Quand on est romancier(e) ET digital native, twittos aguerri(e) ET amateur de vieux bouquins, difficile de concilier la temporalité ultra-rapide du web et celle plus contemplative de la littérature; et pourtant, loin d’être contradictoires, elles s’enrichissent mutuellement. Un regard de romancier sur la lecture et l’écriture d’aujourd’hui.
23. x
Est-ce que la culture web du tout-court, tout-
immédiat menace…
Les romans ?
Les articles de fond ?
Les longs métrages ?
24. • 1. Les formats courts ont toujours existé et
apportent une valeur intrinsèque
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Le court n’est pas nouveau !
« L’aphorisme réussi est un miracle improbable : il
doit associer une vérité résumant toute une vie et
un mot d’esprit, la profondeur et la légèreté. »
Dominique Noguez, Bref traité de l’aphorisme
25. • 1. Les formats courts ont toujours existé et
apportent une valeur intrinsèque
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Roland Barthes, Fragments d’un discours
amoureux (1977)
Les supercuts au cinéma
29. x
Jean Claude Carrière
“On n’a jamais autant lu, contrairement à
l’idée reçue… Partout, tout le temps. Dans la
rue, dans les trains, le métro, l’avion, avec les
fameuses tablettes. Ce n’est pas un frein pour
l’activité cérébrale, au contraire.”
30. • et l’écrivain dans tout ça ?
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Quelques chiffres :
En 25 ans:
doublement du nombre de titres
tirages divisés par deux
3000 maisons d’éditions
43 000 nouveautés par an
tirage moyen: 4000. <500 et <250 très fréquents
1% des manuscrits sont publiés
34. x
Les innovations techniques ont toujours fait croire à une
disparition de la lecture / écriture
Depuis la machine à écrire…
Jusqu’à l’ordinateur
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Jean Claude Carrière, suite :
“La véritable question n’est pas là.
Ce n’est pas : est-ce que l’ordinateur va remplacer
le livre papier ?, mais est-ce qu’un livre va
remplacer un autre livre, finalement ? Nous allons
créer d’autres matières pour les pages, tout
simplement.”