12. Introduction1.definition Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale = un ensemble de signe qui traduisent la présence de gaz dans la grande cavité pleurale ,libre ou cloisonné ,en dehors de tout traumatisme ou manœuvre instrumentale Est exclu de cette définition toute origine traumatique
26. Introduction4.physiologie de la plèvre Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale 1894 Loi de STARLING « les échanges de soluté à travers une membrane semi-perméable dépendent de l’équilibre entre les pressions hydrostatiques et oncotiques de chaque coté de cette membrane » Jv= kf[(P1–P2)–(∏1–∏2)] Jv:flux de liquide entre le compartiment 1et 2 Kf:coefficient de filtration P:pression hydrostatique ∏:pression oncotique σ:coefficient de reflection pour les protéines
36. Présence des zones riches en macrophages, lymphocytes=MILKY SPOTS= formation KAMPMEIER=taches laiteusesROLE: intervenir ds l’épuration du matériel intrapleural(cellules,GR, particules minérales
39. Introduction5.physiopathologie Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale En temps normal le poumon adhère à la paroi thoracique grâce à la pression négativeintrapleurale(- 5 cm d’eau )liée aux forces de rétraction élastique s’exerçant sur le poumon et l’élasticité de la cage thoracique
41. Introduction5.physiopathologie Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale Une communication entre les alvéoles et la cavité pleurale présence de microorganismes produisant des gaz dans cette cavité.
42. Introduction5.physiopathologie Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale Une communication entre les alvéoles et la cavité pleurale - Cela peut arriver sans qu’aucune cause ne soit decelée(idiopathique) ou secondairement lorsqu’une pathologie pulmonaire sous jacente est mis en évidence
49. Mécanisme:Dégradation des fibres élastiques sous l’effet du déséquilibre protéase- antiprotéase et oxydant-antioxydant dans lequel neutrophiles et macrophages jouent un rôle important
62. Introduction5.physiopathologie Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale Conséquence de la rupture Fuite d’air jusqu’à la disparition de la P ou jusqu’à la fermeture de la communication Diminution de la ventilation du coté atteint
80. Elle aggrave la douleur et la dyspnéeNB l’existence d’une toux productive au cours d’un PNO traduit la présence d’un foyer pulmonaire ou d’une atteinte bronchique sous jacente ou l’existence concomitante d’une fistule
100. pouls filant Signes de gravité - Choc anémique Ds les PNO avec hémopneumothorax
101. SEMIOLOGIE CLINIQUE3. SIGNES PHYSIQUES : L’ examen est réalisé dans une salle bien éclairée, le malade dévêtu jusqu’à la ceinture l’examen est réalisé de préférence en position assise sur un tabouret pour mieux explorer les faces du thorax (antérieur, postérieur et latéral)mais on peut également l’effectuer en décubitus dorsal.
102.
103.
104. le malade dévêtu jusqu’à la ceinture, les bras en légère abduction
105.
106. un élargissement des espaces intercostaux avec horizontalisation des côtes
107.
108.
109. PALPATION : Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale On demandera au patient de respirer normalement afin d’apprécier l’ampliation thoracique puis de prononcer des consonnes sonores (type 33, ninety nine,boubacar,ngiringiri…) afin de d’apprécier la transmission des vibrations vocales produite au niveau du larynx vers la paroi ;elle est perçus sous forme d’un frémissement léger et rapide .
110.
111. Diminution ou abolition de la transmission des vibrations vocales du coté atteint sur toute la hauteur de l’épanchement gazeux
112.
113. Elle permet d’apprécier une sensation tactile (l’élasticité) et une auditive (la sonorité)SEMIOLOGIE CLINIQUE Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
114.
115.
116. Hypersonorité ou tympanisme sur toute la hauteur de l’épanchementSEMIOLOGIE CLINIQUE Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
121. qui traduit la transmission anormale du souffle laryngotrachéal à travers le parenchyme pulmonaire et une collection aériquesuffisament vaste
122. on le compare au bruit obtenu en soufflant dans un récipient large à goulot étroitSEMIOLOGIE CLINIQUE Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
123.
124.
125. audible aux deux temps respiratoires mais à maximum expiratoire,
131. comparé classiquement au son produit par une perle tombant dans une coupe de cristalSEMIOLOGIE CLINIQUE Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
135. déclenché par la percussion du thorax au moyens de deux pièces de monnaie et perçu à l’auscultation de la face du thorax opposée à la percussion. SEMIOLOGIE CLINIQUE Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
145. Elle comporte des clichés thoraciques de face et de profil en inspiration profonde comme de pratique courante
146. On peut aussi demander des rx de thorax de face en expiration forcée ( devant des épanchements minimes )SEMIOLOGIE radiologique Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
151. Suivre l’évolution retour ou non du poumon à la paroiSEMIOLOGIE radiologique Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
152.
153. Rétraction du poumon s/f d’un moignon hyperdense sur le hile avec distension des EIC et une netteté anormale des côtes.
154. La plèvre viscérale qui entoure ce moignon apparaît sous forme d’un fin liséré opaque net comme tracé au crayon SEMIOLOGIE radiologique Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
161. Un aspect de petit cœur dans les formes bilatéralesSEMIOLOGIE radiologique Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
162.
163.
164.
165.
166.
167.
168. On a une hyperclarté homogène périphérique en croissant dépourvue de trame pulmonaireSEMIOLOGIE radiologique Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
176. Par contre sa pratique est courante pour le diagnostic étiologique et dans la discussion d’un geste thérapeutique radicalSEMIOLOGIE radiologique Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
197. La RX du thorax met en évidence une ou plusieurs cavités avec niveau hydroaériquesVALEUR SEMIOLOGIQUE Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale
212. soit à la nécrose tumorale puis sa rupture secondaire dans la cavité pleurale
213. soit à la rupture d’un emphysème obstructif constitué en amont de la sténose tumoraleVALEUR SEMIOLOGIQUE Syndrome d’épanchement gazeux de la grande cavité pleurale