frequency is 68,6.
Nous avons un échantillon non-conforme à la population mais nous l’avons gardé car notre
étude porte essentiellement sur la catégorie d’âge entre 26 et 60 ans càd les gens qui sont
impliqués dans leur achats de médicaments.
Variable « sexe »
Notre échantillon global compte 326 sujets dont : 174 hommes et 151 femmes.
Nous avons donc 53,5% de notre échantillon composé de sujets masculins pour 46,5 de sujets
féminins.
sexe
Observed N Expected N Residual
36
38. Femme 151 163,0 -12,0
homme 175 163,0 12,0
Total 326
Test Statistics
sexe
Chi-
1,767
Square(a)
df 1
Asymp. Sig. ,184
a 0 cells (,0%) have expected frequencies less than 5. The minimum expected cell frequency is 163,0.
Notre échantillon est représentatif de la population en termes de sexe.
4.1.2 Méthode d’administration
Nous avons eu recours à une méthode dite de communication, à savoir l’enquête, et
avons opté pour une méthode de sondage électronique afin de récolter les données. Un e-mail
comprenant un lien a été envoyé aux participants potentiels. Ce lien les dirigeait vers le site
internet où ils pouvaient remplir notre enquête. Ce type d’administration a été choisi car il
nous permettait de nous affranchir des limites spatiales, et ainsi d’atteindre un maximum de
personnes en Wallonie. Cela nous a également permis d’éviter tout risque d’erreur dans la
retranscription des données. La plateforme SurveyMonkey utilisée pour réaliser notre enquête
traite, en effet, les informations reçues des participants et les place dans une base de données
Excel téléchargeable sur notre compte personnel. Elle a également pour avantage d’assurer
l’anonymat des répondants.
4.1.3 Questionnaire quantitatif
Bonjour, nous sommes étudiants aux Facultés Universitaires Notre-Dame de la Paix à
Namur et nous réalisons une étude sur la consommation des médicaments.
En répondant de manière honnête à ce questionnaire vous nous permettrez d’avoir
Nous vous remercions d’ores et déjà de répondre de manière honnête à ce questionnaire.
Votre participation nous sera d’une grande aide et ne vous demandera que 5 minutes.
Sachez que vos réponses resteront confidentielles.
1. Faites-vous vous-même vos achats en pharmacie ?
OUI [1] NON [0]
Si votre réponse est NON veuillez passer à la question 8.
2. En moyenne, combien de fois par mois vous rendez-vous à la pharmacie?
-moins de deux fois [1] -entre deux et quatre fois [2] -plus de quatre fois [3]
3. Vous sentez-vous assez informés sur les médicaments génériques par
(Veuillez cocher une réponse par ligne)
37
39. Pas du tout Plutôt pas Sans avis Plutôt Tout à fait
d’accord [1] d’accord [2] [3] d’accord [4] d’accord [5]
La mutuelle
Le gouvernement
Le pharmacien
Le médecin
La publicté
Les magazines
4. Citez dans l’ordre les trois premières sources auxquelles vous auriez recours
pour vous informer sur un médicament quel qu’il soit ?
a. Mon pharmacien
b. Internet
c. Mon médecin
d. Mes connaissances, mon savoir sur le sujet
e. Mes amis
f. Ma famille
g. La publicité
h. Autres : ………………………….
1…………………………
2 …………………………
3…………………………
5. Le budget que j’alloue en moyenne chaque mois à ma consommation personnelle
de médicaments est compris entre
(Veuillez cocher une réponse parmi celles-ci)
o 0 et 20€ [1]
o 20 et 40€ [2]
o 40 et 60€ [3]
o plus de 60€ [4]
6. Est-ce que vous considérez ce budget comme élevé ?
Oui [1]
Non [0]
7. Savez-vous ce qu’est un médicament générique ? (échelle à support sémantique)
(Veuillez cocher une réponse parmi celles-ci)
o Pas du tout [1]
o Un petit peu [2]
o Moyennement [3]
o Assez bien [4]
o Très bien [5]
8. Consommez-vous des médicaments génériques ?
(Veuillez cocher une réponse parmi celles-ci)
o Jamais [1]
38
40. o Parfois [2]
o Souvent [3]
o Toujours [4]
o Je ne sais pas [5]
9. Pouvez-vous citer de tête des noms de médicaments génériques ?
OUI [1] : …………………….. NON [0]
10.Que pensez-vous des affirmations suivantes ?
(Veuillez cocher une réponse par ligne)
MG : médicaments génériques
MO : médicaments originaux
Pas du tout Plutôt pas Sans avis [3] Plutôt Tout à fait
d’accord [1] d’accord [2] d’accord [4] d’accord [5]
Les MG sont
moins chers
que les MO
Les MG sont
de moins
bonne qualité
Les MG
entraînent
plus d’effets
secondaires
Les MG sont
des produits
blancs
Les MG ont
une moins
bonne
réputation
11. Veuillez cocher oui ou non pour chaque proposition.
OUI [1] NON [0]
Je m’intéresse aux médicaments que je consomme.
Pour moi, il y a une différence entre médicaments génériques et
médicaments originaux.
Le plus souvent, je lis la notice avant de consommer un médicament
Je fais la démarche de rechercher des informations sur les médicaments
génériques via Internet.
Je fais la démarche de rechercher des informations sur les médicaments
39
41. génériques auprès de mon pharmacien.
Je fais la démarche de rechercher des informations sur les médicaments
génériques auprès de mon médecin.
Je fais la démarche de rechercher des informations sur les médicaments
génériques auprès de ma mutuelle.
Je voudrais recevoir plus d’informations sur les médicaments
génériques.
12.Etes-vous d’accord de consommer des médicaments génériques ?
NON remplissez le tableau ci-dessous
OUI remplissez le tableau de la question suivante
Veuillez cocher une réponse par ligne.
Pas du tout Plutôt pas Sans Avis Plutôt Tout à fait
d’accord [1] d’accord [2] [3] d’accord [4] d’accord [5]
Parce que je suis
habitué à mes
médicaments
classiques
Parce que leur
réputation est encore
à faire
Parce que je ne les
connais pas
Parce qu’ils ne sont
pas suffisamment
contrôlés
Parce que leur
qualité est inférieure
Parce qu’ils ne
portent pas le même
nom
Parce que les firmes
génériques profitent
de la recherche des
autres
Autres :
..............................
13. Etes-vous d’accord de consommer des médicaments génériques ?
40
42. Veuillez cocher une réponse par ligne.
Pas du tout Plutôt pas Sans avis [3] Plutôt Tout à fait
d’accord [1] d’accord [2] d’accord [4] d’accord [5]
Parce que mon
médecin me l’a
recommandé
Parce que mon
pharmacien me l’a
recommandé
Parce que je suis
convaincu de leur
efficacité
Parce qu’ils sont
moins chers
Autres :
...............................
14.Placez sur ces échelles d’efficacité : l’efficacité des médicaments originaux et celle
des médicaments génériques
0 = pas du tout efficace
10 = parfaitement efficace
Médicament originaux 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Médicaments génériques 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
15.Si j’avais une maladie grave
(Veuillez cocher une réponse)
Je J’utiliserais
n’utiliserais indifféremment
pas de 1 2 3 4 5 les
médicaments médicaments
génériques génériques et
les autres
16. Quand mon pharmacien me propose un médicament non générique :
(Veuillez cocher une réponse)
Je ne lui Je lui
demanderais demanderais la
pas la 1 2 3 4 5 version
version générique
générique
41
43. 17. Quand mon médecin me prescrit un médicament non générique
(Veuillez cocher une réponse par ligne)
Je ne lui Je lui
demanderais 1 2 3 4 5 demanderais la
pas la version
version générique
générique
18. Veuillez cocher une réponse par ligne
(Veuillez cocher une réponse par ligne)
Pas du tout Plutôt pas Sans avis [3] Plutôt Tout à fait
d’accord [1] d’accord [2] d’accord [4] d’accord [5]
J’apprécie que mon
médecin m’informe
quand il me
prescrit un
générique
Je suis tenté de
prêter moins
d’attention aux
médicaments du
fait qu’ils sont
remboursés
19. Les propositions suivantes sont-elles vraies.
(Veuillez cocher une réponse par ligne)
VRAI[1] FAUX[0]
Les médicaments génériques sont 30% moins chers que leurs
homologues originaux.
Il existe pour tous les médicaments une version générique.
Les médicaments génériques contiennent les mêmes principes actifs
que les autres.
Tous les médicaments génériques portent le sigle EG
20. Je me considère
(Veuillez cocher une réponse par ligne)
Pas du tout Plutôt pas Sans Avis Plutôt Tout à fait
d’accord [1] d’accord [2] [3] d’accord [4] d’accord [5]
Couvert par la
mutuelle
Informé sur les
médicaments
génériques par la
42
44. mutuelle
Consommateurs de
génériques
21.La publicité pour les médicaments
(Veuillez cocher une réponse par ligne)
Pas du tout Plutôt pas Sans Avis Plutôt Tout à fait
d’accord [1] d’accord [2] [3] d’accord [4] d’accord [5]
Est une bonne
source
d’information
M’interpelle
Convient au
domaine de la santé
Parce qu’ils ne sont
pas suffisamment
contrôlés
Me plaît
22. Données signalétiques.
a.Sexe ?
Homme [1] Femme [0]
b. Dans quelle tranche d’âge vous situez-vous ?
Moins de 18 ans [1]
Entre 18 et 25 ans [2]
Entre 25 et 45 ans [3]
Entre 45 et 60 ans [4]
Plus de 60 ans [5]
c. Quelle est votre catégorie socio - professionnelle ?
Etudiant [1]
Demandeur d’emploi [2]
Ouvrier / employé [3]
Cadre [4]
Profession libérale [5]
Chef d’entreprise [6]
Retraité [7]
Autre : ......................... [8]
43
45. d.Quelle est votre situation familiale ?
célibataire [1]
marié(e)/ en concubinage [2]
divorcé(e) [3]
veuf/veuve [4]
e.Combien avez-vous d’enfants ?
0 [0]
1 [1]
2 [2]
3 [3]
4 ou plus [4]
f. Votre revenu appartient à la catégorie :
à charge des parents [1]
0 à 1200 euros [2]
1201 à 1800 euros [3]
1801 à 2400 euros [4]
2401 à 3000 euros [5]
3001 euros et plus [6]
4.2 Analyse des résultats
4.2.1 Tests et conclusions
Question de recherche 1 : Les gens ont-ils des a priori sur les
médicaments génériques ?
H1.1. : L’efficacité des médicaments génériques est perçue comme inférieure à celle des
médicaments originaux.
Graphique circulaire
La question 14 du questionnaire quantitatif invitait les participants à estimer d’une part
l’efficacité des médicaments génériques sur une échelle allant de 0 = pas du tout efficace à 10
= parfaitement efficace et d’autre part, celle des médicaments originaux. Sur base de leurs
réponses, nous avons créé une nouvelle variable mesurant l’écart entre la note attribuée aux
médicaments originaux (MO) et les médicaments génériques (MG). Cette variable prend donc
les valeurs suivantes: pas de différence, quand les notes des MO et MG sont identiques ; MO
moins efficaces, quand les MG ont une note supérieure aux MO ; MO plus efficaces, dans les
autres cas.
44
46. Résultat de la comparaison de l'efficcacité des MO et MG
Pas de différence
MO plus efficace
MO moins efficace
Sur base de ce graphique, nous pouvons déjà penser que la majorité des répondants
considèrent qu’il n’y a aucune différence.
Le tableau ci-dessous confirme cette idée en affichant des degrés d’efficacité moyens très
proches pour les médicaments génériques et originaux.
Analyse descriptive
Degré d’éfficacité
N Minimum Maximum Mean Std. Deviation
Des médicaments
326 ,00 10,00 8,2791 1,40942
originaux
Des médicaments
326 ,00 10,00 7,8282 1,77016
génériques
Valid N (listwise) 326
Tableau de fréquence
On demandait aux répondants si l’efficacité est un critère de choix pour la consommation des
génériques.
Voici un tableau de fréquence des réponses à cette question.
Statistics
Q13C
Cumulative
Frequency Percent Valid Percent Percent
Valid Pas du tout d'accord 4 1,2 1,3 1,3
Plutôt pas d'accord 13 4,0 4,4 5,7
Sans avis 42 12,9 14,1 19,9
Plutôt d'accord 135 41,4 45,5 65,3
Tout à fait d'accord 103 31,6 34,7 100,0
45
47. Total 297 91,1 100,0
Missing System 29 8,9
Total 326 100,0
Sur les 297 personnes qui ont répondu à cette question, 80.2% (45,5% + 34,7%) sont
convaincus de l’efficacité des médicaments génériques.
H1.2. : Les médicaments génériques sont perçus comme moins chers que les médicaments
originaux.
Tableau de fréquence et analyse descriptive
La question 10A de notre questionnaire quantitatif nous permet de tester cette hypothèse: « les
médicaments génériques sont moins chers que les médicaments originaux » (échelle de
Likert)
Q10A
Cumulative
Frequency Percent Valid Percent Percent
Valid Pas du tout d'accord 2 ,6 ,6 ,6
Plutôt pas d'accord 6 1,8 1,8 2,5
Sans avis 8 2,5 2,5 4,9
Plutôt d'accord 130 39,9 39,9 44,8
Tout à fait d'accord 180 55,2 55,2 100,0
Total 326 100,0 100,0
Case Processing Summary
Cases
Valid Missing Total
N Percent N Percent N Percent
Q10A 326 100,0% 0 ,0% 326 100,0%
Descriptives
Statistic Std. Error
Q10A Mean 4,47 ,039
95% Confidence Lower Bound 4,40
Interval for Mean Upper Bound
4,55
5% Trimmed Mean 4,56
Median 5,00
Variance ,484
Std. Deviation ,696
Minimum 1
Maximum 5
Range 4
Interquartile Range 1
Skewness -1,722 ,135
46
48. Kurtosis 4,643 ,269
Nous avons un intervalle de confiance autour de la moyenne compris entre 4.4 et 4.55. Il y a
95% de chances pour que le niveau moyen de l’échantillon soit compris entre ces limites. Le
niveau moyen est de 4.47, dans notre tableau cela est à mi-chemin entre « plutôt d’accord » et
« tout à fait d’accord ». La Skewness est négative, ce qui signifie que nous avons une
asymétrie à droite. De plus, la Kurtosis quant à elle est positive, ce qui nous indique que la
distribution est beaucoup moins plate que celle de la normale.
Test sur une proportion
Nous effectuons un test sur les proportions en considérant que notre hypothèse est confirmée
si 75% des personnes sont d’accord avec le fait que les médicaments génériques sont moins
chers que les médicaments originaux. Nous prenons comme p observée le pourcentage
cumulé de 4 à 5.
H0 : p = 0,75
HA : p < 0,75
N= 326
P observée= 0,399 + 0,552 = 0,951
P = 0,75
0,75-1,65 * √((0,75*(1-0,75))/326)= 0,71
Ho n’est pas rejetée car la proportion observée est supérieure à 0,71. Ainsi peut-on considérer
que la majorité des gens pensent que les médicaments génériques sont moins chers que les
autres.
Nous pouvons, ainsi, confirmer notre hypothèse de départ : les médicaments génériques sont
perçus comme moins chers que les médicaments originaux.
H1.3. Les médicaments sont perçus comme des produits blancs
Nous effectuons un test sur la question 10D pour répondre à cette hypothèse: « les MG sont
des produits blancs. »
Tableau de fréquence
Q10D
Cumulative
Frequency Percent Valid Percent Percent
Valid Pas du tout d'accord 72 22,1 22,1 22,1
Plutôt pas d'accord 64 19,6 19,6 41,7
Sans avis 92 28,2 28,2 69,9
Plutôt d'accord 69 21,2 21,2 91,1
Tout à fait d'accord 29 8,9 8,9 100,0
Total 326 100,0 100,0
47