1. Le communiqué de presse de Brigitte Grouwels, Ministre bruxelloise des Travaux Publics et des
Transports
Le gouvernement bruxellois donne son feu
vert au contrat de gestion de la STIB
La ministre des Transports, Brigitte Grouwels, expose les lignes
directrices du contrat 20132017
Sur proposition de Brigitte Grouwels (CD&V), la ministre bruxelloise des
Transports, le gouvernement bruxellois est parvenu aujourd’hui à un accord sur le
nouveau contrat de gestion de la STIB pour la période 20132017. La ministre
Brigitte Grouwels : « Le fil conducteur du contrat de gestion est : une augmentation
et une amélioration des transports publics à Bruxelles ». Lors d’une conférence de
presse cette aprèsmidi, elle a exposé les lignes directrices du nouveau contrat de
gestion en sa qualité de ministre de tutelle de la STIB. Le texte intégral du contrat
de gestion sera cependant publié ultérieurement, lorsque les organes de gestion
de la STIB auront également donné leur accord.
Les transports publics à Bruxelles font face à d’énormes défis. Suite à une augmentation de la
population et de l’emploi, le nombre de voyageurs augmente substantiellement chaque année.
L’an dernier, la STIB a effectué 350 millions de trajets. Nous nous attendons à ce que ce chiffre
atteigne les 400 millions d’ici à 2016 et 550 millions d’ici à 2025. Offrir un service de haute
qualité à tous ces voyageurs sera le grand défi des prochaines années.
Priorités du contrat de gestion
Le contrat de gestion entre la Région de BruxellesCapitale et la STIB formule déjà des réponses
importantes aux défis susmentionnés.
Les priorités du nouveau contrat de gestion sont notamment les suivantes :
Des transports publics de qualité disposent d’une capacité de transport suffisante. La capacité
de transport de la STIB doit considérablement augmenter au cours des prochaines années. Le
nouveau contrat de gestion mise fortement sur cette augmentation. Selon le contrat de gestion,
la capacité de transport doit augmenter globalement de 22,41 pourcent d’ici à 2017.
Une service de transports publics de qualité doit également être mesurable. C’est pourquoi un
organisme indépendant sera chargé du contrôle de la qualité de l’offre de la STIB. Selon le
contrat de gestion, la STIB doit appliquer au minimum la norme CEN 13816. Le respect de cette
norme est lié au système de bonusmalus. Si la STIB fait moins bien, elle se verra infliger une
amende. Si elle fait mieux, elle bénéficiera d’un bonus.
Des transports publics de qualité sont des transports publics rapides et réguliers. Voilà
pourquoi le contrat de gestion accorde autant d’attention au programme Avanti, un ensemble de
mesures visant à augmenter la vitesse commerciale et la régularité des trams et des bus
(l’ancien programme VICOM). D’ici à 2017, la vitesse moyenne du client devra s’élever à 20
2. kilomètres par heure sur un certain nombre de lignes souterraines « prioritaires » et 15 km par
heure sur les autres lignes.
Des transports publics de qualité sont des transports publics sûrs. Outre la présence
renforcée du personnel de sécurité et de la police sur le terrain, des moyens supplémentaires
seront investis dans les caméras de surveillance et les systèmes d’alarme. Afin de mesurer les
effets de la politique de sécurité, le sentiment de sécurité auprès des usagers des transports
publics sera désormais sondé au moment de la confection du baromètre de satisfaction annuel.
Des transports publics de qualité sont, enfin, des transports publics durables. C’est pourquoi
nous poursuivons la « verdurisation » du parc automobile. Ainsi, la société se séparera des bus
diesel à partir de 2015. La STIB se prononcera au plus vite sur la technologie utilisée pour le
fonctionnement de ces bus écologiques.
Programme d’investissements
Chaque année, la STIB reçoit de la part des pouvoirs publics bruxellois une subvention pour
l’exploitation et les investissements. Cette dotation régionale s’élève à 566 millions d’euros pour
l’année 2013.
A côté des investissements « ordinaires », on trouve les investissements « extraordinaires », qui
seront financés de manière alternative. Le programme des investissements ordinaires et
extraordinaires s’élève à pas moins de 4,4 milliards d’euros pour la période 20132022.
Le gouvernement bruxellois a également étudié la possibilité de “déconsolider” la STIB. Dans
une pareille situation, la STIB deviendrait une entité à part entière du point de vue financier et ne
serait plus financée par le budget régional. Le gouvernement a finalement estimé qu’une
déconsolidation représenterait un risque financier trop élevé pour la STIB et, en fin de compte,
pour la région. Il n’y aura donc pas de « déconsolidation » de la société.
Projets phares
Voici un certain nombre de projets phares du programme d’investissements :
Le programme PULSAR pour l’automatisation des lignes de métro 1 et 5 (coût : 650 millions
d’euros) ;
La construction d’une nouvelle ligne de métro de la Gare du Nord en direction de Schaerbeek et
Evere, le « Métro Nord » (coût : 570 millions d’euros) ;
La construction d’un dépôt de métro, bus et tram au Heysel dans le cadre du projet Néo,
appelé « dépôt Heysel » (coût: 190 millions d’euros) ;
La rénovation des stations de métro : 250 millions d’euros, échelonnés sur une période de 10
ans ;
Le programme Avanti, l’ancien programme Vicom, devant augmenter la vitesse commerciale
des transports publics, accapare 211 millions d’euros d’investissements sur une période de dix
ans ;
La modernisation et l’acquisition de nouveau matériel roulant nécessiteront 676 millions d’euros
échelonnés sur une période de dix ans. Il s’agit de bus, de trams et de rames de métro
(différentes de celles destinées au projet d’automatisation Pulsar) ;
Du matériel supplémentaire requiert aussi des dépôts supplémentaires. La construction de
nouveaux dépôts nécessitera 237 millions d’euros sur dix ans, et ce sans tenir compte de la
construction du dépôt au Heysel ;
3. Les travaux de « tramification » de Bruxelles se poursuivront, notamment avec la «
tramification » de la ligne de bus 71 actuelle (qui sera réalisée de manière anticipée et
accélérée) et l’aménagement de la ligne de tram 9 ainsi que le prolongement des lignes de tram
62 et 94.
Le projet qui doit améliorer la fluidité des transports publics dans et autour de la Gare Centrale
sera, lui aussi, mis en œuvre, étant entendu que la ligne de tram sera remplacée dans un
premier temps par une bande de circulation réservée aux bus.
Pour tous ces projets de tram, un investissement d’environ 175 millions d’euros sera nécessaire
sur une période de dix ans ;
Un autre projet essentiel du point de vue de l’extension de la capacité est l’excavation d’un
double tunnel tram/métro endessous de la place de la Constitution. Ce tunnel de métro est
nécessaire si nous voulons transformer le prémétro sur l’axe nordsud en un véritable métro. Le
nouveau tunnel pour trams permettra d’améliorer considérablement la circulation et, par
conséquent, la capacité des lignes de tram à la Gare du Midi. Le coût de ce projet s’élève à 110
millions d’euros.
Brigitte Grouwels (CD&V), ministre bruxelloise des Transports : « Je suis convaincue qu’avec
ce nouveau contrat de gestion, nous faisons un nouveau pas significatif en direction du report
modal des automobilistes vers les transports en commun. Nous pouvons encourager les
automobilistes à renoncer à leur voiture à condition que nous leur offrions une alternative de
qualité supérieure. Une alternative qui soit rapide, sûre et confortable. Ce contrat de gestion doit
augmenter l’attractivité et la force d’attraction des trams, bus et métros, de manière à ce que
ces modes deviennent des moyens de transports de premier plan pour se déplacer à Bruxelles.
»