Quelle place pour l'éthique dans le business vert "green business" pour garantir des investissements durables en Afrique.
A ces jour des grandes politiques sur les énergies vertes, quelle éthique adoptent réellement les entreprises et les organisations pour garantir des investissements durables.
Mainstream green, le développement durable des marges à la norme
Ethique des entreprises
1. Par Ivan KOUOHAM
Siège de l’Unesco Paris, 30 Mai 2013 : Mention spéciale du jury
Quelle place pour
l’éthique dans le
« green business »
‘’Pour un investissement durable en Afrique ‘’
2. Angle d’approche
En tant qu’étudiants sur le sol Africain, nous sommes constamment confrontés aux
manquements aux codes de l’éthique de la part des groupes et des entreprises qui y sont
installés. Face aux enjeux sociaux, énergétiques et environnementaux auxquels l’Afrique fait
face, la révolution de la croissance verte commence peu à peu à devenir un phénomène de
mode incontournable. Cependant, dans ce contexte Africain, aucune réglementation liée au
« green busines » n’est établie et les dérives sociales et environnementales ne sont pas
forcément sanctionnées.
Soucieux de transmettre aux générations futures le sens de l’éthique dans un monde qui
sera dominé en grande partie par les politiques liées au green busines. Nous, futurs
managers de la société de demain avons une responsabilité éthique des étudiants que nous
sommes qui nous pousse à repenser une Afrique de demain plus en phase avec nos
aspirations éthiques ainsi favoriser un investissement responsable en Afrique.
Face au développement de la croissance verte en Afrique, nous avons eu un point de vue
éthique qui vise à examiner des questions portant sur la dualité « green business » et
développement socio-économique en Afrique et essayer de comprendre leurs implications
plus qu’à donner des solutions au rôle que peut apporter une dimension éthique dans
l’économie verte en Afrique.
Résumé
Après avoir fait une comparaison entre l’éthique et la morale qui visait à mettre en
avant la place de l’éthique dans la course vers le développement nous avons défini le green
business. Ensuite nous avons présenté la situation du green business en Afrique, ce qui
existe, ce qui n’existe pas, la green arnaque. Avant de conclure, Nous finissons cet essai
en montrant l’importance d’une connexion entre l’éthique et la croissance verte qui passe
par une éducation au développement durable et au renforcement du capital humain.
Bibliographie.
-Baptiste Barbier. L’éthique un phénomène de mode ? Concours éthique
professionnelle Prix régional District 1510.
-BAD, Banque Africaine au développement, www.afdb.org. Section Energie et
Environnement.
-Véronique André-Lamat, Laurent Couderchet et André-Frédéric. Hoyaux petits
arrangements avec le développement durable entre production scientifique et
instrumentalisations médiatiques
-TENE, T. « Green business : l'Ile Maurice préfigure l'Afrique de demain » Article paru
dans le journal « Les Afriques », 28-07-2009
3. I. L’éthique du « green » développement ?1
« Aussi green que le dollar »
Le terme « éthique » est aujourd’hui très en vogue. Chaque entreprise, Etat, ONG, individu
se targue d’agir de façon éthique, déontologique, ou morale, termes proches mais qui ne
sont pas tout à fait synonymes. L'éthique se distingue de la déontologie qui vise le bien ou
les conduites à tenir dans une profession. Elle se différencie aussi du droit qui est un
ensemble de règles de vie commune que se donne une société et qui peuvent ne pas être
conformes à l'éthique. Le terme éthique, du grec « êthos », signifie originellement les mœurs,
ou « inclinaison naturelle à agir ». Il se distingue de la morale provenant d’un mot similaire «
éthikos ». Les deux notions sont proches. La morale se situerait comme un ensemble
d’impératifs et valeurs imposé à l’individu par la société pour guider ses actes. L’éthique
selon la tradition philosophique serait une démarche plus subjective, individuelle et réflexive
sur la morale.
G. Hirigoyen2
propose la formulation suivante : « la définition de l’éthique oscille entre
l’expression d’une intention humaniste fondée sur la notion du Bien et l’énoncé de règles
normatives applicables par tous ». Il y a donc une éthique, mais cette éthique est pour tous.
La morale définit plutôt les règles de conduites personnelles et L’éthique, le standard de
comportement qui est attendu d'un groupe. L’éthique doit donc se présenter comme un
moteur du développement et non comme un boulet du développement.
«Répondre aux besoins des générations actuelles sans compromettre la capacité des
générations futures à répondre aux leurs»3
.
Il y a-t-il un code de l’éthique à adopter pour arriver à ses fins comme le nomme Noiville: «
Make More Profit, the Rest we Don’t Care »4
.Le développement se limite-t-il à une course
effrénée vers la rentabilité ? Comment réaliser des profits tout en adoptant un comportement
responsable envers les générations futures car on peut détruire ou préserver notre planète
mais on ne peut pas la quitter.
On constate aujourd’hui que, face aux perspectives économiques très alléchantes qu’offre la
croissance verte en Afrique, certaines entreprises pour arriver à leurs fins bafouent les lois
environnementales reléguant ainsi de nos jours l’enjeu environnemental en un « argument
commercial ».
1
Le green développement fait référence au développement socio-économique auquel on y ajoute une
forte croissance verte.
2
Éthique et gouvernance : entre intentions et pratiques Auteur Zouhair Benbrahim
3
Rapport Bruntland 1987
4
“Faites plus de profit, le reste n’a pas d’importance »
4. Les grandes puissances de ce monde ont longtemps fait les frais de l’utilisation abusive, non
contrôlée et sans restriction des ressources naturelles de la terre. Ayant longuement réfléchit
sur une façon d’inverser cette tendance à cause des nombreux problèmes engendrés (effet
de serre, déchets toxiques problèmes énergétiques, épuisement des ressources fossiles) le
passage à un mode de vie qui impliquerait le changement des mentalités de toutes les
classes de la population à l’échelle mondiale s’est ainsi mis en place. Ce changement s’est
traduit par exemple, sur le plan social, à travers la notion de tri des déchets ménagers et
électroniques ; sur le plan agricole à travers une utilisation contrôlée des pesticides ; sur le
plan énergétique à travers l’utilisation des énergies renouvelables ou encore comme aux
Etats-Unis en incitant fortement la population à consommer « bio ». Un marché
« green » commençait ainsi peu à peu à s’imposer comme la solution à un malaise crée de
toutes pièces par nos sociétés. Etant donné que ce malaise s’était déjà étendu à l’échelle
mondiale, ce marché représenterait donc une opportunité économique plus que rentable.
Le « green business » peut donc se définir comme étant l'ensemble des activités
économiques qui permettent de produire des biens et des services contribuant à éviter,
réduire ou supprimer des nuisances pour l'environnement. Le green business contribue
fortement au développement durable.
Dans cette course au « green » l’Afrique n’est pas en reste, elle pourrait même être
considérée comme l’eldorado du social-green business car La recherche de nouvelles
opportunités, la tendance environnementale et la pression législative écologique ont amplifié
le décollage de la croissance verte. De plus, le continent africain offre de meilleurs atouts par
rapport à d'autres régions du monde. Pourtant la famine, les guerres, la malnutrition, les
conflits politiques, sont autant de maux qui minent l’Afrique et la détourne ainsi de ce qui
pourrait être son ticket pour le développement. Afin de s’insérer dans la dynamique d’un
développement durable soit le green développement, l’Afrique gagnerait plus à favoriser le
transfert des technologies vertes à court et à moyen terme. Cependant, les mécanismes
nécessaires à l’installation d’un marché vert sont encore en grande partie maitrisés par les
pays développés obligeant ainsi les états Africains à recourir à leurs prestations pour pouvoir
s’équiper.
5. II. Le Green Business en Afrique
A. Ce qui existe
« L’Afrique l’eldorado du social-green business »
Nous définissons le « social-green business » comme l’ensemble des activités
économiques, quel que soit le secteur d’activités, permettant le recours aux matériaux,
techniques et énergies alternatives pour la création de richesse tout en limitant l’impact sur
l’environnement et avec de fortes retombées sociales et sociétales.
Certains états ont pris conscience de la richesse et des opportunités que peuvent offrir le
marché du green-business en Afrique. Des pays tels que la Mauritanie ou le Mali interdisent
depuis le 1er janvier 2013 l’utilisation des sacs plastiques. Nous pouvons aussi citer l’Algérie
ou une transition vers une économie verte à même de préserver l’environnement serait
susceptible de générer 1,4 million d’emplois à l’horizon 2025 en faisant émerger de nouvelles
professions suscitant ainsi un intérêt grandissant, particulièrement chez les jeunes et chez
les femmes. D’autres Etats en revanche n’intègrent toujours pas dans leurs politiques de
développement les concepts de base d’un marché vert au grand regret de leurs populations.
On remarque ainsi que dans bons nombres de discours électoraux aucun Chefs d’Etats
africains ne fait allusion à différentes actions de réalisation de projets visant à développer ce
« green business » dans leurs pays. Si de telles politiques étaient mises en œuvre cela
permettrait d’impliquer le développement durable dans les mentalités de tous un chacun.
a) L’Ile Maurice, précurseur du « green business » en Afrique :
En juin 2008, l'Etat Mauricien a décidé de mettre en place une initiative (Maurice Ile Durable)
qui a pour objectif d'ici 2025 d'assurer la production de 65% des besoins énergétiques grâce
à l'énergie renouvelable. L'Etat a investi dans l'installation de chauffe-eaux solaire pour
plusieurs milliers de famille, dans une production d'énergie éolienne ou bien encore dans des
systèmes de ventilation utilisant l'eau de mer comme source primaire5
.
Le secteur bancaire de l'île a également suivi cette philosophie en mettant en place un plan
d'actions vert, pour éviter l’utilisation du papier privilégiant en revanche la numérisation de
tous supports papiers.
5
(TENE, T. « Green business : l'Ile Maurice préfigure l'Afrique de demain »Article paru dans le journal
« Les Afriques »,)
6. b) Les financements de plus en plus importants
On remarque que les actions du green-business en Afrique ne suivent pas et cela en dépit
des financements sans cesse croissant. Cela est dû, d’une part à la corruption qui fait que
ces financements sont parfois détournés et d’autre part à une mauvaise orientation de ces
fonds dans des projets du second ordre. Car à quoi bon développer des projets « green »
pour des dizaines de milliard quand aucun fond n’est mis à disposition pour former les
africains qui sont censés assurer le suivi de ces projets une fois terminés. Cependant, une
vraie participation nécessiterait un minimum de connaissances (ou d’expériences). Au final,
on remarque donc que beaucoup de projets initiés deviennent inutile faute de manque de
suivi. Le Fonds pour l'énergie durable en Afrique (SEFA) vient d’octroyer une première
subvention de 825.000 dollars pour le financement du Green Tech Financial Facility6
, mais
aucun dollar n’a été octroyé pour organiser des séminaires de formation ou pour éduquer les
jeunes entrepreneurs.
L’Afrique se présente comme l’eldorado du green busines entre les financements importants
les états qui prennent le pas de la croissance verte qu’est ce qui manque pour une réelle
installation d’un marché vert en Afrique
B. Ce qui n’existe pas
« L’éthique qui demande d’abord d’éduquer avant d’exploiter»
L’éducation à l’environnement et au développement durable renvoie à une dimension
éthique. Bien qu'une prise de conscience existe concernant la problématique du green
business, on constate que celle-ci provient essentiellement des pays développés. Les pays
émergent sont sensible à ce sujet mais ne veulent pas que cela limitent leur croissance.
Dans les pays du Tiers Monde, une prise de conscience existe mais seulement auprès d'une
certaine élite de la société. Les soucis environnementaux ne font pas partie des besoins
physiologiques. En revanche ; la situation précaire de l'Afrique, son niveau de pauvreté et le
niveau d'enseignement font que les populations ne se sentent que peu préoccupées par la
problématique environnementale.
Il est donc important d'éduquer les jeunes de ces pays afin de leur faire prendre conscience
du problème et adopter dès leur plus jeune âge un comportement en adéquation avec ces
nouvelles attentes. L’enjeu que constituent, pour la jeunesse africaine, la formation et la
gestion du capital humain est aujourd’hui reconnu par tous. Les choses bougent vite sur le
6
Banque Africaine de Développement (BAD).
7. continent ! Avec la révolution de la croissance verte, de nouveaux besoins apparaissent, de
nouveaux acteurs se structurent, de nouvelles opportunités se créent.
« Renforcer le capital humain pour accompagner la révolution verte »
Quelques initiatives allant dans le sens de la formation et de l’éducation sont à encourager
notamment au Rajasthan, ou une école des femmes ingénieurs en énergie solaire a été
construite dans le nord de l'Inde. Cette école accueille des femmes du troisième âge pour la
plus part venues d'Afrique, du Pacifique ou d’Amérique latine et dont les villages sont sans
électricité. À l’issue d'une formation de six mois, elles deviendront ingénieurs en énergie
solaire. Grâce à elles, leurs communautés pourront cuisinier, lire ou travailler le soir venu.
S’il est possible de former des femmes du troisième âge qui pour la grande majorité ne
parlent que leur langue maternelles aux bases de la photovoltaïques, combien de fois serait-
il plus facile et avantageux pour les Etats africains de sensibiliser leurs jeunesses sans cesse
grandissante aux enjeux du green business.
C. Les problèmes rencontrés
Les craintes du continent: « green business ou green arnaque » ?
Un marché en expansion suscite toujours des convoitises. D’une part, celles de nouveaux
concurrents, alléchés par la perspective d’accroître leur chiffre d’affaires en conquérant de
nouveaux clients. D’autre part, celles des profiteurs qui y voient l’opportunité d’escroquer, ou
de tromper, les consommateurs.
Le groupe UNILEVER qui importe chaque année d’importantes quantités d’huile de palme
pour la fabrication de bon nombre de ses produits réalise d’énormes bénéfices du fait qu’elle
utilise l’une des meilleures huiles sur le marché. Pendant ce temps, son principal fournisseur,
Wilmar International se rend coupable de déforestation illégale et de graves violations des
droits de l'homme afin de produire cette huile (destruction de forêts et de villages proches...).
Il serait plus judicieux d’interdire des publicités « green » (très souvent mensongères) mais
plutôt favoriser la création d'une certification d'une chaine de production green donc d’un
commerce équitable.
De nos jours, les industriels et des conglomérats d’entreprises, pointés du doigt,
transforment les contraintes environnementales en potentiels commerciaux et tendent vers
un éco-marketing. L’Afrique n’a pas encore les moyens d’empêcher cette « green arnaque »
étant donné que ce marché du green business assez mal connu dans nos Etats Africains
n‘est encore soumis à aucune réglementation judiciaire qui pourrait protéger les Africains des
8. entreprises installées sur leurs sols. Ces dernières profitent donc pour la plupart de cette tare
pour commettre des violations au Code de l’éthique sans toutefois avoir à se soucier de leurs
répercutions sociaux-économiques.
III. Connexion entre éthique et green business
Bons nombres de problèmes rencontrés sont dues à un manque de connexion entre Ethique
et Green Business. Ceci est un fait sur le sol africain, Comment peut-on demander à une
personne de se soucier de l'environnement alors qu'elle ne sait souvent pas ce qu'elle va
manger. Les Africains attendent des entreprises de la philanthropie, l'éthique dans la
gouvernance, la lutte contre la corruption, la lutte contre la pauvreté et le sida, et la résolution
des problèmes communautaires. Nombre de ces attentes sont des responsabilités qui
incombent aux États. C'est ce qui est ressorti d'une enquête réalisée en 2010 par l'Institut
Afrique RSE. Parmi ce que les citoyens classent comme « non prioritaire » pour les
entreprises : l'environnement, la qualité des produits, le droit du travail, la santé et la sécurité.
Une connexion entre éthique et green business passe forcément par l’éducation car éduquer
à l’environnement puis éduquer au développement durable renvoie en partie à l’éthique de
l’environnement, qui préconise de la retenue dans l’exploitation de l’écosphère et la
conservation de celle-ci. L’éducation constitue bien alors un enjeu et un défi majeur dans
l’espoir de construire des comportements éthiques et responsables.
IV. Nécessité d’apporter une dimension éthique au green business
La misère, la corruption et le manque de sensibilisations empêchent de voir cette richesse
potentielle du continent. Aussi, quelle éthique pour responsables politiques et les
gouvernements et les sociétés qui pour la plus part ne prennent pas les dispositions pour
permettre de réglementer le secteur du green quand bien même ceci serait bénéfique.
Les problèmes et les conséquences concernant le réchauffement climatique et les enjeux
énergétiques sont de plus en plus à l'ordre du jour. Cependant, comme à chaque nouvelle
ère d'industrialisation, les connaissances ne sont pas encore totalement acquises et
maîtrisées. Les différentes régions occidentales et asiatiques ont chaque fois sue profiter
d'une phase d'industrialisation pour se développer. Cette nouvelle ère est donc une aubaine
pour l'Afrique. Celle-ci ne doit pas chercher à rattraper un retard mais à prendre un nouveau
train, un nouveau sujet en marche et surfer sur la vague du green business. Des projets
existent, ils sont encore trop souvent mis en place par des occidentaux, Mais la
connaissance apprise aux contacts d'experts ne pourra être que bénéfique pour l'Afrique.
Des initiatives plus locales, mises en place par l'Etat ou le secteur privé, voient aussi le jour
et intègrent les demandes du consommateur. A l'heure actuelle, le monde bouge et il est
9. occupé à prendre un autre chemin, à mettre en place une autre philosophie et une autre
manière de vivre. L'Afrique ne doit plus être considérée comme sous développé au sens où
Président américain Harry Truman le disait (en manque de technologie) car elle peut se
développer dans un nouveau domaine en plein essor. C’est ce qui en est ressortit lors du
premier forum international des pionniers de la RSE en Afrique une Co-construction d'une
Responsabilité Sociétale des Entreprises par l'Afrique et pour l'Afrique qui s’est tenu du 8 au
10 novembre 2011 au siège du groupement inter-patronal du Cameroun7
.Ainsi, Le
développement croissant du secteur bancaire en Afrique peut également favoriser la
croissance verte. Les assurances et les banques doivent intégrer les principes de
l’investissement responsable dans leurs placements. Par conséquent, les compagnies
d’assurances et les Banques sont invitées à exiger dans les projets financés un reporting
ESG (Environnement, Social et Gouvernance).L’Afrique doit promouvoir la norme ISO 26000
qui est la responsabilité d’une organisation vis à vis de ses décisions et de ses activités sur
la société et sur l’environnement se traduisant par un comportement transparent et éthique et
équitable.
V. Pour conclure
L’analyse que nous avons engagé montre qu’il y encore beaucoup à faire pour permettre le
développement d’un marché vert qui sera bénéfique pour tous. Ceci passe par l’évolution
des mentalités, il ne suffit plus d’engager des démarches éthiques car « la morale
commande, l’éthique recommande »8
. Mais avoir un comportement qui traduit un «être
éthique», révélateur de valeurs plus profondes qui guideraient un engagement de
l’entreprise9
et des sociétés.
Longueur de l'essai (notes de bas de page inclues) : 7 pages, 17 043 caractères
7
institut-afrique-rse.com
8
Comte-Sponville, 1991
9
Bossanne, 2006