2. - -
SOMMAIRE
- -
Qu’est-ce que la
banque de détail ?1
Analyse sectorielle :
conjoncture et
prévisions
2 Pourquoi se
réinventer ?3
Quel avenir pour
les banques de
détail ?
4
2
Conclusion5
13/06/2016
3. - -
SOMMAIRE
- -
Qu’est-ce que la
banque de détail ?1
3
Analyse sectorielle :
conjoncture et
prévisions
2 Pourquoi se
réinventer ?3
Quel avenir pour
les banques de
détail ?
4 Conclusion 5
13/06/2016
4. - -- -
LA BANQUE DE DÉTAIL, C’EST QUOI ?
4
è Définition
La banque de détail (ou banque de réseau ou banque commerciale ou retail
banking) regroupe un ensemble de produits et de services bancaires, dont les
deux grands piliers sont :
- la distribution de crédits (prêt immobilier, crédit à la consommation, crédit de
trésorerie ou d’investissement aux TPE/PME),
- la collecte des dépôts (livrets d’épargne, etc.).
è Les clients
Dans la banque de détail, les groupes bancaires interviennent principalement auprès :
- des particuliers,
- des entreprises de petite taille ou de taille moyenne,
- des professionnels indépendants,
- des associations,
- des collectivités locales.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_de_détail 13/06/2016
5. - -
SOMMAIRE
- -5
Qu’est-ce que la
banque de détail ?1
Analyse sectorielle :
conjoncture et
prévisions
2 Pourquoi se
réinventer ?3 Conclusion 5
Quel avenir pour
les banques de
détail ?
4
13/06/2016
6. - -- -
CONJONCTURE ET PRÉVISIONS SECTORIELLES
6
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
Le contexte macro-économique - + ++
Explication : L’activité des banques françaises est directement liée à la conjoncture économique du pays
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
L’environnement financier +++ + +
Explication : Les politiques monétaires mises en place par la BCE ainsi que le niveau des taux d’intérêt font partie des
éléments déterminants pour les groupes bancaires
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
L’évolution du tissu économique - = +
Explication : L’évolution du tissu économique français, au gré des créations de nouvelles entreprises et des
défaillances de sociétés existantes, a un impact direct sur l’activité et les performances du secteur
1/2
Source: Xerfi, « Le marché bancaire en France », Laurent Faibis, février 2016 (cf. Nuxeo) 13/06/2016
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
La situation financière des entreprises - + +
Explication : La situation financière des entreprises affecte leurs intentions en termes de développement
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
L’attractivité des autres produits d’épargne -- --- ----
Explication : Le rendement des différents produits d’épargne agit sur le comportement des investisseurs particuliers
Explication de l’impact des différents déterminants de l’activité bancaire
7. - -- -
CONJONCTURE ET PRÉVISIONS SECTORIELLES
7
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
Les évolutions réglementaires - --- --
Explication : Les modifications du cadre réglementaire entourant l’activité bancaire ont un effet important sur
l’activité du secteur
2/2
Explication de l’impact des différents déterminants de l’activité bancaire
Source: Xerfi, « Le marché bancaire en France », Laurent Faibis, février 2016 13/06/2016
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
La dynamique du marché immobilier - + ++
Explication : L’évolution du marché immobilier français a un effet direct sur la demande de crédits à l’habitant des
particuliers
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
L’intensité concurrentielle intra-sectorielle -- ---- ----
Explication : L’ouverture du marché du paiement à la concurrence a considérablement bouleversé l’activité des
groupes bancaires sur ce segment
Déterminant 2013-2014 2015 (e) 2016 (e)
La mise en œuvre de plans d’adaptation + = =
Explication : Face aux nouvelles contraintes réglementaires et aux évolutions contrastées de la demande sur les
différents segments du marché bancaire, les banques ont mis en place des plans d’adaptation
8. - -
SOMMAIRE
- -
Qu’est-ce que la
banque de détail ?1
Analyse sectorielle :
conjoncture et
prévisions
2
Quel avenir pour
les banques de
détail ?
4
8
Conclusion 5Pourquoi se
réinventer ?3
13/06/2016
9. - -- -
Les banques de détail doivent se réinventer
CHIFFRES CLÉS DES BANQUES DE DÉTAIL
9
Source : Chiffres issus de deux études du BCG, menée auprès de 40 institutions financières et de 15 des plus grandes banque de détail au monde,
http://www.bcg.fr/documents/file186157.pdf
des interactions entre les banques et leurs clients se font via le mobile,
et principalement le smartphone
1/4
Bénéfices observés sur les banques les plus performantes en matière de digital :
Part d’augmentation de leur rentabilité
Part de réduction de leur coût par client par rapport à leurs concurrents (banques de détail traditionnelles)
Nombre d’intéraction à distance (téléphone, mobile, internet) avec leurs clients depuis 2012
Part d’augmentation, en 2 ans, du nombre de leurs clients gérés par conseiller (VS 3% pour leurs concurrents)
Constats observés sur les banques de détail traditionnelles, justifiant une réinvention :
Part des banques n’offrant pas à leurs clients la possibilité d’avoir un identifiant unique sur tous les canaux
Part des clients ne scannant pas leurs formulaires papier
Part de réduction de la satisfaction des clients des banques de détail, partout dans le monde en 2014
+ 8 à 10 pts
- 29 %
X 2
+ 14 %
43 %
1/3
- 1 %
13/06/2016
10. - -- -
- 3 % : Nombre d’opérations bancaires effectuées en agence par an, en moyenne, de 2004 à 2012
Le recours au digital, une nécessité
LA CONCURRENCE CROISSANTE DES FINTECH ET DES GÉANTS DU WEB
10
Mutation de la relation bancaire
Montée en puissance de concurrents issus du
Web ou spécialisés dans les technologies
financières (les Fintech)
Enjeu : Pour rivaliser, les banques s’orientent vers des stratégies de
transformation digitale
Ces stratégies visent à
allier « le meilleur du
digital et le meilleur
de l’humain »
Ø 2 grandes catégories de la transformation digitale :
o Les opérations basiques, pouvant être réalisées par les clients eux-mêmes via les canaux digitaux
Ø Exemple : La consultation de leurs comptes ou le passage d’ordres de virements
o Les opérations dites complexes, nécessitant de consulter un conseiller
Ø Exemple : La souscription d’un crédit immobilier ou la préparation de la retraite
En diminution
2 facteurs explicatifs :
Exemple de banque du futur : la banque polonaise « mBank »
- Permet à ses clients de souscrire un crédit via leur smartphone en quelques secondes,
- Possède un réseau de 160 agences.
13/06/2016
11. - -- -
Enjeu : Permettre au banquier de se consacrer à son cœur de métier, à savoir le conseil au client
Certaines étapes peuvent être digitalisées :
o Simulation de prêt (peut être effectuée par le client sur internet)
è Gain de temps lors du RDV avec le conseiller
o Scanner les pièces justificatives demandées et les adresser à sa banque
è Réduction des coûts de back-office
Exemple d’une réduction de coût
LE COÛT PAR CLIENT DES BANQUES DE DÉTAIL
11
Baisse importante de
la charge de travail
dans les agences
Gain de productivité
lié au digital
Temps de travail ainsi libéré
pouvant être réaffecté à la
relation client
29 %: Part de réduction du coût par client des banques usant du digital comparé à
leurs concurrents
COMMENT ?
Exemple : Souscription d’un crédit immobilier
Source : http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/la-banque-du-futur-un-savant-melange-de-digital-et-d-humain-472674.html
13/06/2016
12. - -- -
FOCUS SUR LA SIMULATION DE CRÉDIT EN LIGNE
12
§ Aujourd’hui, émergence des comparateurs de banques en ligne
⁻ Mettant à disposition plusieurs outils pour connaître et/ou comparer les meilleures offres de prêts grâce aux relations
développées avec un certain nombre de banques en ligne partenaires
⁻ Possibilité d’effectuer une simulation de crédit en ligne gratuitement et sans engagement afin de bénéficier du meilleur taux
de prêt directement auprès des banques partenaires
§ La simulation en ligne existe déjà pour un certain nombre de crédits
⁻ Prêt immobilier(exemple : La Banque Postale, etc.)
⁻ Prêt personnel(exemple : Carrefour Banque, Crédit Mutuel, Cetelem, etc.)
⁻ Prêt auto (exemple : Crédit Mutuel, etc.)
⁻ Prêt travaux (exemple : Crédit Mutuel, Cetelem, etc.)
⁻ Prêt renouvelable (exemple : Cetelem, etc.)
⁻ Regroupement de crédits(exemple : Cetelem, etc.)
…
La simulation de crédit en ligne, quelle utilité ?
è Pour l’établissement bancaire
þ Possibilité de conquérir de nouveaux clients, comme les clients désirant comparer les simulations avant de souscrire (via des
partenariats avec des comparateurs en ligne)
þ Gain de temps pour les conseillers, qui peuvent se recentrer sur la gestion de la relation client
èPour le client
þ Calcul du montant d’emprunt (ou enveloppe de financement) avec comme point de départ la mensualité optimale pour son budget
þ Calcul du montant de la mensualité correspondant à l’emprunt qu’il souhaite effectuer
þ Visualisation en quelques instants de ses capacités de remboursement avant de s’engager sur un crédit
þ Optimisation du temps de rendez-vous passé avec les conseillers, avec possibilité de préparer questions plus précises et ciblées, et
donc conseil plus personnalisé
13/06/2016
13. - -- -
- 1 % : Taux de satisfaction des clients des banques de détail partout dans le monde en 20141
S’adapter rapidement ou mourir lentement
BAISSE DE LA SATISFACTION-CLIENT DES BANQUES DE DÉTAIL
13
Sources :
1
En comparaison avec les grands noms de l’Internet comme Amazon
3
Bain & Company, http://www.lopinion.fr/edition/economie/fintech-banques-face-a-leur-revolution-copernicienne-95605
Manque d’instantanéité1 Manque de qualité de service1
En diminution2 facteurs explicatifs :
Enjeu : Permettre au banquier de satisfaire ses clients face à une concurrence accrue
COMMENT ?
Mettre le client et l’expérience client
au cœur du modèle opérationnel
Beaucoup de banques le revendiquent dans
leur positionnement de marque mais peu le
font vivre réellement à leurs clients.
Parmi les clients qui informent leur banque
de leur volonté de la quitter, seuls 11 %
reçoivent une contre-proposition3
Passer d’une gouvernance verticale et
fortement hiérarchisée vers une
gouvernance horizontale (collaborative)
Ce mode d’organisation qui accepte peu la
confrontation et l’enrichissement qui en
découle, est en rupture avec les exigences
actuelles d’instantanéité, de recherche de sens
et d’agilité
Les banques doivent s’ouvrir au
monde extérieur
Savoir faire preuve d’humilité et reconnaître
que, souvent, les meilleures réponses aux
attentes des clients (avancées technologiques
innovantes et savoir poussé) ne se trouvent
pas en leur sein mais auprès de tiers.
13/06/2016
14. - -
SOMMAIRE
- -
Qu’est-ce que la
banque de détail ?1
Analyse sectorielle :
conjoncture et
prévisions
2 Pourquoi se
réinventer ?3
14
Conclusion 5
Quel avenir pour
les banques de
détail ?
4
13/06/2016
15. - -- -
PRÉSENTATION DES 4 DRIVERS D’INNOVATION POUR SE RÉINVENTER
15
BANQUE
DU FUTUR
Source: Precepta, « La banque du futur: vers une nouvelle banque de détail », P. Gattet
Objectif : proposer un parcours client
fluide entre les canaux
Cross-canal
- Digitalisation progressive des agences
- Mise en place de dispositifs online performants
Objectif : Gagner de l’audience
(chez les jeunes notamment) et
servir de relai aux campagnes de
marketing viral
Médias sociaux
- Gain d’audience
- Relais au marketing viral
Objectif : Fluidifier le parcours d’achat
Moyens de paiement
- Recherche de nouvelles solutions de paiement
Objectif : Prédire les tendances futures
et les nouveaux comportements à partir
de ces données
Big data
- Exploitation des données clients dans une logique
prédictive
13/06/2016
16. - -- -
FOCUS SUR LE CROSS CANAL
16
Etude Xerfi, « Le multicanal dans les banques », http://www.xerfi.com/presentationetude/Le-multicanal-dans-les-banques_3ABF13
§Transformation des modes de distribution et de gestion de la relation client bancaire
⁻ Il existe différents modes de contact par distance (Internet, internet mobile, visio rendez-vous, chat, sms, réseaux sociaux)
§ Substitution des canaux à distance (principalement Internet) à l’agence traditionnelle sur certaines opérations
⁻ Sur l’avant-ventes et plus fréquemment sur l’après-vente
§ Digitalisation du parcours clients encouragée par les banques de réseaux
⁻ Principalement, avec la généralisation progressive des dispositifs d’agence en ligne et des applications mobile
⁻ Dans une moindre mesure, avec le déploiement d’expérimentations exploitant les apports des réseaux sociaux
Les nouvelles technologies révolutionnent la distribution et la relation client bancaire
§ Multiplication des expérimentations par les banques de réseaux pour élaborer des modes de distribution et de
contact adaptés
⁻ En phase avec les nouveaux usages et les nouvelles attentes des clients
§ Généralisation des dispositifs d’e-agences, une étape clé
⁻ Exemples : La Net Agence, e.LCL, L'Agence Directe, e-banquePopulaire, La Banque Postale chez Soi, etc.
⁻ Marquera une étape clé du développement de la banque à distance dans sa globalité, en participant à sa légitimation
§ Exploitation plus poussée des capacités propres aux nouvelles technologie
⁻ Grâce à l’arrivé de nouveaux concepts (comme la personnalisation, le mode participatif, les communautés, etc.) à l’image des
nouvelles banques dédiées aux publics jeunes (exemple de Tookamou encore Bemix)
⁻ Face à cette concurrence, les « pionniers » de la banque en ligne (Boursorama Banque, ING Direct, Fortuneo Banque,
Monabanq) ont revu leur stratégie et opté pour une innovation de rupture
Quels nouveaux modèles gagnants pour demain ?
1/2
13/06/2016
17. - -- -
FOCUS SUR LE CROSS CANAL
17
§ Digitalisation des parcours client pose un ensemble de défis pour les réseaux physiques
⁻ Multitude de réflexions concernant la place des agences et le rôle des conseillers sont incontournables (exemples : Logiques de
cross canal, nouveaux concepts d’agence, diversification des activités, automatisation, rationalisation des réseaux, etc.
§ Emergence de perspectives d’innovation attractives avec de nouvelles agences « intelligentes»
⁻ Ces agences intègrent des outils technologiques (tablettes tactiles ou encore systèmes de visioconférences)
§ Apparition de bouleversements culturels et managériaux, liée à ces nouveaux dispositifs digitaux
⁻ Oblige à redéfinir en profondeur :
Ø la nature des échanges avec les clients
Ø les processus de vente
Ø le contenue du travail des conseillers
La refonte du rôle des agences et des conseillers au cœur des enjeux
§ Emergence de nouvelles modalités relationnelles avec les consommateurs
⁻ Comme les applications mobile, réseaux et médias sociaux, etc.
§ Ces modalités constituent de nouvelles opportunités
⁻ Pour innover dans les services et,
⁻ Pour renforcer la visibilité et le capital relationnel des marques
§ Implications fortes du multicanal en termes de transformation des politiques de marque
⁻ Aujourd’hui, les efforts de transformations des politiques de marque sont essentiellement consacrés à l’extension de
fonctionnalités classiques sur Internet et sur les supports mobiles (opérations de base, géolocalisation d’agences, etc.),
⁻ Les potentialités ouvertes sont, quant à elles, plus larges
⁻ L’innovation est au cœur des enjeux digitaux visant à améliorer l’expérience du client
Quelle place pour les applications mobiles et les réseaux sociaux au sein des parcours client ?
2/2
13/06/2016
18. - -- -
Banques du futur
Devront être structurées autour
des clients et des données relatives
à ces derniers
Banques traditionnelles
Sont structurées autour des
produits et des canaux permettant
de commercialiser des produits
FOCUS SUR LE BIG DATA, UN DRIVER D’ACTUALITÉ
18
Transition
structurelle
Enjeu : Gérer les masses très importantes de données avec des technologies big data
Emergence des banques du futur d’ici 5 à 10 ans
Le temps de maîtriser et exploiter efficacement les données collectées
13/06/2016
19. - -- -
LA BANQUE DU FUTUR SERA COLLABORATIVE
19
Source: Precepta, « La banque du futur: vers une nouvelle banque de détail », P. Gattet
Clients et
prospects
Pour renforcer
l’attachement à la
marque
Pour tester de façon
anticipée la pertinence
des innovations
Développeurs
d’applications tiers
Pour accélérer la
transition numérique
Forces vives
Pour les sensibiliser aux
évolutions du métier et
les accompagner dans
cettemutation
Pour fédérer les équipes
autour de projets
innovants et recueillir
leurs avis/idées
Les banques doivent solliciter :
Malmené par la révolution numérique, les banques mettent désormais à contribution
l’intelligence collective dans une logique de co-création.
Afin de pouvoir renouveler l’expérience client, les banques doivent s’inscrire dans de nouvelles
logiques collaboratives autour de deux objectifs:
- Enrichir leurs flux de données
- Développer leurs moyens d’intéraction avec les clients
13/06/2016
20. - -- -
Fintech, combinaison de « finance » et « technologie »
PRÉSENTATION DES FINTECH, CONCURRENTS NON-BANCAIRE
20
Sources :
1
Le« Crowlending » ou le « P2P lending » (prêts de particuliers à particuliers)
http://www.capital.fr/bourse/dossiers/fintech-ces-start-up-font-trembler -les-banques-1120962#
http://blog.bolden.fr/les-fintech-definition-evolutions-ambitions/
Définition :
Start-up innovante qui utilise la technologie pour repenser les services financiers et bancaires
Exemple d’activité :
Paiement par prélèvement, Prélèvement direct sur le compte bancaire de leurs clients (sans passer par leur carte Visa), Moyen de paiement
mobile, Prêt entre particulier, Cagnotte en ligne, Echange de petites sommes d’argent entre particuliers facilité, Crowdfunding, Mise ne
relation des épargnants et des emprunteurs, Etc.
Objectif:
Rendre la finance plus simple et plus accessible, en proposant des services de meilleure qualité et moins coûteux
Développement:
- En pleine croissance grâce à la généralisation des technologies mobiles et au développement du cloud computing– Informatique
dématérialisée
- Dans tous les domaines des services financiers, de la gestion d’épargne au prêt pour les particuliers, en passant par le financement
des entreprises ou le paiement en ligne
3 familles de Fintech
Les activités de « Crowdfunding»
ou financement participatif
Via une plateforme dédiée, les particuliers peuvent financer des
projets d’entreprise ou de création artistique. Ce financement
peut se faire sous forme d’un don, d’une participation aux fonds
propres de la société ou d’un prêt aux PME (crowdlending)1
Les applications mobiles
et plateformes
Permettent de gérer ses
activités bancaires, que ce soit
la maîtrise de ses dépenses ou
ses choix d’investissements.
Le paiement électronique
Via son smartphone et sur
Internet, chez des
commerçants ou sur les
plateformes de e-commerce.
13/06/2016
21. - -- -
§ Compréhension du rôle clé que représente le parcours client était central
§ Exploitation des données clients
§ Réponse aux attentes fortes des consommateurs en termes d’accessibilité et d’immédiateté
§ Utilisation de leur agilité pour proposer des biens ou services totalement nouveaux, répondant aux attentes des clients
§ But : proposer un mode de consommation plus personnalisé, s’appuyant sur l’expérience clients
§ Proposition de service simple, avec une transparence de frais
§ Fabrication rare des biens ou services proposés
21
La coopération plutôt que la compétition
ET SI LES BANQUES AVAIENT INTÉRÊT À S’INTÉRESSER AUX FINTECH …
Les Fintechapportent un regard neuf, adapté aux nouvelles exigences des clients
§ Mettre le client au cœur de tous les projets et démarches
§ Réussir leur transformation digitale , impliquant une profonde évolution des métiers bancaires
§ Posséder une stratégie, comme avoir une culture(par exemple technologique)
§ Créer davantage de valeur ajoutée dans le métier de conseil en investissant dans la formation de leurs conseillers
Objectifs des banques traditionnelles aujourd’hui
Les Fintechreprésentent pour les banques des opportunités d’échanges d’expérience, voire d’investissement
§ Permettrait d’élaborer la Fintech 2.01, proposant une offre plus complète : services financiers innovants de demain basés
sur l’Internet des objets, les smart data, l’amélioration de l’expérience utilisateur en matière de paiement et de crédit)
§ Permettrait aux banques :
Ø d’avoir plus de liberté en agissant via une Fintech, du point de vue de la réglementation plus souple et plus agile
Ø de pouvoir bénéficier de débouchés plus larges, notamment en nouant des partenariats avec les Fintech
Ø d’éviter de perdre le contact avec leurs clients à cause des applications mobiles
Ø de rester compétitives en se réinventant via leur transformation digitale,
Ø d’innover à moindre coût, efficacement et rapidement
Ø de répondre aux nouvelles attentes des clients
1 Selon les conclusions de la réflexion menée par le fonds d’investissement Santander InnoVentures, conjointement avec Oliver Wyman et Anthemis Group
13/06/2016
22. - -- -
1) Posséder sa propre banque en ligne Fortuneo
• A lancé la première application de gestion des finances personnelles multicomptes et gratuit
2) Etablir des partenariats avec des Fintechs
• Actionnaire de Prêt d’Union, leader des financement entre particuliers
• Actionnaire de Linxo, service de gestion des finances personnelles
• Détention de fonds de Mango Pay, établissement de monnaie électronique de Leetchi
• Partenaire de Natural Security, avec qui des tests de paiement biométrique sont menés
• Approchement de Yomoni, pour leur permettre de lancer un service innovant de conseil et d’allocation d’actif dans le domaine de la gestion de
patrimoine
3) Etablir des partenariats avec des entreprises types banques, compagnies d’assurance, enseignes de la grande
distribution
• Gestion du back-office de 300.000 comptes de la filiale bancaire d’Allianz
• Création des établissements de paiement de Brink’s France et de Système U
• Conception des livrets d’épargnes des banques des constructeurs Renault et PSA Peugeot-Citroën
• Traitement des e-paiements d’Amazon et de la Française des jeunex
è Objectif pour la banque : mettre sa maîtrise technologique à leur service en développant des services bancaires en marque blanche
pour leur compte
è Objectif pour les entreprises partenaires : se concentrer sur leur cœur de métier en externalisant la gestion de processus bancaires
L’union fait la force …
EXEMPLE DE LA BANQUE CRÉDIT MUTUEL ARKEA
22
Cet investissement dans ce laboratoire d’idées permet d’imaginer, puis de tester directement de nouveaux services
Ces investissements dans les Fintechse font dans une démarche de co-construction permettant de rester au fait
des nouveaux usages de consommation et des technologies d’avenir
Ces prestations induisent un très haut niveau d’exigence permettant d’accroître l’agilité dans les méthodes et
d’entretenir la dynamique d’innovation
13/06/2016
23. - -
SOMMAIRE
- -
Qu’est-ce que la
banque de détail ?1
Analyse sectorielle :
conjoncture et
prévisions
2 Pourquoi se
réinventer ?3
Quel avenir pour
les banques de
détail ?
4
23
Conclusion 5
13/06/2016
24. - -- -
§ possédera une stratégie de transformation digitale
§ sera collaborative
§ mettra le client et l’expérience client au cœur de son modèle opérationnel
§ usera des drivers d’innovation (big data, moyens de paiement, médias sociaux, cross-canal)
§ sera ouverte sur le monde extérieur
CONCLUSION
24
Pour les banques de détail, innover n’est
plus un choix mais une nécessité absolue
La banque de détail du futur :
§ La digitalisation = avantage compétitif indéniable dans le secteur bancaire
§ Compétitivité = capacité à innover
§ La banque se consomme de plus en plus à distance
§ Essor des concurrents non-bancaires (Fintech)
13/06/2016
25. - -- -25
§ Plus de 4 600 consultants et ingénieurs
§ Une offrecomplète et internationale, couvrantl’ensemble des besoins de nos clients
§ Des expertises et bonnes pratiques organisées au sein de pôles d’expertises
§ Des Centres de Services dans 7 pays européens
§ La 9ème ESN cotée sur EURONEXT PARIS(classement CA, hors Conseil enTechnologie)