1. Ci-dessous, trois types de textes, classés par catégories et grâce auxquels vous
pourrez vous faire une idée de la qualité des écrits productibles.
Romantique,gay/yaoi
VictorNikiforov&YuuriKatsuki(Yuri!!!OnIce)Pairing :
Genre :
RussoMélinaAuteur :
La nuit était glaciale, mais paisible, malgré le bruit
ronflant produit par les moteurs des voitures qui
circulaient sur le pont Liteïny, où les deux patineurs
se trouvaient, accoudés à la balustrade, admirant la
Neva rendue scintillante par les lumières de la ville.
- « Alors c’est ici que tu viens quand tu as besoin de
réfléchir ? Questionna Yuuri. Je comprends pour-
quoi. C’est beau.
- J’étais sûr que ça te plairait, lui répondit Victor, l’air
fier et ravi. Ton pays ne te manque pas trop ?
- Je ne suis là que depuis ce matin ! Rit le Japonais,
tournant la tête vers son interlocuteur. Mais, c’est vrai,
je suis assez attaché à Hasetsu... Et j’ai beau avoir
souventvoyagéentantquepatineur,ilyaunegrande
différence entre se rendre dans d’autres pays pour
le travail et s’installer dans l’un d’eux. Comparé à ma
petite ville, Saint-Pétersbourg est immense ! J’avoue
que j’avais peur de m’y sentir perdu... Mais tu es
avec moi, alors je ne devrais pas avoir trop de mal
à m’habituer. »
Le sourire du plus âgé, jusqu’à présent jovial,
se fana alors quelque peu, et le regard qu’il
posait sur l’Asiatique se fit plus tendre.
Ce dernier, qui avait remarqué cette fluctuation,
battit des cils, intrigué, puis rougit jusqu’aux oreilles
lorsque son coach glissa une caresse sur sa joue
avant de le saisir par la taille, le tourner vers lui et
l’attirer contre son corps, de même qu’il
plaqua doucement ses lèvres contre les siennes.
Immédiatement, le cadet écarquilla les yeux,
et s’il fut envahi par une chaleur intense,
il était anxieux, comme toujours, et voulu se dérober...
Mais le second l’étreignit plus fermement,
l’empêchant de lui échapper. Cette extrême
proximité, si inattendue, affola le cœur du
Nippon, le bien-être qui le submergeait lui permettant
bientôt d’outrepasser sa timidité. Aussi approfondit-il
lui-même l’échange, vec une dévotion passionnée
qui secoua l’autre de frissons. Ce n’est qu’au terme
d’une longue minute que ce contact prit fin, laissant
le benjamin frémissant et déboussolé dans les bras
de l’homme aux cheveux gris.
- « Je suis vraiment heureux que tu aies décidé de
venir vivre ici, dit doucement l’aîné.
- Au point de m’embrasser...? Demanda l’intéressé,
sur un ton amusé malgré sa confusion.
- Au point de t’avouer que les sentiments que j’ai
pour toi vont bien au-delà de l’affection qu’un
entraîneur porte à son élève, Yuuri. »
Romantique,hétérosexuel
SeverusRogue&LilyEvans(HarryPotter)Pairing :
Genre :
RussoMélinaAuteur :
Comme nombre d’écoliers, Severus était installé
à une table d’étude. Mais, si la plupart des autres
se trouvaient dans la Salle Commune de leur
Maison respective ou dans la grande bibliothèque
de Poudlard, où retentissaient des voix par dizaines
et des bruissements - semblables à des battements
d’ailes - produits par les pages des grimoires
incessamment tournées, le Serpentard, lui, était seul,
dans une salle inutilisée de l’école, et n’entendait que
le grattement de sa plume sur le grain du papier de
son « Manuel avancé de préparation des potions »,
où il ajoutait de-ci, de-là des annotations, des
corrections et des consignes. Puis, soudain, la porte
claqua, tirant le sorcier de ses pensées, et lorsqu’il
releva la tête, il croisa un regard d’un superbe vert
émeraude, qu’il aurait reconnu entre mille.
NOTE : ce document étant librement accessible sans limitation d’âge, le caractère « érotique » du
contenu dédié a volontairement été amoindri.
Exemples de productions
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2. - « Bonjour, Lily, souffla-t-il, s’efforçant de dissimuler
l’émoi qu’elle éveillait en lui, tandis qu’il refermait
son livre de classe.
- Severus ! Répondit précipitamment la demoiselle
aux cheveux auburn, affolée, collant son oreille
contre la paroi de bois afin d’écouter les bruits
provenant du couloir. Nom d’une chouette, Rusard
arrive !
-Tuasl’airpaniqué,réponditcalmementleconcerné,
détournant les yeux pour les river vers son
petit encrier qu’il referma, quelques mèches de ses
cheveux de jais tombant devant son visage pâle.
J’imagine que les soi-disant « Maraudeurs » ont en-
core fait des siennes et que tu es impliquée, cette
fois.
- Je t’en prie, aide-moi ! Supplia la jeune femme, tout
en faisant volte-face. Il croit que c’est moi qui ai lancé
le sortilège qui a fait exploser le... Peu importe !
Nous ne sommes qu’à quelques jours de passer nos
A.S.P.I.C, s’il m’attrape, j’aurai de gros ennuis ! »
Sans précipitation, l’étudiant se leva, et toisa son
interlocutrice durant de longues secondes. Des mois
qu’ils ne s’étaient plus adressé la parole, malgré ses
tentatives répétées d’aller vers elle pour s’excuser
de l’avoir traitée de « Sang-de-Bourbe » sous le joug de
la colère, de la fierté, influencé par ses ambitions.
Et à présent, alors même qu’elle l’avait ignoré et
ainsi blessé bien plus que tout autre être au cours
de sa vie, elle le priait de la secourir. Brièvement,
il songea à la livrer au vieux concierge, mais
sa rancœur n’était pas suffisante à lui faire oublier
que Lily était, et demeurerait, la seule personne à
lui avoir inspiré de l’amour. Toujours. Alors, sans y
réfléchir davantage, le brun la saisit par le poignet
et la dissimula dans un vieux placard se trouvant
là, ayant à peine le temps de retourner, l’air de
rien, s’asseoir à son pupitre branlant que le battant
permettant d’accéder à la pièce s’ouvrit à volée.
- « Rogue ! Je me doutais que tu serais encore
fourré ici ! S’écria triomphalement Rusard, la respiration
saccadée d’avoir couru après la jolie Evans,
semblant l’avoir oubliée au profit de l’éventualité
de pouvoir punir un autre élève. Seuls les Professeurs
ont le droit de se rendre dans cette partie du
château, et tu le sais ! Viens avec moi, que je parle de ta
désobéissance au Directeur ! »
Docilement, le cadet rangea donc ses affaires et
hissa sa besace sur son épaule, puis emboîta le
pas à l’homme. Avant de quitter l’endroit, il jeta un
dernier regard vers l’armoire, convaincu que jamais
plus il ne reverrait son ancienne amie d’enfance :
elle ne l’avait sollicité aujourd’hui que par nécessité,
allait réussir ses examens avec brio, vivre avec
James Potter, et lui, Severus, serait définitivement
évincé... Mais le bonheur de celle qui l’avait
bouleversé jusqu’aux tréfonds de son âme lui importait
bien plus que son propre salut.
Dramatique,érotique
OriginalcharactersPairing :
Genre :
RussoMélinaAuteur :
Tout comme les battements de mon cœur, les
coups de tonnerre étaient assourdissants, et à
chacun de leurs grondements, je sentais mon
courage, ainsi que ma volonté, m’échapper un peu
plus. Malgré moi, alors même que mon amant, mon
bourreau, m’avait interdit de bouger, mes hanches
reprirent leur danse lascive, tandis que mes lèvres
tremblotantes retournaient trouver les siennes, sur
lesquelles s’échoua le gémissement de plaisir qui
venait de m’échapper. Je m’attendais à ce qu’il me
repousse vertement, m’ordonne d’arrêter... Mais,
comme pour me torturer, il répondit à mon baiser
désespéré, avec une délicatesse qui me boulever-
sa de par sa cruauté. Aussitôt, je ne parvins plus à
exercer le moindre contrôle sur mon propre corps,
me mettant à chanceler, fébrile à la fois de par la
violence du désir qui me submergeait et ma peur
de le perdre. Puis, dans ce qui ressemblait à un
réflexe protecteur, il glissa ses paumes sur ma chute
de reins, me rapprochant un peu plus de lui pour,
finalement, se mettre à accompagner mes mouve-
ments, déchaînant en moi des sensations délicieuses.
Et si le contact de ses doigts parcourant lentement
ma taille et mes cuisses me secouait de frémisse-
ments, ma gorge, elle, demeurait nouée... Quant à la
douceur extrême de ce corps-à-corps, elle était
factice, mais m’emplissait malgré tout de l’envie
absurde de mourir à l’aube, pour ne pas avoir à endurer
le supplice de céder aux mains griffues du passé le
bonheur que me procurait ce moment. Contre
les carreaux de verre, le martellement de la pluie
s’était tut. Les seuls sons qui retentissaient à présent
étaient les bruissements des draps satinés se plissant
à chaque délicate secousse, ainsi que les soupirs
de mon partenaire. Mêlés aux miens, ils s’entrecho-
quaient à la manière de courants contraires, mais
n’achevaient jamais leur course, freinés par de longs
baisers dont le parfum m’évoquait d’inévitables
adieux.
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