Dans le cadre de sa campagne de recrutement d'apprentis, le centre de formations Arobase, spécialisé dans les métiers de l'Economie Sociale et Solidaire revient sur le parcours d'anciens Arobasiens ayant choisi la voie de l'apprentissage.
Retrouvez les raisons de leur engagement, ce qu'ils ont apprécié de la formation et de leur apprentissage, et ce qu'ils sont devenus.
Sur un ton authentique et décalé, partez à la rencontre de Mélissa, Maude, Simon et Flora devenus à ce jour, de véritables acteurs de l'Economie Sociale et Solidaire en région Rhône-Alpes.
Pour ce numéro #1, Mélissa revient avec nous sur son parcours et son implication au sein de l'Association de la Fondation Etudiante pour la Ville (AFEV) à Grenoble....
2. Melissa, 27 ans
Coordinatrice à l’AFEV (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville)
#ESS #formation #grenoble #temoignages #apprentis
#arobasetouteunehistoire #ilfaitgrandbeau
Grenoble. Quartier Mistral. Un jeudi du mois de mai
comme on les aime. Le soleil donne (comme dirait
Laurent Voulzy) ! On arrive en force pour rencontrer
Melissa (ok, on n’était que deux…). Elle nous invite
avec un sourire des plus chaleureux, à entrer dans
les locaux de la structure dans laquelle elle
travaille : l’AFEV, Association de la Fondation
Etudiante pour la Ville. Nous devons être sur un
horaire de grande affluence : des étudiants passent
avec vélos et valises… On se croirait presqu’en gare
de Grenoble lors des départs pour les grandes
vacances (non, non, on n’exagère pas du tout). Ou
dans une auberge espagnole. Quelques instants plus
tard, nous voici réunies au calme dans la salle de
convivialité des « Kapseurs », colocataires à projets
solidaires, qui sera notre salle d’interview pendant
ces deux petites heures… Melissa revient pour nous
sur son aventure arobasienne et cette année passée en
apprentissage ! Histoire d’un parcours mais aussi et
surtout d’un engagement !
#Melissacestatoi
3. J’ai commencé par étudier pendant 2 ans les langues à la fac, mais ça
ne me transcendait pas ; j’étais douée mais je ne me voyais pas
continuer. J’avais envie d’autres choses. J’ai travaillé quelques temps
dans la rédaction technique pour un grand groupe. Puis je me suis
inscrite en DUT de gestion urbaine... J’ai travaillé à la mairie de
Grenoble comme chef de projet en gestion urbaine de proximité.
Je m’occupais de diagnostics partagés de territoire : j’étais à
l’interface entre les services techniques (espaces verts, propreté) et
les habitants, l’objectif étant de rencontrer les habitants et de voir
ensemble comment améliorer la vie dans le quartier. Au cours de ces
quelques mois, j’ai touché des problématiques de management, et j’ai
eu envie d’approfondir ces notions au cours d’une formation.
B.A. (BeforeArobase)
4. Quelques clics sur la toile m’amènent sur le site d’Alpes Solidaires,
une offre d’apprentissage comme « Gestionnaire d’Entreprise de
l’Economie Sociale et Solidaire » et me voilà quelques jours plus tard
face à Sophie (ndlr : responsable de formation Arobase) pour mon
entretien d’admission à Arobase. Le choix de cette formation ? Le
contenu pédagogique orienté « Economie Sociale et Solidaire » et la
possibilité de concilier formation et expérience professionnelle.
L’apprentissage, c’était une de mes conditions : j’avais besoin d’un
revenu, je sortais d’un système où je travaillais et je ne me voyais
pas retourner sur les bancs de la fac pour assister simplement à des
cours. Car même si c’est parfois difficile, il n’y a rien de mieux
qu’une expérience professionnelle pour acquérir des compétences...
Quand un matin . . .
5. J’ai donc intégré la promo GESS Arobase en 2011 et signé un contrat
d’apprentissage à la mairie de Grenoble, au sein de la toute nouvelle
maison des habitants du secteur 3. J’étais apprentie directrice ;
c’était le début de l'organisation des Directions de Territoires donc
on avait tout à découvrir. J’ai eu très rapidement des responsabilités
car ma tutrice a su m’accorder rapidement une grande confiance.
Le rythme de la formation ? 1 semaine de cours pour 3 semaines dans la
structure. On était une petite promotion avec des gens aux profils
complètement hétéroclites et aux parcours professionnels très
différents. Les cours sont assez bien tombés : je vivais les choses en
pratique pendant le stage et ensuite je voyais la théorie ; ça me
permettait de prendre du recul, de ne pas rester « la tête dans le
guidon » et ça apportait de la finesse dans mes analyses.
C’est la force de l’alternance travail – formation !
L’apprentissage . . .
6. Et puis nous échangions beaucoup entre nous et avec les intervenants
sur les problématiques de boulot. C’est ce qui fait aussi la richesse
de cette formation. Les intervenants étaient des professionnels de
terrain qui partageaient leurs savoirs mais aussi leurs expériences.
Ils présentaient souvent des situations concrètes pour illustrer leurs
propos. Dans l’ensemble ils étaient vraiment tous chouettes même si
j’aimais particulièrement bien Albert et Rachid. L’esprit des cours,
c’était aussi de favoriser la créativité à travers des outils
pédagogiques originaux et ludiques. Un exemple ? Je repense à cet
exercice d’animation de groupe, un exercice de construction d’objet à
base de petits matériels. On était en groupe de 4 ou 5 avec un temps
donné pour réfléchir à ce que l’on construisait, prévoir les étapes de
la construction puis les mettre en œuvre… C’était super intéressant
d’analyser a posteriori le positionnement de chacun et la dynamique
d’organisation du groupe ! Finalement j’ai vraiment trouvé ce que
j’étais venue chercher à Arobase.
Les cours . . .
7. Je me rappelle aussi de l’ambiance dans la promo, on était vraiment
contents de se retrouver chaque mois.
On mangeait pratiquement tous les midis ensemble. J’étais contente d’y
aller. Il y avait une bienveillance entre les stagiaires. On se donnait
des coups de main pour réussir et le climat de confiance permettait de
se livrer librement sur ses expériences tant professionnelles que
personnelles. Malgré la diversité des parcours et des expériences,
personne ne se sentait supérieur, chacun amenait sa pierre à l’édifice.
Je me souviens aussi de la gestionnaire de formation. J’ai bien
accroché avec elle. C’était une personne ressource pour nous. Elle nous
aidait tout le temps pour nos démarches admnistratives et elle le
faisait toujours avec le sourire.
Autour d’un café . . .
8. Mon quotidien aujourd’hui ? Après avoir fait une nouvelle mission pour
la ville, j’ai intégré en novembre 2013 l’AFEV comme coordinatrice des
KAPS (ndlr : Koloc’ A Projets Solidaires). Les KAPS, ce sont des
colocations solidaires de jeunes pour la plupart étudiants ou en
service civique qui décident de venir habiter dans un quartier en
politique de la ville, en colocation. Ils ne se connaissent pas
forcément mais décident de s’engager sur des projets 3h par semaine
avec les acteurs associatifs du quartier, les habitants et autres
structures. L’objectif des KAPS c’est de créer du lien, de la mixité
dans les quartiers mais aussi et surtout de développer l’empowerment
des habitants c’est-à-dire leur capacité d’action collective. Ces
jeunes ils sont ultramotivés : ils sont prêts à se bousculer dans leurs
représentations, leurs stéréotypes, leurs préjugés. Ils nous disent
souvent que cette expérience les a pronfondement marqués.
Et aprèsArobase . . .
9. Et aprèsArobase . . .
Un exemple de projet ? Je me souviens d’une initiative qui est née un
peu par hasard et qui a débouché sur quelque chose de super. Dans la
résidence, les Kapseurs ont créé une gratuiterie pour partager des
objets dont ils n'ont plus l'utilité. En 2014, un groupe de jeunes a
proposé d’ouvrir cette gratuiterie aux gens du quartier. Ils ont
organisé en 1 mois un événement dans la salle polyvalente, avec des
animations pour les enfants, un coin café pour discuter et plein de
choses à donner ! Plus d’une cinquantaine d’habitants sont venus. Le
concept a été un vrai succès puisque certains des habitants ont pris
l’initiative de revenir pendant la journée avec des choses à donner
(dont une hotte neuve !). Cette journée, ça a aussi été l’occasion de
discuter avec les habitants des projets qui pourraient les intéresser,
leur demander ce dont ils avaient envie pour leur quartier.
10. #Quoooooooi?C’estdejafini?
On n’a pas vu le temps passer… Une chose est
sure c’est qu’un tel engagement pour faire
de notre société un monde meilleur, ca se
raconte et surtout ça se partage… On est
épatées par les convictions de cette toute
jeune fille de 27 ans (paye ton coup de
vieux…) ! Pour les petits curieux… Oui,
Melissa est restée en contact avec quelques
personnes de sa promo dont 4 qu’elle revoit
régulièrement. Les anciens collègues font
partie de son réseau et elle leur oriente
parfois des Kapseurs !
Alors, alors... Qui sera le prochain (ou la
prochaine) à passer aux aveux de son
choix-de-vie-pas-comme-les-autres ???
Suivez la folle aventure des
#arobasiens sur
@CentreArobase
N’hésitez pas à nous faire part
de vos commentaires, remarques,
pensées philosophiques… et à
faire passer le message !
Et si ce témoignage venait à
créer des vocations chez cer-
tains d’entre vous, rendez-vous
sur www.arobase-formations.fr
rubriques «Apprentissage».
11. Pour moi,Arobase c’est . . .
LA CREATIVITE
Les outils proposés au cours de la formation encouragent la créativité et
nous poussent à aller au bout de nos réflexions sur nos projets.
LA CONVIVIALITE
Au sein de ma promo, il y avait une réelle bienveillance, pas de compétition.
On partageait des valeurs communes.
LA DIVERSITE
On était tous différents, chacun avec son bagage apportait quelque chose.
Il y avait une réelle ouverture en termes de parcours professionnels.
12. #arobasetouteunehistoire
@CentreArobase
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