Ce projet porte sur les modes de financement que l'entreprise peut choisir entre eux pour financer ses investissement à long terme, avec une étude de cas de la société SOTHEMA.
Ce projet est organisé par un groupe des étudiants de l'ENCG de Fès, master spécialisé: management commercial et financier.
Projet d'étude - les choix de financement - Cas de SOTHEMA
1. “LES
MODES
DE
FINANCEMENT“
CAS
DE
LA
SOCIÉTÉ
SOTHEMA
2018
SOUS
LA
DIRECTION
DE
:
MR
FAHMI
PRÉSENTÉ
PAR
:
BEL
MRHAR
MOHAMED
AMINE
BOUBEKRAOUI
MOHCINE
MENTAG
YASSINE
MERROUN
OUAHHABI
SOUFIANE
SENNI
MOHAMMED
ENCG
DE
FES
MASTER
SPÉCIALISÉ
MCF
–
S8
MODULE
:
GESTION
FINANCIÈRE
MATIÈRE
:
CHOIX
DE
FINANCEMENT
ANNÉE
UNIVERSITAIRE
:
2017/2018
2. 2
SOMMAIRE
REMERCIEMENT -------------------------------------------------------------- 3
PARTIE THÉORIQUE --------------------------------------------------------- 4
INTRODUCTION --------------------------------------------------------------- 5
SECTION 1 : LES MODALITÉS DE FINANCEMENT------------ 6
SECTION 2 : LE COÛT DE FINANCEMENT---------------------- 13
SECTION 3 : STRUCTURE FINANCIÈRE ET VALEUR DE
L’ENTREPRISE ---------------------------------------------------------- 15
PARTIE PRATIQUE ----------------------------------------------------------- 18
SECTION 1 : PRÉSENTATION GÉNÉRALE DE SOTHEMA--- 19
SECTION 2 : ANALYSE ET MODES DE FINANCEMENT----- 28
CONCLUSION : ------------------------------------------------------------------- 34
BIBLIO /WEBLIOGRAPHIE--------------------------------------------------- 35
3. 3
Remerciement
Ce travail n’aurait pas été possible sans l’intervention,
consciente, d’un grand nombre de personnes.
Nous souhaitons ici les en remercier.
Nous tenons d’abord à remercier très chaleureusement notre
professeur MR FAHMI, qui nous a donner l’opportunités de
faire ce travail, Les conseils qu’il nous a prodigué, la patience,
la confiance qu’il nous a témoignés ont été déterminants dans
la réalisation de notre travail de recherche.
Enfin, nous tenons à remercier tous ceux qui, de près ou de
loin, ont contribués à la réalisation de ce travail.
5. 5
INTRODUCTION
Au
fur
et
à
mesure
de
sa
vie
et
de
son
développement,
l’entreprise
doit
faire
des
choix
en
matière
de
financement
durable
(financement
à
moyen
et
long
terme).
Ces
choix
vont
avoir
des
conséquences
:
-‐ Sur
la
structure
financière
:
elle
détermine
le
degré
d’Independence
financière
et
peut
avoir
un
impact
sur
la
rentabilité
des
capitaux
propres
(effet
de
levier).
-‐ Sur
le
niveau
du
risque
financier
qui
conditionne
la
solvabilité
de
l’entreprise.
Il
existe
de
nombreuses
formes
de
financement
durables
à
la
disposition
des
entreprises
pouvant
être
regroupés
en
deux
catégories
:
les
fonds
propres
et
l’endettement
à
moyen
et
long
terme.
Les
grosses
sociétés,
notamment
si
elles
ont
accès
à
l’épargne
publique,
disposent
d’une
palette
de
financements
beaucoup
plus
large
que
les
PME
et
de
conditions
financières
plus
favorables.
Les
critères
de
choix
entre
plusieurs
financements
possibles
sont
multiples.
Le
choix
final
dépendra
entre
autres
de
la
situation
de
départ
et
du
coût
des
différents
financements
possibles.
Enfin,
l’entreprise
doit
vérifier
la
cohérence
de
l’entreprise
de
ses
décisions
en
analysant
leurs
conséquences
financières
sur
les
exercices
futurs
en
élaborant
un
plan
de
financement
pluriannuel.
6. 6
Section
I
/
Les
modalités
de
financement
Les
modalités
de
financement
Fonds
propres
Autofinancement
Endegement
Emprunt
Indivis
Emprunt
Syndiqué
Emprunt
Obligataire
Achons
Augmentahon
du
capital
Cession
Cession
d’immobilisahon
Cession
Bail
Leasing
Bail
mobilier
Bail
immobilier
7. 7
1-‐
Autofinancement
Définition
:
l’entreprise
ne
conserve
pas
pour
elle
la
totalité
des
liquidités
générées
par
son
activité.
Elle
en
reverse
une
partie
à
ses
actionnaires
sous
forme
de
dividendes.la
partie
de
la
capacité
d’autofinancement
CAF
non
distribuée
et
restant
à
la
disposition
de
l’entreprise
est
qualifiée
D’autofinancement.
L’entreprise
doit
définir
une
politique
de
distribution
suffisamment
généreuse
pour
satisfaire
ses
actionnaires,
mais
lui
permettant
de
disposer
de
fonds
nécessaires
à
son
développement.
Les
conséquences
de
l’autofinancement
:
• Il
conforte
l’indépendance
financière
de
l’entreprise.
• Il
augmente
la
capacité
d’endettement
de
l’entreprise.
En
effet.l’autofinancement
se
traduit
par
l’augmentation
des
capitaux
propres
et
on
sait
que
la
capacité
d’endettement
=
capitaux
propres
–
dettes
financieres
donc
,
plus
la
valeur
des
capitaux
de
l’entreprise
est
elevées
plus
sa
capacité
d’endettement
devient
importante
.Il
constitue
une
ressource
disponible
.
La
rentabilisation
de
l'autofinancement
L’entreprise
doit
utiliser
ses
propres
fonds
pour
financer
des
investissements
dont
la
rentabilité
est
supérieure
au
taux
requis
compte
tenu
du
risque
supporté.
L’autofonancement
n’a
pas
de
cout
direct,
mais
un
cout
implicite
qui
est
le
cout
éxigé
par
les
actionnaire,.
En
effet,
si
des
projets
peu
retables
sont
réalisés,
la
rentabilité
de
l’entreprise
va
diminuer.
Pour
une
société
cotée,
cette
baisse
sera
tôt
ou
tard
sanctionnée
par
le
marché
par
une
baisse
du
cours
de
l’action.
Autofinancement
de
l’année
N
=
CAF
de
l’année
N
-‐Dividendes
distribués
en
N
8. 8
2-‐
Endettement
à
Les
différents
types
d’emprunts.
Financement
par
emprunt
indivis
Définition
Un
emprunt
indivis
est
un
emprunt
non
fractionnable
pouvant
être
obtenu
auprès
d’une
banque,
auprès
d’une
autre
société
ou
auprès
de
personnes
physiques
(
associés,famille,amis…).
Il
existe
plusieurs
types
de
prets
bancaires
,
au-‐delà
des
prêts
bancaires
classiques
obtenus
aupres
des
grandes
banques
ou
aupres
d’organisation
spécialisés,
les
grandes
entreprises
peuvent
négocier
une
ligne
de
crédit
(
ou
credit
syndiqué)
.
Financement
par
emprunt
syndiqué
:
Définition
Droit
de
tirage
de
crédit
obtenu
auprès
d’un
syndicat
de
banques
(auprés
d’un
regroupement
bancaire
‘’
pool
bancaire
‘’),
il
peut
être
mobilisé
à
tout
moment
pendant
une
durée
fixée
à
l’avance,
il
est
généralement
multi-‐
devises
et
assorti
d’un
plafond
.
Financement
par
emprunt
obligataire
:
Définition
et
vocabulaire
:
Un
emprunt
obligataire
est
un
emprunt
divisé
en
fractions
égales
appelées
obligations
souscrites
par
un
grand
nombre
de
préteurs
appelés
obligataires.
Les
obligations
sont
des
titres
négociables,
cotés
ou
non
et
conférent
a
leurs
propriétaires
un
simple
droit
de
créance,
sans
participation
aux
résultats
de
l’explooitation
et
sans
immixation
dans
l’administration
de
la
société.
Les
sociétés
de
capitaux
et
les
SARL(
depuis
2004)
peuvent
emettre
des
obligations.
Pour
les
sociétés
faisant
appel
public
a
l’apargne,
ce
type
d’emprunt
permet
de
reunir
des
sommes
d’un
montant
très
elevé
9. 9
dépassant
parfois
10
milliard
de
Dirham.
La
durée
d’un
emprunt
obligataire
est
comprise
le
plus
souvent
entre
5
et
15
ans.
Les
obligations
peuvent
etre
ordinaires,
remboursable
en
action
ORA,
convertibles
en
action
OCA,
assorties
d’un
bon
de
souscription
d’action
OBSA,
assorties
d’un
bon
de
souscription
d’obligation
OBSO…
Pour
abrder
les
emprunts
obligaiares,
il
est
nécéssaire
de
bien
connaître
quelques
termes
couramment
utilisés
:
Termes
Définitions
Nombre
d’obligations
(N)
Nombre
total
d’obligations
émises
et
a
rembrourser.
Valeur
nominale
(V)
Valeur
attribuer
à
une
obligation
afin
de
calculer
les
interets
Prix
d’émission
(E)
Montant
versé
par
l’obligataire
pour
obtenir
une
obligation
:
Si
E<V,
l’émission
est
dessous
pair
Si
E=
V,
l’émission
est
au
pair
Prime
d’émission
Difference
entre
la
valeur
nominale
et
le
prix
d
‘émission
(V-‐E)
Prix
de
remboursement
(R)
Montant
versé
lors
du
remboursement
de
l’obligation
:
Si
R=V,
le
remboursement
est
au
pair.
Si
R>V,
le
remboursement
est
au-‐dessus
du
pair.
Prime
de
remboursement
Difference
entre
le
prix
de
remboursement
et
la
valeur
nominale
(R-‐V)
Date
de
jouissance
Date
à
partir
de
laquelle
les
interets
commencant
a
courir
(
souvent
2
ou
3
semaines
après
la
date
d’émission
des
obligations)
Taux
d’interet
normal
ou
facial
Taux
servant
de
reference
pour
le
calcul
des
interets
(
taux
fixe
ou
variable)
Coupon
d’interet
(C)
Il
s’agit
du
montant
annuel
des
interets
versé
pour
une
obligation
:
C=
V
x
t
Le
coupn
est
versé
une
fois
par
an.
10. 10
En
général,un
emprunt
obligataire
donnera
lieux
à
deux
montants
différents
:
*
le
Montant
versé
par
les
obligataires
(
nombre
d’obligations
émises
*
prix
d’émission
=
NE)
*
Le
Montant
à
remboursé
aux
obligataires
et
figurant
au
passif
du
bilan
(
nombre
d’obligation
emise
*prix
de
remboursement
=
NR).
LE
FINANCEMENT
PAR
EMPRUNT
OBLIGATAIRE
OU
EMPRUNT
BANCAIRE
?
Les
emprunts
obligataires
semblent
plus
adaptés
lorsque
le
besoin
en
financement
est
très
important
:
-‐
les
frais
d’emission
d’un
emprunt
obligataire
sont
eleves
mais
en
contrepartie
,
les
taux
obtenus
sont
plus
faibles
que
dans
le
cadre
d’un
emprunt
bancaire.de
ce
fait
,
les
emprunts
obligataires
de
faible
montant
sont
peu
compétitifs
.
-‐du
fait
du
nombre
important
d’investisseurs,les
emprunts
obligataires
permettent
d’emprunte
des
sommes
plus
importantes
que
les
emprunts
bancaires
;
Cependant
d’autres
paramétres
doivent
egalement
etre
prise
en
compte
:
En
cas
de
difficultés,
la
renégociation
des
conditions
de
la
dette
est
plys
aisée
dans
le
cas
d’un
emprunt
bancaire
;
La
diversité
des
titres
obligatires
offre
aux
émetteurs
une
grande
variété
de
possibilités.
3-‐
Les
actions
L’augmentation
du
capital
:
Il
existe
plusieurs
modalités
d’augmentation
du
capital
:
à
par
apports
en
numéraire
:
les
titres
émis
sont
libérés
en
monnaie.Cette
opération
est
assimilée
à
une
restructuration
des
capitaux
propres
de
l’entreprise.
Il
ne
s’agit
pas
dans
ce
cas
d’effectuer
de
nouveaux
apports
mais
plutôt
:
d’augmenter
la
valeur
nominale
des
anciennes
actions
de
l’entreprise.
11. 11
d’émettre
de
nouvelles
actions
gratuites
en
maintenant
inchangées
la
valeur
nominale
des
anciennes
actions
àpar
apport
en
nature
:
se
traduit
de
facon
concomitante
par
un
accroissement
de
l’actif
et
du
capital
mais
n’a
pas
d’incidence
sur
le
fonds
de
roulement
.
à
par
incorporation
des
réserves
:consiste
à
intégrer
certains
éléments
des
capitaux
propres
(reserves
)
dans
le
capital
social
.elle
ne
modifie
ni
les
capitaux
propres
ni
le
fonds
de
roulement
.elle
a
pour
objectif
d’améliorer
l’image
de
la
société
auprès
de
ses
actionnaires
ou
de
renforcer
le
capital
sans
entrainer
aucun
apport
de
ressources
financiere
nouvelle
.
à
par
conversion
des
dettes
:consiste
à
transformer
des
dettes
en
capitaux
propres
.lorsque
l’entreprise
connait
des
difficultés
financières,
les
créanciers
acceptent
de
transformer
une
partie
ou
la
totalités
de
leur
dettes
en
actions
et
deviennent
alors
des
actionnaires
.
àpar
conversion
d’obligations
en
actions
.
Mais
seulement
l’augmentation
du
capital
par
apport
en
numéraire
qui
peut
générer
de
nouvelle
ressource
financière
pour
l’entreprise.
Pour
éviter
une
dilution
de
pouvoir
la
distribution
des
nouvelles
actions
aux
actionnaires
se
fait
en
proportion
du
nombre
des
anciennes
actions
qu’ils
détiennent.
Des
droits
d’attributions
sont
alors
accordés
pour
permettre
aux
actionnaires
de
maintenir
leur
part
dans
le
capital
social.
La
valeur
de
l’action
Au
moment
de
l’augmentation
de
capital
,
la
valeur
de
l’action
n’est
plus
égale
à
sa
valeur
nominale.
En
effet,
les
capitaux
propres
ne
se
limitent
plus
au
seul
capital
social
du
fait
des
réserves
accumulées
au
fil
des
exercices
.par
ailleurs
,
il
peut
exister
des
plus-‐values
latentes
relatives
à
certains
actifs
(
valorisation
d’immeubles
,
création
ou
développement
d’une
marque
ou
d’une
clientèle
..)l’écart
entre
ces
deux
valeurs
(valeur
effective
et
valeur
nominale
)augmente
au
fur
et
à
mesure
du
développement
de
l’entreprise
.il
est
particulièrement
important
pour
les
sociétés
cotées
en
bourse
.
12. 12
4-‐
Cession
Les
cessions
d’éléments
de
l’actif
immobilisé
peuvent
résulter
:
-‐-‐
du
renouvellement
normal
des
immobilisations
qui
s’accompagne
chaque
fois
que
cela
est
possible,
de
la
vente
des
biens
renouvelé
;
-‐-‐de
la
nécessité
d’utiliser
ce
procédé
pour
obtenir
des
capitaux.
L’entreprise
est
alors
amenée
à
céder,
sous
la
contrainte,
certaines
immobilisations
(terrains,
immeubles…)
qui
ne
sont
pas
nécessaires
a
son
activité
.
il
existe
autre
type
de
cession
ce
qu’on
appelle
cession
Bail
:
l’entreprise
cède
leur
immobilisations
d’exploitation
et
elle
devient
locataire
des
biens
cédés
.
5-‐
Crédit
bail
(LEASING)
Définition
:
Le
contrat
de
crédit-‐bail
est
un
contrat
de
location
portant
sur
un
bien
meuble
ou
immeuble
a
usage
professionnel,
assorti
d’une
option
d’achat
a
un
prix
fixé
d’avance.
1.
Le
crédit-‐bail
mobilier
Il
porte
sur
un
matériel
devant
présenter
les
caractéristiques
suivantes
:
–
être
identifiable
;
–
correspondre
à
un
usage
durable
;
–
être
amortissable.
2.Le
crédit-‐bail
immobilier
:
est
une
opération
par
laquelle
une
société
de
crédit-‐bail
donne
en
location
d’un
bien
immobilier
à
usage
professionnel
à
une
entreprise
qui
peut
devenir
propriétaire,
si
elle
le
souhaite,
à
l’expiration
du
bail
(ou
avant
éventuellement).
Il
porte
sur
des
locaux
à
usage
industriel,
commercial
ou
professionnel.
Il
peut
s’agir
d’immeubles
neufs
ou
anciens.
En
cas
de
construction,
les
intervenants
sont
choisis
par
l’entreprise
locataire.
13. 13
Conclusion
Les
entreprises
peuvent
avoir
recours
à
différents
modes
de
financement
à
moyen
et
long
terme.
ces
ressources
peuvent
être
d’origine
interne
(le
financement
interne
)
ou
d’origine
externe
du
financement
par
dette
ou
par
augmentation
du
capital
.
Ces
ressources
ont
un
cout
qui
dépend
de
leur
origine
et
du
risque
encouru
par
les
apporteurs
de
fonds
Le
financement
interne
:
est
une
source
de
financement
privilégiés
par
les
entreprises,
en
effet
elles
évitent
de
recourir
:
à
l’endettement
(mode
de
financement
qui
accroit
le
risque
du
faillait
et
réduit
l’indépendances
financière
de
l’entreprise.
à
l’augmentation
du
capital
:
mode
de
financement
couteux
auquel
toutes
les
entreprises
ne
peuvent
avoir
accès
et
qui
peut
modifier
la
structure
de
contrôle
de
l’entreprise.
Section
II
/
Le
coût
de
revient
de
financement
1
–
Le
coût
de
revient
(ou
Taux
de
revient).
Le
coût
d’un
financement
est
le
taux
t
pour
lequel
il
y
a
équivalence
entre
les
fonds
reçus
et
l’ensemble
des
sommes
réellement
décaissées
en
contrepartie.
Pour
calculer
le
taux
de
revient
d’un
financement
.il
faut
se
placer
du
point
de
vue
de
l’emprunteur
(c’est-‐à-‐dire
de
l’entreprise)
;on
établit
une
relation
entre
les
sommes
reçues
et
les
sommes
décaissées
pendant
la
durée
de
l’emprunt.
2.
Coût
de
revient
d’un
emprunt
indivis
:
Dans
le
cas
d’un
emprunt
indivis
(emprunt
bancaire
le
plus
souvent),
les
intérêts
constituent
une
charge
déductible.
Le
cout
de
revient
d’un
emprunt
indivis
doit
donc
tenir
de
l’économie
de
l’IS
réalisée.
• Cas
simple
:
En
cas
d’absence
de
frais
forfaitaires,
le
cout
de
revient
de
l’emprunt
est
égal
au
taux
d’emprunt
après
IS
:
Taux
après
IS
=
Taux
normal
x
(1-‐Taux
d’IS)
14. 14
• Cas
plus
complexe
:
En
présence
de
frais
forfaitaires,
le
calcul
du
cout
de
revient
de
l’emprunt
est
plus
complexe.
Il
faut
alors
tenir
compte
des
frais
de
dossier
et
des
frais
d’assurance,
qui
constituent
des
charges
déductibles
et
qui
viennent
d’augmenter
le
cout
de
revient
de
l’emprunt.
3.
Coût
de
revient
d’un
emprunt
obligataire
:
Dans
le
cas
d’un
emprunt
obligataire,
les
intérêts
constituent
une
charge
déductible.
Les
primes
d’émission
et
de
remboursement
sont
amorties
sur
la
durée
de
l’emprunt
obligataire.
Il
faut
donc
tenir
compte
des
économies
d’impôt
sur
l’amortissement
de
ces
primes.
4-‐
coût
de
revient
du
crédit-‐bail
Les
redevances
versées
constituent
des
charges
déductibles.
Le
financement
par
crédit-‐bail
est
le
plus
souvent
une
alternative
au
financement
par
emprunt
bancaire.
Dans
le
premier
cas,
le
bien
n’apparait
pas
au
bilan
(sauf
dans
les
normes
IFRS)
alors
que
dans
le
deuxième
cas,
le
bien
est
amorti.
Le
financement
par
crédit-‐bail
induit
donc
la
perte
des
économies
d’IS
liées
à
l’amortissement
du
bien.
En
cas
d’exercice
de
l’option
d’achat,
le
bien
doit
être
amorti,
ce
qui
génère
une
économie
d’IS
5-‐
coût
de
revient
du
financement
et
taux
de
rentabilité
interne
(TIR)
Lorsque
l’entreprise
a
le
choix
entre
plusieurs
moyens
de
financement,
elle
sélectionne
généralement
le
moyen
de
financement
dont
le
coût
de
revient
est
le
plus
faible
.
Par
ailleurs,
on
sait
qu’un
projet
d’investissement
est
rentable
à
condition
que
le
coût
moyen
pondéré
du
capital
soit
inférieur
au
TIR
du
projet
d’investissement
.lorsque
le
financement
est
mixte
(dette
et
capitaux
propres),la
rentabilité
des
fonds
propres
(ou
rentabilité
financière)augmente
si
le
coût
de
revient
de
la
dette
est
inférieur
au
TIR
du
projet
d’investissement
.on
parle
de
l’effet
de
levier
positif
.
15. 15
Section
III
/
Structure
financière
et
valeur
de
l’entreprise
1-‐
Existe-‐t-‐il
une
structure
financière
optimale
?
1.1
L’approche
traditionnelle
Il
existe
une
structure
financière
optimale
qui
minimise
le
coût
du
capital
et
maximise
la
valeur
de
l’entreprise.
Le
raisonnement
est
le
suivant
:
le
coût
des
capitaux
propre
est
supérieur
au
coût
des
dettes
(1),
donc
le
recours
à
la
dette
va
faire
baisser
le
coût
du
capital.
Mais,
si
ce
recours
devient
trop
important,
le
risque
encouru
par
les
actionnaires
va
croître
et
ceux-‐ci
vont
alors
exiger
un
taux
plus
élevé.
Simultanément,
d’ailleurs,
les
créanciers
eux-‐
mêmes
relèveront
leur
exigence.
Ainsi,
le
recours
progressif
à
la
dette
va
d’abord
faire
baisser
le
coût
du
capital
puis
le
faire
remonter.
Il
existe
donc
un
minimum
caractéristique
de
la
structure
financière
optimale.
Schématiquement,
on
a
:
Coût
de
revient
de
la
dege
<
TIR
augmentahon
de
la
rentabilité
des
capitaux
propres
effet
de
levier
posihf
Coût
de
revient
de
la
dege
>
TIR
diminuhon
de
la
rentabilité
des
capitaux
propres
effet
de
levier
negahf
16. 16
1.2
L’approche
de
Modigliani
et
Miller
Leur
démarche
s’est
développée
en
deux
temps
:
a)
Cas
où
il
n’existe
pas
d’imposition
(tous
les
taux
sont
avant
impôt)
Dans
le
cas
où
il
n’existe
pas
d’imposition,
Modigliani
et
Miller
ont
démontré
que
:
-‐Il
n’existe
pas
de
structure
financière
optimale
:
le
coût
du
capital
et
la
valeur
de
l’entreprise
sont
indépendants
de
la
structure
financière.
-‐
Le
coût
du
capital
est
donc
égal
au
taux
de
rentabilité
économique
;
il
est
indépendant
de
la
structure
financière.
D’où
la
conclusion
:
La
structure
financière
n’influence
pas
la
valeur
de
l’entreprise.
En
l’absence
d’imposition,
le
coût
du
capital
est
égal
au
taux
de
rentabilité
économique
;
il
est
indépendant
de
la
structure
financière.
La
valeur
de
l’entreprise
dépend
uniquement
de
sa
rentabilité
économique.
17. 17
b)
Cas
où
il
existe
une
imposition
La
charge
financière
supportée
du
fait
de
l’endettement
n’est
pas
la
même
quand
il
y
a
imposition
qu’en
l’absence
d’imposition.
Les
intérêts
étant
fiscalement
déductibles,
on
sait
que
cela
entraîne
une
économie
d’impôt
qui
diminue
d’autant
la
charge.
Valeur
de
l’entreprise
:
La
valeur
d’une
entreprise
est
égale
à
la
valeur
actualisée
des
revenus
distribués.
Le
taux
d’actualisation
est
le
taux
exigé
par
les
pourvoyeurs
de
fonds
(t)
et
le
calcul
est
effectué
sur
un
nombre
infini
d’années.
Coût
du
capital
:
Dans
le
cadre
d’une
imposition,
l’entreprise
endettée
a
une
valeur
majorée
de
l’économie
d’impôt
par
rapport
à
l’entreprise
non
endettée.
Cette
majoration
vient
accroître
la
valeur
de
marché
des
capitaux
propres,
modifie
le
taux
de
rentabilité
financière
(c’est-‐à-‐dire
le
coût
des
capitaux
propres)
et,
par
voie
de
conséquence,
le
coût
du
capital.
Cependant,
il
n’existe
pas
de
minimum
pour
le
coût
du
capital.
En
effet,
on
démontre
que
la
courbe
des
variations
de
celui-‐ci
en
fonction
de
la
dette
:
Approches
Conclusions
Traditionnelle
Il
existe
une
structure
financière
optimale
qui
minimise
le
coût
du
capital
et
maximise
la
valeur
de
l’entreprise
Modigliani
&
Miller
Pas
d’impôt
Il
n’existe
pas
de
structure
optimale
Impôt
•Valeur
de
l’entreprise
endettée
>
Valeur
de
l’entreprise
non
endettée.
•Pas
de
minimum
pour
le
coût
du
capital
,mais
possibilité
de
fixer
une
limite
à
l’endettement
.
19. 19
Section
I
/
Présentation
générale
de
la
société
SOTHEMA
I. Renseignements à caractère général :
RAISON
SOCIALE
Capital
Social
La
Durée
de
vie
SOCIETE
DE
THERAPEUTIQUE
MAROCAINE
180
000
000
99
ISIN
MA0000011645
Ticker
SOT
Siège
social
Centre
de
Bouskoura.BP
N°1-‐Casablance
Secteur
d’activité
Industrie
Pharmaceutique
Commissaire
aux
comptes
PWC
Maroc-‐SARL
/
Fiduciaire
de
France
et
du
Maroc
Date
de
constitution
26/01/1976
Date
d’introduction
Durée
de
l’exercice
Social
Devise
de
cotation
21/02/2005
12
MAD
20. 20
Président
Directeur
Général
Omar
TAZI
Directeur
Général
Délégué
Lamia
TAZI
Directeur
Financier
Abdelillah
ZARII
Principaux
Actionnaire
Au
23/05/2017
TAZI
Omar
31,9972
TAZI
Najia
9,8137
Divers
Actionnaires
7.9308
BERRADA
Mohammed
Karim
6,7124
BERRADA
Mohammed
Amine
6,6567
TAZI
Badia
6,1750
TAHIRI
Abdelhaq
&
consort
5,7821
RMA
WATANYA
TAZI
Mohammed
BERRADA
Halima
BERRADA
Lina
BERRADA
Bahia
TAZI
Lamiae
SEFROIOUI
Mohammed
DIOURI
Amal
TAZI
Selma
DIOURI
Mohammed
5,3513
5,1989
4,0000
3.6687
2,7104
1,3979
1,1623
1,0000
0,4238
0.0188
21. 21
II. ACTIVITE ET ORGANISATION
1. Historique
et
Activités
SOTHEMA
est
une
société
marocaine
spécialisée
dans
la
fabrication
et
la
commercialisation
de
médicaments.
Créée
en
1976
sous
la
dénomination
de
Société
de
Thérapeutique
Marocaine,
la
société
a
développé
ses
activités
en
collaboration
avec
le
laboratoire
américain
Eli
Lilly
et
le
laboratoire
français
Laphal.
Au
départ,
SOTHEMA
était
exclusivement
orientée
vers
l’importation
et
la
fabrication
de
bains
de
bouche
et
de
dentifrices.
Depuis
1979,
la
société
s’est
engagée
dans
la
fabrication
de
médicaments
au
sein
de
ses
propres
unités
de
production.
La
première
unité
de
production
de
SOTHEMA
démarre
en
1981
avec
la
fabrication
d’unités
injectables
et
de
Céphalosporines9
sous
licence
des
laboratoires
Lilly,
avant
de
se
lancer
dans
la
fabrication
d’insuline
sous
licence.
En
1997,
dans
le
souci
de
se
mettre
en
conformité
avec
les
Bonnes
Pratiques
de
Fabrication
-‐BPF10
-‐,
SOTHEMA
entame
la
construction
d’une
unité
de
pénicilline
séparée
des
autres
unités
de
production.
C’est
également
à
partir
de
cette
date
que
la
société
se
lance
dans
des
activités
de
façonnage
pour
le
compte
de
laboratoires
nationaux.
En
2000,
les
laboratoires
SOTHEMA
démarrent
la
production
de
Céphalosporines
à
travers
une
unité
dédiée,
en
conformité
avec
les
BPF.
Une
quatrième
unité
spécialisée
dans
la
production
de
sérum
en
poches
souples
est
inaugurée
en
2003,
en
collaboration
avec
les
laboratoires
AGUETTANT.
A
ce
jour,
les
quatre
unités
de
production
des
laboratoires
SOTHEMA
s’étendent
sur
47
000
m²
couverts
pour
un
terrain
de
40
000
m².
D’autre
part,
la
société
dispose
d’une
gamme
de
250
références
de
produits,
est
en
partenariat
avec
32
commettants
internationaux
et
compte
560
salariés.
La
cinquième
unité
de
production
spécialisée
dans
les
produits
stériles
et
notamment
les
seringues
pré
remplies
destinées
à
l’exportation
devrait
démarrer
son
activité
avant
la
fin
de
l’année
2008.
Enfin,
la
stratégie
d’expansion
de
la
société
en
Afrique
sub-‐saharienne
s’est
concrétisée
par
la
création
d’une
filiale
au
Sénégal
courant
2004,
WEST
AFRIC
PHARMA.
2.
Missions
Depuis
sa
création
en
1976,
SOTHEMA
s’est
assignée
une
mission
bien
claire
à
savoir
de
rendre
le
Maroc
et
les
pays
de
l’Afrique
subsaharienne
autonomes
en
matières
de
fabrication
des
médicaments.
Son
engagement
citoyen
consiste
à
accompagner
le
développement
durable
du
Maroc
et
de
l’Afrique
en
permettant
aux
malades
d’accéder
plus
facilement
aux
soins
nécessaires.
Parce
qu’il
ne
pourra
pas
y
avoir
de
développement
durable
que
si
les
populations
soient
prémunies
contre
les
malades,
SOTHEMA
s’engage
à
apporter
à
la
médecine
les
produits
pharmaceutiques
qui
lui
sont
nécessaires
pour
combattre
ces
maladies
là
où
elles
peuvent
apparaître…
3. Filiales
Les
laboratoires
SOTHEMA
comptent
trois
filiales
:
WEST
AFRIC
PHARMA,
TABID
et
PRIBIL
HOLDING.
Les
principales
caractéristiques
de
ces
entités
sont
exposées
ci-‐dessous
:
22. 22
4.Les
Investissements
Pour
assurer
une
croissance
soutenue
et
durable,
l’investissement
est
un
passage
obligé.
Il
n’est
pas
d’entreprise
qui
enregistre
une
quelconque
performance
sans
intégrer
les
investissements
dans
son
processus
d’évolution
à
long
terme.
L’industrie
pharmaceutique
marocaine
a
fait
sienne
ce
principe
de
croissance.
Certes
pour
renforcer
son
rôle
et
mieux
répondre
aux
besoins
des
marchés,
mais
aussi
pour
préserver
l’indispensable
qualité
qui
doit
accompagner
la
production
du
médicament.
Ainsi
les
programmes
d’investissements
n’ont
jamais
manqué
à
une
industrie
qui
appartient
au
cercle
des
pays
dont
l’OMS
reconnaît
la
conformité
aux
standards
internationaux.
Depuis
la
fin
des
années
90,
ces
programmes
d’investissements
se
sont
accélérés
afin
de
mieux
insérer
le
secteur
dans
la
performance.
Ils
gravitent
en
moyenne
chaque
année
autour
de
300
millions
dh
et
sont
affectés
autant
à
la
modernisation
de
l’outil
de
production
qu’à
la
formation
des
personnels.
Parce
qu’elle
s’inscrit
dans
la
durée,
l’industrie
pharmaceutique
marocaine
reste
fermement
engagée
dans
ses
programmes
d’investissement
lesquels,
ne
manqueront
pas
de
s’amplifier
dans
les
années
à
venir
pour
répondre
aux
exigences
toujours
croissantes
des
marchés.
Pour
s’engager
dans
ce
nouvel
avenir,
l’industrie
pharmaceutique
exige
de
notre
part
le
déploiement
de
mesures
inédites
afin
de
lui
permettre
de
survivre
dans
un
environnement
concurrentiel
résolument
hostile
caractérisé
par
des
restructurations,
des
fusions…,
autant
de
mouvements
qui
imposent
des
refontes
de
stratégies
allant
du
renforcement
de
l’action
commerciale
au
développement
23. 23
des
programmes
d’investissement.
Il
ne
fait
aucun
doute
que
la
clé
du
succès
futur
réside
dans
la
modernisation
de
l’outil
de
production
afin
de
réussir
une
qualité
toujours
meilleure
à
des
coûts
toujours
plus
compétitifs.
40
ANS D’EXPERIENCE
ANS D’EXPERIENCE
ANS D’EXPÉRIENCE
300
Produit
commercialisés
ANS D’EXPERIENCE
ANS D’EXPÉRIENCE
35 LABORATOIRES
COMMETTANTS
INTERNATIONAUX
300
ANS D’EXPERIENCE
ANS D’EXPÉRIENCE
6 UNITÉS DE PRODUCTION
SPÉCIALISÉES
ANS D’EXPERIENCE
ANS D’EXPÉRIENCE
100 MILLIONS € DE
CHIFFRE D’AFFAIRES
ANS D’EXPERIENCE
ANS D’EXPÉRIENCE
1000
COLLABORATEURS DONT 100
CADRES
ANS D’EXPERIENCE
ANS D’EXPÉRIENCE
9
% DE PARTS DE MARCHE
25. 25
5.
Les
operations
de
SOTHEMA
en
bourse
:
2005
:
introduction
en
bourse
par
cession
d’une
partie
du
capital
de
SOTHEMA
L’Assemblée
Générale
Mixte
tenue
en
date
du
14
juillet
2004
a
ratifié
purement
et
simplement
la
décision
de
la
demande
d’inscription
de
la
société
à
la
cote
de
la
Bourse
des
valeurs
décidée
par
le
conseil
d’administration
dans
sa
délibération
en
date
du
28
juin
2004.
SOTHEMA
prévoit
d’assurer
le
financement
du
présent
programme
de
rachat
d’actions
(à
un
montant
maximum
de
M
MAD
48,6)
par
le
recours
aux
concours
bancaires,
aux
conditions
normales
du
marché,
et
éventuellement
par
la
mobilisation
de
la
trésorerie
disponible1
qui
se
monte
à
près
de
M
MAD
-‐115,9
à
fin
juin
2010.
A
la
connaissance
de
la
société,
les
actionnaires
non-‐salariés
détenant
5%
ou
plus
du
capital
de
la
société
n’envisagent
pas
de
participer
à
cette
Introduction
en
Bourse
en
tant
qu’acquéreur.
Certains
actionnaires
salariés
envisagent
de
participer
à
cette
opération.
Sothema
vise,
à
travers
son
introduction
en
bourse,
les
objectifs
suivants
:
• Institutionnaliser
l’entreprise
et
son
capital
en
ouvrant
l’actionnariat
de
la
société
au
grand
public
et
aux
investisseurs
institutionnels.
En
effet,
l’ouverture
du
capital
permettra
de
sortir
de
l’image
de
la
PME
traditionnelle,
refermée
sur
elle-‐même,
en
faisant
participer
un
plus
grand
nombre
d’actionnaires
à
la
rentabilité
de
la
société
;
• Accroître
la
notoriété
de
l’entreprise
auprès
de
la
communauté
financière
et
du
grand
public;
• Renforcer
la
logique
de
performance
et
de
transparence
dans
laquelle
s’inscrit
l’entreprise
en
se
soumettant
au
jugement
du
marché
;
• Permettre
une
liquidité
des
titres
de
capital
de
la
société
et
par
là
même
pérenniser
la
société
;
• Faciliter
le
recours
à
des
financements
externes
grâce
à
un
accès
direct
aux
marchés
financier.
31/01/2005
introduction
en
bourse
par
cession
d’un
maximum
de
15%
du
capital
de
SOTHEMA
26. 26
Le
montant
global
de
l'opération
sera
compris
entre
94.500.000
Dh
et
108.000.000
DHS.
(sur
la
base
de
la
fourchette
de
prix
et
du
nombre
d'action
égal
à
150.000)
La
totalité
des
actions
offertes
dans
le
cadre
de
l'Offre
seront
cédées
par
les
actionnaires
actuels
de
SOTHEMA
conformément
au
tableau
ci-‐dessous.
150
000
actions,
représentant
15%
du
nombre
total
d’actions
et
de
droits
de
vote
de
la
Société
seront
initialement
mises
sur
le
marché.
-‐ Nature
des
titres
Actions
SOTHEMA
sous
deux
catégories
:
„
Actions
de
catégorie
A,
actions
pharmaceutiques
„
Actions
de
catégorie
B,
actions
non
pharmaceutiques
-‐ Nombre
d’actions
offertes
Le
nombre
d’actions
offertes
dans
le
cadre
de
cette
opération
est
de
150
000
actions.
„
Actions
de
catégorie
A
:
10
200
actions
(7%
du
nombre
total
d’actions
offertes)
„
Actions
de
catégorie
B
:
139
800
actions
(93%
du
nombre
total
d’actions
offertes)
-‐ Prix
de
cession
Le
prix
sera
déterminé
à
l’issue
de
la
centralisation
des
ordres
de
type
III
dans
le
cadre
de
l’Offre
à
Prix
Ouvert
(OPO).
-‐ Valeur
nominale
:
100
dirhams
-‐ Libération
des
titres
:
Les
actions
cédées
sont
entièrement
libérées
et
libres
de
tout
engagement
2006
:
programme
de
rachat
d’action
en
vue
de
régulariser
le
marché
Le
Conseil
d'Administration
souhaite
mettre
en
œuvre
un
programme
de
rachat
par
SOTHEMA
de
ses
propres
actions,
afin
de
régulariser
le
cours
de
l'action
SOTHEMA
sur
le
marché
boursier.
Cet
objectif
sera
réalisé
sans
pour
autant
fausser
le
bon
fonctionnement
de
ce
dernier
27. 27
SOTHEMA
prévoit
d'assurer
le
financement
du
présent
programme
de
rachats
d'actions
(à
un
montant
maximum
de
MAD
23,64
millions)
par
ses
ressources
propres,
et
plus
précisément
par
la
mobilisation
de
la
trésorerie
disponible.
A
ce
titre,
il
est
à
signaler
que
la
trésorerie
nette
de
la
société
s’élève
à
fin
décembre
2005
à
MAD
–140
millions.
Les
recettes
d’exploitation
prévisionnelles
à
percevoir,
estimées
en
moyenne
à
MAD
50
millions
par
mois
en
2006,
devrait
permettre
de
subvenir
aux
besoins
de
financement
dudit
programme
de
rachat
d’actions.
2007
:
programme
de
rachat
d’action
en
vue
de
régulariser
le
marché
SOTHEMA
prévoit
d'assurer
le
financement
du
présent
programme
de
rachat
d'actions
(à
un
montant
maximum
de
MAD
23,64
millions)
par
ses
ressources
propres,
et
plus
précisément
par
la
mobilisation
de
la
trésorerie
disponible.
A
ce
titre,
il
est
à
signaler
que
la
trésorerie
nette
de
la
société
s’élève
à
fin
décembre
2006
à
MAD
–60
millions.
L’autofinancement
prévisionnel
2007
de
SOTHEMA
de
M
MAD
90,5
(contre
M
MAD
32,1
au
30
juin
2006)
devrait
permettre
de
subvenir
aux
besoins
de
financement
dudit
programme
de
rachat
d’actions.
2008
:
programme
de
rachat
d’action
en
vue
de
régulariser
le
marché
SOTHEMA
prévoit
d’assurer
le
financement
du
présent
programme
de
rachat
d’actions
(à
un
montant
maximum
de
M
MAD
32,4)
par
la
mobilisation
de
sa
trésorerie
disponible5
qui
se
monte
à
près
de
M
MAD
3
à
fin
juin
2008
ainsi
que
par
concours
bancaires,
éventuellement
et
ce,
aux
conditions
actuelles
du
marché.
2011
:
programme
de
rachat
d’action
en
vue
de
régulariser
le
marché
SOTHEMA
prévoit
d’assurer
le
financement
du
présent
programme
de
rachat
d’actions
(à
un
montant
maximum
de
M
MAD
48,6)
par
le
recours
aux
concours
bancaires,
aux
conditions
normales
du
marché,
et
éventuellement
par
la
mobilisation
de
la
trésorerie
disponible
qui
se
monte
à
près
de
M
MAD
-‐115,9
à
fin
juin
2010.
28. 28
Section
II
/
Analyse
et
modes
de
financement
de
SOTHEMA
I-‐
Modes
de
financement
:
1. Les
augmentations
du
capital:
• 1ere
augmentation:
Le
Conseil
d'Administration
a
offert
à
l'Assemblée
Générale
Ordinaire
qui
sera
appelée
à
statuer
sur
les
comptes
de
l'exercice
clos
le
31
décembre
2006
l'option
pour
la
distribution
des
dividendes
de
31
dhs
par
action
ou
l'augmentation
du
capital
par
incorporation
de
réserves
de
40.000.000
dhs
par
attribution
gratuitement
aux
actionnaires
de
400.000
actions
nouvelles
dans
la
proportion
d'une
action
nouvelle
pour
3
actions
anciennes,
et
ce
sous
réserve
d'annulation
de
l'augmentation
de
capital
par
apport
en
numéraire
de
11.000.000
dhs
décidée
par
l'Assemblée
Générale
Extraordinaire
du
27
Mars
2006.
• 2eme
augmentation
:
L'Assemblée
Générale,
après
avoir
entendu
la
lecture
du
rapport
du
conseil
d'administration
et
après
en
avoir
délibéré,
décide,
à
compter
de
ce
jour,
d'augmenter
le
capital
social
s'élevant
actuellement
à
120.000.000,00
de
dirhams
divisé
en
1.200.000
actions
de
100,00
Dirhams
chacune
de
valeur
nominale,
entièrement
libérées,
d'une
somme
de
60.000.000,00
de
dirhams
pour
le
porter
ainsi
à
180.000.000,00
de
dirhams.
Cette
somme
de
60.000.000,
00
de
dirhams
sera
prélevée
sur
:
-‐ La
totalité
du
compte
"Autres
Réserves",
dont
le
montant
s'élève
à
ce
jour
à
la
somme
de
54.040.000,00
dirhams.
-‐ Le
compte
"
Report
à
nouveau
"
à
concurrence
de
5.960.000,00
dirhams.
Cette
augmentation
de
capital
sera
réalisée
au
moyen
de
l'émission
de
600.000
actions
nouvelles
de
100,00
dirhams
chacune
de
valeur
nominale
qui
seront
attribuées
gratuitement
aux
actionnaires
actuels
à
raison
de
1
action
nouvelle
pour
2
actions
anciennes.
Le
conseil
d'administration
est
spécialement
mandaté
pour
prendre
toutes
mesures
qu'il
jugera
utiles
pour
29. 29
assurer
l'exécution,
dans
les
conditions
ci-‐dessus
indiquées,
de
l'augmentation
de
capital
qui
vient
d'être
réalisée.
Le
tableau
suivant
récapitule
les
deux
occasions
qui
marquent
cette
opération
d’augmentation
de
capitale
menée
par
la
société
:
L’augmentation
du
capital
peut
se
faire
soit
par
une
augmentation
de
la
valeur
nominale
des
actions
existantes,
soit
par
l’augmentation
du
nombre
des
actions
(émission
des
nouvelles
actions
dont
la
valeur
nominale
est
égale
à
celle
des
actions
existantes
ou
anciennes).
Le
droit
de
souscription:
Comme
il
est
montré
dans
le
rapport
de
l’assemblée
générale
ordinaire,
dans
le
cas
de
la
première
augmentation,
pour
souscrire
à
une
action
nouvelle,
il
faut
disposer
de
3
actions
anciennes.
Dans
la
deuxième
opération,
le
droit
de
souscription
à
une
action
nouvelle
nécessite
la
disposition
de
deux
actions
anciennes.
Situation
de
l’autonomie
financière
relative
à
l’augmentation
de
2010
:
• L’objectif
derrière
le
recours
à
ce
mode
de
financement
est
de
renforcer
l’indépendance
financière
(Fonds
propres)
de
l’entreprise
(Ratio
d’autonomie
financière
avant
l’augmentation
de
capital
était
de
55,8%,
contre
71,03%
après
l’augmentation,
soit
une
variation
de
15,24%)
30. 30
2. Subventions
d’investissement
:
«
Partenariat
entre
une
société
russe
et
SOTHEMA»
La
convention
entre
SOTHEMA
et
BIOCAD
a
été
signée
lors
de
la
visite
royale
en
Russie
en
mars
2016
et
porte
sur
la
fabrication
et
la
mise
sur
le
marché
marocain
de
bio-‐similaires
anticancéreux.
Un
accord
dans
le
cadre
duquel
SOTHEMA
a
engagé
un
processus
de
recrutement
et
auquel
il
a
contribué
à
hauteur
de
250
MDH.
Toujours
du
côté
financement,
notons
que
SOTHEMA
a
obtenu
une
aide
à
l'investissement
s’élevant
à
30%
de
l'investissement
total
par
le
ministère
de
l’Industrie
dans
le
cadre
du
déploiement
des
écosystèmes
pharmaceutiques.
3. Concours
bancaires
:
L’opération
de
régularisation
du
cours
des
actions
de
SOTHEMA
(exemple
:
2010)
dont
le
montant
s’élèvent
à
48,6
M
MAD,
à
été
financée
par
le
recours
aux
concours
bancaires
et
par
les
disponibilités
de
l’entreprise,
cette
opération
va
dégager
un
déficit
de
trésorerie
de
-‐115,9M
MAD
en
31/12/2010.
II-‐
Analyse
du
bilan
et
CAF:
D’après
une
première
du
bilan
comptable
de
l’entreprise
SOTHEMA,
relatif
à
l’exercice
2017,
nous
remarquons
que
les
immobilisations
sont
d’un
montant
net
de
429
483
250,13
DHS
ils
représentent
33,14%
du
total
de
l’actif,
on
rajoute
à
ce
montant
celui
relatif
aux
stocks
et
créances
qui
pèsent
66,38%
de
l’actif,
sans
oublier
le
montant
des
amortissement
qui
s’élèvent
à
543
905
751,
73
DHS.
SOTHEMA
finance
ses
investissements
par
l’amortissement
de
ses
immobilisations,
on
retient
du
passif
que
les
capitaux
permanents
représentent
un
moyen
de
financement
des
investissements
de
l’entreprise,
le
différentiel
des
capitaux
permanents
et
l’actif
immobilisé
dégage
:
• Fond
de
roulement
positif
de
327
275
884,5
DHS.
• Besoin
en
Fond
de
roulement
positif
de
502
457
263,09
DHS
• Trésorerie
net
égale
à
(-‐175
181
378,56)
DHS
L’entreprise
se
trouve
dans
une
bonne
situation,
les
ressources
stables
sont
suffisantes
pour
le
financement
de
l’actif
stable,
avec
une
besoin
en
fond
de
roulement
positif
qui
représente
la
différence
entre
les
besoins
d’exploitation
et
31. 31
les
ressources
liées
à
l’exploitation,
alors
que
l’excèdent
dégagé
par
les
ressources
stables
n’est
pas
suffisant
pour
couvrir
le
BFR,
et
dégage
par
la
suite
une
trésorerie
nette
négative.
(Voir
annexe
1)
Généralement
l’entreprise
doit
avoir
une
trésorerie
positive
avec
une
faible
valeur,
pour
pouvoir
faire
face
aux
situations
imprévue
et
pour
régler
les
agios
de
l’entreprise
avec
les
banques.
Dans
le
cas
de
SOTHEMA,
l’entreprise
dégage
une
trésorerie
nette
négative
s’élève
à
(-‐175
181
378,56)
à
cause
d’une
augmentation
de
l’endettement
à
courte
terme
(Voir
annexe
2),
tel
que
les
concours
bancaires,
crédits
de
trésorerie,
et
crédits
d’escompte.
De
ce
fait
l’entreprise
ne
gère
pas
efficacement
ses
créances
avec
les
clients
ainsi
que
ses
dettes
envers
les
fournisseurs.
Donc,
il
faut
mieux
aligner
les
paiements
des
dettes
de
fournisseurs
avec
l’encaissement
des
créances
clients,
et
puisque
les
capitaux
propres
représentent
une
partie
importante
par
rapport
aux
dettes
de
financement
(
K°=
90%
de
l’ensemble
des
ressources
stables)
dans
ce
cas
elle
préfère
compter
sur
ces
moyens
propres
ou
de
recourir
vers
les
dettes
à
long
terme
(Dettes
de
financement
=
10%
du
financements
permanents).
Annexe
1
:
Calcul
de
l’équilibre
financier
:
• FR=Financements
Permanents
-‐
Actifs
Immobilisés
FR=
756
759
134,66
-‐
429
483
124,13=327
275
884,5
DHS
• BFR=Actif
Circulant
-‐
Passif
circulant
BFR=860
127
751,73
-‐
357
670
488,64
=
502
457
263,09
• TN=Trésorerie
actif
-‐
Trésorerie
Passif
(FR-‐BFR)
TN=6
154
533,30
-‐
181
335
911,86
=
-‐175
181
378,56
32. 32
Annexe
2
:
CAF
de
SOTHEMA
La
Capacité
d’Autofinancement
de
l’entreprise
en
2017
est
d’un
montant
de
193163816.37
DH
se
qui
nous
permet
de
dire
que
SOTHEMA
a
un
flux
potentiel
important
de
trésorerie
dégagé
par
l’ensemble
de
ses
activités
normales,
sans
tenir
compte
ses
encaissements
et
décaissements
effectivement
réalisés.
33. 33
Cette
capacité
donne
en
quelque
sorte
à
l'entreprise
une
marge
de
manœuvre
financière
lui
permettant
de
faire
face
à
ses
besoins
de
financement.
Pour
mieux
analyser
la
capacité
d’autofinancement
on
va
utiliser
quelques
ratios
:
•
Part
de
la
valeur
ajoutée
consacrée
à
l'autofinancement
:
!"#$%&'!()*)'#
!"#$%& !"#$%é!
=
!"#$#%&$.!"
!"#$""%%".!"
= 19.25%
•
Capacité
de
remboursement
:
!"##" !" !"#$#%&'&#(
!"#
=
!!"#$%"%.!"
!"#!$#%!$.!"
= 0.11
Le
premier
Ratio
nous
permet
de
constater
que
l’entreprise
a
consacré
plus
de
19%
de
sa
valeur
ajoutée
pour
son
autofinancement.
Le
deuxième
fournit
le
nombre
d'années
de
CAF
nécessaires
pour
rembourser
tous
les
emprunts
si
la
CAF
était
entièrement
consacrée
à
cet
objectif,
dans
notre
cas
ce
Ratio
est
égal
a
0.11
c’est-‐à-‐dire
que
SOTHEMA
a
besoin
de
moins
d’une
année
pour
rembourser
tous
ses
dettes.
On
peut
aussi
ajouter
un
autre
indice,
qui
se
calcul
comme
suit
!"#
!"
=
!"#!$#%!$.!"
!"!#$"%&"&.!
= 13.5%
Se
qui
nous
permet
de
dire
que
pour
chaque
100
DH
de
chiffre
d’affaire
l’entreprise
génère
13.5
DH
de
ressources
internes.
Depuis
le
tableau
de
la
CAF
de
SOTHEMA
nous
pouvons
aussi
conclure
que
l’entreprise
consacre
plus
de
47%
de
sa
CAF
pour
l’autofinancement
et
le
reste
pour
les
dividendes.
34. 34
Conclusion
Après
avoir
étudié
la
situation
financiere
de
SOTHEMA
et
ses
differents
modes
de
financement,
nous
avons
constaté
que
le
fait
de
disposer
d’une
performance
financiere
ne
garantie
pas
une
bonne
gestion
de
la
trésorerie,
ce
qui
peut
entainer
des
problemes
pour
l’entreprise
a
long
terme.
Alors
il
faut
bien
choisir
les
modes
de
financment
les
plus
efficaces
et
les
plus
rentables
en
basant
premierement
sur
la
VAN
du
projet,
les
coûts
des
financements
adoptés
pour
assurer
un
équilibre
financier
d’une
part,
et
d’autre
part
pour
assurer
la
perenité
de
l’activité
de
l’entreprise
dans
le
long
terme.