2. de l’ouest de l’agglomération, autour de Saint-Jean-d’Illac. Mais aussi de Mérignac, où les lycées sont surchargés, ou
encore le secteur sud-est avec Léognan et La Brède où le développement du pavillonnaire a entraîné une hausse de
la population. »
Une vue du lycée du Barp qui ouvrira à la rentrée 2023.
Architectes Mazière, Patrick Arotcharen, Rageneau et Roux
Inverser la circulation
Les services de la Région travaillent en étroite collaboration avec les indicateurs de l’Insee afin de prévoir les besoins.
C’est le cas pour le grand projet d’Euratlantique à Floirac et le lycée de Créon qui sera créé. « Nous avons voulu
inverser les flux de circulation pour que les lycéens qui habitent les alentours de Créon ne fassent plus le trajet jusqu’à
Bordeaux, mais qu’ils puissent se former sur place. Quant à ceux qui habiteront Euratlantique, l’ouverture de Créon
aura libéré des places et ils pourront donc aller dans un lycée bordelais, a détaillé Alain Rousset, président de la
Région. Le but étant, et nous y tenons, que les jeunes perdent le moins de temps possible dans les transports. »
« Dans les lycées, nous prévoyons de doubler l’effort en matière environnementale »
« Pour Bordeaux-Nord, nous avions envisagé de racheter le site de la Caisse des dépôts qui déménage, continue
Jean-Louis Nembrini. Mais il se trouve que ces bâtiments ne sont pas adaptés pour recevoir un lycée comme nous
l’entendons aujourd’hui. Ou alors il nous faudrait démolir pour reconstruire. »
Quels projets ?
Face à ces constats, les 122 millions d’euros visent aussi à étudier deux options : faudra-t-il étendre le lycée
Condorcet et en créer un nouveau pour les secteurs de Léognan-La Brède ? Ou faudra-t-il construire deux nouveaux
3. lycées ? Des problématiques auxquelles il faudra répondre dans un contexte de pression environnementale. La
Nouvelle-Aquitaine souhaite développer la géothermie pour alimenter les bâtiments scolaires en énergie. Aujourd’hui,
sur 296 établissements, 65 lycées sont dotés de panneaux photovoltaïques, et seulement neuf sont reliés à la
géothermie. « Il y a de la marge, a souligné Alain Rousset, et nous prévoyons de doubler l’effort en la matière. »