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rapport financier 2016
GROUPE
keolis s.a.S.
Sommaire
1. Rapport de gestion ....................................... 3
Rapport de gestion du Président du Directoire
sur les comptes consolidés et sociaux
de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ..................... 4
2. Comptes consolidés ................................. 10
Chiffres clés du Groupe.................................................. 11
États financiers consolidés............................................ 12
Notes annexes aux états financiers
consolidés.......................................................................... 17
Rapport des Commissaires aux Comptes................ 71
3. Etats financiers de Gestion
non audités .......................................................... 72
Chiffres clés....................................................................... 73
Compte de Résultats...................................................... 74
État de la situation financière........................................ 75
Tableau des flux de trésorerie....................................... 76
4. Comptes annuels .......................................... 78
États financiers au 31 décembre 2016 ..................... 79
Annexe aux comptes annuels ..................................... 83
Rapport des Commissaires aux Comptes................ 92
3
1. Rapport de gestion
A Rapport de gestion du Président du
Directoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  4
1 • ACTIVITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.1. Les faits marquants de l’exercice. . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 • COMMENTAIRES SUR LES COMPTES
ET LES RÉSULTATS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  6
2.1. Comptes consolidés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  6
2.2. Comptes sociaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  6
2.3. Filiales et participations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  6
2.4. Franchissements de seuils et prises de contrôle. .  6
2.5. Activités en matière de recherche
et de developpement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  6
2.6. Informations sur les délais de paiement
des fournisseurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  7
2.7. Information sur les établissements secondaires. .  7
2.8. Information sur les prêts interentreprises. . . . . . . .  7
3 • ÉVOLUTION PRÉVISIBLE ET PERSPECTIVES
D’AVENIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4 • ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS SURVENUS
DEPUIS LA CLOTURE DE L’EXERCICE. . . . . . . . . . .  8
5 • GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE . . . . . . . . . . . . . .  8
5.1. Composition du Conseil de Surveillance. . . . . . . . .  8
5.2. Comités internes du Conseil de Surveillance. . . . .  8
5.3. Comité exécutif Groupe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  8
5.4. Capital et actionnariat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  9
6 • PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS
SOUMISES AU VOTE DES ASSOCIÉS. . . . . . . . . . . .  9
6.1. Proposition d’affectation du résultat. . . . . . . . . . . . .  9
6.2. Conventions visées à l’article
L 227-10 du Code de commerce. . . . . . . . . . . . . . . .  9
6.3. Démissions d’un commissaire aux comptes
titulaire et d’un commissaire aux comptes
suppléant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  9
Sommaire
Rapport de gestion du Président du Directoire sur les comptes
consolidés et sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2016
à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle du 18 avril 2017A
4
1. rapport de gestion
Mesdames, Messieurs,
Nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation, confor-
mément aux dispositions légales, réglementaires et statutaires, les
comptesconsolidésetlescomptesannuelsdel’exerciceclosle31
décembre 2016 et de vous rendre compte de l’activité de notre
Société et de ses filiales durant cet exercice.
VosCommissairesauxcomptesvousdonnerontparailleurslecture
de leurs rapports.
Le présent rapport reprend les différentes informations telles que
prévues par la réglementation, ainsi que des informations sur le
gouvernement d’entreprise.
1 • ACTIVITÉ
1.1. Les faits marquants de l’exercice
Activité commerciale et développement
France
◗ La liaison entre Paris et ses aéroports « Le Bus Direct - Paris
Aéroport » a été lancée en mai 2016. Celle-ci se substitue aux
Cars Air France, exploités par Aerolis depuis 2008.
◗ Le contrat de Lens a été perdu en septembre (effectif au 1er
janvier 2017). Keolis l’opérait depuis 2002. Le Syndicat Mixte
des Transports d’Artois-Gohelle a décidé de confier la gestion
du réseau Tadao à Transdev à compter du 1er janvier 2017.
◗ Le contrat de Lyon (TCL) a été renouvelé en octobre et a pris
effet le 1er janvier 2017 pour une durée de 6 ans. Premier
contrat en termes de chiffre d’affaires, de fréquentation et vitrine
de l’expertise multimodale du Groupe Keolis, ce nouveau
contrat a débuté le 1er janvier, pour une durée de 6 ans, et
générera un chiffre d’affaires total de 2,2 milliards d’euros.
◗ Sont à noter aussi les pertes, à compter du 1er janvier 2017,
du réseau urbain d’Alençon en DR Nord-Ouest et de la ligne
Mobilien Torcy-Créteil en Ile-de-France.
◗ Le téléphérique urbain de Brest a été inauguré en novembre.
Celui-ci permet de traverser la Penfeld, fleuve qui sépare la ville
en deux, grâce à deux nacelles de 13m² pouvant transporter
près de 1 850 personnes par jour.
◗ A Laval, le contrat de Keolis (Tul) a été reconduit pour 6 ans. De
nouvelles lignes ont été annoncées à l’occasion du renouvel-
lement de la délégation de service public. Les vélos en libre-
service deviendront électriques.
◗ À Dijon, la nouvelle DSP a été attribuée à Keolis en décembre.
Cette future DSP intègre les bus, tramways, services PMR,
parkings, stationnement en voirie, vélos en libre-service et en
location longue durée, fourrière automobile et vélo. Elle devient
ainsi le premier contrat de mobilité globale français. Ce contrat,
mobilisant les équipes de Keolis, d’EFFIA Stationnement et de
Cykleo, a débuté en janvier 2017, pour une durée de 6 ans.
◗ L’appel d’offres de Côte Basque-Adour a été gagné en
décembre. La reprise du réseau est confirmée à compter d’avril
2017 pour une durée de 6 ans et 9 mois.
En partenariat avec Navya, le Groupe a également lancé en
septembre la première desserte de transport public par véhi-
cules 100% autonomes sans conducteur : Navly. Deux navettes
électriques pouvant accueillir jusqu’à 15 personnes circuleront
pendant une année d’expérimentation dans l’éco-quartier
Confluence à Lyon.
International
◗ Au Royaume-Uni, La franchise anglaise TPE a pris fin en mars.
◗ En Allemagne, les Autorités Organisatrices de la région métro-
politaine Rhein-Ruhr (VRR et NWL) ont choisi Keolis en juillet
pour l’exploitation du réseau de trains de banlieue qui dessert
les 11 millions d’habitants de ce territoire situé autour de
Dortmund. Ce contrat démarrera en décembre 2019 et durera
12 ans.
◗ Aux Pays-Bas, Syntus, la filiale néerlandaise de Keolis, a gagné
en septembre l’exploitation pendant dix ans des bus d’Almere,
la 7ème ville du pays. Cela fait suite à un autre gain de contrat
de bus, dans la province d’Utrecht, au centre du pays, et au
gain d’un contrat ferroviaire dans la région de Zwolle-Enschede-
Kampen. Keolis et sa filiale Syntus ont également lancé
Keobike, un nouveau service de location de vélos en libre-ser-
vice déployé dans 24 communes du pays.
◗ En Norvège, Skyss, l’Autorité Organisatrice de Bergen, a
reconduit le contrat de Keolis pour l’exploitation de « Bybanen »,
le réseau de tramway de la ville. Cette prolongation d’un an
prendra effet en juillet 2018.
◗ En Australie, Keolis Downer a remporté en décembre l’exploi-
tation et la maintenance du nouveau réseau de transport public
intégré de Newcastle. Le contrat débutera en juillet 2017 pour
une durée de dix ans. C’est la première fois en Australie qu’un
contrat de transport multimodal est délégué à un opérateur
privé. Keolis Downer gérera l’exploitation et la maintenance de
l’ensemble du réseau de transport comprenant des bus, des
ferries et le futur réseau de tramway de la ville, prévu à horizon
2019. Keolis Downer a aussi été choisi pour exploiter l’exten-
sion du tram de Gold Coast (7,3km).
◗ En Chine, le métro de Shanghai a choisi en avril la joint-venture
Shenkai (composée de Shanghai Shentong Consulting à 51%
et Keolis à 49%) pour exploiter sa première ligne de métro
automatique sans conducteur, la ligne 8.3. Le lancement de la
ligne est prévu fin 2017.
5
1. rapport de gestion
Acquisitions
En janvier 2016, Keolis a annoncé l’acquisition du groupe
Transports Daniel Meyer, acteur majeur du transport par bus et
autocars sur le territoire francilien. Avec cette opération straté-
gique de croissance, Keolis se renforce en Ile-de-France et
conforte son positionnement sur les futurs projets liés au Grand
Paris Express.
Début janvier 2016, EFFIA est devenu actionnaire industriel de
référence de la Société anonyme d’économie mixte d’exploita-
tion du stationnement de la Ville de Paris (SAEMES), à hauteur
de 33,27%. EFFIA, qui gère déjà plus de 30 000 places en Ile-
de-France, se rapproche ainsi du deuxième opérateur de sta-
tionnement francilien en chiffre d’affaires, la SAEMES (45 millions
d’euros de chiffre d’affaires - 25 000 places). La SAEMES opère
de nombreux ouvrages majeurs, notamment le premier parking
de Paris en termes de revenus générés, Lyon-Méditerranée,
situé Gare de Lyon.
En mars 2016, Keolis a réalisé un partenariat stratégique avec
le leader français du Véhicule de Transport avec Chauffeur (VTC),
LeCab. Cette opération s’appuie sur l’équipe fondatrice pour
permettre d’enrichir l’offre de mobilité du Groupe en intégrant
des solutions de transport individualisé, tout en offrant la possi-
bilité à LeCab de se développer en s’appuyant sur les implanta-
tions de Keolis. Ce partenariat s’est traduit par une prise de
participation majoritaire dans le capital de LeCab.
En novembre 2016, le Groupe Keolis a acquis Skyport, entre-
prise de transport par autobus basée près de l’aéroport
Montréal-Trudeau et spécialisée dans les services aéropor-
tuaires. Skyport effectue le transport des équipages et assure la
gestion des bagages perdus et retardés pour la majorité des
compagnies aériennes principalement dans les régions de
Montréal, de Mont-Tremblant, de Québec et d’Ottawa.
Système billettique de Lille
A Lille les dysfonctionnements de la billettique livrée par Parkeon
ont entrainé un décalage dans sa mise en service au regard du
planning contractuel initial. Lille Métropole (LMCU devenue MEL)
a décidé de la mettre en service en juin 2013 contre l’avis de
Keolis Lille ayant refusé de la recetter. Cette situation a engendré
un manque à gagner sur le chiffre d’affaires de Keolis Lille. Dans
ce contexte, un expert judiciaire a été désigné en décembre
2014 afin de déterminer l’origine des dysfonctionnements et
d’en apprécier les conséquences économiques. A ce jour, cette
expertise est toujours en cours et se poursuivra sur 2017.
Résultats du Groupe
Le chiffre d’affaires du groupe pour l’année 2016 s’élève à
5 074,9 M€, en progression de 72,5 M€ par rapport à décembre
2015, soit +1,4%.
L’effet change est défavorable de -28,1 M€ suite à une appré-
ciation de l’euro face à la livre sterling, à la couronne suédoise et
au dollar australien notamment.
L’effet périmètre est de +106,3 M€, et s’explique par l’acquisition
des Transports Daniel Meyer, des Transports Fouache (rachat
effectué en octobre 2015) et de LeCab en France, l’acquisition
des Cars Gembloutois en Belgique et de Skyport au Canada
ainsi que par l’effet année pleine de l’acquisition du Groupe ATE
qui avait été intégré au Groupe en mai 2015.
L’effet portefeuille des contrats gagnés / perdus s’élève à
+3,0 M€ dont +11,0 M€ en France, +1,3 M€ pour EFFIA et
-9,3 M€ à l’international. En France, on notera principalement
les gains du transport du personnel d’Air France à Roissy et de
Keolis Porte d’Isère mais aussi les pertes du CDGVAL et de
Keolis Montélimar. A l’international, on mentionnera la perte
d’E23 en Suède compensée par Värmland et Karlstad (-12 M€),
l’évolution à la baisse de KTA (vente de PYC et pertes de Collier
County et Tahoe) et des gains au Danemark (Odense, Kalas
compensés par la perte de la ligne 5A), en Norvège (extension
tram Bergen) et aux Pays-Bas (Utrecht).
Hors effets change et périmètre, le chiffre d’affaires est en baisse
de -5,7 M€/-0,1%.
La croissance organique des contrats existants s’élève à
-8,8 M€/-0,2% dont -8,6 M€ en France (+2,9 M€ pour les
Grands Réseaux impactés par un claim billettique à Lille, -3 M€
pour les Grands Urbains, -6,2 M€ pour les Territoires, -2,1 M€
pour l’Ile-de-France), +6,6 M€ pour EFFIA (+5,8 M€ pour l’acti-
vité Stationnements et Autres et +0,8 M€ pour Kisio) et -6,5 M€
à l’International (-58 M€ en Australie dont -65 M€ liés aux travaux
PTV de KDR Victoria, +27 M€ en Amérique du Nord, +18 M€ en
Europe Continentale et +5 M€ au UK).
L’EBITDA récurrent s’élève à +312,6 M€, soit une hausse de
+16,4 M€/+5,5% par rapport à l’exercice précédent. L’effet
change est pénalisant à hauteur de -1,1 M€.
L’effet périmètre améliore l’EBITDA récurrent de +16,3 M€ dont
+10,8 M€ pour la France (dont +8,1 M€ pour l’acquisition des
Transports Daniel Meyer et +1,6 M€ pour LeCab) et +5,5 M€ sur
l’International (dont +4,7 M€ pour l’effet année pleine d’ATE en
Australie, +1,0 M€ pour l’acquisition belge des Cars
Gembloutois).
Hors effets change et périmètre, l’EBITDA est en ligne par rap-
port à 2015.
La croissance organique y compris portefeuille de l’EBITDA est
de +1,2 M€ et se répartit entre -3,8 M€ en France, +1,0 M€ pour
EFFIA et +4,0 M€ pour l’International.
Le résultat opérationnel récurrent s’élève à 98,5 M€, en hausse
de +8,3% par rapport à 2015. Ceci s’explique notamment par
de moindres coûts de la Holding Corporate.
Le résultat net (part du Groupe) pour 2016 est stable à 45,0 M€
contre 46,5 M€ pour l’exercice 2015 retraité qui prend en
6
1. rapport de gestion
compte l’impact du changement de règle de comptabilisation
des retraites UK de +13,2 M€ (33,3 M€ non retraité).
La génération de cash-flow est de +25,2 M€ en 2016 (dont
-95,9 M€ du fait des acquisitions) alors qu’elle était de -126,0 
M€ en 2015.
L’endettement net consolidé de GROUPE KEOLIS S.A.S. res-
sort à 870,1 M€ à fin 2016 contre 791,3 M€ à fin 2015.
L’augmentation est largement expliquée par la politique de crois-
sance externe soutenue par le Groupe.
2 • COMMENTAIRES SUR LES
COMPTES ET LES RÉSULTATS
2.1. Comptes consolidés
Les comptes consolidés sont établis en conformité avec le réfé-
rentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union Européenne.
Les produits des activités ordinaires ressortent à 5 090,2 M€.
Après prise en compte de l’ensemble des coûts d’exploitation,
le résultat opérationnel après participations mises en équivalence
s’établit à 78,5 M€.
Le résultat net part du Groupe est de 45,0 M€ pour l’exercice
social clos le 31 décembre 2016.
2.2. Comptes sociaux
Le résultat d’exploitation est de -5 448 K€.
Le résultat financier s’établit à -7 054 K€.
Après constatation d’un produit d’impôt sur les sociétés de
17 265 K€ lié aux gains d’intégration fiscale, les comptes sociaux
de GROUPE KEOLIS S.A.S. se soldent par un bénéfice de
4 763 K€.
2.3. Filiales et participations
Le tableau annexé à notre bilan vous donne toutes les informa-
tions requises concernant l’activité des filiales et participations
de notre société.
2.4. Franchissements de seuils et prises de contrôle
Au cours de l’exercice 2016, la société GROUPE KEOLIS S.A.S.
a acquis ou pris le contrôle des sociétés suivantes :
Constitutions de sociétés en France par GROUPE KEOLIS S.A.S. :
Dénomination Date Pourcentage
KLP 13 14/12/2016 100% GROUPE
KEOLIS S.A.S.
KLP 14 14/12/2016 100% GROUPE
KEOLIS S.A.S.
KLP 15 14/12/2016 100% GROUPE
KEOLIS S.A.S.
GROUPE KEOLIS S.A.S a également souscrit le 3 mars 2016 à
une augmentation de capital de Keolis S.A. à hauteur de 300 M€,
en souscrivant 25 000 000 actions nouvelles de 12 euros de
valeur nominale chacune, par compensation avec une créance
certaine, liquide et exigible dont elle disposait sur sa filiale.
Dans le même temps, Keolis S.A., filiale de GROUPE KEOLIS
S.A.S., a acquis ou pris le contrôle des sociétés suivantes :
Acquisitions de sociétés en France/ Prises de participations,
Branche Keolis
Dénomination Date Pourcentage
Transports Daniel Meyer 11/01/2016 100 % Keolis S.A.
Ormont Transport 11/01/2016 100% Transports
Daniel Meyer
Acquisitions de sociétés à l’international / Prises de participations
par Keolis S.A.
Dénomination Date Pourcentage
Services International
Skyport Inc. (Canada)
01/11/2016 100% 9964738
Canada Inc.
4468198 Canada Inc. 01/11/2016 100% 9964738
Canada Inc.
Constitutions de Sociétés en France par Keolis S.A.
Dénomination Date Pourcentage
Keolis Laval 03/06/2016 100 % Keolis S.A.
Keolis Mobilité Val de
Marne
19/07/2016 100 % Keolis S.A.
KLP 06 19/07/2016 100 % Keolis S.A.
KLP 07 24/11/2016 100% Keolis S.A.
KLP 08 24/11/2016 100% Keolis S.A.
KLP 09 24/11/2016 100% Keolis S.A.
KLP 10 04/12/2016 100% Keolis S.A.
KLP 12 28/12/2016 100% Keolis S.A.
7
1. rapport de gestion
Constitutions de sociétés à l’international, Branche Keolis :
Dénomination Date Pourcentage
Cars Gembloutois
(Belgique)
03/02/2016
99,98% Eurobus
Holding ; 0,02%
Keolis Vlaanderen
9964738 Canada Inc. 01/11/2016 (100% Autocars
Orléans Express)
Keolis Downer Hunter PTY
LTD (Australie)
12/08/2016
100% Keolis
Downer Bus and
Coachlines Pty Ltd
Dans le même temps, EFFIA S.A.S, filiale de GROUPE KEOLIS
S.A.S., a acquis et constitué les Sociétés suivantes :
Acquisitions/ Prises de participations de sociétés en France,
Branche EFFIA :
Dénomination Date Pourcentage
SAEMES 07/01/2016 33,27 % EFFIA
S.A.S.
L 2O 23/11/2016 51% EFFIA
Concessions
Constitutions de sociétés en France, Branche EFFIA :
Dénomination Date Pourcentage
KLP 11 13/12/2016 100% EFFIA
Stationnement
EFFIA Stationnement
Eze
13/12/2016 100% EFFIA
Stationnement
EFFIA Stationnement
Saint Maur des Fossés
13/12/2016 100% EFFIA
Stationnement
Dans le même temps, KLP 02, filiale de GROUPE KEOLIS
S.A.S., a acquis et constitué les sociétés suivantes :
Acquisitions de sociétés en France / Prises de participations par
KLP 02 :
Dénomination Date Pourcentage
Le Cab (Voxtur) 18/03/2016 50,1% KLP 02
Navya 29/09/2016
Souscription à
l’augmentation du
capital social par
KLP 02 (5%)
Driverlite 01/12/2016 100% KLP 02
Acquisitions de Sociétés à l’international / Prises de participations
par KLP 02 :
Dénomination Date Pourcentage
VIA Transportation Inc.
(Etats Unis)
27/07/2016
Souscription à
l’augmentation du
capital social par
KLP02 (0,49%)
Constitutions de Sociétés en France par KLP 02 :
Dénomination Date Pourcentage
Navly 25/07/2016 50% KLP 02
2.5. Activités en matière de recherche et de
developpement
La Société n’a pas d’activité de recherche et développement.
2.6. Informations sur les délais de paiement des
fournisseurs
Conformément aux dispositions des articles L 441-6-1 et
D 441-4 du Code du commerce, nous vous précisons la décom-
position, à la clôture du dernier exercice, du solde des dettes à
l’égard de nos fournisseurs et de nos clients par date
d’échéance :
(en milliers d’euros)
Exercice
2016
Exercice
2015
Décomposition par période
d’échéance des factures
- Factures échues :
◗ de 0 à 30 jours - -
◗ de 31 à 60 jours - -
◗ à plus de 60 jours 10 281
- Factures non échues : 1 647 -
Montant des dettes
fournisseurs 1 657 281
Montant des fournisseurs débiteurs 49 89
Montant des factures non
parvenues 2 439 4 350
Total 4 145 4 720
2.7. Information sur les établissements secondaires
Pour répondre aux prescriptions de l’article L. 232-1 II du Code
de commerce, nous vous précisons que la Société n’a pas
d’établissement secondaire.
2.8. Information sur les prêts accordés a d’autres
entreprises (article L. 511-6 3bis du Code monétaire et
financier)
L’article L. 511-6 du Code monétaire et financier prescrit de
fournir une information sur le les prêts consentis à des entre-
prises économiquement liées au sens de l’article R. 511-2-1-1
du Code monétaire et financier. Nous vous précisons que notre
société n’a consenti aucun prêt entrant dans le champ d’appli-
cation des dispositions de l’article L. 511-6 3bis du Code moné-
taire et financier.
8
1. rapport de gestion
rôle de superviser la gestion du Directoire, composé d’un
membre unique en la personne de Monsieur Farandou, et de se
prononcer sur les Décisions Importantes au sens des statuts.
5.1. Composition du Conseil de Surveillance
Au 31 décembre 2016, le Conseil de Surveillance comprenait 8
membres :
◗ Monsieur Joël Lebreton, membre et Président du Conseil de
Surveillance,
◗ Monsieur Patrick Coté, membre du Conseil de Surveillance,
◗ Monsieur Mathias Emmerich, membre du Conseil de
Surveillance,
◗ Monsieur Jean-Yves Leblanc, membre du Conseil de
Surveillance,
◗ Monsieur Philippe Maystadt, membre du Conseil de
Surveillance,
◗ Monsieur Normand Provost, membre du Conseil de
Surveillance,
◗ MonsieurLaurent Trévisani,membredu ConseildeSurveillance,
◗ Madame Nathalie Wright, membre du Conseil de Surveillance.
5.2. Comités internes du Conseil de surveillance
Le Conseil de Surveillance s’appuie sur quatre comités internes
qui préparent les travaux du Conseil :
◗ Le Comité d’Audit et de Déontologie
◗ Le Comité des Investissements et de la Stratégie
◗ Le Comité des Risques et de la Sécurité
◗ Le Comité des Rémunérations et des Ressources Humaines
5.3. Comité exécutif Groupe
Jean-Pierre Farandou, Président de la Société s’est entouré d’un
Comité exécutif dont la composition au jour de l’Assemblée est
la suivante :
◗ Monsieur Michel Lamboley, Directeur Exécutif Corporate,
◗ Monsieur Thomas Barbelet, Directeur Exécutif Marque et
Communication,
◗ Monsieur Frédéric Baverez, Directeur Exécutif France,
◗ Monsieur Jacques Damas, Directeur Exécutif Ferroviaire et
Industriel,
◗ Monsieur Bruno Danet, Directeur Exécutif des Ressources
Humaines Groupe,
◗ Monsieur Laurent Kocher, Directeur Exécutif Marketing,
Innovation et Services,
◗ Monsieur Bernard Tabary, Directeur Exécutif International,
◗ Monsieur Arnaud van Troeyen, Directeur Général Adjoint
Stratégie et Développement Groupe.
3 • ÉVOLUTION PRÉVISIBLE ET
PERSPECTIVES D’AVENIR
Keolis répond aux appels d’offres destinés à renouveler ses
contrats d’exploitation des réseaux de Lille, Rennes et Caen. Le
Groupe a également soumis une offre pour l’extension de Yarra
Trams à Melbourne.
En France et chez EFFIA le Groupe va consolider ses positions
actuelles et sera à l’écoute des opportunités.
A l’International Keolis souhaite développer sa présence et regar-
dera toutes les opportunités liées à la chaîne de la mobilité sur
les territoires où le Groupe est déjà présent mais aussi vers des
nouveaux territoires.
4 • ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS
SURVENUS DEPUIS LA CLOTURE
DE L’EXERCICE
En janvier 2017, Transport for Greater Manchester (TfGM) a
confié à KeolisAmey, la joint-venture entre le Groupe Keolis et la
société Amey, l’exploitation et la maintenance du réseau de
tramway du Grand Manchester. Le contrat débutera en juillet
2017 pour une durée maximale de dix ans. Avec le gain de
Metrolink, premier réseau de tramway du Royaume-Uni, le
Groupe Keolis renforce son leadership international en matière
de transport urbain multimodal.
Fin janvier 2017, Keolis et le STIF ont signé vingt contrats pour
l’exploitation de réseaux de bus en Ile-de-France.
En février 2017, LeCab et Keolis ont lancé PLUS en association
avec la start-up américaine Via. Avec PLUS, service de transport
partagé accessible à tous, Keolis invente le chaînon manquant
entre les VTC et le transport public. Déployée à Paris, cette offre,
qui constitue une première en Europe, témoigne de l’ambition
de Keolis et de sa filiale VTC d’apporter des solutions innovantes
pour améliorer la mobilité du quotidien.
5 • GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
La Société est une Société par actions simplifiée dont le
Président est Monsieur Jean-Pierre Farandou, Président de la
Société et membre unique du Directoire, renouvelé dans ses
fonctions le 29 juillet 2015.
La société est par ailleurs dotée d’un Conseil de Surveillance,
qui, conformément aux dispositions légales et statutaires, a pour
9
1. rapport de gestion
5.4. Capital et actionnariat
Au 31 décembre 2016, le capital social est de 237 888 901,80 € ;
il est réparti comme suit :
◗ SNCF Participations : 69,69 %
◗ CDP-IE: 30 %
◗ FCPE GROUPE KEOLIS ACTIONNARIAT : 0,14%
◗ Autocontrôle : 0.17%
La participation des salariés au travers du FCPE GROUPE
KEOLIS ACTIONNARIAT est donc de 0,14 % du capital.
6 • PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS
SOUMISES AU VOTE DES ASSOCIÉS
6.1. Proposition d’affectation du résultat
Il vous sera proposé d’affecter le bénéfice de l’exercice clos le
31 décembre 2016 de la manière suivante :
Bénéfice de l’exercice	 4 762 541,44 €
Affectation à la réserve légale	 (238 127,07 €)
Reste	 4 524 414,37 €
Report à nouveau	 172 171 494,84 €
	_____________
Bénéfice distribuable	 176 695 909,21 €
Distribution de dividendes 	 (30 585 867,05 €)
	_____________
A reporter à nouveau	 146 110 042,16 €
Il vous sera en conséquence proposé d’attribuer un dividende
de 0,17 € à chaque action ayant droit à distribution.
Conformément à la loi, il vous est demandé de prendre acte de
ce que le montant du dividende mis en distribution et celui de
l’avoir fiscal correspondant au titre des exercices précédents ont
été les suivants :
Exercice
Dividende
Montant
desrevenus
distribués
éligibles
àlaréfaction
Montant
desrevenus
distribuésnon
éligibles
àlaréfaction
2015 Néant - -
2014 Néant - -
2013 Néant - -
Dépenses non déductibles fiscalement
Nous vous indiquons qu’aucune dépense non déductible fisca-
lement au sens des articles 223 quater et 223 quinquies du
Code général des impôts n’a été engagée au cours de l’exercice
écoulé.
6.2. Conventions visées à l’article L 227-10 du Code de
commerce
Il vous sera donné lecture du rapport des Commissaires aux
comptes sur les conventions intervenues au cours de l’exercice
et autorisées par votre Conseil de Surveillance conformément
aux dispositions de l’article L227-10 du Code de commerce.
6.3. Démissions d’un commissaire aux comptes titulaire
et d’un commissaire aux comptes suppléant
Il vous sera proposé de prendre acte des démissions du Cabinet
Deloitte, en qualité de Commissaire aux comptes titulaire et du
Cabinet B.E.A.S., en qualité de Commissaire aux comptes sup-
pléant, qui prendront effet à l’issue de l’Assemblée Générale
Ordinaire Annuelle.
Il vous sera proposé de nommer en qualité de Commissaire aux
comptes titulaire le Cabinet EY, pour la durée restant à courir du
mandat du Commissaire aux comptes démissionnaire, soit
jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle appelée à
statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2019.
En application de l’article L 823-21 du Code de commerce, il ne
sera pas nommé de Commissaire aux comptes suppléant.
Nous espérons que les propositions qui précèdent recevront
votre agrément et que vous voudrez bien voter les résolutions
qui vont vous être soumises.
Le Président du Directoire
10
2. COMPTES CONSOLIDÉS
2. comptes consolidés
A Chiffres clés du Groupe. . . . . . . . . . . . . . . .  11
B États financiers consolidés . . . . . . . . . . . .  12
1 • Compte de résultat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2 • État du résultat global. . . . . . . . . . . . . . . . . .  13
3 • État de la situation financière. . . . . . . . . . . 15
4 • Tableau de variation
des capitaux propres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5 • Tableau des flux de trésorerie. . . . . . . . . . 16
C Notes annexes aux états financiers
consolidés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .  17
1 • Information générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2 • Principales méthodes comptables . . . . . . 17
2.1. Référentiel comptable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.2. évolution en matière de principes comptables. . . . . 17
2.3. Recours à des appréciations
du Management dans l’application
des normes comptables Groupe. . . . . . . . . . . . . . . 19
2.4. Principes comptables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3 • Faits marquants de l’exercice 2016 . . . . . . 34
4 • Notes relatives à l’état du résultat
consolidé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.1. Charges de personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.2. Autres produits d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.3. Résultat opérationnel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
4.4. Calcul de l’EBITDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
4.5. Quote-part du résultat net des participations
mises en équivalence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
4.6. Résultat financier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
4.7. Impôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
5 • Notes relatives à l’état de la situation
financière consolidée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
5.1. Goodwill. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
5.2. Autres immobilisations incorporelles. . . . . . . . . . . 40
5.3. Immobilisations corporelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
5.4. Titres mis en équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
5.5. Actifs financiers courants
et non courants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
5.6. Stocks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
5.7. Créances d’exploitation et diverses. . . . . . . . . . . . 44
5.8. Trésorerie et équivalents de trésorerie. . . . . . . . . . 44
5.9. Capitaux propres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
5.10. Emprunts et dettes financières. . . . . . . . . . . . . . . 45
5.11. Actifs et passifs par catégorie. . . . . . . . . . . . . . . . 48
5.12. Gestion des risques et
instruments financiers dérivés . . . . . . . . . . . . . . .  50
5.13. Provisions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
5.14. Dettes d’exploitation et diverses. . . . . . . . . . . . . . 60
6 • Engagements hors état
de la situation financière
et obligations contractuelles. . . . . . . . . . 61
7 • Litiges. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
8 • Transactions avec les parties liées. . . . . 62
8.1. Transactions avec la SNCF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
8.2. Transactions avec les co-entreprises
et entreprises associées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
8.3. Rémunération des dirigeants clés du Groupe. . . . . 62
9 • Événements postérieurs à la clôture . . 62
10 • Périmètre de consolidation. . . . . . . . . . . . 63
10.1. Filiales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
10.2. Co-entreprises et entreprises associées. . . . . . . 70
Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés. . . . . . . . . . . . . . . . . .  71
Sommaire
11
2. COMPTES CONSOLIDÉS
(1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
(2) Dans le cas d’une position excédentaire de trésorerie, les chiffres sont présentés entre parenthèses.
Chiffres clés du Groupe
A
(en millions d'euros) Note 31/12/2016
31/12/2015
Retraité (1)
Chiffre d'affaires 5 074,9 5 002,5
◗ Chiffre d'affaires France 2 879,3 2 810,3
◗ Chiffre d'affaires International 2 195,6 2 192,1
Chiffre d'affaires net de sous-traitance 4 878,4 4 818,2
EBITDA récurrent 4.4 312,6 296,2
EBITDA 4.4 293,2 274,6
Résultat opérationnel récurrent 4.3 98,5 91,0
Résultat opérationnel avant participations mises en équivalence 52,9 51,4
Résultat opérationnel après participations mises en équivalence 78,5 86,9
Résultat net des activités courantes 39,0 39,2
Résultat net (part du Groupe) 45,0 46,5
Capitaux propres consolidés 962,2 1 024,7
Dont part du Groupe 909,9 972,9
Excédent Brut d'Exploitation 345,0 201,8
Investissements industriels 226,6 237,2
Endettement financier net (Excédent de trésorerie) (2)
870,1 791,3
12
2. COMPTES CONSOLIDÉS
1 • Compte de résultat
états financiers consolidés
B
(en millions d’euros) Note 31/12/2016 31/12/2015
Retraité(1)
Chiffre d'affaires 5 074,9 5 002,5
Autres produits liés à l'activité 15,3 19,3
Produits des activités ordinaires 5 090,2 5 021,7
Sous-traitance (196,5) (184,2)
Achats consommés et charges externes (1 590,3) (1 641,8)
Impôts et taxes (17,0) (17,4)
Charges de personnel, intéressement, participation 4.1 (2 989,0) (2 891,0)
Autres produits opérationnels 4.2 53,2 50,2
Autres charges opérationnelles (25,9) (31,9)
Dotations nettes aux provisions sur actifs courants (0,5) (0,1)
Dotations nettes aux amortissements et autres provisions (232,0) (221,7)
Résultat de cession sur immobilisations récurrent (2,0) 0,9
Quote-part de reprise de subvention 8,4 6,3
Résultat opérationnel récurrent 98,5 91,0
Autres produits non récurrents 4.3 4,4 7,4
Autres charges non récurrentes 4.3 (22,7) (26,0)
Dotation aux amortissements des droits contractuels et autres 4.3 (27,4) (21,0)
Dont dépréciations des autres actifs incorporels et badwill 0,2 5,7
Résultat de cession sur immobilisations non récurrent - -
Résultat opérationnel avant participations mises en équivalence 52,9 51,4
Quote-part du résultat des entreprises associées 25,7 35,6
Résultat opérationnel après participations mises en équivalence 78,5 86,9
Coût endettement financier net 4.6 (18,5) (18,1)
Autres produits financiers 4.6 1,9 7,3
Autres charges financières 4.6 (17,8) (19,0)
Résultat financier (34,4) (29,8)
Résultat net avant impôt 44,1 57,2
Charges d’impôts 4.7 (5,1) (18,0)
Résultat net de l’exercice 39,0 39,2
Résultat net consolidé 39,0 39,2
Part du résultat attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 6,0 7,3
Résultat net (part du groupe) 45,0 46,5
(1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
13
2. COMPTES CONSOLIDÉS
(en millions d’euros) 31/12/2016 31/12/2015
Retraité (1)
Résultat net 39,0 39,2
Gains (pertes) actuariels liés aux régimes de retraites à prestations définies (3,2) (0,8)
Impôts sur écarts actuariels des régimes à prestations définies (1,1) 0,2
Quote-part dans les autres éléments du résultat global non recyclables des entreprises mises en
équivalence - (0,2)
Eléments non recyclables en résultat (4,3) (0,8)
Ecarts de conversion et autres(2)
(38,5) 1,2
Gains (pertes) latents 6,8 0,3
instruments de couverture 8,0 0,3
actifs disponibles à la vente (1,1) -
Impôts sur les éléments recyclables (2,7) (0,1)
Eléments recyclables ultérieurement en compte de résultat (34,4) 1,4
Charges et produits comptabilisés directement en capitaux propres (38,7) 0,6
Résultat global 0,3 39,7
Dont part du Groupe 2,3 47,0
Dont part des participations ne donnant pas le contrôle (2,0) (7,3)
2 • État du résultat global
(1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
(2) Dont essentiellement impact de la baisse de la Livre Sterling pour -36,9 M€ en 2016
14
2. COMPTES CONSOLIDÉS
ACTIF
(en millions d’euros)
Note 31/12/2016 31/12/2015
Retraité(1)
Ecarts d’acquisition 5.1 1 152,9 1 139,6
Autres immobilisations incorporelles 5.2 529,3 533,9
Immobilisations corporelles 5.3 946,4 891,8
Titres mis en équivalence 5.4 58,7 35,1
Actifs financiers non courants 5.5 211,0 171,1
Impôts différés actifs 4.7 89,8 84,6
Actifs non courants 2 988,0 2 856,2
Stocks et encours 5.6 92,1 82,0
Créances d’exploitation 5.7 405,5 426,4
Créances diverses 5.7 347,6 348,8
Actifs financiers courants 5.5 20,4 19,4
Trésorerie et équivalents de trésorerie 5.8 288,4 312,7
Actifs courants 1 154,0 1 189,2
TOTAL ACTIF 4 142,0 4 045,4
passif
(en millions d’euros)
Note 31/12/2016 31/12/2015
Retraité(1)
Capital social 5.9 237,9 237,9
Réserves et primes 5.9 626,9 688,5
Résultat net part du Groupe 5.9 45,0 46,5
Capitaux propres part du groupe 909,9 972,9
Réserves attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle 58,3 59,1
Résultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle (6,0) (7,3)
Capitaux propres 962,2 1 024,7
Provisions pour risques et charges non courantes 5.13 201,0 196,4
Dettes financières non courantes 5.10 969,0 881,1
Impôts différés passifs 4.7 165,0 177,5
Passifs non courants 1 334,919 1 255,1
Provisions pour risques et charges courantes 5.13 52,2 55,6
Dettes financières courantes 5.10 143,4 78,8
Trésorerie passive 5.8 115,8 189,9
Dettes d'exploitation et autres dettes 5.14 1 533,4 1 441,3
Passifs courants 1 844,9 1 765,6
TOTAL PASSIF 4 142,0 4 045,4
3 • État de la situation financière
(1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
(1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
15
2. COMPTES CONSOLIDÉS
(en millions d’euros)
Capitalsocial
Réserves
Ecarts
deconversion
Autresgains
(pertes)
latents,nets
Autresgains(pertes)
latents,nets,non
recycablesenrésultat
Sous-total
Capitauxpropres
SITUATION AU 31 DECEMBRE 2014 237,9 781,3 (9,6) (4,9) (10,4) 756,5 994,4
Attribuable aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. 237,9 761,6 (10,9) (4,9) (10,3) 735,5 973,4
Attribuable aux actionnaires minoritaires des filiales - 19,8 1,3 - (0,1) 21,0 21,0
Dividendes versés aux actionnaires de GROUPE KEOLIS S.A.S. - (50,0) - - - (50,0) (50,0)
Autres variations (y compris effets de l'application d'IFRIC 21) - 2,5 - - - 2,5 2,5
OPERATIONS ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES
DE Groupe Keolis SAS (A) - (47,5) - - - (47,5) (47,5)
Dividendes versés aux actionnaires minoritaires des filiales - (0,8) - - - (0,8) (0,8)
Variation des parts d’intérêts sans prise / perte de contrôle
des filiales - 38,9 - - - 38,9 38,9
OPERATIONS ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES
MINORITAIRES DES FILIALES (B) - 38,1 - - - 38,1 38,1
Résultat net - Retraité(1)
- 39,2 - - - 39,2 39,2
Charges et produits comptabilisés directement en capitaux
propres - - 1,2 0,2 (0,8) 0,5 0,5
Résultat global (C) - 39,2 1,2 0,2 (0,8) 39,7 39,7
VARIATIONS DE LA PERIODE (A+B+C) - 29,8 1,2 0,2 (0,8) 30,3 30,3
Attribuables aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. - (1,1) 1,2 0,2 (0,8) (0,5) (0,5)
Attribuables aux actionnaires minoritaires des filiales - 30,8 - - - 30,8 30,8
SITUATION AU 31 DECEMBRE 2015 - RETRAITÉ(1)
237,9 811,2 (8,4) (4,7) (11,2) 786,8 1 024,7
Attribuable aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. 237,9 760,5 (9,7) (4,7) (11,1) 735,0 972,9
Attribuable aux actionnaires minoritaires des filiales - 50,6 1,3 - (0,1) 51,9 51,9
Dividendes versés aux actionnaires de GROUPE KEOLIS S.A.S. - (30,0) - - - (30,0) (30,0)
Put sur minoritaires LeCab (30,0) (30,0) (30,0)
Autres variations de périmètre - (5,3) - - - (5,3) (5,3)
OPERATIONS ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES
DE Groupe Keolis S.A.S. (A) - (65,3) - - - (65,3) (35,3)
Dividendes distribués aux actionnaires minoritaires des filiales - (2,8) - - - (2,8) (2,8)
Variation des parts d'intérêts sans prise / perte de contrôle
des filiales - 5,3 - - - 5,3 5,3
OPERATIONS ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES
MINORITAIRES DES FILIALES (B) - 2,5 - - - 2,5 2,5
Résultat net - 39,0 - - - 39,0 39,0
Charges et produits comptabilisés directement en capitaux
propres - - (38,5) 4,1 (4,3) (38,7) (38,7)
RESULTAT GLOBAL (C) - 39,0 (38,5) 4,1 (4,3) 0,3 0,3
VARIATIONS DE LA PERIODE (A+B+C) - (23,8) (38,5) 4,1 (4,3) (62,5) (62,5)
Attribuables aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. - (20,3) (42,6) 4,2 (4,3) (63,0) (63,0)
Attribuables aux actionnaires minoritaires des filiales - (3,5) 4,1 (0,1) - 0,5 0,5
SITUATION AU 31 DECEMBRE 2016 237,9 787,3 (46,9) (0,6) (15,5) 724,3 962,2
Attribuable aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. 237,9 740,2 (52,3) (0,5) (15,4) 672,0 909,9
Attribuable aux actionnaires minoritaires des filiales - 47,1 5,4 (0,1) - 52,3 52,3
4 • Tableau de variation des capitaux propres
RÉSERVES ET AUTRES
Éléments Recyclables
(1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
16
2. COMPTES CONSOLIDÉS
(en millions d’euros) Note 31/12/2016 31/12/2015
Retraité(1)
Résultat opérationnel avant participations mises en équivalEnce 4.3 52,9 51,4
Eléments non décaissables 4.4 240,4 223,2
EBITDA 4.4 293,2 274,6
Elimination de provisions sur actifs circulants 0,4 0,1
Variation du BFR 74,0 (25,5)
Impôts payés (22,6) (47,3)
A) Excédent Brut d’Exploitation 345,0 201,8
Investissements industriels (226,6) (237,2)
Cessions des immobilisations corporelles et incorporelles (prix de vente) 22,0 37,3
Subventions d’investissements reçues 10,2 8,1
Variations des actifs financiers de concession (IFRIC 12) (11,5) (14,2)
Investissements financiers (118,4) (133,1)
Cessions d’actifs financiers (1,2) 6,4
Trésorerie sur variations de périmètre 5,7 4,9
B) Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (319,8) (327,8)
Disponible après investissement 25,2 (126,0)
Dividendes versés (33,2) (51,0)
Dividendes reçus 24,9 32,2
Variation des capitaux propres (Autres transactions avec les actionnaires) 6,1 38,7
Nouveaux emprunts 189,4 243,8
Remboursements d’emprunts (130,4) (167,2)
Intérêts reçus 0,8 0,7
Intérêts versés (19,5) (19,1)
Variation des autres dettes financières 0,6 0,2
Autres (11,0) (7,9)
C) Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 27,8 70,4
D) Incidence des variations des cours de devises  (3,2) 1,5
Variation de trésorerie nette (A+B+C+D) 49,8 (54,2)
Trésorerie d’ouverture 5.8 122,8 177,0
Trésorerie de clôture 5.8 172,6 122,8
Variation de trésorerie nette 49,8 (54,2)
5 • Tableau des flux de trésorerie
(1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
17
2. COMPTES CONSOLIDÉS
1 • Information générale
La société GROUPE KEOLIS S.A.S. et ses filiales (« le Groupe ») développent des offres de mobilité sur-mesure, adaptées à chaque
problématique locale : métro automatique, tramway, train, bus, cars, navettes fluviales et maritimes, vélo en libre-service.... Le Groupe
Keolis exporte son savoir-faire en matière de multimodalité dans 16 pays du monde. Il est également n°2 du stationnement en France
grâce à sa filiale EFFIA, et propose des solutions et services de mobilité via sa filiale Kisio.
La société GROUPE KEOLIS S.A.S., société tête du Groupe, est une société par actions simplifiée enregistrée et domiciliée en France,
dont le siège social est situé au 20/22 rue Le Peletier 75320 PARIS Cedex 9.
Les états financiers consolidés de GROUPE KEOLIS S.A.S. clos au 31 décembre 2016 sont arrêtés par le Directoire du 13 février
2017 et présentés au Conseil de Surveillance du 22 février 2017.
Les comptes du Groupe sont intégrés globalement dans ceux de la SNCF.
Les états financiers consolidés sont établis en euro, monnaie fonctionnelle du Groupe, et, sauf indication contraire, présentés en
millions d’euros.
2 • Principales méthodes comptables
2.1. Référentiel comptable
Les états financiers consolidés du Groupe au titre du 31 décembre 2016 sont établis conformément au référentiel IFRS (normes et
interprétations) publié par l’IASB telles qu’adoptées par l’Union Européenne et d’application obligatoire au 1er janvier 2016. Celles-ci
sont disponibles sur le site :
http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm
En l’absence d’instruments d’emprunt ou de capitaux propres négociés sur un marché réglementé, le Groupe a choisi de ne publier
ni les informations relatives au résultat par action (IAS 33), ni les informations relatives aux secteurs opérationnels (IFRS 8).
2.2. Évolution en matière de principes comptables
Application de normes, amendements de normes et d’interprétations d’application obligatoire au 1er janvier 2016
Norme ou interprétation Description résumée
Date d’application
(exercice ouvert à
compter du)
Amendements IFRS 11
« Partenariats »
Les amendements publiés précisent la manière de comptabiliser les
acquisitions d’intérêts dans une entreprise commune dont l’activité
constitue une entreprise au sens d’IFRS 3 (Regroupements
d’entreprises)
IASB : 06/05/2014
UE : 24/11/2015
Groupe : 01/01/2016
Amendements IAS 16 et
IAS 38
« Clarification sur les
méthodes
d’amortissement
acceptables »
L’IASB a précisé qu’on ne peut fonder l’utilisation d’une méthode
d’amortissement sur les revenus : les revenus générés par une activité
qui inclut l’utilisation d’un actif reflètent des facteurs autres que la
consommation des avantages économiques liés à cet actif.
Il est également précisé qu’à de rares exceptions près, la
consommation des avantages économiques liés à un actif incorporel ne
peut se baser sur le revenu.
IASB : 12/05/2014
UE : 02/12/2015
Groupe : 01/01/2016
Notes annexes aux états financiers consolidés
C
18
2. COMPTES CONSOLIDÉS
Norme ou interprétation Description résumée
Date d’application
(exercice ouvert à
compter du)
Amendements
Améliorations des IFRS
2012-2014
Ces amendements viennent en particulier à clarifier les normes :
-	IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente, et activités
abandonnées »
-	IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir »
-	IAS 19 « Avantages au personnel »
-	IAS 34 « Information financière intermédiaire »
IASB : 25/09/2014
UE : 15/12/2015
Groupe : 01/01/2016
Amendements IAS 1
« Initiative concernant les
informations à fournir »
Les amendements à IAS 1 publiés par l’IASB sont destinés à clarifier
l’application de la notion de « matérialité », et celle de la notion de «
jugement professionnel ».
IASB : 18/12/2014
UE : 19/12/2015
Groupe : 01/01/2016
Amendements à IAS 19
« Régimes à prestations
définies, cotisations
versées par les membres
du personnel »
Les amendements limités s’appliquent aux cotisations des membres du
personnel ou des tiers à des régimes à prestations définies. L’objectif
des amendements est de clarifier et simplifier la comptabilisation des
cotisations qui sont indépendantes du nombre d’années de service du
membre du personnel (par exemple, les contributions des membres du
personnel qui sont calculées en fonction d’un pourcentage fixe du
salaire).
IASB : 21/11/2013
UE : 17/12/2014
Groupe : 01/01/2016
Amendements au titre des
Améliorations Annuelles
2010-2012
Ces amendements viennent en particulier à clarifier les normes :
-	IFRS 2 « Paiements à base d’actions »
-	IFRS 3 « Regroupement d’entreprises »
-	IFRS 8 « Secteurs opérationnels »
-	Amendement des bases de conclusion d’IFRS 13 « débiteurs et
créditeurs à court terme »
-	IAS 16 et IAS 38 « Immobilisations corporelles et incorporelles »
-	IAS 24 « Informations relatives aux parties liées »
IASB : 12/12/2013
UE : 17/12/2014
Groupe : 01/01/2016
Il n’y a pas d’impact significatif lié à l’application de ces normes.	
Normes, amendements de normes et interprétations sans application par anticipation
Le Groupe n’applique pas par anticipation les normes et interprétations qu’elles soient ou non adoptées par l’Union Européenne à
compter d’un exercice ouvert postérieurement au 1er janvier 2016.
En particulier, le Groupe n’a pas appliqué à ses comptes consolidés 2016 les normes suivantes :
Norme ou interprétation Description résumée
Date d’application
(exercice ouvert à
compter du)
IFRS 15 : Norme et
clarifications
« Produits des activités
ordinaires tirés de contrats
avec des clients »
Cette nouvelle norme vise à proposer un modèle unique de
reconnaissance du chiffre d’affaires pour tout type de contrat quel que
soit le secteur d’activité. Articulé autour de cinq étapes-clé, le modèle
est fondé sur le transfert du contrôle qui peut être continu ou instantané.
La notion de transfert des risques et avantages n’est plus
prépondérante. Le revenu est reconnu à la fourniture des biens ou
services promis pour le montant de contrepartie attendu en échange.
IASB : norme publiée
le 28/05/2014, clarifiée
le 12/04/2016
UE : homologation de
la norme le
22/09/2016,
homologation des
clarifications en cours
Groupe : 01/01/2018
19
2. COMPTES CONSOLIDÉS
Norme ou interprétation Description résumée
Date d’application
(exercice ouvert à
compter du)
IFRS 9
« Instruments financiers »
L’objectif est de remplacer la norme IAS 39 actuelle sur les instruments
financiers. Les trois thèmes concernés sont la classification et
l’évaluation des instruments financiers, une méthodologie pour les
pertes de valeur des actifs financiers et la comptabilité de couverture.
IASB : 24/07/2014
UE : 22/11/2016
Groupe : 01/01/2018
IFRS 16
« Contrats de location »
Cette nouvelle norme traite de la comptabilisation des contrats de
location et va se substituer à la norme actuelle IAS 17.
Elle consiste à comptabiliser chez les preneurs tous les contrats de
location d’une durée supérieure à 1 an comme des contrats de location-
financement par inscription d’un actif immobilisé (un droit d’utilisation) en
contrepartie d’une dette au passif. La comptabilisation chez le bailleur
reste quant à elle similaire à IAS 17.
IASB : 13/01/2016
UE : Non adoptée
Groupe : en attente
d’adoption
Amendements IAS 12
« Comptabilisation d’actifs
d’impôt différé au titre de
pertes latentes »
Les amendements publiés visent à clarifier les dispositions concernant
la comptabilisation des actifs d’impôts différés relatifs aux instruments
de dette évalués à la juste valeur.
IASB : 19/01/2016
UE : Non adopté
Groupe : en attente
d’adoption
Amendements IAS 7
« Initiative concernant les
informations à fournir »
Il est posé comme principe qu’une entité doit fournir des informations
permettant aux utilisateurs des états financiers d’évaluer les
modifications intervenues dans les passifs inclus dans ses activités de
financement, que ces modifications proviennent ou non des flux de
trésorerie.
IIASB : 29/01/2016
UE : Non adopté
Groupe : en attente
d’adoption
Amendements au titre des
Améliorations Annuelles
2014-2016
Ces amendements viennent en particulier à clarifier les normes :
-	IFRS 1 : suppression des exemptions à court terme pour les nouveaux
adoptants
-	IFRS 12 : clarification du champ d’application des dispositions
relatives aux informations à fournir
-	IAS 28 : évaluation des investissements à la juste valeur par le biais du
résultat net par investissement
IASB : 08/12/2016
UE : Non adopté
Groupe : en attente
d’adoption
Les impacts de l’application de ces nouvelles normes sont en cours d’évaluation.
2.3. Recours à des appréciations du Management dans
l’application des normes comptables Groupe
Pour établir les comptes du Groupe, conformément à la norme
IAS 8 «Méthodes comptables, changements d’estimations
comptables et erreurs», la direction doit effectuer des estima-
tions et formuler des hypothèses, reposant notamment sur des
plans d’actions en cours sur certaines opérations, qui affectent
les montants figurant dans les états financiers. La direction est
amenée à réviser ces estimations en cas de changement dans
les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées ou par suite
de nouvelles informations. La direction est également amenée
à exercer son jugement dans le cadre de l’application des
méthodes comptables. En conséquence, les estimations futures
pourraient évoluer par rapport à celles retenues au 31 décembre
2016.
Les estimations et hypothèses concernent principalement les
durées des relations contractuelles, les tests de dépréciation des
actifs, les impôts différés actifs, les instruments financiers, les
provisions, notamment les provisions pour retraites, les litiges,
les pertes sur contrats déficitaires et la reconnaissance des
produits à recevoir et des pénalités à supporter dans le cadre
des relations contractuelles.
Enfin, en l’absence de normes ou interprétations applicables à
une transaction spécifique, la direction du Groupe fait usage de
jugement pour définir et appliquer les méthodes comptables qui
permettront d’obtenir des informations pertinentes et fiables, de
sorte que les états financiers :
◗ présentent une image fidèle de la situation financière et des flux
de trésorerie du Groupe ;
◗ traduisent la réalité économique des opérations.
20
2. COMPTES CONSOLIDÉS
2.4. Principes comptables
2.4.1. Méthode générale d’évaluation
Les actifs et passifs compris dans les états financiers consolidés
du Groupe sont évalués et comptabilisés selon différentes
conventions d’évaluation autorisées par le référentiel IFRS cor-
respondant principalement au coût historique, à l’exception des
instruments financiers dérivés et des actifs financiers détenus à
des fins de transaction ou classés comme disponibles à la vente,
qui sont évalués à leur juste valeur.
2.4.2. Méthodes de consolidation
Les filiales sont consolidées à compter de la date à laquelle le
contrôle est transféré au Groupe. Elles sont déconsolidées à
compter de la date à laquelle le contrôle cesse d’être exercé.
Les produits et charges des sociétés sont intégrés dans le résul-
tat du Groupe à compter de la date de prise de contrôle et
jusqu’à la date de perte de contrôle.
Filiales consolidées selon la méthode de l’intégration
globale
LesfilialessonttouteslessociétésdanslesquellesleGroupeexerce,
directement ou indirectement, le contrôle exclusif. Les états finan-
ciers consolidés du Groupe incluent les actifs, les passifs, et les
produits et charges de ces sociétés.
CecontrôleexclusifexistedèslorsqueGROUPEKEOLISS.A.S.a
le pouvoir sur l’entité, l’exposition ou les droits à des rendements
variables,etlacapacitéàinfluersurcesrendements.Pourapprécier
cecontrôle,sontprisencomptelesrèglesdegouvernanceétablies
etlesdroitsdétenusparlesautresactionnairesafindes’assurerde
leur caractère purement protectif. L’analyse des droits de vote
potentiels immédiatement exerçables ou convertibles, y compris
ceux détenus par une autre entité, est également effectuée pour
déterminer ceux conférant des droits substantifs pertinents dans
l’analyse du pouvoir, conformément à la norme IFRS 10 « Etats
Financiers Consolidés ».
Les entités structurées faisant l’objet d’un contrôle en substance
par le Groupe sont consolidées.
Entreprisesassociéesetcoentreprisesmisesenéquivalence
Les entités associées dans lesquelles le Groupe exerce une
influence notable sans toutefois exercer un contrôle sont des
entreprises associées. Cette influence notable est présumée à
partir de 20 % des droits de vote.
Selon la méthode de mise en équivalence, les participations dans
les entreprises associées ou coentreprises sont inscrites au bilan
consolidé à leur coût d’acquisition. La part du Groupe dans le
résultat des entreprises associées ou coentreprises est reconnue
danslecomptederésultatalorsquesapartdanslesmouvements
de réserves postérieurs à l’acquisition est reconnue en réserves.
Les mouvements postérieurs à l’acquisition sont portés en ajus-
tement de la valeur de l’investissement. La quote-part du Groupe
dans les pertes enregistrées par une entreprise associée ou une
coentreprise est constatée dans la limite de la valeur comptable
de la participation ainsi que toute quote-part à long terme éven-
tuelle. Les pertes supplémentaires ne font pas l’objet d’une pro-
vision sauf si le Groupe a une obligation légale ou implicite de
soutien envers cette entreprise associée ou coentreprise.
Participations ne donnant pas le contrôle
Uneparticipationnedonnantpaslecontrôleestlapartd’intérêt,dans
unefiliale,quin’estpasattribuabledirectementouindirectementàla
société mère. Les participations ne donnant pas le contrôle sont
comptabilisées à la juste valeur à la date de prise de contrôle.
Clôtures décalées
Pour les sociétés dont la clôture n’est pas au 31 décembre, des
états financiers intermédiaires à cette même date sont établis.
Transactionséliminéesdanslesétatsfinanciersconsolidés
Les opérations entre entreprises consolidées qui ont une inci-
dence sur leur bilan ou leur compte de résultat sont éliminées.
Les pertes réalisées sur des transactions entre sociétés conso-
lidées qui sont indicatives d’une perte de valeur ne sont pas
éliminées. La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » s’applique
aux différences temporaires résultant de l’élimination des profits
et des pertes sur transactions intragroupe.
2.4.3. Conversion des opérations et des états financiers
des sociétés étrangères
Conversion des états financiers des sociétés étrangères
Les comptes des sociétés consolidées étrangères, dont la mon-
naie fonctionnelle n’est pas l’euro qui est la monnaie de présen-
tation, sont convertis comme suit :
◗ les actifs et passifs sont convertis aux derniers cours officiels
de change en vigueur à la date de clôture ;
◗ les produits et charges sont convertis au cours moyen de la
période, sauf fluctuations importantes des cours de change ;
◗ les écarts d’acquisition et les ajustements de juste valeur
reconnus lors de l’acquisition d’entreprises dont la monnaie
fonctionnelle n’est pas l’euro sont considérés comme des
actifs et passifs de ces entreprises : ils sont donc exprimés
dans la monnaie fonctionnelle propre de ces entreprises et
convertis au cours de clôture de chaque période ;
◗ les écarts résultant de ces conversions sont comptabilisés
dans les capitaux propres consolidés au poste « réserves de
conversion ».
Conversion des opérations en devises
Les sociétés du Groupe ont pour monnaie fonctionnelle leur
monnaie locale. Les opérations libellées en monnaies étrangères
sont converties par les filiales dans leur monnaie fonctionnelle
au cours de change en vigueur à la date de la transaction.
21
2. COMPTES CONSOLIDÉS
Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères
sont convertis en euros aux derniers cours officiels de change
en vigueur à la date de clôture. Les différences de change cor-
respondantes sont enregistrées en résultat financier.
2.4.4. Regroupement d’entreprises
Depuis le 1er
janvier 2010, le Groupe applique la norme IFRS 3
Révisée.
Le regroupement d’entreprises s’entend de l’obtention du
contrôle. A la prise de contrôle, l’acquéreur comptabilise à la
juste valeur les actifs acquis et passifs assumés de l’entreprise
acquise et évalue le goodwill ou le profit en résultant.
Les participations ne donnant pas le contrôle sont reconnues
sur option pour chaque regroupement :
◗ soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs
acquis (méthode dite du goodwill partiel) ;
◗ soit à la juste valeur de la participation (méthode dite du good-
will complet).
Les frais d’acquisition sont comptabilisés en charges de l’exer-
cice.
Dans le cas d’une prise de contrôle par étapes, la participation
antérieurement détenue avant prise de contrôle est réévaluée à
sa juste valeur à la date de prise de contrôle et tout profit ou perte
en résultant est comptabilisé au résultat opérationnel après les
résultats de cession d’actifs.
Les engagements liés à des clauses de compléments de prix
sont évalués à leur juste valeur dès la date d’acquisition.
Les ajustements de compléments de prix en trésorerie au cours
du délai d’affectation de douze mois à la date d’acquisition
doivent être analysés afin de déterminer :
◗ si l’ajustement est lié à de nouveaux éléments intervenus
depuis la prise de contrôle : contrepartie en résultat ;
◗ si l‘ajustement résulte de nouvelles informations collectées
permettant d’affiner l’évaluation à la date de prise de contrôle :
contrepartie en goodwill.
La variation ultérieure de la dette correspondant au complément
de prix au-delà du délai d’affectation est comptabilisée en résul-
tat.
Au-delà de la prise de contrôle, les acquisitions/cessions sans
perte de contrôle sont traitées comme des transactions entre
actionnaires et donc comptabilisées directement par capitaux
propres.
2.4.5. Goodwill
Le Goodwill (écart d’acquisition positif) représente l’excédent du
coût d’une acquisition sur la part acquise par le Groupe dans la
juste valeur des actifs acquis et passifs assumés de l’entité
acquise à la date d’acquisition.
Le Goodwill constaté sur une entreprise associée est inclus dans
la valeur de la participation, dans le poste de l’état de la situation
financière « Titres mis en équivalence».
Des corrections ou ajustements peuvent être apportés à la juste
valeur des actifs, passifs et passifs éventuels acquis dans les
douze mois qui suivent l’acquisition pour les informations nou-
velles relatives à des faits et circonstances qui prévalaient à cette
date d’acquisition. Il en résulte alors une correction rétrospective
de l’écart d’acquisition. Au-delà de ce délai, toute modification
des actifs acquis et passifs assumés est comptabilisée via le
compte de résultat.
Si les informations résultent d’évènements intervenus après la
date d’acquisition, elles sont comptabilisées en résultat.
Les Goodwill n’étant pas amortissables, ils font l’objet de tests
de perte de valeur chaque année ou plus fréquemment quand
les évènements ou des changements de circonstance indiquent
la possibilité d’une perte de valeur (cf. 2.4.10).
Les Goodwill sont affectés aux unités génératrices de trésorerie
ou groupes d’unités génératrices de trésorerie susceptibles de
bénéficier des synergies des regroupements effectués selon les
modalités présentées dans la note 2.4.10.
Les badwill (écart d’acquisition négatif) sont comptabilisés au
compte de résultat à la date d’acquisition.
2.4.6. Engagements de rachat de participations
ne donnant pas le contrôle d’une filiale
Les actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par
intégration globale bénéficient de promesses d’achat de leurs
titres octroyées par le Groupe.
Ces engagements d’achat (fermes ou conditionnels) de partici-
pations ne donnant pas le contrôle ne transfèrent pas les risques
et avantages. Ils sont comptabilisés en dettes financières avec
pour contrepartie une réduction de ces résultats attribuables aux
participations ne donnant pas le contrôle.
Lorsque la valeur de l’engagement excède le montant des résul-
tats attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle,
le solde est comptabilisé en capitaux propres, part du Groupe.
A chaque clôture, la juste valeur des engagements d’achat des
participations ne donnant pas le contrôle est revue. La variation
de la dette financière correspondante est enregistrée par contre-
partie des capitaux propres.
Cette disposition s’applique pour les engagements de rachat
des participations ne donnant pas le contrôle émis après la date
d’application d’IFRS 3 révisée, soit le 1er janvier 2010.
Pour ceux émis avant cette date, la variation de valorisation
s’effectue par contrepartie de l’écart d’acquisition associé.
2.4.7. Actifs de concession
Présentation de l’interprétation IFRIC 12
Une convention est incluse dans le champ d’application de
22
2. COMPTES CONSOLIDÉS
l’interprétation IFRIC 12 lorsque les actifs utilisés pour la réali-
sation du service public sont contrôlés par le délégant. Le
contrôle est présumé quand les deux conditions suivantes sont
remplies :
◗ le délégant contrôle ou régule le service public, c’est-à-dire
qu’il contrôle ou régule les services qui doivent être rendus
grâce à l’infrastructure objet de la délégation et détermine à
qui et à quel prix le service doit être rendu ;
◗ et le délégant contrôle l’infrastructure lorsque la convention
arrive à son terme, c’est-à-dire qu’il a le droit de reprendre
l’infrastructure en fin de contrat.
Dans le cadre de ses activités de transports collectifs, le
Groupe est notamment titulaire de contrats de délégation de
service public.
En France, le Groupe exploite des délégations de service public
principalement sous la forme de contrats de type affermage
(gestion de service public) selon lequel l’exploitant est tenu de
gérer et de maintenir en l’état les installations détenues et finan-
cées par les collectivités locales – autorités organisatrices
(A.O.).
En application de l’interprétation IFRIC 12, les infrastructures
utilisées qui sont contrôlées par le délégant ne peuvent pas
dans ce cas être inscrites au bilan du délégataire en tant qu’im-
mobilisation corporelle mais figurent sous la forme d’un actif
incorporel (« modèle incorporel ») et/ou d’un actif financier
(« modèle de l’actif financier ») :
◗ le « modèle incorporel » s’applique lorsque le délégataire
reçoit un droit à facturer les utilisateurs du service public et
supporte ainsi un risque de financement ;
◗ le « modèle actif financier » s’applique lorsque le délégataire
obtient un droit inconditionnel à recevoir de la trésorerie ou
un autre actif financier, soit directement soit indirectement par
l’intermédiaire des garanties données par le délégant sur le
montant des encaissements de la part du service public. La
rémunération est indépendante de la fréquentation de l’infras-
tructure par les usagers.
Dans le cas où le service est rendu grâce à l’utilisation d’infras-
tructures louées à des tiers et contrôlées par le délégant, le
Groupe a considéré dans la valorisation de l’actif IFRIC 12 les
paiements des redevances fixes et variables.
Modèle de l’actif financier
Dans le cadre des services de délégations, l’opérateur dispose
du droit inconditionnel si le délégant lui garantit contractuelle-
ment le paiement :
◗ des montants définis ou déterminés dans le contrat ;
◗ ou de tout manque à gagner – de toute différence entre la
rémunération payée par les utilisateurs pour l’utilisation du
service et les montants définis ou déterminés dans le contrat.
Les actifs financiers résultant de l’application de l’interprétation
IFRIC 12 sont inscrits dans l’état de la situation financière conso-
lidée dans les rubriques « Actifs financiers non courants » détail-
lées dans l’annexe 5.5. Ils sont comptabilisés au coût amorti et
remboursés en fonction des loyers perçus.
Le produit financier calculé sur la base du taux d’intérêt effectif,
équivalent au taux de rentabilité interne du projet, est comptabi-
lisé en produit des activités ordinaires.
Modèle de l’actif incorporel
Le modèle de l’actif incorporel s’applique lorsque l’opérateur est
payé par les utilisateurs ou qu’il ne bénéficie d’aucune garantie
contractuelle du délégant sur le montant à recouvrer. L’actif
incorporel correspond au droit accordé par le délégant à l’opé-
rateur de facturer les utilisateurs du service public.
Les actifs incorporels résultant de l’application de l’interprétation
IFRIC 12 sont inscrits dans l’état de la situation financière conso-
lidée dans la rubrique « Autres immobilisations incorporelles »
détaillée dans l’annexe 5.2. Ces actifs sont amortis générale-
ment de façon linéaire sur la durée du contrat.
Dans le cadre du modèle de l’actif incorporel, le produit des
activités ordinaires comprend :
◗ le chiffre d’affaires à l’avancement des biens ou infrastructures
en cours de construction ;
◗ la rémunération relative à la prestation de services.
Modèle mixte ou bifurcation
L’application du modèle de l’actif financier ou de l’actif incorpo-
rel repose sur l’existence de garanties de paiements accordées
par le délégant.
Néanmoins, certains contrats peuvent comprendre un engage-
ment de paiement du délégant couvrant partiellement l’investis-
sement, le solde étant couvert via les redevances facturées aux
usagers.
Dans ce cas, le montant garanti de l’investissement par le délé-
gant est comptabilisé selon le modèle de l’actif financier et le
solde selon le modèle de l’actif incorporel.
2.4.8. Actifs incorporels hors Goodwill
Les actifs incorporels figurent dans l’état de la situation financière
à leur coût d’acquisition net du cumul des amortissements et des
pertes de valeur.
Ils concernent principalement les brevets, licences, marques,
droits contractuels, actifs de retraite, logiciels et actifs incorporels
de délégation issus de l’application d’IFRIC 12.
Dans le cadre de l’attribution des contrats, le Groupe active les
coûts répondant aux critères d’identification, engagés entre la
23
2. COMPTES CONSOLIDÉS
date d’attribution du marché et la date de démarrage effectif de
l’exploitation.
DanslecadredesacquisitionseffectuéesparleGroupe,larelation
contractuelle entre la société acquise et son client (l’autorité orga-
nisatrice) est valorisée à sa juste valeur et comptabilisée distincte-
ment de l’écart d’acquisition en tant que droit contractuel, celle-ci
répondant aux critères d’identification prévus par IAS 38 et IFRS
3 révisée.
Lorsque leur durée d’utilité est définie, les actifs incorporels sont
amortis selon la méthode linéaire sur des périodes qui corres-
pondent à leur durée d’utilisation prévue. Le mode d’amortisse-
ment et les durées d’utilité sont revus au moins à chaque exercice
et révisés le cas échéant. Les durées d’utilité estimées sont les
suivantes :
◗ marques : sur une durée comprise entre 5 et 15 ans ;
◗ droits contractuels : sur une durée de deux à vingt ans, corres-
pondantàleurduréed’utilitéestiméeprenantencompteuntaux
derenouvellementdescontratslorsqueleGroupebénéficied’un
historique de renouvellement fort sur l’Unité Génératrice de
Trésorerie (UGT) concernée ;
◗ logiciels : sur une durée de un à cinq ans ;
◗ actifs de délégation amortis sur la durée du contrat (cf. 2.4.7).
2.4.9. Actifs corporels
Les dépenses d’immobilisations corporelles du Groupe sont
comptabilisées en tant qu’actif à leur coût d’acquisition
lorsqu’elles satisfont aux critères suivants :
◗ il est probable que les avantages économiques futurs associés
à cet actif iront au Groupe ;
◗ le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.
Les immobilisations corporelles figurent dans l’état de la situation
financière à leur coût diminué du cumul des amortissements et
du cumul des pertes de valeur. Le coût d’une immobilisation
comprend son coût d’achat ou de production ainsi que tous les
coûts directement attribuables à sa mise en état d’utilisation.
Les immobilisations corporelles cessent d’être comptabilisées
à l’actif lors de leur sortie (cession ou mise hors service) ou quand
aucun avantage économique futur n’est attendu de leur utilisa-
tion ou de leur sortie. Tout gain ou perte résultant de la sortie de
l’état de la situation financière d’un actif (calculé sur la différence
entre le produit net de cession et la valeur comptable de cet actif)
est inclus dans le compte de résultat de l’exercice de sa sortie.
Compte tenu de la nature de l’activité du Groupe, il n’est pas
dans la vocation des différentes filiales de détenir des actifs
immobiliers de placement.
Dépenses ultérieures
Les dépenses ultérieures encourues pour le remplacement
d’une immobilisation corporelle sont inscrites en immobilisations
corporelles uniquement si elles respectent les critères généraux
mentionnés ci-dessus et constituent des composants.
Dans le cas contraire, ces dépenses sont comptabilisées dans
le compte de résultat lorsqu’elles sont encourues.
Du fait de son activité de transport collectif de voyageurs, le
Groupe engage des dépenses de gros entretien et grandes
révisions pluriannuelles sur son parc « light rail » (métro, tramway)
et ferroviaire. Ces dépenses sont immobilisées sous la forme
d’un composant révision, qui est ensuite amorti. Par ailleurs, les
dépenses qui constituent des remises à niveau ou des accrois-
sements exigés du potentiel productif, et les modifications
apportant de nouvelles fonctionnalités ou des allongements de
durée de vie, sont des apports du délégataire immobilisables.
Amortissements
Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité des actifs sont
revues et, le cas échéant, ajustées annuellement ou dès lors
que surviennent des modifications durables des conditions
d’exploitation.
A ce jour les valeurs résiduelles sont considérées comme non
significatives à la fin de la durée d’utilité.
Les terrains ne sont pas amortis. Les autres immobilisations
corporelles sont amorties selon la méthode linéaire. Les durées
d’utilité estimées sont les suivantes :
Constructions 15 - 20 ans
Matériels et outillages 5 - 10 ans
Mobilier et matériel de bureau 5 - 10 ans
Matériel automobile :
	Automobiles 5 ans
	 Autocars et Autobus 10 - 15 ans
	 Matériel ferroviaire 15 - 30 ans
Contrats de location
Dans le cadre de ses différentes activités, le Groupe utilise des
actifs mis à sa disposition en vertu des contrats de location.
Ces contrats de locations font l’objet d’une analyse au regard
des situations décrites et indicateurs fournis dans IAS 17 afin de
déterminer s’il s’agit de contrats de location simple ou de
contrats de location-financement.
Les contrats de location-financement sont des contrats qui
transfèrent la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif
24
2. COMPTES CONSOLIDÉS
considéré au preneur. Tous les contrats de location qui ne cor-
respondent pas à la définition d’un contrat de location-finance-
ment sont classés en tant que contrats de location simple.
Les principaux indicateurs examinés par le Groupe afin d’appré-
cier si un contrat de location transfère la quasi-totalité des
risques et avantages sont les suivants : existence d’une clause
de transfert automatique ou d’option de transfert de propriété,
conditions d’exercice de cette clause, comparaison entre la
durée du contrat et la durée de vie estimée du bien, spécificité
de l’actif utilisé et comparaison de la valeur actualisée des paie-
ments minimaux au titre du contrat avec la juste valeur du bien.
Comptabilisation des contrats de location-financement
Lors de la comptabilisation initiale, les actifs utilisés dans le cadre
de location-financement sont comptabilisés en immobilisations
corporelles avec pour contrepartie une dette financière. L’actif
est comptabilisé à la juste valeur de l’actif loué à la date de
commencement du contrat ou, si celle-ci est inférieure, à la
valeur actualisée des paiements minimaux.
Comptabilisation des contrats de location simple
Les paiements au titre des contrats de location simple sont
comptabilisés en charges au compte de résultat.
Subventions d’investissement publiques
Les subventions publiques qui couvrent partiellement ou tota-
lement le coût d’une immobilisation sont comptabilisées au
passif en « Dettes d’exploitations et autres dettes » et reprises
dans le compte de résultat de manière systématique sur la
durée d’utilité des immobilisations concernées.
2.4.10. Perte de valeur des éléments de l’actif immobilisé
et des actifs non financiers
Un test de perte de valeur est réalisé annuellement et plus fré-
quemment en cas d’indices de perte de valeur, pour les écarts
d’acquisition et les autres actifs incorporels à durée de vie indé-
finie, donc non amortissables.
Pour les immobilisations corporelles et les immobilisations
incorporelles dont la durée d’utilité est définie, et qui font donc
l’objet d’un amortissement, un test de perte de valeur n’est
réalisé qu’en cas d’indices de pertes de valeur.
Les Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) correspondent au
plus petit groupe d’actifs générant des flux de trésorerie large-
ment indépendants d’autres groupes d’actifs. Elles corres-
pondent aux activités en France et principalement par pays à
l’étranger.
Pour la réalisation de ces tests, les actifs testés sont regroupés
parUGTconformémentauxdispositionsd’IAS36«Dépréciation
d’actifs ».
Par ces tests, la valeur nette comptable des actifs est comparée
à leur valeur recouvrable, celle-ci étant égale à la plus élevée de
la juste valeur diminuée des coûts de vente potentiels ou de la
valeur d’utilité. En l’absence de juste valeur observable sur un
marché organisé, la valeur recouvrable des unités génératrices
de trésorerie est déterminée sur la base de leur valeur d’utilité.
La valeur comptable de chaque groupe d’actifs testé fait l’objet
d’une comparaison avec sa valeur d’utilité définie comme égale
à la somme des flux de trésorerie nets, issus des dernières
prévisions pour chacun des groupes d’UGT élaborés selon les
principales hypothèses et modalités suivantes :
◗ budgets et plan à moyen terme sur un horizon de 5 ans établis
par la Direction sur la base d’hypothèses de croissance et de
rentabilité tenant compte des performances passées, de
l’évolution prévisible de l’environnement économique et du
développement attendu des marchés ;
◗ extrapolation du flux net de la dernière année ou de la
moyenne des flux constatés sur les 5 dernières années par
application d’hypothèses de croissance précisées dans la
note 5.1 ;
◗ actualisation des flux prévisionnels ressortant de ces plans à
un taux déterminé à partir du coût moyen pondéré du capital
(CMPC) du Groupe.
Une perte de valeur est comptabilisée dans le compte de résul-
tat, en autres charges non récurrentes, si la valeur comptable
d’une UGT ou d’un groupe d’UGT est supérieure à sa valeur
recouvrable. La perte de valeur est en premier lieu affectée à
l’écart d’acquisition alloué à l’UGT ou aux groupes d’UGT
testés, puis aux autres actifs de l’UGT ou du groupe d’UGT au
prorata de leur valeur comptable.
Cette répartition ne doit pas avoir pour effet de ramener la valeur
comptable d’un actif individuel en dessous de sa juste valeur,
de sa valeur d’utilité ou de zéro.
Les éventuelles pertes de valeur affectées à un écart d’acqui-
sition ne sont pas réversibles, contrairement aux pertes de
valeur des autres actifs corporels et incorporels.
En cas de reprise de pertes de valeur, la valeur comptable de
l’actif est plafonnée à la valeur comptable, nette des amortisse-
ments sans prise en compte d’aucune perte de valeur comp-
tabilisée au cours des exercices antérieurs. Après la
comptabilisation d’une perte de valeur ou d’une reprise de perte
de valeur, la dotation aux amortissements est ajustée pour les
périodes futures afin que la valeur comptable révisée de l’actif,
diminuée de sa valeur résiduelle éventuelle, soit répartie de
façon systématique sur la durée d’utilité restant à courir.
25
2. COMPTES CONSOLIDÉS
2.4.11. Actifs financiers
Les achats et ventes d’actifs financiers sont comptabilisés à la
date de transaction, date à laquelle le Groupe est engagé dans
l’achat ou la vente d’actif. Lors de la comptabilisation initiale, les
actifs financiers sont inscrits dans l’état de la situation financière à
leur juste valeur augmentée des coûts de transaction directement
attribuables à l’acquisition ou à l’émission de l’actif (sauf pour la
catégorie des actifs financiers évalués à leur juste valeur pour
lesquels ces coûts sont comptabilisés au compte de résultat).
Les actifs financiers sont décomptabilisés de l’état de la situation
financière dès lors que les droits aux flux futurs de trésorerie ont
expiré ou ont été transférés à un tiers et que le Groupe a transféré
la quasi-totalité des risques et avantages ou le contrôle de ces
actifs. Les actifsfinanciersdont la maturité (oula détentionprévue)
est supérieure à un an sont classés dans la rubrique « Actifs finan-
ciers non courants ».
A la date de comptabilisation initiale, le Groupe détermine en
fonctiondelafinalitédel’acquisitionlaclassificationdel’actiffinan-
cier dans l’une des catégories comptables prévues par la norme
IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ».
Le Groupe n’utilise pas la catégorie des placements détenus
jusqu’à leur échéance.
Actifs financiers évalués en juste valeur par le biais du
résultat
Il s’agit des actifs financiers détenus à des fins de transaction, que
le Groupe a, dès l’origine, l’intention de revendre à court terme.
Lesinstrumentsfinanciersdérivéssontégalementclasséscomme
détenus à des fins de transaction à moins d’être des instruments
de couverture désignés et efficaces. Ils sont évalués à la juste
valeur et leurs variations de juste valeur ultérieures sont compta-
bilisées dans le compte de résultat.
Prêts et créances
Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés avec
des paiements fixes ou déterminables non cotés sur un marché
réglementé. Ces actifs sont comptabilisés à leur juste valeur
augmentée des coûts de transaction directement attribuables
et sont ensuite évalués à leur coût amorti selon la méthode du
taux d’intérêt effectif. Une perte de valeur est comptabilisée dès
lors que la valeur de recouvrement estimée est inférieure à la
valeur comptable.
Cette catégorie inclut les créances d’exploitation, les dépôts et
cautionnements, les prêts, ainsi que les actifs financiers de
concession.
Actifs financiers disponibles à la vente
Il s’agit des actifs financiers non-dérivés qui sont désignés
comme étant disponibles à la vente ou n’appartenant pas aux
autres catégories. Ils sont évalués dans l’état de la situation
financière à leur juste valeur, les variations de valeur sont enre-
gistrées en capitaux propres. Lorsque les actifs financiers dis-
ponibles à la vente sont vendus ou qu’il existe une indication
objective de la dépréciation de ces actifs, et que la perte est
considérée comme définitive, les variations de juste valeur
comptabilisées directement en capitaux propres sont transfé-
rées dans le compte de résultat.
La juste valeur correspond, pour les titres cotés, à un prix de
marché et, pour les titres non cotés, à une référence à des tran-
sactions récentes, dans des conditions de concurrence normale
entre parties informées et consentantes, ou à une évaluation
technique reposant sur des indications fiables et objectives avec
les autres estimations utilisées par les autres intervenants sur le
marché ou à l’analyse des flux de trésorerie actualisés. Toutefois,
lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeur
d’un titre, ce dernier est conservé au coût historique.
Cette catégorie comprend principalement les titres de participa-
tions non consolidées.
Dépréciation des actifs financiers
Une perte de valeur est constatée sur un actif ou un groupe d’ac-
tifs financiers s’il existe une indication objective de la dépréciation,
résultantd’unouplusieursévénementsintervenusaprèslacomp-
tabilisation initiale de l’actif et que cet événement générateur de
pertes a un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de
l’actif financier ou du groupe d’actifs financiers, et si la valeur
comptable est supérieure à sa valeur recouvrable estimée.
2.4.12. Stocks
Les stocks comprennent essentiellement les matières consom-
mables, les marchandises ou fournitures diverses utilisées pour
l’entretienetlaréparationdesvéhiculesoubiendestinéesàlarevente.
Ces stocks sont valorisés au coût d’achat. Une dépréciation est
comptabilisée pour ramener le coût d’achat (déterminé suivant la
méthode du « Coût Moyen Pondéré » (CMP) ou du « Premier entré
- Premier sorti » (PEPS)) à la valeur nette de réalisation si elle est infé-
rieure.ConformémentàlanormeIAS2,lavaleurnettederéalisation
estleprixdeventeestimédanslecoursnormaldel’activité,diminué
des coûts estimés pour l’achèvement et la réalisation de la vente.
2.4.13. Créances clients et autres débiteurs
Les créances clients et autres débiteurs sont comptabilisés ini-
tialement à leur juste valeur, qui dans la plupart des cas, corres-
pond à leur valeur nominale compte tenu des échéances de
paiement qui sont généralement courtes. La valeur comptable
est ultérieurement évaluée si requis au coût amorti selon la
méthode du taux d’intérêt effectif, éventuellement diminué des
dépréciations pour pertes de valeur.
26
2. COMPTES CONSOLIDÉS
S’il y a une indication objective de dépréciation ou s’il existe un
risque que le Groupe ne puisse pas collecter tous les montants
contractuels (principal plus intérêts) aux dates fixées dans
l’échéancier contractuel, une perte de valeur est comptabilisée
dans le compte de résultat. Cette dépréciation est égale à la
différence entre la valeur comptable et les flux actualisés de
trésorerie futurs estimés recouvrables, actualisés au taux d’inté-
rêt effectif à l’origine.
2.4.14. Trésorerie et équivalents de trésorerie
Cette rubrique comprend les fonds en caisse, les dépôts à vue
ainsi que les autres placements à court terme et instruments
liquides facilement convertibles dont le risque de changement
de valeur est négligeable, et dont la maturité est à moins de trois
mois à la date d’acquisition.
2.4.15. Impôt sur le résultat
La société GROUPE KEOLIS S.A.S., société mère du groupe
fiscal, a opté pour le régime de l’intégration fiscale, en France.
D’autres régimes d’intégration fiscale existent également à l’inter-
national.L’effetdecesrégimesestreconnuaucomptederésultat.
La plupart des sociétés françaises soumises à l’impôt sur les
sociétés et détenues au moins à 95 % font partie du groupe fiscal
dont la société GROUPE KEOLIS S.A.S. est la mère intégrante.
La charge ou le produit d’impôt sur le résultat comprend la charge
(le produit) d’impôt exigible et la charge (le produit) d’impôt différé.
L’impôt est comptabilisé en résultat sauf s’il se rattache à des
élémentsquisontcomptabilisésdirectementencapitauxpropres ;
auquel cas il est comptabilisé en capitaux propres.
L’impôt exigible est le montant estimé de l’impôt dû au titre du
bénéfice imposable de la période. Il inclut également les ajuste-
ments du montant de l’impôt exigible au titre des périodes précé-
dentes.
Les impôts différés sont calculés par entité selon l’approche bilan-
cielle, sur les différences temporaires entre la valeur comptable
des actifs et passifs et leur base fiscale, y compris les biens dont
le Groupe a la disposition dans le cadre de locations financières.
L’évaluation des actifs et passifs d’impôts différés repose sur la
façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur
comptable des actifs et passifs, en utilisant, selon la méthode du
report variable, les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi
adoptés à la date de clôture. Un actif d’impôt différé n’est comp-
tabilisé ou maintenu à l’actif que dans la mesure où il est probable
que le Groupe disposera de bénéfices futurs imposables sur
lesquels la différence temporaire déductible relative qui en est à
l’origine pourra être imputée.
Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés.
Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés au niveau
de chaque entité fiscale lorsque l’entité réalise l’actif et règle le
passif sur la même échéance, conformément au respect des
conditions suivantes :
◗ droit juridiquement exécutoire de compenser ;
◗ intention de régler ;
◗ calendrier de paiement.
Les passifs d’impôt différé sont comptabilisés pour toutes les
différences temporaires imposables, à l’exception de certaines
différences entre la quote-part du Groupe dans les actifs nets des
filiales, coentreprises et entreprises associées et leurs valeurs
fiscales. Cette exception s’applique, en particulier, à des résultats
de filiales non encore distribués dans l’hypothèse où leur distribu-
tion aux actionnaires générerait une taxation : dès lors que le
Groupe a décidé de ne pas distribuer dans un avenir prévisible les
profits conservés par la filiale, aucun impôt différé passif n’est
comptabilisé.
2.4.16. Emprunts et dettes financières
Tous les emprunts sont initialement enregistrés à la juste valeur
minorée des coûts liés à l’emprunt puis, au coût amorti, en utili-
sant la méthode du taux d’intérêt effectif, la différence entre le
coût et la valeur de remboursement étant comptabilisée dans le
compte de résultat sur la durée des emprunts.
Le taux d’intérêt effectif correspond au taux qui permet d’obte-
nir la valeur comptable d’un emprunt à l’origine en actualisant
les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur sa
durée de vie. La valeur comptable de l’emprunt à l’origine inclut
les coûts de transactions de l’opération ainsi que toutes les
primes d’émissions éventuelles.
A l’extinction anticipée de la dette, les coûts non amortis sont
comptabilisés en charges.
2.4.17. Instruments financiers dérivés
Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour gérer
les expositions aux risques de marchés financiers résultant de
ses activités opérationnelles, financières et d’investissement :
◗ Risque de taux d’intérêts ;
◗ Risque de change ;
◗ Risque de matières premières.
Les instruments financiers dérivés sont évalués et comptabilisés
au bilan à leur juste valeur, à la date de mise en place puis à
chaque date d’arrêté comptable.
Les justes valeurs sont calculées en utilisant les méthodes stan-
dard de valorisation et sur la base des conditions de marché
« mid-market » communément utilisées sur les marchés. Les
données de marché utilisées sont de niveau 2 au sens de la
norme IFRS 13.
27
2. COMPTES CONSOLIDÉS
Le traitement des gains et pertes de réévaluation de juste valeur
dépend de la désignation ou non de l’instrument dérivé en tant
qu’instrument de couverture et de la nature de l’élément couvert.
Les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés
non éligibles à la comptabilité de couverture sont enregistrées
en résultat financier.
Certains instruments financiers dérivés sont éligibles à l’une des
trois catégories de comptabilité de couverture définies par la
norme IAS 39 :
◗ Couverture de juste valeur ;
◗ Couverture de flux de trésorerie ;
◗ Couverture d’investissement net.
Ils sont comptabilisés conformément aux règles de la compta-
bilité de couverture.
Les critères permettant d’appliquer la comptabilité de couverture
sont principalement :
◗ une documentation générale de couverture qui décrit l’expo-
sition du Groupe aux différents risques financiers et sa stratégie
de couverture ;
◗ une relation de couverture clairement établie à la date de mise
en place de chaque instrument financier dérivé ;
◗ une efficacité de la relation de couverture démontrée de façon
prospective à la mise en place et rétrospective à chaque arrêté
comptable par le biais de tests d’efficacité. Cette efficacité doit
être mesurée de façon fiable et comprise entre 80 % et 125  %.
Les instruments financiers dérivés de taux, de change et de
matières premières sont traités avec des contreparties bancaires
de première catégorie, en accord avec la politique de gestion du
risque de contrepartie du Groupe. En conséquence, le risque de
contrepartie peut être considéré comme négligeable.
Risques de taux d’intérêt sur son endettement à taux
variable
L’exposition du Groupe au risque de taux d’intérêt provient de
son endettement financier. Le Groupe couvre ce risque en utili-
sant des instruments financiers dérivés.
L’objectif de gestion est de protéger le résultat financier du
Groupe contre la hausse des taux tout en bénéficiant au maxi-
mum de la baisse des taux.
La politique de couverture du risque de taux d’intérêt mise en
place consiste à privilégier les instruments financiers dérivés à
taux fixe. L’horizon de gestion retenu est généralement de 5 ans
glissants mais peut toutefois aller au-delà si le besoin de couver-
ture le requiert.
Les instruments financiers dérivés utilisés par le Groupe sont
standards, liquides et disponibles sur les marchés :
◗ swaps ;
◗ achats de caps ;
◗ ventes de caps pour dénouer un cap existant ou pour réaliser
un cap spread ;
◗ ventes de floors, dans la mesure où elles sont associées à des
achats de caps pour constituer des tunnels symétriques ou
asymétriques ;
◗ achats de floors, notamment pour racheter des floors consti-
tuant les parts asymétriques des tunnels ;
◗ achats de swaptions ;
◗ ventes de swaptions, dans la mesure où elles sont associées
à des achats pour constituer des tunnels de swaptions.
Les instruments financiers dérivés éligibles à la comptabilité de
couverture sont comptabilisés en couverture de flux de trésore-
rie. Les instruments financiers dérivés non éligibles sont comp-
tabilisés en transaction.
Les variations de valeur intrinsèque des instruments financiers
dérivés comptabilisés en couverture de flux de trésorerie sont
intégralement comptabilisées en capitaux propres (réserves
recyclables). Les autres éléments sont comptabilisés en résultat
financier :
◗ variations de juste valeur des instruments financiers dérivés non
éligibles à la comptabilité de couverture (par exemple, la part
asymétrique des tunnels) ;
◗ variations de valeur temps de tous les instruments financiers
dérivés ;
◗ primes d’options.
Risques de change
Le Groupe met en place des prêts ou emprunts intra-groupe
libellésendevisesétrangèresetenregistrésencomptes courants.
Afin de couvrir le risque de change qui en résulte, le Groupe utilise
des instruments financiers dérivés qui lui permettent de figer les
cours de change des prêts ou emprunts intra-groupe.
LeGrouperéaliseégalementdesinvestissementsnets endevises
au capital de filiales étrangères. Afin de gérer le risque de change
induit par ces investissements, le Groupe utilise des instruments
financiers dérivés pour des montants limités. L’objectif de gestion
est de protéger la valeur au bilan de ces investissements en
devises. La politique de couverture du risque de change mise en
œuvre pour atteindre cet objectif consiste à préserver le cours de
change de référence défini pour l’année.
Les instruments financiers dérivés utilisés par le Groupe sont
standards, liquides et disponibles sur les marchés :
◗ achats et ventes à terme ;
◗ swaps de change ;
◗ achats d’options ;
◗ ventes d’options associées à des achats d’options pour consti-
tuer des tunnels symétriques ou asymétriques.
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Rapport financier Groupe Keolis S.A.S. 2016

  • 2. Sommaire 1. Rapport de gestion ....................................... 3 Rapport de gestion du Président du Directoire sur les comptes consolidés et sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2016 ..................... 4 2. Comptes consolidés ................................. 10 Chiffres clés du Groupe.................................................. 11 États financiers consolidés............................................ 12 Notes annexes aux états financiers consolidés.......................................................................... 17 Rapport des Commissaires aux Comptes................ 71 3. Etats financiers de Gestion non audités .......................................................... 72 Chiffres clés....................................................................... 73 Compte de Résultats...................................................... 74 État de la situation financière........................................ 75 Tableau des flux de trésorerie....................................... 76 4. Comptes annuels .......................................... 78 États financiers au 31 décembre 2016 ..................... 79 Annexe aux comptes annuels ..................................... 83 Rapport des Commissaires aux Comptes................ 92
  • 3. 3 1. Rapport de gestion A Rapport de gestion du Président du Directoire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1 • ACTIVITÉ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1.1. Les faits marquants de l’exercice. . . . . . . . . . . . . . . . . 4 2 • COMMENTAIRES SUR LES COMPTES ET LES RÉSULTATS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.1. Comptes consolidés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.2. Comptes sociaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.3. Filiales et participations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.4. Franchissements de seuils et prises de contrôle. . 6 2.5. Activités en matière de recherche et de developpement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2.6. Informations sur les délais de paiement des fournisseurs. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 2.7. Information sur les établissements secondaires. . 7 2.8. Information sur les prêts interentreprises. . . . . . . . 7 3 • ÉVOLUTION PRÉVISIBLE ET PERSPECTIVES D’AVENIR. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 4 • ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS SURVENUS DEPUIS LA CLOTURE DE L’EXERCICE. . . . . . . . . . . 8 5 • GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE . . . . . . . . . . . . . . 8 5.1. Composition du Conseil de Surveillance. . . . . . . . . 8 5.2. Comités internes du Conseil de Surveillance. . . . . 8 5.3. Comité exécutif Groupe. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 5.4. Capital et actionnariat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 6 • PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS SOUMISES AU VOTE DES ASSOCIÉS. . . . . . . . . . . . 9 6.1. Proposition d’affectation du résultat. . . . . . . . . . . . . 9 6.2. Conventions visées à l’article L 227-10 du Code de commerce. . . . . . . . . . . . . . . . 9 6.3. Démissions d’un commissaire aux comptes titulaire et d’un commissaire aux comptes suppléant. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Sommaire
  • 4. Rapport de gestion du Président du Directoire sur les comptes consolidés et sociaux de l’exercice clos le 31 décembre 2016 à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle du 18 avril 2017A 4 1. rapport de gestion Mesdames, Messieurs, Nous avons l’honneur de soumettre à votre approbation, confor- mément aux dispositions légales, réglementaires et statutaires, les comptesconsolidésetlescomptesannuelsdel’exerciceclosle31 décembre 2016 et de vous rendre compte de l’activité de notre Société et de ses filiales durant cet exercice. VosCommissairesauxcomptesvousdonnerontparailleurslecture de leurs rapports. Le présent rapport reprend les différentes informations telles que prévues par la réglementation, ainsi que des informations sur le gouvernement d’entreprise. 1 • ACTIVITÉ 1.1. Les faits marquants de l’exercice Activité commerciale et développement France ◗ La liaison entre Paris et ses aéroports « Le Bus Direct - Paris Aéroport » a été lancée en mai 2016. Celle-ci se substitue aux Cars Air France, exploités par Aerolis depuis 2008. ◗ Le contrat de Lens a été perdu en septembre (effectif au 1er janvier 2017). Keolis l’opérait depuis 2002. Le Syndicat Mixte des Transports d’Artois-Gohelle a décidé de confier la gestion du réseau Tadao à Transdev à compter du 1er janvier 2017. ◗ Le contrat de Lyon (TCL) a été renouvelé en octobre et a pris effet le 1er janvier 2017 pour une durée de 6 ans. Premier contrat en termes de chiffre d’affaires, de fréquentation et vitrine de l’expertise multimodale du Groupe Keolis, ce nouveau contrat a débuté le 1er janvier, pour une durée de 6 ans, et générera un chiffre d’affaires total de 2,2 milliards d’euros. ◗ Sont à noter aussi les pertes, à compter du 1er janvier 2017, du réseau urbain d’Alençon en DR Nord-Ouest et de la ligne Mobilien Torcy-Créteil en Ile-de-France. ◗ Le téléphérique urbain de Brest a été inauguré en novembre. Celui-ci permet de traverser la Penfeld, fleuve qui sépare la ville en deux, grâce à deux nacelles de 13m² pouvant transporter près de 1 850 personnes par jour. ◗ A Laval, le contrat de Keolis (Tul) a été reconduit pour 6 ans. De nouvelles lignes ont été annoncées à l’occasion du renouvel- lement de la délégation de service public. Les vélos en libre- service deviendront électriques. ◗ À Dijon, la nouvelle DSP a été attribuée à Keolis en décembre. Cette future DSP intègre les bus, tramways, services PMR, parkings, stationnement en voirie, vélos en libre-service et en location longue durée, fourrière automobile et vélo. Elle devient ainsi le premier contrat de mobilité globale français. Ce contrat, mobilisant les équipes de Keolis, d’EFFIA Stationnement et de Cykleo, a débuté en janvier 2017, pour une durée de 6 ans. ◗ L’appel d’offres de Côte Basque-Adour a été gagné en décembre. La reprise du réseau est confirmée à compter d’avril 2017 pour une durée de 6 ans et 9 mois. En partenariat avec Navya, le Groupe a également lancé en septembre la première desserte de transport public par véhi- cules 100% autonomes sans conducteur : Navly. Deux navettes électriques pouvant accueillir jusqu’à 15 personnes circuleront pendant une année d’expérimentation dans l’éco-quartier Confluence à Lyon. International ◗ Au Royaume-Uni, La franchise anglaise TPE a pris fin en mars. ◗ En Allemagne, les Autorités Organisatrices de la région métro- politaine Rhein-Ruhr (VRR et NWL) ont choisi Keolis en juillet pour l’exploitation du réseau de trains de banlieue qui dessert les 11 millions d’habitants de ce territoire situé autour de Dortmund. Ce contrat démarrera en décembre 2019 et durera 12 ans. ◗ Aux Pays-Bas, Syntus, la filiale néerlandaise de Keolis, a gagné en septembre l’exploitation pendant dix ans des bus d’Almere, la 7ème ville du pays. Cela fait suite à un autre gain de contrat de bus, dans la province d’Utrecht, au centre du pays, et au gain d’un contrat ferroviaire dans la région de Zwolle-Enschede- Kampen. Keolis et sa filiale Syntus ont également lancé Keobike, un nouveau service de location de vélos en libre-ser- vice déployé dans 24 communes du pays. ◗ En Norvège, Skyss, l’Autorité Organisatrice de Bergen, a reconduit le contrat de Keolis pour l’exploitation de « Bybanen », le réseau de tramway de la ville. Cette prolongation d’un an prendra effet en juillet 2018. ◗ En Australie, Keolis Downer a remporté en décembre l’exploi- tation et la maintenance du nouveau réseau de transport public intégré de Newcastle. Le contrat débutera en juillet 2017 pour une durée de dix ans. C’est la première fois en Australie qu’un contrat de transport multimodal est délégué à un opérateur privé. Keolis Downer gérera l’exploitation et la maintenance de l’ensemble du réseau de transport comprenant des bus, des ferries et le futur réseau de tramway de la ville, prévu à horizon 2019. Keolis Downer a aussi été choisi pour exploiter l’exten- sion du tram de Gold Coast (7,3km). ◗ En Chine, le métro de Shanghai a choisi en avril la joint-venture Shenkai (composée de Shanghai Shentong Consulting à 51% et Keolis à 49%) pour exploiter sa première ligne de métro automatique sans conducteur, la ligne 8.3. Le lancement de la ligne est prévu fin 2017.
  • 5. 5 1. rapport de gestion Acquisitions En janvier 2016, Keolis a annoncé l’acquisition du groupe Transports Daniel Meyer, acteur majeur du transport par bus et autocars sur le territoire francilien. Avec cette opération straté- gique de croissance, Keolis se renforce en Ile-de-France et conforte son positionnement sur les futurs projets liés au Grand Paris Express. Début janvier 2016, EFFIA est devenu actionnaire industriel de référence de la Société anonyme d’économie mixte d’exploita- tion du stationnement de la Ville de Paris (SAEMES), à hauteur de 33,27%. EFFIA, qui gère déjà plus de 30 000 places en Ile- de-France, se rapproche ainsi du deuxième opérateur de sta- tionnement francilien en chiffre d’affaires, la SAEMES (45 millions d’euros de chiffre d’affaires - 25 000 places). La SAEMES opère de nombreux ouvrages majeurs, notamment le premier parking de Paris en termes de revenus générés, Lyon-Méditerranée, situé Gare de Lyon. En mars 2016, Keolis a réalisé un partenariat stratégique avec le leader français du Véhicule de Transport avec Chauffeur (VTC), LeCab. Cette opération s’appuie sur l’équipe fondatrice pour permettre d’enrichir l’offre de mobilité du Groupe en intégrant des solutions de transport individualisé, tout en offrant la possi- bilité à LeCab de se développer en s’appuyant sur les implanta- tions de Keolis. Ce partenariat s’est traduit par une prise de participation majoritaire dans le capital de LeCab. En novembre 2016, le Groupe Keolis a acquis Skyport, entre- prise de transport par autobus basée près de l’aéroport Montréal-Trudeau et spécialisée dans les services aéropor- tuaires. Skyport effectue le transport des équipages et assure la gestion des bagages perdus et retardés pour la majorité des compagnies aériennes principalement dans les régions de Montréal, de Mont-Tremblant, de Québec et d’Ottawa. Système billettique de Lille A Lille les dysfonctionnements de la billettique livrée par Parkeon ont entrainé un décalage dans sa mise en service au regard du planning contractuel initial. Lille Métropole (LMCU devenue MEL) a décidé de la mettre en service en juin 2013 contre l’avis de Keolis Lille ayant refusé de la recetter. Cette situation a engendré un manque à gagner sur le chiffre d’affaires de Keolis Lille. Dans ce contexte, un expert judiciaire a été désigné en décembre 2014 afin de déterminer l’origine des dysfonctionnements et d’en apprécier les conséquences économiques. A ce jour, cette expertise est toujours en cours et se poursuivra sur 2017. Résultats du Groupe Le chiffre d’affaires du groupe pour l’année 2016 s’élève à 5 074,9 M€, en progression de 72,5 M€ par rapport à décembre 2015, soit +1,4%. L’effet change est défavorable de -28,1 M€ suite à une appré- ciation de l’euro face à la livre sterling, à la couronne suédoise et au dollar australien notamment. L’effet périmètre est de +106,3 M€, et s’explique par l’acquisition des Transports Daniel Meyer, des Transports Fouache (rachat effectué en octobre 2015) et de LeCab en France, l’acquisition des Cars Gembloutois en Belgique et de Skyport au Canada ainsi que par l’effet année pleine de l’acquisition du Groupe ATE qui avait été intégré au Groupe en mai 2015. L’effet portefeuille des contrats gagnés / perdus s’élève à +3,0 M€ dont +11,0 M€ en France, +1,3 M€ pour EFFIA et -9,3 M€ à l’international. En France, on notera principalement les gains du transport du personnel d’Air France à Roissy et de Keolis Porte d’Isère mais aussi les pertes du CDGVAL et de Keolis Montélimar. A l’international, on mentionnera la perte d’E23 en Suède compensée par Värmland et Karlstad (-12 M€), l’évolution à la baisse de KTA (vente de PYC et pertes de Collier County et Tahoe) et des gains au Danemark (Odense, Kalas compensés par la perte de la ligne 5A), en Norvège (extension tram Bergen) et aux Pays-Bas (Utrecht). Hors effets change et périmètre, le chiffre d’affaires est en baisse de -5,7 M€/-0,1%. La croissance organique des contrats existants s’élève à -8,8 M€/-0,2% dont -8,6 M€ en France (+2,9 M€ pour les Grands Réseaux impactés par un claim billettique à Lille, -3 M€ pour les Grands Urbains, -6,2 M€ pour les Territoires, -2,1 M€ pour l’Ile-de-France), +6,6 M€ pour EFFIA (+5,8 M€ pour l’acti- vité Stationnements et Autres et +0,8 M€ pour Kisio) et -6,5 M€ à l’International (-58 M€ en Australie dont -65 M€ liés aux travaux PTV de KDR Victoria, +27 M€ en Amérique du Nord, +18 M€ en Europe Continentale et +5 M€ au UK). L’EBITDA récurrent s’élève à +312,6 M€, soit une hausse de +16,4 M€/+5,5% par rapport à l’exercice précédent. L’effet change est pénalisant à hauteur de -1,1 M€. L’effet périmètre améliore l’EBITDA récurrent de +16,3 M€ dont +10,8 M€ pour la France (dont +8,1 M€ pour l’acquisition des Transports Daniel Meyer et +1,6 M€ pour LeCab) et +5,5 M€ sur l’International (dont +4,7 M€ pour l’effet année pleine d’ATE en Australie, +1,0 M€ pour l’acquisition belge des Cars Gembloutois). Hors effets change et périmètre, l’EBITDA est en ligne par rap- port à 2015. La croissance organique y compris portefeuille de l’EBITDA est de +1,2 M€ et se répartit entre -3,8 M€ en France, +1,0 M€ pour EFFIA et +4,0 M€ pour l’International. Le résultat opérationnel récurrent s’élève à 98,5 M€, en hausse de +8,3% par rapport à 2015. Ceci s’explique notamment par de moindres coûts de la Holding Corporate. Le résultat net (part du Groupe) pour 2016 est stable à 45,0 M€ contre 46,5 M€ pour l’exercice 2015 retraité qui prend en
  • 6. 6 1. rapport de gestion compte l’impact du changement de règle de comptabilisation des retraites UK de +13,2 M€ (33,3 M€ non retraité). La génération de cash-flow est de +25,2 M€ en 2016 (dont -95,9 M€ du fait des acquisitions) alors qu’elle était de -126,0  M€ en 2015. L’endettement net consolidé de GROUPE KEOLIS S.A.S. res- sort à 870,1 M€ à fin 2016 contre 791,3 M€ à fin 2015. L’augmentation est largement expliquée par la politique de crois- sance externe soutenue par le Groupe. 2 • COMMENTAIRES SUR LES COMPTES ET LES RÉSULTATS 2.1. Comptes consolidés Les comptes consolidés sont établis en conformité avec le réfé- rentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union Européenne. Les produits des activités ordinaires ressortent à 5 090,2 M€. Après prise en compte de l’ensemble des coûts d’exploitation, le résultat opérationnel après participations mises en équivalence s’établit à 78,5 M€. Le résultat net part du Groupe est de 45,0 M€ pour l’exercice social clos le 31 décembre 2016. 2.2. Comptes sociaux Le résultat d’exploitation est de -5 448 K€. Le résultat financier s’établit à -7 054 K€. Après constatation d’un produit d’impôt sur les sociétés de 17 265 K€ lié aux gains d’intégration fiscale, les comptes sociaux de GROUPE KEOLIS S.A.S. se soldent par un bénéfice de 4 763 K€. 2.3. Filiales et participations Le tableau annexé à notre bilan vous donne toutes les informa- tions requises concernant l’activité des filiales et participations de notre société. 2.4. Franchissements de seuils et prises de contrôle Au cours de l’exercice 2016, la société GROUPE KEOLIS S.A.S. a acquis ou pris le contrôle des sociétés suivantes : Constitutions de sociétés en France par GROUPE KEOLIS S.A.S. : Dénomination Date Pourcentage KLP 13 14/12/2016 100% GROUPE KEOLIS S.A.S. KLP 14 14/12/2016 100% GROUPE KEOLIS S.A.S. KLP 15 14/12/2016 100% GROUPE KEOLIS S.A.S. GROUPE KEOLIS S.A.S a également souscrit le 3 mars 2016 à une augmentation de capital de Keolis S.A. à hauteur de 300 M€, en souscrivant 25 000 000 actions nouvelles de 12 euros de valeur nominale chacune, par compensation avec une créance certaine, liquide et exigible dont elle disposait sur sa filiale. Dans le même temps, Keolis S.A., filiale de GROUPE KEOLIS S.A.S., a acquis ou pris le contrôle des sociétés suivantes : Acquisitions de sociétés en France/ Prises de participations, Branche Keolis Dénomination Date Pourcentage Transports Daniel Meyer 11/01/2016 100 % Keolis S.A. Ormont Transport 11/01/2016 100% Transports Daniel Meyer Acquisitions de sociétés à l’international / Prises de participations par Keolis S.A. Dénomination Date Pourcentage Services International Skyport Inc. (Canada) 01/11/2016 100% 9964738 Canada Inc. 4468198 Canada Inc. 01/11/2016 100% 9964738 Canada Inc. Constitutions de Sociétés en France par Keolis S.A. Dénomination Date Pourcentage Keolis Laval 03/06/2016 100 % Keolis S.A. Keolis Mobilité Val de Marne 19/07/2016 100 % Keolis S.A. KLP 06 19/07/2016 100 % Keolis S.A. KLP 07 24/11/2016 100% Keolis S.A. KLP 08 24/11/2016 100% Keolis S.A. KLP 09 24/11/2016 100% Keolis S.A. KLP 10 04/12/2016 100% Keolis S.A. KLP 12 28/12/2016 100% Keolis S.A.
  • 7. 7 1. rapport de gestion Constitutions de sociétés à l’international, Branche Keolis : Dénomination Date Pourcentage Cars Gembloutois (Belgique) 03/02/2016 99,98% Eurobus Holding ; 0,02% Keolis Vlaanderen 9964738 Canada Inc. 01/11/2016 (100% Autocars Orléans Express) Keolis Downer Hunter PTY LTD (Australie) 12/08/2016 100% Keolis Downer Bus and Coachlines Pty Ltd Dans le même temps, EFFIA S.A.S, filiale de GROUPE KEOLIS S.A.S., a acquis et constitué les Sociétés suivantes : Acquisitions/ Prises de participations de sociétés en France, Branche EFFIA : Dénomination Date Pourcentage SAEMES 07/01/2016 33,27 % EFFIA S.A.S. L 2O 23/11/2016 51% EFFIA Concessions Constitutions de sociétés en France, Branche EFFIA : Dénomination Date Pourcentage KLP 11 13/12/2016 100% EFFIA Stationnement EFFIA Stationnement Eze 13/12/2016 100% EFFIA Stationnement EFFIA Stationnement Saint Maur des Fossés 13/12/2016 100% EFFIA Stationnement Dans le même temps, KLP 02, filiale de GROUPE KEOLIS S.A.S., a acquis et constitué les sociétés suivantes : Acquisitions de sociétés en France / Prises de participations par KLP 02 : Dénomination Date Pourcentage Le Cab (Voxtur) 18/03/2016 50,1% KLP 02 Navya 29/09/2016 Souscription à l’augmentation du capital social par KLP 02 (5%) Driverlite 01/12/2016 100% KLP 02 Acquisitions de Sociétés à l’international / Prises de participations par KLP 02 : Dénomination Date Pourcentage VIA Transportation Inc. (Etats Unis) 27/07/2016 Souscription à l’augmentation du capital social par KLP02 (0,49%) Constitutions de Sociétés en France par KLP 02 : Dénomination Date Pourcentage Navly 25/07/2016 50% KLP 02 2.5. Activités en matière de recherche et de developpement La Société n’a pas d’activité de recherche et développement. 2.6. Informations sur les délais de paiement des fournisseurs Conformément aux dispositions des articles L 441-6-1 et D 441-4 du Code du commerce, nous vous précisons la décom- position, à la clôture du dernier exercice, du solde des dettes à l’égard de nos fournisseurs et de nos clients par date d’échéance : (en milliers d’euros) Exercice 2016 Exercice 2015 Décomposition par période d’échéance des factures - Factures échues : ◗ de 0 à 30 jours - - ◗ de 31 à 60 jours - - ◗ à plus de 60 jours 10 281 - Factures non échues : 1 647 - Montant des dettes fournisseurs 1 657 281 Montant des fournisseurs débiteurs 49 89 Montant des factures non parvenues 2 439 4 350 Total 4 145 4 720 2.7. Information sur les établissements secondaires Pour répondre aux prescriptions de l’article L. 232-1 II du Code de commerce, nous vous précisons que la Société n’a pas d’établissement secondaire. 2.8. Information sur les prêts accordés a d’autres entreprises (article L. 511-6 3bis du Code monétaire et financier) L’article L. 511-6 du Code monétaire et financier prescrit de fournir une information sur le les prêts consentis à des entre- prises économiquement liées au sens de l’article R. 511-2-1-1 du Code monétaire et financier. Nous vous précisons que notre société n’a consenti aucun prêt entrant dans le champ d’appli- cation des dispositions de l’article L. 511-6 3bis du Code moné- taire et financier.
  • 8. 8 1. rapport de gestion rôle de superviser la gestion du Directoire, composé d’un membre unique en la personne de Monsieur Farandou, et de se prononcer sur les Décisions Importantes au sens des statuts. 5.1. Composition du Conseil de Surveillance Au 31 décembre 2016, le Conseil de Surveillance comprenait 8 membres : ◗ Monsieur Joël Lebreton, membre et Président du Conseil de Surveillance, ◗ Monsieur Patrick Coté, membre du Conseil de Surveillance, ◗ Monsieur Mathias Emmerich, membre du Conseil de Surveillance, ◗ Monsieur Jean-Yves Leblanc, membre du Conseil de Surveillance, ◗ Monsieur Philippe Maystadt, membre du Conseil de Surveillance, ◗ Monsieur Normand Provost, membre du Conseil de Surveillance, ◗ MonsieurLaurent Trévisani,membredu ConseildeSurveillance, ◗ Madame Nathalie Wright, membre du Conseil de Surveillance. 5.2. Comités internes du Conseil de surveillance Le Conseil de Surveillance s’appuie sur quatre comités internes qui préparent les travaux du Conseil : ◗ Le Comité d’Audit et de Déontologie ◗ Le Comité des Investissements et de la Stratégie ◗ Le Comité des Risques et de la Sécurité ◗ Le Comité des Rémunérations et des Ressources Humaines 5.3. Comité exécutif Groupe Jean-Pierre Farandou, Président de la Société s’est entouré d’un Comité exécutif dont la composition au jour de l’Assemblée est la suivante : ◗ Monsieur Michel Lamboley, Directeur Exécutif Corporate, ◗ Monsieur Thomas Barbelet, Directeur Exécutif Marque et Communication, ◗ Monsieur Frédéric Baverez, Directeur Exécutif France, ◗ Monsieur Jacques Damas, Directeur Exécutif Ferroviaire et Industriel, ◗ Monsieur Bruno Danet, Directeur Exécutif des Ressources Humaines Groupe, ◗ Monsieur Laurent Kocher, Directeur Exécutif Marketing, Innovation et Services, ◗ Monsieur Bernard Tabary, Directeur Exécutif International, ◗ Monsieur Arnaud van Troeyen, Directeur Général Adjoint Stratégie et Développement Groupe. 3 • ÉVOLUTION PRÉVISIBLE ET PERSPECTIVES D’AVENIR Keolis répond aux appels d’offres destinés à renouveler ses contrats d’exploitation des réseaux de Lille, Rennes et Caen. Le Groupe a également soumis une offre pour l’extension de Yarra Trams à Melbourne. En France et chez EFFIA le Groupe va consolider ses positions actuelles et sera à l’écoute des opportunités. A l’International Keolis souhaite développer sa présence et regar- dera toutes les opportunités liées à la chaîne de la mobilité sur les territoires où le Groupe est déjà présent mais aussi vers des nouveaux territoires. 4 • ÉVÉNEMENTS IMPORTANTS SURVENUS DEPUIS LA CLOTURE DE L’EXERCICE En janvier 2017, Transport for Greater Manchester (TfGM) a confié à KeolisAmey, la joint-venture entre le Groupe Keolis et la société Amey, l’exploitation et la maintenance du réseau de tramway du Grand Manchester. Le contrat débutera en juillet 2017 pour une durée maximale de dix ans. Avec le gain de Metrolink, premier réseau de tramway du Royaume-Uni, le Groupe Keolis renforce son leadership international en matière de transport urbain multimodal. Fin janvier 2017, Keolis et le STIF ont signé vingt contrats pour l’exploitation de réseaux de bus en Ile-de-France. En février 2017, LeCab et Keolis ont lancé PLUS en association avec la start-up américaine Via. Avec PLUS, service de transport partagé accessible à tous, Keolis invente le chaînon manquant entre les VTC et le transport public. Déployée à Paris, cette offre, qui constitue une première en Europe, témoigne de l’ambition de Keolis et de sa filiale VTC d’apporter des solutions innovantes pour améliorer la mobilité du quotidien. 5 • GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE La Société est une Société par actions simplifiée dont le Président est Monsieur Jean-Pierre Farandou, Président de la Société et membre unique du Directoire, renouvelé dans ses fonctions le 29 juillet 2015. La société est par ailleurs dotée d’un Conseil de Surveillance, qui, conformément aux dispositions légales et statutaires, a pour
  • 9. 9 1. rapport de gestion 5.4. Capital et actionnariat Au 31 décembre 2016, le capital social est de 237 888 901,80 € ; il est réparti comme suit : ◗ SNCF Participations : 69,69 % ◗ CDP-IE: 30 % ◗ FCPE GROUPE KEOLIS ACTIONNARIAT : 0,14% ◗ Autocontrôle : 0.17% La participation des salariés au travers du FCPE GROUPE KEOLIS ACTIONNARIAT est donc de 0,14 % du capital. 6 • PRÉSENTATION DES RÉSOLUTIONS SOUMISES AU VOTE DES ASSOCIÉS 6.1. Proposition d’affectation du résultat Il vous sera proposé d’affecter le bénéfice de l’exercice clos le 31 décembre 2016 de la manière suivante : Bénéfice de l’exercice 4 762 541,44 € Affectation à la réserve légale (238 127,07 €) Reste 4 524 414,37 € Report à nouveau 172 171 494,84 € _____________ Bénéfice distribuable 176 695 909,21 € Distribution de dividendes (30 585 867,05 €) _____________ A reporter à nouveau 146 110 042,16 € Il vous sera en conséquence proposé d’attribuer un dividende de 0,17 € à chaque action ayant droit à distribution. Conformément à la loi, il vous est demandé de prendre acte de ce que le montant du dividende mis en distribution et celui de l’avoir fiscal correspondant au titre des exercices précédents ont été les suivants : Exercice Dividende Montant desrevenus distribués éligibles àlaréfaction Montant desrevenus distribuésnon éligibles àlaréfaction 2015 Néant - - 2014 Néant - - 2013 Néant - - Dépenses non déductibles fiscalement Nous vous indiquons qu’aucune dépense non déductible fisca- lement au sens des articles 223 quater et 223 quinquies du Code général des impôts n’a été engagée au cours de l’exercice écoulé. 6.2. Conventions visées à l’article L 227-10 du Code de commerce Il vous sera donné lecture du rapport des Commissaires aux comptes sur les conventions intervenues au cours de l’exercice et autorisées par votre Conseil de Surveillance conformément aux dispositions de l’article L227-10 du Code de commerce. 6.3. Démissions d’un commissaire aux comptes titulaire et d’un commissaire aux comptes suppléant Il vous sera proposé de prendre acte des démissions du Cabinet Deloitte, en qualité de Commissaire aux comptes titulaire et du Cabinet B.E.A.S., en qualité de Commissaire aux comptes sup- pléant, qui prendront effet à l’issue de l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle. Il vous sera proposé de nommer en qualité de Commissaire aux comptes titulaire le Cabinet EY, pour la durée restant à courir du mandat du Commissaire aux comptes démissionnaire, soit jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2019. En application de l’article L 823-21 du Code de commerce, il ne sera pas nommé de Commissaire aux comptes suppléant. Nous espérons que les propositions qui précèdent recevront votre agrément et que vous voudrez bien voter les résolutions qui vont vous être soumises. Le Président du Directoire
  • 10. 10 2. COMPTES CONSOLIDÉS 2. comptes consolidés A Chiffres clés du Groupe. . . . . . . . . . . . . . . . 11 B États financiers consolidés . . . . . . . . . . . . 12 1 • Compte de résultat. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 2 • État du résultat global. . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 3 • État de la situation financière. . . . . . . . . . . 15 4 • Tableau de variation des capitaux propres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 5 • Tableau des flux de trésorerie. . . . . . . . . . 16 C Notes annexes aux états financiers consolidés. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 1 • Information générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 2 • Principales méthodes comptables . . . . . . 17 2.1. Référentiel comptable. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 2.2. évolution en matière de principes comptables. . . . . 17 2.3. Recours à des appréciations du Management dans l’application des normes comptables Groupe. . . . . . . . . . . . . . . 19 2.4. Principes comptables. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 3 • Faits marquants de l’exercice 2016 . . . . . . 34 4 • Notes relatives à l’état du résultat consolidé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 4.1. Charges de personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 4.2. Autres produits d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 4.3. Résultat opérationnel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 4.4. Calcul de l’EBITDA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 4.5. Quote-part du résultat net des participations mises en équivalence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 4.6. Résultat financier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 4.7. Impôt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 5 • Notes relatives à l’état de la situation financière consolidée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 5.1. Goodwill. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 5.2. Autres immobilisations incorporelles. . . . . . . . . . . 40 5.3. Immobilisations corporelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 5.4. Titres mis en équivalence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 5.5. Actifs financiers courants et non courants. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 5.6. Stocks . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 5.7. Créances d’exploitation et diverses. . . . . . . . . . . . 44 5.8. Trésorerie et équivalents de trésorerie. . . . . . . . . . 44 5.9. Capitaux propres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 5.10. Emprunts et dettes financières. . . . . . . . . . . . . . . 45 5.11. Actifs et passifs par catégorie. . . . . . . . . . . . . . . . 48 5.12. Gestion des risques et instruments financiers dérivés . . . . . . . . . . . . . . . 50 5.13. Provisions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55 5.14. Dettes d’exploitation et diverses. . . . . . . . . . . . . . 60 6 • Engagements hors état de la situation financière et obligations contractuelles. . . . . . . . . . 61 7 • Litiges. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 8 • Transactions avec les parties liées. . . . . 62 8.1. Transactions avec la SNCF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 8.2. Transactions avec les co-entreprises et entreprises associées. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62 8.3. Rémunération des dirigeants clés du Groupe. . . . . 62 9 • Événements postérieurs à la clôture . . 62 10 • Périmètre de consolidation. . . . . . . . . . . . 63 10.1. Filiales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63 10.2. Co-entreprises et entreprises associées. . . . . . . 70 Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés. . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 Sommaire
  • 11. 11 2. COMPTES CONSOLIDÉS (1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni. (2) Dans le cas d’une position excédentaire de trésorerie, les chiffres sont présentés entre parenthèses. Chiffres clés du Groupe A (en millions d'euros) Note 31/12/2016 31/12/2015 Retraité (1) Chiffre d'affaires 5 074,9 5 002,5 ◗ Chiffre d'affaires France 2 879,3 2 810,3 ◗ Chiffre d'affaires International 2 195,6 2 192,1 Chiffre d'affaires net de sous-traitance 4 878,4 4 818,2 EBITDA récurrent 4.4 312,6 296,2 EBITDA 4.4 293,2 274,6 Résultat opérationnel récurrent 4.3 98,5 91,0 Résultat opérationnel avant participations mises en équivalence 52,9 51,4 Résultat opérationnel après participations mises en équivalence 78,5 86,9 Résultat net des activités courantes 39,0 39,2 Résultat net (part du Groupe) 45,0 46,5 Capitaux propres consolidés 962,2 1 024,7 Dont part du Groupe 909,9 972,9 Excédent Brut d'Exploitation 345,0 201,8 Investissements industriels 226,6 237,2 Endettement financier net (Excédent de trésorerie) (2) 870,1 791,3
  • 12. 12 2. COMPTES CONSOLIDÉS 1 • Compte de résultat états financiers consolidés B (en millions d’euros) Note 31/12/2016 31/12/2015 Retraité(1) Chiffre d'affaires 5 074,9 5 002,5 Autres produits liés à l'activité 15,3 19,3 Produits des activités ordinaires 5 090,2 5 021,7 Sous-traitance (196,5) (184,2) Achats consommés et charges externes (1 590,3) (1 641,8) Impôts et taxes (17,0) (17,4) Charges de personnel, intéressement, participation 4.1 (2 989,0) (2 891,0) Autres produits opérationnels 4.2 53,2 50,2 Autres charges opérationnelles (25,9) (31,9) Dotations nettes aux provisions sur actifs courants (0,5) (0,1) Dotations nettes aux amortissements et autres provisions (232,0) (221,7) Résultat de cession sur immobilisations récurrent (2,0) 0,9 Quote-part de reprise de subvention 8,4 6,3 Résultat opérationnel récurrent 98,5 91,0 Autres produits non récurrents 4.3 4,4 7,4 Autres charges non récurrentes 4.3 (22,7) (26,0) Dotation aux amortissements des droits contractuels et autres 4.3 (27,4) (21,0) Dont dépréciations des autres actifs incorporels et badwill 0,2 5,7 Résultat de cession sur immobilisations non récurrent - - Résultat opérationnel avant participations mises en équivalence 52,9 51,4 Quote-part du résultat des entreprises associées 25,7 35,6 Résultat opérationnel après participations mises en équivalence 78,5 86,9 Coût endettement financier net 4.6 (18,5) (18,1) Autres produits financiers 4.6 1,9 7,3 Autres charges financières 4.6 (17,8) (19,0) Résultat financier (34,4) (29,8) Résultat net avant impôt 44,1 57,2 Charges d’impôts 4.7 (5,1) (18,0) Résultat net de l’exercice 39,0 39,2 Résultat net consolidé 39,0 39,2 Part du résultat attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle 6,0 7,3 Résultat net (part du groupe) 45,0 46,5 (1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
  • 13. 13 2. COMPTES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) 31/12/2016 31/12/2015 Retraité (1) Résultat net 39,0 39,2 Gains (pertes) actuariels liés aux régimes de retraites à prestations définies (3,2) (0,8) Impôts sur écarts actuariels des régimes à prestations définies (1,1) 0,2 Quote-part dans les autres éléments du résultat global non recyclables des entreprises mises en équivalence - (0,2) Eléments non recyclables en résultat (4,3) (0,8) Ecarts de conversion et autres(2) (38,5) 1,2 Gains (pertes) latents 6,8 0,3 instruments de couverture 8,0 0,3 actifs disponibles à la vente (1,1) - Impôts sur les éléments recyclables (2,7) (0,1) Eléments recyclables ultérieurement en compte de résultat (34,4) 1,4 Charges et produits comptabilisés directement en capitaux propres (38,7) 0,6 Résultat global 0,3 39,7 Dont part du Groupe 2,3 47,0 Dont part des participations ne donnant pas le contrôle (2,0) (7,3) 2 • État du résultat global (1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni. (2) Dont essentiellement impact de la baisse de la Livre Sterling pour -36,9 M€ en 2016
  • 14. 14 2. COMPTES CONSOLIDÉS ACTIF (en millions d’euros) Note 31/12/2016 31/12/2015 Retraité(1) Ecarts d’acquisition 5.1 1 152,9 1 139,6 Autres immobilisations incorporelles 5.2 529,3 533,9 Immobilisations corporelles 5.3 946,4 891,8 Titres mis en équivalence 5.4 58,7 35,1 Actifs financiers non courants 5.5 211,0 171,1 Impôts différés actifs 4.7 89,8 84,6 Actifs non courants 2 988,0 2 856,2 Stocks et encours 5.6 92,1 82,0 Créances d’exploitation 5.7 405,5 426,4 Créances diverses 5.7 347,6 348,8 Actifs financiers courants 5.5 20,4 19,4 Trésorerie et équivalents de trésorerie 5.8 288,4 312,7 Actifs courants 1 154,0 1 189,2 TOTAL ACTIF 4 142,0 4 045,4 passif (en millions d’euros) Note 31/12/2016 31/12/2015 Retraité(1) Capital social 5.9 237,9 237,9 Réserves et primes 5.9 626,9 688,5 Résultat net part du Groupe 5.9 45,0 46,5 Capitaux propres part du groupe 909,9 972,9 Réserves attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle 58,3 59,1 Résultat net attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle (6,0) (7,3) Capitaux propres 962,2 1 024,7 Provisions pour risques et charges non courantes 5.13 201,0 196,4 Dettes financières non courantes 5.10 969,0 881,1 Impôts différés passifs 4.7 165,0 177,5 Passifs non courants 1 334,919 1 255,1 Provisions pour risques et charges courantes 5.13 52,2 55,6 Dettes financières courantes 5.10 143,4 78,8 Trésorerie passive 5.8 115,8 189,9 Dettes d'exploitation et autres dettes 5.14 1 533,4 1 441,3 Passifs courants 1 844,9 1 765,6 TOTAL PASSIF 4 142,0 4 045,4 3 • État de la situation financière (1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni. (1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
  • 15. 15 2. COMPTES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) Capitalsocial Réserves Ecarts deconversion Autresgains (pertes) latents,nets Autresgains(pertes) latents,nets,non recycablesenrésultat Sous-total Capitauxpropres SITUATION AU 31 DECEMBRE 2014 237,9 781,3 (9,6) (4,9) (10,4) 756,5 994,4 Attribuable aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. 237,9 761,6 (10,9) (4,9) (10,3) 735,5 973,4 Attribuable aux actionnaires minoritaires des filiales - 19,8 1,3 - (0,1) 21,0 21,0 Dividendes versés aux actionnaires de GROUPE KEOLIS S.A.S. - (50,0) - - - (50,0) (50,0) Autres variations (y compris effets de l'application d'IFRIC 21) - 2,5 - - - 2,5 2,5 OPERATIONS ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES DE Groupe Keolis SAS (A) - (47,5) - - - (47,5) (47,5) Dividendes versés aux actionnaires minoritaires des filiales - (0,8) - - - (0,8) (0,8) Variation des parts d’intérêts sans prise / perte de contrôle des filiales - 38,9 - - - 38,9 38,9 OPERATIONS ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES MINORITAIRES DES FILIALES (B) - 38,1 - - - 38,1 38,1 Résultat net - Retraité(1) - 39,2 - - - 39,2 39,2 Charges et produits comptabilisés directement en capitaux propres - - 1,2 0,2 (0,8) 0,5 0,5 Résultat global (C) - 39,2 1,2 0,2 (0,8) 39,7 39,7 VARIATIONS DE LA PERIODE (A+B+C) - 29,8 1,2 0,2 (0,8) 30,3 30,3 Attribuables aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. - (1,1) 1,2 0,2 (0,8) (0,5) (0,5) Attribuables aux actionnaires minoritaires des filiales - 30,8 - - - 30,8 30,8 SITUATION AU 31 DECEMBRE 2015 - RETRAITÉ(1) 237,9 811,2 (8,4) (4,7) (11,2) 786,8 1 024,7 Attribuable aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. 237,9 760,5 (9,7) (4,7) (11,1) 735,0 972,9 Attribuable aux actionnaires minoritaires des filiales - 50,6 1,3 - (0,1) 51,9 51,9 Dividendes versés aux actionnaires de GROUPE KEOLIS S.A.S. - (30,0) - - - (30,0) (30,0) Put sur minoritaires LeCab (30,0) (30,0) (30,0) Autres variations de périmètre - (5,3) - - - (5,3) (5,3) OPERATIONS ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES DE Groupe Keolis S.A.S. (A) - (65,3) - - - (65,3) (35,3) Dividendes distribués aux actionnaires minoritaires des filiales - (2,8) - - - (2,8) (2,8) Variation des parts d'intérêts sans prise / perte de contrôle des filiales - 5,3 - - - 5,3 5,3 OPERATIONS ATTRIBUABLES AUX ACTIONNAIRES MINORITAIRES DES FILIALES (B) - 2,5 - - - 2,5 2,5 Résultat net - 39,0 - - - 39,0 39,0 Charges et produits comptabilisés directement en capitaux propres - - (38,5) 4,1 (4,3) (38,7) (38,7) RESULTAT GLOBAL (C) - 39,0 (38,5) 4,1 (4,3) 0,3 0,3 VARIATIONS DE LA PERIODE (A+B+C) - (23,8) (38,5) 4,1 (4,3) (62,5) (62,5) Attribuables aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. - (20,3) (42,6) 4,2 (4,3) (63,0) (63,0) Attribuables aux actionnaires minoritaires des filiales - (3,5) 4,1 (0,1) - 0,5 0,5 SITUATION AU 31 DECEMBRE 2016 237,9 787,3 (46,9) (0,6) (15,5) 724,3 962,2 Attribuable aux actionnaires de Groupe Keolis S.A.S. 237,9 740,2 (52,3) (0,5) (15,4) 672,0 909,9 Attribuable aux actionnaires minoritaires des filiales - 47,1 5,4 (0,1) - 52,3 52,3 4 • Tableau de variation des capitaux propres RÉSERVES ET AUTRES Éléments Recyclables (1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
  • 16. 16 2. COMPTES CONSOLIDÉS (en millions d’euros) Note 31/12/2016 31/12/2015 Retraité(1) Résultat opérationnel avant participations mises en équivalEnce 4.3 52,9 51,4 Eléments non décaissables 4.4 240,4 223,2 EBITDA 4.4 293,2 274,6 Elimination de provisions sur actifs circulants 0,4 0,1 Variation du BFR 74,0 (25,5) Impôts payés (22,6) (47,3) A) Excédent Brut d’Exploitation 345,0 201,8 Investissements industriels (226,6) (237,2) Cessions des immobilisations corporelles et incorporelles (prix de vente) 22,0 37,3 Subventions d’investissements reçues 10,2 8,1 Variations des actifs financiers de concession (IFRIC 12) (11,5) (14,2) Investissements financiers (118,4) (133,1) Cessions d’actifs financiers (1,2) 6,4 Trésorerie sur variations de périmètre 5,7 4,9 B) Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement (319,8) (327,8) Disponible après investissement 25,2 (126,0) Dividendes versés (33,2) (51,0) Dividendes reçus 24,9 32,2 Variation des capitaux propres (Autres transactions avec les actionnaires) 6,1 38,7 Nouveaux emprunts 189,4 243,8 Remboursements d’emprunts (130,4) (167,2) Intérêts reçus 0,8 0,7 Intérêts versés (19,5) (19,1) Variation des autres dettes financières 0,6 0,2 Autres (11,0) (7,9) C) Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 27,8 70,4 D) Incidence des variations des cours de devises  (3,2) 1,5 Variation de trésorerie nette (A+B+C+D) 49,8 (54,2) Trésorerie d’ouverture 5.8 122,8 177,0 Trésorerie de clôture 5.8 172,6 122,8 Variation de trésorerie nette 49,8 (54,2) 5 • Tableau des flux de trésorerie (1) cf note 2.4.28 sur les modifications apportées suite au changement de méthode comptable sur les retraites au Royaume-Uni.
  • 17. 17 2. COMPTES CONSOLIDÉS 1 • Information générale La société GROUPE KEOLIS S.A.S. et ses filiales (« le Groupe ») développent des offres de mobilité sur-mesure, adaptées à chaque problématique locale : métro automatique, tramway, train, bus, cars, navettes fluviales et maritimes, vélo en libre-service.... Le Groupe Keolis exporte son savoir-faire en matière de multimodalité dans 16 pays du monde. Il est également n°2 du stationnement en France grâce à sa filiale EFFIA, et propose des solutions et services de mobilité via sa filiale Kisio. La société GROUPE KEOLIS S.A.S., société tête du Groupe, est une société par actions simplifiée enregistrée et domiciliée en France, dont le siège social est situé au 20/22 rue Le Peletier 75320 PARIS Cedex 9. Les états financiers consolidés de GROUPE KEOLIS S.A.S. clos au 31 décembre 2016 sont arrêtés par le Directoire du 13 février 2017 et présentés au Conseil de Surveillance du 22 février 2017. Les comptes du Groupe sont intégrés globalement dans ceux de la SNCF. Les états financiers consolidés sont établis en euro, monnaie fonctionnelle du Groupe, et, sauf indication contraire, présentés en millions d’euros. 2 • Principales méthodes comptables 2.1. Référentiel comptable Les états financiers consolidés du Groupe au titre du 31 décembre 2016 sont établis conformément au référentiel IFRS (normes et interprétations) publié par l’IASB telles qu’adoptées par l’Union Européenne et d’application obligatoire au 1er janvier 2016. Celles-ci sont disponibles sur le site : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm En l’absence d’instruments d’emprunt ou de capitaux propres négociés sur un marché réglementé, le Groupe a choisi de ne publier ni les informations relatives au résultat par action (IAS 33), ni les informations relatives aux secteurs opérationnels (IFRS 8). 2.2. Évolution en matière de principes comptables Application de normes, amendements de normes et d’interprétations d’application obligatoire au 1er janvier 2016 Norme ou interprétation Description résumée Date d’application (exercice ouvert à compter du) Amendements IFRS 11 « Partenariats » Les amendements publiés précisent la manière de comptabiliser les acquisitions d’intérêts dans une entreprise commune dont l’activité constitue une entreprise au sens d’IFRS 3 (Regroupements d’entreprises) IASB : 06/05/2014 UE : 24/11/2015 Groupe : 01/01/2016 Amendements IAS 16 et IAS 38 « Clarification sur les méthodes d’amortissement acceptables » L’IASB a précisé qu’on ne peut fonder l’utilisation d’une méthode d’amortissement sur les revenus : les revenus générés par une activité qui inclut l’utilisation d’un actif reflètent des facteurs autres que la consommation des avantages économiques liés à cet actif. Il est également précisé qu’à de rares exceptions près, la consommation des avantages économiques liés à un actif incorporel ne peut se baser sur le revenu. IASB : 12/05/2014 UE : 02/12/2015 Groupe : 01/01/2016 Notes annexes aux états financiers consolidés C
  • 18. 18 2. COMPTES CONSOLIDÉS Norme ou interprétation Description résumée Date d’application (exercice ouvert à compter du) Amendements Améliorations des IFRS 2012-2014 Ces amendements viennent en particulier à clarifier les normes : - IFRS 5 « Actifs non courants détenus en vue de la vente, et activités abandonnées » - IFRS 7 « Instruments financiers : informations à fournir » - IAS 19 « Avantages au personnel » - IAS 34 « Information financière intermédiaire » IASB : 25/09/2014 UE : 15/12/2015 Groupe : 01/01/2016 Amendements IAS 1 « Initiative concernant les informations à fournir » Les amendements à IAS 1 publiés par l’IASB sont destinés à clarifier l’application de la notion de « matérialité », et celle de la notion de « jugement professionnel ». IASB : 18/12/2014 UE : 19/12/2015 Groupe : 01/01/2016 Amendements à IAS 19 « Régimes à prestations définies, cotisations versées par les membres du personnel » Les amendements limités s’appliquent aux cotisations des membres du personnel ou des tiers à des régimes à prestations définies. L’objectif des amendements est de clarifier et simplifier la comptabilisation des cotisations qui sont indépendantes du nombre d’années de service du membre du personnel (par exemple, les contributions des membres du personnel qui sont calculées en fonction d’un pourcentage fixe du salaire). IASB : 21/11/2013 UE : 17/12/2014 Groupe : 01/01/2016 Amendements au titre des Améliorations Annuelles 2010-2012 Ces amendements viennent en particulier à clarifier les normes : - IFRS 2 « Paiements à base d’actions » - IFRS 3 « Regroupement d’entreprises » - IFRS 8 « Secteurs opérationnels » - Amendement des bases de conclusion d’IFRS 13 « débiteurs et créditeurs à court terme » - IAS 16 et IAS 38 « Immobilisations corporelles et incorporelles » - IAS 24 « Informations relatives aux parties liées » IASB : 12/12/2013 UE : 17/12/2014 Groupe : 01/01/2016 Il n’y a pas d’impact significatif lié à l’application de ces normes. Normes, amendements de normes et interprétations sans application par anticipation Le Groupe n’applique pas par anticipation les normes et interprétations qu’elles soient ou non adoptées par l’Union Européenne à compter d’un exercice ouvert postérieurement au 1er janvier 2016. En particulier, le Groupe n’a pas appliqué à ses comptes consolidés 2016 les normes suivantes : Norme ou interprétation Description résumée Date d’application (exercice ouvert à compter du) IFRS 15 : Norme et clarifications « Produits des activités ordinaires tirés de contrats avec des clients » Cette nouvelle norme vise à proposer un modèle unique de reconnaissance du chiffre d’affaires pour tout type de contrat quel que soit le secteur d’activité. Articulé autour de cinq étapes-clé, le modèle est fondé sur le transfert du contrôle qui peut être continu ou instantané. La notion de transfert des risques et avantages n’est plus prépondérante. Le revenu est reconnu à la fourniture des biens ou services promis pour le montant de contrepartie attendu en échange. IASB : norme publiée le 28/05/2014, clarifiée le 12/04/2016 UE : homologation de la norme le 22/09/2016, homologation des clarifications en cours Groupe : 01/01/2018
  • 19. 19 2. COMPTES CONSOLIDÉS Norme ou interprétation Description résumée Date d’application (exercice ouvert à compter du) IFRS 9 « Instruments financiers » L’objectif est de remplacer la norme IAS 39 actuelle sur les instruments financiers. Les trois thèmes concernés sont la classification et l’évaluation des instruments financiers, une méthodologie pour les pertes de valeur des actifs financiers et la comptabilité de couverture. IASB : 24/07/2014 UE : 22/11/2016 Groupe : 01/01/2018 IFRS 16 « Contrats de location » Cette nouvelle norme traite de la comptabilisation des contrats de location et va se substituer à la norme actuelle IAS 17. Elle consiste à comptabiliser chez les preneurs tous les contrats de location d’une durée supérieure à 1 an comme des contrats de location- financement par inscription d’un actif immobilisé (un droit d’utilisation) en contrepartie d’une dette au passif. La comptabilisation chez le bailleur reste quant à elle similaire à IAS 17. IASB : 13/01/2016 UE : Non adoptée Groupe : en attente d’adoption Amendements IAS 12 « Comptabilisation d’actifs d’impôt différé au titre de pertes latentes » Les amendements publiés visent à clarifier les dispositions concernant la comptabilisation des actifs d’impôts différés relatifs aux instruments de dette évalués à la juste valeur. IASB : 19/01/2016 UE : Non adopté Groupe : en attente d’adoption Amendements IAS 7 « Initiative concernant les informations à fournir » Il est posé comme principe qu’une entité doit fournir des informations permettant aux utilisateurs des états financiers d’évaluer les modifications intervenues dans les passifs inclus dans ses activités de financement, que ces modifications proviennent ou non des flux de trésorerie. IIASB : 29/01/2016 UE : Non adopté Groupe : en attente d’adoption Amendements au titre des Améliorations Annuelles 2014-2016 Ces amendements viennent en particulier à clarifier les normes : - IFRS 1 : suppression des exemptions à court terme pour les nouveaux adoptants - IFRS 12 : clarification du champ d’application des dispositions relatives aux informations à fournir - IAS 28 : évaluation des investissements à la juste valeur par le biais du résultat net par investissement IASB : 08/12/2016 UE : Non adopté Groupe : en attente d’adoption Les impacts de l’application de ces nouvelles normes sont en cours d’évaluation. 2.3. Recours à des appréciations du Management dans l’application des normes comptables Groupe Pour établir les comptes du Groupe, conformément à la norme IAS 8 «Méthodes comptables, changements d’estimations comptables et erreurs», la direction doit effectuer des estima- tions et formuler des hypothèses, reposant notamment sur des plans d’actions en cours sur certaines opérations, qui affectent les montants figurant dans les états financiers. La direction est amenée à réviser ces estimations en cas de changement dans les circonstances sur lesquelles elles étaient fondées ou par suite de nouvelles informations. La direction est également amenée à exercer son jugement dans le cadre de l’application des méthodes comptables. En conséquence, les estimations futures pourraient évoluer par rapport à celles retenues au 31 décembre 2016. Les estimations et hypothèses concernent principalement les durées des relations contractuelles, les tests de dépréciation des actifs, les impôts différés actifs, les instruments financiers, les provisions, notamment les provisions pour retraites, les litiges, les pertes sur contrats déficitaires et la reconnaissance des produits à recevoir et des pénalités à supporter dans le cadre des relations contractuelles. Enfin, en l’absence de normes ou interprétations applicables à une transaction spécifique, la direction du Groupe fait usage de jugement pour définir et appliquer les méthodes comptables qui permettront d’obtenir des informations pertinentes et fiables, de sorte que les états financiers : ◗ présentent une image fidèle de la situation financière et des flux de trésorerie du Groupe ; ◗ traduisent la réalité économique des opérations.
  • 20. 20 2. COMPTES CONSOLIDÉS 2.4. Principes comptables 2.4.1. Méthode générale d’évaluation Les actifs et passifs compris dans les états financiers consolidés du Groupe sont évalués et comptabilisés selon différentes conventions d’évaluation autorisées par le référentiel IFRS cor- respondant principalement au coût historique, à l’exception des instruments financiers dérivés et des actifs financiers détenus à des fins de transaction ou classés comme disponibles à la vente, qui sont évalués à leur juste valeur. 2.4.2. Méthodes de consolidation Les filiales sont consolidées à compter de la date à laquelle le contrôle est transféré au Groupe. Elles sont déconsolidées à compter de la date à laquelle le contrôle cesse d’être exercé. Les produits et charges des sociétés sont intégrés dans le résul- tat du Groupe à compter de la date de prise de contrôle et jusqu’à la date de perte de contrôle. Filiales consolidées selon la méthode de l’intégration globale LesfilialessonttouteslessociétésdanslesquellesleGroupeexerce, directement ou indirectement, le contrôle exclusif. Les états finan- ciers consolidés du Groupe incluent les actifs, les passifs, et les produits et charges de ces sociétés. CecontrôleexclusifexistedèslorsqueGROUPEKEOLISS.A.S.a le pouvoir sur l’entité, l’exposition ou les droits à des rendements variables,etlacapacitéàinfluersurcesrendements.Pourapprécier cecontrôle,sontprisencomptelesrèglesdegouvernanceétablies etlesdroitsdétenusparlesautresactionnairesafindes’assurerde leur caractère purement protectif. L’analyse des droits de vote potentiels immédiatement exerçables ou convertibles, y compris ceux détenus par une autre entité, est également effectuée pour déterminer ceux conférant des droits substantifs pertinents dans l’analyse du pouvoir, conformément à la norme IFRS 10 « Etats Financiers Consolidés ». Les entités structurées faisant l’objet d’un contrôle en substance par le Groupe sont consolidées. Entreprisesassociéesetcoentreprisesmisesenéquivalence Les entités associées dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sans toutefois exercer un contrôle sont des entreprises associées. Cette influence notable est présumée à partir de 20 % des droits de vote. Selon la méthode de mise en équivalence, les participations dans les entreprises associées ou coentreprises sont inscrites au bilan consolidé à leur coût d’acquisition. La part du Groupe dans le résultat des entreprises associées ou coentreprises est reconnue danslecomptederésultatalorsquesapartdanslesmouvements de réserves postérieurs à l’acquisition est reconnue en réserves. Les mouvements postérieurs à l’acquisition sont portés en ajus- tement de la valeur de l’investissement. La quote-part du Groupe dans les pertes enregistrées par une entreprise associée ou une coentreprise est constatée dans la limite de la valeur comptable de la participation ainsi que toute quote-part à long terme éven- tuelle. Les pertes supplémentaires ne font pas l’objet d’une pro- vision sauf si le Groupe a une obligation légale ou implicite de soutien envers cette entreprise associée ou coentreprise. Participations ne donnant pas le contrôle Uneparticipationnedonnantpaslecontrôleestlapartd’intérêt,dans unefiliale,quin’estpasattribuabledirectementouindirectementàla société mère. Les participations ne donnant pas le contrôle sont comptabilisées à la juste valeur à la date de prise de contrôle. Clôtures décalées Pour les sociétés dont la clôture n’est pas au 31 décembre, des états financiers intermédiaires à cette même date sont établis. Transactionséliminéesdanslesétatsfinanciersconsolidés Les opérations entre entreprises consolidées qui ont une inci- dence sur leur bilan ou leur compte de résultat sont éliminées. Les pertes réalisées sur des transactions entre sociétés conso- lidées qui sont indicatives d’une perte de valeur ne sont pas éliminées. La norme IAS 12 « Impôts sur le résultat » s’applique aux différences temporaires résultant de l’élimination des profits et des pertes sur transactions intragroupe. 2.4.3. Conversion des opérations et des états financiers des sociétés étrangères Conversion des états financiers des sociétés étrangères Les comptes des sociétés consolidées étrangères, dont la mon- naie fonctionnelle n’est pas l’euro qui est la monnaie de présen- tation, sont convertis comme suit : ◗ les actifs et passifs sont convertis aux derniers cours officiels de change en vigueur à la date de clôture ; ◗ les produits et charges sont convertis au cours moyen de la période, sauf fluctuations importantes des cours de change ; ◗ les écarts d’acquisition et les ajustements de juste valeur reconnus lors de l’acquisition d’entreprises dont la monnaie fonctionnelle n’est pas l’euro sont considérés comme des actifs et passifs de ces entreprises : ils sont donc exprimés dans la monnaie fonctionnelle propre de ces entreprises et convertis au cours de clôture de chaque période ; ◗ les écarts résultant de ces conversions sont comptabilisés dans les capitaux propres consolidés au poste « réserves de conversion ». Conversion des opérations en devises Les sociétés du Groupe ont pour monnaie fonctionnelle leur monnaie locale. Les opérations libellées en monnaies étrangères sont converties par les filiales dans leur monnaie fonctionnelle au cours de change en vigueur à la date de la transaction.
  • 21. 21 2. COMPTES CONSOLIDÉS Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont convertis en euros aux derniers cours officiels de change en vigueur à la date de clôture. Les différences de change cor- respondantes sont enregistrées en résultat financier. 2.4.4. Regroupement d’entreprises Depuis le 1er janvier 2010, le Groupe applique la norme IFRS 3 Révisée. Le regroupement d’entreprises s’entend de l’obtention du contrôle. A la prise de contrôle, l’acquéreur comptabilise à la juste valeur les actifs acquis et passifs assumés de l’entreprise acquise et évalue le goodwill ou le profit en résultant. Les participations ne donnant pas le contrôle sont reconnues sur option pour chaque regroupement : ◗ soit à leur quote-part dans la juste valeur des actifs et passifs acquis (méthode dite du goodwill partiel) ; ◗ soit à la juste valeur de la participation (méthode dite du good- will complet). Les frais d’acquisition sont comptabilisés en charges de l’exer- cice. Dans le cas d’une prise de contrôle par étapes, la participation antérieurement détenue avant prise de contrôle est réévaluée à sa juste valeur à la date de prise de contrôle et tout profit ou perte en résultant est comptabilisé au résultat opérationnel après les résultats de cession d’actifs. Les engagements liés à des clauses de compléments de prix sont évalués à leur juste valeur dès la date d’acquisition. Les ajustements de compléments de prix en trésorerie au cours du délai d’affectation de douze mois à la date d’acquisition doivent être analysés afin de déterminer : ◗ si l’ajustement est lié à de nouveaux éléments intervenus depuis la prise de contrôle : contrepartie en résultat ; ◗ si l‘ajustement résulte de nouvelles informations collectées permettant d’affiner l’évaluation à la date de prise de contrôle : contrepartie en goodwill. La variation ultérieure de la dette correspondant au complément de prix au-delà du délai d’affectation est comptabilisée en résul- tat. Au-delà de la prise de contrôle, les acquisitions/cessions sans perte de contrôle sont traitées comme des transactions entre actionnaires et donc comptabilisées directement par capitaux propres. 2.4.5. Goodwill Le Goodwill (écart d’acquisition positif) représente l’excédent du coût d’une acquisition sur la part acquise par le Groupe dans la juste valeur des actifs acquis et passifs assumés de l’entité acquise à la date d’acquisition. Le Goodwill constaté sur une entreprise associée est inclus dans la valeur de la participation, dans le poste de l’état de la situation financière « Titres mis en équivalence». Des corrections ou ajustements peuvent être apportés à la juste valeur des actifs, passifs et passifs éventuels acquis dans les douze mois qui suivent l’acquisition pour les informations nou- velles relatives à des faits et circonstances qui prévalaient à cette date d’acquisition. Il en résulte alors une correction rétrospective de l’écart d’acquisition. Au-delà de ce délai, toute modification des actifs acquis et passifs assumés est comptabilisée via le compte de résultat. Si les informations résultent d’évènements intervenus après la date d’acquisition, elles sont comptabilisées en résultat. Les Goodwill n’étant pas amortissables, ils font l’objet de tests de perte de valeur chaque année ou plus fréquemment quand les évènements ou des changements de circonstance indiquent la possibilité d’une perte de valeur (cf. 2.4.10). Les Goodwill sont affectés aux unités génératrices de trésorerie ou groupes d’unités génératrices de trésorerie susceptibles de bénéficier des synergies des regroupements effectués selon les modalités présentées dans la note 2.4.10. Les badwill (écart d’acquisition négatif) sont comptabilisés au compte de résultat à la date d’acquisition. 2.4.6. Engagements de rachat de participations ne donnant pas le contrôle d’une filiale Les actionnaires minoritaires de certaines filiales consolidées par intégration globale bénéficient de promesses d’achat de leurs titres octroyées par le Groupe. Ces engagements d’achat (fermes ou conditionnels) de partici- pations ne donnant pas le contrôle ne transfèrent pas les risques et avantages. Ils sont comptabilisés en dettes financières avec pour contrepartie une réduction de ces résultats attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle. Lorsque la valeur de l’engagement excède le montant des résul- tats attribuables aux participations ne donnant pas le contrôle, le solde est comptabilisé en capitaux propres, part du Groupe. A chaque clôture, la juste valeur des engagements d’achat des participations ne donnant pas le contrôle est revue. La variation de la dette financière correspondante est enregistrée par contre- partie des capitaux propres. Cette disposition s’applique pour les engagements de rachat des participations ne donnant pas le contrôle émis après la date d’application d’IFRS 3 révisée, soit le 1er janvier 2010. Pour ceux émis avant cette date, la variation de valorisation s’effectue par contrepartie de l’écart d’acquisition associé. 2.4.7. Actifs de concession Présentation de l’interprétation IFRIC 12 Une convention est incluse dans le champ d’application de
  • 22. 22 2. COMPTES CONSOLIDÉS l’interprétation IFRIC 12 lorsque les actifs utilisés pour la réali- sation du service public sont contrôlés par le délégant. Le contrôle est présumé quand les deux conditions suivantes sont remplies : ◗ le délégant contrôle ou régule le service public, c’est-à-dire qu’il contrôle ou régule les services qui doivent être rendus grâce à l’infrastructure objet de la délégation et détermine à qui et à quel prix le service doit être rendu ; ◗ et le délégant contrôle l’infrastructure lorsque la convention arrive à son terme, c’est-à-dire qu’il a le droit de reprendre l’infrastructure en fin de contrat. Dans le cadre de ses activités de transports collectifs, le Groupe est notamment titulaire de contrats de délégation de service public. En France, le Groupe exploite des délégations de service public principalement sous la forme de contrats de type affermage (gestion de service public) selon lequel l’exploitant est tenu de gérer et de maintenir en l’état les installations détenues et finan- cées par les collectivités locales – autorités organisatrices (A.O.). En application de l’interprétation IFRIC 12, les infrastructures utilisées qui sont contrôlées par le délégant ne peuvent pas dans ce cas être inscrites au bilan du délégataire en tant qu’im- mobilisation corporelle mais figurent sous la forme d’un actif incorporel (« modèle incorporel ») et/ou d’un actif financier (« modèle de l’actif financier ») : ◗ le « modèle incorporel » s’applique lorsque le délégataire reçoit un droit à facturer les utilisateurs du service public et supporte ainsi un risque de financement ; ◗ le « modèle actif financier » s’applique lorsque le délégataire obtient un droit inconditionnel à recevoir de la trésorerie ou un autre actif financier, soit directement soit indirectement par l’intermédiaire des garanties données par le délégant sur le montant des encaissements de la part du service public. La rémunération est indépendante de la fréquentation de l’infras- tructure par les usagers. Dans le cas où le service est rendu grâce à l’utilisation d’infras- tructures louées à des tiers et contrôlées par le délégant, le Groupe a considéré dans la valorisation de l’actif IFRIC 12 les paiements des redevances fixes et variables. Modèle de l’actif financier Dans le cadre des services de délégations, l’opérateur dispose du droit inconditionnel si le délégant lui garantit contractuelle- ment le paiement : ◗ des montants définis ou déterminés dans le contrat ; ◗ ou de tout manque à gagner – de toute différence entre la rémunération payée par les utilisateurs pour l’utilisation du service et les montants définis ou déterminés dans le contrat. Les actifs financiers résultant de l’application de l’interprétation IFRIC 12 sont inscrits dans l’état de la situation financière conso- lidée dans les rubriques « Actifs financiers non courants » détail- lées dans l’annexe 5.5. Ils sont comptabilisés au coût amorti et remboursés en fonction des loyers perçus. Le produit financier calculé sur la base du taux d’intérêt effectif, équivalent au taux de rentabilité interne du projet, est comptabi- lisé en produit des activités ordinaires. Modèle de l’actif incorporel Le modèle de l’actif incorporel s’applique lorsque l’opérateur est payé par les utilisateurs ou qu’il ne bénéficie d’aucune garantie contractuelle du délégant sur le montant à recouvrer. L’actif incorporel correspond au droit accordé par le délégant à l’opé- rateur de facturer les utilisateurs du service public. Les actifs incorporels résultant de l’application de l’interprétation IFRIC 12 sont inscrits dans l’état de la situation financière conso- lidée dans la rubrique « Autres immobilisations incorporelles » détaillée dans l’annexe 5.2. Ces actifs sont amortis générale- ment de façon linéaire sur la durée du contrat. Dans le cadre du modèle de l’actif incorporel, le produit des activités ordinaires comprend : ◗ le chiffre d’affaires à l’avancement des biens ou infrastructures en cours de construction ; ◗ la rémunération relative à la prestation de services. Modèle mixte ou bifurcation L’application du modèle de l’actif financier ou de l’actif incorpo- rel repose sur l’existence de garanties de paiements accordées par le délégant. Néanmoins, certains contrats peuvent comprendre un engage- ment de paiement du délégant couvrant partiellement l’investis- sement, le solde étant couvert via les redevances facturées aux usagers. Dans ce cas, le montant garanti de l’investissement par le délé- gant est comptabilisé selon le modèle de l’actif financier et le solde selon le modèle de l’actif incorporel. 2.4.8. Actifs incorporels hors Goodwill Les actifs incorporels figurent dans l’état de la situation financière à leur coût d’acquisition net du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Ils concernent principalement les brevets, licences, marques, droits contractuels, actifs de retraite, logiciels et actifs incorporels de délégation issus de l’application d’IFRIC 12. Dans le cadre de l’attribution des contrats, le Groupe active les coûts répondant aux critères d’identification, engagés entre la
  • 23. 23 2. COMPTES CONSOLIDÉS date d’attribution du marché et la date de démarrage effectif de l’exploitation. DanslecadredesacquisitionseffectuéesparleGroupe,larelation contractuelle entre la société acquise et son client (l’autorité orga- nisatrice) est valorisée à sa juste valeur et comptabilisée distincte- ment de l’écart d’acquisition en tant que droit contractuel, celle-ci répondant aux critères d’identification prévus par IAS 38 et IFRS 3 révisée. Lorsque leur durée d’utilité est définie, les actifs incorporels sont amortis selon la méthode linéaire sur des périodes qui corres- pondent à leur durée d’utilisation prévue. Le mode d’amortisse- ment et les durées d’utilité sont revus au moins à chaque exercice et révisés le cas échéant. Les durées d’utilité estimées sont les suivantes : ◗ marques : sur une durée comprise entre 5 et 15 ans ; ◗ droits contractuels : sur une durée de deux à vingt ans, corres- pondantàleurduréed’utilitéestiméeprenantencompteuntaux derenouvellementdescontratslorsqueleGroupebénéficied’un historique de renouvellement fort sur l’Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) concernée ; ◗ logiciels : sur une durée de un à cinq ans ; ◗ actifs de délégation amortis sur la durée du contrat (cf. 2.4.7). 2.4.9. Actifs corporels Les dépenses d’immobilisations corporelles du Groupe sont comptabilisées en tant qu’actif à leur coût d’acquisition lorsqu’elles satisfont aux critères suivants : ◗ il est probable que les avantages économiques futurs associés à cet actif iront au Groupe ; ◗ le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable. Les immobilisations corporelles figurent dans l’état de la situation financière à leur coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. Le coût d’une immobilisation comprend son coût d’achat ou de production ainsi que tous les coûts directement attribuables à sa mise en état d’utilisation. Les immobilisations corporelles cessent d’être comptabilisées à l’actif lors de leur sortie (cession ou mise hors service) ou quand aucun avantage économique futur n’est attendu de leur utilisa- tion ou de leur sortie. Tout gain ou perte résultant de la sortie de l’état de la situation financière d’un actif (calculé sur la différence entre le produit net de cession et la valeur comptable de cet actif) est inclus dans le compte de résultat de l’exercice de sa sortie. Compte tenu de la nature de l’activité du Groupe, il n’est pas dans la vocation des différentes filiales de détenir des actifs immobiliers de placement. Dépenses ultérieures Les dépenses ultérieures encourues pour le remplacement d’une immobilisation corporelle sont inscrites en immobilisations corporelles uniquement si elles respectent les critères généraux mentionnés ci-dessus et constituent des composants. Dans le cas contraire, ces dépenses sont comptabilisées dans le compte de résultat lorsqu’elles sont encourues. Du fait de son activité de transport collectif de voyageurs, le Groupe engage des dépenses de gros entretien et grandes révisions pluriannuelles sur son parc « light rail » (métro, tramway) et ferroviaire. Ces dépenses sont immobilisées sous la forme d’un composant révision, qui est ensuite amorti. Par ailleurs, les dépenses qui constituent des remises à niveau ou des accrois- sements exigés du potentiel productif, et les modifications apportant de nouvelles fonctionnalités ou des allongements de durée de vie, sont des apports du délégataire immobilisables. Amortissements Les valeurs résiduelles et les durées d’utilité des actifs sont revues et, le cas échéant, ajustées annuellement ou dès lors que surviennent des modifications durables des conditions d’exploitation. A ce jour les valeurs résiduelles sont considérées comme non significatives à la fin de la durée d’utilité. Les terrains ne sont pas amortis. Les autres immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode linéaire. Les durées d’utilité estimées sont les suivantes : Constructions 15 - 20 ans Matériels et outillages 5 - 10 ans Mobilier et matériel de bureau 5 - 10 ans Matériel automobile : Automobiles 5 ans Autocars et Autobus 10 - 15 ans Matériel ferroviaire 15 - 30 ans Contrats de location Dans le cadre de ses différentes activités, le Groupe utilise des actifs mis à sa disposition en vertu des contrats de location. Ces contrats de locations font l’objet d’une analyse au regard des situations décrites et indicateurs fournis dans IAS 17 afin de déterminer s’il s’agit de contrats de location simple ou de contrats de location-financement. Les contrats de location-financement sont des contrats qui transfèrent la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif
  • 24. 24 2. COMPTES CONSOLIDÉS considéré au preneur. Tous les contrats de location qui ne cor- respondent pas à la définition d’un contrat de location-finance- ment sont classés en tant que contrats de location simple. Les principaux indicateurs examinés par le Groupe afin d’appré- cier si un contrat de location transfère la quasi-totalité des risques et avantages sont les suivants : existence d’une clause de transfert automatique ou d’option de transfert de propriété, conditions d’exercice de cette clause, comparaison entre la durée du contrat et la durée de vie estimée du bien, spécificité de l’actif utilisé et comparaison de la valeur actualisée des paie- ments minimaux au titre du contrat avec la juste valeur du bien. Comptabilisation des contrats de location-financement Lors de la comptabilisation initiale, les actifs utilisés dans le cadre de location-financement sont comptabilisés en immobilisations corporelles avec pour contrepartie une dette financière. L’actif est comptabilisé à la juste valeur de l’actif loué à la date de commencement du contrat ou, si celle-ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux. Comptabilisation des contrats de location simple Les paiements au titre des contrats de location simple sont comptabilisés en charges au compte de résultat. Subventions d’investissement publiques Les subventions publiques qui couvrent partiellement ou tota- lement le coût d’une immobilisation sont comptabilisées au passif en « Dettes d’exploitations et autres dettes » et reprises dans le compte de résultat de manière systématique sur la durée d’utilité des immobilisations concernées. 2.4.10. Perte de valeur des éléments de l’actif immobilisé et des actifs non financiers Un test de perte de valeur est réalisé annuellement et plus fré- quemment en cas d’indices de perte de valeur, pour les écarts d’acquisition et les autres actifs incorporels à durée de vie indé- finie, donc non amortissables. Pour les immobilisations corporelles et les immobilisations incorporelles dont la durée d’utilité est définie, et qui font donc l’objet d’un amortissement, un test de perte de valeur n’est réalisé qu’en cas d’indices de pertes de valeur. Les Unités Génératrices de Trésorerie (UGT) correspondent au plus petit groupe d’actifs générant des flux de trésorerie large- ment indépendants d’autres groupes d’actifs. Elles corres- pondent aux activités en France et principalement par pays à l’étranger. Pour la réalisation de ces tests, les actifs testés sont regroupés parUGTconformémentauxdispositionsd’IAS36«Dépréciation d’actifs ». Par ces tests, la valeur nette comptable des actifs est comparée à leur valeur recouvrable, celle-ci étant égale à la plus élevée de la juste valeur diminuée des coûts de vente potentiels ou de la valeur d’utilité. En l’absence de juste valeur observable sur un marché organisé, la valeur recouvrable des unités génératrices de trésorerie est déterminée sur la base de leur valeur d’utilité. La valeur comptable de chaque groupe d’actifs testé fait l’objet d’une comparaison avec sa valeur d’utilité définie comme égale à la somme des flux de trésorerie nets, issus des dernières prévisions pour chacun des groupes d’UGT élaborés selon les principales hypothèses et modalités suivantes : ◗ budgets et plan à moyen terme sur un horizon de 5 ans établis par la Direction sur la base d’hypothèses de croissance et de rentabilité tenant compte des performances passées, de l’évolution prévisible de l’environnement économique et du développement attendu des marchés ; ◗ extrapolation du flux net de la dernière année ou de la moyenne des flux constatés sur les 5 dernières années par application d’hypothèses de croissance précisées dans la note 5.1 ; ◗ actualisation des flux prévisionnels ressortant de ces plans à un taux déterminé à partir du coût moyen pondéré du capital (CMPC) du Groupe. Une perte de valeur est comptabilisée dans le compte de résul- tat, en autres charges non récurrentes, si la valeur comptable d’une UGT ou d’un groupe d’UGT est supérieure à sa valeur recouvrable. La perte de valeur est en premier lieu affectée à l’écart d’acquisition alloué à l’UGT ou aux groupes d’UGT testés, puis aux autres actifs de l’UGT ou du groupe d’UGT au prorata de leur valeur comptable. Cette répartition ne doit pas avoir pour effet de ramener la valeur comptable d’un actif individuel en dessous de sa juste valeur, de sa valeur d’utilité ou de zéro. Les éventuelles pertes de valeur affectées à un écart d’acqui- sition ne sont pas réversibles, contrairement aux pertes de valeur des autres actifs corporels et incorporels. En cas de reprise de pertes de valeur, la valeur comptable de l’actif est plafonnée à la valeur comptable, nette des amortisse- ments sans prise en compte d’aucune perte de valeur comp- tabilisée au cours des exercices antérieurs. Après la comptabilisation d’une perte de valeur ou d’une reprise de perte de valeur, la dotation aux amortissements est ajustée pour les périodes futures afin que la valeur comptable révisée de l’actif, diminuée de sa valeur résiduelle éventuelle, soit répartie de façon systématique sur la durée d’utilité restant à courir.
  • 25. 25 2. COMPTES CONSOLIDÉS 2.4.11. Actifs financiers Les achats et ventes d’actifs financiers sont comptabilisés à la date de transaction, date à laquelle le Groupe est engagé dans l’achat ou la vente d’actif. Lors de la comptabilisation initiale, les actifs financiers sont inscrits dans l’état de la situation financière à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition ou à l’émission de l’actif (sauf pour la catégorie des actifs financiers évalués à leur juste valeur pour lesquels ces coûts sont comptabilisés au compte de résultat). Les actifs financiers sont décomptabilisés de l’état de la situation financière dès lors que les droits aux flux futurs de trésorerie ont expiré ou ont été transférés à un tiers et que le Groupe a transféré la quasi-totalité des risques et avantages ou le contrôle de ces actifs. Les actifsfinanciersdont la maturité (oula détentionprévue) est supérieure à un an sont classés dans la rubrique « Actifs finan- ciers non courants ». A la date de comptabilisation initiale, le Groupe détermine en fonctiondelafinalitédel’acquisitionlaclassificationdel’actiffinan- cier dans l’une des catégories comptables prévues par la norme IAS 39 « Instruments financiers : comptabilisation et évaluation ». Le Groupe n’utilise pas la catégorie des placements détenus jusqu’à leur échéance. Actifs financiers évalués en juste valeur par le biais du résultat Il s’agit des actifs financiers détenus à des fins de transaction, que le Groupe a, dès l’origine, l’intention de revendre à court terme. Lesinstrumentsfinanciersdérivéssontégalementclasséscomme détenus à des fins de transaction à moins d’être des instruments de couverture désignés et efficaces. Ils sont évalués à la juste valeur et leurs variations de juste valeur ultérieures sont compta- bilisées dans le compte de résultat. Prêts et créances Les prêts et créances sont des actifs financiers non dérivés avec des paiements fixes ou déterminables non cotés sur un marché réglementé. Ces actifs sont comptabilisés à leur juste valeur augmentée des coûts de transaction directement attribuables et sont ensuite évalués à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Une perte de valeur est comptabilisée dès lors que la valeur de recouvrement estimée est inférieure à la valeur comptable. Cette catégorie inclut les créances d’exploitation, les dépôts et cautionnements, les prêts, ainsi que les actifs financiers de concession. Actifs financiers disponibles à la vente Il s’agit des actifs financiers non-dérivés qui sont désignés comme étant disponibles à la vente ou n’appartenant pas aux autres catégories. Ils sont évalués dans l’état de la situation financière à leur juste valeur, les variations de valeur sont enre- gistrées en capitaux propres. Lorsque les actifs financiers dis- ponibles à la vente sont vendus ou qu’il existe une indication objective de la dépréciation de ces actifs, et que la perte est considérée comme définitive, les variations de juste valeur comptabilisées directement en capitaux propres sont transfé- rées dans le compte de résultat. La juste valeur correspond, pour les titres cotés, à un prix de marché et, pour les titres non cotés, à une référence à des tran- sactions récentes, dans des conditions de concurrence normale entre parties informées et consentantes, ou à une évaluation technique reposant sur des indications fiables et objectives avec les autres estimations utilisées par les autres intervenants sur le marché ou à l’analyse des flux de trésorerie actualisés. Toutefois, lorsqu’il est impossible d’estimer raisonnablement la juste valeur d’un titre, ce dernier est conservé au coût historique. Cette catégorie comprend principalement les titres de participa- tions non consolidées. Dépréciation des actifs financiers Une perte de valeur est constatée sur un actif ou un groupe d’ac- tifs financiers s’il existe une indication objective de la dépréciation, résultantd’unouplusieursévénementsintervenusaprèslacomp- tabilisation initiale de l’actif et que cet événement générateur de pertes a un impact sur les flux de trésorerie futurs estimés de l’actif financier ou du groupe d’actifs financiers, et si la valeur comptable est supérieure à sa valeur recouvrable estimée. 2.4.12. Stocks Les stocks comprennent essentiellement les matières consom- mables, les marchandises ou fournitures diverses utilisées pour l’entretienetlaréparationdesvéhiculesoubiendestinéesàlarevente. Ces stocks sont valorisés au coût d’achat. Une dépréciation est comptabilisée pour ramener le coût d’achat (déterminé suivant la méthode du « Coût Moyen Pondéré » (CMP) ou du « Premier entré - Premier sorti » (PEPS)) à la valeur nette de réalisation si elle est infé- rieure.ConformémentàlanormeIAS2,lavaleurnettederéalisation estleprixdeventeestimédanslecoursnormaldel’activité,diminué des coûts estimés pour l’achèvement et la réalisation de la vente. 2.4.13. Créances clients et autres débiteurs Les créances clients et autres débiteurs sont comptabilisés ini- tialement à leur juste valeur, qui dans la plupart des cas, corres- pond à leur valeur nominale compte tenu des échéances de paiement qui sont généralement courtes. La valeur comptable est ultérieurement évaluée si requis au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, éventuellement diminué des dépréciations pour pertes de valeur.
  • 26. 26 2. COMPTES CONSOLIDÉS S’il y a une indication objective de dépréciation ou s’il existe un risque que le Groupe ne puisse pas collecter tous les montants contractuels (principal plus intérêts) aux dates fixées dans l’échéancier contractuel, une perte de valeur est comptabilisée dans le compte de résultat. Cette dépréciation est égale à la différence entre la valeur comptable et les flux actualisés de trésorerie futurs estimés recouvrables, actualisés au taux d’inté- rêt effectif à l’origine. 2.4.14. Trésorerie et équivalents de trésorerie Cette rubrique comprend les fonds en caisse, les dépôts à vue ainsi que les autres placements à court terme et instruments liquides facilement convertibles dont le risque de changement de valeur est négligeable, et dont la maturité est à moins de trois mois à la date d’acquisition. 2.4.15. Impôt sur le résultat La société GROUPE KEOLIS S.A.S., société mère du groupe fiscal, a opté pour le régime de l’intégration fiscale, en France. D’autres régimes d’intégration fiscale existent également à l’inter- national.L’effetdecesrégimesestreconnuaucomptederésultat. La plupart des sociétés françaises soumises à l’impôt sur les sociétés et détenues au moins à 95 % font partie du groupe fiscal dont la société GROUPE KEOLIS S.A.S. est la mère intégrante. La charge ou le produit d’impôt sur le résultat comprend la charge (le produit) d’impôt exigible et la charge (le produit) d’impôt différé. L’impôt est comptabilisé en résultat sauf s’il se rattache à des élémentsquisontcomptabilisésdirectementencapitauxpropres ; auquel cas il est comptabilisé en capitaux propres. L’impôt exigible est le montant estimé de l’impôt dû au titre du bénéfice imposable de la période. Il inclut également les ajuste- ments du montant de l’impôt exigible au titre des périodes précé- dentes. Les impôts différés sont calculés par entité selon l’approche bilan- cielle, sur les différences temporaires entre la valeur comptable des actifs et passifs et leur base fiscale, y compris les biens dont le Groupe a la disposition dans le cadre de locations financières. L’évaluation des actifs et passifs d’impôts différés repose sur la façon dont le Groupe s’attend à recouvrer ou régler la valeur comptable des actifs et passifs, en utilisant, selon la méthode du report variable, les taux d’impôt qui ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture. Un actif d’impôt différé n’est comp- tabilisé ou maintenu à l’actif que dans la mesure où il est probable que le Groupe disposera de bénéfices futurs imposables sur lesquels la différence temporaire déductible relative qui en est à l’origine pourra être imputée. Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés. Les actifs et passifs d’impôts différés sont compensés au niveau de chaque entité fiscale lorsque l’entité réalise l’actif et règle le passif sur la même échéance, conformément au respect des conditions suivantes : ◗ droit juridiquement exécutoire de compenser ; ◗ intention de régler ; ◗ calendrier de paiement. Les passifs d’impôt différé sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires imposables, à l’exception de certaines différences entre la quote-part du Groupe dans les actifs nets des filiales, coentreprises et entreprises associées et leurs valeurs fiscales. Cette exception s’applique, en particulier, à des résultats de filiales non encore distribués dans l’hypothèse où leur distribu- tion aux actionnaires générerait une taxation : dès lors que le Groupe a décidé de ne pas distribuer dans un avenir prévisible les profits conservés par la filiale, aucun impôt différé passif n’est comptabilisé. 2.4.16. Emprunts et dettes financières Tous les emprunts sont initialement enregistrés à la juste valeur minorée des coûts liés à l’emprunt puis, au coût amorti, en utili- sant la méthode du taux d’intérêt effectif, la différence entre le coût et la valeur de remboursement étant comptabilisée dans le compte de résultat sur la durée des emprunts. Le taux d’intérêt effectif correspond au taux qui permet d’obte- nir la valeur comptable d’un emprunt à l’origine en actualisant les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur sa durée de vie. La valeur comptable de l’emprunt à l’origine inclut les coûts de transactions de l’opération ainsi que toutes les primes d’émissions éventuelles. A l’extinction anticipée de la dette, les coûts non amortis sont comptabilisés en charges. 2.4.17. Instruments financiers dérivés Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour gérer les expositions aux risques de marchés financiers résultant de ses activités opérationnelles, financières et d’investissement : ◗ Risque de taux d’intérêts ; ◗ Risque de change ; ◗ Risque de matières premières. Les instruments financiers dérivés sont évalués et comptabilisés au bilan à leur juste valeur, à la date de mise en place puis à chaque date d’arrêté comptable. Les justes valeurs sont calculées en utilisant les méthodes stan- dard de valorisation et sur la base des conditions de marché « mid-market » communément utilisées sur les marchés. Les données de marché utilisées sont de niveau 2 au sens de la norme IFRS 13.
  • 27. 27 2. COMPTES CONSOLIDÉS Le traitement des gains et pertes de réévaluation de juste valeur dépend de la désignation ou non de l’instrument dérivé en tant qu’instrument de couverture et de la nature de l’élément couvert. Les variations de juste valeur des instruments financiers dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture sont enregistrées en résultat financier. Certains instruments financiers dérivés sont éligibles à l’une des trois catégories de comptabilité de couverture définies par la norme IAS 39 : ◗ Couverture de juste valeur ; ◗ Couverture de flux de trésorerie ; ◗ Couverture d’investissement net. Ils sont comptabilisés conformément aux règles de la compta- bilité de couverture. Les critères permettant d’appliquer la comptabilité de couverture sont principalement : ◗ une documentation générale de couverture qui décrit l’expo- sition du Groupe aux différents risques financiers et sa stratégie de couverture ; ◗ une relation de couverture clairement établie à la date de mise en place de chaque instrument financier dérivé ; ◗ une efficacité de la relation de couverture démontrée de façon prospective à la mise en place et rétrospective à chaque arrêté comptable par le biais de tests d’efficacité. Cette efficacité doit être mesurée de façon fiable et comprise entre 80 % et 125  %. Les instruments financiers dérivés de taux, de change et de matières premières sont traités avec des contreparties bancaires de première catégorie, en accord avec la politique de gestion du risque de contrepartie du Groupe. En conséquence, le risque de contrepartie peut être considéré comme négligeable. Risques de taux d’intérêt sur son endettement à taux variable L’exposition du Groupe au risque de taux d’intérêt provient de son endettement financier. Le Groupe couvre ce risque en utili- sant des instruments financiers dérivés. L’objectif de gestion est de protéger le résultat financier du Groupe contre la hausse des taux tout en bénéficiant au maxi- mum de la baisse des taux. La politique de couverture du risque de taux d’intérêt mise en place consiste à privilégier les instruments financiers dérivés à taux fixe. L’horizon de gestion retenu est généralement de 5 ans glissants mais peut toutefois aller au-delà si le besoin de couver- ture le requiert. Les instruments financiers dérivés utilisés par le Groupe sont standards, liquides et disponibles sur les marchés : ◗ swaps ; ◗ achats de caps ; ◗ ventes de caps pour dénouer un cap existant ou pour réaliser un cap spread ; ◗ ventes de floors, dans la mesure où elles sont associées à des achats de caps pour constituer des tunnels symétriques ou asymétriques ; ◗ achats de floors, notamment pour racheter des floors consti- tuant les parts asymétriques des tunnels ; ◗ achats de swaptions ; ◗ ventes de swaptions, dans la mesure où elles sont associées à des achats pour constituer des tunnels de swaptions. Les instruments financiers dérivés éligibles à la comptabilité de couverture sont comptabilisés en couverture de flux de trésore- rie. Les instruments financiers dérivés non éligibles sont comp- tabilisés en transaction. Les variations de valeur intrinsèque des instruments financiers dérivés comptabilisés en couverture de flux de trésorerie sont intégralement comptabilisées en capitaux propres (réserves recyclables). Les autres éléments sont comptabilisés en résultat financier : ◗ variations de juste valeur des instruments financiers dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture (par exemple, la part asymétrique des tunnels) ; ◗ variations de valeur temps de tous les instruments financiers dérivés ; ◗ primes d’options. Risques de change Le Groupe met en place des prêts ou emprunts intra-groupe libellésendevisesétrangèresetenregistrésencomptes courants. Afin de couvrir le risque de change qui en résulte, le Groupe utilise des instruments financiers dérivés qui lui permettent de figer les cours de change des prêts ou emprunts intra-groupe. LeGrouperéaliseégalementdesinvestissementsnets endevises au capital de filiales étrangères. Afin de gérer le risque de change induit par ces investissements, le Groupe utilise des instruments financiers dérivés pour des montants limités. L’objectif de gestion est de protéger la valeur au bilan de ces investissements en devises. La politique de couverture du risque de change mise en œuvre pour atteindre cet objectif consiste à préserver le cours de change de référence défini pour l’année. Les instruments financiers dérivés utilisés par le Groupe sont standards, liquides et disponibles sur les marchés : ◗ achats et ventes à terme ; ◗ swaps de change ; ◗ achats d’options ; ◗ ventes d’options associées à des achats d’options pour consti- tuer des tunnels symétriques ou asymétriques.