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Actualité macro-économique en Roumanie
Population : 19,947 millions d’habitants
PIB en 2016: 169,5 milliards EUR
PIB par habitant en 2016 : 8.600 EUR/habitant
Croissance en 2016 : +4,8 %
Croissance prévisionnelle en 2017 : +4,4 %
Flux net d’IDE en 2016 : 4,08 milliards EUR
Salaire minimum brut garanti à partir du 1er février 2017 : 320 EUR (1.450 RON)
Salaire moyen net mensuel, en septembre 2017 : 517 EUR (2.376 RON)
Taux d’inflation en 2016 : -1,5 %
Taux de chômage en 2016 : 5,9 %
Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur
Stock IDE français en 2015 : 4,2 milliards EUR, France – 5ème rang parmi les investisseurs étrangers
Cours EUR/RON au 24.11.2017 : 1 EUR = 4,6536 RON
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Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et
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Actualité politico-économique en Roumanie
Données sur l'économie roumaine : La Commission européenne a révisé à la hausse ses estimations sur la crois-
sance économique et sur le déficit de la Roumanie en 2017 et 2018, et a mis en garde en même temps que les in-
certitudes concernant les politiques gouvernementales pourraient affecter la croissance économique. Selon les
prévisions économiques d'automne rendues publiques par l'Exécutif communautaire, l'économie roumaine de-
vrait connaître une avancée de 5,7% en 2017, à la hausse par rapport aux estimations du printemps dernier qui
indiquaient une progression de 4,3%. Pour ce qui est du déficit public, il devrait se chiffrer à 3% du PIB en 2017,
s'aggraver jusqu'à 3,9% en 2018 pour arriver à 4,1% en 2019.
Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, a déclaré que la tendance à la dépréciation de
la monnaie nationale, le leu, se poursuivait, précisant qu'elle enregistrait le niveau le plus faible des cinq dernières
années. Il a également attiré l'attention sur le fait que l'évolution du taux de change était étroitement liée à la dé-
térioration de la balance commerciale : « Nous assistons à une tendance à la dépréciation qui s'étend dans la du-
rée, même si les valeurs ne sont pas trop grandes et cette situation est catégoriquement liée à la situation de la
balance des paiements de la Roumanie. Là je me réfère à la détérioration de la balance commerciale. Les chiffres
rendus publics aujourd'hui même font état d'un déficit commercial de plus de huit milliards de dollars sur les 8 ou
9 mois de l'année en cours. C'est dire qu'un vrai problème se dessine ! ».
Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie a également déclaré que l'inflation augmenterait plus vite que
prévu au printemps dernier, après quoi elle reviendrait à des valeurs plus basses. La Banque centrale a révisé à la
hausse à 2,7% ses prévisions sur l'inflation pour la fin de l'année en cours, par rapport aux précédentes, qui
étaient de 1,9%. Pour la fin 2018, elle table sur un taux d'inflation de 3,2%, similaire à ses estimations antérieures.
(Source : Radio Roumanie Internationale – RRI)
Le chantier roumain de Daewoo dans le giron de Damen : Le groupe naval néerlandais Damen a conclu avec le
groupe coréen Daewoo shipbuilding marine and engineering (DSME) le rachat de sa filiale roumaine Daewoo Man-
galia.
Déjà présent en Roumanie avec son chantier de Galati, Damen devient du coup le plus gros constructeur du pays
avec ce site de Mangalia, le dernier en Europe à réaliser des gros navires marchands jusqu’à 200.000 tonnes de
port en lourd (tpl). La cession du chantier de Mangalia, copropriété depuis 1997 de DSME (51 %) et de l’État rou-
main (49 %), faisait partie du plan de désendettement du groupe naval coréen. Le chantier a livré en octobre son
tout dernier navire en commande, en l’occurrence le pétrolier aframax Bergen TS, le dernier d’une série de neuf
navires de 112.700 tpl commandée par l’armateur grec Taskos Energy Navigation.
Mangalia dispose de trois grandes formes de construction de 360 mètres de long par 60 de large, 320 par 48 et
320 par 40. Le site emploie 2.600 salariés et jusqu’à 6.000 personnes en incluant la sous-traitance lors des pics
d’activité. Avec la Pologne au nord, la construction navale roumaine est le principal cocontractant des construc-
teurs de navires de l’Europe de l’ouest dans cette industrie navale européenne qui s’apparente de plus en plus à
un vaste jeu de Lego industriel.
(Source : lemarin.fr)
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Atradius - Nouveaux bureaux en Bulgarie et en Roumanie : Atradius, n°2 mondial de l'assurance-crédit, accroît sa
présence internationale grâce à l'ouverture de deux nouvelles succursales : en Bulgarie et en Roumanie. Celles-ci
seront immédiatement opérationnelles et permettront à Atradius de consulter ses clients et partenaires commer-
ciaux depuis les capitales Sofia et Bucarest. Atradius, spécialiste de l'assurance-crédit, offre aux entreprises une
protection en cas de retards et de défauts de paiement de leurs clients.
« La Bulgarie et la Roumanie sont des marchés européens qui affichent une croissance intéressante et présentent
un énorme potentiel » explique Andreas Tesch, le Chief Market Officer d'Atradius. « Dans cette optique, dévelop-
per notre présence dans ces pays est une étape logique dans notre stratégie d'expansion mondiale. »
Ces dernières années, le PIB de la Roumanie a augmenté annuellement entre 4 et 4,8%, ce qui, en comparaison
avec les autres pays membres de l'Union Européenne, représente pour ce pays de 20 millions d'habitants, une
croissance économique supérieure à la moyenne.
Actuellement, le volume du marché de l'assurance-crédit en Roumanie s'élève à environ 24 millions d'euros, avec
un taux de croissance annuel moyen de 10%. Quant au volume du marché de l'assurance-crédit en Bulgarie, il
s'élève à 6 millions d'euros et affiche un taux de croissance significatif, preuve qu'il existe de bonnes opportunités
pour un bureau dans cette région. « Nous voulons offrir à nos clients le meilleur service qui soit, avec le plus haut
niveau d'expertise possible au sein des marchés les plus importants » explique Thomas Langen, Senior Regional
Director pour l'Allemagne et l'Europe centrale et orientale chez Atradius. « L'ouverture de ces deux nouvelles suc-
cursales nous permettra non seulement de renforcer notre position par rapport aux entreprises locales, mais aussi
d'être plus aptes à accompagner nos clients internationaux dans l'expansion de leurs activités vers ces marchés. »
L'ouverture des succursales bulgares et roumaines fait partie de la stratégie de croissance mondiale d'Atradius,
visant à assurer le meilleur service possible et une expertise locale de haut niveau à ses clients nationaux et inter-
nationaux. En 2016, Atradius a déjà étendu ses activités en Asie avec un nouveau bureau en Corée du Sud.
Afin de renforcer sa présence en Afrique du Sud et dans d'autres pays de la région, Atradius a également acquis
25% des actions de la société Credit Guarantee Insurance Corporation d'Africa Ltd (CGIC), un des principaux assu-
reurs-crédit en Afrique. Atradius a par ailleurs renforcé sa position avec l'acquisition de Graydon, la principale
agence d'informations commerciales aux Pays-Bas, en Belgique et en Grande-Bretagne, mais aussi grâce à l'acqui-
sition de 80% des actions d'Ignios, l'agence d'informations de crédit portugaise. Par ailleurs, Atradius Collections
est également active en Inde et en Chine depuis l'année dernière.
Le Groupe Atradius dispose d'un chiffre d'affaires de 1,8 milliard et propose des solutions d'assurance-crédit, de
recouvrement et de caution dans le monde entier grâce à sa présence stratégique dans plus de 50 pays. Atradius
dispose d'informations sur la solvabilité de 240 millions d'entreprises dans le monde. Ses solutions protègent les
entreprises contre les impayés. Atradius fait partie du Groupe Catalana Occidente (GCO.MC), l'un des leaders de
l'assurance en Espagne et de l'assurance-crédit dans le monde.
(Source : lelezard.com)
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Atradius - Nouveaux bureaux en Bulgarie et en Roumanie : Atradius, n°2 mondial de l'assurance-crédit, accroît sa
présence internationale grâce à l'ouverture de deux nouvelles succursales : en Bulgarie et en Roumanie. Celles-ci
seront immédiatement opérationnelles et permettront à Atradius de consulter ses clients et partenaires commer-
ciaux depuis les capitales Sofia et Bucarest. Atradius, spécialiste de l'assurance-crédit, offre aux entreprises une
protection en cas de retards et de défauts de paiement de leurs clients. « La Bulgarie et la Roumanie sont des
marchés européens qui affichent une croissance intéressante et présentent un énorme potentiel » explique An-
dreas Tesch, le Chief Market Officer d'Atradius. « Dans cette optique, développer notre présence dans ces pays
est une étape logique dans notre stratégie d'expansion mondiale. » Ces dernières années, le PIB de la Roumanie a
augmenté annuellement entre 4 et 4,8%, ce qui, en comparaison avec les autres pays membres de l'Union Euro-
péenne, représente pour ce pays de 20 millions d'habitants, une croissance économique supérieure à la moyenne.
Actuellement, le volume du marché de l'assurance-crédit en Roumanie s'élève à environ 24 millions d'euros, avec
un taux de croissance annuel moyen de 10%. Quant au volume du marché de l'assurance-crédit en Bulgarie, il
s'élève à 6 millions d'euros et affiche un taux de croissance significatif, preuve qu'il existe de bonnes opportunités
pour un bureau dans cette région. « Nous voulons offrir à nos clients le meilleur service qui soit, avec le plus haut
niveau d'expertise possible au sein des marchés les plus importants » explique Thomas Langen, Senior Regional
Director pour l'Allemagne et l'Europe centrale et orientale chez Atradius. « L'ouverture de ces deux nouvelles suc-
cursales nous permettra non seulement de renforcer notre position par rapport aux entreprises locales, mais aussi
d'être plus aptes à accompagner nos clients internationaux dans l'expansion de leurs activités vers ces marchés. »
L'ouverture des succursales bulgares et roumaines fait partie de la stratégie de croissance mondiale d'Atradius,
visant à assurer le meilleur service possible et une expertise locale de haut niveau à ses clients nationaux et inter-
nationaux. En 2016, Atradius a déjà étendu ses activités en Asie avec un nouveau bureau en Corée du Sud.
Afin de renforcer sa présence en Afrique du Sud et dans d'autres pays de la région, Atradius a également acquis
25% des actions de la société Credit Guarantee Insurance Corporation d'Africa Ltd (CGIC), un des principaux assu-
reurs-crédit en Afrique. Atradius a par ailleurs renforcé sa position avec l'acquisition de Graydon, la principale
agence d'informations commerciales aux Pays-Bas, en Belgique et en Grande-Bretagne, mais aussi grâce à l'acqui-
sition de 80% des actions d'Ignios, l'agence d'informations de crédit portugaise. Par ailleurs, Atradius Collections
est également active en Inde et en Chine depuis l'année dernière.
Le Groupe Atradius dispose d'un chiffre d'affaires de 1,8 milliard et propose des solutions d'assurance-crédit, de
recouvrement et de caution dans le monde entier grâce à sa présence stratégique dans plus de 50 pays. Atradius
dispose d'informations sur la solvabilité de 240 millions d'entreprises dans le monde. Ses solutions protègent les
entreprises contre les impayés. Atradius fait partie du Groupe Catalana Occidente (GCO.MC), l'un des leaders de
l'assurance en Espagne et de l'assurance-crédit dans le monde.
(Source : lelezard.com)
Le gouvernement prévoit de construire 5 nouveaux hôpitaux : Cinq hôpitaux régionaux seront construits en Rou-
manie dans les prochaines années, après l'approbation par le gouvernement d'un mémorandum afin de trouver
les sources de financement pour ces investissements. Ces cinq établissements sanitaires seront à Timişoara
(ouest), Târgu Mureş (centre), Constanţa (sud-est), Braşov (centre), Brăila (est) ou Galaţi (est). Des consultations
avec les pouvoirs locaux sont prévues pour identifier les terrains les plus appropriés au fonctionnement optimal
des cinq hôpitaux.
(Source : Radio Roumanie Internationale – RRI)
Eastrategies Page 4
La Roumanie est première dans l'UE quant au nombre des propriétaires de logements : La Roumanie est premiè-
re dans l'UE du point de vue du taux de population qui vit dans des logements propriété personnelle, 96% en
2016, beaucoup plus que la moyenne de l'UE, de 69,3%, indique aujourd'hui l'Eurostat. L'année dernière, dans
chaque Etat membre, il y avait plus de propriétaires de logements que de locataires. Des pourcentages élevés ont
également été enregistrés en Lituanie (90,3%), Croatie (90,1%), Slovaquie (89,5%) şi Hongrie (86,3%), et le plus
bas en Allemagne (51,7%) et en Autriche (55%). Seuls 4% des habitants de la Roumanie avaient le statut de loca-
taires, bien en dessous de la moyenne de l'UE, de 30,7%. D'autre part, en 2016, plus de la moitié de la population
de l'UE (57,5%) habitait des maisons, et 41,8% vivait dans des appartements.
(Source : Radio Roumanie Internationale – RRI)
La conférence des femmes de la Francophonie a eu lieu à Bucarest : Plus de 600 personnes participent deux jours
durant à Bucarest à la Conférence des femmes de la Francophonie consacrée au thème « Création, innovation,
entrepreneuriat, développement: les femmes s’affirment ». Des représentants de 48 pays francophones discutent
des droits des femmes et de leur accès sur le marché du travail ou bien sur leur contribution à l’innovation et à
l’entrepreneuriat. Lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence, le président roumain, Klaus Iohannis, a dé-
claré que le rôle des femmes dans l’économie était important, tant pour le présent que pour l’avenir. Il a égale-
ment salué la proposition d’instituer le réseau francophone des femmes entrepreneures. Les conclusions de la
conférence de Bucarest se retrouveront dans la Stratégie de la Francophonie pour l’égalité entre les femmes et les
hommes.
(Source : Lepetitjournal.com/Bucarest, Radio Roumanie Internationale - RRI)
IT Six Global intègre les services d'ingénierie mondiaux de QuEST : QuEST Global Services (QuEST), un chef de file
mondial en matière de solutions d'ingénierie haut de gamme, a annoncé l'acquisition d'IT Six Global. Avant cela,
QuEST a réalisé d'importants investissements en Europe, en achetant notamment DETECH Fahrzeugentwicklung
GmbH & Co.KG et Engineering und Design im Fahrzeugbau (EDF) GmbH. Créé en 2005 par Vali Iancu, IT Six propo-
se des services d'ingénierie aux clients, dans les domaines des sciences de la vie et des dispositifs médicaux, de la
high-tech, du transport et de la logistique et des transactions à haute fréquence. IT Six fournit à ses clients des
services de développement d'applications personnalisés, de solutions intégrées, de conception et d'ergonomie
d'applications mobiles, d'assurance qualité, d'essai et de conseil en informatique.
Vali Iancu, le fondateur et PDG d'IT Six, a déclaré : « Nous nous réjouissons de l'acquisition d'IT Six par QuEST Glo-
bal. La combinaison des deux sociétés ouvre de grandes possibilités à nos clients, à nos employés et à la Rouma-
nie. Nos compétences dans divers secteurs et la capacité démontrée comme les processus évolutifs de QuEST,
créeront des offres de services tout à fait remarquables. En tant que multinationale, nous serons capables d'atti-
rer de nouveaux et de plus importants clients en Roumanie, de créer davantage d'emplois hautement qualifiés en
ingénierie et de contribuer plus manifestement à l'économie. »
Gerhard Hauk, le directeur général de QuEST Global Allemagne, a révélé : « L'ajout d'IT Six à notre portefeuille
nous permettra d'améliorer nos aptitudes et notre capacité à accompagner nos clients dans différents secteurs
d'activité. IT Six va également enrichir notre gamme de services et renforcer nos relations avec nos clients actuels
en Europe. »
Ajit Prabhu, le PDG de QuEST Global, a déclaré : « Pour rester le prestataire de solutions d'ingénierie le plus fiable
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au regard de nos clients, nous nous efforçons sans cesse de trouver les talents les plus pointus en matière d'ingé-
nierie. IT Six dispose d'une solide expérience en termes de logiciels d'ingénierie et de systèmes intégrés dans di-
vers secteurs d'activité et cette acquisition stratégique nous aidera à renforcer nos capacités de prestation de ser-
vices en Europe. En intégrant nos équipes de talent à travers le monde, nous serons en mesure de maintenir notre
leadership en tant que partenaire d'ingénierie de premier choix. »
QuEST Global est un fournisseur mondial spécialisé en solutions d'ingénierie, qui répond avec succès depuis 20
ans aux besoins en ingénierie pour le développement et la production de produits des entreprises de haute tech-
nologie, dans les secteurs des moteurs d'avion, de l'aérospatiale et de la défense, de la high-tech et du monde
industriel, des dispositifs médicaux, du pétrole et du gaz et des transports. L'entreprise propose des solutions mé-
caniques, électriques, électroniques, intégrées, des logiciels d'ingénierie, des analyses d'ingénierie, de l'ingénierie
de production et des solutions d'ingénierie transformatrices pour la chaîne d'approvisionnement, tout au long du
cycle de vie des produits.
(Source : QuEST Global)
Les immatriculations de voitures en Roumanie, en octobre 2017 : Les immatriculations de voitures neuves en
Roumanie, en octobre 2017, ont augmenté de 26,22% par rapport à octobre 2016, pour atteindre 10.036 unités.
Au cours des dix premiers mois de 2017, les voitures neuves immatriculées totalisent 88.805 unités, en hausse de
16,94% par rapport à la même période en 2016.
En ce qui concerne les voitures d'occasion immatriculées pour la première fois en Roumanie, leur volume a atteint
47.605 unités en octobre 2017, soit une augmentation de 70,30% par rapport à octobre 2016. Pour les dix pre-
miers mois de 2017, les voitures d'occasion immatriculées pour la première fois en Roumanie s'élevaient à
426.029 unités, soit une augmentation de 69,86% par rapport à la même période en 2016.
Classement des marques de voitures neuves, Janvier - Octobre 2017:
1. DACIA - 24.650 unités (en hausse de 10.86 % par rapport aux dix premiers mois de 2016),
2. VOLKSWAGEN - 8.438 unités (en hausse de 30.58% par rapport aux dix premiers mois de 2016),
3. SKODA - 7.669 unités (en hausse de 8.67% par rapport aux dix premiers mois de 2016),
4. FORD - 7.074 unités (en hausse de 33.47% par rapport aux dix premiers mois de 2016),
5. RENAULT - 6.355 unités (en hausse de 13.52% par rapport aux dix premiers mois de 2016).
(Source : ACAROM)
300.000 hectares de forêts potentiellement vierges : L’organisation environnementale, Greenpeace Roumanie a
récemment identifié près de 300.000 hectares de forêts potentiellement vierges en Roumanie et a dressé une car-
te en collaboration avec l'Université d'Eberswalde d’Allemagne et l’Université Alexandru Ioan Cuza de Iași. Selon
un communiqué de presse de Greenpeace Roumanie, ce travail devrait représenter le point de départ d’un inven-
taire national des forêts vierges et quasi-vierges de Roumanie. Leur bilan montre que la plus grande superficie des
forêts vierges se trouverait aux environs de Brașov ; il s’agit plus précisément de 49.601 hectares. Brașov est suivi
de près par Caraș Severin avec 39.513 hectares et Argeș avec 38.918 hectares. La superficie la plus dense en forêts
vierges se trouverait dans le site Natura 2000 Făgăraș. Le coordinateur de la campagne Greenpeace Roumanie
déclare que leur démarche est une invitation adressée au ministère des Eaux et des Forêts afin de mettre en place
des mesures concrètes pour sauver et protéger ces écosystèmes.
(Source : Lepetitjournal.com/Bucarest)
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Marc Pascal Huot est un Normand, né à Rouen, expatrié depuis 28 ans en Roumanie. Il a fondé Eastratégies, une
société de services qui met en relation des entreprises françaises avec des entreprises roumaines, voire bulgares.
Un entremetteur ouest/est en quelque sorte qui considère que l'agroalimentaire normand ou breton peut y
conquérir de nouvelles parts de marché.
>> A quoi ressemble la Roumanie aujourd'hui ?
C'est un pays qui a beaucoup évolué depuis 15 ans et qui continue à se développer avec énormément d'investisse-
ments étrangers. La Roumanie a acquis beaucoup de connaissances grâce à ses partenariats et souhaite se hisser
dans le haut du panier européen.
>> Y a-t-il de la place pour les produits agroalimentaires régionaux ?
Certains agriculteurs normands ou produits agroalimentaires régionaux sont déjà présents mais il reste des places
à prendre sur des produits innovants, des produits de «luxe». Je pense aux produits laitiers (beurre, crème, froma-
ge...) ou bien encore à l'huître.
>> Vous accompagnez les entreprises françaises à s'implanter en Roumanie. Vous êtes un délocalisateur ?
Aucune des sociétés que j'ai accompagnées n'a délocalisé son activité. D'une part, ce sont de petites sociétés qui
n'en ont pas les moyens. La délocalisation coûte très cher, ce sont donc les grosses entreprises qui délocalisent.
D'autre part, ces petites entreprises ont un ancrage territorial très prononcé. Si elles déménageaient, elles per-
draient tous leurs contrats locaux.
>> Dans quel cadre intervenez-vous alors ?
Les entreprises que j'accompagne ont des besoins spécifiques. Prenons l'exemple d'une société qui, pour répon-
dre à un grand donneur d'ordres, doit fournir dix références différentes mais il ne sait en produire que cinq Elle va
donc sous-traiter les cinq références manquantes en Roumanie, voire créer une société là-bas pour les fabriquer.
C'est la seule façon de répondre à certains cahiers des charges tout en restant compétitifs. C'est de l'emploi pré-
servé en France avec son pendant roumain. Par ailleurs et dans bien des cas, cette activité sous-traitée nécessite
une ou plusieurs embauches en France pour suivre le partenariat.
J'ajouterai enfin que plusieurs de ces sociétés françaises, partenaires de la Roumanie, commencent à vendre leurs
propres produits là-bas.
>> A quoi ressemblera la Roumanie dans 15 ans ?
La Roumanie ressemblera aux autres pays européens, avec une grosse industrie, mais elle restera un pays de sous-
traitance. Je ne pense pas qu'on leur donnera les billes pour avancer plus vite. Ce pays n'a d'ailleurs pas envie de
devenir un gros producteurs de quoi que ce soit. Les Roumains veulent rester sous-traitants et bien vivre. C'est
tout.
(Source : agriculteur-normand.com)
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Marc Pascal Huot (fondateur de Eastratégies) : « de la place en Roumanie
pour l'agroalimentaire normand »
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Entreprises françaises en Roumanie
ID LOGISTICS et CARREFOUR : En reprenant une plateforme logistique de 60.000 m² en Roumanie pour son client
historique Carrefour, ID Logistics se développe dans un 17è pays et poursuit sa stratégie de devenir le logisticien
européen de référence au service des grands comptes industriels ou distributeurs.
ID Logistics a repris, en octobre dernier, un entrepôt de 60.000 m² en Roumanie pour son client historique Carre-
four. La plateforme logistique, située à Chiajna, à 10 km de la capitale Bucarest, est spécialisée dans les produits
secs (boissons, épicerie, droguerie, parfumerie, hygiène) et non-alimentaires (textile, électroménager). Le site em-
ploie 400 collaborateurs, chargés de réceptionner, entreposer, préparer et expédier les commandes dans plus de
200 magasins du distributeur en Roumanie (hypermarchés, supermarchés, cash & carry, magasins de proximité),
incluant des opérations de flux stockés et de cross-docking. Au total, ID Logistics Roumanie prépare et expédie
plus de 40 millions de colis par an, représentant plus de 20.000 références.
La signature de ce contrat avec Carrefour en Roumanie s’inscrit dans la stratégie d’ID Logistics de devenir « le lo-
gisticien européen de référence » au service des grands comptes industriels ou distributeurs. Avec cette nouvelle
implantation, ID Logistics, qui a dépassé le milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016 (1,070 milliard) et a an-
noncé de beaux chiffres au milieu de l'année 2017, est désormais présent dans 17 pays à travers 275 sites logisti-
ques répartis en Europe, en Amérique Latine, en Asie et en Afrique.
(Source : voxlog.fr)
SEALYNX : Philippe Gérics, président de la Communauté de communes Lyons Andelle (CDCLA), s’est dit surpris «
de ne pas avoir été informé par les dirigeants de Sealynx d’un projet de délocalisation d’une partie de la produc-
tion en Roumanie, avec, en jeu, 68 postes d’intérimaires. L’entreprise devrait lancer d’ici peu son projet « Tomor-
row », avec, à la clé, le départ d’une partie de la production en Roumanie. D’après les syndicats, la mise en œuvre
de ce projet devrait démarrer le 22 janvier et s’étaler jusqu’en août 2018.
(Source : paris-normandie.fr)
RENAULT-DACIA : Les salariés des usines Dacia, détenues par le groupe français Renault, ont organisé une mani-
festation de protestation sur la plate-forme de Mioveni (sud). Ils dénoncent principalement l'intention du gouver-
nement de transférer les contributions sociales à la charge des salariés et le fait que la construction de l'autoroute
reliant les villes de Pitesti et de Sibiu se fait toujours attendre. L'Exécutif doit approuver plusieurs mesures fiscales,
dont le passage des contributions sociales depuis l'employeur à l'employé, le versement par l'employeur d'une
contribution qui couvre les arrêts maladie et la prestation chômage et la baisse de l'impôt sur le revenu qui passe-
rait de 16% actuellement à 10%. Des mesures critiquées non seulement par les grandes confédérations syndicales,
mais aussi par l'opposition de droite et par le président Klaus Iohannis lui-même. Selon le chef de l'Etat, un ajour-
nement significatif de la législation fiscale s'imposerait dans cette situation, la date d'entrée en vigueur du 1er jan-
vier 2018 étant inopportune.
(Source : Lepetitjournal.com/Bucarest, Radio Roumanie Internationale - RRI)
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Une Dacia électrique confirmée
Annoncé depuis quelques temps, une voiture Dacia électrique est prévue pour être conçue. Suite à la réussite de
la marque roumaine et la forte demande en motorisation verte, le constructeur a décidé de répondre aux exigen-
ces des clients en ce qui concerne la diversité de son catalogue.
Nouvelle tendance générale et maintien d’une identité
Ainsi donc, la société Dacia a annoncé son intention de fabriquer, dans un avenir proche, des voitures roulant aux
carburants alternatifs plus propres et plus économiques. Ce qui nous confirme donc que Dacia prépare déjà la
commercialisation de voitures 100% électriques ou hybrides avec des prix très intéressants comme à l’accoutumé.
Vu que la France s’est récemment engagée dans un mouvement pour éradiquer les véhicules fonctionnant aux
carburants traditionnels, cette décision vient à point.
Selon Hakim Boutehra, CEO de Renault Commercial Roumanie, Dacia n’est pas en reste en ce qu’il s’agit de cette
grande transformation. Dacia dispose de plans en rapport à cela et, d’ici 2040, le constructeur espère mettre à
disposition de ses clients une gamme tout en électrique. Le CEO de Renault Commercial Roumanie a déclaré que
dans cette démarche, la marque tient tout de même à garder son ADN, c’est-à-dire, Dacia en tant que voiture
adorable. Il a également fait part de la grande tendance dans l’industrie automobile comme la connectivité et
l’autonomie.
La voiture électrique, le marché du futur
Même si le marché de l’électrique n’est pas encore assez développé en Roumanie, car représentant seulement 1%
des ventes, il est certain que la vente des véhicules électriques va augmenter au fil des années. D’ailleurs, durant
les quatre premiers mois de cette année, la vente de voitures électriques s’est multipliée par trois par rapport à
l’année dernière à la même période. Et Renault, propriétaire de Dacia est confiant. C’est en effet un précurseur de
la voiture à batterie depuis son premier modèle en 2011. Même si les voitures électriques ne représentent qu’une
petite part du marché, les ventes augmentent. La preuve, Renault Zoé à batterie s’est vendu 17.000 unités cette
année, beaucoup plus que l’an dernier.
(Source : passionandcar.fr)
Bulletin juridique
Les cotisations sociales, nouveau système
Le Code fiscal vient de faire l’objet de profondes modifications visant notamment l’impôt sur le revenu et le trans-
fert des cotisations sociales patronales à la charge des employés, ainsi que les charges obligatoires dues par les
personnes physiques qui exercent une activité indépendante. Ces nouvelles dispositions légales, largement
contestées par le patronat et les salariés, vont s’appliquer à partir du 1er Janvier 2018, conformément à l’Ordon-
nance d’Urgence du Gouvernement n° 79/2017, publiée au Journal Officiel du 10.11.2017. Ci-après, les principales
modifications du Code fiscal concernant les revenus salariaux.
Modification de l’impôt
A partir du 1er janvier 2018, le taux d’impôt sera réduit de 16% à 10%.
Le calcul et le paiement de l’impôt dû par le salarié sera fait comme jusqu’à présent, à savoir il sera calculé et pré-
levé à la source par l’employeur, qui versera les sommes correspondantes directement à l’Etat.
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Le montant de la déduction des frais d’entretien dont un salarié peut bénéficier passera de 800 lei à 1.310 lei,
pour un nombre maximal de 4 personnes à sa charge; de même, la limite maximale du salaire qui pourra bénéfi-
cier de ces déductions, passera de 3.000 lei 3.600 lei.
Modification du système de paiement des charges sociales obligatoires
L’OUG consacre le transfert de la plupart des cotisations sociales patronales à la charge des employés. Pour vi-
sualiser rapidement ces modifications, ci-après un tableau comparatif :
(1) A partir du 1er janvier 2018, pour le travail dans des conditions particulières, respectivement dans des conditions spé-
ciales, l’employeur doit payer une contribution CAS de 4% du revenu brut réalisé par le salarié, soit une contribution de 8%.
Jusqu’au 31 décembre 2017, le taux est de 20,8%, respectivement 25,8%
La mise en œuvre de cette mesure du transfert des cotisations sociales obligatoires du patronat aux salariés au-
ra pour effet immédiat la diminution du salaire net du salarié.
Cette diminution sera encore plus importante pour les développeurs de logiciels ou les chercheurs, qui sont au-
jourd’hui exemptés du paiement de l’impôt.
Ainsi, pour maintenir le niveau actuel des revenus net des salariés, une augmentation de la part de l’employeur
des salaires bruts serait à prévoir, ce qui peut avoir un impact significatif sur les budgets des entreprises en
2018. Ces modifications législatives, largement contestées aussi bien par les entreprises, que par les salariés,
risquent de faire l’objet d’imminentes modifications avant même la date de leur mise en application, soit le 1er
janvier 2018.
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Par ailleurs, il faut aussi noter l’intention annoncée par le Gouvernement d’augmenter le salaire minimum brut
garanti au niveau du pays de 1.450 lei à 1.900 lei à partir du 1er janvier 2018.
(Source : lepetitjournal.com/Bucarest, gruiadufaut.com)
Obligation d’initier la négociation collective entre le 20 novembre – 20 décembre 2017
Comme suite à l’Ordonnance d’Urgence de Gouvernement n° 79/2017 modifiant le Code Fiscal, le Gouverne-
ment a pris le 16 novembre dernier une Ordonnance d’Urgence (OUG n° 82/2017) publié au Journal Officiel n°
902/16.11.2017, laquelle prévoit l’obligation de l’employeur d’initier, dans la période du 20 novembre au 20
décembre 2017, des négociations collectives pour mettre en application les dispositions modifiant le Code Fis-
cal.
Cependant, le texte de l’OUG 82/2017 est relativement flou … Sans que cela soit dit ainsi, le Gouvernement sou-
haite que les employeurs engagent des négociations avec les salariés en vue de l’augmentation de leur salaire
brut, de sorte que ces derniers puissent bénéficier à compter du 1er janvier 2018 du même salaire net qu’en
2017. En effet, à défaut d’augmentation du brut au 1ér janvier 2017, comme suite à l’entrée en vigueur de
l’OUG n° 79/2017 le salaire net sera diminué.
Pour mémoire, par l’OUG n° 79/2017, le Gouvernement a modifié le système de paiement des cotisations socia-
les obligatoires, en transférant à la charge des salariés le taux intégral de la CAS (contribution à la retraite), res-
pectivement de la CASS (contribution aux assurances de santé), et en diminuant en même temps l’impôt sur le
revenu de 16% à 10%.
Comment devront se passer ces négociations ?
I. DANS LES ENTREPRISES OU IL N’EXISTE PAS DE CONTRAT COLLECTIF DE TRAVAIL
L’OUG n° 82/2017 prévoit que, par dérogation aux dispositions de l’article 129 (1) de la Loi n° 62/2011 du dialo-
gue social, dans les unités où il n’existe pas un contrat collectif de travail, l’employeur est obligé d’initier des
négociations collectives pour mettre en application les dispositions de l’OUG n° 79/2017.
EN CONSEQUENCE, entre le 20 novembre et le 20 décembre 2017, nonobstant le nombre de salariés de la socié-
té (donc même s’il ne dépasse pas 21), l’employeur est obligé d’initier les négociations collectives pour mettre
en application les dispositions de l’O.U.G. n° 79/2017.
II. DANS LES ENTREPRISES OU IL EXISTE UN CONTRAT COLLECTIF DE TRAVAIL
L’O.U.G. n° 82/2017 prévoit que, par dérogation aux dispositions des articles 129 (3) et (5) de la Loi n° 62/2011
du dialogue social, dans les entreprises où il existe un contrat collectif, il est obligatoire de soumettre aux négo-
ciations collectives les avenants aux contrats de travail et aux accords collectifs de travail en vigueur.
EN CONSEQUENCE, sans respecter (attendre) le délai de 45 jours antérieur à l’expiration du délai pour lequel le
contrat collectif de travail avait été conclu ou sans respecter le délai de 60 jours concernant la durée des négo-
ciations collectives, dans la période du 20 novembre et jusqu’au 20 décembre 2017, l’employeur doit négocier
un avenant au contrat collectif de travail pour mettre en application des dispositions de l’OUG n° 79/2017!
EN CONCLUSION, au cours de la période du 20 novembre au 20 décembre 2017, l’employeur doit obligatoire-
ment initier la négociation / négocier (mais pas forcément conclure….) un avenant au contrat collectif de travail
sur le sujet des salaires brut / net dans l’entreprise à compter du 1er janvier 2018.
Le non respect de l’obligation d’initier la négociation peut être considéré comme un refus de commencer la né-
gociation ce qui est considéré comme une contravention selon l’art. 217 de la Loi n° 62/2011 et est puni par une
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amende de 5.000 lei (environ 1.200 euros) à 10.000 lei (environ 2.400 euros). De plus, il existe le risque du dé-
clenchement d’un conflit collectif de travail.
*
Il convient de noter que, par dérogation aux dispositions de la Loi 62/2011, pour les entreprises dans lesquelles
il n’y a pas de syndicat représentatif affilié à une fédération représentative pour le secteur d’activité, l’ordon-
nance prévoit la possibilité pour les représentants de la fédération syndicale de participer aux négociations, en
vertu du mandat du syndicat, ensemble avec les représentants des salariés.
De même, pour les entreprises où il n’y a pas de syndicat, par dérogation des dispositions de l’art. 135 de le Loi
n° 62/2011, les représentants des salariés, peuvent participer aux négociations accompagnés par le représen-
tant d’une fédération représentative pour le secteur d’activité ou d’une confédération syndicale représentative
au niveau national, à l’invitation des représentants des salariés.
(Source : lepetitjournal.com/Bucarest, gruiadufaut.com)
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Le gouvernement a adopté les controversées modifications fiscales :Le gouvernement roumain de coalition
PSD-ALDE a adopté, plusieurs modifications au Code fiscal. Selon le ministre des Finances, Ionut Misa, les nou-
velles mesures apporteront de bénéfices importants à la population et aux sociétés. Parmi elles : la réduction de
l'impôt sur le revenu de 16 à 10% pour les salariés, les retraités, les revenus provenant des loyers et des inté-
rêts, les droits d'auteurs etc. Les contributions sociales diminueront elles aussi de 2%, mais seront désormais à
la charge des salariés et non pas des employeurs. Selon le ministre des Finances, toutes ces mesures entraîne-
ront la croissance du revenu net des employés, sans obliger les employeurs à payer davantage d'argent à l'Etat.
Pour sa part, l'opposition de droite a critiqué avec véhémence les modifications envisagées par le gouverne-
ment. Le leader du Parti National Libéral, Ludovic Orban, les a qualifiées de « calamité », annonçant son inten-
tion d'initier et de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Le PNL fera appel « à toutes les for-
mes de protestation légales et constitutionnelles afin d'empêcher l'entrée en vigueur de ces aberrations fiscales,
qui risque de mettre l'économie roumaine au bord du gouffre », a encore ajouté Ludovic Orban.
A leur tour, les grandes confédérations syndicales insistent sur le fait que les changements votés par le gouver-
nement diminueront en fait les revenus des employés. Les protestations au niveau national se poursuivront,
pouvant culminer avec une grève générale, mettent en garde les syndicats.
(Source : Lepetitjournal.com/Bucarest)
Les municipalités inquiètes quant à la baisse de leurs recettes après les réformes fiscales : Le gouvernement
couvrira la baisse des recettes des budgets des municipalités, engendrée par les modifications du Code fiscal, a
annoncé le premier ministre roumain Mihai Tudose, à l’issue de sa rencontre avec les représentants de l’Asso-
ciation des municipes de Roumanie.
La maire générale de la capitale roumaine, Gabriela Firea, avait affirmé, avant cette rencontre, que les mesures
fiscales envisagées par le gouvernement feraient diminuer l’enveloppe budgétaire consacrée aux investisse-
ments par les municipalités à travers le pays ; elle a mentionné comme exemple la réduction de l’impôt sur le
revenu, qui passerait de 16% à 10%, avec, comme effet la baisse des revenus des mairies.
Le premier ministre Mihai Tudose a expliqué que le but des mesures fiscales était de renforcer la discipline éco-
nomique et financière, de rendre plus efficace la lutte contre la contrebande et d’avoir une meilleure collecte de
la TVA.
(Source : Lepetitjournal.com/Bucarest, Radio Roumanie Internationale - RRI)
La controversée « révolution fiscale » : Ces jours-ci, rien ne produit plus de confusion que les décisions du PSD,
parti de gauche au pouvoir, de modifier le Code fiscal, décisions qui ont été rejetées par tout le monde : syndi-
cats, patronats, milieu professionnel et communautés locales.
Suite à la décision du gouvernement PSD/ALDE de modifier le Code fiscal, quatre millions d’employés attendent
de voir si leurs employeurs vont majorer les salaires bruts de manière à ce que leurs salaires nets ne souffrent
pas d'une baisse après le 1er janvier 2018, date à laquelle les réformes auront lieu. Et des dizaines de milliers de
patrons hésiteront à le faire parce que les salaires bruts, une fois majorés, ne peuvent plus être réduits sans l’ac-
cord des deux parties au cas où le gouvernement décide de changer d’avis.
Bulletin financier
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En quoi consiste donc cette « révolution fiscale » qui n’existe nulle part ailleurs dans l’UE ?
A présent, les charges sociales d’un employé sont réparties comme suit : 22,5% d’un salaire brut est payé par
l’employeur à l’état et 16,5% est payé par l’employé, en résulte une cotisation sociale totale de 39%. Mais ce
mercredi, le gouvernement a décidé que cette cotisation de 22,5% sera transférée de l’employeur à l’employé
qui reste le seul responsable pour le paiement de sa cotisation sociale (retraite et santé) en payant, à compter
du 1er janvier 2018, 35% de son salaire brut (le pourcentage total est légèrement plus bas) au lieu du taux qu'il
paye à présente, c'est-à-dire 16,5%. En même temps, l’impôt sur le revenu baisse de 16% à 10%.
Quant à l'employeur, une nouvelle taxe de 2% sur la masse salariale revient à sa charge. Ainsi, à compter du 1er
janvier 2018, il payera une taxe de 2,25% sur la masse salariale par rapport à l’impôt de 0,25% du salaire brut
payé à présent en cas de faillite.
Afin que l’employé ne perde pas de l’argent « de sa poche », l’employeur doit majorer le salaire brut de l’em-
ployé (qui voit donc sa cotisation sociale majorée de 16,5% de son salaire brut à 35%) du montant qu’il n’est
plus obligé de verser à l’état. Le gouvernement soutient que les employeurs vont procéder ainsi vu qu’ils ne per-
dent pas de l’argent – il s’agirait seulement d’un transfert des obligations sociales et non de cotisations majo-
rées. Mais le gouvernement n’a établi aucune obligation légale à cet effet.
Ainsi, les seuls à ne pas voir leurs salaires nets diminués sont les 1,2 millions d’employés payés par l’état puis-
que, par la nouvelle grille de salarisation, l’état s’oblige à majorer leurs salaires bruts de 25%– situation remé-
diée par la réglementation de ce transfert qui augmente le salaire brut de l’employé tandis que le salaire net
soit ne change pas, soit il est légèrement majoré, compte tenu de la majoration de la cotisation sociale de l’em-
ployé de 16,5% à 35%.
Les syndicats se sont fortement opposés à ce transfert en raison du fait qu’il y aura des catégories entières
d’employés dont le salaire net sera diminué à cause du fait que les employeurs ne vont pas majorer les salaires
bruts. Les patronats se sont également opposés à ces réformes, même si leur cotisation est réduite de 22,5% à
2,25% car ils savent par expérience, que tout revenu en moins au budget de l'état (l’impact des mesures annon-
cées sera un déficit de plus de 5 milliards de lei) se transformera un jour ou l’autre dans une nouvelle taxe. Le
Conseil Fiscal, organisme indépendant qui a l’obligation de surveiller la politique fiscale du gouvernement, s’y
oppose en arguant que le budget de l’état en souffrira et qu’aucune source n’a été identifiée afin de couvrir ces
plus de 5 milliards de lei qui n’arriveront plus au budget ; par la suite, le déficit budgétaire montera à environ 4%
du PIB.
Quant aux conseils locaux et aux mairies, ils se sont aussi opposés à cause de la perte énorme d’argent provo-
quée par la réduction de 16% à 10% de l’impôt sur le revenu, en sachant que 72% de cet impôt est dirigé vers les
administrations locales. La Commission Européenne a estimé que le déficit budgétaire devrait s’établir à 3,9%
du PIB en 2018 et montera jusqu'à 4,1% du PIB en 2019 suite à ces mesures.
Alors, pourquoi adopter un paquet de « reformes » fiscales que toute la société refuse ? A quoi ça sert, si elles
ne servent ni le budget qui perd de l’argent, ni le salarié et ni le patronat ?
C’est la question à laquelle le gouvernement n’a tout simplement aucune réponse. Il a essayé de soutenir que
des centaines de milliers d’employeurs ne payent pas leurs cotisations sociales (le 22,5%) et que cela sera résolu
une fois que la cotisation entière sera à la charge de l’employé. Mais cet aspect aurait dû être réglementé par le
Fisc et ses dizaines de milliers d’employés! On ne jette pas la charge du paiement des taxes de l’employeur sur
les épaules du salarié à cause du fait que les patrons ne paient pas leurs taxes !
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Correspondant Bretagne Commerce International,
Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et
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Ainsi, 4 millions d’employés – des cinq millions qui sont enregistrés en Roumanie avec un contrat de travail –
sont à présent contrôlés par les employeurs et attendent de voir si leurs salaires bruts seront ou non majorés.
A l’heure où le gouvernement devrait nous soigner afin de préserver, à travers une politique intelligente et cal-
me, le plus longtemps possible cette formidable croissance de l’économie – environ 6% cette année – il a choisi
de provoqué une tension seulement rencontrée pendant les grandes crises économiques.
Il ne s’agit pas d’une « révolution » fiscale, mais d’une attaque brutale tout d’abord contre les employés et la
stabilité sociale, fait d’autant plus bizarre et incompréhensible qu’il provient de la part d’un parti qui se veut «
social – démocrate ».
(Source : lepetitjournal.com/Bucarest - Les chroniques économiques de Iulian Anghel)
Le leu, plus bas taux de change des 5 dernières années : La Roumanie se confronte à des pressions de déprécia-
tion de la monnaie nationale – le leu – sur la toile de fond de la croissance plus rapide des importations par rap-
port aux exportations, a déclaré, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. Il a an-
noncé que la Banque centrale avait révisé à la hausse à 2,7% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de l’année
en cours, par rapport à ses prévisions antérieures, qui étaient de 1,9%. Pour la fin 2018, la BNR estime un taux
de l’inflation de 3,2%, similaire à ses prévisions antérieures.
Les principales pressions inflationnistes sont, selon le gouverneur, l’augmentation des coûts de production et
les hausses salariales, sur la toile de fond d’une incertitude à l’égard de l’évolution des tarifs de l’énergie.
D’autre part, l’Institut national de la statistique a annoncé que le déficit commercial de la Roumanie s’était mon-
té, les 9 premiers mois de l’année en cours, à 8,8 milliards d’euros. Selon les analystes, ce déséquilibre entre les
importations et les exportations met une pression supplémentaire sur le taux de change euro/leu. En plus, les
incertitudes engendrées par la modification du Code fiscal, sévèrement critiquée par les syndicats, les patronats
et par le président Klaus Iohannis, ont entraîné la dévaluation, du leu par rapport à l’euro. Le 23 novembre, la
monnaie roumaine a atteint le taux de change le plus bas des cinq dernières années, soit de 4,65 lei pour un
euro. Le leu s'est déprécié rapidement sur le marché interbancaire aussi en rapport avec le dollar américain -
arrivant à 3,93 lei pour un dollar - et aussi en rapport avec les autres devises de la région.
(Source : Radio Roumanie Internationale – RRI)
3 compagnies maintiendront les salaires nets actuels : Plusieurs grandes entreprises roumaines ont déjà an-
noncé qu'elles maintiendront les salaires nets actuels après le transfert intégral des cotisations sociales à la
charge des employés à partir du 1er janvier 2018. Il s’agit plus précisément du groupe de grande distribution
Auchan, du centre médical MedLife et de la Poste roumaine. Auchan Roumanie gardera le même salaire net de
ses 10.000 employés après l'entrée en vigueur de l'ordonnance d'urgence qui modifie le Code Fiscal. La compa-
gnie a annoncé vouloir augmenter les salaires nets de ses opérateurs de vente à 1.900 RON par mois à partir du
1er Novembre. De même, MedLife, le leader local du secteur médical privé, a lui aussi annoncé que ses 5.800
employés vont recevoir la même rémunération après le transfert des cotisations sociales. La poste roumaine,
qui compte plus de 25.000 employés, a également déclaré qu'aucun de ses employés ne sera affecté par les mo-
difications du Code Fiscal. La semaine passée, le gouvernement a adopté une série de changements au Code
Fiscal dont le transfert des contributions sociales de l’employeur vers l’employé et la baisse de l’impôt sur le
revenu de 16% à 10%. Ces modifications vont entrer en vigueur à partir de 1er janvier 2018.
(Source : Lepetitjournal.com/Bucarest)
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Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et
BNP Paribas Fortis
Les prix à la consommation augmentent au mois d'Octobre : Selon les données publiées par l'Institut National
de Statistique (INS), les prix à la consommation en Roumanie ont augmenté en moyenne de 1,28% en octobre
par rapport au mois précédent, hausse qui proviendrait surtout du rebond des prix de l'énergie et des produits
alimentaires.
Le prix des légumes a augmenté de 7,66% d'un mois sur l'autre, celui des œufs de 6,63% de même que pour les
fruits dont le prix a augmenté de 6,19%. Les pommes de terre et le beurre ont également enregistré des hausses
de prix significatives.
Concernant le secteur non alimentaire, le prix de l'électricité connaît lui aussi une hausse de 6,94%, 3,47% pour
le carburant et 1,96% pour le chauffage par rapport au mois précédent.
Sur les 12 derniers mois, le prix des produits alimentaires a augmenté en moyenne de 3,51% alors que les pro-
duits non-alimentaires ont augmenté de 3,26%. Le seul secteur où les prix ont diminué est celui des services où
les prix ont baissé de 0,33% par rapport à l'année passée.
Le taux d'inflation annuel, qui mesure la hausse des prix à la consommation sur une période de 12 mois, a at-
teint 2,63% en octobre, c'est donc son niveau le plus élevé depuis les quatre dernières années.
La Banque Nationale de Roumanie a quand même publié sa prévision d'inflation actualisée, qui indique que la
croissance annuelle des prix à la consommation culminera au premier trimestre de l'année prochaine, et puis
elle diminuera graduellement jusqu'à atteindre un taux de 3,2% vers la fin de 2018.
(Source : lepetitjournal.com/Bucarest)
Le 2e collectif budgétaire de l'année : Le gouvernement de Bucarest a approuvé, cette semaine, le deuxième
collectif budgétaire de l'année en cours. Il est positif et ne dépasse pas le déficit budgétaire de 3% du PIB, impo-
sé par les normes européennes. Des fonds supplémentaires sont alloués aux ministères de l'Emploi, de l'Inté-
rieur et de la Santé, de la Justice, des Transports et de l'Education. Par contre, les ministères pour les PMEs, de
la Culture, de l'Environnement, du Développement régional, des Fonds européens et des Finances recevront
moins d'argent. Le deuxième collectif budgétaire de l'année coïncide avec les bonnes nouvelles de la part d'Eu-
srostat ou de l'Institut national de statistique au sujet de la croissance économique de la Roumanie, des nouvel-
les qui confortent le gouvernement de coalition PSD-ALDE.
Et qui ont fait le premier ministre Mihai Tudose s'exclamer : « Une très bonne nouvelle pour ceux qui la connais-
sent déjà ou mauvaise pour ceux qui nous souhaitaient une fin tragique, en agonie : 8,8% de croissance écono-
mique au 3e trimestre par rapport au 3e trimestre de l'année dernière, et qui prête à l'optimisme pour une
croissance totale avoisinant les 6% pour 2017. Non seulement nous ne sommes pas morts, comme certains le
souhaitaient, bien au contraire - nous sommes 3e du monde, une place convoitée. »
Certains analystes ne sont pourtant pas convaincus que ce rythme sera maintenu. Aurelian Dochia compte par-
mi eux : « Il est peu probable que le rythme de croissance puisse être maintenu à ce niveau aussi en 2018 ; cer-
tains des aspects qui semblent ne pas susciter d'inquiétude pourraient changer l'année prochaine. Pour moi,
une des principales inquiétudes a trait au déficit budgétaire. Il convient de tenir compte aussi du fait que nous
avons des indicateurs tels que le taux d'intérêt qui a commencé à croître très rapidement, et l'inflation a déjà
dépassé les seuils auxquels la Banque nationale s'attendait. Cela engendre aussi certaines pressions inquiétan-
tes sur le taux de change. » Depuis au moins une semaine, la monnaie nationale roumaine, le leu, enregistre un
minimum historique par rapport à l'euro.
(Source : Radio Roumanie Internationale - RRI)
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Marc Pascal HUOT
Fondateur de Eastrategies,
Directeur Général – Associé
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Roumanie
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  • 1. Eastrategies Page 1 Actualité macro-économique en Roumanie Population : 19,947 millions d’habitants PIB en 2016: 169,5 milliards EUR PIB par habitant en 2016 : 8.600 EUR/habitant Croissance en 2016 : +4,8 % Croissance prévisionnelle en 2017 : +4,4 % Flux net d’IDE en 2016 : 4,08 milliards EUR Salaire minimum brut garanti à partir du 1er février 2017 : 320 EUR (1.450 RON) Salaire moyen net mensuel, en septembre 2017 : 517 EUR (2.376 RON) Taux d’inflation en 2016 : -1,5 % Taux de chômage en 2016 : 5,9 % Place de la France dans les échanges commerciaux : 3ème client, 4ème fournisseur Stock IDE français en 2015 : 4,2 milliards EUR, France – 5ème rang parmi les investisseurs étrangers Cours EUR/RON au 24.11.2017 : 1 EUR = 4,6536 RON NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis
  • 2. Eastrategies Page 2 Actualité politico-économique en Roumanie Données sur l'économie roumaine : La Commission européenne a révisé à la hausse ses estimations sur la crois- sance économique et sur le déficit de la Roumanie en 2017 et 2018, et a mis en garde en même temps que les in- certitudes concernant les politiques gouvernementales pourraient affecter la croissance économique. Selon les prévisions économiques d'automne rendues publiques par l'Exécutif communautaire, l'économie roumaine de- vrait connaître une avancée de 5,7% en 2017, à la hausse par rapport aux estimations du printemps dernier qui indiquaient une progression de 4,3%. Pour ce qui est du déficit public, il devrait se chiffrer à 3% du PIB en 2017, s'aggraver jusqu'à 3,9% en 2018 pour arriver à 4,1% en 2019. Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isărescu, a déclaré que la tendance à la dépréciation de la monnaie nationale, le leu, se poursuivait, précisant qu'elle enregistrait le niveau le plus faible des cinq dernières années. Il a également attiré l'attention sur le fait que l'évolution du taux de change était étroitement liée à la dé- térioration de la balance commerciale : « Nous assistons à une tendance à la dépréciation qui s'étend dans la du- rée, même si les valeurs ne sont pas trop grandes et cette situation est catégoriquement liée à la situation de la balance des paiements de la Roumanie. Là je me réfère à la détérioration de la balance commerciale. Les chiffres rendus publics aujourd'hui même font état d'un déficit commercial de plus de huit milliards de dollars sur les 8 ou 9 mois de l'année en cours. C'est dire qu'un vrai problème se dessine ! ». Le gouverneur de la Banque centrale de Roumanie a également déclaré que l'inflation augmenterait plus vite que prévu au printemps dernier, après quoi elle reviendrait à des valeurs plus basses. La Banque centrale a révisé à la hausse à 2,7% ses prévisions sur l'inflation pour la fin de l'année en cours, par rapport aux précédentes, qui étaient de 1,9%. Pour la fin 2018, elle table sur un taux d'inflation de 3,2%, similaire à ses estimations antérieures. (Source : Radio Roumanie Internationale – RRI) Le chantier roumain de Daewoo dans le giron de Damen : Le groupe naval néerlandais Damen a conclu avec le groupe coréen Daewoo shipbuilding marine and engineering (DSME) le rachat de sa filiale roumaine Daewoo Man- galia. Déjà présent en Roumanie avec son chantier de Galati, Damen devient du coup le plus gros constructeur du pays avec ce site de Mangalia, le dernier en Europe à réaliser des gros navires marchands jusqu’à 200.000 tonnes de port en lourd (tpl). La cession du chantier de Mangalia, copropriété depuis 1997 de DSME (51 %) et de l’État rou- main (49 %), faisait partie du plan de désendettement du groupe naval coréen. Le chantier a livré en octobre son tout dernier navire en commande, en l’occurrence le pétrolier aframax Bergen TS, le dernier d’une série de neuf navires de 112.700 tpl commandée par l’armateur grec Taskos Energy Navigation. Mangalia dispose de trois grandes formes de construction de 360 mètres de long par 60 de large, 320 par 48 et 320 par 40. Le site emploie 2.600 salariés et jusqu’à 6.000 personnes en incluant la sous-traitance lors des pics d’activité. Avec la Pologne au nord, la construction navale roumaine est le principal cocontractant des construc- teurs de navires de l’Europe de l’ouest dans cette industrie navale européenne qui s’apparente de plus en plus à un vaste jeu de Lego industriel. (Source : lemarin.fr) NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis
  • 3. Eastrategies Page 3 Atradius - Nouveaux bureaux en Bulgarie et en Roumanie : Atradius, n°2 mondial de l'assurance-crédit, accroît sa présence internationale grâce à l'ouverture de deux nouvelles succursales : en Bulgarie et en Roumanie. Celles-ci seront immédiatement opérationnelles et permettront à Atradius de consulter ses clients et partenaires commer- ciaux depuis les capitales Sofia et Bucarest. Atradius, spécialiste de l'assurance-crédit, offre aux entreprises une protection en cas de retards et de défauts de paiement de leurs clients. « La Bulgarie et la Roumanie sont des marchés européens qui affichent une croissance intéressante et présentent un énorme potentiel » explique Andreas Tesch, le Chief Market Officer d'Atradius. « Dans cette optique, dévelop- per notre présence dans ces pays est une étape logique dans notre stratégie d'expansion mondiale. » Ces dernières années, le PIB de la Roumanie a augmenté annuellement entre 4 et 4,8%, ce qui, en comparaison avec les autres pays membres de l'Union Européenne, représente pour ce pays de 20 millions d'habitants, une croissance économique supérieure à la moyenne. Actuellement, le volume du marché de l'assurance-crédit en Roumanie s'élève à environ 24 millions d'euros, avec un taux de croissance annuel moyen de 10%. Quant au volume du marché de l'assurance-crédit en Bulgarie, il s'élève à 6 millions d'euros et affiche un taux de croissance significatif, preuve qu'il existe de bonnes opportunités pour un bureau dans cette région. « Nous voulons offrir à nos clients le meilleur service qui soit, avec le plus haut niveau d'expertise possible au sein des marchés les plus importants » explique Thomas Langen, Senior Regional Director pour l'Allemagne et l'Europe centrale et orientale chez Atradius. « L'ouverture de ces deux nouvelles suc- cursales nous permettra non seulement de renforcer notre position par rapport aux entreprises locales, mais aussi d'être plus aptes à accompagner nos clients internationaux dans l'expansion de leurs activités vers ces marchés. » L'ouverture des succursales bulgares et roumaines fait partie de la stratégie de croissance mondiale d'Atradius, visant à assurer le meilleur service possible et une expertise locale de haut niveau à ses clients nationaux et inter- nationaux. En 2016, Atradius a déjà étendu ses activités en Asie avec un nouveau bureau en Corée du Sud. Afin de renforcer sa présence en Afrique du Sud et dans d'autres pays de la région, Atradius a également acquis 25% des actions de la société Credit Guarantee Insurance Corporation d'Africa Ltd (CGIC), un des principaux assu- reurs-crédit en Afrique. Atradius a par ailleurs renforcé sa position avec l'acquisition de Graydon, la principale agence d'informations commerciales aux Pays-Bas, en Belgique et en Grande-Bretagne, mais aussi grâce à l'acqui- sition de 80% des actions d'Ignios, l'agence d'informations de crédit portugaise. Par ailleurs, Atradius Collections est également active en Inde et en Chine depuis l'année dernière. Le Groupe Atradius dispose d'un chiffre d'affaires de 1,8 milliard et propose des solutions d'assurance-crédit, de recouvrement et de caution dans le monde entier grâce à sa présence stratégique dans plus de 50 pays. Atradius dispose d'informations sur la solvabilité de 240 millions d'entreprises dans le monde. Ses solutions protègent les entreprises contre les impayés. Atradius fait partie du Groupe Catalana Occidente (GCO.MC), l'un des leaders de l'assurance en Espagne et de l'assurance-crédit dans le monde. (Source : lelezard.com) NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Atradius - Nouveaux bureaux en Bulgarie et en Roumanie : Atradius, n°2 mondial de l'assurance-crédit, accroît sa présence internationale grâce à l'ouverture de deux nouvelles succursales : en Bulgarie et en Roumanie. Celles-ci seront immédiatement opérationnelles et permettront à Atradius de consulter ses clients et partenaires commer- ciaux depuis les capitales Sofia et Bucarest. Atradius, spécialiste de l'assurance-crédit, offre aux entreprises une protection en cas de retards et de défauts de paiement de leurs clients. « La Bulgarie et la Roumanie sont des marchés européens qui affichent une croissance intéressante et présentent un énorme potentiel » explique An- dreas Tesch, le Chief Market Officer d'Atradius. « Dans cette optique, développer notre présence dans ces pays est une étape logique dans notre stratégie d'expansion mondiale. » Ces dernières années, le PIB de la Roumanie a augmenté annuellement entre 4 et 4,8%, ce qui, en comparaison avec les autres pays membres de l'Union Euro- péenne, représente pour ce pays de 20 millions d'habitants, une croissance économique supérieure à la moyenne. Actuellement, le volume du marché de l'assurance-crédit en Roumanie s'élève à environ 24 millions d'euros, avec un taux de croissance annuel moyen de 10%. Quant au volume du marché de l'assurance-crédit en Bulgarie, il s'élève à 6 millions d'euros et affiche un taux de croissance significatif, preuve qu'il existe de bonnes opportunités pour un bureau dans cette région. « Nous voulons offrir à nos clients le meilleur service qui soit, avec le plus haut niveau d'expertise possible au sein des marchés les plus importants » explique Thomas Langen, Senior Regional Director pour l'Allemagne et l'Europe centrale et orientale chez Atradius. « L'ouverture de ces deux nouvelles suc- cursales nous permettra non seulement de renforcer notre position par rapport aux entreprises locales, mais aussi d'être plus aptes à accompagner nos clients internationaux dans l'expansion de leurs activités vers ces marchés. » L'ouverture des succursales bulgares et roumaines fait partie de la stratégie de croissance mondiale d'Atradius, visant à assurer le meilleur service possible et une expertise locale de haut niveau à ses clients nationaux et inter- nationaux. En 2016, Atradius a déjà étendu ses activités en Asie avec un nouveau bureau en Corée du Sud. Afin de renforcer sa présence en Afrique du Sud et dans d'autres pays de la région, Atradius a également acquis 25% des actions de la société Credit Guarantee Insurance Corporation d'Africa Ltd (CGIC), un des principaux assu- reurs-crédit en Afrique. Atradius a par ailleurs renforcé sa position avec l'acquisition de Graydon, la principale agence d'informations commerciales aux Pays-Bas, en Belgique et en Grande-Bretagne, mais aussi grâce à l'acqui- sition de 80% des actions d'Ignios, l'agence d'informations de crédit portugaise. Par ailleurs, Atradius Collections est également active en Inde et en Chine depuis l'année dernière. Le Groupe Atradius dispose d'un chiffre d'affaires de 1,8 milliard et propose des solutions d'assurance-crédit, de recouvrement et de caution dans le monde entier grâce à sa présence stratégique dans plus de 50 pays. Atradius dispose d'informations sur la solvabilité de 240 millions d'entreprises dans le monde. Ses solutions protègent les entreprises contre les impayés. Atradius fait partie du Groupe Catalana Occidente (GCO.MC), l'un des leaders de l'assurance en Espagne et de l'assurance-crédit dans le monde. (Source : lelezard.com) Le gouvernement prévoit de construire 5 nouveaux hôpitaux : Cinq hôpitaux régionaux seront construits en Rou- manie dans les prochaines années, après l'approbation par le gouvernement d'un mémorandum afin de trouver les sources de financement pour ces investissements. Ces cinq établissements sanitaires seront à Timişoara (ouest), Târgu Mureş (centre), Constanţa (sud-est), Braşov (centre), Brăila (est) ou Galaţi (est). Des consultations avec les pouvoirs locaux sont prévues pour identifier les terrains les plus appropriés au fonctionnement optimal des cinq hôpitaux. (Source : Radio Roumanie Internationale – RRI)
  • 4. Eastrategies Page 4 La Roumanie est première dans l'UE quant au nombre des propriétaires de logements : La Roumanie est premiè- re dans l'UE du point de vue du taux de population qui vit dans des logements propriété personnelle, 96% en 2016, beaucoup plus que la moyenne de l'UE, de 69,3%, indique aujourd'hui l'Eurostat. L'année dernière, dans chaque Etat membre, il y avait plus de propriétaires de logements que de locataires. Des pourcentages élevés ont également été enregistrés en Lituanie (90,3%), Croatie (90,1%), Slovaquie (89,5%) şi Hongrie (86,3%), et le plus bas en Allemagne (51,7%) et en Autriche (55%). Seuls 4% des habitants de la Roumanie avaient le statut de loca- taires, bien en dessous de la moyenne de l'UE, de 30,7%. D'autre part, en 2016, plus de la moitié de la population de l'UE (57,5%) habitait des maisons, et 41,8% vivait dans des appartements. (Source : Radio Roumanie Internationale – RRI) La conférence des femmes de la Francophonie a eu lieu à Bucarest : Plus de 600 personnes participent deux jours durant à Bucarest à la Conférence des femmes de la Francophonie consacrée au thème « Création, innovation, entrepreneuriat, développement: les femmes s’affirment ». Des représentants de 48 pays francophones discutent des droits des femmes et de leur accès sur le marché du travail ou bien sur leur contribution à l’innovation et à l’entrepreneuriat. Lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence, le président roumain, Klaus Iohannis, a dé- claré que le rôle des femmes dans l’économie était important, tant pour le présent que pour l’avenir. Il a égale- ment salué la proposition d’instituer le réseau francophone des femmes entrepreneures. Les conclusions de la conférence de Bucarest se retrouveront dans la Stratégie de la Francophonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest, Radio Roumanie Internationale - RRI) IT Six Global intègre les services d'ingénierie mondiaux de QuEST : QuEST Global Services (QuEST), un chef de file mondial en matière de solutions d'ingénierie haut de gamme, a annoncé l'acquisition d'IT Six Global. Avant cela, QuEST a réalisé d'importants investissements en Europe, en achetant notamment DETECH Fahrzeugentwicklung GmbH & Co.KG et Engineering und Design im Fahrzeugbau (EDF) GmbH. Créé en 2005 par Vali Iancu, IT Six propo- se des services d'ingénierie aux clients, dans les domaines des sciences de la vie et des dispositifs médicaux, de la high-tech, du transport et de la logistique et des transactions à haute fréquence. IT Six fournit à ses clients des services de développement d'applications personnalisés, de solutions intégrées, de conception et d'ergonomie d'applications mobiles, d'assurance qualité, d'essai et de conseil en informatique. Vali Iancu, le fondateur et PDG d'IT Six, a déclaré : « Nous nous réjouissons de l'acquisition d'IT Six par QuEST Glo- bal. La combinaison des deux sociétés ouvre de grandes possibilités à nos clients, à nos employés et à la Rouma- nie. Nos compétences dans divers secteurs et la capacité démontrée comme les processus évolutifs de QuEST, créeront des offres de services tout à fait remarquables. En tant que multinationale, nous serons capables d'atti- rer de nouveaux et de plus importants clients en Roumanie, de créer davantage d'emplois hautement qualifiés en ingénierie et de contribuer plus manifestement à l'économie. » Gerhard Hauk, le directeur général de QuEST Global Allemagne, a révélé : « L'ajout d'IT Six à notre portefeuille nous permettra d'améliorer nos aptitudes et notre capacité à accompagner nos clients dans différents secteurs d'activité. IT Six va également enrichir notre gamme de services et renforcer nos relations avec nos clients actuels en Europe. » Ajit Prabhu, le PDG de QuEST Global, a déclaré : « Pour rester le prestataire de solutions d'ingénierie le plus fiable NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis
  • 5. Eastrategies Page 5 au regard de nos clients, nous nous efforçons sans cesse de trouver les talents les plus pointus en matière d'ingé- nierie. IT Six dispose d'une solide expérience en termes de logiciels d'ingénierie et de systèmes intégrés dans di- vers secteurs d'activité et cette acquisition stratégique nous aidera à renforcer nos capacités de prestation de ser- vices en Europe. En intégrant nos équipes de talent à travers le monde, nous serons en mesure de maintenir notre leadership en tant que partenaire d'ingénierie de premier choix. » QuEST Global est un fournisseur mondial spécialisé en solutions d'ingénierie, qui répond avec succès depuis 20 ans aux besoins en ingénierie pour le développement et la production de produits des entreprises de haute tech- nologie, dans les secteurs des moteurs d'avion, de l'aérospatiale et de la défense, de la high-tech et du monde industriel, des dispositifs médicaux, du pétrole et du gaz et des transports. L'entreprise propose des solutions mé- caniques, électriques, électroniques, intégrées, des logiciels d'ingénierie, des analyses d'ingénierie, de l'ingénierie de production et des solutions d'ingénierie transformatrices pour la chaîne d'approvisionnement, tout au long du cycle de vie des produits. (Source : QuEST Global) Les immatriculations de voitures en Roumanie, en octobre 2017 : Les immatriculations de voitures neuves en Roumanie, en octobre 2017, ont augmenté de 26,22% par rapport à octobre 2016, pour atteindre 10.036 unités. Au cours des dix premiers mois de 2017, les voitures neuves immatriculées totalisent 88.805 unités, en hausse de 16,94% par rapport à la même période en 2016. En ce qui concerne les voitures d'occasion immatriculées pour la première fois en Roumanie, leur volume a atteint 47.605 unités en octobre 2017, soit une augmentation de 70,30% par rapport à octobre 2016. Pour les dix pre- miers mois de 2017, les voitures d'occasion immatriculées pour la première fois en Roumanie s'élevaient à 426.029 unités, soit une augmentation de 69,86% par rapport à la même période en 2016. Classement des marques de voitures neuves, Janvier - Octobre 2017: 1. DACIA - 24.650 unités (en hausse de 10.86 % par rapport aux dix premiers mois de 2016), 2. VOLKSWAGEN - 8.438 unités (en hausse de 30.58% par rapport aux dix premiers mois de 2016), 3. SKODA - 7.669 unités (en hausse de 8.67% par rapport aux dix premiers mois de 2016), 4. FORD - 7.074 unités (en hausse de 33.47% par rapport aux dix premiers mois de 2016), 5. RENAULT - 6.355 unités (en hausse de 13.52% par rapport aux dix premiers mois de 2016). (Source : ACAROM) 300.000 hectares de forêts potentiellement vierges : L’organisation environnementale, Greenpeace Roumanie a récemment identifié près de 300.000 hectares de forêts potentiellement vierges en Roumanie et a dressé une car- te en collaboration avec l'Université d'Eberswalde d’Allemagne et l’Université Alexandru Ioan Cuza de Iași. Selon un communiqué de presse de Greenpeace Roumanie, ce travail devrait représenter le point de départ d’un inven- taire national des forêts vierges et quasi-vierges de Roumanie. Leur bilan montre que la plus grande superficie des forêts vierges se trouverait aux environs de Brașov ; il s’agit plus précisément de 49.601 hectares. Brașov est suivi de près par Caraș Severin avec 39.513 hectares et Argeș avec 38.918 hectares. La superficie la plus dense en forêts vierges se trouverait dans le site Natura 2000 Făgăraș. Le coordinateur de la campagne Greenpeace Roumanie déclare que leur démarche est une invitation adressée au ministère des Eaux et des Forêts afin de mettre en place des mesures concrètes pour sauver et protéger ces écosystèmes. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest) NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis
  • 6. Eastrategies Page 6 Marc Pascal Huot est un Normand, né à Rouen, expatrié depuis 28 ans en Roumanie. Il a fondé Eastratégies, une société de services qui met en relation des entreprises françaises avec des entreprises roumaines, voire bulgares. Un entremetteur ouest/est en quelque sorte qui considère que l'agroalimentaire normand ou breton peut y conquérir de nouvelles parts de marché. >> A quoi ressemble la Roumanie aujourd'hui ? C'est un pays qui a beaucoup évolué depuis 15 ans et qui continue à se développer avec énormément d'investisse- ments étrangers. La Roumanie a acquis beaucoup de connaissances grâce à ses partenariats et souhaite se hisser dans le haut du panier européen. >> Y a-t-il de la place pour les produits agroalimentaires régionaux ? Certains agriculteurs normands ou produits agroalimentaires régionaux sont déjà présents mais il reste des places à prendre sur des produits innovants, des produits de «luxe». Je pense aux produits laitiers (beurre, crème, froma- ge...) ou bien encore à l'huître. >> Vous accompagnez les entreprises françaises à s'implanter en Roumanie. Vous êtes un délocalisateur ? Aucune des sociétés que j'ai accompagnées n'a délocalisé son activité. D'une part, ce sont de petites sociétés qui n'en ont pas les moyens. La délocalisation coûte très cher, ce sont donc les grosses entreprises qui délocalisent. D'autre part, ces petites entreprises ont un ancrage territorial très prononcé. Si elles déménageaient, elles per- draient tous leurs contrats locaux. >> Dans quel cadre intervenez-vous alors ? Les entreprises que j'accompagne ont des besoins spécifiques. Prenons l'exemple d'une société qui, pour répon- dre à un grand donneur d'ordres, doit fournir dix références différentes mais il ne sait en produire que cinq Elle va donc sous-traiter les cinq références manquantes en Roumanie, voire créer une société là-bas pour les fabriquer. C'est la seule façon de répondre à certains cahiers des charges tout en restant compétitifs. C'est de l'emploi pré- servé en France avec son pendant roumain. Par ailleurs et dans bien des cas, cette activité sous-traitée nécessite une ou plusieurs embauches en France pour suivre le partenariat. J'ajouterai enfin que plusieurs de ces sociétés françaises, partenaires de la Roumanie, commencent à vendre leurs propres produits là-bas. >> A quoi ressemblera la Roumanie dans 15 ans ? La Roumanie ressemblera aux autres pays européens, avec une grosse industrie, mais elle restera un pays de sous- traitance. Je ne pense pas qu'on leur donnera les billes pour avancer plus vite. Ce pays n'a d'ailleurs pas envie de devenir un gros producteurs de quoi que ce soit. Les Roumains veulent rester sous-traitants et bien vivre. C'est tout. (Source : agriculteur-normand.com) NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Marc Pascal Huot (fondateur de Eastratégies) : « de la place en Roumanie pour l'agroalimentaire normand »
  • 7. Eastrategies Page 7 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Entreprises françaises en Roumanie ID LOGISTICS et CARREFOUR : En reprenant une plateforme logistique de 60.000 m² en Roumanie pour son client historique Carrefour, ID Logistics se développe dans un 17è pays et poursuit sa stratégie de devenir le logisticien européen de référence au service des grands comptes industriels ou distributeurs. ID Logistics a repris, en octobre dernier, un entrepôt de 60.000 m² en Roumanie pour son client historique Carre- four. La plateforme logistique, située à Chiajna, à 10 km de la capitale Bucarest, est spécialisée dans les produits secs (boissons, épicerie, droguerie, parfumerie, hygiène) et non-alimentaires (textile, électroménager). Le site em- ploie 400 collaborateurs, chargés de réceptionner, entreposer, préparer et expédier les commandes dans plus de 200 magasins du distributeur en Roumanie (hypermarchés, supermarchés, cash & carry, magasins de proximité), incluant des opérations de flux stockés et de cross-docking. Au total, ID Logistics Roumanie prépare et expédie plus de 40 millions de colis par an, représentant plus de 20.000 références. La signature de ce contrat avec Carrefour en Roumanie s’inscrit dans la stratégie d’ID Logistics de devenir « le lo- gisticien européen de référence » au service des grands comptes industriels ou distributeurs. Avec cette nouvelle implantation, ID Logistics, qui a dépassé le milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016 (1,070 milliard) et a an- noncé de beaux chiffres au milieu de l'année 2017, est désormais présent dans 17 pays à travers 275 sites logisti- ques répartis en Europe, en Amérique Latine, en Asie et en Afrique. (Source : voxlog.fr) SEALYNX : Philippe Gérics, président de la Communauté de communes Lyons Andelle (CDCLA), s’est dit surpris « de ne pas avoir été informé par les dirigeants de Sealynx d’un projet de délocalisation d’une partie de la produc- tion en Roumanie, avec, en jeu, 68 postes d’intérimaires. L’entreprise devrait lancer d’ici peu son projet « Tomor- row », avec, à la clé, le départ d’une partie de la production en Roumanie. D’après les syndicats, la mise en œuvre de ce projet devrait démarrer le 22 janvier et s’étaler jusqu’en août 2018. (Source : paris-normandie.fr) RENAULT-DACIA : Les salariés des usines Dacia, détenues par le groupe français Renault, ont organisé une mani- festation de protestation sur la plate-forme de Mioveni (sud). Ils dénoncent principalement l'intention du gouver- nement de transférer les contributions sociales à la charge des salariés et le fait que la construction de l'autoroute reliant les villes de Pitesti et de Sibiu se fait toujours attendre. L'Exécutif doit approuver plusieurs mesures fiscales, dont le passage des contributions sociales depuis l'employeur à l'employé, le versement par l'employeur d'une contribution qui couvre les arrêts maladie et la prestation chômage et la baisse de l'impôt sur le revenu qui passe- rait de 16% actuellement à 10%. Des mesures critiquées non seulement par les grandes confédérations syndicales, mais aussi par l'opposition de droite et par le président Klaus Iohannis lui-même. Selon le chef de l'Etat, un ajour- nement significatif de la législation fiscale s'imposerait dans cette situation, la date d'entrée en vigueur du 1er jan- vier 2018 étant inopportune. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest, Radio Roumanie Internationale - RRI)
  • 8. Eastrategies Page 8 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Une Dacia électrique confirmée Annoncé depuis quelques temps, une voiture Dacia électrique est prévue pour être conçue. Suite à la réussite de la marque roumaine et la forte demande en motorisation verte, le constructeur a décidé de répondre aux exigen- ces des clients en ce qui concerne la diversité de son catalogue. Nouvelle tendance générale et maintien d’une identité Ainsi donc, la société Dacia a annoncé son intention de fabriquer, dans un avenir proche, des voitures roulant aux carburants alternatifs plus propres et plus économiques. Ce qui nous confirme donc que Dacia prépare déjà la commercialisation de voitures 100% électriques ou hybrides avec des prix très intéressants comme à l’accoutumé. Vu que la France s’est récemment engagée dans un mouvement pour éradiquer les véhicules fonctionnant aux carburants traditionnels, cette décision vient à point. Selon Hakim Boutehra, CEO de Renault Commercial Roumanie, Dacia n’est pas en reste en ce qu’il s’agit de cette grande transformation. Dacia dispose de plans en rapport à cela et, d’ici 2040, le constructeur espère mettre à disposition de ses clients une gamme tout en électrique. Le CEO de Renault Commercial Roumanie a déclaré que dans cette démarche, la marque tient tout de même à garder son ADN, c’est-à-dire, Dacia en tant que voiture adorable. Il a également fait part de la grande tendance dans l’industrie automobile comme la connectivité et l’autonomie. La voiture électrique, le marché du futur Même si le marché de l’électrique n’est pas encore assez développé en Roumanie, car représentant seulement 1% des ventes, il est certain que la vente des véhicules électriques va augmenter au fil des années. D’ailleurs, durant les quatre premiers mois de cette année, la vente de voitures électriques s’est multipliée par trois par rapport à l’année dernière à la même période. Et Renault, propriétaire de Dacia est confiant. C’est en effet un précurseur de la voiture à batterie depuis son premier modèle en 2011. Même si les voitures électriques ne représentent qu’une petite part du marché, les ventes augmentent. La preuve, Renault Zoé à batterie s’est vendu 17.000 unités cette année, beaucoup plus que l’an dernier. (Source : passionandcar.fr) Bulletin juridique Les cotisations sociales, nouveau système Le Code fiscal vient de faire l’objet de profondes modifications visant notamment l’impôt sur le revenu et le trans- fert des cotisations sociales patronales à la charge des employés, ainsi que les charges obligatoires dues par les personnes physiques qui exercent une activité indépendante. Ces nouvelles dispositions légales, largement contestées par le patronat et les salariés, vont s’appliquer à partir du 1er Janvier 2018, conformément à l’Ordon- nance d’Urgence du Gouvernement n° 79/2017, publiée au Journal Officiel du 10.11.2017. Ci-après, les principales modifications du Code fiscal concernant les revenus salariaux. Modification de l’impôt A partir du 1er janvier 2018, le taux d’impôt sera réduit de 16% à 10%. Le calcul et le paiement de l’impôt dû par le salarié sera fait comme jusqu’à présent, à savoir il sera calculé et pré- levé à la source par l’employeur, qui versera les sommes correspondantes directement à l’Etat.
  • 9. Eastrategies Page 9 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Le montant de la déduction des frais d’entretien dont un salarié peut bénéficier passera de 800 lei à 1.310 lei, pour un nombre maximal de 4 personnes à sa charge; de même, la limite maximale du salaire qui pourra bénéfi- cier de ces déductions, passera de 3.000 lei 3.600 lei. Modification du système de paiement des charges sociales obligatoires L’OUG consacre le transfert de la plupart des cotisations sociales patronales à la charge des employés. Pour vi- sualiser rapidement ces modifications, ci-après un tableau comparatif : (1) A partir du 1er janvier 2018, pour le travail dans des conditions particulières, respectivement dans des conditions spé- ciales, l’employeur doit payer une contribution CAS de 4% du revenu brut réalisé par le salarié, soit une contribution de 8%. Jusqu’au 31 décembre 2017, le taux est de 20,8%, respectivement 25,8% La mise en œuvre de cette mesure du transfert des cotisations sociales obligatoires du patronat aux salariés au- ra pour effet immédiat la diminution du salaire net du salarié. Cette diminution sera encore plus importante pour les développeurs de logiciels ou les chercheurs, qui sont au- jourd’hui exemptés du paiement de l’impôt. Ainsi, pour maintenir le niveau actuel des revenus net des salariés, une augmentation de la part de l’employeur des salaires bruts serait à prévoir, ce qui peut avoir un impact significatif sur les budgets des entreprises en 2018. Ces modifications législatives, largement contestées aussi bien par les entreprises, que par les salariés, risquent de faire l’objet d’imminentes modifications avant même la date de leur mise en application, soit le 1er janvier 2018.
  • 10. Eastrategies Page 10 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Par ailleurs, il faut aussi noter l’intention annoncée par le Gouvernement d’augmenter le salaire minimum brut garanti au niveau du pays de 1.450 lei à 1.900 lei à partir du 1er janvier 2018. (Source : lepetitjournal.com/Bucarest, gruiadufaut.com) Obligation d’initier la négociation collective entre le 20 novembre – 20 décembre 2017 Comme suite à l’Ordonnance d’Urgence de Gouvernement n° 79/2017 modifiant le Code Fiscal, le Gouverne- ment a pris le 16 novembre dernier une Ordonnance d’Urgence (OUG n° 82/2017) publié au Journal Officiel n° 902/16.11.2017, laquelle prévoit l’obligation de l’employeur d’initier, dans la période du 20 novembre au 20 décembre 2017, des négociations collectives pour mettre en application les dispositions modifiant le Code Fis- cal. Cependant, le texte de l’OUG 82/2017 est relativement flou … Sans que cela soit dit ainsi, le Gouvernement sou- haite que les employeurs engagent des négociations avec les salariés en vue de l’augmentation de leur salaire brut, de sorte que ces derniers puissent bénéficier à compter du 1er janvier 2018 du même salaire net qu’en 2017. En effet, à défaut d’augmentation du brut au 1ér janvier 2017, comme suite à l’entrée en vigueur de l’OUG n° 79/2017 le salaire net sera diminué. Pour mémoire, par l’OUG n° 79/2017, le Gouvernement a modifié le système de paiement des cotisations socia- les obligatoires, en transférant à la charge des salariés le taux intégral de la CAS (contribution à la retraite), res- pectivement de la CASS (contribution aux assurances de santé), et en diminuant en même temps l’impôt sur le revenu de 16% à 10%. Comment devront se passer ces négociations ? I. DANS LES ENTREPRISES OU IL N’EXISTE PAS DE CONTRAT COLLECTIF DE TRAVAIL L’OUG n° 82/2017 prévoit que, par dérogation aux dispositions de l’article 129 (1) de la Loi n° 62/2011 du dialo- gue social, dans les unités où il n’existe pas un contrat collectif de travail, l’employeur est obligé d’initier des négociations collectives pour mettre en application les dispositions de l’OUG n° 79/2017. EN CONSEQUENCE, entre le 20 novembre et le 20 décembre 2017, nonobstant le nombre de salariés de la socié- té (donc même s’il ne dépasse pas 21), l’employeur est obligé d’initier les négociations collectives pour mettre en application les dispositions de l’O.U.G. n° 79/2017. II. DANS LES ENTREPRISES OU IL EXISTE UN CONTRAT COLLECTIF DE TRAVAIL L’O.U.G. n° 82/2017 prévoit que, par dérogation aux dispositions des articles 129 (3) et (5) de la Loi n° 62/2011 du dialogue social, dans les entreprises où il existe un contrat collectif, il est obligatoire de soumettre aux négo- ciations collectives les avenants aux contrats de travail et aux accords collectifs de travail en vigueur. EN CONSEQUENCE, sans respecter (attendre) le délai de 45 jours antérieur à l’expiration du délai pour lequel le contrat collectif de travail avait été conclu ou sans respecter le délai de 60 jours concernant la durée des négo- ciations collectives, dans la période du 20 novembre et jusqu’au 20 décembre 2017, l’employeur doit négocier un avenant au contrat collectif de travail pour mettre en application des dispositions de l’OUG n° 79/2017! EN CONCLUSION, au cours de la période du 20 novembre au 20 décembre 2017, l’employeur doit obligatoire- ment initier la négociation / négocier (mais pas forcément conclure….) un avenant au contrat collectif de travail sur le sujet des salaires brut / net dans l’entreprise à compter du 1er janvier 2018. Le non respect de l’obligation d’initier la négociation peut être considéré comme un refus de commencer la né- gociation ce qui est considéré comme une contravention selon l’art. 217 de la Loi n° 62/2011 et est puni par une
  • 11. Eastrategies Page 11 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis amende de 5.000 lei (environ 1.200 euros) à 10.000 lei (environ 2.400 euros). De plus, il existe le risque du dé- clenchement d’un conflit collectif de travail. * Il convient de noter que, par dérogation aux dispositions de la Loi 62/2011, pour les entreprises dans lesquelles il n’y a pas de syndicat représentatif affilié à une fédération représentative pour le secteur d’activité, l’ordon- nance prévoit la possibilité pour les représentants de la fédération syndicale de participer aux négociations, en vertu du mandat du syndicat, ensemble avec les représentants des salariés. De même, pour les entreprises où il n’y a pas de syndicat, par dérogation des dispositions de l’art. 135 de le Loi n° 62/2011, les représentants des salariés, peuvent participer aux négociations accompagnés par le représen- tant d’une fédération représentative pour le secteur d’activité ou d’une confédération syndicale représentative au niveau national, à l’invitation des représentants des salariés. (Source : lepetitjournal.com/Bucarest, gruiadufaut.com) Evénements Rencontrez-nous sur Classe Export Lyon pour parler de vos projets sur la Roumanie, Bulgarie, Moldavie et Serbie. https://lnkd.in/eqV6FW9 Le directeur de Eastrategies Roumanie, M. Marc Pascal HUOT, sera à Classe Export Lyon le 7 et 8 Décembre, à l’Hôtel Marriott, Cité Internationale Lyon Coordonnées de contact : +40.747.01.36.50 (Ro) ; +33.6.43.51.3008 (Fr) marc.huot@eastrategies.fr
  • 12. Eastrategies Page 12 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Le gouvernement a adopté les controversées modifications fiscales :Le gouvernement roumain de coalition PSD-ALDE a adopté, plusieurs modifications au Code fiscal. Selon le ministre des Finances, Ionut Misa, les nou- velles mesures apporteront de bénéfices importants à la population et aux sociétés. Parmi elles : la réduction de l'impôt sur le revenu de 16 à 10% pour les salariés, les retraités, les revenus provenant des loyers et des inté- rêts, les droits d'auteurs etc. Les contributions sociales diminueront elles aussi de 2%, mais seront désormais à la charge des salariés et non pas des employeurs. Selon le ministre des Finances, toutes ces mesures entraîne- ront la croissance du revenu net des employés, sans obliger les employeurs à payer davantage d'argent à l'Etat. Pour sa part, l'opposition de droite a critiqué avec véhémence les modifications envisagées par le gouverne- ment. Le leader du Parti National Libéral, Ludovic Orban, les a qualifiées de « calamité », annonçant son inten- tion d'initier et de déposer une motion de censure contre le gouvernement. Le PNL fera appel « à toutes les for- mes de protestation légales et constitutionnelles afin d'empêcher l'entrée en vigueur de ces aberrations fiscales, qui risque de mettre l'économie roumaine au bord du gouffre », a encore ajouté Ludovic Orban. A leur tour, les grandes confédérations syndicales insistent sur le fait que les changements votés par le gouver- nement diminueront en fait les revenus des employés. Les protestations au niveau national se poursuivront, pouvant culminer avec une grève générale, mettent en garde les syndicats. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest) Les municipalités inquiètes quant à la baisse de leurs recettes après les réformes fiscales : Le gouvernement couvrira la baisse des recettes des budgets des municipalités, engendrée par les modifications du Code fiscal, a annoncé le premier ministre roumain Mihai Tudose, à l’issue de sa rencontre avec les représentants de l’Asso- ciation des municipes de Roumanie. La maire générale de la capitale roumaine, Gabriela Firea, avait affirmé, avant cette rencontre, que les mesures fiscales envisagées par le gouvernement feraient diminuer l’enveloppe budgétaire consacrée aux investisse- ments par les municipalités à travers le pays ; elle a mentionné comme exemple la réduction de l’impôt sur le revenu, qui passerait de 16% à 10%, avec, comme effet la baisse des revenus des mairies. Le premier ministre Mihai Tudose a expliqué que le but des mesures fiscales était de renforcer la discipline éco- nomique et financière, de rendre plus efficace la lutte contre la contrebande et d’avoir une meilleure collecte de la TVA. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest, Radio Roumanie Internationale - RRI) La controversée « révolution fiscale » : Ces jours-ci, rien ne produit plus de confusion que les décisions du PSD, parti de gauche au pouvoir, de modifier le Code fiscal, décisions qui ont été rejetées par tout le monde : syndi- cats, patronats, milieu professionnel et communautés locales. Suite à la décision du gouvernement PSD/ALDE de modifier le Code fiscal, quatre millions d’employés attendent de voir si leurs employeurs vont majorer les salaires bruts de manière à ce que leurs salaires nets ne souffrent pas d'une baisse après le 1er janvier 2018, date à laquelle les réformes auront lieu. Et des dizaines de milliers de patrons hésiteront à le faire parce que les salaires bruts, une fois majorés, ne peuvent plus être réduits sans l’ac- cord des deux parties au cas où le gouvernement décide de changer d’avis. Bulletin financier
  • 13. Eastrategies Page 13 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis En quoi consiste donc cette « révolution fiscale » qui n’existe nulle part ailleurs dans l’UE ? A présent, les charges sociales d’un employé sont réparties comme suit : 22,5% d’un salaire brut est payé par l’employeur à l’état et 16,5% est payé par l’employé, en résulte une cotisation sociale totale de 39%. Mais ce mercredi, le gouvernement a décidé que cette cotisation de 22,5% sera transférée de l’employeur à l’employé qui reste le seul responsable pour le paiement de sa cotisation sociale (retraite et santé) en payant, à compter du 1er janvier 2018, 35% de son salaire brut (le pourcentage total est légèrement plus bas) au lieu du taux qu'il paye à présente, c'est-à-dire 16,5%. En même temps, l’impôt sur le revenu baisse de 16% à 10%. Quant à l'employeur, une nouvelle taxe de 2% sur la masse salariale revient à sa charge. Ainsi, à compter du 1er janvier 2018, il payera une taxe de 2,25% sur la masse salariale par rapport à l’impôt de 0,25% du salaire brut payé à présent en cas de faillite. Afin que l’employé ne perde pas de l’argent « de sa poche », l’employeur doit majorer le salaire brut de l’em- ployé (qui voit donc sa cotisation sociale majorée de 16,5% de son salaire brut à 35%) du montant qu’il n’est plus obligé de verser à l’état. Le gouvernement soutient que les employeurs vont procéder ainsi vu qu’ils ne per- dent pas de l’argent – il s’agirait seulement d’un transfert des obligations sociales et non de cotisations majo- rées. Mais le gouvernement n’a établi aucune obligation légale à cet effet. Ainsi, les seuls à ne pas voir leurs salaires nets diminués sont les 1,2 millions d’employés payés par l’état puis- que, par la nouvelle grille de salarisation, l’état s’oblige à majorer leurs salaires bruts de 25%– situation remé- diée par la réglementation de ce transfert qui augmente le salaire brut de l’employé tandis que le salaire net soit ne change pas, soit il est légèrement majoré, compte tenu de la majoration de la cotisation sociale de l’em- ployé de 16,5% à 35%. Les syndicats se sont fortement opposés à ce transfert en raison du fait qu’il y aura des catégories entières d’employés dont le salaire net sera diminué à cause du fait que les employeurs ne vont pas majorer les salaires bruts. Les patronats se sont également opposés à ces réformes, même si leur cotisation est réduite de 22,5% à 2,25% car ils savent par expérience, que tout revenu en moins au budget de l'état (l’impact des mesures annon- cées sera un déficit de plus de 5 milliards de lei) se transformera un jour ou l’autre dans une nouvelle taxe. Le Conseil Fiscal, organisme indépendant qui a l’obligation de surveiller la politique fiscale du gouvernement, s’y oppose en arguant que le budget de l’état en souffrira et qu’aucune source n’a été identifiée afin de couvrir ces plus de 5 milliards de lei qui n’arriveront plus au budget ; par la suite, le déficit budgétaire montera à environ 4% du PIB. Quant aux conseils locaux et aux mairies, ils se sont aussi opposés à cause de la perte énorme d’argent provo- quée par la réduction de 16% à 10% de l’impôt sur le revenu, en sachant que 72% de cet impôt est dirigé vers les administrations locales. La Commission Européenne a estimé que le déficit budgétaire devrait s’établir à 3,9% du PIB en 2018 et montera jusqu'à 4,1% du PIB en 2019 suite à ces mesures. Alors, pourquoi adopter un paquet de « reformes » fiscales que toute la société refuse ? A quoi ça sert, si elles ne servent ni le budget qui perd de l’argent, ni le salarié et ni le patronat ? C’est la question à laquelle le gouvernement n’a tout simplement aucune réponse. Il a essayé de soutenir que des centaines de milliers d’employeurs ne payent pas leurs cotisations sociales (le 22,5%) et que cela sera résolu une fois que la cotisation entière sera à la charge de l’employé. Mais cet aspect aurait dû être réglementé par le Fisc et ses dizaines de milliers d’employés! On ne jette pas la charge du paiement des taxes de l’employeur sur les épaules du salarié à cause du fait que les patrons ne paient pas leurs taxes !
  • 14. Eastrategies Page 14 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Ainsi, 4 millions d’employés – des cinq millions qui sont enregistrés en Roumanie avec un contrat de travail – sont à présent contrôlés par les employeurs et attendent de voir si leurs salaires bruts seront ou non majorés. A l’heure où le gouvernement devrait nous soigner afin de préserver, à travers une politique intelligente et cal- me, le plus longtemps possible cette formidable croissance de l’économie – environ 6% cette année – il a choisi de provoqué une tension seulement rencontrée pendant les grandes crises économiques. Il ne s’agit pas d’une « révolution » fiscale, mais d’une attaque brutale tout d’abord contre les employés et la stabilité sociale, fait d’autant plus bizarre et incompréhensible qu’il provient de la part d’un parti qui se veut « social – démocrate ». (Source : lepetitjournal.com/Bucarest - Les chroniques économiques de Iulian Anghel) Le leu, plus bas taux de change des 5 dernières années : La Roumanie se confronte à des pressions de déprécia- tion de la monnaie nationale – le leu – sur la toile de fond de la croissance plus rapide des importations par rap- port aux exportations, a déclaré, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isarescu. Il a an- noncé que la Banque centrale avait révisé à la hausse à 2,7% ses prévisions sur l’inflation pour la fin de l’année en cours, par rapport à ses prévisions antérieures, qui étaient de 1,9%. Pour la fin 2018, la BNR estime un taux de l’inflation de 3,2%, similaire à ses prévisions antérieures. Les principales pressions inflationnistes sont, selon le gouverneur, l’augmentation des coûts de production et les hausses salariales, sur la toile de fond d’une incertitude à l’égard de l’évolution des tarifs de l’énergie. D’autre part, l’Institut national de la statistique a annoncé que le déficit commercial de la Roumanie s’était mon- té, les 9 premiers mois de l’année en cours, à 8,8 milliards d’euros. Selon les analystes, ce déséquilibre entre les importations et les exportations met une pression supplémentaire sur le taux de change euro/leu. En plus, les incertitudes engendrées par la modification du Code fiscal, sévèrement critiquée par les syndicats, les patronats et par le président Klaus Iohannis, ont entraîné la dévaluation, du leu par rapport à l’euro. Le 23 novembre, la monnaie roumaine a atteint le taux de change le plus bas des cinq dernières années, soit de 4,65 lei pour un euro. Le leu s'est déprécié rapidement sur le marché interbancaire aussi en rapport avec le dollar américain - arrivant à 3,93 lei pour un dollar - et aussi en rapport avec les autres devises de la région. (Source : Radio Roumanie Internationale – RRI) 3 compagnies maintiendront les salaires nets actuels : Plusieurs grandes entreprises roumaines ont déjà an- noncé qu'elles maintiendront les salaires nets actuels après le transfert intégral des cotisations sociales à la charge des employés à partir du 1er janvier 2018. Il s’agit plus précisément du groupe de grande distribution Auchan, du centre médical MedLife et de la Poste roumaine. Auchan Roumanie gardera le même salaire net de ses 10.000 employés après l'entrée en vigueur de l'ordonnance d'urgence qui modifie le Code Fiscal. La compa- gnie a annoncé vouloir augmenter les salaires nets de ses opérateurs de vente à 1.900 RON par mois à partir du 1er Novembre. De même, MedLife, le leader local du secteur médical privé, a lui aussi annoncé que ses 5.800 employés vont recevoir la même rémunération après le transfert des cotisations sociales. La poste roumaine, qui compte plus de 25.000 employés, a également déclaré qu'aucun de ses employés ne sera affecté par les mo- difications du Code Fiscal. La semaine passée, le gouvernement a adopté une série de changements au Code Fiscal dont le transfert des contributions sociales de l’employeur vers l’employé et la baisse de l’impôt sur le revenu de 16% à 10%. Ces modifications vont entrer en vigueur à partir de 1er janvier 2018. (Source : Lepetitjournal.com/Bucarest)
  • 15. Eastrategies Page 15 NOUVEAUTES Novembre 2017 Correspondant Bretagne Commerce International, Fédération des Industries Mécaniques (FIM) et BNP Paribas Fortis Les prix à la consommation augmentent au mois d'Octobre : Selon les données publiées par l'Institut National de Statistique (INS), les prix à la consommation en Roumanie ont augmenté en moyenne de 1,28% en octobre par rapport au mois précédent, hausse qui proviendrait surtout du rebond des prix de l'énergie et des produits alimentaires. Le prix des légumes a augmenté de 7,66% d'un mois sur l'autre, celui des œufs de 6,63% de même que pour les fruits dont le prix a augmenté de 6,19%. Les pommes de terre et le beurre ont également enregistré des hausses de prix significatives. Concernant le secteur non alimentaire, le prix de l'électricité connaît lui aussi une hausse de 6,94%, 3,47% pour le carburant et 1,96% pour le chauffage par rapport au mois précédent. Sur les 12 derniers mois, le prix des produits alimentaires a augmenté en moyenne de 3,51% alors que les pro- duits non-alimentaires ont augmenté de 3,26%. Le seul secteur où les prix ont diminué est celui des services où les prix ont baissé de 0,33% par rapport à l'année passée. Le taux d'inflation annuel, qui mesure la hausse des prix à la consommation sur une période de 12 mois, a at- teint 2,63% en octobre, c'est donc son niveau le plus élevé depuis les quatre dernières années. La Banque Nationale de Roumanie a quand même publié sa prévision d'inflation actualisée, qui indique que la croissance annuelle des prix à la consommation culminera au premier trimestre de l'année prochaine, et puis elle diminuera graduellement jusqu'à atteindre un taux de 3,2% vers la fin de 2018. (Source : lepetitjournal.com/Bucarest) Le 2e collectif budgétaire de l'année : Le gouvernement de Bucarest a approuvé, cette semaine, le deuxième collectif budgétaire de l'année en cours. Il est positif et ne dépasse pas le déficit budgétaire de 3% du PIB, impo- sé par les normes européennes. Des fonds supplémentaires sont alloués aux ministères de l'Emploi, de l'Inté- rieur et de la Santé, de la Justice, des Transports et de l'Education. Par contre, les ministères pour les PMEs, de la Culture, de l'Environnement, du Développement régional, des Fonds européens et des Finances recevront moins d'argent. Le deuxième collectif budgétaire de l'année coïncide avec les bonnes nouvelles de la part d'Eu- srostat ou de l'Institut national de statistique au sujet de la croissance économique de la Roumanie, des nouvel- les qui confortent le gouvernement de coalition PSD-ALDE. Et qui ont fait le premier ministre Mihai Tudose s'exclamer : « Une très bonne nouvelle pour ceux qui la connais- sent déjà ou mauvaise pour ceux qui nous souhaitaient une fin tragique, en agonie : 8,8% de croissance écono- mique au 3e trimestre par rapport au 3e trimestre de l'année dernière, et qui prête à l'optimisme pour une croissance totale avoisinant les 6% pour 2017. Non seulement nous ne sommes pas morts, comme certains le souhaitaient, bien au contraire - nous sommes 3e du monde, une place convoitée. » Certains analystes ne sont pourtant pas convaincus que ce rythme sera maintenu. Aurelian Dochia compte par- mi eux : « Il est peu probable que le rythme de croissance puisse être maintenu à ce niveau aussi en 2018 ; cer- tains des aspects qui semblent ne pas susciter d'inquiétude pourraient changer l'année prochaine. Pour moi, une des principales inquiétudes a trait au déficit budgétaire. Il convient de tenir compte aussi du fait que nous avons des indicateurs tels que le taux d'intérêt qui a commencé à croître très rapidement, et l'inflation a déjà dépassé les seuils auxquels la Banque nationale s'attendait. Cela engendre aussi certaines pressions inquiétan- tes sur le taux de change. » Depuis au moins une semaine, la monnaie nationale roumaine, le leu, enregistre un minimum historique par rapport à l'euro. (Source : Radio Roumanie Internationale - RRI)
  • 16. Avec nous vers la réussite à l’international ! Conseil en affaires, appui aux entreprises – prospection du marché, implantation, délocalisation, sous- traitance, recherche partenaires, exportations … en Roumanie, Moldavie et Bulgarie La société Eastrategies, relais pour la FIM, Bretagne Commerce International et BNP Paribas Fortis, est présente sur le marché roumain depuis 20 ans et son activité consiste à proposer aux entreprises roumaines et étrangères des services de conseil de la plus haute qualité. Cabinet de Conseil faisant parti d'un groupe de sociétés dont le dirigeant français est industriel en Roumanie, Moldavie, Bulgarie et République tchèque, nous mettons à votre disposition une suite de services qui comprend : · Conseil en développement à l’international · Etudes marketing, prospection du marché · Recrutement · Assistance implantation, délocalisation · Recherche de partenaires export/import, joint-venture · Recherches de sites de production · Recherche de sous traitants · Assistance Juridique · Assistance personnalisée aux PME · Recherche de synergie entre PME et grands groupes Marc Pascal HUOT Fondateur de Eastrategies, Directeur Général – Associé 17, rue C.A Rosetti Secteur 2, Bucarest Roumanie PO BOX 22 - 103 Téléphone : +4021527016 Télécopie: +40215270310 Email : office@eastrategies.ro Site web : www.eastrategies.ro